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Mémoire Mande

Le document traite de l'importance de l'énergie électrique pour le développement du quartier Righini et souligne la nécessité de redimensionner la cabine électrique MT/BT Righini 1 pour assurer un approvisionnement fiable. Il aborde les problèmes de distribution d'énergie en République Démocratique du Congo et propose des solutions pour améliorer la situation énergétique. Les objectifs de recherche incluent l'analyse de la situation actuelle et la proposition d'un modèle de redimensionnement.

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Mémoire Mande

Le document traite de l'importance de l'énergie électrique pour le développement du quartier Righini et souligne la nécessité de redimensionner la cabine électrique MT/BT Righini 1 pour assurer un approvisionnement fiable. Il aborde les problèmes de distribution d'énergie en République Démocratique du Congo et propose des solutions pour améliorer la situation énergétique. Les objectifs de recherche incluent l'analyse de la situation actuelle et la proposition d'un modèle de redimensionnement.

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Page |1

INTRODUCTION GENERALE (1)

1. Motivation

Pour le quartier Righini comme pour le reste des quartiers, l'énergie représente
l'intrant essentiel et fondamental pour le développement de toutes les activités
productives et pour satisfaire les besoins fondamentaux de la population.

Pour cette raison, il devient urgent de faire l’étude de Redimensionnement de la


cabine électrique MT/BT Righini 1 dans la commune de Lemba afin de
promouvoir ce qui transforme profondément le secteur, l'exploitation rationnelle
de l’énergie électrique et l'utilisation efficace de l'énergie électrique dans tous
les maillons de la chaîne énergétique, en réalisant les investissements qui
permettent le quartier Righini d'être assuré d'un approvisionnement fiable et
écologiquement durable.

0.2. Problématique

La République Démocratique du Congo notre pays possède un potentiel


hydroélectrique le plus important du monde. Malgré cela, plusieurs quartiers,
cités, villes économiques qui sont électrifiés, l’exploitation de l’énergie
électrique pose problèmes.

Ainsi demande –t- on dans le cadre de cette étude pourquoi un tel comportement
? Pourquoi une mauvaise distribution de l’énergie électrique au détriment des
quartiers et cités non moins importants ? S’il est vrai que le progrès social
global est la conjonction des apports sectoriels, le quartier Righini en raison de
sa position géographique et possédant différentes infrastructures socio -
économiques, doit-elle manquer le courant électrique fiable et cela au mépris du
décideur politique ?

Le manque de l’énergie électrique fiable dans toute l’étendue du quartier Righini


crée le sous-développement, les viols et les vols (à main armée) pendant la nuit.

Que faire pour l’entité sur évoquée soit convenablement électrifiée. Ainsi,
l’ensemble de ces questionnements constitue notre problématique. Nous, étant
futur Ingénieur en Electricité industrielle, nous avons proposé ce mémoire
intitulé ‘’ Redimensionnement de la cabine électrique MT/BT Righini 1 dans
la commune de Lemba/Kinshasa’’.

A la lumière de ce qui précède, une question capitale est celle de savoir :


)
1 P.A. KALONGE Gaston : Notes de Cours de Méthode de Recherche, L2
Electrotechnique et Mécanique Appliquée, ISTA/KINDU, 2019 – 2020, Inédit.
Page |2

 Quels mécanismes à mettre en place pour Redimensionner la cabine


électrique MT/BT Righini 1?

Ce sont les éléments de réponse à cette préoccupation qui constitueront les


lignes suivantes.

3. Hypothèse du travail

Pour répondre à la question soulevée dans les paragraphes précédents, nous


pouvons formuler les hypothèses suivantes :
 Le Dimensionnement de la cabine Righini 1 sera nécessaire ;
 La nouvelle configuration du réseau de distribution sera l’un des objets du
présent mémoire.

4. Intérêt et choix du sujet

Le choix de ce sujet se justifie par les différents problèmes énergétiques que


rencontrent la ville province de Kinshasa en générale et le quartier Righini en
particulier, en ce qui concerne la mauvaise s’exploitation de l’énergie électrique
dudit quartier et font appel à toute les parties prenantes en la matière en vue de
trouver des solutions appropriées.

L’intérêt principal du présent mémoire est de contribuer tant soit peu au


développement de notre ville et du quartier Righini en particulier en
redimensionnant la cabine Righini 1. Aussi, dans le cadre de notre formation
d’Ingénieur en électricité industrielle, ce sujet de recherche nous permet
d’approfondir les connaissances dans le domaine de réseaux électriques de
distribution.

5. Objectifs de la recherche
5.1. Objectif général

L’objectif poursuivi par le présent Mémoire de fin de cycle est de


redimensionner la cabine électrique MT/BT Righini 1 dans la commune de
Lemba.

5.2. Objectifs spécifiques

Conformément à l’objectif général de mémoire de fin de cycle, les éléments


suivants sont définis comme objectifs spécifiques :
Page |3

 Analyser et identifier la situation énergétique de la cabine électrique


MT/BT Righini 1 ;
 Proposer un modèle de redimensionnement pour la cabine électriques
MT/BT Righini 1.

6. Délimitation du sujet

Pour tout travail scientifique, il est rigoureux que le chercheur s'impose des
limites dans le temps et dans l'espace.

6.1. Délimitation temporelle

Pour mieux aborder ce sujet, nous sommes parties du mois de Juillet jusqu’au
mois d’Octobre, donc nous allons faire 3 mois de recherche.

6.2. Délimitation spatiale

Notre étude concerne la cabine électrique MT/BT Righini 1 qui se trouve au


quartier Righini dans la commune de Lemba.

7. Méthodologie et techniques de recherche

Pour récolter les données liées à notre mémoire, nous avons fait
recours aux méthodes suivantes :
 Méthode comparative ;
 Méthode analytique ;
 Méthode descriptive ;
 Technique documentaire ;
 Technique d’interview.

8. Subdivision du travail

Hormis l’Introduction et la conclusion générale notre mémoire de fin de cycle


est subdivisé en 3 chapitres qui sont :

Chapitre 1 : Concepts des réseaux électriques de distribution ;


Chapitre 2 : Etat des lieux de la cabine électrique MT/BT Righini 1 et Approche
méthodologique ;
Chapitre 3 : Etude de redimensionnement de la cabine électrique MT/BT
Righini 1.
Page |4

CHAPITRE I : CONCEPTS DES RESEAUX ELECTRIQUES DE


DISTRIBUTION

I.1. Introduction

Ce présent chapitre parle de la généralité sur les réseaux électriques


et un accent particulier sera mis sur la qualité de l’énergie électrique ainsi qu’à
l’existence des pertes dans le réseau de distribution. En outre, les défauts dans
les réseaux sont aussi développés dans ce dit chapitre.

I.2. Notions sur les réseaux électriques2


I.2.1. Concept de réseau électrique

)
2 P.O. PASI BENGI MASATA : Notes de Cours de Topologies des Réseaux
électriques, 2ème Génie Electrotechnique, ISTA/KINSHASA, Année
Académique : 2018 – 2019. Inédit.
Page |5

Un réseau électrique est l’ensemble de canalisations aériennes ou


souterraines ainsi que de tous les équipements de transformation, de
sectionnement, de coupure et de protection reliés entre eux pour véhiculer
l’énergie électrique de la production à la canalisation jusqu’à la consommation.

I.2.2. Exigences d’un réseau électrique

Pour une desserte de l’énergie électrique dans les conditions


d’exploitation d’un réseau électrique doit répondre optimale aux exigences
suivantes :
Assurer aux clients de la puissance dont-ils ont besoin ;
Fournir une tension stable dont la variation n’excède pas plus de  10%
de la tension nominale (Un) ;
Fournir une Fréquence stable dont la variation n’excède pas à  0,5 % ;
Fournir de l’énergie et de façon permanente ;
Veuillez à la protection de l’environnement.

I.2.3. Les critères de classification des réseaux électriques

Les réseaux électriques sont classifiés suivant des critères ci-


dessous :
Le niveau de tension de service ;
La tension pour laquelle le réseau est construit ;
La fonction du réseau pour laquelle il est construit ;
Le mode de raccordement et la structure topologique ;
Leur étendue ou longueur ;
La nature du courant qu’il utilise.

I.2.3.1. Classification des réseaux électriques selon le niveau de tension

Ici, il y a lieu de distinguer la tension moyenne ou de service à la


tension selon le comité électrotechnique international en sigle (CEI), la tension
assignée correspondante à la limite supérieure de la tension la plus élevée des
réseaux pour lesquels le matériel est prévu.

Nous distinguons suivant le niveau de tension cinq (5) types de


réseau à savoir :
a. Le réseau très haute tension (THT)
Dans ce type de réseau, les tensions vont jusqu’à 750 kV.
b. Le réseau haute tension (HT)
Page |6

Dans cette catégorie, les tensions sont de 30 kV à 275 kV (tension


normalisée : 63 kV, 90 kV, 150 kV, 220 kV) elles sont utilisées pour le transport
de l’énergie électrique soit pour l’interconnexion.
c. Le réseau Moyenne tension (MT)
Dans cette catégorie, les tensions varient de 1 kV à 30 kV, (les
tensions normalisées : 5,5 kV, 6,6 kV, 10 kV, 15 kV, 20kV) elles sont utilisées
pour les abonnés industriels.
d. Le réseau basse tension (B.T)
Dans cette catégorie, les tensions varient de 50 à 1000 V (tensions
normalisées : 110 V, 127 V, 400 V, 500 V) elles sont utilisées pour
l’alimentation des abonnés domestiques et pour la force motrice dans l’industrie.

e. Le réseau très basse tension (TBT)


Dans cette catégorie les tensions varient de zéro (0) à 50 V, elle est
utilisée pour alimenter le réseau téléphonique ou pour alimenter les jouets des
enfants dans des parcs d’attraction ou encore pour les circuits de commande et
l’éclairage.

I.2.3.2. Classification du point de vue fonction

Nous pouvons classer les réseaux comme suit :

a. Le réseau d’utilisation
Le réseau d’utilisation alimente directement les appareils de faible
puissance tels que : les appareils domestiques et certains appareils industriels, le
réseau d’utilisation est peu onéreux et facile à contrôler.

b. Le réseau de distribution
Le réseau de distribution a pour fonction de fournir au réseau
d’utilisation de la puissance dont il a besoin. Ce réseau est souvent utilisé dans
la plupart des entreprises industrielles, il est souvent en moyenne tension (MT).

c. Réseau de répartition
Le réseau de répartition est nécessaire pour transiter l’énergie sur
des grandes distances, pour les réseaux de distribution MT et trop faibles pour
les réseaux de transport. Ils constituent un échelon intermédiaire nécessaire dans
les zones à faible densité de charge, mais qui devient inutile dans les zones à
forte densité telles que les réseaux urbains actuels. Ils sont pour fonctions de
fournir la puissance aux réseaux de distribution.

d. Réseau de transport
Page |7

Comme le nom l’indique, le réseau de transport est l’ensemble de


lignes et postes destinés à transporter de l’énergie électrique depuis les centres
de production jusque vers les zones de consommation généralement à plusieurs
centaines de kilomètres.
Ce réseau doit assurer évidemment la sécurité maximale, laquelle
dépendra d’une part de la sécurité de la production et d’autre part du transport.

e. Réseau d’interconnexion
Ce réseau relie d’une part les grands centres de production au grand
centre des consommations et d’autre part il joue un rôle dans la sécurité
permettant le secours réciproque des réseaux en cas de défaillance dans l’un
d’eux en le privant d’une source importante ; ce réseau utilise le même niveau
de tension que le réseau de transport.

I.2.3.3. Classification du réseau d’après leur étendue ou longueur

La longueur du réseau est l’un des paramètres importants lorsqu’il


est question de distinguer le type de réseau, sur ce nous distinguons 3 types de
réseau.
- Le réseau du 1er ordre ;
- Le réseau du 2ème ordre ;
- Le réseau du 3ème ordre.

a. Le réseau du 1èr ordre

C’est un réseau de faible étendu dont la longueur est inférieure ou


est égale à 500 m, d’où la tension est inférieure à 1 kV (V<1 kV).
Ce réseau est modélisé par une résistance en série son impédance est égale à la
résistance (Z = R), il est caractérisé par la résistance linéique, elle tient compte
des effets produits par la résistivité des conducteurs (effet joule).
I2
I1 RL

U1 U2

Figure I.1 : Modèle du réseau du 1èr ordre

Légende
U1 : tension de départ
U2 : tension d’arriver
I1 : courant de départ
I2 : courant d’arriver
RL : résistance de ligne
Page |8

U1 = RL.I + U2 (I.1)
Où :
U1 : tension d’entrée en kV ;
U2 : tension de sortie en kV ;
I1 : courant d’entrée en A ;
I2 : courte de sortie en A ;
RL : résistance de la ligne en .

RL = Ro.XL (I.2)

Avec
R0 : résistance linéique (/km)
XL : réactance de la ligne ()

Le réseau du 2ème ordre


b.
C’est un réseau, dont la longueur varie de 15 à 30 km, il relie les
centrales de production entre elles, la distribution se fait en moyenne tension,
c.à.d. entre 1 kV < U < 35 kV, ce réseau est caractérisé par la résistance (R L) et
la réactance de la ligne (XL).

Où :
XL = Xo.L et U = Z.I
ZL= RL+ J XL or
Z L
¿
√ ( R L
2
) + ( X L )
2

( ¿ I ¿ .¿ 3 ¿ )

Avec
Z : Impédance de la ligne en  ;
L

XL: réactance de la ligne en.


RL jXL
I1

U1 U2

Figure. I.2 : Modèle du réseau du 2ème ordre


Légende
U1 : tension d’entrée ;
U2 : tension de sortie ;
I1 : courant d’entrée ;
RL : résistance de ligne ;
Page |9

c. Le réseau du 3ème ordre


C’est un réseau national ou international, dont la longueur varie
entre 300 à 1000 km, sa tension d’utilisation est U S 3000 kV ; dans ce réseau
les éléments sont réduits à une résistance et une réactance de la ligne en série
avec une capacité et une conductance de la ligne en parallèle, ce réseau peut être
modélisé sous forme du schéma suivant :

RL XL
I1 I2

U1 U2
GL CL

Figure I.3. Modèle d’un réseau du 3ème ordre

Légende
GL : conductance de la ligne (Siemens)-1 ;
CL : capacité de la ligne (F) ;
RL : Résistance de la ligne () ;
XL : Réactance inductive de la ligne ().

I.2.3.4. Classification des réseaux selon leur configuration

C’est une structure fixant le mode d’exploitation normale et les


possibilités de secours en cas d’incident. Sur ce, le réseau électrique se distingue
en 3 parties qui sont :
o Le réseau radial ;
o Le réseau bouclé ;
o Le réseau maillé.

a. Le réseau radial
C’est un réseau dont le schéma unifilaire constitue un graphe
arborescent, le réseau radial a pour source le poste, d’où partent plusieurs artères
(feeders) se subdivisant en branches, il est caractérisé par :
La simplicité de sa structure ;
La possibilité de développement rapide (extension) ;
Faible coût de l’équipement ;
La réduction de la chute de tension en cas de défaut ;
La détection des pannes facile.

Inconvénient
P a g e | 10

En cas d’une panne, tous les abonnés sont pénalisés (par de


continuité de service) ; par ailleurs, il existe aussi des réseaux radiaux simples et
doubles comme les montre les figures (I.4) et (I.5) ci-dessous :

a. Réseau radial simple dit « en simple alimentation ou en antenne)

HT

Sous tableau HT
BT
BT
Figure. I.4 : schéma de principe d’un réseau radial simple

Légende

: Transformateur
BT : Basse tension
: Disjoncteur

: Transformateur d’intensité (TI)


Jdb : Jeux de barre

Cette structure est recommandée lorsque les exigences de continuité


d’alimentation sont TFofaibles, elle est très souvent retenue pour les réseaux des
1 TFo2
milieux ruraux où les contraintes de sureté et de fiabilité sont moins
rigoureuses ; elle est très souvent utilisée pour l’alimentation de cimenteries.
DG HT
b. Réseaujdbradial double dit : à double dérivations
D1 D2 D3 D4 D5 D6

TFoMT/BT
BT Départ

TFoMT/BT
BT Départ

TFoMT/BT BT
Départ
P a g e | 11

Figure. I.5 : schéma d’un réseau radial double dérivation

Légende :
TFo1 et Tfo2 : transformateurs ;
JdB : jeux de barre ;
DG : disjoncteur générale entre les 2 transformateurs.

Il peut être à fonctionnement manuel ou automatique, cette structure


est recommandée pour les réseaux très étendus avec des extensions futures
limitées et nécessitant une bonne continuité d’alimentation.

c. Réseau bouclé

Le réseau bouclé est un réseau dont les cabines (MT/BT) peuvent


avoir deux sources d’alimentation.
TFo1 AvecTFoce réseau les récepteurs peuvent être
2
alimentés. En cas de panne sur une partie du réseau (le câble venant de la sous
station), les cabines seront alimentées par la boucle.
D1 D2
jdb SB HT

D3 D4 D5 D6 D7 D8

BT BT BT

Départs Départs Départs


P a g e | 12

Figure I.6.Schéma du réseau en boucle ouverte ou fermée

Légende
Tf01 et Tf02 : Deux transformateurs de puissance
D1…D8 : Disjoncteurs de différents tranchés
Jdb : Jeu de barres
SB : Sectionneur de bouclage
Cette structure est recommandée pour les réseaux très étendus, avec
des extensions futures.

Avantage
- L’existence de plusieurs sources en parallèles augmente la sécurité
d’alimentation ;
- La continuité de service.

Inconvénients
Le coût est élevé pour réaliser l’installation et nécessite un appareil
de protection plus volumineux et plus complexe.

d. Réseau maillé

C’est un réseau où toutes les lignes sont bouclées formant ainsi un


filet, de plus le nombre de sources débitant en parallèle et peut atteindre
plusieurs centaines de kW (le réseau maillé est utilisé pour les réseaux de
distribution basse tension des centres urbains très denses et pour le réseau de
transport). La figure I.7.Ci-dessous donne une représentation du schéma maillé.

 

 équivalent d’un réseau maillé à charges


Figure. I.7 : Schéma  nodales.
P a g e | 13

Légende
source

Charge

Disjoncteur

Avantages
- La bonne continuité de service ;
- Le réseau maillé présente un bon rendement ;
- L’écart de la tension est faible ;
- La réduction de la chute de tension ;
- La meilleure sécurité.

Inconvénients
- Le coût est élevé pour l’installation ;
- Difficile de détecter les pannes ;
- Exploitation est complexe.

I.2.3.5. Classification des réseaux selon la nature du courant

Selon la nature du courant nous distinguons 2 types des réseaux à


savoir :
- Le réseau à courant continu ;
- Le réseau à courant alternatif.

Notre travail s’est basé au réseau en courant alternatif partant de la


production, du transport et distribution ainsi que l’utilisation.

a. Le réseau à courant continu

Le transport à courant continu s’effectue sur une ligne très longue et


nécessite l’utilisation de convertisseurs statiques de courant, redresseurs à la
production et onduleurs à la consommation. C’est tel est le cas de la ligne THT
cc Inga – Kolwezi de plus de 500 kV, longue de 1704 km.

Avantages
- La tension reste constante et la fréquence est nulle ;
- Maîtrise des échanges d’énergies entre réseau ;
- Possibilité d’utilisation de câbles de grandes longueurs ;
- Capacité de transport supérieure à celle d’une liaison à courant alternatif,
de même section de conducteurs ;
- En ce qui concerne la liaison proprement dite le coût est moindre qu’une
liaison à courant alternatif.
P a g e | 14

Inconvénients
- Station de conversion complexe, onéreuse et d’un grand volume ;
- Perte de possibilité de secours synchrone entre régions ou pays.

b. Le réseau à courant alternatif

Le réseau à courant alternatif est fortement développé par suite de


la grande facilité d’adaptation de la tension que procure le transformateur de
puissance, simple efficace et robuste. Dans ce réseau, les pertes d’énergie sont
essentiellement des pertes joules et la puissance dissipée s’expriment par la
relation suivante :

Pj = 3 RI2 (I.4)
Avec
R : résistance () ;
I : le courant (A) ;
Pj : la puissance dissipée (W).

Avantages du courant alternatif


- Le coût est faible pour produire et transporter l’énergie électrique ;
- La nature du courant utilisable pendant la production, le transport est la
même à l’utilisation (consommateur).

Inconvénients
- Les chutes de tension remarquables au transport et à la distribution ;
- Besoin d’un transformateur élévateur pour compenser la chute de tension
au bout de la ligne.

I.3. Notions sur les postes électriques3


I.3.1. Définition

Un poste électrique est une installation de transformation


généralement HT qui, soit transmet l’énergie électrique tel qu’il a reçu soit la
transforme en haute tension (HT), ou en moyenne tension (MT) voir même en
basse (BT) à de nombreuse dérivation.

I.3.2. Différentes fonctions d’un poste électrique

Le poste a pour fonctions :


- Le couplage direct entre les postes de même tension ;
)
3 C. Grégoire et J. Trecat : Réseaux Electriques, Mons, Belgique, 1987. Page 44
P a g e | 15

- La liaison indirecte entre le poste à des tensions différentes par


l’entremise de transformateurs de puissance qui est connecté à des
centrales des tensions différentes ;
- Les branchements de réseaux de distribution à partir de postes de
distribution ;
- Le sectionnement.

Ainsi nous distinguons :


- Le poste d’interconnexion ;
- Le poste de répartition ;
- Le poste source ;
- La sous-station (poste MT/MT) ;
- Le poste de transformation (MT/BT)
- Le poste de conversion ;
- Le poste de sectionnement.

I.3.2.1. Le poste d’interconnexion

Il relie les différentes tensions provenant des centres de production


afin de garantir une permanence de l’énergie électrique quelles que soient la
perturbation dans les centrales tel est l’exemple de la centrale d’Inga et de
Zongo ou du poste de Kwilu dans le Kongo central). Il est aérien triphasé et le
plus souvent maillé, la tension de ce réseau se situe entre 220 kV et 800 kV.

I.3.2.2. Le poste de répartition

Le poste de répartition est relié au poste de distribution par


l’intermédiaire des transformateurs de puissance, il a pour rôle de répartir la
puissance reçue sous la même valeur de tension au poste source.

I.3.2.3. Poste source

Ce sont des postes de transformation HT/MT dans lesquels sortent


les différentes canalisations qui alimentent directement les cabines de
distribution MT/BT, ce poste reçoit la tension à partir du poste de répartition et
distribue la tension vers la sous-station (Exemple : poste de Funa, Liminga,
Lingwala).

I.3.2.4. La sous station ou poste MT/MT

Une sous-station est une infrastructure énergétique équipée d’un ou


de deux transformateurs MT/MT, une sous-station est constituée de :
- D’un poste extérieur (partie des équipements électromécaniques) ;
- D’un poste intérieur (partie commande) ;
P a g e | 16

- Des services auxiliaires (partie éclairage, armoires et batteries).

La figure I.8. Ci-dessous illustre la représentation unifilaire d’une


sous -station.
jdB 6,6 kV
30/6,6 kV
jdB 30 kV
Départs
S1 S3 D1 D2 S4
S2

Figure. I.8 : représentation unifilaire d’une sous-station


Légende :
S1 : sectionneur tête de ligne ;
S2 : sectionneur de mise à la terre ;
S3 : sectionneur arriver 30 kV ;
S4 : sectionneur d’ouverture et de fermeture des différents départs ;
D1 : disjoncteur en amont du transformateur (30 kV) ;
D2 : disjoncteur en aval de transformateur (6,6 kV) ;
jdB : jeux de barres.

I.3.2.5. Poste de transformation MT/BT (cabine électrique)


a. Définition

Une cabine électrique appelée aussi poste d’alimentation est un


ensemble d’équipements électromécaniques qui assure la transformation
d’énergie moyenne tension à la tension d’utilisation ( basse tension) pour
alimenter un certain nombre de consommateurs bien déterminé. Elle dispose
d’un transformateur abaisseur qui ramène la tension de 30 kV, 20 kV, 15 kV soit
6,6 kV à 0,4 kV qui est la tension admissible pour les abonnés basse tension.

b. Différents types de cabines électriques

Du point de vue construction et organisations des équipements,


nous distinguons :
Cabine en maçonnerie ;
Cabine métallique ou compacte (préfabriquée) ;
Cabine à ciel ouvert ;
Poste sur poteau.

I.3.2.6. Poste de conversion


P a g e | 17

C’est un poste où l’on réalise une modification des caractéristiques


de la tension, de la fréquence, passage de l’alternatif en continu et vice-versa.

I.3.2.7. Poste de sectionnement

Ce poste est ne dispose pas d’un transformateur, il comporte


uniquement les appareils de manœuvres moyenne tension (MT) ou basse tension
(BT).

Les postes de sectionnement moyenne tension (MT) sont


généralement installés dans le même type de locaux que le poste de distribution
tandis que le poste de sectionnement basse tension (PSBT) sont installés dans les
armoires métalliques étanches montées sur socle (maçonnerie ou métallique) à
l’air libre, nous le retrouvons souvent le long des avenues.

I.3.3. Equipements principaux d’un réseau de distribution4


Parmi les équipements électriques principaux d’un réseau de
distribution, nous distinguons.

I.3.3.1. Equipements de commande, de protection et de sectionnement

a. L’interrupteur
L’interrupteur est un appareil capable d’établir, de supporter et de
couper des courants de services ou de changer les connexions d’un circuit, il
permet la coupure en charge des courants d’intensités pouvant attendre quelques
centaines d’ampère, rappelons que l’interrupteur ne possède pas le pouvoir de
coupure pour l’extinction des arcs dus aux courts - circuits.

b. Sectionneur

Le sectionneur est un appareil destiné à interrompre la continuité


d’un conducteur seulement lorsque le courant qui le parcourt est très faible ou
nul, il est manœuvré si seulement si le disjoncteur placé avec lui en série est
ouvert, ces appareils servent particulièrement à détecter une coupure visible de
circuit électriques et à assurer de l’isolement des parties électriques se trouvant
en aval, avant leurs interventions éventuelles.

Ainsi, nous distinguons les types de sectionneurs suivants :


Le sectionneur à couteaux rotatif ;
Le sectionneur pantographes.

c. Les disjoncteurs
4) Déjouna, Technique de l’Ingénieur Réseau Appareillage, D4, Paris 1975, Page 32.
P a g e | 18

Le disjoncteur est un appareil capable d’établir, de supporter et de


couper des courants de service ou d’établir et de couper automatiquement dans
des conditions prédéterminées des courants normalement élevés (surcharge et
court-circuit).

C1. Types de disjoncteurs

L’agent ou le fluide utilisé pour l’extinction de l’arc permet


d’établir une distinction entre plusieurs types de disjoncteurs ; ainsi nous citons :
Le disjoncteur arc libre ;
Le disjoncteur à faible volume d’huile ;
Le disjoncteur pneumatique à air comprimé ;
Le disjoncteur à hexafluorure de soufre SF6.

d. Coupe circuit à fusible

Le coup circuit à fusible est un appareil dont la fonction est de


couper, par fusion d’un de ses éléments appelés conducteurs fusibles, le circuit
dans lequel il est inséré, lorsque le courant qui parcourt l’élément dépasse une
certaine limite qui dépend de la durée.

I.3.3.2. Equipements de transformation


a. le transformateur de puissance

Un transformateur est un appareil statique à induction


électromagnétique destiné à transformer un système de courants variables,
d’intensités et de tension différente mais avec une même fréquence, dans le
réseau de distribution, le transformateur de puissance est du type abaisseur et
triphasé. Dans la sous-station, la puissance de transformateur la plus élevée doit
être inférieure ou égale à 30 MVA.

Le couplage des enroulements utilisés est l’étoile ou le triangle (Y -


), le refroidissement du transformateur se fait par air naturel (ONAN) ou forcé
(ONAF), mais dans d’autres cabines de transformation, on applique le
refroidissement par air naturel ONAN.

c. Les transformateurs de mesure


P a g e | 19

Les transformateurs de mesure ont pour but de transformer le


courant ou la tension pour permettre le branchement et le comptage par des
appareils de mesure, le contrôle et le réglage.

Ainsi nous distinguons :


Le transformateur de tension ou de potentiel (TP)
Le transformateur d’intensité (TI).

I.4. Les Défauts dans un réseau électrique5


I.4.1. Introduction

Les installations électriques sont susceptibles d'être affectées par


des perturbations qui influencent les diverses grandeurs électriques caractérisant
le fonctionnement normal. Parmi les perturbations, nous pouvons citer :
- Surintensités ;
- Surtensions ;
- Manque de tension.

I.4.1.1. Surintensités

Les surintensités se manifestent sous les aspects d'un échauffement


dû à l'effet joule et d'efforts électrodynamiques : toutes les manifestations
perturbatrices de la stabilité du réseau.

I.4.1.1.1. Causes de surintensité

Les causes de surintensité sont multiples, nous ne citons ici que


quelques-unes :
- Surcharge des installations ;
- Contact entre conducteur soumis à de potentiels
différents ; le réglage des machines tournantes ou
statiques ;
- La mise sous tension d'un transformateur à circuit
secondaire ouvert provoque un appel de courant
pouvant dépasser dix (10) fois le courant nominal de
charge ;

5 )
Prof. LIASSA NKOY LUTAKA LUTAKA Mathieu : Notes
de cours de Haute Tension, 1èrGénie électrotechnique
ISTA/K1NSHASA, 2005- 2006. Inédit.
P a g e | 20

- Fausse manœuvre au cours de la mise sous tension, au


réglage des machines tournantes statiques.

L'énergie est transformée en chaleur selon l'expression :

W = R.I2.t (I.5)

Avec
W : énergie en joule
R : résistance en 
i : intensité en A
t : temps en seconde

I.4.1.2 Surtensions

On appelle surtension, l'augmentation anormale de la tension à un


point quelconque du réseau ; il y a lieu de distinguer les surtensions
transversales et des surtensions longitudinales.

I.4.1.2.1. Surtensions transversales

Elles consistent à une élévation anormale du potentiel d'un point ou


d'un tronçon du circuit par rapport à la terre. On a la masse des machines reliées
généralement à la terre ou encore de la tension entre deux conducteurs formant
des pôles opposés.

Les surtensions transversales peuvent provoquer une décharge sous


forme d'étincelles ou d'arc entre deux conducteurs et la masse ou entre deux
conducteurs de polarité différente à travers l'isolant qui les séparent.

I.4.1.2.2. Surtensions longitudinales

On parle de surtensions longitudinales lorsqu'elles surviennent entre


deux points voisins d'une même conductrice ou deux spire d'une même bobine.
Dans ce cas, la perturbation se déplace sous forme des phénomènes
ondulatoires.

Ces surtensions susceptibles de détruire les isolateurs recouvrant les


spires entre lesquelles se produisent les charges correspondantes sont
généralement des étincelles qui peuvent provoquer des piqûres graves dans
certains cas, la tension normale existante soit entre spires, soit par rapport à la
masse peut transformer l'étincelle à une décharge destructive.
P a g e | 21

Signalons toutefois que les deux sortes de surtensions (transversales


et longitudinales) peuvent exister simultanément dans un réseau.

I.4.1.2.3. Causes de surtensions

Les surtensions peuvent provenir soit de l'intérieur soit de


l'extérieur du réseau.

a. Surtension d'origine interne

Parmi les causes internes de surtensions, il y a lieu de citer :


- Le phénomène d'oscillation qui accompagne l'ouverture de
disjoncteur sur le réseau ;
- L'ouverture d'une ligne surchargée ;
- L'ouverture de l'arc électrique dans le système de mesure à neutre isolé
etc.

b. Surtensions d'origine externe

Les causes externes de surtension concernent les facteurs


atmosphériques et sont pour la plupart des cas provoqués par le coup de foudre.

I.4.1.3. Manque de tension

L'absence de l'énergie électrique dans un réseau peut être provoquée


par plusieurs causes dont certaines sont énumérées ci-dessous :
- Court-circuit grave (déclenchement d'un disjoncteur) ;
- Coupure au niveau de feeder (câble d'arrivée) ;
- Coupure à partir de la source d'alimentation (Snel).

I.4.1.4. Court-circuit6

Les composants du réseau électrique sont exposés aux contraintes


électriques, diélectriques, thermiques, mécaniques et électrodynamiques.

On appelle court-cuit, tout incident provoqué par un contact de


plusieurs points qui sont soumis à des potentiels différents. Ils provoquent une
augmentation de l'intensité du courant, une diminution de la tension et un
déséquilibre de la tension entre les phases d'où la nécessité de choisir
l'appareillage d'une installation à partir des grandeurs.

)
6 André Domnach : Guide pratique de l’électrotechnique, Hachette, 43 quai de Grenelle
75905, Paris 1996, Page 36.
P a g e | 22

Les Conséquences dans un court-circuit :


- L'échauffement excessif du conducteur ;
- La détérioration des isolants ;
- Le vieillissement prématuré des matériaux ;
- La décharge électrique (arc électrique) provoquées par les appareils de
protection ;
- Les effets électrodynamiques anormaux.

I.4.1.5. Causes de chute de tension

Les causes de chute de tension sont toujours internes à savoir :


- Une baisse de tension aux bornes du générateur dû à une avarie interne ;
- Coupure d’une phase primaire d’un transformateur triphasé (3) ;
- Court-circuit sur un réseau.

 Effets de chute de tension

Les effets sont multiples, mais nous ne citons que les principaux :
- Une diminution de l’efficacité lumineuse ;
- Des lampes à incandescence et les tubes fluorescents ;
- Perturbation dans le fonctionnement en parallèle des générateurs dans le
cas où les chutes de tension affectent un des générateurs.

I.5. Procédure de renforcement à l’horizon donné d’un réseau électrique


(MT/BT)

Un réseau électrique qui comporte en son sein un nombre donné de


transformateur électrique de puissance apparente (Sn1), taux de charge (Tx1),
Sn2, Tx2…….Sn, Txn doit être renforcé pour un horizon donné (planification
énergétique), pour limiter le cout d’exploitation en maintenant le niveau de
fiabilité élevé avec des contraintes liées à l’environnement. Cette planification
se fait par horizon temporel définit comme suit :
 De 0 à 5 ans = court terme ;
 De 5 à 10 ans = moyen terme ;
 De 10 à 20 ans = long terme ;
 Au – delà de 40 ans, on parle de la stratégie énergétique (l’ensemble de
politiques énergétiques à mettre en place pour répondre à la demande
du futur).

La procédure ci – dessous :
P a g e | 23

Première étape : Relevé les caractéristiques techniques de toutes


les cabines (transformateurs électriques : puissance apparente et taux de
charge) :
 Relever les caractéristiques de tous les transformateurs électriques qui
dépendent de ce feeder : puissance apparente nominale (Sn1, Sn2 Sn3
Sn4…………….. Sn) ;
 Relever et calculer le taux de charge de tous les transformateurs
électriques :

(Tx1, Tx2, Tx3, Tx4…………..Txn)

Deuxième étape : Déterminer la puissance apparente totale


installée du réseau à renforcer par la formule ci-dessous :
Snt
n
¿ (I.6)
∑ S n 1+ S n 2+ S n 3+S n 4 + …+Sn
k =0

Avec
snt : puissance apparente totale installée du réseau électrique à renforcer (kVA) ;
sn1 : puissance apparente du premier transformateur du réseau électrique (kVA) ;
sn2 : puissance apparente du deuxième transformateur du réseau électrique
(kVA) ;
sn3 : puissance apparente du troisième transformateur du réseau électrique
(kVA) ;
sn4 : puissance apparente du quatrième transformateur du réseau électrique
(kVA) ;
sn : puissance apparente du nième transformateur du réseau électrique (kVA).

Troisième étape : Déterminer le taux de charge moyen du réseau


électrique à renforcer par la formule suivante :
T
(I.7)
X mo y e n
¿
∑ T X 1 +T X 2 +T X 3 +T X 4 + …+ T X n
n

Avec
Txmoyen : taux de charge moyen (%) ;
Tx1 : taux de charge du premier transformateur (%) ;
Tx2 : taux de charge du deuxième transformateur (%) ;
Tx3 : taux de charge du troisième transformateur (%) ;
Tx4 : taux de charge du quatrième transformateur (%) ;
Txn : taux de charge du nième transformateur (%) ;
n: nombre de transformateur que compte le réseau électrique à renforcer.
P a g e | 24

Quatrième étape : Déterminer le taux de charge restant (Txr) à


projeter du réseau à renforcer par la formule ci – dessous :

Txr = Txmoyen – 80% (I.8)

Avec
Txr : taux de charge restant du réseau électrique à renforcer (%) ;
Txmoyen : taux de charge moyen du réseau électrique à renforcer (%) ;
80% : taux de plage de fonctionnement de cabines électriques voulue par
la norme de la Commission Electrotechnique Internationale en sigle
‘’CEI’’.

Cinquième étape : Déterminer la puissance électrique apparente


restante à projeter (Sr) au réseau à renforcer par la formule ci – dessous :
Sr
¿
T x r x Sn t
(I.9)
100

Avec
Sr : puissance apparente restante à projeter au réseau à renforcer (kVA) ;
Txr : taux de charge restant du réseau électrique à renforcer (%) ;
Snt : puissance apparente totale du réseau électrique renforcé (kVA).

Sixième étape : Déterminer la puissance apparente future (Sf) du


réseau à renforcer par la formule ci – dessous :

Sf = Sr (1+ Amoy)t (I.10)

Avec
Sf : puissance apparente future du réseau à renforcer (kVA) ;
Sr : puissance apparente restante à projeter au réseau à renforcer (kVA) ;
Amoy : taux d’accroissement moyen qui se calcule, la valeur moyenne est
de 5 % (0,05) ;
t : le temps d’intervalle de projection qui va du temps final en soustrayant
le temps initial, exemple t = 2020 -2015 = 5.

Septième étape : Déterminer le nombre de transformateur à


implanter au réseau à renforcer par la formule ci – dessous :

Nombre de tfo = Sf (I.11)


0,8x S u
Avec
Sf : la puissance électrique apparente future du réseau à renforcer (kVA) ;
P a g e | 25

Su : la puissance apparente unitaire d’un transformateur de décharge


choisi par l’ingénieur du projet à implanter au réseau à renforcer
(kVA) ;
0,8 : 80% taux de plage de fonctionnement de cabines électriques voulue
par la norme de la Commission Electrotechnique Internationale en
sigle ‘’CEI’’.

Huitième étape : Déterminer les éléments de transformateur à


implanter du réseau à renforcer qui sont :
 Le nombre de départ ;
 La section de conducteur du tableau général basse tension
(TGBT) ;
 La section de conducteur de départs et calcul de la protection.

1èr cas : l’hypothèse de la section du conducteur à utiliser est définie à


l’avance
Cela est donné par l’expression ci-dessous :

Nbre de départs = I nt f o ou = I nt f o x 1 ,2 (I.12)


I nc x kT X I nc

Avec
Intfo : courant nominal du transformateur en A ;
Inc : courant nominal du conducteur en A ;
kTx : 0,8 (80% norme commission électrotechnique internationale),
coefficient taux de charge.

2ème cas : l’hypothèse du nombre de départ est définie par l’ingénieur


concepteur du projet

Pour un nombre n de départs par transformateur :

P = S x cosφ (I.13)

Puissance /départs = P u i ss a n c e t fo (I.14)


N b re d e d é p a r t

P = 3 UI cosφ (kW) (I.15)



In/départs = P dé par t (I.16)
√3 UI cosφ
P a g e | 26

S/départs = In d é p ar t (I.17)
γ

Densité électrique en A/mm2, la valeur économique est de


(mm2).

Il faut prévoir un départ de réserve, de mêmes caractéristiques, mais


cela n’intervient pas dans le calcul à faire.

0,8In
ICC = 2 γ L (I.18)
S
Avec
Un : Tension nominale en V ;
2
γ : Résistivité électrique (0,017Ωmm /m ;
L : Longueur parcourus câble (500 m BT) ;
S : Section du conducteur en mm2.

Neuvième étape : Calculer la chute de tension en fonction du


réseau à renforcer par les formules ci – dessous :

STxmoy = T x m o y x S n t (I.19)
100

P = STxmoy x cosφ (I.20)


Avec
STxmoy : puissance apparente total du réseau à renforcer (kVA) ;
Txmoy : taux de charge moyen du réseau électrique à renforcer (%) ;
Snt : puissance apparente totale installée du réseau électrique (kVA) ;
P : puissance active totale demandée au réseau électrique à renforcer
(kW) ;
Cos : facteur de puissance (0,85,………..0,9).
φ

Calcul de la chute de tension :



U
( %)
¿

P x L ( R + X t a n g φ ) 100
2
U

(I.21)
Avec

U
( % )
: chute de tension admise au réseau à renforcer (
;
¿
1 0
%

e
n
¿ M
T
¿ e
t
¿ H
T
¿

P : puissance active totale demandée au réseau électrique à renforcer (MW) ;


L : longueur du feeder en kilomètre de la sous station au réseau électrique à
renforcer ;
P a g e | 27

R : résistance linéique du feeder donnée par le constructeur (Ω/km) ;


X : réactance linéique du feeder donnée par le constructeur (Ω/km) ;
tangφ : donné par le rapport de sinφ et cosφ , la valeur pratique est 0,484 ;
U : tension de transit de l’énergie électrique (feeder) (kV).

Le cas où la chute de tension est supérieure à la norme


détermination du feeder à utiliser se fera par la procédure ci-dessous :

P feeder = (I.22)
√3
U
.
I
.
C
o
s
φ

La puissance du feeder doit être supérieure à la puissance transmise


(demandée). La tension du feeder ou terne se calcule en utilisant la formule
empirique suivante :

U = k Px L (I.23)

Avec
U : la tension du feeder ou terne (kV) ;
k: coefficient dont la valeur est 1,2 ;
P : la puissance transmissible (MW) ;
L : la longueur de la ligne (feeder ou terne) (kV).

Dans ce chapitre, nous venons d’exposer la théorie relative aux


systèmes électro-énergétiques (réseaux électriques), au cours de laquelle, nous
avons épinglé les différents problèmes qui peuvent survenir au réseau de
distribution MT/BT. Le chapitre 2 abordera, l’Etat des lieux de la cabine
électrique MT/BT righini 1 et l’approche méthodologique.
P a g e | 28

CHAPITRE II : ETAT DES LIEUX DE LA CABINE ELECTRIQUE


MT/BT RIGHINI 1 ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE

Dans ce chapitre, nous avons parlé de l’état des lieux de de la


cabine électrique MT/BT Righini 1 et l’approche méthodologique utilisée, tout
en mettant un accent sur les calculs de taux de charges.

II.1. Etat des lieux de la cabine électrique MT/BT Righini 1

La cabine électrique MT/BT Righini 1 est du type maçonnerie


située sur l’avenue Chapelle numéro 1.

Tableau II.1 : ci-dessous donne les caractéristiques de


transformateur Abaisseur de la cabine MT/BT Righini 1.

N° TRANSFORMATEUR DE PUISSANCE
01 Année de fabrication 2011
02 Marque GENERAL ELECTRIC
03 Numéro Série G/852125A
04 Puissance nominale 1000 kVA
05 Tension nominale 6,6/0,4 kV
06 Intensité nominale 87,5/909,3 A
07 Tension de court-circuit 4,7%
08 Fréquence 50 Hz
09 Couplage Dyn 11
10 Fréquence 50 Hz
11 Facteur de puissance 0,85
12 Masse de l’huile 390 kg
13 Masse totale 1155 kg
14 Nombre de phase 3
15 Refroidissement ONAN
P a g e | 29

Tableau II.2 : ci-dessous donne les caractéristiques du disjoncteur


de la cabine MT/BT Righini 1.

N° DISJONCTEUR BT
01 Marque COMPACT
02 Tension nominale 800 V
03 Intensité nominale 1000 A
04 Réglage 0,7 séc
05 Puissance 1250 A

Tableau II.3 : ci-dessous donne les caractéristiques du sectionneur


de la cabine MT/BT Righini 1.

N° SECTIONNEUR FUSIBLE
01 Type Fusible
02 Tension nominale 20 kV
03 Intensité nominale 630 A
04 Caractéristique 3 Pôles

Tableau II.4 : ci-dessous donne les caractéristiques du tableau


général basse tension de la cabine Righini 1.

N° TABLEAU GENERAL BASSE TENSION (TGBT)


01 Nombre de départs 25
02 Section de conducteur 95 mm2 Cu
03 Fusible HPC 250 A

II.3.2. Prélèvement de la charge

Tableau II.5 : ci – dessous donne les différentes charges de la


cabine Righini 1.
.

Nous avons fait le prélèvement pendant une semaine en suivant


l’horaire de délestage pour que nous puissions avoir les charges dans les Vingt-
cinq départs.
P a g e | 30

Tableau II.5. Prélèvement des charges


Ca Sn Te Cou Section Courant
bin (k ns ran Dép (mm2) nominal
e V io t arts Condu du CHARGES (A)
A) n no cteur conducteu
(k min r
IR IS IT
V) al Inc (A)
(A)
Ri 10 6, 18,1
ghi 00 6/ 9/90 1 95 Cu 240 197 196 196
ni 0, 9,3
1 4 2 95 Cu 240 196 197 175

3 50 Cu 142 196 195 197

4 95 Cu 240 195 194 197

5 95 Cu 240 192 179 195

6 95 Cu 240 180 185 182

7 95 Cu 240 197 191 70

8 95 Cu 240 162 195 87

9 95 Cu 240 80 90 95

10 95 Cu 240 105 111 108

11 95 Cu 240 66 70 72

12 95 Cu 240 154 145 150

13 95 Cu 240 195 193 195

14 95 Cu 240 190 192 196

15 95 Cu 240 195 192 195

16 95 Cu 240 194 193 195

17 95 Cu 240 194 192 183

18 95 Cu 240 184 132 152

19 95 Cu 240 180 142 144


P a g e | 31

20 95 Cu 240 192 184 162

21 95 Cu 240 184 175 194

22 95 Cu 240 194 193 194

23 95 Cu 240 194 25 192

24 95 Cu 240 188 191 50

25 95 Cu 240 194 192 195


Total 4399 4143 3971

II.2.3. Calcul de taux de charge

II.2.3.1. Définition

Le taux de charge est un indicateur de gestion qui permet soit de


réduire soit d’éviter les usures qui résulteraient d’une variation des paramètres
en exploitation ; il s’exprime pourcentage (%).

II.2.3.2. Taux de charge en fonction du courant nominal7

Les contraintes sont tous les efforts, actions physiques ou chimique


susceptibles de produire une usure ou des déformations d’un matériel électrique.
Du fait de ces contraintes, le réseau électrique doit être en permanence contrôlé.

Un des moyens de contrôle est la vérification du taux de charge des


équipements électromécaniques de travail d’énergie.

II.2.3.3. Vérification de taux de charge

La vérification est due à la base des différents prélèvements des


charges effectuées. Nous avons prélevé ces valeurs pendant trois jours, pour que
nous puissions avoir la charge dans de différents départs.

a) Calcul de taux de charge de transformateur MT/BT

Txc = I m o y x 100 (II.1)


I n2 T f O
)
7 YABA MOKE Liévin : Réseaux électriques, édition CRETEC, Kinshasa, 2022.pp.33 – 35.
P a g e | 32

Or In2tfo = 1445 A

Imoy = Σ I r+ Σ I s+ Σ I t
3
(II.2)

Imoy =
4399 + 4143 + 3971
3
¿
4171

4171 x 100

Txc =
1445
¿
288 , 6

289

Nous avons constaté que le transformateur de la cabine MT/BT


Righini 1 fonctionne au-delà de la limite exigée par la CEI de 80 % de sa
charge, donc il est surchargé avec un taux de charge de 289 %, d’où la cabine
doit être redimensionnement.

II.1. Approche méthodologique

La méthodologie peut se définir comme étant l’étude du bon usage


des méthodes et techniques de recherche (Mbimbi & Cornet, 2018). La
réalisation d’un travail scientifique exige à ce qu’il soit mis en œuvre des
méthodes et des techniques de collecte des données en fonction du thème à
exploiter.

C’est-à-dire que toute recherche scientifique suppose le choix d’une


ou de plusieurs méthodes et des techniques en fonction du thème à exploiter
(Lwambenga, 2016).

II.1.1. Méthodes de traitement des données

Etymologiquement, le terme méthode vient du mot grec : méta


(vers) et odos (chemin). Le sens courant affirme que la méthode se veut un
ensemble de procédés qui permet d’atteindre un but, une fin (Lwambenga,
2016).

La rédaction de notre mémoire a fait recours aux méthodes


suivantes :
 Méthode comparative : C’est par elle que nous avons pu établir une
relation entre la tenue de la gestion des charges au sein du réseau
électrique de distribution du quartier Righini et les normes en vigueur de
P a g e | 33

la CEI, et avons constaté un dysfonctionnement dudit réseau de


distribution MT/BT ;

 Méthode analytique : Celle-ci nous a orienté à la décomposition de notre


objet d’étude (mettre fin au dysfonctionnement constaté dans le réseau
électrique de distribution MT/BT) ;

 Méthodes descriptives : Cette méthode nous a permis de faire la


description des éléments en études : les enquêtes, la récolte, de rassembler
les données du quartier Righini et des réseaux électriques de distribution
MT/BT existant. La méthode nous a permis aussi de prélever à l’aide de
la pince ampèremétrique des différentes charges des réseaux électriques
de distribution MT/BT, afin de s’appuyer aux différents calculs sur
lesquels nous avons obtenu le résultat souhaité ;

 Méthode Créative : Les mots intuition, imagination ou création. En effet


ces mots sont voisins ; mais ils ne se recouvrent pas entièrement pour
autant. Voici comment nous considérons, avec les spécialistes, leurs
champs sémantiques respectifs. Au sens étroit, l'imagination se définit
comme la capacité à former des images mentales ; au sens large, celle
d'avoir beaucoup d'idées. Littré définit l'intuition comme « une
connaissance soudaine, spontanée et indubitable, comme la vue d'une
lumière ou d'une forme, et donc indépendante de toute démonstration ».

Les 5 niveaux de créativité de Taylor (1959) :

Ce chercheur américain a formulé la théorie des « 5 niveaux de la


créativité ».
1. Créativité d'expression : capacité à formuler ses idées, indépendamment
de leur caractère vérifiable ou applicable à l'instant où on les formule ;
2. Créativité de production : capacité à résoudre un problème en créant un
nouvel objet matériel ;
3. Créativité inventive : capacité à créer un nouvel objet en réorganisant
d'anciens éléments existants ;
4. Créativité d'innovation : capacité à créer un nouvel objet intellectuel
(idée, théorie...) ;
5. Créativité d'émergence : capacité à absorber les expériences communes et
à les moduler pour faire émerger quelque chose de tout à fait différent.
Comme le terme de « niveau « l'indique, ces capacités vont dans un ordre
plutôt croissant : la première est assez commune, la dernière, très rare,
signe la personnalité hautement créative.

Cette méthode nous a permis de proposer en perspective une


nouvelle configuration de réseaux électriques de distribution MT/BT capable
d’alimenter le quartier Righini.
P a g e | 34

II.1.2. Techniques de récolte des données

La technique est un moyen précis, un outil pour atteindre un


résultat, à un niveau et à un moment précis de la recherche. Cette atteinte de
résultat est directe et relève du concret, du fait observé, de l’étape pratique et
limitée. Elle est dans ce sens, l’ensemble des moyens, des outils, des instruments
dont on se sert pour couvrir des étapes d’opérations limitées (alors que la
méthode est plus de l’ordre de la conception globale coordonnant plusieurs
techniques), (Mbimbi & Cornet, 2018).

Les techniques suivantes ont constitué pour nous un ensemble


d’outils pour mener à bien notre recherche :
 Technique documentaire : Cette technique nous a permis de consulter
des ouvrages, des notes de cours, des mémoires antérieurs ayant traits à
notre sujet, des sites web et autres documents officiels se rapportant
directement ou indirectement à notre recherche ;

 Technique d’interview ou d’entretien : Celle-ci nous a aidé à nous


entretenir avec les techniciens du centre de vente et service de Lemba et
du Bureau du quartier Righini par un jeu de questions/réponses en vue de
recueillir des informations recherchées ;

 Technique d’observation : C’est par cette technique, que nous avons pu


constater la mauvaise distribution de l’énergie électrique au sein du réseau
électrique de distribution MT/BT du quartier Righini, et nous nous
sommes intégrés dans le groupe pour vivre la réalité de la mauvaise
distribution observée afin de pouvoir comprendre certains mécanismes ;

 Techniques créatives : Les techniques créatives nous aident à ordonner et


hiérarchiser des informations, combiner et mettre en relation des idées,
différentier l’essentiel du non essentiel, trouver des alternatives,
reconnaître et résoudre des problèmes, anticiper des solutions, innover,
changer…. La créativité s’entretient tous les jours, du réveil au coucher,
comme une plante que l’on arrose. Cette recherche nous a aidé de faire le
redimensionnement de la cabine électrique MT/BT Righini 1 du quartier
Righini, avec une nouvelle configuration de réseaux électriques ;

 Techniques descriptives : dans une recherche quantitative, les techniques


comportent trois volets : l’échantillonnage, la récolte des données et les
traitements des données. La pince ampèremétrique nous a aidé de prélever
les mesures dans toutes la cabine électrique MT/BT Righini 1.

 Pince Ampèremétrique
Cette pince ampèremétrique a été conçue et fabriquée selon la
norme EN 61010 concernant les appareils électroniques de mesure avec une
P a g e | 35

catégorie de surtension CAT II 1000V et CAT III 600V, et un degré de pollution


2. Respectez toutes les instructions de sécurité et d’utilisation afin de s’assurer
que la pince ampèremétrique est utilisée en toute sécurité et qu’elle est en bon
état de fonctionnement.

a) Définition des catégories de mesure (surtension)


Les circuits sont divisés dans les catégories de mesures suivantes :
 Catégorie IV de mesure : concerne les mesures réalisées à la source d’une
installation basse tension. Exemples : compteurs électriques et mesures
sur les dispositifs primaires de protection de courant et sur les unités de
régulation de l’ondulation ;

 Catégorie III de mesure : concerne les mesures réalisées sur les


installations à l’intérieur des bâtiments. Exemples : mesures sur panneaux
de distribution, disjoncteurs, câblage, y compris les câbles, barres, boîtes
de jonction, interrupteurs, prises de courant sur installations fixes et
matériel à usage industriel et autres équipements, par exemple, moteurs
fixes avec connexion permanente à une installation fixe ;

 Catégorie II de mesure : concerne les mesures effectuées sur circuits


directement connectés à une installation basse tension. Exemple : mesure
sur électroménager, outillage portatif et équipement similaire ;

 Catégorie I de mesure : concerne les mesures effectuées sur des circuits


non directement connectés au secteur.

b) Description

La pince ampèremétrique est un appareil de mesure extrêmement


fiable pouvant effectuer des opérations de haute précision. L’appareil utilise un
circuit intégré complexe doté de convertisseurs analogiques-numériques. Il
possède également une protection de surcharge qui couvre tous les calibres.

La pince ampèremétrique permet de mesurer une tension


continue/alternative, un courant alternatif, une résistance, de tester une
continuité et de tester l’isolement.
P a g e | 36

Figure II.1 : Pince ampèremétrique

Légende :

1. Mâchoires : conçues pour mesurer le courant alternatif (AC) circulant dans le


conducteur. Le conducteur testé doit passer verticalement à l’intérieur des
mâchoires fermées ;
2. Protection ;
3. Bouton HOLD ;
4. Commutateur de fonctions ;
5. Afficheur LCD ;
6.Dragonne ;
7. Bornes d’entrée ;
8. Gâchette pour activer l’ouverture des mâchoires

 Commutateur de fonctions

Ce bouton permet de choisir entre la mesure d’un courant alternatif


(~ ), d’une tension continue (-) et alternative ( ~ ), d’une résistance et le test de
continuité ou d’isolement. Il permet également de mettre en marche et d’éteindre
l’outil de mesure.

 Fonction HOLD

La fonction HOLD est compatible avec tous les calibres de mesure :


A~ ,V~ ,V-. Elle permet de garder en mémoire la dernière mesure. Pour activer
cette fonction, il suffit d’appuyer sur le bouton situé sur le côté de l’appareil.
Appuyez à nouveau sur le bouton pour désactiver cette fonction.

Toutes ces opérations ont été menées à partir du mois de Juillet


2024 et ce sont pratiquement finalisées au mois d’Octobre 2024. Le plan du
travail a été programmé en collaboration avec le service d’exploitation de la
Moyenne Tension et Basse tension de la Snél/ CVS Gombele et du Bureau du
quartier Righini.
P a g e | 37

II.3. Conclusion partielle

Nous venons de parler de l’état des lieux de la cabine électrique


MT/BT Righini 1, de la méthodologie utilisée et de l’état des lieux de son réseau
électrique de distribution MT/BT en faisant les calculs de taux de charge ;
comme constat la cabine électrique MT/BT Righini 1 est surchargé et le
transformateur fonctionne avec un taux de charge de 105 %. Le troisième
chapitre abordera le redimensionnement de la cabine électrique MT/BT Righini
1.

CHAPITRE III : REDIMENSIONNEMENT DE LA CABINE


ELECTRIQUE MT/BT RIGHINI 1.

III.1. Introduction
Dans ce chapitre nous avons parlé de de redimensionnement de la
cabine électrique MT/BT Righini 1 du réseau électrique de distribution MT/BT
du quartier Righini, tout en choisissant l’une des méthodes et en calculant les
équipements de protections du transformateur de puissance y compris de faire le
choix de relais magnétothermique.
P a g e | 38

III.2. Redimensionnement
III.2.1. Paramètres de calcul

Tableau : III.1. Caractéristiques du transformateur de la cabine Righini 1.

N° CABINE Righini 1 Sn (kVA) Tx (%)


1 Transformateur de puissance 1000 289

III.2.2. Calcul de la puissance apparente totale installée de réseau à assainir


S
n
t (III.1)
¿
n
∑k = 0 Sn1

Avec :
S nt
:
Puissance apparente total installée au réseau électrique (kVA) ;
Sn
1 Puissance apparente de transformateur du réseau électrique (kVA) ;
:
S
n
t
¿
kVA
1000

III.2.3. Calcul de taux de charge moyen (Txmoy)

Txmoyen = Σ T n x (III.2)
n

Avec : Txmoy : Taux de charge moyen (%)


Txn : Taux de charge du nième transformateur (%)
n : nombre de transformateur que compte le réseau électrique à assainir
n=1

Txmoy ¿
289

III.2.4. Calcul de la puissance apparente totale de décharge (std)

S
t
d
¿
T x m o y e n x S n t
80

(III.3)
− ¿ S
n
t

S
t
d
¿
289 x 1000
80
− ¿ 1000
P a g e | 39

¿
3612 , 5
− ¿ 1000

Std 2612

¿
¿
¿
¿

~
2
613
¿
V
k
, 5

III.2.5. Calcul de nombre de transformateur de décharge à implanter


¿
Nombre de Tfo Std (III.4)
0,8xSu

Avec, Std : 2613 kVA


Su : 630 kVA
N
o
m
b
r
e

d
e

T
f
o
¿
2613
0 , 8 x 630

¿
2613
504
¿
5

Nbtfo = 5 Transformateur de 630 kVA

III.2.6. Calcul de nombre de départs

A. Nombre de départ
B. L’hypothèse de la section de câble à utiliser est de 95 mm² Cuivre.
N

(III.5)
d
e
p
¿
I n 2t f o

I nc + K t x

Avec
In2tfo : courant nominal au secondaire de transformateur (909,3 A)
Inc : courant nominal du conducteur 95 mm² Cu (Inc = 240 A)
ktx : coefficient de taux de charge

Ndép = 909 ,3 = 4,7 ~ 5 départs.


240×0 , 8

III.2.7. Calcul de la puissance apparente totale moyenne (Stmoy)

Stmoy = T x m o y× S n t (III.7)
1 OO
P a g e | 40

Avec Stmoy : puissance apparente demande de réseau à redimensionner (kVA)


Snt : puissance apparente totale installée au réseau électrique (kVA)

Stmoy = 289× 1000


100
¿
kVA
2890

Stmoy = 2

890
kVA

III.2.8. Calcul de la puissance active totale

Pt = Stmoy x Cos φ (III.9)


Avec :
Stxmoy : puissance apparente demande de réseau à redimensionner (kVA)
Cosφ : facteur de puissance

Pt = 2

890
¿
0 , 85
= 2456,5 ~ 2457 kW soit 2,4 MW

III.2.9. Calcul de chute de tension

( ∆UU
)
¿
P × L ( R d + X d ×t g φ )×100
U ²

(III.10)

Avec
( ∆UU
) Chute de tension admise au réseau à redimensionner (
¿ %
:
¿ 1
¿
0
%

e
n

M
T

e
t

B
T
¿

Pt : puissance active total demande au réseau électrique à assainir


(MW)
L : longueur du feeder du réseau électrique à assainir (1,5 km)
Rd : résistance linéique du feeder donnée par le constructeur (
Xd : réactance linéique du feeder donnée par le constructeur
tg :rapport de sin Q

e
t

c
o
s
,la valeur pratique est : 0,484
φ

U : tension de transit de l’énergie électrique au feeder (kV)

La capacité thermique d’une ligne de 6,6 kV :


 Rd = 0,26 ;
 Xd = 0,11;
 La longueur du feeder est de 3 km.
P a g e | 41

( ∆ U
U )
%
¿
2 , 4× 1 , 5 ( 0 , 26 + 0 , 11 ×0,484 ) ×100
( 6 , 6 )²

( ∆UU )= 3 ,6 (0 , 26+0,05324 )×100


% 43 , 56

( ∆UU )= 3 ,6 (0,31324)×100
% 43 , 56

11 2 , 7 6 6 4
4 3 , 5 6

= ~
2
¿

3
, 5
.
( ∆
U
U
) %

¿
1 0
% %

III.2.10. Calcul de protection de transformateur

S80% = S n×80 (III.11)


100

S80% =
630× 80
100
¿
504

In = S 80 %
√ 3×U n× C o s φ
50 4

In = 1 , 73 × O ,
¿
50 4
0,6228
¿
4× 0 , 9

80 9 , 2

2
S= 809
5
, 2 =161, 8
~ 162 mm

III.2.11. Calcul de protection de disjoncteur

0 , 8×I n
Icc =¿ 2 Y L (III.12)
S

0 , 8×809 , 2
Icc = 2 ×0,017×1500 = 104872 , 32 = 2056,3 A
162 51

III.2.12. Calcul de courant de choc

Ichoc = (III.13)
√ 2
¿
k
c
h
o
c
¿
I
c
c

Avec :
Kchoc : coefficient de choc 1,8
P a g e | 42

Icc : courant de court-circuit

Ichoc = 1,41 ¿
1 , 8
¿
2056 , 3
¿

Ichoc = 5218,9 ~ 5219 A

III.2.13. Calcul de courant thermique de court-circuit

Ithe = kchoc¿ Icc (III.14)


Avec :
Kchoc :1,8
Ithe =1,8 ¿
2056 , 3
¿ = ¿ 3701 , 3

III.2.14. Calcul de courant symétrique de court-circuit

Isyc= kw ¿
I
c
(III.15)
c

Avec :
Kw = 0,85
Isyc= 0,85 ¿

~
= ¿
¿
20 5 6 ,
17 4 7
3

17 4 8
, 8

III.2.15. Calcul de puissance de court-circuit

Scc= (III.16)
√ 2
¿
U
n
2
¿
I
c
c

Scc=1,41
¿
0 , 4
¿
2 0 5 6 , 3
¿ = ¿ 11 5 9 , 7

11 6 0

k
V
A

III.3.6. Calcul de puissance symétrique de court-circuit

Sccsyc = (III.17)
√ 3
¿
U
n
2
¿
I
s
y
c

Sccsyc=1, 73 0
¿
,
¿
4

17 4 8
¿
12 0 9

~
, 6
A
12 1 0

III.4. Interprétation de résultats

Après avoir calculé les paramètres de notre réseau électrique de distribution


MT / BT, nous faisons l’interprétation des résultats de la manière suivante : La
puissance réactive est faible donc pas de chute de tentions selon notre
P a g e | 43

calcul, nous allons ajouter 5 transformateur de 630 kVA à implanter et 5 départs


par cabine.

III.5. Etudes financières du réseau électrique à redimensionner


Tableau III.2. Evaluation financière
N° DESIGNATION QUANTITE PRIX PRIX TOTAL
UNITAIRE($) ($)
1 Feeder 1500 15 22 500
2 sectionneur MT 5 800 4 000
3 Transformateur de 630 kVA 5 25 000 125 000
4 disjoncteur MT 5 700 3 500
5 TGBT 5 450 2 250
6 câble BT 12 500 m 8 100 000
7 disjoncteur BT 5 2500 12 500
8 travaux génie civil 3000
9 Coût de projet 272 750
10 coût d’installation (frais de
supervision 10%,ingenieur 20 % 54 550
conseil 5%,imprevus 5 %)
11 coût protection 1% 2 727,5
environnement 1%
12 TOTAL 330 027,5

III.6. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre trois nous venons de redimensionner le réseau de distribution


c’est-à-dire calculer la puissance de décharge, le nombre des transformateurs à
implanter, le nombre des départs, la chute de tension et fin présenter le coût
global de projet.

Conclusion générale

Nous voici au terme de notre mémoire de fin de cycle intitulé ‘’ Etude de


redimensionnement de la cabine électrique MT/BT Righini1 du quartier Righini
dans la commune de Lemba/Kinshasa ’’.
P a g e | 44

Notre travail s’est fixé comme objectif d’assurer une bonne qualité d’énergie
électrique dans ledit quartier. Après état des lieux de la cabine électrique de
distribution MT/BT Righini1, les résultats suivants ont été obtenus :
 Le Taux de charge de transformateur :
 La cabine Righini1 : 289 % ;

A cet effet, pour redimensionnement de la cabine Prison et assurer


l’approvisionnement en énergie électrique au quartier Righini.

Les résultats suivants ont été escomptés :


 La puissance apparente totale installée (St) : 1000 kVA;
 La puissance apparente totale de décharge (Std) : 2613 kVA;
 Le nombre de transformateur de décharge à implanter : 5 de 630 kVA ;
 Le nombre de départ : 5 par transformateur de 95 mm2 Cu ;
 La puissance apparente totale demandée de réseau à améliorer (Stmoy) : 2890
kVA;
 La puissance active totale (Pt) : 2,4 MW ;
 La chute de tension (∆
u
¿
:3%;
 Le coût global de l’étude est de : (330 027,5 $).

Nous espérons qu’avec les pistes des solutions émises dans ce mémoire de fin de
cycle pourront améliorer les conditions d’exploitation dudit réseau. Ainsi nous
sommes disposés à recevoir toutes vos remarques et suggestions devant
améliorer ce mémoire.

Bibliographie

I. OUVRAGES

[1] E. GILLOM, cours d’électro technique,Tome 1 Ed, Dunod, PARIS 1973.


[2] P. HEINRY, Technologie d’électricité, Tome 1 les éditions FOUCHER.
P a g e | 45

[3] M. MERLET, Technologie d’électricités générales et professionnelles ,


Ed, Dunod, PARIS 1968.
[4] A. TROUILLET, cours théorique et pratique d’électricité, Ed, Collins,
CHARLEROI.
[5] PONCELET, R et MARCHED. G., Transport et distribution d’ E.E,
presse université de Bruxelles, 1971 – 1972.
[6] TROUILLET, A, Cours théorique et pratique d’électricité , Technologie
professionnelle, 312 pages Sd.SI.
[7] WILDI, T, SYBILLE G, Électrotechnique, les presses de l’université
laval QUEBEC, canada 1978.
[8] P. HENRY, Électricité Appliquée, Ed. Delagrave PARIS 1970
[9] M. JUFER, Introduction à l’électrotechnique, traité d’électricité,
d’électronique et d’électro technique de l’EPFL, presse poly technique
roman de 1984, Ed Dunod 347 PP.

II. NOTES DE COURS

- Professeur Ordinaire CIMBELA : Notes de cours d’initiation à la


recherche scientifique, DEA, UPN /KINSHASA 2021-2022. Inédit

- NDAYE NKANKA : Notes de cours de production, transformation et


distribution de l’énergie électrique (Tome1) G3 Electricité Industrielle
ISTA/KINSHASA 2018-2019. Inédit
- Verhaegen B, lexique du cours de méthode du travail, UNIKIS,
Kisangani, 2000, Page 10. Inédit ;
- Quivi luc, Manuel en sciences sociales, édition Bordas, 1998, Page 113.
- KALONGE Gaston, Notes de Cours de l’initiation à la recherche
scientifique, 2ème Graduat Electricité Industrielle, Electromécanique et
Informatique, ISTA/KINDU, 2018 – 2019. Inédit ;
- Wenu Becker, Recherche scientifique : Théorie et pratique, presse
universitaire de Lubumbashi, Lubumbashi, 2009, Page 11.

III. Web graphie

- http/www. encyclobie.fr, consulté le 27 Juillet 2024 à 19h30’ ;


P a g e | 46

- http/www. golden-trade.com, consulté le 31 Juillet 2024 à 8h30’ ;


- http //www. Eléctroguide.com, consulté le 14 Août 2024 à 12h30’ ;
- http //www. cntrl. fr , consulté le 18 Août 2024 à 20h30’ ;
- http //fr.m. wikipedia. fr, consulté le 17 Septembre 2024 à 13h24’ .

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