La Noblesse de L'esprit Maitre
La Noblesse de L'esprit Maitre
Rien ne suffit en soi pour réussir ou garantir la réussite comme par une baguette
magique, l’on peux être intelligent, courageux, élégant, honnête, discipliné mais
l’on ne réussit quand même pas dans ce que l’on fait et quelq’un d’autre qui n’a
pas appliqué la même recette que nous réussit de manière inimaginable. En fait,
la réussite ne dépend de personne mais nous nous encourageons à appliquer
des méthodes conformes à la morale et si la réussite provient de là tant mieux.
Chacun de nous a donc la conception qu’il se fait de sa vie en ce sens que cha-
cun a ses objectifs et surtout ses principes de vie qui puissent le guider pour
atteindre ses rêves, ses ambitions, ses désirs, bref les principes pouvant l’aider
à se réaliser. Comme d’habitude, j’aime bien piocher chez les grands penseurs
Philosophes quelque chose. Et à ce sujet, les Philosophes n’ont pas tari leurs ré-
flexions, de l’antiquité à l’époque contemporaine en passant par l’époque dite
moderne, ils en ont fait leur dans leurs réflexions.
En bref, réussir sa vie est une question qui touche directement l’individu, la per-
sonne, l’homme qui veut se réaliser en atteignant ses objectifs et aspirations. On
ne peut donc pas avoir une même conception de réussir sa vie. C’est toute la
substance de l’actuel ouvrage.
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Les droits de reproduction et de diffusion de cet ouvrage sont
réservés. Toute reproduction, intégrale ou partielle, ainsi que toute
transmission, par quelque procédé que ce soit, notamment élec-
tronique, mécanique, par photocopie, enregistrement ou par tout
système de stockage et d’extraction de données, est strictement in-
terdite sans l’accord écrit et préalable de l’auteur.
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“Quelles que soient les découvertes ou les méthodes que l’on
choisit d’adopter, la grandeur d’âme d’un leader est l’élément
essentiel de la réussite.”
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Ce qu’il faut faire, appliquez-le.
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MON HISTOIRE
En vérité, j’avais tous les éléments nécessaires pour ne pas rédiger un livre et pour
devenir la personne que je suis aujourd’hui.
Je suis né à Bukavu, une ville de la province du Sud-Kivu en République Démocra-
tique du Congo, de parents originaires du territoire de Kabare (un village) issus
d’une situation sociale très précaire. J’ai grandi dans une famille où ma mère n’avait
pas d’activité professionnelle. Bien que je sois en terminale, de nombreux échecs
ont jalonné notre parcours. De toute évidence, je n’étais pas destinée à briller sous
une bonne étoile ; j’ai vu le jour dans la pauvreté, confrontée à des conditions de
vie très difficiles et au manque de ressources familiales. Je ne me rappelle pas
d’avoir fait un voyage ou d’avoir célébré Noël, faute de moyens, et rien ne sem-
blait m’encourager à libérer mon potentiel.
C’était comme si les cartes avaient été distribuées, et je ne partais pas avec la
meilleure main. C’était l’aspect injuste de ma vie et de celle de ma famille. Person-
nellement, j’étais une personne très timide dans les environnements sociaux, que
ce soit à l’école, à l’église ou dans d’autres milieux.
J’étais tellement émotif que les larmes coulaient sur mes joues à chaque fois que
je ressentais un rejet. Le problème avec cette existence, c’est que rien ne semblait
avancer, et tout stagnait lorsque je me
laissais emporter par ces types de sentiments ; au contraire, les choses s’empiraient
encore davantage.
Si je n’avais pas suivi cette routine avec persévérance, je n’aurais jamais pu jouir
de la liberté intellectuelle. J’ai décidé de lancer une initiative caritative dédiée à
l’assistance des enfants orphelins, vulnérables et en détresse.
J’organise des conférences, des émissions diverses et je mets en place des salons
entrepreneuriaux pour les jeunes passionnés.
Le côté sombre de mon histoire est profondément lié à la dimension émotionnelle
de mon existence.
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Après de nombreuses démarches et la rencontre de plusieurs aspects positifs, j’ai
pu développer une compréhension accrue du caractère directif des personnes
passionnées par l’ordre et la justice dans leur parcours.
Pour en savoir plus et découvrir davantage de créations, ce livre en parle en détail.
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INTRODUCTION
Nous avons tous rencontré des moments à la fois optimistes et pessimistes, sans
parvenir à réévaluer les situations qui nous ont conduits à l’échec. Derrière nos
pensées positives tenaces, se cache toujours un esprit de noblesse, non seulement
pour réussir, mais pour améliorer nos choix face aux conséquences négatives. À
travers ce livre, vous aurez l’opportunité de prendre conscience de chaque acte,
de tout événement, aussi périlleux soit-il, de toutes les circonstances imprévues
ou planifiées, ainsi que de tous les dangers à éviter ou à affronter.
Il est grand temps qu’on vous explique cela une bonne fois pour toutes, car cela
fait longtemps que cette noblesse enfouie en vous peine à se manifester. On ne
peut pas mettre fin à un comportement simplement en l’évitant par des paroles
ou des décisions ; on ne peut pas changer des habitudes profondément ancrées
sans explorer les motivations cachées derrière elles. De même, on ne peut pas ré-
soudre des problèmes relationnels en annulant les décisions positives déjà prises.
En somme, nous devons faire émerger cette noblesse qui réside en nous en part-
ageant des récits comme celui-ci. Il est temps de dire stop à la sous-estimation,
à l’auto-dénigrement, à la procrastination et à tous ces comportements qui nous
empêchent de nous découvrir et de réaliser le potentiel exceptionnel qui se cache
en nous. J’en ai assez de voir ces messages malavisés induire les gens en erreur.
Si j’ai écrit ce livre, c’est pour vous ramener à l’essentiel. Je vais vous aider à pren-
dre conscience de chaque acte en vous dévoilant des principes utiles et fonda-
mentaux. L’entrepreneur et investisseur Naval Ravikant a déclaré que pour écrire
un livre, il faut d’abord vivre les enseignements que l’on souhaite transmettre.
Comment suis-je aussi convaincu que saisir la noblesse de l’esprit maître est ce
dont vous avez réellement besoin ? Tout simplement parce que j’ai moi-même
appliqué ces principes. Je ne vous présente pas une théorie abstraite, mais ma
propre expérience. Cela fait plusieurs années que je travaille dans le domaine
du développement personnel. En tant que tel, j’ai réussi à transformer quelques
idées convaincantes en réalisations tangibles.
La seule chose qui m’a permis de maîtriser mes actions, mes choix et toutes les
obstacles difficiles qui se sont présentés à moi a été l’application de ces principes.
J’espère que vous me pardonnerez si l’énoncé de ce palmarès semble prétentieux
; j’ai simplement réalisé mon potentiel, et je crois fermement que les concepts
exposés dans ce livre vous aideront également à réaliser le vôtre.
Ce livre traite de ce qui est véritablement important, à savoir : qu’est-ce qui
fonctionne réellement ? Avant d’aller plus loin, laissez-moi vous mettre en garde :
“La plupart du temps, nous ne souhaitons pas ce qui nous arrive, mais nous avons
le pouvoir de le contrôler.
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“ C’est un processus laborieux, parfois monotone, voire éprouvant. Ne vous y mé-
prenez pas : vous constaterez des changements immédiats dans votre vie en suiv-
ant ces principes.
Vous êtes sur le point de découvrir ce qu’il faut pour surmonter tous les défis. Il
est maintenant temps pour vous d’intégrer ces principes et de les mettre en œuvre
pour revêtir votre esprit maître d’une noblesse empreinte d’estime et de transfor-
mation.
Selon Napoléon Hill dans son ouvrage célèbre “Réfléchissez et devenez riche”, un
esprit maître désigne un groupement de personnes dont l’objectif est de s’entraid-
er à atteindre les objectifs de chacun pour réussir ensemble. Il écrit dans “Les lois
du succès” :“Un esprit maître peut être créé par la réunion ou la fusion de deux
ou plusieurs esprits, dans un esprit de parfaite harmonie. De cet amalgame har-
monieux, la chimie de l’esprit engendre un troisième esprit que chacun des esprits
individuels peut s’approprier et utiliser. Cet esprit maître existera tant que l’alliance
amicale et harmonieuse entre les esprits individuels perdurera. Il se désintégrera
et tout signe de son existence antérieure disparaîtra dès que cette alliance amicale
sera rompue. ”L’esprit maître représente la force directrice de vos choix et de vos
décisions. Le changement de cette potentialité réside dans l’estime de soi ainsi
que dans la confiance en soi.
L’esprit maître fait référence à un état d’esprit où une personne exerce un contrôle
et une maîtrise sur ses pensées, émotions et actions. Il est souvent associé à la dis-
cipline personnelle et à la capacité de se concentrer sur des objectifs à long terme,
malgré les distractions ou les obstacles.
“Le seul échec, c’est de cesser d’essayer.” – Elbert Hubbard. De nombreux mécanis-
mes conduisent à l’accomplissement d’actes positifs, mais cette démarche dépend
de la volonté de chaque individu. Prendre conscience de soi, de sa nature et de
sa manière d’être peut directement nous orienter vers le domaine sur lequel nous
devrions nous concentrer. Cela nécessite un avancement adéquat et irrésistible de
la volonté. Dans tous les domaines liés à l’information et à l’apprentissage d’un
métier, rien n’est procédural dès le départ si ce n’est la volonté de faire.
Une volonté dotée d’une vision et mise en action constitue le commencement de
tous les actes non contraignants, qui, bien qu’initialement sans revenus immédi-
ats, promettent respect et avenir meilleur.
J’ai étudié les récits de leaders, des témoignages et autres sources d’inspiration, et
c’est tout simplement incroyable : chaque personne qui a réussi parle des clés de
la réussite. Certains affirment que c’est la discipline du travail, d’autres évoquent
le pouvoir de la régularité. Oui, cela est tout à fait vrai, mais en observant leurs
parcours, nous découvrons une chose essentielle : l’information.
Qui peut vraiment réussir sans une connaissance au préalable ? Qui peut atteindre
ses objectifs sans une mentalité de noblesse ? Ces leaders nous montrent que, au-
delà des efforts à fournir, il y a des leçons à apprendre.
Cela crée en chaque individu l’envie non seulement de faire mieux, mais d’accom-
plir l’essentiel. Si Napoléon Hill a eu le courage d’écrire des livres sur le développe-
ment personnel, c’est parce qu’il avait dès le départ la volonté de le faire. Qu’est-ce
qui peut fonctionner sans cette volonté ?
J’ai l’habitude de pratiquer des sports chaque week-end à la salle de gym avec
quelques amis que je respecte énormément.
Mais c’est fascinant de voir certaines personnes examiner les images et les atti-
tudes ambitieuses affichées et dire
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« demain, nous seronscomme ça ». Pourtant, souvent, tout cela se transforme en
excuses et en justifications désespérées.
J’ai vu des individus déterminés investir dans le transport de plus de 50 kilos pour
rendre service à une entreprise peu rentable, mais qui suscite un espoir incroyable
pour l’avenir. Rien ne fonctionne sans la volonté.
Je le répète, rien. Si vous souhaitez devenir quelqu’un , c’est parce que vous avez
le désir de le devenir, mais cela nécessite en premier lieu la volonté de passer à
l’action. Éveiller cette volonté est extrêmement difficile, mais pas impossible. Il est
temps que nous définissions cela de manière définitive. Vous ne pourrez jamais
réaliser de progrès dans ce livre sans d’abord avoir la volonté de le lire.
En fin de compte, ce livre peut être parcouru par ceux qui désirent prendre con-
science de leurs actes, établir une noblesse dans leur estime de soi et cultiver un
caractère irrésistible face aux autres. Plus nous prenons ces principes au sérieux,
plus cela devient enrichissant. Il faut comprendre que ce qui est facile à faire est
tout aussi facile à ne pas faire. Lisez attentivement ce livre, prenez des notes à
côté et laissez vos habitudes s’enrichir d’une noblesse qui sommeille en vous.
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1er PRINCIPE
James Clear explique qu’après sa fracture, même s’il n’allait pas jouer des matches ,
il se concentrait sur une seule tâche : apporter de la valeur aux autres. Comprenez
une bonne fois pour toutes que la seule richesse que l’on ne peut pas hériter invo-
lontairement, c’est la connaissance. Cela exige des sacrifices, des luttes avec votre
esprit maître et la procrastination. Nous avons vu des noms changer lors des héri-
tages, des cadeaux offerts lors des anniversaires, mais jamais une connaissance
sans la volonté personnelle d’en acquérir.
Selon la sagesse populaire, le meilleur moyen d’atteindre les objectifs que nous
nous fixons dans la vie qu’il s’agisse d’acquérir une large connaissance, de bâtir
une entreprise ou de rester en bonne forme est de se fixer des objectifs concrets
et réalistes. Un jour, lors de mon passage dans un restaurant français en Afrique
de l’Est, j’ai rencontré un directeur d’une organisation caritative soutenue par l’am-
bassade de France. En discutant de l’entrepreneuriat et de l’organisation, j’ai trou-
vé de nombreuses excuses pour les obstacles au progrès de nos organisations
caritatives en Afrique, principalement le manque de moyens financiers.
Il m’a dit : “Tu manques juste d’information sur tes prises de décisions.” J’ai passé
six mois à méditer sur cette phrase, me demandant si c’était vraiment de ma faute
pendant que je dormais. Finalement, j’ai ouvert pour la première fois un livre de
développement personnel de Napoléon Hill, “Réfléchissez et devenez riche”. C’est
là que j’ai compris qu’il ne suffit pas de vivre, mais qu’il faut vivre pour l’essentiel,
connaître son but, et se concentrer précisément sur le domaine à explorer. Selon
des études menées par plusieurs experts, il apparaît que la majorité des activités
génératrices de revenus proviennent de services, et 83 % de ces services sont liés
à des domaines de connaissance, accessibles uniquement à ceux qui en ont fait
l’acquisition.
Bien sûr, maîtriser une nouvelle option dans vos démarches ne fera pas de vous
un expert, mais si vous continuez à apprendre au fil du temps, cela vous rendra ir-
résistible. Cela pourrait tout changer. Comme le dit Warren Buffett : c’est ainsi que
fonctionne la connaissance, elle s’accumule comme un intérêt composé. Arrêtez
de désirer comme une personne sans valeur ; plus vous le faites, plus cela impacte
votre manière de penser aux autres. Si vous vous fixez un domaine avec un rythme
régulier et sans procrastination, des changements commenceront à se manifester
au fur et à mesure du processus. Si cela ne fonctionne pas, contrôlez votre rythme
d’application et l’entourage qui vous entoure, car cela freine une personne et per-
turbe sa capacité à voir les choses clairement.
Chaque fois que vous vous êtes informé sur un sujet, posez-vous ces questions :
Cet exercice vous permet de comprendre que tout objectif est voué à l’échec s’il va
à l’encontre de la volonté humaine. Pour chaque décision que vous devez prendre,
vous devez avoir des informations à leur sujet.
J’ai un grand exercice à vous proposer : prenez un petit carnet et notez le temps
perdu et les distractions accumulées tout au long de la journée.
Selon les experts en psychologie humaine, une action devient une habitude en 21
jours. Adopter une routine de 21 jours peut transformer cela en mode de vie.
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Essayez de noter toutes les heures que vous passez dans la journée sans rien faire,
ainsi que les raisons de cette inactivité. Vous constaterez que c’est incroyable, car
l’habitude que vous aviez précédemment, de passer votre temps de manière inoc-
cupée, disparaîtra. Cela remplace une mauvaise habitude par une bonne lorsque
vous serez informé des mauvaises pratiques et que vous acquerrez des connais-
sances sur les bonnes.
Lorsque vous franchirez enfin la barre de votre potentiel latent, les gens diront que
vous avez réussi du jour au lendemain. Le monde extérieur ne voit que l’événement
le plus marquant sans imaginer tout ce qui l’a précédé. Mais vous savez que c’est
le travail que vous avez accompli longtemps auparavant, lorsque vous pensiez ne
pas avancer, qui vous offre cette réussite aujourd’hui. Tous les grands succès ont
des débuts modestes. Ceux qui souhaitent obtenir des informations et connaître
les actions à entreprendre sont ceux qui essaient de découvrir leurs mauvaises
habitudes. Il est inutile de rester dans une zone de confort caractérisée par une
mauvaise habitude sans en comprendre les enjeux. Une mauvaise habitude peut
affecter vos ressources financières, vos ressources digitales et corporelles.
Pour éviter des habitudes nuisibles associées à vos ressources financières, rem-
placez les gestes qui vous dépensent trop d’argent par ceux qui sont plus éco-
nomes, tout en maintenant le même rythme.
Par exemple, en remplaçant un vin cher par un vin moins onéreux, ou un café cap-
puccino par celui d’Arabica. Cet exercice n’avait pas pour but d’exclure les activi-
tés précédentes, mais plutôt de comprendre que lorsqu’une dépense est élevée,
il existe toujours un plan B. En ayant cette information, nous parvenons à réduire
nos habitudes de dépense inutiles. Pour ce qui est des ressources digitales, cela
implique de refuser de regarder sur Internet des vidéos qui suscitent l’envie et la
jalousie. Selon les experts en psychologie, de nombreuses personnes rencontrent
des difficultés avec leurs mauvaises habitudes lorsqu’elles s’intéressent à des vidéos
qui nécessitent des connaissances cruciales.
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En ce qui concerne les ressources corporelles, il s’agit de transformer des désirs
sexuels en émotions créatrices. Ceux qui succombent aux stéroïdes (par la mastur-
bation et divers actes sexuels incontrôlés) sont souvent ceux qui peinent à prendre
des décisions. Prendre le contrôle de son corps - savoir ce qu’il faut faire et ne pas
faire par sa propre volonté
Après trois ans, j’ai relancé l’initiative. J’ai réuni six à sept personnes pour créer
cette association. Cependant, en raison du manque de visibilité, certains ont aban-
donné et nous n’étions plus que trois. Cette fois, j’avais une motivation renouvelée
et une forte estime de moi, après avoir compris le pouvoir de l’information. C’est
là que les choses ont commencé à prendre forme. J’appelle cela la loi de la nature
: l’abandon des échecs. Nous avons commencé à organiser des mini-conférences,
à remplir des salles et à réaliser de petits spectacles, avec des montants visibles en
dollars américains, sans même comprendre comment tout cela se faisait. C’est ça,
le pouvoir de l’information : connaître ce que vous faites est extrêmement puissant
et irrésistible, car cela se fait dans l’ombre et sans aucun avantage immédiat en
retour. Il est important de comprendre que l’atteinte d’un objectif est un change-
ment momentané ; une routine est également nécessaire dans tout cela. Comme
autrefois, le plus important est d’avoir une chose en tête : rien ne se réalise sans
connaissance ou information.
- Terrain de jeu.
Cette formule essaie de démontrer le domaine de la vie de chacun. Bien que cela
ne soit pas la manière exclusive de comprendre une formation, c’est un complé-
ment parmi tant d’autres.
Commençons : le choix forcé est un choix contraint, c’est quelque chose auquel
on ne peut résister. C’est un outil dans votre circulation sanguine, c’est biologique.
Beaucoup de personnes disent que c’est un don, bien sûr, “un don de Dieu”.
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Le choix désiré, quant à lui, est ce que vous souhaitez, ce dont vous avez besoin, le
résultat final de vos pensées positives.
Le terrain de jeu représente votre champ d’application ou votre espace de potentiel
maximal.
Sur un terrain de potentiel, le choix forcé prime sur le choix désiré. Voici le potentiel
caché dans le rythme de vie lié au choix du domaine. Le choix désiré est synonyme
d’envie, tandis que le choix forcé est synonyme de don. Le premier repose sur ce
que l’on veut avoir, tandis que le second repose sur ce que l’on est réellement.
Prenons des hypothèses concrètes pour mieux comprendre le texte :
Pour x1, c’est l’hypothèse où le choix désiré est identique à ce qui vous pousse à
agir. x2 est l’hypothèse où l’envie de faire quelque chose que l’on désire est plus
forte que celle de votre talent. x3 est l’hypothèse où l’envie de faire quelque chose
que l’on désire est moins forte que celle de votre talent. En résumé :
- Dans x1, vous réalisez les deux choses simultanément et sans complication.
- Dans x2, il y a une diminution du potentiel talent, mais l’envie de faire quelque
chose persiste.
- Dans x3, l’envie de faire quelque chose disparaît, mais le potentiel talent demeure.
Pour découvrir votre potentiel talent, il est nécessaire de créer un petit tableau et
de réaliser un exercice de 60 jours pour comprendre, à travers chaque acte, quel est
votre potentiel talent et votre choix désiré. Ne pas saisir ce rythme peut être fatal
pour de nombreuses personnes.
Essayez de rendre votre choix désiré discret et de mettre en avant les effets du
choix forcé.
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Si vous êtes un chanteur, publiez uniquement des albums, des chansons, etc.,
mais ne laissez pas le choix désiré, qui vous permet de bien faire cela, vous distrai-
re (cela peut être l’élevage, les livraisons, etc.). Le choix désiré sera toujours votre
complément pour nourrir le choix forcé.
- Si vous êtes un musicien avec un don musical exceptionnel, vous ferez une grande
erreur en choisissant le football comme choix forcé. Trouvez un choix désiré pour
nourrir votre talent ou votre choix forcé.
- Si vous êtes un conférencier de haut niveau, vous commettrez une erreur en
choisissant le commerce comme choix forcé. Trouvez un choix désiré pour nourrir
votre talent.
- Si vous êtes une personne de visibilité publique, vous ferez une grande erreur en
choisissant le journalisme comme choix forcé. Trouvez plutôt un choix désiré pour
nourrir votre talent.
Comme je l’ai dit précédemment, oui, les deux hypothèses peuvent être similaires,
c’est le cas de x1 où le choix désiré est égal au choix forcé.
Pour découvrir son potentiel talent, il est essentiel de bien saisir le rythme du
champ d’application que vous avez déjà identifié. Cela vous permettra d’appliquer
facilement le x1 ou le x2 dans votre vie. J’ai un ami que je respecte beaucoup pour
ses activités économiques basées sur la télécommunication. Il a subi un événe-
ment majeur dans sa vie, mais il n’a pas perdu son caractère ; il l’a plutôt préservé.
En bref, la nature de cet homme n’avait pas changé et sa bonté a toujours été
maintenue. Un jour, il m’a expliqué qu’il souhaitait relancer son activité, mais qu’il
lui manquait 5 dollars américains pour commencer. J’ai été très étonné. Bien qu’il
ait un fonds de commerce relativement stable (une clientèle), je lui ai suggéré de
demander un crédit à son fournisseur le plus proche. Avec discipline et régularité
dans son travail, il a pu réaliser un montant à quatre chiffres en USD en un an,
ce qui n’est pas facile en Afrique après avoir constaté son premier capital initial.
Après 3 ans, il a découvert son potentiel talent après avoir effectué cet exercice.
Il a pris en compte tous les calculs que je lui avais suggérés et a trouvé son po-
tentiel talent. Il a alors décidé de le développer dans le cadre du x1 pour créer un
équilibre entre ses anciennes activités et celles présentes. Lorsque vous découvrez
votre talent, vous devenez conscient de qui vous êtes et de ce qui est utile à faire
régulièrement. Si vous n’arrivez pas à identifier votre potentiel, sachez que le prob-
lème ne vient pas de vous, mais du système et des méthodes que vous appliquez.
Les mauvaises habitudes se répètent non pas parce que vous refusez de changer,
mais parce que vous n’avez pas essayé d’obtenir des informations sur les bonnes .
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COMMENT CHANGER MES CHOIX ?
C’est à ce moment que tout réside dans le pouvoir des habitudes. James Clear
nous explique les trois types de changements de comportement : le changement
dans vos résultats, le changement dans vos processus et le changement de votre
identité. Avant d’aller plus loin, il est important de comprendre qu’une fois que
vous accueillez une information, la première chose qui change est votre façon de
faire, ce qui se traduit souvent par un changement des habitudes. Lorsque vous
êtes conscient de vos mauvaises méthodes, vous vous intéressez alors à une meil-
leure façon de faire. Le changement de votre identité concerne la transformation
de vos croyances, de votre vision du monde, de l’image que vous avez de vous-
même et de vos jugements sur vous-même et sur les autres.
Les résultats se rapportent à ce que vous obtenez, tandis que les processus se
rapportent à vos actions. Comme le souligne James Clear, le problème n’est pas
de savoir si les choses sont meilleures ou pires, mais que tout résultat aboutit à un
changement.
Prenons un exemple donné par James Clear : imaginez deux personnes qui résis-
tent à l’envie de fumer. Lorsqu’on leur propose une cigarette, la première personne
répond : « Non merci. J’essaie d’arrêter de fumer. » Bien que cela semble raisonna-
ble, cette personne croit encore être un fumeur qui essaie de s’arrêter. Elle espère
que son comportement changera tout en conservant les mêmes croyances. En
revanche, la deuxième personne refuse en disant : « Non merci. Je ne fume pas. »
Cette légère4différence indique un changement d’identité significatif. Fumer faisait
partie de sa vie passée, mais pas de sa vie actuelle. Elle ne s’identifie plus comme
un fumeur. Notons que pour mesurer notre capacité à changer nos habitudes, il
est crucial de se retrouver seul. Tester qui l’on est nécessite un espace isolé, loin
des distractions, où personne ne nous observe. C’est là que l’on découvre notre
véritable identité.
Tant que vous savez que vous faites votre travail mieux qu’un autre, vous vous
démarquez de ceux qui font simplement bien leur tâche. Cela implique une dif-
férence d’engagement et de passion dans ce que vous entreprenez.
L’essentiel réside dans votre capacité à évoluer et à vous surpasser, indépendam-
ment des comparaisons extérieures.
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PRINCIPE 2 : LE MIEUX EST L’ENNEMI DU BIEN : LA QUALITÉ.
Après une lecture approfondie du livre *Guns, Germs, and Steel*, l’auteur Jared
Diamond établit un lien fascinant entre la géographie des continents et le compor-
tement humain. À la suite de cette lecture, j’ai pu comprendre que ce constat nous
rappelle qu’il existe des facteurs externes influençant notre trajectoire de vie, tout
comme les formes des continents influencent le développement agricole. L’idée es-
sentielle à retenir ici est que, tout comme les agriculteurs ont trouvé plus de facilité
à s’épanouir dans des environnements favorables, nous aussi, dans notre dével-
oppement personnel, pouvons maximiser la qualité de nos actions en choisissant
judicieusement notre environnement et en nous entourant de bonnes influences.
Les agriculteurs qui ont prospéré étaient ceux qui ont su tirer parti des conditions
climatiques similaires à travers les latitudes ; c’était leur caractère exceptionnel, “la
qualité”. De même, pour réaliser nos objectifs dans la vie, il est crucial d’identifier
et de cultiver les ressources ainsi que les relations qui nourrissent notre croissance.
La leçon morale à tirer est que la qualité de nos actions dépend souvent de notre
capacité à analyser notre environnement et à nous adapter à celui-ci. En dévelop-
pant une conscience de soi et en choisissant judicieusement notre chemin, nous
pouvons améliorer non seulement notre propre vie, mais également celle des au-
tres qui nous entourent.
C’est à partir de cette réflexion que j’ai pu élaborer une formule susceptible d’être
appropriée à la qualité :
Qualité = (Dépense - Complexe) × (Régularité + Discipline).
Prenons un exemple : vous avez l’habitude de prendre un bus ou tout autre moyen
de transport pour vous rendre à l’université ou dans une institution scientifique
quelconque. Étrangement, un jour, vous vous retrouvez confronté à un embouteil-
lage intense. En conséquence, vous n’avez d’autre choix que de gravir une mon-
tagne de 5 km à pied pour arriver à temps et passer un test d’évaluation. En se
fondant sur les réponses données lors de la correction, peut-on ajouter un maxi-
mum de points pour vos efforts lors du départ ?Absolument pas. Le professeur ne
tiendra pas compte du moyen ou de la procédure que vous avez empruntés ; tout
ce qu’il sait, c’est que vous êtes présent en classe ou dans l’auditoire. Il se moque
totalement de la manière dont vous vous êtes réveillé, comment vous êtes arrivé
ou comment vous avez dormi. Ce qui importe vraiment, c’est le résultat final et non
les moyens ou les procédures que vous avez utilisés pour y parvenir.
Quand on aspire à embellir son esprit avec une grande noblesse, il est essentiel
d’apprendre à accomplir des tâches avec une qualité exceptionnelle. Il est crucial
de se concentrer sur l’excellence plutôt que de se contenter du bon. L’auteur de
votre transformation, c’est vous-même. Voilà pourquoi les gens ont tendance à
punir l’acte et non l’intention. En effet, les individus ne jugent que ce qu’ils voient
ou ce que vous avez réellement accompli. Vous pouvez penser comme vous le sou-
haitez, mais lorsque vient le moment de passer à l’action, il est primordial de vous
interroger : « Est-ce que je veux réaliser cette tâche avec une bonne qualité et une
excellence dans mes habitudes ? »
J’ai eu la chance de parcourir mes études secondaires aux côtés d’un homme qui
m’a profondément impressionné. C’était la première fois de ma vie que je rencon-
trais une personne si peu plaintive face aux aléas de la vie. À chaque fois, je me
demandais d’où pouvait bien provenir une telle motivation chez cet homme. Face
à des problèmes financiers, il gérait tout cela avec calme et sans aucune panique.
Il acceptait que les événements se produisent et savait se débrouiller très effica-
cement lorsqu’il s’agissait de situations importantes. Personne n’était à ses côtés
pour l’aider, et personne ne se sentait redevable envers lui, car cet homme agissait
dans un grand silence, pratiquant une sérénité exemplaire dans ses démarches.
Avec ses épaules détendues et une grande estime de soi, il était capable de con-
trôler chacune de ses décisions. Chaque fois qu’il prenait une décision, c’était pour
de bon. On pouvait penser que son silence était synonyme d’échec, mais au con-
traire, c’était un reflet du confort lié au succès.
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La première chose qui trahit votre échec dès le départ dans une entreprise, c’est
votre tendance à être trop plaintif. Il n’y a jamais eu d’erreur plus grave que celle
de se montrer aussi plaintif devant des personnes qui ne peuvent pas se réjouir de
votre réussite.
Il est temps d’arrêter d’être plaintif, de mettre un terme à cette habitude dès main-
tenant. La majorité des personnes qui ont reconnu leur propre valeur sont celles
qui aident d’autres individus à commencer par elles-mêmes, en initiant de petites
actions avec un modeste capital pour équilibrer les choses, plutôt que celles qui se
complaisent dans leurs plaintes. Alors, posez-vous la question : sur qui vous êtes-
vous plaint et pourquoi ? À chaque fois que vous souleverez une exception à cette
règle, on vous montrera toujours un exemple d’une personne qui s’est détachée de
ses préoccupations et qui a commencé avec détermination et régularité dans ses
actions. Cessez d’être plaintif ; ceux qui ont une grande vision ne se plaignent pas,
mais s’adaptent aux circonstances. Ils comprennent que l’adversité fait partie du
chemin vers le succès et choisissent de se concentrer sur les solutions plutôt que
sur les problèmes.
Yves Joly, que vous pouvez contacter par courriel à l’adresse disponible sur www.
marketingformation.ch, aborde de manière particulièrement captivante le thème de
l’adaptabilité. Il définit l’adaptabilité comme une mesure de la capacité à collaborer
efficacement avec les autres, peu importe votre style ou le leur. Les chercheurs ont
identifié que l’adaptabilité peut être évaluée selon trois catégories distinctes :
1. LA PRÉSENTATION
Il est indéniable que de nombreuses personnes ignorent l’importance de la manière
dont elles se présentent dans divers environnements. En effet, notre capacité à nous
adapter à un contexte donné est souvent influencée par notre présentation per-
sonnelle. Cela inclut non seulement la façon dont nous nous adressons aux autres,
mais également la manière dont nous organisons nos idées et mettons notre public
à l’aise. Dans un monde où la gratification instantanée est devenue la norme, il est
crucial d’adopter un caractère à la fois ambitieux et confiant lors de nos présenta-
tions. Cependant, beaucoup de gens peinent à changer leurs habitudes ou leurs
anciens comportements. Ils s’interrogent souvent sur le regard des autres : que
diront-ils si je renonce à une habitude qui me définit ? Ce questionnement découle
souvent d’une mauvaise présentation initiale dans un environnement donné. Si, dès
le départ, vos réactions sont émotives et que vous créez une image de manque ou
d’absence aux yeux des autres, il vous sera difficile de rompre avec ces habitudes.
Prenons l’exemple d’une personne qui se familiarise avec n’importe qui, sans lien
préalable ou événement déclencheur. Dans ce cas, les échanges entre les deux in-
dividus sont souvent teintés de réputation, de vie privée et de plaisanteries. Si une
situation négative devait survenir, il est probable que les réflexions des personnes
impliquées se focalisent d’abord sur eux.
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Ce phénomène peut engendrer une dynamique relationnelle complexe où chacun
se retrouve piégé dans un cycle de jugements et de malentendus.nJ’ai abordé ici le
côté négatif de la présentation, mais il est essentiel de souligner que cela ne signifie
pas qu’il faille éviter d’établir des relations. Au contraire, il est vital d’apprendre à se
présenter sous un jour favorable dans n’importe quel environnement. Une bonne
présentation peut favoriser des interactions positives et enrichissantes.
Bon nombre de personnes ne le savent peut-être pas, mais nous vivons déjà dans
un monde à une vitesse incroyable, où certaines avancées scientifiques pourraient
rendre obsolètes certaines tâches humaines, notamment avec l’émergence des ro-
bots autonomes.
22
Cela ne doit pas devenir une excuse ; il est essentiel d’avoir des compétences sol-
ides dans vos choix et décisions. Vous devez maîtriser un métier pour nourrir votre
esprit et développer une noblesse d’esprit, empreinte d’estime et de confiance. Il
est crucial de posséder des compétences que les autres recherchent chez vous. Il
existe une forme d’adaptabilité sans compétence, mais ceux qui s’intègrent dans
la routine du monde sont souvent ceux qui détiennent des savoirs essentiels pour
l’humanité. Ne vous laissez pas aller aux excuses ; vous avez tout le temps. Si vous
êtes en train de lire ce livre jeune, vous êtes déjà chanceux. Il est important d’ap-
prendre des compétences et d’acquérir des connaissances dans divers domaines.
Un jour, Mark Twain a dit : « Je peux enseigner à n’importe qui comment obtenir
ce qu’il veut dans la vie, mais le vrai problème est de trouver quelqu’un qui sait ce
qu’il veut réellement. » Cet adage m’a beaucoup appris lors de la rédaction de div-
ers articles sur le développement personnel. Vous devez maîtriser un métier dans
votre vie ; être compétent dans un domaine est l’un des plus grands cadeaux que
vous puissiez vous offrir.
3 . LE FEEDBACK
Dans un cadre éducatif, le feedback est un élément essentiel. Il ne s’agit pas sim-
plement de recevoir un retour sur ce que l’on fait, mais aussi d’utiliser ce retour
pour s’améliorer et s’adapter. En effet, le feedback est une clé pour réussir, non
seulement dans l’éducation, mais aussi dans la vie en général. Comme je l’ai men-
tionné dans mon introduction, nous ne pouvons pas toujours contrôler ce qui nous
arrive, mais nous avons la possibilité de contrôler la manière dont nous réagissons
et d’apprendre de nos expériences. Parfois, il peut sembler que nos efforts sont
vains. Nous avons travaillé dur pendant des années pour construire quelque chose,
et en une minute ou une heure, tout peut disparaître. Cela peut se produire après
des années d’efforts ininterrompus, de sacrifices et de persévérance. Face à une
telle situation, il est facile de se sentir découragé et de se demander à quoi sert tout
ce temps perdu. Cependant, c’est précisément dans ces moments de doute que le
feedback devient crucial.
Le feedback ne doit pas être vu comme un simple jugement de nos actions ou de
nos performances. C’est avant tout un outil d’adaptation et d’amélioration. L’objec-
tif n’est pas d’éviter les critiques ou les retours, mais plutôt d’apprendre à les utiliser
pour nous motiver et nous améliorer. Le feedback doit devenir une source d’in-
spiration et un moteur de croissance personnelle. Si les choses semblent revenir à
zéro, ne baisse pas les bras. Adapte-toi à ton environnement et sois le meilleur de
toi-même. Concentre-toi sur l’objectif, et non sur les moyens, comme le dit James
Clear dans son livre Atomic Habits (Un rien peut tout changer). En tant qu’étudiants
ou professionnels, nous sommes souvent soumis à une pression énorme, qu’elle
provienne de l’institution publique, de la société ou même de nous-mêmes. Cela
peut être particulièrement difficile dans des environnements comme les études
scientifiques, où les exigences sont élevées et où les résultats semblent parfois hors
de portée.
23
Parfois, les horaires d’examen sont catastrophiques, et de nombreux étudiants se
lamentent sur leur situation. Cependant, ce qui est fascinant, c’est que malgré
toutes ces difficultés, certains parviennent à surmonter la pression et à obtenir
d’excellents résultats.
Le premier est le fait d’avoir une ligne directrice. Il faut savoir que les réalités de la
vie vont vous surprendre à tout moment et vous devez avoir une ligne directrice,
un fil conducteur de vos objectifs. C’est ce que j’appelle le remède de circonstance.
Parfois, nous marchons dans différents endroits, en rencontrant toujours des
gens qui croient qu’ils peuvent réussir dans un domaine sans croiser le chemin de
l’échec. Tu dois faire attention aux succès qui ne se sont pas aboutis précédem-
ment par l’échec.L’échec est une grande motivation, tu peux pas y croire. C’est une
question à poser beaucoup plus aux hommes qui restent sur un même standard
économique et supérieur dans la vie. Ils te diront combien de fois ils ont voulu
abandonner, combien de fois les gens ont dit qu’ils ne pouvaient pas accomplir
leurs destins. Tout ça, ils l’ont avalé et n’ont jamais abandonné. La seule motivation
qui est restée dans leurs têtes est qu’il y a toujours une personne meilleure dans le
domaine que je veux entreprendre, et elle a aussi passé par là.
Il faut prendre l’échec comme un remède. Il faut y croire, c’est la loi de la nature
qui l’oblige ainsi.
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Prends ça comme une motivation, avale les moqueries et continue. Les gens ne
voient que les résultats et non les sacrifices et les nuits blanches que tu passes en
train de réviser ta vie.
B. Sortez de votre zone de confort.
Continuer à faire les mêmes choses encore et encore ne vous permettra pas de
vous adapter. Il faut de l’inconnu dans votre parcours, des surprises qui vous pous-
seront à avancer.* Pour vraiment progresser, vous devez vous habituer à sortir de
votre zone de confort. C’est cela qui définit l’esprit d’abondance : la capacité à voir
les opportunités dans l’inconnu, à embrasser les défis et à grandir à travers eux.
Mettez dans votre tête qu’il y a toujours mieux à découvrir en dehors du système
que vous utilisez actuellement. Si vous vous limitez à une seule approche, une seule
méthode, vous vous privez de nombreuses autres possibilités. Dans le domaine du
marketing, par exemple, il existe de nombreuses stratégies et techniques non ex-
plorées qui pourraient vous permettre de vous démarquer. Ne vous enfermez pas
dans des schémas répétitifs, car la vraie innovation naît de l’ouverture à de nou-
velles idées. Il y a aussi des grands noms et des leaders dans chaque domaine, y
compris le marketing, qui ont suivi un chemin différent. Si vous avez un projet, vous
devez absolument garder à l’esprit que la clé du succès réside dans votre capacité à
apprendre des meilleurs et à appliquer ces enseignements dans votre propre par-
cours. C’est ainsi que vous bâtirez un esprit maître, une mentalité de leader dotée
d’une forte noblesse, d’estime de soi et de confiance en vos capacités.
N’ayez pas peur de viser plus grand. Il y a toujours mieux que ce que vous avez
actuellement. Croyez-le. L’esprit d’abondance consiste à comprendre que les pos-
sibilités sont infinies, que l’univers offre une multitude d’opportunités, et qu’il suffit
de s’ouvrir à elles pour grandir et réussir.
Rappellez-vous , Rome ne s’est pas construit en un jour, Si vous ne savez pas vous
adapter, commencez petit. Parfois, de petites actions peuvent changer vos déci-
sions quotidiennes, que ce soit pour organiser votre temps de travail ou profiter de
moments de détente. Même si vous disposez d’un grand capital pour lancer votre
entreprise, il est important de comprendre que l’argent seul ne suffit pas. Il ne sert
à rien d’utiliser des techniques compliquées ou de susciter la jalousie et l’envie en
montrant que vous avez réussi. Le véritable succès ne réside pas dans l’apparence,
mais dans la manière dont vous évoluez et progressez chaque jour.
Commencez toujours petit , mais avec une vision claire. C’est ainsi que vous vous
adapterez progressivement au terrain sur lequel vous évoluez. C’est avec patience
et persévérance que vous bâtirez quelque chose de durable.
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Le plus important, c’est de gagner des gens par votre caractère, votre intégrité et
votre manière d’être. Ce sont ces qualités qui feront la différence et qui vous per-
mettront de proposer vos idées avec conviction et authenticité.
quand on veut s’adapter on reste a jour , au moment comme une cloche de noti-
fication , forcez vous de rester au fait des événements et des tendances actuelles .
Quand on veut s’adapter, on reste à jour, comme une cloche de notification. Forcez-
vous de rester informé des événements et des tendances actuelles. L’adaptabilité
demande une mise à jour régulière. *Beaucoup de gens ne le savent pas. J’ai une
petite habitude que j’ai pu transformer en comportement. À chaque fois après mon
réveil, je prends quelques minutes pour prier (puisque je suis chrétien, c’est normal),
puis j’ouvre ma connexion pour consulter la météo, ainsi que les boîtes mails des
différents services publics pour la sécurité interne de la ville, du pays et du monde.
Cela me permet de comprendre comment rendre ma journée aussi parfaite que
possible. Ne soyez pas pressé d’ouvrir votre boîte de messages WhatsApp, Tele-
gram ou Instagram au réveil, car vous pourriez tomber sur de mauvaises nouvelles
qui peuvent provoquer une panique totale et que vous ne pouvez pas toujours
contrôler. Soyez toujours à jour, c’est ce que le monde exige des plus forts dans
leur domaine.
E. S’engager à apprendre
C’était une jeune femme nommée Clara. Depuis son enfance, elle avait une passion
pour la photographie. Malgré les défis et les critiques qu’elle rencontrait, elle n’a
jamais abandonné son rêve. Chaque jour, Clara se levait à l’aube pour pratiquer
son art. Elle lisait des livres sur la composition, suivait des cours en ligne et expéri-
mentait avec son appareil photo. Ses amis et sa famille lui disaient souvent qu’elle
devrait choisir un “vrai” métier, mais elle restait déterminée. Un jour, alors qu’elle
explorait un vieux marché aux puces, elle a rencontré un photographe renommé.
Intrigué par ses travaux, il lui a proposé d’exposer ses photos dans une galerie.
C’était la chance qu’elle attendait. Avec des semaines de préparation, Clara a finale-
ment présenté ses œuvres. La soirée d’inauguration a attiré de nombreux visiteurs,
et son style unique a captivé le public. Les critiques ont salué son travail, et elle a
rapidement été invitée à participer à des expositions à travers le pays.
Aujourd’hui, Clara est une photographe célébrée. Son histoire rappelle à chacun
que la persévérance et la passion peuvent mener au succès, même lorsque les
obstacles semblent insurmontables. Elle n’a jamais abandonné son domaine d’ap-
prendre, et cela l’a conduis à réaliser son rêve.
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●L’importance de l’apprentissage dans un monde en évolution Nous vivons dans
un monde dynamique où les métiers se diversifient et évoluent rapidement. À un
certain âge, il est essentiel d’avoir des compétences claires et bien définies. Il est
fondamental d’apprendre plusieurs métiers ou compétences qui vous permettront
de vous adapter aux exigences du marché du travail. Lorsqu’on s’engage à appren-
dre une nouvelle compétence ou un métier, il est souvent constaté que les gens
sont non seulement prêts à vous suivre, mais aussi à vous encourager. La passion
et la détermination d’un individu peuvent inspirer les autres et créer un environne-
ment propice au succès collectif. Ce phénomène peut être attribué à l’un des mé-
canismes d’apprentissage les plus puissants : la volonté de faire.
L’apprentissage continu devient une nécessité. Plutôt que de vouloir freiner cette
évolution, il convient de l’embrasser. Cela aide non seulement à rester compétitif,
mais aussi à se préparer à de nouveaux défis.
Au fur et à mesure que la société évolue, il est essentiel que nous réévaluions nos
priorités et nos méthodes d’apprentissage. Les compétences que nous acquérons
aujourd’hui peuvent ne pas être celles qui seront les plus demandées demain. Par
conséquent, investir du temps et de l’énergie dans des domaines émergents, tout
en affinant nos compétences existantes, est primordial.
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Prendre conscience de ce phénomène nous permet de rester proactifs face à l’ap-
prentissage. Cela soulève également des questions importantes : comment savons-
nous quelles compétences acquérir ? Comment pouvons-nous nous assurer que
notre apprentissage est toujours pertinent ? Il est crucial de se poser ces questions
et d’adapter notre trajectoire d’apprentissage en conséquence.
un jeune entrepreneur nommé Lucas dans sa publication du 16 mai 2018 sur Twit-
ter rencontre une histoire qui est en rapport avec ce conseil , il dit que . Depuis
son adolescence il rêvait de créer sa propre entreprise de technologie. Avec une
passion ardente et une volonté de fer, il décida de quitter son emploi stable pour
se lancer dans cette aventure. Au début, il prépara un produit qu’il croyait révolu-
tionnaire. Plein d’enthousiasme, il investit toutes ses économies et lança son idée
sur le marché. Cependant, les retours furent décevants. Le produit ne répondait
pas aux attentes des clients et les ventes furent catastrophiques. Lucas, accablé par
ce premier échec, ressentit une immense déception. Bien qu’initialement abattu,
quelque chose en lui commença à changer. Il se rappela une phrase qu’un men-
tor lui avait un jour dite : “Chaque échec est une opportunité déguisée.” Au lieu
de s’apitoyer sur son sort, Lucas décida de réfléchir à ce qu’il avait appris de cette
expérience. Il commença à recueillir les retours des clients, à analyser leurs besoins
et à comprendre pourquoi son produit n’avait pas marché.
Motivé par cette nouvelle perspective, Lucas concentra ses efforts sur l’amélioration
de son idée. Il utilisa ses échecs comme des leçons. Chaque erreur précédemment
commise devint une pierre angulaire de son apprentissage. Il se forma, étudia le
marché, et sollicita des conseils. Au fur et à mesure de ses progrès, Lucas rencon-
tra d’autres obstacles. Des défis techniques, des soucis de financement et même
des doutes de la part de son entourage. Cependant, il ne perdit jamais de vue sa
vision. Avec chaque erreur, il se redressait un peu plus fort. Plutôt que de con-
sidérer ces défis comme des freins, il les voyait comme des occasions d’apprendre
plus encore. Il persista, convaincu que chaque pas en avant, même difficile, le rap-
prochait de son objectif.
Finalement, après plusieurs mois de travail acharné, Lucas réussit à lancer une ver-
sion améliorée de son produit. Celui-ci connu un franc succès, générant des ventes
qui dépassaient toutes ses espérances. Les clients l’acclamèrent, et son entreprise
prospéra. Lucas avait non seulement réalisé son rêve, mais il avait aussi compris
que les erreurs et les échecs étaient présents pour le guider. Cette expérience
lui avait appris que la résilience et l’apprentissage continu étaient essentiels pour
avancer vers un avenir radieux. Aujourd’hui, en tant que mentor à son tour, il part-
age son histoire avec d’autres entrepreneurs, les encourageant à embrasser leurs
erreurs et à ne jamais abandonner. Car c’est souvent là, dans l’ombre des échecs,
que se dessine la lumière des succès.
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Essaye de comprendre que Dans un monde en constante évolution, la capacité
d’adaptation est cruciale. En effet, en interprétant chaque erreur comme une leçon,
nous développons notre flexibilité mentale et notre résilience. Par exemple pour
Lucas qui échoue dans le lancement d’un produit a la possibilité de recueillir des
retours, de réévaluer son concept et de s’adapter aux besoins du marché. Cela lui
permet non seulement d’améliorer son produit, mais aussi de se positionner plus
efficacement dans un environnement concurrentiel.
Il faut traiter les erreurs comme des leçons. N’essaie pas toujours de voir ton point
faible ; il est temps de voir aussi tes points forts. Ne regarde pas ce que les gens
vont dire quand tu vas échouer. Comme je l’ai dit, ils ne voient que les résultats et
non le sacrifice. Concentre-toi sur ce que tu as maintenant. Un faible commence-
ment est la raison de la gestion d’une grande autorité dans le futur.
C’est une chose qui fait souvent défaut à de nombreuses personnes. Dans un mi-
lieu que l’on ne connaît pas, si l’on souhaite réellement s’adapter et réussir, il est
essentiel d’être franc et authentique. Nous devons agir en toute sincérité, sans pré-
tendre être quelqu’un d’autre. Il est également crucial de ne pas s’enfermer dans
une complexité inutile qui ne dépend pas de nous et qui peut nous freiner.
Rester ouvert à l’apprentissage et à l’évolution personnelle est une approche mo-
tivante. Accepter les défis avec détermination et courage peut renforcer notre car-
actère et nous aider à établir des relations positives. Ainsi, adoptant cette attitude,
nous pouvons naviguer avec succès dans des environnements inconnus.
L’attachement aux personnes, aux lieux ou même aux idées peut créer un sentiment
de sécurité. Cependant, cet attachement peut également entraîner des craintes et
des résistances face au changement. En reconnaissant ces émotions, nous pou-
vons commencer à comprendre la nature de nos liens et leur impact sur notre
capacité d’adaptation. Le lâcher-prise signifie souvent se libérer des peurs liées à
l’incertitude. Cela nécessite de la confiance en soi et en la capacité de faire face aux
nouvelles situations. En acceptant que le changement est une partie intégrante de
la vie, on peut aborder de nouveaux défis avec une attitude plus sereine. N’aie pas
peur d’approcher les gens. Seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin.
Voici la formule que j’ai pu élaborer pour établir un développement mental essen-
tiel. Il est crucial de comprendre qu’un manque de l’un de ces éléments peut con-
stituer un échec dans l’ensemble du processus de développement mental, rendant
ainsi l’adaptation beaucoup plus difficile.
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Développement de mental = objectifs clairs +pratique régulière + résilience + ap-
prentissage continu + encourage positif .
1. Objectifs clairs
Avoir des buts précis vous permet de maintenir votre motivation et de rester con-
centré.Si vous souhaitez améliorer votre condition physique, vous pouvez définir un
objectif de courir 5 km en moins de 30 minutes dans 3 mois.
2. Pratique régulière
La capacité à rebondir après des échecs ou des difficultés est cruciale pour le dével-
oppement personnel. Si vous échouez à un examen, utiliser cette expérience pour
identifier vos faiblesses et mettre en place un plan d’étude est un signe de résilience.
4. Apprentissage continu
Avoir des personnes qui vous soutiennent et vous encouragent est essentiel pour
maintenir une mentalité positive. Entourez-vous d’amis ou de mentors qui parta-
gent des objectifs similaires ou qui vous poussent à donner le meilleur de vous-
même. S’adapter est synonyme d’être intelligent. En effet, lorsqu’on est intelligent,
on est capable de s’adapter à diverses situations ou événements, tout en prenant
des décisions qui ne vont pas à l’encontre de ses choix. À chaque fois que l’on sou-
haite s’adapter à un domaine particulier, deux éléments doivent être en place : la
première chose est l’engagement, et la deuxième est la passion. Assurez-vous que
lorsque vous souhaitez embellir votre esprit de noblesse et d’honneur personnel,
ainsi que de produire des œuvres de qualité, vous devez être en mesure de vous
engager tout en nourrissant la passion de vos actions.
Avec tout l’amour qu’une mère peut avoir pour son enfant, elle lui répondit : “Mon
fils, ne t’inquiète pas, tu continuera tes études à la maison, a dit le professeur.”
Thomas, reconnaissant, accepta cette décision. Sa mère l’inscrivit finalement dans
une école technique pour approfondir ses connaissances en électricité. Quelques
années plus tard, Thomas Edison était devenu un génie de son siècle. Après la mort
de sa mère, il retourna chez lui pour ranger la chambre et y trouva la lettre du pro-
fesseur. Il écrivit derrière celle-ci : “Oui, Thomas est un enfant difficile et nul, mais
grâce à sa mère, il est devenu le génie de sa génération.”
Ce qui distingue ceux qui possèdent un esprit d’abondance, c’est leur capacité à
comprendre qu’il existe toujours mieux que ce qui se présente. C’est être conscient
de la productivité des choses qui se cachent derrière l’apparence et d’être créatif
pour imaginer ce qui pourrait être. Lors de mon passage à une grande surface, j’ai
découvert diverses petites activités qui sont gérées dans une immense abondance.
Par exemple, les arachides vendues, des produits modestes et peu rentables, mais
souvent réalisés avec une telle générosité.
En visitant une ville proche de mon pays, j’ai rencontré un cordonnier très ambi-
tieux. Cet homme avait un véhicule et une belle réussite, ce qui m’a totalement sur-
pris. Par contraste, d’autres personnes dans le même domaine affirmaient qu’elles
n’abandonneraient jamais, mais elles ne semblaient pas avoir cet esprit d’abon-
dance dans leur travail. Pour attirer les meilleurs clients, il ne suffit pas d’impres-
sionner avec la marchandise, mais plutôt d’offrir des produits de qualité. Une jeune
femme camerounaise, avec une forte mentalité de noblesse bien ancrée, a décidé
de nouer un partenariat avec une grande surface pour vendre des cacahuètes dans
de beaux emballages. Avec beaucoup d’esthétique et de soin, elle a réussi à vendre
plus de 200 boîtes en seulement 72 heures. Cela lui a permis d’obtenir un montant
quadruple par rapport à son prix de vente et de couvrir tous les autres frais en-
gagés dans ce projet.
Une question intéressante mérite d’être posée : existe-t-il des personnes qui, ch-
aque matin, parcourent les rues de la ville à la recherche de produits à vendre, sans
jamais réussir à surpasser cette jeune femme qui travaille depuis chez elle et qui
ne fait qu’adresser quelques commandes ? Le paradoxe ici est que, bien que ces
vendeurs acharnés ne renoncent pas, c’est la jeune femme qui prend des risques et
possède un véritable esprit d’abondance. Tant que les choses ne se déroulent pas
selon nos attentes, il est essentiel de reconnaître qu’il y a toujours un commence-
ment et une fin. Nous vivons dans un monde où tout est éphémère, où la richesse
se trouve entre les mains des individus.
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Ce sont ceux qui maîtrisent la gestion des relations qui parviennent à contrôler leur
environnement. Cependant, il est important de se rappeler que tout a une signifi-
cation, tout a une fin, tout comme tout a un début. Posséder un esprit d’abondance
est l’une des principales clés pour surmonter les adversités de la vie. Cet état d’es-
prit est un remède puissant face aux circonstances difficiles. En brisant les chaînes
de la peur – peur de la pauvreté, peur de perdre un être cher, peur de la critique,
peur de la maladie, peur de l’échec et même peur de la mort – nous pouvons véri-
tablement libérer notre potentiel. Comme l’affirme Napoleon Hill dans son ouvrage
De l’esprit maître, ces peurs sont des fantômes qui engendrent presque tous nos
tourments. Avoir un esprit d’abondance, c’est aussi savoir apprécier les moments
passés en famille, profiter des rires des enfants, et comprendre que l’avenir est in-
certain. Il se peut qu’un jour, l’un d’eux s’éloigne ou parte pour de bon, mais la vie
ne s’arrête pas. Cette fin doit être perçue non pas comme une terminaison, mais
comme un nouveau commencement.
En cultivant cet état d’esprit d’abondance, nous nous ouvrons à de nouvelles op-
portunités et à la richesse qui nous entoure. Cela nous permet aussi d’accueillir
la vie avec gratitude et de savourer chaque instant, sachant que chaque défi sur-
monté nous rapproche un peu plus de la véritable réussite
Le problème fondamental réside dans la manière dont ils ont commencé à inter-
agir avec leur environnement. Leur incapacité à s’adapter à de nouvelles situations
renvoie à cette étrange continuité qui persiste. Être en dehors de la majorité ne
signifie pas être orgueilleux ou se retrancher dans le silence, mais représente plutôt
un état d’esprit. Se conformer à la pensée collective peut empêcher une personne
de découvrir ses véritables talents et potentiels que Dieu a enfouis en elle.
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Il est crucial de comprendre que chaque individu possède des traits uniques qui
le différencient des autres. Que ce soit une habitude spécifique ou un caractère
exceptionnel, chacun a quelque chose de particulier à offrir. En effet, de nombreux
objectifs importants dans la vie peuvent être matérialisés par des comportements
simples et rapides.
Il est donc essentiel d’être conscient de sa façon d’être et de réagir dans n’importe
quel environnement. Les habitudes peuvent s’établir en quelques secondes, mais
leur impact sur votre comportement peut perdurer bien au-delà de cet instant. Es-
sayez donc de vous distancier des pensées dominantes de la majorité. Ne vous lais-
sez pas influencer par les perceptions des autres. Interrogez votre esprit directeur et
demandez-vous ce que vous pensez réellement d’une situation donnée.
Les individus qui conseillent ont tendance à croire que leur chemin est le meilleur
et que vous n’avez d’autre choix que de suivre leurs recommandations. Ce type de
mentalité peut être trompeur. Dans de nombreuses situations, même Dieu, le Père
de notre Seigneur Jésus-Christ, n’a pas suivi des conseils mais a toujours privilégié
des instructions. Cela souligne l’importance de favoriser les directives claires et pré-
cises. L’instruction est un ensemble de propositions destinées à vous aider à faire un
choix éclairé. Celles et ceux qui émettent des instructions vous offrent une multitude
de solutions, sans vous contraindre à les suivre. Au contraire, ils vous encouragent
à explorer vos propres chemins. Privilégiez donc les instructions qui vous sont don-
nées au lieu de suivre aveuglément des conseils, même bien intentionnés.
3. Le Jeu de l’Art
Adopter une attitude artistique face aux défis de la vie est représentatif d’un véri-
table esprit d’abondance. Cela signifie créer une dynamique où vous consultiez des
groupes de pensée positive en réponse à des circonstances difficiles. Chaque sit-
uation présente des défis qui requièrent une approche artistique, impliquant un
ensemble de solutions réfléchies pour surmonter les obstacles. Écoutez votre intu-
ition, même lorsque certaines solutions peuvent sembler étranges ou risquées. Si
vous croyez que quelque chose pourrait fonctionner, notez-le. Parfois, il est néces-
saire de créer des problèmes à partir desquels nous pouvons tirer des solutions.
Prenons l’exemple de Thomas Edison, qui a réalisé des milliers d’essais avant de
réussir à créer une ampoule électrique. Son esprit d’abondance l’a aidé à persévérer,
à rester en dehors de la majorité des échecs et à se concentrer sur les instructions
qui lui étaient proposées. Il incarnait parfaitement le concept du jeu de l’art.
Ces principes de base, lorsqu’ils sont appliqués avec détermination et réflexion, ou-
vriront des portes vers une vie remplie d’opportunités et de réussites. En nourrissant
un esprit d’abondance, vous pourrez non seulement surmonter les défis,
34
mais également transformer chaque obstacle en opportunité d’apprentissage et de
croissance. L’adoption d’un esprit d’abondance fait appel à un changement de men-
talité. C’est un engagement à embrasser des idées qui vont au-delà des conventions
établies et à chercher des solutions innovantes aux problèmes rencontrés.
Ainsi, cultiver un esprit d’abondance implique de :
- S’élever au-dessus des pensées de limitation : Reconnaître les croyances qui nous
retiennent et les remplacer par des pensées d’opportunité et de potentiel.
- Adopter une mentalité d’apprentissage : Chaque défi doit être considéré comme
une occasion d’apprendre et de grandir, plutôt que comme une contrainte.
- Construire des réseaux de soutien positifs : Entourez-vous de personnes qui part-
agent votre vision d’abondance et qui vous encouragent dans votre cheminement.
Tout cela définit un parcours enrichissant, où chaque étape est légèrement teintée
de savoirs, d’apprentissages et de sagesse.
Un jour, un homme sortit de nulle part pour parcourir la Terre. Étant naturel dans
sa condition d’homme charnel, il se rendit compte d’un événement tellement cho-
quant lors de sa venue sur Terre. Tout en marchant sur place, sans aucune pièce
d’identité, il constata que certaines personnes courent vite, d’autres soulèvent des
objets lourds, d’autres crient en cours de route, d’autres lisent des livres et d’autres
jouent au loto. Il demanda à un passant : “Pourquoi un si grand désordre ici ?” Le
gentilhomme lui garda les yeux rivés sur lui et lui dit : “C’est le travail, jeune homme.”
Dix heures après, il constata un manque de respiration ainsi qu’une énorme faim, et
soudain il comprit qu’il était sur la Terre. Le travail, le travail, un mot que des gens ne
veulent pas écouter. Le travail, un succès qui transforme les négatifs en positifs. Le
travail est défini comme un ensemble d’activités humaines organisées et coordon-
nées en vue de produire ce qui est utile. Tout ce qui est appelé travail doit produire
des choses utiles. Il n’y a jamais eu d’élévation sans sacrifices et sans souffrances. Le
problème avec les jeunes, c’est qu’on pense qu’on a toujours du temps. On se motive
avec ces vies là-bas qui ont été gagnées par faveur et on se dit : “On a le temps.”
Nous sommes dans un monde où les choses avancent si vite à un point même que
l’être humain ne sait pas contrôler le temps. Il n’y a pas d’âge qui passe aussi vite
que l’âge de la jeunesse. C’est un âge qui file si vite que l’on se retrouve dans plu-
sieurs mouvements sans prendre conscience de ce qui peut arriver après.
Le travail donne de la valeur, il n’y a pas de travailleurs insignifiants.
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Je répète toujours : l’unique et la seule vengeance dans la vie, c’est le succès comme
le dit le coach ivoirien en développement personnel “ nolimit vousdav “ .
Regarde un peu autour de toi. Regarde ceux qui disent que tu ne peux pas avancer,
ouvre bien les yeux et dis-moi si je mens. Après quelques années, ils diront qu’ils
t’ont connu, et tout cela ne se passera pas en un temps. C’est un travail acharné, une
souffrance, une longue période dans l’ombre, sans financement, c’est juste toi et la
détermination.
Ne sous-estime pas ce que tu gagnes, Reste concentré sur tes objectifs. Jack Ma
continue d’insister sur l’auto-determination au travail en disant que rien n’est fac-
ile, rien n’est gratuit. Pour réussir, il faut payer le prix. Si l’argent était facile à gag-
ner, pensez-vous qu’il y aurait certaines filles qui se mettraient à la prostitution
? Croyez-vous qu’il y aurait certaines personnes qui vendraient leur âme ? Rien
n’est facile dans ce monde, aucun succès n’est gratuit, tout est dans le travail. Le
pasteur Franck Gunsaulus, lors de son parcours à l’université, constata une chose
importante qu’il aurait pu corriger s’il était recteur de l’université. Cette chose, c’est
la pratique. Il parle d’une histoire tellement bonne sur sa manière de toucher, pour
la première fois, un million de dollars ; cela commença d’abord dans sa tête et en-
suite devint pragmatique. La seule chose que chaque personne essaye de justifier
comme une motivation quelconque, c’est le manque de moyens. Oui, ce n’est pas
grave : l’environnement dans lequel tu es détermine en grande partie ta situation
économique. Je ne suis pas là pour dire que chacun doit devenir millionnaire, ma
préoccupation se trouve du côté de l’action.
Passer à l’action est la chose la plus difficile dans le domaine d’un travail acharné.
Rendre une chose, une idée pragmatique est difficile et peut créer des décourage-
ments dans un cursus économique. Il n’y a pas d’action sans risque, l’ennemi de
l’action, c’est l’abandon.
Le travail, une source qui n’échoue jamais. Il existe deux types de travaux : l’un est
patrimonial et l’autre est extra-patrimonial. Le premier est lucratif, tandis que le sec-
ond ne l’est pas ; il s’agit plutôt du travail de développement.
Après avoir effectué mes recherches sur la question financière dans les sociétés du
monde entier, j’ai constaté que 70 % des personnes se focalisent sur un travail lu-
cratif et ignorent le travail de développement. C’est le cas dans une grande partie
de l’Afrique, en Amérique du Sud et dans certaines régions de l’Est asiatique.
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Ces deux types de travail évoluent en parallèle. Pour obtenir un travail adéquat, tu
dois apprendre à les mettre en harmonie, car ils sont similaires à chaque étape. Tra-
vailler pour gagner de l’argent tout en ignorant le travail de gestion est une perte
de temps. De même, consacrer du temps au développement sans passer à l’action
constitue également une perte de temps. Tous ces travaux doivent fonctionner en-
semble, ne l’oublie pas. Tu dois apprendre à satisfaire ton travail. James Clear, dans
son ouvrage, nous propose une formule qui caractérise bien la satisfaction :
Cette formule s’appuie sur la sagesse de la célèbre citation de Sénèque : “Le pauvre
n’est pas celui qui a peu, mais celui qui en veut toujours plus.”
La gestion de son temps et de ses ressources devient ainsi essentielle. Il ne s’agit pas
simplement de maximiser ses profits, mais de créer une synergie entre son travail
et ses passions. Ce faisant, tu peux transformer chaque tâche et chaque projet en
une opportunité d’apprentissage et de croissance personnelle. Tu dois comprendre
que la satisfaction ne dépend pas uniquement des résultats financiers, mais aussi
de l’impact positif que tu peux avoir sur ton environnement et sur les personnes qui
t’entourent. Lorsque tu te consacres à un travail qui te passionne, tu es plus motivé
à surmonter les défis et à persévérer, même lorsque les temps sont durs. N’oublie
jamais que ce qui t’anime et ce qui nourrit ta détermination peut être une source
inépuisable de force. En cultivant la passion et en allant de l’avant, tu découvriras
des opportunités que tu n’aurais jamais imaginées. Alors, continue à avancer, même
lorsque c’est difficile, et souviens-toi que chaque effort compte dans le parcours
vers ta réussite. Dans le travail de développement, c’est la gestion qui prime, suivie
du comportement. Un bon comportement permet de mieux évaluer les dépenses
inutiles et les dépenses utiles. Tant qu’il existe une solution,
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même si cela prend du temps pour te rendre service, ne réfléchis pas trop et ne
perds pas ton temps à rechercher des plaisirs éphémères, comme le dit Dr Noé Bag.
Dans le comportement, on t’apprend à distinguer l’important du moins important,
et cela constitue un travail extra-patrimonial. En revanche, dans le travail lucratif,
seul le reflet de l’action compte. Celui qui passe à l’action gagne toujours, et c’est
normal ; il est sur le terrain et est déterminé. Les 10 habitudes à adopter pour un
bon travail de comportement et de gestion
- Ne dépense pas dans l’inutile, surtout lorsque tu t’es fixé un objectif positif à réal-
iser.
- Aie l’esprit d’épargne.
- Diminue tes dépenses.
- Remplace des objets chers par des objets moins chers. Une action devient une
habitude après 21 jours. Si tu as du mal à renoncer à une boisson coûteuse, essaie
de la remplacer par un simple verre d’eau pendant 21 jours et observe l’argent que
tu parviendras à épargner.
- Ne gaspille pas ton temps de transport pour une simple fatigue ; considère cela
comme de la gymnastique.
- Lis un livre. Arrête de fréquenter les bars. Ta motivation se trouve dans ta tête et
non dans le plaisir éphémère.
- Ne cherche pas à plaire à ceux qui sont toujours visibles. Recherche plutôt les
rares personnes importantes qui peuvent disparaître.
- N’essaie pas d’impressionner. Regarde une personne droit dans les yeux et dis-lui
: “Je n’ai pas d’argent dans ma poche.”
- Sois toujours propre. Dans la famille de la motivation, l’excellence joue un rôle
essentiel.
- Dépense pour une bonne cause, et si c’était urgent, et qu’il n’y avait pas d’autres
solutions, alors accepte la dépense.
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En appliquant ces 10 habitudes, tu auras une surprise dans un mois dans ton compte
bancaire ; tout semblera miraculeux. Napoleon Hill, dans son livre “Réfléchissez et
devenez riche”, raconte avoir formé une personne de cette manière, et des surpris-
es inattendues se sont produites dans sa vie, passant de rien à un revenu de 40 000
dollars par an.
Il est important de garder à l’esprit que le chemin vers la réussite financière passe
par une discipline rigoureuse et une gestion avisée de nos ressources. La transfor-
mation n’arrive pas du jour au lendemain, mais avec patience et engagement dans
l’application de ces habitudes, tu pourras observer des changements significatifs
qui auront un impact durable sur ta vie. La prospérité est souvent le résultat d’ef-
forts soutenus et d’une attitude positive !
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NOTES ET RÉFÉRENCES :
Dans cette partie, j’ai inclus une liste détaillée de notes et de références pour ch-
aque chapitre du livre. J’espère que ce livre vous sera utile.
Il est également fort probable que des erreurs se soient glissées quelque part
dans ce livre : j’ai peut-être attribué la paternité d’une idée à la mauvaise personne
ou omis totalement d’attribuer la paternité d’une idée à la bonne personne.
Si vous détectez une ou plusieurs erreurs, n’hésitez pas à m’en faire part et à en-
voyer un e-mail à l’adresse suivante : [email protected], afin que je
puisse rectifier la situation dans les plus brefs délais.
Les références :
- Naval Ravikant (@naval), “Pour écrire un livre, vous devez d’abord vivre ce livre”,
Twitter, 15 mai 2018.
- James Clear, “Un Rien Peut Tout Changer”, publié pour la première fois en 2018
sous le titre “Atomic Habits” par Avery, une division de Penguin Random House
LLC.
- Napoléon Hill, avec Joel Fotinos et August Gold, “Réfléchissez et Devenez Riche”,
Le Grand Livre de l’Esprit Maître.
J’espère que cette liste vous inspirera et enrichira votre compréhension des sujets
abordés dans le livre. Chaque référence a été soigneusement sélectionnée pour
fournir des perspectives complémentaires et des insights précieux dans votre
quête de connaissance et de développement personnel.
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EN RAPPORT AVEC LA FONDATION À BUT CARITATIF ORPHAN’S
FOUNDATION :
Comme jadis, ce livre peut servir beaucoup plus d’avantages à ces personnes ayant
une faiblesse d’estime de soi et une confiance insuffisante, afin de surmonter les
défis qui peuvent survenir dans la société en appliquant ces types de fables inspi-
rantes. Nous organisons des activités caritatives pour les enfants orphelins, qu’ils
soient privés de père ou de mère, ainsi que pour les enfants victimes de guerre et
de situations de précarité.
Votre contribution peut faire une réelle différence et apporter un soutien essentiel
à ces enfants, particulièrement situés dans l’est de la République Démocratique
du Congo, qui souffre encore des conséquences d’une guerre prolongée et de
l’instabilité causée par des groupes rebelles. Contactez-nous par e-mail pour plus
d’informations : [email protected].
Merci de votre générosité et de votre soutien dans notre mission d’aider ces en-
fants dans le besoin.
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