Derdouba Hicham
Derdouba Hicham
MASTER
Études, Conception et
réalisation d’une éolienne
Présenté par :
DERDOUBA HICHAM
Soutenu le : 31Mai 2016
MASTER
Cachet et signature
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
République Algérienne Démocratique et Populaire
وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
Ministère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique
الملخص
.لقد أنجزنا نموذج لناعورة هوائية مصغرة ’ من أجل إنجاز هذه الناعورة قمنا ببحث مدقق وحوصلة بناءة ألنواع الناعورة ومدى صالحيتها
.لقد أنجزنا ناعورة عمودية بمختلف أشكال الشفرات ’ التغذية هي عبارة عن مولدة متزامنة ذو مغناطيس دائم مع حقل محوري
.النتائج المحصل عليها جد مظفرة’ من خاللها أصبحت لدينا خبرة في إنجاز هذا النوع من الناعورة
Résume
Nous avons développé un prototype d’une éolienne à échelle réduite. Pour la conception
et la réalisation de cette éolienne, nous avons fait une recherche et élaboré et une synthèse qui
concerne les différents types d’éoliennes avec leurs constitutions et leurs principes de
fonctionnements. On a exposé la conception et la réalisation d’une éolienne verticale. La forme des pales verticales et
leur nombre a fait l’objet d’une étude plus détaillé. La génératrice employée pour cette éolienne est une génératrice de type
synchrone à champ axial. Nous avons employé nos efforts sur le bon choix des pales et la réalisation de la génératrice
synchrone à aimants permanents à champ axial. Les résultats obtenus par cette éolienne sont motivants. Nous
avons la maitrise de concevoir et de réaliser ce type d’éoliennes.
DEDICACE
A mon frère
A ma sœur
Atout les familles
Derdouba,h
Remerciement
Derdouba.h
Liste de tableau
Liste de tableau
I
Liste de figure
LISTE DE FIGURE
Chapitre 1 Généralité sur éolienne p
Fig1.12 : Système éolien basé sur une machine asynchrone à cage à vitesse 21
fixe………………………………………………………………………………..
II
Liste de figure
Fig.3.2 : Forme des disques avec trois trous de fixation avec les palliés 54
Fig. 3.5. Fixation du roulement sur palier (gauche vue de face, droite vue 56
arrière)
III
Liste de figure
Fig.3.21.Génératrice 71
Fig. 3. 23. vitesse de rotation en fonction de (e/D) pour deux pales (modèle 3). 73
IV
Les symboles
LES SYMBOLS
IV
Les symboles
⃗B : Induction magnétique
e : induite
Ф : flux induit
R : le rayon de cercle (en mm).
θ : l’angle entre A et B (en degré).
β : l’angle d’inclinaisons des pales sur les axe fixe ( en degré ’°’).
V
Résumé
الملخص
لقد أنجزنا نموذج لناعورة هوائية مصغرة ’ من أجل إنجاز هذه الناعورة قمنا ببحث مدقق وحوصلة بناءة ألنواع
.الناعورة ومدى صالحيتها
لقد أنجزنا ناعورة عمودية بمختلف أشكال الشفرات ’ التغذية هي عبارة عن مولدة متزامنة ذو مغناطيس دائم مع حقل
.محوري
.النتائج المحصل عليها جد مظفرة’ من خاللها أصبحت لدينا خبرة في إنجاز هذا النوع من الناعورة
Résumé
VI
Sommaire
Sommaire bibliographié
Dédicace
Remerciements
Liste des Tableaux……………………………………………………………………………... I
Liste des Figures……………………………………………………………………………….. II
Liste des symboles……………………………………………………………………………... V
Résumés………………………………………………………………………………………… VI
Introduction générale………………………………………………………………………………… 01
2.1 Introduction………………………………………………………………………………. 38
2.2 Variations dues à l’altitude…………………………………………………………........ 38
2.3 Potentiel énergétique……………………………………………………………………... 39
2.3.1 Potentiel de force d’aire…………………………………………………………… 39
2.3-2 Distribution de WEI BULL……………………………………………………….. 39
2.4 Conversion de l’énergie cinétique en mécanique……………………………………….. 40
2.4.1 Énergie cinétique…………………………………………………………………… 40
2.4.2 Masse de l’air……………………………………………………………………… 41
2.4.2.1 Variation de la masse volumique de l'air……………………………………….. 41
2.4.3 Énergie théoriquement récupérable……………………………………………… 42
2.4.4 Puissance moyenne annuelle fournit par aérogénérateur……………………… 43
2.4.5 Puissance aérodynamique……………………………………………………...... 43
2-4-6 Modèle du Multiplicateur…………………………………………………………. 46
2-4-7 Equation mécanique de l’arbre………………………………………………………… 46
2-5 Zones de fonctionnement………………………………………………………………… 46
2-6 Conversions énergie mécanique en énergie électrique………………………………… 48
2-6-1 Modélisation de la machine synchrone à aimants permanents………………… 48
2.6.2 Modèle de la MSAP dans le repère lié aux rotors……………………………….. 48
2-7 Rendements de l’éolienne……………………………………………………………….. 49
Conclusions………………………………………………………………………………. 50
Sommaire
Conclusion générale………………………………………………………………………….. 78
Bibliographie…………………………………………………………………………………. VII
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Au cours des vingt dernières années, la puissance typique de génération d’électricité pour
une seule éolienne est passée d’environ 100 kW à 2 MW ou davantage. Entre 1995 et la fin de
2003, environ 76% des nouvelles connections d’aérogénérateurs au réseau étaient installées en
Europe. Les pays les plus avancés dans l’énergie éolienne sont : l’Allemagne avec une puissance
installée de 14609 MW, le Danemark 3110 MW, l’Espagne 6202 MW, la Hollande 912 MW et le
reste des pays européen 3873 MW. La puissance installée : en Amérique du nord est de 6677 MW,
en Amérique du sud et centrale 139 MW, en Asie 3034 MW, en Afrique et au Moyen Orient 150
MW.
Les puissances délivrées par ces éoliennes sont énormes. Mais pour notre part, et à notre
niveau, on s’intéresse au développement d’une éolienne de puissance réduite. Cette éolienne à
échelle réduite va servir comme prototype à des fins pédagogiques. L’étude, la conception et la
réalisation de cette éolienne a demandé un certain niveau de connaissance et de moyen modérés.
Cette éolienne est de type vertical a plusieurs pales démontables et utilise une génératrice synchrone
à champ axial. L’énergie produite sera stockée soit dans des accumulateurs, ou soit elle alimente
des charges isolées.
Dans le deuxième chapitre, nous voulons donner les points les plus importants concernant la
modélisation du système de l'énergie éolienne, le potentiel énergétique, la conversion de l’énergie
Page 1
Introduction générale
Certes que l’éolienne va nous permettre de créer de l’énergie électrique par moindre coût. Le
troisième chapitre expose la conception et la réalisation d’une éolienne verticale. La forme des pales
verticales et leur nombre a fait l’objet d’une étude plus détaillé. La génératrice employée pour cette
éolienne est une génératrice de type synchrone à champ axial. Nous savons qu'il existe plusieurs
types de générateurs mais ce choix a été incité par plusieurs motivations.
À travers cette incitation, nous avons employé nos efforts sur le bon choix des pales et la
réalisation de la génératrice synchrone à aimants permanents à champ axial. En plus nous, avons
rencontré des contraintes mécaniques que nous avons pu les surmonter.
Pour la réalisation de notre éolienne, la démarche suivie est d’entamer la partie turbine puis
la partie génératrice. À la fin, on a procédé à l’assemblage des deux systèmes.
Page 2
Généralité
sur
Éolienne
Chapitre 01 Historique
Historique
Le vent est engendré par les variations de la densité et de la pression de l’air,
dues au réchauffement inégal de la terre par le soleil, et par la rotation de la terre ; il s’agit
donc d’une ressource naturelle renouvelable. Le vent causé par le mouvement de l’air contient
une grande quantité d’énergie. Les moulins à vent ont servi pendant des milliers d’années à
capturer une partie de cette énergie pour accomplir différents travaux utiles. Les premiers
moulins à vent étaient à axe vertical. Ils ont été employés dans les montagnes d’Afghanistan
pour moudre des grains depuis le 7ème siècle avant Jésus Christ. Ce type de moulins est
constitué d’un arbre et de lames horizontaux tournant dans le plan vertical. À partir de la
Perse et du moyen Orient, les moulins à vent à axe horizontal se sont répandus à travers les
pays méditerranéens et l’Europe Centrale.
Le premier moulin à vent à axe horizontal est apparu en Angleterre vers 1180, en France en
1190 en Allemagne en 1222 et au Danemark en 1259. En Europe, les performances des
moulins à vent ont été constamment améliorées entre le 12ème et le 19ème siècle. Vers 1800,
environ 20000 moulins à vent étaient en service en France, et au Pays Bas 90% de l’énergie
utilisée dans l’industrie provenait du vent. Vers la fin du 19ème siècle, des moulins à vent d’un
rotor de 20 à 30 mètres de diamètre étaient présents en Europe. Ils étaient utilisés non
seulement pour moudre des grains mais aussi pour le pompage d’eau.
L’industrialisation a mené à la disparition progressive des moulins à vent, même si en 1904
l’énergie éolienne fournissait encore 11% de l’énergie industrielle hollandaise et l’Allemagne
avait plus de 18000 unités installées. [1]
Par ailleurs, la construction d’éoliennes multi-pales ne se développe pas sur le vieux continent
mais en Amérique où elle apparaît en 1870. Elle conquiert tout le pays et revient en Europe,
lieu de sa conception, en 1876, où elle s’implante alors, sous le nom de moulin américain.
Il ne fait aucun doute que les moulins à vent ont connu dans le passé, un grand succès. Ils ont
fourni à l’homme l’énergie mécanique qui manquait à l’époque, à la réalisation de ses
desseins. Mais avec l’invention de la machine à vapeur, du moteur à explosion et du moteur
diesel, le développement de l’électricité, leur exploitation est négligée et souvent abandonnée.
Page 3
Chapitre 01 Historique
L’utilisation du vent semble par conséquent de plus en plus délaissée et son avenir très
compromis. [2]
Cependant l’histoire réserve parfois des surprises, car après la crise pétrolière de 1974, avec la
diminution du stock mondial en hydrocarbure et surtout la crainte d’une pollution de plus en
plus envahissante et destructive pour l’environnement, l’énergie éolienne revient au premier
plan de l’actualité et connaît un développement galopant. On cherche surtout à l’utiliser pour
produire de l’énergie électrique suivant le principe exploité dans toutes les centrales
électriques conventionnelles. Ainsi la demande mondiale d’éoliennes connaît une croissance
rapide depuis une quinzaine d’années ; la majorité de la demande découle du souci
d’aménager des centrales électriques utilisant des combustibles « moins polluants ».On
aménage maintenant des parcs à éoliennes multiples produisant plusieurs mégawatts.
Au cours des vingt dernières années, la puissance typique de génération d’électricité pour une
seule éolienne est passée d’environ 100 kW à 2 MW ou davantage. Entre 1995 et la fin de
2003, environ 76% des nouvelles connections d’aérogénérateurs au réseau étaient installées
en Europe. Les pays les plus avancés dans l’énergie éolienne sont : l’Allemagne avec une
puissance installée de 14609 MW, le Danemark 3110 MW, l’Espagne 6202 MW, la Hollande
912 MW et le reste des pays européen 3873 MW. La puissance installée : en Amérique du
nord est de 6677 MW, en Amérique du sud et centrale 139 MW, en Asie 3034 MW, en
Afrique et au Moyen Orient 150 MW [1].
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
1.1. Introduction :
Depuis l'utilisation du moulin à vent, la technologie des capteurs éoliens n'a cessé
d'évoluer. C’est au début des années quarante que de vrais prototypes d'éoliennes à pales
profilées ont été utilisés avec succès pour générer de l'électricité. Plusieurs technologies sont
utilisées pour capter l'énergie du vent (capteur à axe vertical ou à axe horizontal) et les structures
des capteurs sont de plus en plus performantes. Outre les caractéristiques mécaniques de
l'éolienne, l'efficacité de la conversion de l'énergie mécanique en énergie électrique est très
importante. Là encore, de nombreux dispositifs existent et, pour la plupart, ils utilisent des
machines synchrones et asynchrones. Les stratégies de commande de ces machines et leurs
éventuelles interfaces de connexion au réseau doivent permettre de capter un maximum d'énergie
sur une plage de variation de vitesse du vent la plus large possible, ceci dans le but d'améliorer la
rentabilité des installations éoliennes.
Enfin il existe plusieurs types d’utilisation de l’énergie électrique produite : soit elle est
stockée dans des accumulateurs, soit elle est distribuée par le biais d’un réseau électrique ou soit
elle alimente des charges isolées.
Dans ce chapitre, on s’intéresse essentiellement aux différents types d’éoliennes avec leurs
constitutions et leurs principes de fonctionnement, ainsi qu’à l’étude de l’énergie cinétique du
vent et les déférents types de génératrices.
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
observer l'existence de plusieurs microclimats où la vitesse excède les 5 m/s comme dans les
régions de Tiaret, Tindouf et Oran. [2]
Certains sites bien spécifiques augmentent la vitesse du vent et sont donc plus propices à une
installation éolienne :
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
L'effet Venturi : lorsque l'air s'engouffre entre deux obstacles comme deux montagnes
ou deux grands bâtiments, il est accéléré par effet venturi. De même, lorsqu'il rencontre
un une colline, l'air est accéléré au niveau du sommet. Ils sont cependant le plus souvent
de surface restreinte.
L’altitude : Le vent est engendré par une différence de température ou de pression. Il est
ralenti par les obstacles, et la rugosité du sol, et est généralement plus fort en altitude.
Les plaines ont des vents forts parce qu'il y a peu d'obstacles. Les cols de montagne ont
eux aussi des vents forts, parce qu'ils canalisent les vents de haute altitude. Dans certains
cols, les vents proviennent de l'écart de température entre les deux versants.
La mer (offshore) et les lacs : (à proximité d'une côte non escarpée) sont aussi des
emplacements de choix : il n'y a aucun obstacle au vent, et donc, même à basse altitude,
les vents ont une vitesse plus importante et sont moins turbulents.
Nous constatons aussi que cette structure est destinée à la grande exploitation de la mer, car le
vent n'a pas de barrières où que l'énergie éolienne peut fonctionner à 97 % du temps.
Les installations de l'éolien offshore sont plus chers que sur le terrain, parce qu’elle demande
une conception exacte de l'interconnexion électrique de câbles sous-marins doit également être
conçu pour résister à la puissance des vagues et doit donc être renforcé la protection contre la
corrosion et l'entretien.
Quand le vent rencontre un obstacle isolé donc le vent est plus irrégulier et turbulent et donc
de moins bonne qualité.
Ce phénomène arrive aussi quand on place plusieurs éoliennes sur un même site : les
éoliennes se gênent les unes les autres si elles ne sont pas suffisamment écartées entre elles
(en général, une distance de 8 fois leur diamètre est à respecter entre plusieurs éoliennes). [3]
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Vent v
R Cg
MecΩ Caer
TurbineΩ
Turbine Multiplicateur
Générateur
L’énergie éolienne est avant tout une énergie qui respecte l’environnement :
L’impact néfaste de certaines activités de l’homme sur la nature est aujourd’hui reconnu par
de nombreux spécialistes. Certaines sources d’énergie, contribuent notamment à un
changement global du climat, aux pluies acides ou à la pollution de notre planète en général.
La concentration de CO2 a augmenté de 25% depuis l’ère préindustrielle et on augure qu’elle
doublera pour 2050. Ceci a déjà provoqué une augmentation de la température de 0,3 à 0,6°
C depuis 1900 et les scientifiques prévoient que la température moyenne augmentera de 1 à
3,5° C d’ici l’an 2100, ce qui constituerait le taux de réchauffement le plus grand des 10000
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
dernières années. Toutes les conséquences de ce réchauffement ne sont pas prévisibles, mais
on peut par exemple avancer qu’il provoquera une augmentation du niveau de la mer de 15 à
95 cm d’ici l’an 2100. « L’exploitation d’énergie éolienne ne produit pas directement de CO2
».
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable, c’est à dire que contrairement aux énergies
fossiles, les générations futures pourront toujours en bénéficier.
Chaque unité d’électricité produite par un aérogénérateur supplante une unité d’électricité
qui aurait été produite par une centrale consommant des combustibles fossiles. Ainsi,
l’exploitation de l’énergie éolienne évite déjà aujourd’hui l’émission de 6,3 millions de
tonnes de CO2, 21 mille tonnes de SO2 et 17,5 mille tonnes de NOX. Ces émissions sont les
principaux responsables des pluies acides.
L’énergie éolienne n’est pas non plus une énergie à risque comme l’est l’énergie nucléaire et
ne produit évidemment pas de déchets radioactifs dont on connaît la durée de vie.
L’exploitation de l’énergie éolienne n’est pas un procédé continu puisque les éoliennes en
fonctionnement peuvent facilement être arrêtées, contrairement aux procédés continus de la
plupart des centrales thermiques et des centrales nucléaires. Ceux-ci fournissent de l’énergie
même lorsque que l’on n’en a pas besoin, entraînant ainsi d’importantes pertes et par
conséquent un mauvais rendement énergétique.
C’est une source d’énergie locale qui répond aux besoins locaux en énergie. Ainsi les pertes
en lignes dues aux longs transports d’énergie sont moindres. Cette source d’énergie peut de
plus stimuler l’économie locale, notamment dans les zones rurales.
C’est l’énergie la moins chère entre les énergies renouvelables.
Cette source d’énergie est également très intéressante pour les pays en voie de
développement. Elle répond au besoin urgent d’énergie qu’ont ces pays pour se développer.
L’installation d’un parc ou d’une turbine éolienne est relativement simple. Le coût
d’investissement nécessaire est faible par rapport à des énergies plus traditionnelles. Enfin,
ce type d’énergie est facilement intégré dans un système électrique existant déjà.
L’énergie éolienne crée plus d’emplois par unité d’électricité produite que n’importe quelle
source d’énergie traditionnelle.
Bon marché : elle peut concurrencer le nucléaire, le charbon et le gaz lorsque les règles du
jeu sont équitables.
Respectueuse des territoires : les activités agricoles/industrielles peuvent se poursuivre aux
alentours
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Tour en treillis : sont les moins chères, mais souvent mal acceptées et très peu utilisés. Son
avantage essentiel est sa simplicité de construction, qui la rend attractive pour les pays en
voie de développement. Pour des machines de grande taille, son aspect inesthétique devient
un handicap certain.
Tour tubulaire : est beaucoup plus élégant, mais le prix d'une telle tour peut atteindre trois
ou quatre fois celui d'un pylône haubané.
1.5.3 La nacelle : située en haut du mât, elle regroupe les équipements mécaniques permettant
de produire l’électricité en couplant la génératrice électrique à l’arbre du rotor, elle est
représentée par la figure suivant :
Page 11
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Fig1.6 : Multiplicateur
Page 12
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
I.5.3.6 Le frein : permet d'immobiliser le rotor de l'éolienne lorsque la vitesse du vent est trop
élevée, en cas d'urgence ou lors des travaux d'entretien.
I.5.3.7 L'anémomètre : mesure la vitesse du vent et permet d'indiquer le moment de mettre en
route l'éolienne ou de l'arrêter.
Fig.1.7 Anémomètre
1.5.4 Le moyeu : C’est le support des pales, il doit être capable de supporter des à-coups
importants, surtout au démarrage de l’éolienne, ou lors de brusques changements de vitesse du
vent. C’est pour cette raison que le moyeu est entièrement moulé et non réalisé par soudure.
1.5.5 La fondation : est généralement conçue en béton armé. Elle doit être assez solide pour
permettre de fixer toute la structure de l'éolienne.
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Il existe deux principaux types d'éoliennes qui se défèrent essentiellement dans leur organe
capteur d’énergie à savoir l’aéroturbine. En effet, selon la disposition de la turbine par rapport au
sol on obtient une éolienne à axe vertical ou à axe horizontal
Page 14
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Les éoliennes à axe horizontal sont les plus employées car leur rendement aérodynamique est
supérieur à celui des éoliennes à axe vertical, elles sont moins exposées aux contraintes
mécaniques et ont un coût moins important. Deux types de configurations peuvent être
rencontrés :
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Malgré ses inconvénients, cette structure est la plus utilisée de nos jours. Cependant, les
structures à axe vertical son encore utilisé pour la production d’électricité dans les zones isolés.
Elles sont de faible puissance destinées à des utilisations permanentes comme la charge des
batteries par exemple. Dans le reste de notre étude nous nous intéressons à la structure la plus
répondue et la plus efficace à savoir celle à axe horizontal et à trois pales à pas variable (variable
pitch) [2].
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Dans ce qui suit, nous donnons un bref état de l’art des éoliennes de grande et moyenne
puissance (éoliennes connectées au réseau) puis nous aborderons avec les éoliennes de petite
puissance (éolienne autonome) qui font l’objet de cette thèse
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Les éoliennes permettent de convertir l’énergie du vent en énergie électrique. Cette conversion
se fait en deux étapes :
Au niveau de la turbine (rotor) : qui extrait une partie de l’énergie cinétique du vent
disponible pour la convertir en énergie mécanique.
Au niveau de la génératrice : qui reçoit l’énergie mécanique et la convertit en énergie
électrique, transmise ensuite au réseau électrique ou une charge.
1.8 Les conditions qui doivent respecter avant l’installation de l’éolienne [6]
Avant de décider de l’installation d’un parc éolien, plusieurs études sont menées.
La première étape consiste à s’assurer que le site d’implantation envisagé convient à un tel
projet.
Il doit en particulier :
être suffisamment venté. Dans l’idéal, les vents doivent être réguliers et suffisamment
forts, sans trop de turbulences, tout au long de l’année. Des études de vent sur le site
sont donc indispensables.
être facile à relier au réseau électrique haut ou moyen tension.
être facile d’accès.
ne pas être soumis à certaines contraintes (aéronautiques, radars, etc.…).
ne pas prendre place dans des secteurs architecturaux ou paysagers sensibles (site
inscrits et classés, paysages remarquables…).
être d’une taille suffisante pour accueillir le projet.
Cependant, il n’est pas interdit d’installer une éolienne hors de ces zones. Mais ces
éoliennes ne seront pas forcément reliées au réseau électrique. Elles serviront par exemple à
fournir de l’électricité à une exploitation agricole.
1.9 Description de l'éolienne
La turbine éolienne est munie de pales fixes ou orientables et tourne à une vitesse nominale
de 25à 40 tr/min. Plus le nombre de pales est grand plus le couple au démarrage sera grand et
plus la vitesse de rotation sera petite. Les turbines uni et bipales ont l’avantage de peser moins,
mais elles produisent plus de fluctuations mécaniques. Elles ont un rendement énergétique
moindre, et sont plus bruyantes puisqu’elles tournent plus vite. Elles provoquent une
perturbation visuelle plus importante de l’avis des paysagistes. De plus, un nombre pair de pales
Page 19
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
doit être évité pour des raisons de stabilité. En effet, lorsque la pale supérieure atteint le point le
plus extrême, elle capte la puissance maximale du vent. À ce moment, la pale inférieure traverse
la zone abritée du vent par la tour. Cette disposition tend à faire fléchir l’ensemble de la turbine
vers l’arrière. Ceci explique pourquoi 80% des fabricants fabriquent des aérogénérateurs tripales.
[4]
Lorsque des pales fixes sont utilisées, un dispositif de freinage aérodynamique est utilisé
permettant de dégrader le rendement de la turbine au-delà d’une certaine vitesse (décrochage
aérodynamique ou Stall control). Sinon, un mécanisme d’orientation des pâles permet la
régulation de la puissance et un freinage (réglage aérodynamique).
Un arbre dit "lent" relie le moyeu au multiplicateur et contient un système hydraulique
permettant le freinage aérodynamique en cas de besoin.
Un multiplicateur adapte la vitesse de la turbine éolienne à celle du générateur électrique (qui
est généralement entraîné à environ 1500 tr/min). Ce multiplicateur est muni d’un frein
mécanique à disque actionné en cas d’urgence lorsque le frein aérodynamique tombe en panne
ou en cas de maintenance de l’éolienne.
Le système de refroidissement comprend généralement un ventilateur électrique utilisé pour
refroidir la génératrice et un refroidisseur à huile pour le multiplicateur. Il existe certaines
éoliennes comportant un refroidissement à l’eau.
La génératrice (ou l’alternateur) est généralement asynchrone, et sa puissance électrique peut
.varier entre 600kW et 2,5MW.
Les signaux électroniques émis par l’anémomètre sont utilisés par le système de controle-
commande de l'éolienne pour démarrer l'éolienne lorsque la vitesse du vent atteint
approximativement 5 m/s. De même, le système de commande électronique arrête
automatiquement l'éolienne lorsque la vitesse du vent est supérieure à 25m/s afin d’assurer la
protection de l´éolienne.
Le système de contrôle-commande comporte un ordinateur qui surveille en permanence l’état
de l’éolienne tout en contrôlant le dispositif d’orientation. En cas de défaillance (par exemple
une surchauffe du multiplicateur ou de la génératrice), le système arrête automatiquement
l’éolienne et le signale à l’ordinateur de l’opérateur via un modem téléphonique.
Il existe essentiellement deux technologies d’éoliennes, celles dont la vitesse est constante et
celles dont la vitesse sont variables. La partie suivante d´écrit d’une manière assez générale le
fonctionnement de ces deux procédés. [6]
Page 20
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Fig1.12 : Système éolien basé sur une machine asynchrone à cage à vitesse fixe.
Page 21
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Les avantages des éoliennes à vitesse fixe Leurs inconvénients majeurs résident en :
utilisant des MAS à cage d’écureuil
peuvent se résumer alors dans les points Une puissance extraite non optimale : Ce
suivants : type d’éoliennes n’offre quasiment pas de
possibilité de réglage de la puissance
Système électrique simple. générée.
Grande fiabilité. L’absence de gestion de l’énergie réactive
par le générateur asynchrone : La
connexion directe au réseau d’une
génératrice asynchrone nécessite l’ajout
de bancs de condensateurs afin de limiter
la puissance réactive appelée à ce réseau.
Malgré sa simplicité, le système de fonctionnement à vitesse fixe peut être bruyant, à cause de la
modification des caractéristiques aérodynamiques dues à l’orientation des pales, et limite la
plage de vitesses de vent exploitable. Ces deux principaux inconvénients peuvent, en grande
partie, être levés grâce à un fonctionnement à vitesse variable qui permet alors de maximiser la
puissance extraite du vent.
Mais dans ce cas, une connexion directe au réseau n’est plus possible à cause du caractère
variable de la fréquence des tensions statoriques. Une interface d’électronique de puissance entre
la génératrice et le réseau est alors nécessaire.
Cette dernière est classiquement constituée de deux convertisseurs (un redresseur et un onduleur)
connectés par l’intermédiaire d’un étage à tension continue [8].
Les avantages de cette configuration sont les suivants :
Augmentation du rendement énergétique.
Réduction des oscillations de couple dans le train de puissance.
Réduction des efforts subis par le multiplicateur de vitesse et les autres parties
mécaniques.
Génération d’une puissance électrique d’une meilleure qualité.
L’utilisation de convertisseurs de puissance « complexes » demeure son principal inconvénient.
Contrairement aux dispositifs à vitesse fixe qui utilisent presque exclusivement des génératrices
Page 22
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
asynchrones à cage, les aérogénérateurs à vitesse variable peuvent mettre en œuvre d'autres
convertisseurs électromécaniques.
Les quelques structures les plus utilisées dans ce mode de fonctionnement connecté au réseau
électrique.
Machine asynchrone à cage
Machine asynchrone à double alimentation
Les deux structures existantes des éoliennes à vitesse variable sont présentées sur la figure
(1.13) La configuration de la figure (1.13-a), est basée sur une machine asynchrone à cage,
pilotée au stator de manière à fonctionner à vitesse variable, par des convertisseurs statiques.
La configuration de la figure (1.13-b), est basée sur une machine asynchrone à double
alimentation et à rotor bobiné (MADA). La vitesse variable est réalisée par l’intermédiaire des
convertisseurs de puissance, situés au circuit rotorique
Nous présentons sur la figure (1.14) la caractéristique de la puissance mesurée en fonction de
la vitesse du vent d’une éolienne réelle de Schelle de 1.5MW basée sur une machine asynchrone
à double alimentation à rotor bobinée. On constate à partir de cette figure que la puissance est
limitée à sa valeur nominale pour une vitesse du vent de 12.5 m/s. L’orientation des pales est
parfaitement réalisée dans ce cas.
β
Multiplicateur
v
R Caer Machine asynchrone Réseau
Cg
turbineΩ AC DC
DC AC
mecΩ
Turbine
β
(a)
v Multiplicateur
R Caer Machine asynchrone
Réseau
double alimentation
Cg
turbineΩ
mecΩ
Turbine
AC DC
DC AC
(b)
Fig. 1.13. Eoliennes à vitesse variable
Page 23
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Pour une vitesse de vent v1et une vitesse mécanique de la génératrice Ω1 ; on obtient une
puissance nominale P1 (point A). Si la vitesse du vent passe de v1à v2, et que la vitesse de la
génératrice reste inchangée (cas d’une éolienne à vitesse fixe), la puissance P2 se trouve sur la
2éme caractéristique (Point B). La puissance maximale se trouve ailleurs sur cette caractéristique
(point C). Si on désire extraire la puissance maximale, il est nécessaire de fixer la vitesse de
la génératrice à une vitesse supérieure Ω2. Il faut donc rendre la vitesse mécanique variable en
fonction de la vitesse du vent pour extraire le maximum de la puissance générée.
Les techniques d’extraction maximale de puissance consistent à ajuster le couple
électromagnétique de la génératrice pour fixer la vitesse à une valeur de référence (Ωref) calculée
pour maximiser la puissance extraite. [4]
Les machines asynchrones sont bien adaptées à des vitesses de rotation relativement importantes
et un couple limité, insuffisant pour un couplage mécanique direct sur les voilures éoliennes. La
présence d’un multiplicateur de vitesse est donc indispensable. En revanche, les machines
synchrones sont connues pour offrir des couples très importants à des dimensions géométriques
Page 24
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
convenables. Elles peuvent donc être utilisées en entraînement direct sur les turbines éoliennes
(lorsqu’elles ont un très grand nombre de pôles). Dans ce cas, leur fonctionnement est
nécessairement à vitesse variable et la fréquence des grandeurs statoriques est alors incompatible
avec celle du réseau. L'utilisation de convertisseurs statiques s’impose alors naturellement.
Les éoliennes basées sur une génératrice synchrone à rotor bobiné sont intéressantes dans la
mesure où le courant d’excitation constitue un paramètre de réglage qui peut être utile pour
l’optimisation énergétique, en plus du courant d’induit contrôlé au travers de l’onduleur souvent
à MLI. Toutefois, elles requièrent un système de bagues et de balais qui nécessite un entretien
régulier. Par ailleurs, il est difficile de les munir de plusieurs paires de pôles. Le développement
des aimants permanents en terres rares permet de s’affranchir de ces inconvénients et de
construire des machines synchrones, à des coûts compétitifs, avec plusieurs pôles développant
des couples mécaniques considérables.
Comme dans le cas des machines asynchrones à cage, l’interface entre la génératrice et le réseau
est généralement constituée d’un redresseur et un onduleur. De plus, le redresseur peut être non
commandé (à diodes) ou commandé. La solution la plus intéressante consiste à coupler le stator
de la génératrice synchrone à aimants permanents à travers deux onduleurs à MLI triphasés, l’un
en mode redresseur, l’autre en mode onduleur réseau (figure (I-18)). Dans ce cas, l’interfaçage
avec le réseau peut être entièrement contrôlé via le convertisseur connecté à ce réseau, tandis que
le convertisseur connecté à la génératrice permet de contrôler la puissance générée par celle-ci.
De plus, ce type de configuration permet d’assurer un découplage entre le comportement du
générateur éolien et le comportement du réseau. Toutefois, les deux convertisseurs doivent être
dimensionnés pour la puissance nominale de la génératrice, ce qui constitue le principal
inconvénient de cette configuration
Fig.1.16 : Système éolien basé sur une machine synchrone à aimants permanents à fréquence
variable. [16]
Page 25
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Dans la plupart des régions isolées et ventées, l'énergie éolienne constitue la principale source
potentielle d'énergie électrique. La baisse continue des prix des aérogénérateurs et les
développements technologiques de l'électronique de puissance, conjugués aux incitations
gouvernementales, conduisent à une utilisation d'éoliennes autonomes de plus en plus courante
dans ces régions isolées. La variabilité et les fluctuations des ressources (vent) ainsi que les
fluctuations de la charge selon les périodes annuelles ou journalières, qui ne sont pas forcément
corrélées avec les ressources, constituent encore des limitations à une exploitation plus large. La
conception des petits systèmes éoliens est considérablement différente de celles des éoliennes
connectées aux grands réseaux. En effet, le but de l'utilisation de ces petits systèmes n'est pas
toujours la recherche de la conversion maximale de puissance éolienne mais la production de la
quantité d'énergie électrique adéquate alliée à un prix d'installation et de maintenance le plus
faible. De ce fait, la plupart des systèmes éoliens isolés privilégient l'utilisation de générateurs
asynchrones à cage de pour leur faible coût, leur robustesse et leur standardisation. Ces derniers
sont souvent associés à une batterie de condensateurs qui fournit la puissance réactive nécessaire
à leur magnétisation. Des générateurs synchrones sont également utilisés. Ils offrent un bon
couple massique et peuvent éventuellement s’affranchir de multiplicateur de vitesse. Néanmoins,
leur utilisation est limitée essentiellement à cause de leur prix qui est plus élevé que celui des
générateurs à induction de la même taille.
Les systèmes éoliens dans les applications isolées et autonomes sont généralement conçus pour
répondre à un besoin énergétique allant du simple éclairage à l’électrification complète de
villages. Dans cette partie, nous présenterons les différentes solutions de conversion d’énergie
éolienne utilisées dans ces applications de petites puissances pour les deux systèmes isolés et
autonomes [8].
Page 26
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
rendement et un bon couple massique) et la non nécessité d’une source d’alimentation pour le
circuit d’excitation. Ces qualités sont contrebalancées par un coût plus élevé que les machines
asynchrones. Toutefois, différentes structures de machines synchrones à aimants permanents
alimentant des charges autonomes à travers des dispositifs d’électronique de puissance existent
[6] [8]. Nous allons en donner une présentation succincte ci-dessous.
A. Structure avec redresseur à diodes
Cette configuration est la plus simple et trouve ses applications dans le cas de très petites
puissances. Elle est basée sur l’association directe d’une batterie en aval du pont redresseur à
diodes comme illustré sur la figure (1-17). Dans ce cas, il n’y a aucun composant commandé, pas
ou peu de capteurs et le coût de l’équipement est alors minimal. Le fonctionnement est « naturel
» mais nécessite un choix très précis de tous les paramètres (paramètres machine et tension
continue) par une conception système dédiée.
Page 27
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Toujours dans la même optique d’optimisation du rendement énergétique, une structure en pont à
commande différentielle permet de fonctionner avec un rapport cyclique proche de 0,5 en
commandant les deux interrupteurs T1 et T2. Cette configuration est avantageuse en termes de
sûreté de fonctionnement mais nécessite deux fois plus de composants, d’où un coût conséquent
et des pertes plus élevées.
Page 28
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Page 29
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
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Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Page 31
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
*Magnétisation de la
machine imposée par le
réseau.
MADA *Puissance extraite *Maintenance boite de
optimisée. vitesse.
Vitesse
variable *Une magnétisation de la *Prix de l’électronique de
machine gérée en cas de puissance.
défaut sur réseau.
*Contrôle –commande
*Fonctionnement à vitesse complexe.
variable.
*Contact glissant bague-
*Électronique de puissance balais.
dimensionnée à 30%de la
puissance nominal.
MSAP *Fonctionnement à vitesse *Prix de l’électronique de
variable sur toute la plage de puissance.
Vitesse vitesse.
variable *Machine spécifique.
*Puissance extraite
optimisée pour les vents *Grand diamètre de
faibles. machine.
Page 32
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
1.14 ECONOMIQUE :
En mer
Off-shore n’équivaut qu’à 50% du coût total alors que les coûts engagés pour installer les
éoliennes et les raccorder au réseau terrestre couvre jusqu’à 40% du coût total.
Cette différence entre éolienne terrestre et offshore s’explique par les difficultés
techniques supplémentaires rencontrées lors d’une installation en mer.
Le prix d’une éolienne offshore varie de 2 à 4 millions d’euros par MW installé.
Les caractéristiques du site d’installation, comme la puissance des vagues et du vent, la
profondeur de la mer, la distance avec les côtes, concourent aux difficultés techniques et
définissent le prix de l’éolienne.
En domestique
On a appelé le « petit éolien » correspond à l’installation d’une éolienne chez soi. La
puissance de ces éoliennes ne dépasse le 36kW. Le prix de ces éoliennes varie de 10.000€ à
90.000€.
En terrestre
Le coût de fabrication et d’installation d’une éolienne terrestre est estimé à 1.000 € par
kilowatt installé, soit 1 million d’euros le mégawatt.
Dans la construction d’un parc éolien, l’achat des éoliennes représente 80% de l’investissement.
Les coûts supplémentaires sont les coûts de recherche et de raccordement au réseau.
Les prix de fabrication des éoliennes est en baisse depuis quelques années. D’après le
ministère du Développement durable, « les perspectives de progrès permettent d’envisager pour
l’éolien une baisse de coût de 15 à 20% » à l’horizon 2020.
Nous savons que ce genre de machine se compose de plusieurs éléments de l'autorisation,
nous pouvons déterminer la valeur de chaque composante du prix total en pourcentage :
Les pales 12%.
Assemblage 2%.
Moyeu 2%.
Divers ou système de refroidissement 5%.
Multiplicateur 15%.
Mat 21%.
Générateur 13%.
Électricité 8%.
Roulement 3%.
Nacelle 9%.
Groupe hydraulique 10%.
Page 33
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Les principales remarques sur les conclusions de cette étude sont les suivantes :
Évolution vers les systèmes a entrainement direct et émergence des machines à aimants
dont le cout décroit avec l’accroissement de la production.
Diminution régulière des couts de l’électronique de puissance avec l’évolution des
technologies.
Accroissement des fonctionnalités des commandes.
Réduction de la masse des turbines.
Accroissement des hauteurs des tours et évolution technologique. [12]
Page 34
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Fig.1.27 : Évolution de la puissance éolienne installée dans le monde (en MW). [13]
Page 35
Chapitre 1 Généralité sur éolienne
Adrar d’une puissance de 10 MW, au groupe français Vergnet. L’énergie produite par cette
ferme, qui sera opérationnelle en 2012, sera injectée dans le réseau d’électricité de la Wilaya
d’Adrar.
CONCLUSION
Dans ce chapitre une synthèse bibliographique a été présentée et qui concerne les
différents types éoliens avec leurs constitutions et leurs principes de fonctionnements. Après un
rappel des notions élémentaires nécessaires à la compréhension de la chaîne de conversion de
l’énergie cinétique du vent en énergie électrique, on présente les machines électriques et leurs
applications ainsi que leur adaptation à un système éolien.
À la fin de ce chapitre présentée l’évolution de la puissance éolienne installée dans le
monde.
Après ces concepts dite que ce type d'énergie a un grand rôle, mais il quelques-unes des
conditions qui doivent être disponibles pour chaque type d'énergie éolienne et avec ce qu’on a dit
que toute la qualité du générateur a à voir avec le domaine de l'utilisation, nous constatons que la
génératrice synchrone peut être utilisé dans tous les domaines, mais il peut dispenser de le
multiplicateur de vitesse.
Lié au réseau, dans ce cas, nous devons fournir l'énergie nécessaire et par le vent seul ne
peut pas fournir ce parce que le vent aléatoire. Donc il faut ajouter un adaptateur de prouver et
d'améliorer l'énergie quelle que soit la vitesse du vent.
Endroit isolé, la façon d'améliorer l'énergie en quantité suffisante pour être utilisé
uniquement.
Dans le chapitre suivant, nous avons étudié énergie conversion d’éolienne basée sur
machines synchrones à aimants permanents et la turbine à axe verticale GSAP à champ axial.
Page 36
Modélisation
d’un système
éolien
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
2.1 Introduction
L'énergie cinétique est l'une des solutions pour faire ressortir la puissance électrique en
sachant que cette idée était connu dans le passé, et est extrait générateur d'énergie électrique et
l'ajout de ce système est approprié et sans danger pour l'environnement et économique bien.
Dans ce chapitre , nous voulons donner des points les plus importants concernant la
modélisation du système de l'énergie éolienne et Potentiel énergétique et Conversion de
l’énergie cinétique en mécanique avec la puissance récupérable, Conversion énergie
mécanique en énergie électrique, Rendement de l’éolienne.
Les cartes de vent donnent le vent à des hauteurs a partir de 10 mètres. La variation de
la vitesse du vent avec l’altitude dépend essentiellement de la nature du terrain. Ces variations
peuvent être représentées par une loi simple de forme :
α
v
V0
= (hh0 ) (2-1)
Avec :
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Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
Lieu Valeurs de α
En mer 0,13
En plaine 0,2
En plaine 0,24
boisée
En ville 0,3
v k−1
f(v) = k
A
( )
A
exp[−(Av )k ] (2-3)
A : coefficient constant appelé facteur d’échelle (ce facteur est égal en première
approximation à la vitesse moyenne du vent sur le site considéré).
Page 39
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
V: vitesse du vent.
Le cas de K=2
La distribution de Rayleigh est un cas particulier de la distribution de Wei- bull pour
le cas où le facteur de forme k est égal à 2.
Sa densité de probabilité est donnée par :
v v
F (v) =2 exp(−(A)2 ) (2-4)
A2
Le vent est de l’air en mouvement, et comme tout corps en mouvement on peut lui
associer une énergie cinétique, elle est fonction de la masse et de la vitesse du volume d'air. Si
Page 40
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
on considère que la masse volumique de l'air (masse de l'air par unité de volume) est constant,
on peut dire que l'énergie fournie par le vent est fonction de sa vitesse :
1
Ec = 2 m v 2 (2.5)
Tel que :
Plus l'altitude est élevée et plus la masse volumique de l'air sera faible. Une même
éolienne produira plus en bord de mer qu'en haute montagne avec la même vitesse de vent.
La température
Plus la température est élevée et plus la masse volumique de l'air sera faible, une
éolienne produira plus lorsque la température ambiante sera faible.
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Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
Plus l'air sera humide et plus la masse volumique sera élevée mais l'influence de
l'humidité relative de l'air sur la masse volumique reste relativement faible. [21]
Dans le cas de l’éolien, le volume d'air occupé dépend de la surface balayée par
le rotor de l’éolienne. La puissance du vent traversant le rotor correspond à la quantité
d’énergie cinétique traversant le rotor à chaque seconde.
1
Pv = 2 ρ S v 3 (2-7)
Où :
ρ: représente la masse volumique de l’air (air atmosphérique, environ : 1.23kg/𝑚3 à
25°C et à pression atmosphérique 1 ,0132 bar),
V : la vitesse du vent (m/s),
Dans cette partie, nous nous intéressons uniquement à la modélisation d’éoliennes à axe
verticale. Aujourd’hui, pratiquement toutes les éoliennes sont à axe horizontal car, même si
les éoliennes à axe vertical ont été prometteuses dans les années 80 et au début des années 90,
Le dispositif, qui est étudié ici, est constitué d’une turbine éolienne comprenant des pales de
longueur R entraînant une génératrice à travers un ou sans multiplicateur de vitesse
Page 42
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
Selon la loi de Betz, cette puissance ne pourra jamais être dans sa totalité, la puissance
maximale pouvant être recueillie par une éolienne est à limité de Betz :
Page 43
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
1
Paéro max = ρ S v 3 Cp (λ) max (2-10.1)
2
Sous cette forme, la formule de Betz montre que l’énergie maximale susceptible
d’être recueillie par un aérogénérateur ne peut dépasser en aucun cas 59% de l’énergie
cinétique de la masse d’air qui le traverse par seconde. De cette façon le coefficient de
puissance maximal théorique est défini :
𝑃𝑎é𝑟𝑜 𝑚𝑎𝑥
𝐶𝑝 𝑚𝑎𝑥 = = 0.59 (2-11)
𝑃𝑣
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Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
Page 45
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
Ω𝑚𝑒𝑐 =G Ω𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒
Et donc l’expression du couple mécanique est :
𝐶𝑎é𝑟𝑜 1
Ω𝑚𝑒𝑐 = = 2Ω ρ S 𝑣 3 𝐶𝑝 (λ) (2-14)
𝐺 𝑚𝑒𝑐
dΩ
(Jt +Jm ) = Ceol - Cmec –(fm +ft ) Ω (2-15)
dt
Avec
𝐽𝑚 : Inertie de la machine.
𝑓𝑚 : Coefficient de frottement de la machine.
𝐽𝑡 : Inertie de la turbine.
𝑓𝑡 : Frottement des pâles.
𝐶𝑒𝑜𝑙 : Le couple statique fournie par l’éolienne.
Nous disposons uniquement des paramètres mécaniques de la machine et de l’inertie
de la voilure. C’est pour cela que dans notre application, nous ne considérons que le
coefficient de frottement associé à la génératrice (celui de la voilure n’est pas pris en compte).
[9]
2-5 Zones de fonctionnement
Compte tenu des informations précédentes, la courbe de puissance convertie d’une
turbine, généralement fournie par les constructeurs, permet de définir quatre zones de
fonctionnement pour l’éolienne suivant la vitesse du vent :
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Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
Page 47
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
Ce processus se fait par le générateur comme nous savons que présente les
caractéristiques et les équations par lesquelles il peut faciliter cette étude.
Hypothèses simplificatrices
Les phénomènes physiques inhérents au fonctionnement du système peuvent être
partiellement ou totalement pris en compte dans un modèle. Ils découlent plusieurs niveaux de
modélisation liés aux hypothèses simplificatrices associées. [11]
Plus le nombre d’hypothèses est grand, plus simple sera le modèle. Cela permet une étude
et une exploitation plus aisées.
La loi de Faraday énonce que le force électromotrice induite dans un circuit fermé
baigné par un champ magnétique est directement proportionnelle à la variation dans le temps
du flux du champ magnétique pénétrant dans le circuit.
Le fem induite dans le circuit est la dérivée négative par rapport au temps du flux du
champ magnétique à travers les circuits :
dФ
e = − dt (2-16)
⃗⃗
∇ ⃗⃗⃗ =𝜕B
⃗ 𝛬E (2-17)
𝜕t
Tel que :
⃗⃗⃗
E : Champ électrique
⃗B : Induction magnétique
e : induite
Ф: flux induit
Page 48
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
ɸd = Ls id + ɸsf
{ (2.18)
ɸq = Lq iq
La transformation de Park permet de conserver la puissance dans les deux repères. Dans
le repère (a, b, c), la puissance est donnée par :
3
P(t)= 2(Vd id+Vq iq) (2-20)
3 d ɸd d ɸq
P(t)= 2[Rs (id2 +iq2 ) + ( id +iq ) + (ɸd iq - ɸq id) ω]
dt dt
Équation mécanique
dΩ
J +fΩ=Ce-Cr (2-21)
dt
L’énergie fournie par l’aérogénérateur étant convertit d’une forme à une autre cette limite
est donc affectée par tous les rendements propres aux différentes transformations.
Helices: 0.2<η<0.85.
Multiplicateur ou Réducteur : 0.7<η<0.98.
Alternator: 0.80<η<0.98.
Transformateur: 0.85<η<0.98.
Page 49
Chapitre 2 Modélisation d’un système éolien
CONCLUSIONS
Dans ce chapitre on a présenté des généralités sur conversion l’énergie éolienne, et La
quantité d'énergie disponible varie avec la saison et l'heure du jour. La quantité totale
d'énergie éolienne convertible sur un territoire, c'est à la quantité d'énergie qui peut être
réellement produite par la mise en œuvre à l'échelle d'une région, des systèmes de conversion
de l'énergie éolienne, dépend de façon significative des caractéristiques, Pour déterminer le
rendement de l'énergie éolienne doit savoir le rendement de chaque élément.
Une construction d’un système éolienne expérimentale, par type de génératrice est
synchrone à aimant permanant avec turbine SAVONIUS à axe vertical sera l’objet du afin de
chapitre.
Page 50
Conception et
Réalisation
d’une
Éolienne
verticale
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
3. 1. INTRODUCTION
Certes que l’éolienne va nous permettre de créer de l’énergie électrique par moindre coût.
Ce chapitre expose la conception et la réalisation d’une éolienne verticale. La forme des pales
verticales et leur nombre a fait l’objet d’une étude plus détaillé. La génératrice employée pour
cette éolienne est une génératrice de type synchrone à champ axial. Nous savons qu'il existe
plusieurs types de générateurs mais ce choix a été incité par plusieurs motivations qui vont
être détaillées par la suite :
A travers cette incitation, nous avons employé nos efforts sur le bon choix des pales et
la réalisation de la génératrice synchrone à aimants permanents à champ axial. En plus nous,
avons rencontré des contraintes mécaniques que nous avons pu les surmonter.
Pour la réalisation de notre éolienne, la démarche suivie est d’entamer la partie turbine puis la
partie génératrice. A la fin, on a procédé à l’assemblage des deux systèmes.
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Fig.3.2 : Forme des disques avec trois trous de fixation avec les palliés
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Fig. 3.5. Fixation du roulement sur palier (gauche vue de face, droite vue arrière)
Page 58
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
On a effectué des testes sur la turbine ainsi réalisé. Les premiers ont été faits dans le hall
technologique par l’intermédiaire de ventilateurs. Les résultats été catastrophiques. La turbine
n’a pas bougé d’un pouce puisque le vent délivré par les ventilos été insuffisant pour la faire
tourner (2-4 m/s). Les seconds ont été effectués sur cite dans une journée ventée, la turbine a
pu tourner mais pas assez. En changeant l’angle d’inclinaison des pales mais sans vin. En
résumé, on a constaté :
La turbine réalisée par ces pales de forme plate n’a pas donné un résultat attendu et nous a
couté trois mois de travail par lequel on a appris beaucoup de chose. Une recherche
approfondie sur internet nous a emmené à réaliser d’autres formes de pales et nous avons
pensé par la suite à un modèle de forme SAVONIUS.
Page 59
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Page 60
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
e 1
Après analyse, nous constatons que la bonne utilisation de la quantité de vent est : =6
D
S= ((2*R)-e)*H (3-2)
S= ((2*0.38)-0.12)*0.6
S= 0. 688 𝑚2
La partie essentielle d’une éolienne est constituée par les pales, la construction des pales pose
deux sortes de problèmes :
Notre première observation s'est portée sur le profil des pales de forme demi -cylindre
décalés par rapport à l'axe de rotation :
- Modèle 1 : Ce premier modèle est constitué de deux demi -cylindres décalés.
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
3. 3. La génératrice
Cette génératrice fonctionne sur le principe de la loi de Faraday postule que pour créer
une tension dans une spire par l’effet des aimants permanents mobile, le phénomène
physique se traduit par une loi mathématique (sous forme vectorielle):
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
La loi de Faraday énonce que le force électromotrice induite dans un circuit fermé
baigné par un champ magnétique est directement proportionnelle à la variation dans le temps
du flux du champ magnétique pénétrant dans le circuit.
Le FEM induite dans le circuit est la dérivée négative par rapport au temps du flux du champ
magnétique à travers les circuits :
dФ
e=− (3-3)
dt
⃗⃗
∇ ⃗⃗⃗ =𝜕B
⃗ 𝛬E (3-3)
𝜕t
Tel que
⃗⃗⃗
E : Champ électrique
⃗B : Induction magnétique
e : induite
Ф : flux induit
Nous avons choisi la forme du pivot fileté avec une longueur de 1040 mm et de
diamètre de 12 mm. Le but est faciliter le processus de contrôle du disque du rotor pour
déterminer la valeur de l’entrefer. Dans ce cas l’arbre représentable par l’axe de fixation de
disque . Nous savons que l’arbre doit être installé avec la turbine et le processus d'installation
se fait par un écrou. Cela permet de faciliter le processus de changement en cas
d'endommagement de la turbine ou dans le cas d'une déformation de l’arbre (démontable).
Pour déterminer le diamètre du disque du rotor, un choix approprié a été pris. Ce choix
était d’un diamètre égal à 230 mm pour minimiser l’inertie et cela permet aussi
refroidissement naturel des aimants permanents.
Page 63
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Avant de procéder au design du rotor, il faut connaître les dimensions et le nombre des
aimants sachant que l’induction rémanente de cet aimant est de B = 0.3 T.
A partir de ces dimensions, nous allons procéder au prototypage du rotor. Pour cela
nous devons respecter une distribution correcte des aimants afin d’obtenir le maximum du
champ magnétique. Après de nombreuses tentatives et manipulations des grandeurs sur
Page 64
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
croquis, nous avons trouvé que le rayon extérieur optimal de la distribution des aimants est de
105 mm.
Rayon du cercle extérieur est de 105 mm, ce que fait un diamètre extérieur égale à
D𝑒𝑥𝑡 =210 mm.
Rayon du cercle intérieur de 80 mm, ce que fait un diamètre intérieur égale à
D𝑖𝑛𝑡 =160mm
Sachant que le nombre des aimants permanents est de 12 éléments. Une bonne
distribution des aimants permanents qui ne devront pas être éloignés les un des autres permet
avec la vitesse de rotation d’obtenir des tensions considérables tout en respectant une distance
égale entre les pôles magnétiques. (fig.3.14)
Page 65
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
cercle extérieur
Après avoir pris l'axe de référence, nous prenons une dimension circulaire calculée
(52.5 mm) et tirée l'arc afin de définir la place de l'élément avant, et sur la circonférence d'un
cercle on fait une identification complète de tous les éléments (en relation avec le cercle
extérieur) et après nous obtenons les axes de tous les éléments.
cercle intérieur
Après l'obtention de la distance entre les côtés (A, B) de la même manière, nous
prenons l’axe (A) comme référence et on complète comme dans la méthode précédente.
Après avoir sélectionné les axes de tous les éléments, on peut également dire que nous avons
bien distribué ces éléments (12 aimants) de mêmes dimensions. Et après toutes ces étapes,
nous pouvons déterminer l'emplacement de chaque aimant permanent.
Page 66
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Fig.3.17.a: Distribution les aimants sur le plan. Fig. 3.17.b : placement des
aimants permanents sur le
disque de rotor
Page 67
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
3.3.5.2. Gabarit
Pour trouver un gabarit qui correspond aux dimensions de l'aimant permanent, nous
constatons qu'il est difficile de trouver des petites dimensions et par la suite nous avons opté
pour une solution bien adaptée.
Nous savons aussi que nous devons respecter les dimensions de l'aimant permanent à
exploiter le champ magnétique en quantité suffisante.
Remarque : Le type de bobinage a été choisit d’une manière à donner un maximum de flux.
Page 68
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Pour assurer une bonne protection à notre bobinage contre le frottement avec les aimant
qui pourrait avoir lieu on l’a mis dans des enveloppes en plastiques. Pour montrer que la
valeur de l’entrefer a un impact important dans l'évolution de la valeur de tension par rapport
à une certaine vitesse pour les aimants permanents installés. L’entrefer optimal qui a été
déterminé entre les aimants permanent et les bobines pour avoir un maximum de champ est de
2 mm. Une fois cette valeur est dépassée il y aura un risque de collision entre les aimants et
les bobinages, car cette valeur représente une distance minimale de sécurité.
Diamètre 30 mm
Nombre de tours 150 tours
Diamètre de fil 0,5 mm
Après avoir réalisé 12 bobines et respecter le sens et direction des enroulements des
bobines qui ont été installés et fixées dans la même face. Le type de connexion a été
sélectionné de type monophasé, la vérification des liens est vérifiée par multimètre.
Page 69
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Après la préparation de tous les éléments du générateur, on peut monter que ces éléments
peuvent former un générateur que nous devons respecter la valeur de l’entrefer de la façon
dont nous obtenons la valeur considérable.
L’entref représente la distance entre les aimants permanents et le bobinage, que l'on
retrouve dans la plupart des machines électriques. Il est estimé à un maximum de 1 mm pour
avoir le maximum de champs. Pour notre cas dû à quelques défauts de fabrication, nous avons
choisit un entrefer de entre (2-4 mm) par rapport la vitesse de rotation (effet de vibration)
pour minimiser des éventuelles dégâts.
Page 70
Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Fig.3.21. Génératrice
On a pris un ventilateur domestique à trois niveaux de vitesse de vent faible (1.4 - 2.6 - 3.8)
(m/s), et un souffleur à fort vent (Fig. 3.22). Les paramètres suivant ont été varié la longueur
de la turbine D et la distance commune entre deux pales e.
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
Les testes ont été faits pour un rapport e/D variable de 0.1 à 0.6.
tel que : e : distance entre le côté interne des pales et l’axe en (mm)
D : diamètre de pale
La figure suivant monte les vitesses de rotation de l'éolienne en fonction du paramètre e/D.
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
700
vitesse de rotation (tour/min)
zone des valeur
optimale
600
500
400
300
200
100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
e/D
Fig. 3. 23. vitesse de rotation en fonction de (e/D) pour deux pales (modèle 3).
On voit bien que les résultats de nos mesures confirment bien ce qu’a été obtenu dans
l’équation 3.1. C'est-à-dire le rapport optimal e/D qui donne le maximum de vent se situe
entre 0.1 et 0.3.
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
pour les différents modèles et pour une vitesse de vent égale à 3.8 m/s.
900
800 modèle 4
700
vitesse de rotation (tr/min)
modèle 3
600
500
modèle 2
400
300
200
100
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
angle 'Bita' (°)
Fig. 3. 24 : Vitesse de rotation en fonction d’angle d’inclinaison β pour les différents modèles
et pour une vitesse de vent égale à 3.8 m/s.
Chaque modèle passe par un maximum. Le maximum de vitesse de rotation a été obtenu par
le modèle 4 (3 pales) pour une vitesse de rotation maximale égale à 800 trs/mn pour un angle
de 60°. C'est-à-dire que la turbine avec 3 pales est la meilleure. Vient en deuxième position le
modèle 3 (deux pales) donnant une vitesse de rotation maximale de 600 trs/mn pour un angle
de 90° et par la suite en dernière position le modèle 2 (4 pales) pour une vitesse max égale à
500 trs/mn pour un angle de 45°.
On a donc opté pour le modèle 4 (3 pales) qui donne la meilleure vitesse de rotation puisqu’il
est plus économique que le modèle 2 (une pale de plus) et plus performant que le modèle 3
(une pale de moins).
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
400
300
200
100
1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
vent (m/s)
3.3.10. Étude de l’influence de la vitesse de vent sur la tension induite par la génératrice
5
tension (V)
1
2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
vitesse de vent (m/s)
Fig. 3. 26 : Tension induite en fonction de vitesse de vent pour 3 mm d’entrefer (modèle 4).
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
5
Tension (v)
0
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
L'entrefer (mm)
On a
1
Paéro = 2 ρ S v 3 Cp (λ) (3-6)
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Chapitre 3 Conception et Réalisation d’une Éolienne verticale
𝐹
N= (3.7)
𝑃
Tel que
1
F= (3.8)
𝑇
F : la fréquence en (Hz)
N : la vitesse de rotation (rad/s)
P : nombre de paire de pole.
T : la période en (s)
3.4 Observations
On peut dire que notre génératrice donne une tension acceptable pour cette éolienne de
petite puissance. Pour l’améliorer on doit :
- Augmenter le nombre de spires dans les bobines
- Diminuer l’épaisseur des bobines
- Diminuer l’entrefer
- Utiliser des aimants à fort champ
- Utilisé une génératrice MSAP à champ radial
CONCLUSION
L'objectif de ce travail est de réaliser une éolienne à petite échelle pour la production
de l'énergie électrique à faible puissance. La génératrice réalisée est de type synchrone à
aimants permanents. La turbine est de type Savonius à axe vertical.
Les résultats obtenus par cette éolienne sont acceptables. Nous avons la maitrise de
conception et de la réalisation de ce type d’éoliennes. Ce travail peut être amélioré dans la
future.
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Conclusion
GENERALE
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
L’énergie éolienne a été identifiée comme une énergie très prometteuse parmi les
énergies renouvelables. Cette énergie permet d’atteindre des objectifs très intéressants à savoir la
réduction des émissions de gaz à effet de serre. Toutefois le développement de ces éoliennes
reste un challenge dans le domaine des énergies renouvelables. L’installation de celles-ci doit
remplir certaines conditions indispensables telles que la vitesse de vent, le type de génératrice,
forme des pales etc…
On s’est intéressé essentiellement aux différents types d’éoliennes avec leurs constitutions et leurs
principes de fonctionnement, ainsi qu’à l’étude de l’énergie cinétique du vent et les déférents types de
génératrices. Nous avons mis les points sur les plus importants concernant la modélisation du système de
l'énergie éolienne, le potentiel énergétique, la conversion de l’énergie cinétique en mécanique avec la
puissance récupérable et la conversion d’énergie mécanique en énergie électrique.
Pour notre part, nous avons développé un prototype d’une éolienne à échelle réduite. Pour
la conception et la réalisation de cette éolienne, nous avons fait une recherche et élaboré une
synthèse qui concerne les différents types d’éoliennes avec leurs constitutions et leurs principes
de fonctionnements. Après un rappel des notions élémentaires nécessaires à la compréhension de
la chaîne de conversion de l’énergie cinétique du vent en énergie électrique.
On a exposé la conception et la réalisation d’une éolienne verticale. La forme des pales verticales
et leur nombre a fait l’objet d’une étude plus détaillé. La génératrice employée pour cette éolienne est une
génératrice de type synchrone à champ axial. Nous savons qu'il existe plusieurs types de générateurs mais
ce choix a été incité par plusieurs motivations.
Nous avons employé nos efforts sur le bon choix des pales et la réalisation de la génératrice
synchrone à aimants permanents à champ axial. En plus nous, avons rencontré des contraintes
mécaniques que nous avons pu les surmonter.
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CONCLUSION GENERALE
Pour la réalisation de notre éolienne, la démarche suivie est d’entamer la partie turbine puis la
partie génératrice. A la fin, on a procédé à l’assemblage des deux systèmes. La génératrice réalisée est
de type synchrone à aimants permanents. La turbine est de type SAVONIUS à axe vertical.
Les résultats obtenus par cette éolienne sont acceptables. Nous avons la maitrise de
conception et de réalisation de ce type d’éoliennes. Ce travail peut être amélioré dans la future.
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Bibliographie
Bibliographie
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Stockholm, Sweden, 2005.
[2] Adam Mirecki, Sujet « étude comparative de chaine de conversion d’énergie dédiées à une
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[4] Livre. Énergie éolienne UPS 2010-2011 part2 Aérodynamique de la turbine éolienne. Livre
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Constantine thèse de magister en électrotechnique Présenté par : le 7/6/2010.
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UNIVERSITÉ MENTOURI DE CONSTANTINE. Mémoire de Magister. Soutenu le : 04
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alimentation reliée auRéseau. ». Thèse de doctorat, École Polytechnique de Nantes 19 – 12 – 2003.
[13]Frédéric POITIERSmachine asynchrone à cage autonome et machine asynchrone à double
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2006
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technologiques deliaisons de l’installation».Université Mohamed Khider – Biskra. Mémoire de
Magister.
[17] Duc-Hoan ,Titre :Conception Optimale Intégrée d’une chaîne éolienne « passive Analyse de
robustesse, validation expérimentale» : THÈSEEn vue de l'obtention du DOCTORAT DE
L’UNIVERSITÉ DE TOULOUSE ,Délivré par l’Institut National Polytechnique de Toulouse,
Discipline ou spécialitéGénie Electrique,setenu le 27 septembre 2010
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Bibliographie
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double alimentation application à un système éolienne à vitesse variable» Université de Batna,
mémoire de magister option machine électrique Présente le 17/10/2010.
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