1

Chapitre 1 : GENERALITE SUR L’APPROVIONNEMENT EN

EAU POTABLE
Introduction
Ce chapitre examine les concepts clé de l’approvisionnement en eau potable y
compris les sources d’eau et les méthodes de distribution ainsi que les facteurs qui influence la
qualité et disponibilité de l’eau potable.
I.2. DEFINITIONS DE CONCEPTS

I .2.1. Approvisionnement :

En ce qui concerne la fourniture d’eau potable, il fait référence au processus de

fourniture d’eau sure et propre à la population afin de répondre à ses besoins en eau potable
cela implique la collecte , le traitement ,le stockage, la distribution et la gestion de l’eau afin de
s’assurer que les utilisateurs disposent d’un approvisionnement adéquat en eau Assurer la sante
du public et le bien être des communautés nécessite la gestion des ressources en eau , dont l’un
des aspects les plus importants est la fourniture d’eau potable . (Fiches techniques des ouvrages
en eau potable et assainissement)

I.2.2. L’eau potable

L’eau portable selon l’organisation mondiale de la santé est une eau suffisamment
sure et propre pour que les humains puissent boire sans mettre en danger leur santé. Les lignes
directrices pour la qualité de l’eau potable établies par l’OMS Elles définissent les critères et les
limites acceptables pour divers polluants présents dans l’eau Ces normes comprennent des
paramètres tels que la concentration maximale de bactéries, de virus, de produits chimiques qui
peuvent être nocifs pour la santé

I.2.3. Eaux dure

On parle eau dure pour évoquer une eau contenant beaucoup de sels dissous ; comme
des sels de calcium et de magnésium. On dit alors dans le langage courant ; que l’eau est c
Calcaire. Une eau en contenant peu est appelée Eau douce.
 2

I.2.4. Eaux minérales

Contiennent une variété de minéraux, y compris le calcium, le magnésium, le

potassium et d’autres éléments. En raison de sa composition minérale naturelle, l’eau minérale est
souvent considérée comme plus sure que l’eau de robinet, mais cela peut varier en fonction de la
source et du traitement.
I.2.5. L’eau de source
Sont des eaux naturellement propres à la consommation humaine ; on parle alors d’eau potable.
Les traitements qu’il est permis de leur appliquer sont l’aération la décantation et la filtration.
Les naturellement gazeuses ; qui contiennent du dioxyde de carbone dissous, peuvent également
être gazéifiées avant d’être soumises à la consommation. (0MS 2007)
I.2.6 Le traitement de l’eau
Est un processus d’amélioration de la qualité d’eau l’objectif du traitement de l’eau est de le
rendre l’eau potable en éliminant les substances nocives ce processus utile différentes méthodes
et outils pour nettoyer l’eau.
La plupart du temps, l’eau prélevée dans le milieu naturel n’est pas directement consommable.
Pour rendre l’eau potable ; on applique des traitements qui, s’ils peuvent varier suivant l’origine
et la qualité de l’eau : on élimine les matières contenues dans l’eau par les étapes successives,
jusqu‘ aux organismes microscopiques comme le virus et microbes.
Voici quelques procédés de traitements des eaux :
I.2.7. Ressources en eau
Il s’agit notamment des différentes sources d’eau disponible pour L’approvisionnement en eau,
telles que les rivières, les lacs, les nappes phréatiques, les eaux pluviales …
I.2.8. Gestion des ressources en eau
Cette idée comprend des stratégies et des politiques visant à gérer de manière durable les
ressources en manière durable les ressources en eau, à assurer un accès équitable à l’eau potable
et à maintenir la qualité des ressources en eau.
I.3. METHODES ET SOURCES D’APPPROVISIONNEMENT EN EAU

Pour s’assurer qu’il y’a accès à de l’eau propre et salubre à usage humain, il existe un certain
nombre de méthodes et source d’approvisionnement en eau potable. Voici quelques-unes des
principales sources et méthodes pour obtenir l’eau potable :
 3

1. Le système de captage de l’eau de surface

Les systèmes de captage de l’eau de surface sont de grands systèmes communaux
d’approvisionnement en eau qui collectent et stockent l’eau qui ruisselle sur un endroit précis du
sol compactée ou paysage. Un tel système nécessite soit un affleurement de roches soit une
surface du sol compactée ou riche en argile.
Dans la première configuration, on aura recours à un barrage en maçonnerie de pierre. Dans la
seconde ; il sera fait appel à un barrage semi circulaire en terre à base d’argile.
Avec les barrages de captage en pierre ; les sites de captage et de stockage sont pratiquement
imperméables produisant un plus grand rendement et de plus faibles pertes par infiltration. La
surface du captage peut être maintenue plus facilement propre, entrainant un ruissellement de très
bonne qualité. Le rapport entre le largueur et la profondeur des réservoirs clos est généralement
élevé, ce qui est synonyme de faibles pertes par évaporation. Les sites le plus appropriés sont de
petits bassins versants isolés, qui ne sont, par conséquent, par souvent utilisés pour d’autres
choses que l’agriculture ou l’alimentation du bétail. L’eau est donc mieux protégée contre la
contamination. Cependant ; les couts de constructions sont très élevés du fait des quantités
importantes de ciment et de main d’œuvre qualifiée nécessaires même en ce qui concerne les
structures les plus modestes. De plus ; les sites les plus appropriés sont souvent très éloignés des
lieux où l’on a besoin de l’eau. Le barrage en terre est très rarement utilisé pour approvisionner la
famille en eau car la qualité de l’eau est généralement très médiocre.
Cependant ; ce type de barrage peut être utilisée pour les usages autres ; ce qui permet d’éliminer
la pression sur les sources d’eau de bonne qualité qui seront ainsi destinées exclusivement à
l’alimentation. Les barrages en terre peuvent être construits avec peu de matériaux
commercialisés. Pour tous les systèmes de captage de l’eau de surface ; le bassin doit être Le
barrage en terre est très rarement utilisé pour protégé contre l’érosion ; les conditions non
hygiéniques ou l’utilisation de substances toxiques qui pourraient entrainer la contamination de
l’eau de ruissellement

Le système doit être situé près du groupe d’utilisateurs qui doit absolument être impliqués
dans la gestion du barrage et sensibilité à l’importance de l’entretien.
2. Captage des eaux souterraines
 4

Le processus d’extraction de l’eau d’un point ou d’un puits ou d’un creusé dans la nappe
phréatique ou une couche aquifère est connu sous le nom de captures des eaux souterraines. Les
étapes générales du processus de collecte de l’eau sont les suivantes :
A. L ‘identification de la source

Des hydrogéologies sont généralement menées pour déterminer la source de l’eau souterraine, y
compris des analyses de la composition chimique, des tests de traçage pour suivre le mouvement
den l’eau dans les aquifères et de la modélisation hydrologique pour comprendre les flux d’eau
souterraines .ces données permettent aux gestionnaires des ressources en eau de prendre des
décisions éclairées pour l’utilisation durable à long terme des eaux souterraines .Le processus
d’identification de la sources lors de la capture de l’eau submergée consiste à retracer l’origine de
l’eau à partir d’un aquifère . Cette étape est cruciale pour un certain nombre de raison qui sont : la
qualité de l’eau ; durabilité de la ressource ; protection de l’environnement …
B. Forage ou puits
Atteindre la nappe phénotypique ou l’aquifère, un fourrage est effectué à l’endroit désigné. Pour
accéder à l’eau souterraine, un puits peut également être construit
C. Installation d’une pompe :
Pour extraire l’eau souterraine a la surface ; une pompe est installée dans le pâturage ou dans les
tuyaux.
Traitement de l’eau : Selon la façon dont l’eau capturée sera utilisée ; elle peut avoir besoin d’être
traitée pour éliminer les impuretés ou la rendre propre.
D. Distribution de l’eau :
Une fois traitée l’eau ; collectée rendue accessible peut être accessible aux consommateurs grâce
à un réseau de distribution.
IL convenable de souligner que la collecte des eaux souterraines doit être durée afin d’éviter
l’épuisement ressources en eau et de préserver l’équilibre des écosystèmes aquatiques.
3. Collecte des eaux de pluie
Depuis des millénaires ; la collecte des eaux de pluie est pratique dans les régions arides et semi
arides .La pluie est principalement utilisée pour l’irrigation des cultures et cultures et diverses
utilisation telle que la lessive ; par exemple .Cependant , elle peut également être utilisée pour la
consommation humaine ou animale .L’eau de pluie peut être consommée ; mais elle n’est pas
potable .il peut aussi renfermer des contaminants .Originaire de l’eau et des surfaces les points
 5

sur les lesquels elle il est conseillé de la purifier et de la filtrer avant la consommer afin d’éviter
tout danger à des fins de santé. La pluie peut être contaminée par des substances polluantes dans
l’air pi des produits chimiques ; ce qui pourrait l’endommager. Il est interdit de le consommer
sans traitement adéquat.
4. Techniques de distribution d’eau à la population

La distribution de l’eau à la population est le processus de fourniture d’eau potable et propre à la

population. Cela implique la collecte, le traitement, le stockage et la distribution de l’eau via un
réseau des tuyaux et de tunnels ; de réservoirs et de pompes, ou en utilisant des techniques
alternatives telles que les bouteilles d’eau, la distribution de vrac ou la distribution
communautaire.

A. Description de système de distribution

Les réseaux de distribution d'eau ont pour objectif de ramener l'eau aux
consommateurs, à partir de l’ouvrage de stockage en fournissant un débit maximal garantis
avec une pression au sol (ou charge) minimale compatible avec la hauteur des immeubles.
 6

L'eau est distribuée par des réseaux de conduites locaux, à l'intérieur de la zone alimentée. Les
principaux éléments d'un réseau de distribution sont: les conduites, les branchements et les pièces
spéciales (coudes, raccordements, vannes, compteurs, bouches d'incendies, ...etc.). Les conduites
de distribution doivent suivre les rues de la ville et sont posées en terre, généralement, sous le
trottoir. Selon les liaisons entre les différents tronçons de distribution, on distingue les différents
types de réseau de distribution :

 Réseau ramifié
 Réseau maillé
 Réseau étagé
 Réseau ramifié

Il est composé de conduites qui vont toujours en se divisant à partir du point d'alimentation sans
jamais se refermer. Ce réseau présente l'avantage d'être économique à
cause du linéaire réduit des canalisations posées et du nombre moins important des
équipements hydrauliques mis en service. Ses principaux inconvénients résultent de l'absence
d'une alimentation en retour dans les conduites : lorsqu'un arrêt se produit en un point
quelconque, toutes les conduites placées en aval se trouvent privées d'eau.

 Réseau maillé

Ils sont composés de conduites suivant des contours fermés permettant une
alimentation en retour. Les risques de perturbation de service sont ainsi réduits. Ainsi, chaque
point du réseau peut être alimenté en eau de deux ou plusieurs côtés. Ce type de réseaux
présente les avantages suivants: plus de sécurité dans l'alimentation (en cas de rupture d'une
conduite, il suffit de l'isoler et tous les abonnés situés à l'aval seront alimentés par les autres
conduites). Une répartition plus uniforme des pressions et des débits dans tout le réseau.

 Réseau mixte

Un réseau mixte, lorsque ce dernier est constitué d’une partie ramifiée et une autre
maillée.

 Conception d'un réseau de distribution

 7

Pour la conception d’un réseau de distribution, il est nécessaire de tenir compte de

certains facteurs :

- L'emplacement des quartiers.

- L'emplacement des consommateurs.
- Le relief

3- Principe de tracé d’un réseau de distribution

Pour tracer le réseau, il y a un certain nombre de conditions qu’il faut respecter :
 Choisir le lien de consommation principale
 Déterminer le sens principal de masse ou des quantités totales d’eau.

Tracer les conduites maîtresses, ces conduites doivent être situées sur les côtes
géodésiques les plus élevées pour bien répartir l’eau.
Réservoir
Réseau maillé
 Tracer les conduites maîtresses à travers les quartiers et prévoir les lignes secondaires.
Choix du type de matériaux
Il existe plusieurs types des matériaux destinés à la fabrication des conduits de
distribution. Chaque type a des caractéristiques et paramètres spécifiques. On trouve :
- Acier
- Fonte
- PVC (Polychlorure de Vinyle non plastifié)
- PEHD (Polyéthylène Haute Densité)
Actuellement, le PEHD est le type le plus utilisé dans le domaine d'alimentation en eau
potable, car il présente les avantages suivants :
 Perte de charge négligeable.
 Une très bonne résistance à des pressions élevées et à la corrosion.
 Très longue durée de vie.
 Installation facile.
5. L’outil de l’eau potable :
Un outil d’eau potable est tout appareil, système ou infrastructure utilise pour fournir de l’eau
potable. Il peut s’agir d’installation de traitement de l’eau, de réseau de distribution d’eau, de
 8

réservoirs d’eau , de pompes , de filtres et d’autres équipements utilisés pour garantir la

disponibilité et la qualité de l’eau potable destinée à la consommation humaine .
Voici quelques appareils et systèmes conçus pour rendre l’eau potable

A. Filtres à eau :

La qualité de l'eau étant de plus en plus préoccupante, choisir le bon filtre à eau pour
sa maison est crucial afin de garantir la sécurité et la santé de toute la famille. Que vous cherchiez
à éliminer le chlore, les métaux lourds ou les contaminants microbiologiques, voici un guide pour
vous aider à choisir le meilleur filtre à eau adapté à vos besoins.
Pourquoi utiliser un filtre à eau ?
L'eau du robinet peut contenir divers contaminants : le chlore qui est presque
systématiquement présent, des métaux lourds, des produits chimiques industriels (on parle
beaucoup des PFAS actuellement), des résidus de médicaments, des micro-organismes... Bien
que l'eau soit généralement traitée avant d'arriver à nos robinets, ces contaminants peuvent encore
 9

s'y retrouver, affectant la qualité et le goût de l'eau. Pour offrir le meilleur de la filtration, un bon
filtre à eau doit :
Améliorer le goût et l'odeur de l'eau.
Réduire ou éliminer les contaminants dangereux.
Protéger contre les maladies d'origine hydrique.
Préserver la santé des membres de la famille, en particulier les enfants et les personnes âgées.
B. Système de traitement par osmose inverse :
« Semi-perméable » signifie que certains éléments peuvent traverser le filtre et d'autres ne le
peuvent pas. Un exemple familier serait le filtre à air de votre système de chauffage. La
différence clé avec les membranes semi-perméables pour le traitement de l'eau est qu’elles
laissent passer des particules selon leur taille et leur charge moléculaire. Les filtres à air habituels
séparent les contaminants exclusivement en fonction de leur taille. Les trous et les pores de la
membrane d’OI sont juste assez grands pour laisser passer une molécule d'eau. Même les petites
particules comme la fumée de tabac ou les pigments de peinture sont trop gros pour traverser une
membrane à osmose inversée. À ce stade, étant donné que la membrane laisse seulement
certaines molécules traverser, il y a des déchets. Les déchets, une solution hautement concentrée
de contaminants, sont envoyés dans la canalisation d'évacuation. L’eau qui traverse la membrane
est propre et virtuellement sans contaminant. Cette eau est appelée débit de perméat, ou, comme
nous préférons l’appeler : une délicieuse eau filtrée.
La technologie d’osmose inversée s’appuie sur la pression pour pousser les molécules d’eau à
travers la membrane. La pression de l’eau varie en fonction de la source d’eau. L’eau de ville est
fournie à une pression entre 40 et 100 psi (livres par pouce carré). L’eau de puits est fournie à une
pression entre 20 et 60 psi, en fonction de votre pompe. Le taux de production de la membrane
d’osmose inversée dépend de certains facteurs comme la température, la pression et les niveaux
de solides dissous totaux. Comme l’osmose inversée est un processus lent, la plupart des
systèmes d’OI incluent un réservoir de stockage qui recueille l’eau traitée. Cette option est
incluse pour vous permettre de remplir votre verre ou votre pichet avec de l’eau propre à
n’importe quel moment de la journée.
 10

L’eau traitée par osmose inversée est si pure qu’elle peut prendre le goût et l’odeur désagréables

du réservoir de stockage ou de ses parois si elle y est entreposée trop longtemps. Filtrer l’eau

dans un post filtre après qu’elle a quitté le réservoir de stockage permet d’éliminer les goûts et les

odeurs résiduels avant la distribution de l’eau.

C. Système par charbon actif :

Les filtres à charbon actif sont de petits morceaux de charbon, généralement sous forme de

granulés ou de blocs en poudre, qui ont été traités pour être extrêmement poreux. Il est si

caverneux, en fait, qu’un seul gramme de charbon actif pour filtre à air peut facilement avoir une
 11

surface de 500 m2 ou plus. La grande surface spécifique permet à ces filtres d’adsorber

exponentiellement plus de contaminants et ‘allergènes que le charbon traditionnel.

L’adsorption est un processus distinct où les composés organiques de l’air ou de l’eau réagissent

chimiquement avec le charbon actif, ce qui les fait coller au filtre. Plus le charbon est poreux,

plus la capacité d’absorption captera les contaminants au contact du matériau. Ces filtres sont

notamment utilisés pour éliminer les composés dangereux dans les systèmes de purification de

l’air domestique et industriel.

Quels sont les avantages du filtre charbon actif ?

L’utilisation de filtres à charbon actif présente de nombreux avantages. Ces purificateurs peuvent

être utilisés pour débarrasser votre air de contaminants indésirables ou nocifs qui peuvent

présenter un danger pour votre santé.

Dans les systèmes de purification de l’air, les filtres à charbon actif doivent être utilisés après les

filtres grossiers et les filtres miniplis. Ces derniers, en capturant d’abord les particules fines

comme :

Poussière

Charpie

Spores de moisissure

Fibres de bois, de textile, de carton,

Poils d’animaux

Empêchent l’obstruction des pores du charbon actif.

Puis, la deuxième étape de filtration consistera l’adsorption par le charbon actif des contaminants
comme :
 12

L’hydrogène sulfuré ou H2S

Les COV (formaldéhydes (HCHO), acétone, benzène, styrène, l’éthanol, le perchloroéthylène,…

L’ammoniac ou NH3

Les aromatiques ou HAP

Le cas particulier du filtre charbon actif anti-odeur

Les filtres à charbon permettent également d’éliminer les mauvaises odeurs désagréables afin que
votre air intérieur reste sain. Utilisés ensemble, le charbon actif et les filtres HEPA peuvent
piéger 99,97 % des petites particules de 0,3 micron et plus, ainsi que la plupart des particules plus
grosses, en particulier les spores. Les filtres à charbon actif peuvent particulièrement profiter aux
personnes souffrant d’allergies ou d’aggravation de l’air impur, y compris la fumée. Si vous êtes
ou vivez avec un fumeur, l’utilisation d’un filtre charbon actif anti odeur dans votre système de
purification de l’air domestique peut apporter des bénéfices inégalés à votre santé respiratoire.
Vous devrez passer par un spécialiste comme ISOFILTER pour sélectionner la bonne taille des
grains, le bon matériau (noix de coco ou minéral) et la densité nécessaire au temps de contact du
carbone. Autre recommandation, bien contrôler le taux d’humidité de la pièce. Un air trop
humide réduit l’efficacité du charbon actif.
 13

Filtre charbon actif anti odeur

Comment fonctionne le filtre à charbon actif ?

Bien qu’un système de filtration qui utilise des réactions chimiques pour décontaminer l’air peut sembler
compliqué, il est en fait assez simple. Le charbon actif est généralement vendu prêt à l’emploi sous forme
de filtre en cellule, de cartouche ou prêt à remplacer le charbon actif usagé en seau ou en sac pour la
filtration de l’air. Il est ensuite inséré dans le dispositif de purification principal, tel qu’un purificateur
d’air ou un caisson de filtration.
L’air contaminé entre dans le système de ventilation, les filtres, passe à travers le charbon actif et subit
une adsorption et pas une absorption ! Quel est ce principe : cela implique l’adhésion de molécules, ions
ou atomes d’un gaz ou d’un liquide à la surface du charbon actif. Ce dernier possède une grande surface
interne de minuscules pores qui au contact du matériau solide retient ces molécules. et laisse l’air purifié
(même principe pour l’eau). S’il est utilisé conjointement avec un filtre : G4, M5 ou F7, celui-ci empêche
les particules plus grosses comme la poussière et les peluches de l’atteindre, ce qui permet au filtre de
charbon actif de ne pas être saturé et colmaté à sa surface, donc d’être efficace et de durer plus longtemps.
Quels sont les principaux critères pour choisir un filtre à charbon actif ?
Commençons par l’eau, le grain est préférable au pellet. Plus de surface carbonée et de microporosité,
meilleure sera la qualité de décontamination des polluants et l’abaissement de la DCO. En industrie, le
 14

choix se portera sur du minéral. Pour l’eau potable comme par exemple les aquariums, le charbon actif
sera essentiellement à base de noix de coco. Lorsque nous faisons nos analyses avant / après filtration d’un
effluent, nous constatons un abaissement par 9 de la Demande Chimique en Oxygène.
Pour le traitement d’air, idéalement à partir d’une analyse des polluants, le choix se fera en fonction :
Du type de gaz à capter : H2S, NH3, COV, etc…
Selon votre système de ventilation. Une vérification du temps de contact avec le flux d’air est la base
technique. Une vitesse d’air trop importante influe grandement sur l’efficacité de l’adsorption du matériau.
Selon le taux d’humidité (le charbon actif adsorbe d’abord l’eau en premier) et en fonction de la qualité
des étages de filtration (type de filtre, étanchéité, vitesse d’air, dimensionnement de l’installation),
A partir de ces données, la recommandation portera sur le type de charbon à utiliser : naturel standard ou
bien activé et imprégné chimiquement pour renforcer l’efficacité du charbon, sur la taille des grains.
Des capteurs en sortie seront recommandés pour déterminer la saturation du matériau et son
remplacement.
Purifier, assainir, désodoriser l’air avec le charbon actif
Le filtre charbon actif est un ajout important à tout système de purification de l’air. Ils ne peuvent pas être
utilisés seuls mais en conjonction avec d’autres filtres pour réduire considérablement la quantité
d’impuretés dans votre maison ou votre bureau. Que vous choisissiez un modèle de base ou avancé, vous
pouvez respirer plus facilement à l’aide d’un filtre à charbon actif. En résumé, vous avez trois grands
types d’utilisations et de filtres charbon répartis en fonction de leur usage.
 Filtre charbon actif air : pour purifier
 Filtre charbon industriel : pour assainir
 Filtre charbon actif anti odeur : pour désodoriser
D. Distillateur d’eau
- Utilisation principale
Le distillateur permet d’obtenir, à partir d’une eau potable, une eau dite purifiée. Celle-ci
est totalement exempte de sels minéraux et de microorganismes et ne contient plus que des gaz
dissous tels que O2 et CO 2.
L’eau distillée sert à préparer les réactifs de laboratoire et les préparations
pharmaceutiques en solution aqueuse.
Dans le cas de préparations injectables, elle doit être apyrogène (ne provoquant pas de
fièvre). L’eau distillée est également utilisée dans les unités de lavage et de stérilisation (pour le
fonctionnement d’un autoclave).
 15

Les qualités physico-chimiques de l’eau distillée sont proches de celles de l’eau osmosée
; le distillateur d’eau se différencie de l’osmoseur par son principe de mise en œuvre et par le
volume d’eau obtenu très inférieur à celui de l’osmoseur.
Domaines d’application
 Laboratoire, pharmacie, stérilisation.
Principe de fonctionnement
Le distillateur comporte :
• Un générateur de vapeur ou bouilleur qui contient l’eau à distiller. Il est branché à une
arrivée d’eau qui permet d’alimenter le bouilleur en continu. Il peut être équipé de
dispositifs (indicateur de niveau, vanne d’arrivée d’eau) permettant de maintenir constante
la quantité d’eau dans le bouilleur,
• Une résistance à immersion produisant la chaleur nécessaire pour porter l’eau à ébullition,
• Un condenseur dans lequel la vapeur se refroidit et retourne à l’état liquide. Dans les
parois du condenseur circule de l’eau froide permettant d’accélérer le processus de
condensation,
• Un récipient pour recueillir le distillat (eau distillée produite).