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Chapitre III

Le chapitre III aborde les limitations de la modélisation économique, soulignant que les modèles traditionnels reposent sur des hypothèses irréalistes, comme l'homo-economicus, et doivent intégrer des approches comportementales et empiriques. Il met en lumière des concepts tels que la rationalité limitée, les biais cognitifs et émotionnels, ainsi que l'importance des préférences sociales et des interactions stratégiques dans les marchés. Enfin, le chapitre critique la tendance à la sur-généralisation dans les modèles économiques, qui peut mener à des conclusions erronées et à une sous-estimation des facteurs structurels influençant l'économie.

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Chapitre III

Le chapitre III aborde les limitations de la modélisation économique, soulignant que les modèles traditionnels reposent sur des hypothèses irréalistes, comme l'homo-economicus, et doivent intégrer des approches comportementales et empiriques. Il met en lumière des concepts tels que la rationalité limitée, les biais cognitifs et émotionnels, ainsi que l'importance des préférences sociales et des interactions stratégiques dans les marchés. Enfin, le chapitre critique la tendance à la sur-généralisation dans les modèles économiques, qui peut mener à des conclusions erronées et à une sous-estimation des facteurs structurels influençant l'économie.

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Chapitre III.

Les Limitations de la Modélisation Économique

Selon le chapitre I, bien que l’outil de modélisation soit absolument nécessaire pour l’analyse et la prédiction des
activités économiques, il comporte des limites insurmontables car il repose sur de mauvaises hypothèses implicites
et est excessivement simplifié. L’apparition de l’économie comportementale et de plus en plus d’études empiriques
aide à réévaluer les modèles actuels et offre une quelconque perspective plus réaliste. Pour une politique publique
rationnelle, un modèle théorique uniquement doit toujours être complété par une approche empirique et des
approches multidisciplinaires. Des limitations spécifiques seront traitées à l’aide de critiques et d’exemples dans la
littérature, ainsi que par l’économie comportementale, dans le présent chapitre.

Les Limites III.1 irréalisme des hypothèses

III.1.a Homo-economicus!
La définition métaphorique fondamentale du néoclassique, qui représente l’homme soit établi sur la théorie de
la concurrence pure et parfaite, soit l’idéal du comportement humain sur le marché est connue sous le nom
d’homo-economicus. La perspective de l’homo-economicus est basée sur la rationalité parfaite, la connaissance
parfaite, l’individualisme, la consistance temporelle et l’aversion pour le risque. Étant donné les recherches de
l’économie comportementale et leurs conclusions sur le concept de l’homo-economicus, on peut affirmer que cette
vision est scientifiquement invalide et n’a pas lieu dans la réalité.

1) Rationalité Limitée Simon Herbert (1955). A Behavioral Model of Rational Choice introduit le concept de
rationalité limitée pour décrire comment les gens prennent des décisions dans des circonstances où ils ont des
restrictions cognitives, informationnelles et temporelles. La rationalité limitée signifie que les individus ne
recherchent pas activement la meilleure solution pour un problème, mais adoptent la première solution qu’ils
croient ‘’satisfaisante’’ pour leur situation.
On constate les caractéristiques de rationalité limitée dans :
- La recherche d’une solution satisfaisante, Les gens ne comparent pas toutes les options possibles, mais s’arrêtent
à la première solution dite acceptable, ce qui réduit la charge cognitive et accélère le processus de prise de
décision. Par exemple, au lieu de passer en revue tous les produits qui existent sur le marché, l’individu peut
acheter la marque qu’il connaît ou le produit qu’il a acheté auparavant. Cette solution « assez bonne » s’avère
moins coûteuse en temps et en effort.
- Connaissance incomplète, Les individus n’ont pas accès à toute l’information ou ne peuvent pas traiter
l’information de manière optimale en raison de limites cognitives seller.
- Utilisation des heuristiques, au lieu d’évaluer de manière exhaustive chaque alternative et ses résultats possibles,
les acteurs économiques utilisent des raccourcis mentaux pour simplifier l’analyse. Par exemple, une entreprise
peut opter pour une stratégie commerciale de court terme qui semble fonctionner pour le moment, plutôt que
d’avoir une stratégie plus rentable à long terme, à cause du caractère incertain de la prédiction économique ou
des contraintes organisationnelles.

La rationalité limitée conteste radicalement l’hypothèse de maximisation stricte des modèles classiques et exige
des modèles pour tenir compte de la limitation humaine. Les concepts de rationalité limitée soutiennent l’économie
comportementale pour expliquer la procrastination, la prise de décision sous incertitude, l’opportunisme et
l’incohérence temporelle.
2) Biais cognitifs et émotionnels. Dans leur étude fondatrice de 1979 sur la théorie des perspectives,
Kahneman et Tversky ont montré que les individus prennent des décisions qui ne correspondent pas aux modèles
classiques de comportement rationnel. Les humains affectent les biais cognitifs et émotionnels, et ces biais
peuvent être modélisés de différentes manières. Les concepts suivants sont les exemples les plus courants de ces
biais :

- Aversion aux pertes, de sorte que les individus donnent une valeur supérieure aux pertes à celle des gains.
Par exemple, une personne éprouve plus de chagrin lorsqu’elle perd 100 € que de joie lorsqu’ils gagnent 100 €.
- Effet d’encadrement de l’information, qui signifie que les options sont évaluées comme différentes selon la
façon dont elles sont présentées. Par exemple, il y a une différence entre penser à une opération ayant 90 % de
succès et celle qui a un risque d’échec de 10 %, bien que les résultats en pourcentages soient les mêmes.
- Biais de confirmation, ce qui signifie que les gens ignorent souvent les informations qui ne correspondent pas
à leurs hypothèses antérieures.
- L’heuristique de la facilité, c’est-à-dire la tendance à donner plus de valeur aux informations que les gens se
rappellent plus facilement que ce soit à partir d’expériences récentes ou émotionnellement significatives. Tous ces
biais cognitifs/informationnels et émotionnels/autres conduisent les individus à agir différemment des prédictions
des modèles classiques en termes de comportement rationnel, remettant ainsi en question la validité de l’homo-
economicus.

3) Préférences sociales. Un autre ensemble de comportement modélisé différemment de l’homo-


economicus est lié aux préférences axiologiques de l’individu – c’est-à-dire son échelle de valeurs et d’évaluation.
Contrairement à l’homo-economicus, l’individu n’essaie pas nécessairement de maximiser son propre profit à tout
moment. Il peut avoir des préférences sociales. Celles-ci comprennent :

- Altruisme, Cela signifie que l’individu est prêt à réduire sa propre utilité immédiate pour augmenter l’utilité
d’autres. Des actes tels que les dons de bienfaisance ou l’aide communautaire sans calcul de retour sont des
exemples d’altruisme.
- Réciprocité, Cela signifie que les gens peuvent réagir à l’État du monde en punissant le comportement perçu
comme immoral, même si cela entraîne un dommage personnel. Ou, au contraire, ils peuvent récompenser un
comportement altruiste sans attendre une compensation – une telle évaluation est également un exemple de
réciprocité.
- Aversion aux inégalités le sens de l’injustice envers la répartition de l’utilité impuissante entre les partenaires
de jeu ou de négociation.

Illustration avec dilemme du prisonnier :


Dilemme du prisonnier, un cadre classique de la théorie des jeux, illustre comment les préférences sociales
influencent les décisions. Dans sa version classique, deux prisonniers doivent choisir entre coopérer ou dénoncer
l’autre. La solution rationnelle (selon le modèle de l’homo-economicus) consiste à dénoncer, car c’est le choix
optimal quel que soit le comportement de l’autre. Cependant, les expériences montrent que de nombreux
participants choisissent de coopérer, même si cela entraîne un risque personnel. Cette tendance s’explique par :
La réciprocité : Les participants coopèrent en espérant que leur partenaire fera de même.
L’aversion aux inégalités : Les individus évitent un résultat où l’un des deux subit une sanction alors que l’autre en
tire profit.
4) Norme sociale La coopération peut être plus ou moins valorisée par une récompense morale plutôt que
financière. Autrement dit, si l’acte d’entraider est socialement valorisée et considérée comme un act de bien, ce qui
motive les participants à agir de manière altruiste.
Les observations indiquent que les modèles économiques doivent intégrer des paramètres sociaux et émotionnels
pour refléter plus précisément les évolutions des individus. Par exemple, le dilemme du prisonnier met en évidence
les limites des hypothèses de rationalité parfaite et la nécessité de prendre en compte les préférences sociales dans
les modèles économiques.

5) Incohérence temporelle : les modèles économiques supposent que les préférences des individus sont
envisagées comme constantes dans le temps. Cependant, des études révèlent que le comportement futur est
adaptable et dépendent de l’horizon temporel. En d’autres mots pour la même somme, plus importante à court
terme ; certains individus sacrifient les plein court-terme. Cela peut être illustré par les concepts de procrastination
ou présent biaisé :
Procrastination : Les individus retardent souvent les actions qu’ils savent être bénéfiques à long terme. Un
étudiant tend vers regarder un film ou une série télévisée plutôt que de réviser pour un examen final ; même s’il
reconnait que réviser serait mieux dans le long terme.
Bais de présent : Ce bais reflète une préférence disproportionnée pour les récompenses immédiates au détriment
des bénéfices futurs. Dans Thaler 1981, les participants préféraient recevoir 50 $ immédiatement plutôt que 100 $
dans six mois, bien que le choix rationnel aurait été d’attendre. les résultats de la présentation à un audit montrent
clairement le biais de présent. Cette expérience montre que les choix à court terme sont largement valorisé para
port a les objectifs long terme.

III.1.b Information incomplète ou asymétrique


L’hypothèse idéale de l’information parfaite, sous-jacente à la concurrence pure et parfaite, se réalise rarement
dans la réalité. En effet, plusieurs marchés sont caractérisés par une asymétrie d’information, qui peut affecter
l’efficience des marchés et leurs issus.

1) Déconnexion avec la réalité des marchés : Modèles de Cournot et de Bertrand

Les modèles de Cournot en 1838 et de Bertrand en 1883 illustrent comment des marchés loin de l’hypothèse idéale
de concurrence pure et parfaite se comportent. Alors que la concurrence pure et parfaite suppose une multitude
d’offreurs et de demandeurs avec une commodité parfaite, ces modèles implémentent des comportements
stratégiques caractéristiques de marchés oligopolistiques.

Modèle de Cournot : Deux entreprises concurrentes décident simultanément des quantités de produites, en
anticipant ce que l’autre va choisir. Ce comportement implémenté des prix plus élevés et quantités inférieures à ce
qui est prédit par les hypothèses classiques. Par exemple, des sociétés pétrolières agissent comme tel en décidant
simultanément du prix et des quantités produites. Ce mécanisme perturbe les marchés tels que décrits par la
théorie.

Modèle de Bertrand : Au lieu de produire des quantités, les entreprises décident du prix. Avec des produits
homogènes, la concurrence pousse les producteurs de décider du prix égal au coût marginal. Cependant, une
différenciation des produits, le prix peut être plus élevé, comme dans les marchés de biens technologiques où
chaque produit présente des caractéristiques uniques.
Ces modèles montrent que la réalité fournit un grand nombre de cas où les interactions stratégiques et la
structure de marché ont un impact significatif sur les résultats économiques, au-delà des prédictions de la
concurrence parfaite. En fait, ils soulignent l’importance de prendre en compte toutes les spécificités des marchés
dans lesquels les agents économiques sont réellement impliqués pour construire des modèles économiques aussi
précis que possible.

2) Sélection adverse et barrières à l'entrée : L’asymétrie de l’information peut se manifester de diverses


manières, mais deux d’entre elles ont des conséquences significatives sur le long terme: la sélection adverse et la
création de barrières à l’entrée. George Akerlof 1970, dans son article très influent The Market for “Lemons”:
Quality Uncertainty and the Market Mechanism montre les exemples de la façon dont l’incertitude en ce qui
concerne la qualité des produits peut perturber les marchés.

La sélection adverse : Akerlof présente le marché des voitures d’occasion. Le principal point est que les acheteurs
ne connaissent pas la qualité de chaque voiture. Ils supposent que chaque voiture a une qualité moyenne. Par
conséquent, les vendeurs de voitures d’occasion avec une qualité plus élevée (également appelées "peaches") ne
doivent vendre des voitures. Ceux qui restent sont ‘’lemons’’, par conséquent, au fil du temps, le niveau des citrons
vendus augmente et le marché s’effondre. Ce même mécanisme peut être appliqué à d’autres cas, par exemple,
lorsque les compagnies d’assurance proposent des tarifs élevés pour de tels contrats qui les personnes en bonne
santé se retirent. Cela réduit l’efficacité des sociétés mais également les rend plus chères pour tous les participants
restants.

Barrières à l’entrée : un autre domaine où l’asymétrie d’information entrave l’activité concurrentielle est les
barrières à l’entrée sur le marché. Par exemple, l’asymétrie d’information est à l’origine d’un succès limité de
l’initiative entrepreneuriale dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Les nouvelles entreprises ont du mal à
rivaliser avec les sociétés géantes déjà présentes sur le marché, car elles ne peuvent pas accéder à des informations
précises sur les procédures liées à la recherche et l’approbation de nouveaux médicaments. Cela continue de
renforcer le contrôle des géants sur le marché.

III.1.c Ceteris paribus! et systèmes fermés


Cette hypothèse de cetris paribus, ou “toutes choses égales par ailleurs”, est au cœur du processus de
modélisation économique : bien sûr, il existe un concept d’utilisation simplificatrice pour isoler l’effet d’une variable
à tout moment, supposer que toutes les autres variables sont égales est un outil essentiel pour l’analyse théorique.
Cependant, il a été fréquemment critiqué pour son éloignement de la réalité.

1) Les limites de l’hypothèse : Dans le monde réel, les variables ne sont pas vraiment indépendantes mais elles
interagissent de manière complexe et dynamique entre eux. Par exemple, augmenter la taxe sur les carburants ne
réduirait pas seulement la consommation. De même, elle affecte les couts de production, les niveaux d’emploi dans
le secteur d’énergie, et même politique environnementale. Cela étant, de nombreux facteurs dépendent de ces
effets.
2) Système fermé : les modèles économiques classique supposent souvent des systèmes fermés. Contrairement
à un modèle ou un schéma ouvert, il n’est isolé sur aucun des côtés qu’il contient des connexions aux côtés externe
et interne. On conclut que les modèles économiques traditionnels sous-estimaient la puissance des chocs exogènes
et des liens entre les marchés nationaux et mondiaux. Les systèmes ouverts sont plus adaptés à la modélisation de
l’influence des chocs externes sur le marché actuel. Par Example, la pandémie de covid-19 a mis en évidence
comment les facteurs externes peuvent perturber les supply chain mondiales, un aspect ou les modelais qui
reposent sur ceteris paribus n’a pas pu capturer.
III.2 Conséquences possibles d’une simplification excessive
III.2.a Sur-généralisation

Pour terminer le point précédent, les risques de généralisation sont l’une des majeurs critiques de la modélisation
économique. Ces modèles font souvent des généralisations simplificatrices qui peuvent perdre des information
critique sur le phénomène modalisé produisant des conclusions erronées lorsqu’ils sont appliqués sans
discernement.

1) Risque de conclusions erronées : Robert Lucas (1976) critiquera sous le nom d’Econometric Policy
Evaluation : A Critique. Tout d’abord, il a conclu que les modèles traditionnels n’incluaient pas le changement de
comportement des agents économiques facent politiques publiques. Cet agent était généralement une entreprise
ou un consommateur. Ensuite, ces modèles n’étaient pas capables d’incorporer les mécanismes de réarrangement
des éléments du modèle en réponse aux politiques publiques (phénomène connu comme ‘critique de Lucas’). Par
conséquent, ce point de vue est basé sur les résultats de la crise de 2008, les propriétés des modèles
macroéconomiques ont échoué dans leur prédiction de crise financière, car ils ne pouvaient pas prédire la
spéculation a cause de la surgénéralisation des dynamiques économiques.

2) Sous-estimation des facteurs structurels : Les modèles économiques sur-généralisées n’intègrent pas les
facteurs structurels tels que les inégalités sociales ou les structures institutionnelles. Ces éléments déterminent
pourtant la dynamique.

- Concentration des richesses et la croissance économique, dans Capital in the Twenty-First Century, Thomas
Piketty (2014) montre que l’accumulation excessive des richesses dans les mains d’une certaine élite ralentit la
croissance économique à long terme. Une analyse des données historiques du siècle précédent révèle que,
lorsque le taux de rendement du capital excède le taux de croissance économique, les inégalités augmentent, ce
qui menace la stabilité économique et sociale.
- Les exemples concrets incluent sous l’évaluation des richesses les obstacles à l’accès des ressources pour les
classes défavorisées. Ainsi, un système éducatif inégalitaire limite les opportunités, avec une perte de
productivité à long terme. Ces exemples montrent l’importance des structures institutionnelles, l’impact
politique et la législation sur les perspectives économiques. Sans une justice indépendante et un marché libre,
les gens n’investissent pas, ce qui nuit à la croissance économique.

III.2.b Politique publique mal calibrée


Ce type de politique provient de la simplification des modèles qui ne reconnaissent pas la complexité des
comportements humains et des marchés. L’hypothèse de L’homo-économicus réduit l’effet des mesures d’incitation
en ignorant les biais cognitifs liés à la perception des coûts et des bénéfices. Par exemple, une taxe carbone échoue
si les coûts immédiats sont perçus comme trop élevés par rapport aux bénéfices lointains. Par conséquent, les
préférences sociales telles que l’altruisme et l’égalité sont également ignorées, ce qui suscite des tensions comme
en témoigne la résistance aux réformes des retraites.
De plus, l’équilibre général national dessous-value les éléments de méthode non pris en considération,
compressant encore les équilibres réels. Par exemple, une absence de régulateur crée une sélection adverse, tel
que l’exemple de la santé, comment la surépaisseur du marché des réparations favorise tous les monopoles. Au
contraire, ceci a limité le déséquilibre excessif et la découverte des génies ainsi que les iniquités.
Enfin, les politiques publiques fondé sur des modèles basés sur l’hypothèse ceteris paribus, sous-estime encore une
fois les effets exogènes et secondaire, mettant les équilibres dessous peu stables. Par exemple, une taxe de carbone
sans considération des effets secondaire peut amplifie le taux de chômage dans le secteur lié a secteur d’énergie. La
crise mondiale de 2008 rend le déséquilibre en raison de l’absence de méthodes capables de prédire et de traiter
l’effondrement systémique.

Exemples :
- Les nudges, par exemple les choix par défaut, ont entraîné une augmentation du taux de don d’organes que
l’on aurait tendance à penser en raison de leur longévité. Néanmoins, sans l’adaptation au contexte local, cette
politique universelle est vouée à l’échec, les différences culturelles sont trop grandes et des approches
scientifiques ne peuvent pas l’ignorer.
- Les garanties publiques ou les certifications sur certains marchés ; par exemple, l’agriculture biologique est
nécessaire pour redonner de la confiance aux consommateurs sinon, il y a des inégalités d’informations que l’on
ne peut pas repousser.
- La politique de réduction des sacs plastiques (Homonoff 2018) a été un succès grâce à l’intégration de la
perte d’aversion bias, sous l’hypothèse de surgénéralisation cette politique aurait échoué. Une approche
purement théorique de la dynamique aurait exclu ce facteur explicatif acclamé.

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