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07 Ensembles Applications Relations Exo2021 22

Le document présente une série d'exercices sur les ensembles et les applications, abordant des concepts tels que l'injectivité, la surjectivité, les bijections et les relations d'équivalence. Chaque exercice pose des questions précises sur des fonctions mathématiques, des relations entre ensembles et des propriétés des applications. Les exercices incluent des démonstrations et des études de cas sur des applications spécifiques et des ensembles donnés.

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Le document présente une série d'exercices sur les ensembles et les applications, abordant des concepts tels que l'injectivité, la surjectivité, les bijections et les relations d'équivalence. Chaque exercice pose des questions précises sur des fonctions mathématiques, des relations entre ensembles et des propriétés des applications. Les exercices incluent des démonstrations et des études de cas sur des applications spécifiques et des ensembles donnés.

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Ensembles et applications

Exercice 1.

R → R
Soit f l’application
x → x2 + 4x + 1
1. Déterminer les images directes et réciproques suivantes : f ([−3, 0]), f −1 ({−1}), f −1 ({−4}) et
f −1 ([0, 1[).
2. Montrer que la restriction de f à ] − ∞, −2] réalise une bijection sur son image (qu’on précisera)
et déterminer la réciproque associée.

Exercice 2.
(
R∗+ → R
Soit f l’application π Déterminer f (]0, 1]) et f −1 ({0}).
x → sin
x

Exercice 3.
Soit f : R2 → R2 qui à un couple (x, y) associe (x, xy − y 3 ). f est-elle surjective ? est-elle injective ?

Exercice 4.
On considère l’application

f: R2 → R2
(x, y) 7→ (x2 + y 2 , x2 − y 2 )

1. f est-elle injective ?
2. On pose A = {(a, b) ∈ R2 , a ≥ |b|}. Montrer que f (R2 ) ⊂ A.
3. On considère l’application

g : R− × R+ → A
(x, y) 7→ (x2 + y 2 , x2 − y 2 )

Montrer que g est bijective et déterminer sa bijection réciproque.

Exercice 5.
 
d
Soient (a, b, c, d) ∈ C avec ad − bc =
6 0, on définit l’application f de C \ − dans C par
c
f (z) = az+b
cz+d ·

1. Etudier l’injectivité et la surjectivité de l’application f .


2. Montrer que la corestriction de f à son image est une bijection et on déterminera l’expression de
sa réciproque.

Exercice 6.
Soient E un ensemble et A, B ∈ P(E), on définit

f : P(E) −→ P(A) × P(B)


X 7−→ (A ∩ X, B ∩ X)

1. Montrer que
f injective ⇐⇒ A ∪ B = E.

1
2. Montrer que
f surjective ⇐⇒ A ∩ B = ∅.

Exercice 7.
Soient A, B, C 3 ensembles.
Montrer qu’il existe une bijection "naturelle" ϕ entre F(A × B, C) et F(A, F(B, C)).
On explicitera ϕ et ϕ−1 .

Exercice 8.
Soient E, F, G des ensembles et f : E → F , g : F → G deux applications. Montrer que

1. si g ◦ f est injective et f surjective, alors g est injective.


2. si g ◦ f est surjective et g injective, alors f est surjective.

Exercice 9.
Soient E, F deux ensembles et f : E → F et g : F → E deux applications telles que f ◦ g ◦ f soit
bijective. Montrer que f et g sont bijectives.

Exercice 10.
Soient E, F des ensembles non vides et f ∈ F(E, F )

1. Montrer que f est injective si et seulement pour toutes applications g et h de G dans E, on a

f ◦ g = f ◦ h =⇒ g = h.

Montrer que f est surjective si et seulement pour toutes applications g et h de F dans G, on a

g ◦ f = h ◦ f =⇒ g = h.

Exercice 11. Une caractérisation des injections

Soient E et F des ensembles et f une application de E vers F .


1) Soient A et B deux parties de E.
1.a) Montrer que si f est injective alors f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
1.b) Montrer sur un exemple qu’on peut avoir à la fois l’égalité précédente et f non injective.
2) Démontrer l’équivalence entre les deux assertions :
(i) f : E → F est une injection.
(ii) Pour toutes parties A et B de E, f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).

Exercice 12. Une caractérisation des surjections

Soient E et F des ensembles et f une application de E vers F . Démontrer l’équivalence entre les
deux assertions :
(i) f : E → F est une surjection.
(ii) Pour toute partie B de F , f (f −1 (B)) = B.

Exercice 13.

2
La relation d’orthogonalité entre deux droites du plan est-elle symétrique ? réflexive ? transitive ?

Exercice 14.
Dire si les relations suivantes sont réflexives, symétriques, antisymétriques, transitives :

1. E = Z et xRy ⇐⇒ x = −y
2. E = R et xRy ⇐⇒ cos2 x + sin2 y = 1.
3. E = N et xRy ⇐⇒ ∃p, q ∈ N∗ , y = pxq .

Quelles sont parmi les exemples précédents les relations d’ordre et les relations d’équivalence ?
Si c’est une relation d’ordre, préciser si l’ordre est total.

Exercice 15. Une relation binaire transitive et symétrique est-elle nécessairement réflexive ?

Exercice 16.
Pour tout ensemble E, montrer qu’il n’existe pas de surjection de E sur P(E) (l’ensemble des parties
de E). On pourra raisonner par l’absurde et chercher une contradiction en introduisant l’ensemble
A = {a ∈ E ; a ∈/ f (a)}.

Exercice 17.

1. La relation binaire R1 définie sur N2 par


 
∀((p, q), (p′ , q ′ )) ∈ N2 × N2 , (p, q)R1 (p′ , q ′ ) ⇐⇒ p ≤ p′ et q ≤ q ′

est-elle une relation d’ordre ? Est-elle une relation d’ordre totale ?


2. La relation binaire R2 définie sur N2 par
 
∀((p, q), (p′ , q ′ )) ∈ N2 × N2 , (p, q)R2 (p′ , q ′ ) ⇐⇒ p < p′ ou (p = p′ et q ≤ q ′ )

est-elle une relation d’ordre ? Est-elle une relation d’ordre totale ?


3. Selon quelle relation d’ordre sont classés les pays quant au nombre de médailles remportées aux
jeux olympiques ?
4. Comment sont ordonnés les mots dans un dictionnaire ?

Exercice 18. Soit E un ensemble non vide. On considère les relations sur F = E E :
f ∼ g ⇐⇒ ∃ n ∈ N∗ tq f n = g n ,
f ≈ g ⇐⇒ ∃ m, n ∈ N∗ tq f n = g m ,
f ≡ g ⇐⇒ f (E) = g(E).

1. Montrer que ∼, ≈, ≡ sont des relations d’équivalence.


2. Pour f ∈ F , on note f ∼ , f ≈ , f ≡ les classes d’équivalence de f modulo ∼, ≈, ≡.
(a) Comparer f ∼ , f ≈ .
(b) Montrer que toute classe d’équivalence pour ≈ est réunion de classes d’équivalence pour ∼.
(c) Que pouvez-vous dire de f s’il existe g ∈ f ≈ injective ? surjective ?
(d) Même question avec f ≡ .

3
Exercice 19.
Soient E un ensemble et A et B deux parties de E. On définit la différence symétrique de A et B,
notée A∆B, par :
A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A).
1) Montrer que A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B).

2) Pour toute partie A de E on appelle fonction caractéristique ou indicatrice de A et on note χA


(ou 1A ) l’application de E dans {0, 1} qui à x ∈ E associe 1 si x ∈ A et 0 si x ∈ Ac . Montrer
qu’on a les formules suivantes, pour toutes A et B parties de E :

A = B ⇐⇒ χA = χB (1)
χ2A = χA (2)
χAc = 1 − χA (3)
χA∩B = χA χB (4)
χA∪B = χA + χB − χA χB (5)
χA∆B = χA + χB − 2χA χB (6)

3) Montrer que pour toutes parties A, B, C de E, on a A ∩ (B∆C) = (A ∩ B)∆(A ∩ C).

Exercice 20.
Soit E un ensemble et A ∈ P(E). Deux parties B et C de E sont en relation, noté BRC, si
B∆C ⊂ A.

1. Montrer que R est une relation d’équivalence.



2. Soit B ∈ P(E). Montrer que la classe de B est (B ∩ Ā) ∪ K; K ∈ P(A) .

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