2022 PRIX : 2.
000 Francs Dépôt légal 777 SOIXANTE TROISIEME ANNEE – N°155 Bis Spécial JOURNAL
OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES : “DIRECTION
DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 01 76 20 00. Ceux-ci sont payables
d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant CDC N° 11500000915, Centre de Libreville. SOMMAIRE _____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE ____________________________________ S P E C I A L
______________________ COUR CONSTITUTIONNELLE ___________ Décision n°009/CC du 16 mars
2022 relative à la requête présentée par le Premier Ministre tendant au contrôle de constitutionnalité
de la loi n°031/2021 déterminant les ressources et les charges de l'Etat pour l'année
2022……………………………………………………………………………………………………………….1
________________________ PARLEMENT ___________ Loi n°031/2021 du 23 mars 2022
déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour l’année
2022……………………………………………………………………………………………………………….2
_____________________ PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE _____ Décret n°0095/PR du 23 mars 2022
portant promulgation de la loi n°031/2021 déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour
l’année 2022…………………………………………………………………………......62
___________________________________________________________
_____________________________________________________ 23 MARS 2022 - N°155 Bis Spécial
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1 ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
________________________ COUR CONSTITUTIONNELLE ___________ Décision n°009/CC du 16
mars 2022 relative à la requête présentée par le Premier Ministre tendant au contrôle de
constitutionnalité de la loi n°031/2021 déterminant les ressources et les charges de l'Etat pour
l'année 2022 AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; Vu la requête
enregistrée au Greffe de la Cour le 15 février 2022, sous le n°069/GCC, par laquelle le Premier
Ministre a soumis à la Cour Constitutionnelle, en vue d'un contrôle de constitutionnalité, la loi
n°031/2021 déterminant les ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2022 ; Vu la Constitution
; Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi
organique n°027/2021 du 31 janvier 2022 ; Vu la loi organique n°20/2014 du 21 mai 2015 relative aux
lois de finances et à l'exécution du budget, ensemble les textes modificatifs subséquents ; Vu le
règlement de procédure de la Cour Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006, modifié par
le règlement de procédure de la Cour Constitutionnelle n°047/CC/2018 du 20 juillet 2018 ; Le
Rapporteur ayant été entendu ; 1-Considérant que par requête susvisée, le Premier Ministre a soumis
à la Cour Constitutionnelle, en vue d'un contrôle de constitutionnalité, la loi n°031/2021 déterminant
les ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2022 ; 2-Considérant qu'il résulte de l'examen de
ladite loi qu'aucune de ses dispositions n'est entachée d'inconstitutionnalité ; qu'il échet donc de la
déclarer conforme à la Constitution. D E C I D E : Article 1er : La loi n°031/2021 déterminant les
ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2022 est conforme à la Constitution. Article 2 : La
présente décision sera notifiée au requérant, au Président de la République, au Président du Sénat,
au Président de l'Assemblée Nationale, communiquée au Ministre de l'Economie et de la Relance, au
Ministre du Budget et des Comptes Publics et publiée au Journal Officiel de la République Gabonaise
ou dans un journal d'annonces légales. Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle en sa
séance du seize mars deux mille vingt-deux où siégeaient : -Madame Marie Madeleine
MBORANTSUO, Président ; -Monsieur Emmanuel NZE BEKALE, -Madame Louise ANGUE, -Monsieur
Christian BIGNOUMBA FERNANDES, -Madame Lucie AKALANE, -Monsieur Jacques LEBAMA, -Madame
Afriquita Dolorès AGONDJO ép. BANYENA, -Monsieur Edouard OGANDAGA, -Monsieur Sosthène
MOMBOUA, membres ; assistés de Maître Charlène MASSASSA MIPIMBOU, Greffier. 2 JOURNAL
OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 23 MARS 2022 - N°155 Bis Spécial
________________________ PARLEMENT _________ Loi n°031/2021 du 23 mars 2022 déterminant
les ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2022 L’Assemblée Nationale et le Sénat ont
délibéré et adopté ; La Cour Constitutionnelle a déclaré conforme à la Constitution ; Le Président de
la République, Chef de l’Etat, promulgue la loi dont la teneur suit : Article 1er : La présente loi, prise
en application des dispositions des articles 47 et 48 de la Constitution et 8, 10, 11, 12 et 13 de la loi
organique n°020/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget,
ensemble les textes modificatifs subséquents, détermine les ressources et les charges de l’Etat pour
l’année 2022. PREMIERE PARTIE : DES CONDITIONS GENERALES DE L’EQUILIBRE BUDGETAIRE ET
FINANCIER TITRE I : DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX RESSOURCES CHAPITRE PREMIER : DES
IMPOTS ET RESSOURCES AUTORISES A- De l’autorisation de perception des ressources Article 2 : Le
Gouvernement est autorisé à percevoir les ressources correspondant aux prévisions contenues dans
la présente loi en vue de couvrir les charges de l'Etat présentées en annexes. Les ressources du
budget résultent de l'application des dispositions du Code Général des Impôts, du Code et du Tarif
des Douanes de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, en abrégé
C.E.M.A.C, des emprunts, des dons prévus en 2022 et des autres produits autorisés par les textes en
vigueur ou résultant des décisions de justice ou des conventions. Article 3 : Les impôts et taxes en
vigueur affectés aux établissements publics, collectivités locales et aux organisations communautaires
restent applicables. B- Des dispositions fiscales Article 4 : Les dispositions du Code Général des
Impôts actuellement en vigueur sont modifiées ainsi qu’il suit : LIVRE 1 : IMPOTS SUR LES BENEFICES
ET REVENUS TITRE 1 : IMPOT SUR LES SOCIETES (IS) CHAPITRE 1 : CHAMP D’APPLICATION Section 2 :
Exonérations « Article 6 nouveau : Sont exonérés de l’impôt sur les sociétés : 14) Pendant les trois
premières années de leur activité, les Petites et Moyennes Entreprises telles que définies par la loi sur
les Petites et Moyennes Entreprises. 15) Pendant les trois premières années de réalisation du projet
d’investissement, les entreprises agréées pour l’aménagement de terrains urbains destinés à l’habitat
social et pour la construction de logements socio-économiques et d’utilités industrielles de
fabrication de matériaux et autres intrants servant à la réalisation du volet construction de logements
sociaux. (Le reste sans changement) 23 MARS 2022 - N°155 Bis Spécial JOURNAL OFFICIEL DE LA
REPUBLIQUE GABONAISE 3 16) Les sociétés de capital investissement pour les revenus provenant des
dividendes, des produits de placement, des produits et plus-values de cession des actions et parts
sociales. Le bénéfice de l’exonération visée ci-dessus est consenti, pour une durée de trois ans, aux
sociétés de capital investissement : (Le reste sans changement) 17) Pendant les trois premières
années de leur activité, les sociétés de capital d’investissement qui investissent dans les entreprises
exerçant leurs activités dans les domaines suivant : » (Le reste sans changement) CHAPITRE 4 :
LIQUIDATION DE L’IMPOT Section 3 : Calcul de l’impôt « Article 16 nouveau : Pour le calcul de l’impôt
sur les sociétés, le bénéfice imposable est arrondi au millier FCFA inférieur. Le taux est fixé à 30 %. Ce
taux est porté à 35 % pour les entreprises du secteur pétrolier et minier. L’impôt sur les sociétés est
diminué, le cas échéant, dans la limite de cet impôt du crédit d’impôt correspondant à 5 % du
montant hors taxes de l’investissement pendant une période de trois ans, pour les investissements
touristiques inférieurs à 300.000.000 FCFA agréés par le Ministre chargé du Tourisme et le Ministre
chargé des Finances. » CHAPITRE 6 : PAIEMENT DE L’IMPOT Section 1 : Modalités de recouvrement «
Article 23 alinéa 6 nouveau : La société située au Gabon dont les droits sont cédés est tenue de
collecter et de reverser, à la caisse du receveur des impôts dans un délai d’un mois à compter de leur
réalisation, le montant du prélèvement libératoire de 20% effectué sur les plus-values de cessions des
droits sociaux visées à l’article 7 alinéa 2 du présent Code. » (Le reste sans changement) Section 2 :
Impôt minimum forfaitaire et minimum de perception « Article 26 alinéa 1 nouveau : Sont exonérés
de l’impôt minimum forfaitaire et du minimum de perception, les sociétés ou personnes morales
exonérées d’impôt sur les sociétés telles que visées à l’article 6 ci-dessus, ainsi que les entreprises
nouvelles selon les modalités définies aux articles 194 et suivants du présent Code. » « Article 26
alinéa 3 nouveau : Par dérogation à l’alinéa précédent, la durée d’exonération est de trois ans pour les
PME/PMI visées à l’article 3 de la loi n°16/2005 du 20 septembre 2006 portant promotion des PME et
des PMI. » (Le reste sans changement) 4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 23 MARS
2022 - N°155 Bis Spécial TITRE 2 : IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES CHAPITRE 2 :
REVENUS IMPOSABLES Section 1 : Détermination des bénéfices ou des revenus nets des diverses
catégories de revenus Sous-section 1 : Revenus fonciers « Article 89 alinéa 2 nouveau : Toutefois, le
contribuable peut opter pour la prise en considération des frais réels justifiés par factures. Cette
option est irrévocable pendant trois années consécutives. Au terme de la période de trois ans, le
contribuable qui souhaite continuer à bénéficier de la déduction de ses frais réels, doit faire une
demande expresse pour le renouvellement de son option. A défaut l’Administration applique le
principe de la déduction forfaitaire. » (Le reste sans changement) Sous-section 2 : Traitements,
salaires, pensions et rentes viagères C- Détermination du revenu imposable « Article 90 : Sont
imposables dans cette catégorie les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et
rentes viagères ainsi que tous les avantages en argent et en nature, lorsque l’activité rétribuée est
exercée au Gabon. Sont également imposables dans la catégorie des traitements et salaires au
moment de la levée d’option, les gains d’acquisition qui résultent de la différence entre la valeur des
titres lors de la levée d’option et leur prix de souscription ou d’acquisition dans le cadre de
l’attribution d’actions à titre préférentiel au personnel. La plus-value éventuelle réalisée en cas de
cession des actions acquises à titre préférentiel est également soumise à l’impôt dans la même
catégorie. Elle est constituée par la différence entre le prix de cession et la valeur réelle de l’action au
moment de la souscription. Un abattement de 50 % est opéré sur le montant de la plus-value. Sont
également imposables dans la catégorie des traitements et salaires, les gains résultant de l’attribution
gratuite d’actions au personnel au moment de la cession desdites actions » « Article 92 nouveau :
Pour la détermination des bases d’imposition, il est tenu compte du montant net des traitements,
indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères, ainsi que de tous les avantages en
argent et en nature accordés aux intéressés après déduction des retenues de cotisations sociales
obligatoires faites par l’employeur, en vue de la constitution de pensions ou de retraites, du bénéfice
de l’assurance maladie et de l’acquisition de la résidence principale du salarié dans la limite de
500.000 FCFA par mois sur une période de cinq ans.» TITRE 3 : DISPOSITIONS COMMUNES A l’IS ET A
l’IRPP CHAPITRE 2 : OBLIGATION DE FACTURATION Section 2 : Obligation de facturation « Article 193
nouveau : Pour toute vente autre qu’une vente au détail, tout louage de chose ou de service, toute
prestation de service d’un montant supérieur ou égal à 300 000 FCFA, une facture doit être établie.
Chacune de ces ventes doit être inscrite séparément en comptabilité. La facture doit porter les
mentions suivantes : -le nom, prénoms ou raison sociale du fournisseur ; -le NIF du fournisseur ; -le
nom, prénoms ou raison sociale du client ; -l’adresse du client ; -le cas échéant, le numéro
d’immatriculation fiscale du client, s’il s’agit d’une entreprise individuelle ou d’une société ; -le code
d’authentification. 23 MARS 2022 - N°155 Bis Spécial JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE
GABONAISE 5 LIVRE 2 : TAXES SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES TITRE I : TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
CHAPITRE 1 : CHAMP D’APPLICATION Section 3 : Exonération « Article 210 nouveau : 9) Les
prestations relevant de l’exercice légal des professions médicales à savoir, les examens, consultations,
soins, hospitalisations, travaux d’analyse et de biologies médicales et les fournitures de prothèses
effectuées par les formations sanitaires, les matériels et produits servant à la lutte contre le VIH/SIDA,
la tuberculose, la fièvre jaune et les infections virales sévères liées aux maladies infantiles et des
personnes du 3ème âge sans ressources, dans les conditions fixées par voie règlementaire, à
l’exception des frais d’hébergement et de restauration des personnes accompagnant le patient dans
une clinique ou dans un établissement hospitalier. Par matériel servant à la lutte contre le VIH/SIDA,
on entend tout matériel produit spécifiquement pour la lutte contre cette pandémie. 11) Les ventes
de gaz butane » « Sont abrogées par la présente, les dispositions de l’article 210, du numéro 12 au
numéro 20. » CHAPITRE 2 : MODALITES DE CALCUL Section 3 : Taux « Article 221 nouveau : Les taux
de TVA sont les suivants : -taux réduit : 5% applicable aux opérations de vente et de prestations de
services portant sur les produits et services suivants : -l’importation des biens exonérés, en
application des dispositions de l’article 241 du Code des douanes de la CEMAC, complété par l’Acte
2/92-UDEAC.556.SEI ; -l’importation des bateaux de pêche et des aéronefs ; -les ventes de biens
usagés faites par les personnes qui les ont utilisés pour les besoins de leur exploitation ; -les
importations, effectuées par les entreprises qui réalisent des opérations relevant du Code minier, de
biens amortissables qui ne peuvent être fournis sur le marché national et prévus sur une liste fixée
par arrêté conjoint des Ministres chargés des Finances et des Mines ; -les services rendus à leurs
adhérents par les groupements d’intérêt économique constitués de personnes physiques ou morales
exerçant une activité exonérée de la TVA ou pour laquelle elles n’ont pas la qualité d’assujetti, sont
exonérés de la taxe à condition qu’ils concourent directement ou exclusivement à la réalisation de ces
opérations exonérées ou exclues du champ d’application de la TVA et les sommes réclamées aux
adhérents correspondant exactement à la part incombant dans les dépenses communes ; -les
financements accordés aux entreprises ayant pour objet principal la mise à disposition de logements
sociaux à la condition que le financement accordé soit exclusivement réservé à la réalisation de
locaux d’habitation à caractère social, reconnu par un agrément du Ministère en charge de l’Habitat ;
-les prêts immobiliers d’un montant inférieur à 50.000.000 FCFA, accordés à des personnes physiques
pour l’acquisition ou la construction d’une résidence au Gabon ; -les opérations d’importation des
matériels et outillages neufs destinés exclusivement à la construction par les promoteurs publics et
privés, dûment agréés à cet effet, de logements à caractère socio-économique ; -les travaux de
construction des logements et d’aménagement des terrains à bâtir en zones urbaines, les matériaux
et fournitures y intégrés ainsi que les travaux d’assainissement, de voirie et de réseaux divers destinés
à des logements socio-économiques et réalisés par les promoteurs publics et privés dûment agréés à
cet effet ; -les matériels et équipements servant à la production et à la promotion des énergies
renouvelables. » (Le reste sans changement) 6 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 23
MARS 2022 - N°155 Bis Spécial CHAPITRE 3 : MODALITES PRATIQUES Section 1 : Obligation des
assujettis « Article 234 alinéa 1 nouveau : Tout assujetti doit délivrer une facture pour un montant
supérieur ou égal à 300.000 FCFA, selon le modèle normalisé par l’Administration, pour les biens
livrés ou les services rendus à un redevable ainsi que pour les acomptes perçus au titre de ces
opérations et donnant lieu à exigibilité de la taxe. » (Le reste sans changement) TITRE 2 :
CONTRIBUTION FONCIERE UNIQUE CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES Section 1 : Propriétés et
personnes imposables Sous-section 1 : Biens et ouvrages imposables « Article 278 nouveau : Il est
institué au profit des collectivités locales une contribution foncière unique, en abrégé CFU, annuelle
sur les propriétés immatriculées, bâties et non bâties situées sur l'ensemble du territoire national. » «
Article 279 nouveau : On entend par propriétés bâties tous les biens ayant une emprise au sol ou
dans le sous-sol, que cette emprise soit perpétuelle ou provisoire. Il en est ainsi des propriétés
reposant sur des fondations en maçonnerie, bois, fer ou tous autres matériaux telles que les maisons,
fabriques, manufactures, usines, hangars et boutiques. Constituent également des propriétés bâties,
l'outillage et des installations des établissements industriels ou commerciaux attachés au fond à
perpétuelle demeure ou reposant sur des fondations spéciales faisant corps avec l'immeuble ainsi
que toutes les installations commerciales ou industrielles assimilées à des constructions et plus
généralement tous les biens considérés comme des immeubles par destination. » « Article 280
nouveau : On entend par propriétés non bâties les terrains nus. » « Article 281 nouveau : L'imposition
à la CFU