Réseau Transmission
Réseau Transmission
TRANSMISSION
M. SONAGOU/ RS2
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PLAN DU
Chapitre I transmission COURS
du signal numérique
I- Transmission en bande de base
1- Principe
2- Principaux codage
II- Modulation/démodulation
1- Modulation par saut de fréquence (FSK)
2- Modulation par saut de phase (PSK)
3- Modulation par saut de phase et d’amplitude
(PSK+AM)
4- Débit binaire, vitesse de modulation, valence
III- Les caractéristiques d’une voie de transmission
1- La capacité
2- Temps de propagation et temps de transmission
3- Partage d’une ligne (multiplexage)
4- Multiplexage par porteuse orthogonale (OFDM)
IV- Transmission ADSL
1- Principe
2- Modulation
3- ADSL2+ et les évolutions
V- Transmission sur fibre optique
VI- Transmission sans fils : le WiMax
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CHAPITRE I : TRANSMISSION DU
SIGNAL NUMERIQUE
1. PRINCIPE
Lorsque la longueur de la liaison ne dépasse que quelques mètres, les informations peuvent
être transmit sur le support de liaison sans transformation du signal numérique en signal
analogique.
Ce type de transmission sans transposition de la fréquence par modulation est appelé
transmission bande de base.
Cette transmission est rencontrée principalement dans les réseaux locaux. Elle permet la
transmission à grand débit mais à faible portée. Elle utilise des médias de type métallique :
o Paires torsadées
o Câble coaxial
2. Méthodes de codages
Ces différentes méthodes conduisent à :
o Transformer le signal numérique en un autre tel que la composante continue sera
réduite au minimum ;
o Choisir une méthode afin que le spectre, du nouveau signal soit mieux adapté aux
caractéristiques du support de transmission (bande passante et fréquence plus élevée) ;
3
o Assurer un minimum de transitions, même lors de la transmission de longues
séquences de niveaux logiques bas ou hauts ;
o A avoir une horloge commune et synchronisée entre l’émetteur et le récepteur.
i. Le codage NRZ
Le codage NRZ permet une symétrie de la valeur des niveaux logiques hauts et des niveaux
logiques bas par rapport à un niveau de potentiel nul, ce qui nous donne :
REMARQUE :
Ce code ne permet pas la création de transition lors de la longue séquence de 0 ou 1 d’où un
risque de perte de synchronisation.
ii. Le codage MANCHESTER (Biphasé)
Le codage Manchester consiste à l’introduction :
D’une transition négative au milieux du bit lors d’un niveau logique bas ;
D’une transition positive au milieux du bit lors d’un niveau logique haut
4
EXEMPLE
REMARQUE :
Ce codage Manchester est un codage qui tient compte du sens de transition. De ce
iii. Le codage MANCHESTER DIFFERENTIEL
Le codage Manchester différentiel résout le problème du codage Manchester. Chaque
transition est codée par rapport à la précédente :
Si le bit à coder est au niveau logique bas, alors la transition est de même sens que la
précédente ;
Si le bit à coder est au niveau logique haut, alors la transition est de sens opposée à la
précédente.
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iv. Le code MILLER ou DELAY MODE
Le code MILLER permet de réduire la bande passante nécessaire pour le code Manchester, il
est construite de la façon suivante :
Si le bit à coder est au niveau logique bas, alors pas de transition ;
Si le bit à coder est au niveau logique bas et le suivant aussi au niveau logique bas,
alors la transition à la fin du bit ;
Si bit à coder est au niveau logique haut, alors la transition au milieu du bit.
v. Le codage Bipolaire
Le codage bipolaire permet d’obtenir une réduction encore plus importante du spectre en ne
codant qu’un seul type de bit (par exemple les niveaux hauts). Toutefois, il est nécessaire
d’alterner leur polarité pour éliminer la composante continue. Cependant lors de longues
séquences de niveaux bas, il n’y a pas de transitions ce qui autorise un risque de perte
d’horloge.
6
EXEMPLE :
7
autorise une autocorrection. Les combinaisons linéaires sont choisies de telle manière
qu’au moins une transition soit assurée pendant un intervalle de temps t dépendant de
l’horloge de réception.
Dans le codage 4B/5B, une séquence de 4 bits est remplacée par une séquence de 5 bits.
L’exemple ci-dessous représente le codage 4B/5B utilisé dans les réseaux FDDI (Fiber
Distributed Data Interface).
EXEMPLE :
II. MODULATION/DEMODULATION
1. Modulation par saut de fréquence (FSK)
La modulation par modulation de fréquence MDF, plus connue sous sa dénomination
anglophone Frequency Shift Keying (FSK) est un mode de modulation numérique dans
lequel le signal modulé varie entre les fréquences prédéterminées.
En modulation de fréquence, les niveaux logiques sont représentés par les variations de
Fréquence de la porteuse par exemple :
La modulation FSK est utilisée pour les transmission à faible débit sur le réseau téléphonique
commuté.
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m(t) = Re[eiφ(t) ei(w0t+ϕ0)] = cos(w0t + φ(t) + ϕ0) La fréquence instantanée est :
Constellation MDP-2
Ou BPSK, Binary Phase Shift Keying
• •
Constellation MDP-4
9
Ou QPSK, Quadrature Phase Shift Keying
• •
• •
= A cos(w0t + ϕ0 + ϕk)
= A cos(w0t + ϕ0)cos(ϕk) − A sin(w0t + ϕ0)sin(ϕk)
ak (t) m (t)
⊗
Train binaire Codeur
= cos(ϕk )g(t kT )
cos(w0 t + ϕ0 )
Démodulation MDP-2
Signal modulé : m(t) = Acos(w0t + ϕ0 + ϕk)
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Après filtrage, on élimine cos(2w0t + 2ϕ0),
ak a(t)
1 ⊗
cos(w0t + ϕ0 )
Train
binaire
m (t)
⊕
bk b(t)
2 ⊗
sin(w0 t + ϕ0)
π
Oscillateur
2
Démodulation MDP-4
Signal modulé : m(t) = Acos(w0t + ϕ0 + ϕk)
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ak
⊗
cos(w0 t + ϕ0 )
m (t)
π
2
sin(w0 t + ϕ0 )
bk
⊗
3. La modulation d’amplitude ou ASK (Amplitude Shift Keying)
La modulation d’amplitude s’applique en faisant varier l’amplitude du signal en fonction des
bits à coder. Par exemple :
A noter que, la modulation d’amplitude est la seule utilisée en fibre optique, car l’équipement
utilisé actuellement ne sont en mesure d’appliquer une autre modulation sur les ondes
lumineuses. Dans ce cas, la modulation s’effectue par tout ou rien.
Par contre, elle est peu employée sur d’autres supports. Car elle provoque une détérioration du
rapport signal sur bruit. Dans ce cas, il n’y a pas de porteuse en quadrature de phase : bk=0. Et
donc ;
m(t) = ∑akg(t − kT) cos(w0t + ϕ0)
donc,
or, .
Donc, cos(w0t + ϕ0) × m(t) contient un terme à la fréquence 2f0, que l’on éliminie simplement par
filtrage, et un terme proportionnel
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III. LES CARACTERISTIQUES D’UNE VOIE DE TRANSMISSION
Quelle que soit la nature du support, le signal désigne le courant, la lumière ou l’onde
électromagnétique transmis. Certaines caractéristiques des supports (bande passante,
sensibilité aux bruits, limites des débits possibles) en perturbent la transmission. Leur
connaissance est nécessaire pour fabriquer de « bons » signaux, c’est-à-dire les mieux adaptés
aux supports utilisés.
1. Capacité
Les supports ont une bande passante limitée. Certains signaux s’y propagent correctement
(ils sont affaiblis mais reconnaissables à l’autre extrémité), alors que d’autres ne les traversent
pas (ils sont tellement affaiblis ou déformés qu’on ne les reconnaît plus à la sortie).
Intuitivement, plus un support a une bande passante large, plus il transporte d’informations
par unité de temps.
La bande passante est la bande de fréquences dans laquelle les signaux appliqués à l’entrée du
support de transmission ont une puissance de sortie supérieure à un seuil donné après
traversée du support. Le seuil fixé correspond à un rapport déterminé entre la puissance du
signal d’entrée et la puissance du signal trouvé à la sortie (voir figure). En général, on
caractérise un support par sa bande passante à 3 dB (décibels), c’est-à-dire par la plage de
fréquences à l’intérieur de laquelle la puissance de sortie est, au pire, divisée par deux. Si on
note Ps la puissance de sortie et Pe la puissance d’entrée, l’affaiblissement A en décibels est
donné par la formule :
A = 10 × log10 Ps/Pe ; pour Ps/Pe = 0,5, on trouve : 10 × log10 Ps/Pe = 3 dB
13
La
bande
de
fréquen
ces que
le
support
peut
véhicul
er sans
grande
distorsi
on
exprim
ée en
KHz ou MHz. Plus la bande passante d’un support est large, plus il transporte d’informations
par unité de temps.
2. Temps de propagation et temps de transmission
Temps de propagation
Le temps de propagation ou retard de groupe est le temps d’aller et retour d’une
information qui retrouve sa valeur initiale ou encore le retard de phase observé lors du
parcourt de l’information. Le retard de phase est le retard (en secondes) de chaque
composante fréquentielle calculé à partie de la réponse en phase du filtre. Le temps de
propagation de groupe et le retard de phase dépendent en général de la fréquence, à
l’exception d’un filtre à phase linéaire dont le retard de groupe et de phase sont constants et
sont tous des égaux.
Temps de transmission
La latence (ou délai de transit, ou retard) est le délai de transmission dans les
communications informatiques. Il désigne le temps nécessaire à un paquet de données pour
passer de la source à la destination à travers un réseau. A n’importe quel paquet transmis par
réseau correspond donc une valeur de latence. Le terme est néanmoins utilisé pour désigner
les délais plus longs, perceptible par les utilisateurs.
Multiplexage fréquentiel
Le multiplexage optique ne répartit plus les signaux dans le temps, mais dans un espace de
fréquences. Bien que plus abstrait dans son principe, c'est lui qui a été inventé en premier
(voir téléphone et Samuel Morse).
Il consiste à faire passer plusieurs informations en simultané en jouant sur la longueur d'onde
de la lumière émise. Il s'agit donc là aussi d'un multiplexage spatial. Plus simplement, on
envoie plusieurs couleurs en simultané sur un seul brin optique. Cela a permis notamment
d'augmenter la capacité de transmission des fibres optiques actuelles sans surcoût très
important.
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Usage
Le multiplexage temporel a commencé par être utilisé dans les avions, pour que chaque
passager puisse commander sa propre lampe sans qu'on relie chaque interrupteur de chaque
passager à chaque commutateur de lampe. C'est ce multiplexage qui introduit souvent un petit
délai entre le moment où on presse l'interrupteur et celui où la lampe s'allume (cela aurait été
instantané si le commutateur avait été sur l'ampoule au lieu d'être dans le bras du fauteuil,
mais aurait obligé le passager à lever le bras. Voir Ergonomie).
Le multiplexage est aussi utilisé dans le domaine du spectacle. Notamment dans l'éclairage
ou il est utilisé pour la transmission de données via un câble DMX.
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c'est-à-dire les modes « accès multiple par répartition en fréquence » (AMRF ou en anglais
FDMA) et « accès multiple à répartition dans le temps » (AMRT ou en anglais TDMA). Il est
notamment utilisé dans les réseaux de téléphonie mobile 4G LTE, LTE Advanced et WiMax
mobile (IEEE 802.16e).
L'OFDMA ou l'une de ses variantes sont aussi utilisées dans d'autres systèmes de
radiocommunication, telles les versions récentes des normes de réseaux locaux sans fil Wi-Fi
(IEEE 802.11 versions g, n, ac et ax), IEEE 802.22 et WiBro ainsi que par certaines normes
de télévision numérique.
Comme pour d'autres techniques de codage permettant l'accès multiple (TDMA, FDMA ou
CDMA), l’objectif est de partager une ressource radio commune (une bande de fréquence) et
d’en attribuer dynamiquement une ou des parties à plusieurs utilisateurs
Avantages :
La présence de nombreuses sous-porteuses indépendantes permet d'adapter facilement
la puissance d'émission de la station de base sur chaque canal au niveau minimum
suffisant pour une bonne réception par chaque utilisateur (qui est fonction de la
distance avec l'antenne-relais).
Il est aussi possible, grâce au nombre variable de sous-porteuses attribuables à un
terminal, d'accroître la portée de l'émetteur radio d'un smartphone lorsqu'il est éloigné
de l'antenne réceptrice, tout en respectant la limite de sa puissance globale d’émission
(ex : 200 mW maximum pour un téléphone mobile LTE) ; cela est réalisé en
concentrant la puissance émise sur un petit nombre de sous-porteuses (plus
précisément sur un faible nombre de Resource blocks) ; cette optimisation se fait au
détriment du débit.
Inconvénients
Le codage OFDMA a pour contrainte d’imposer une synchronisation très précise des
fréquences hertziennes et des horloges des récepteurs et des émetteurs4 afin de
conserver l’orthogonalité des sous-porteuses et d'éviter les interférences.
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L'ADSL, Asymmetric Digital Subscriber Line, en français Réseau de Raccordement
Numérique Asymétrique, est une technologie permettant de faire passer de hauts débits sur la
paire de cuivre utilisée pour les lignes téléphoniques de la Boucle Locale. La technique
consiste à utiliser les fréquences supra vocales laissées libres par le service téléphonique
traditionnel. L’opérateur de télécoms proposant le service ADSL installe du matériel dans ses
répartiteurs (DSLAM) et un modem chez l’abonné. Les débits constatés sont de 10 à 25 fois
plus élevés qu’un modem 56K classique.
Le but de l’ADSL est de permettre le transport des données concernant la voix (c’est-
à-dire e téléphone) et celles de provenance et à destination d’Internet sur le même support
physique : la paire de cuivre.
Pour ce faire, l’ADSL utilise le multiplexage fréquentiel. C’est-à-dire que la bande
passante du support doit être divisée en trois largeurs de fréquences différentes :
2. Modulation
Cette technique est utilisée pour séparer les données téléphoniques, l’émission (upstream)
et la réception (downstream) ADSL. L’ADSL divise la bande passante totale en trois parties
importantes : jusqu’à 3400Hz, on conserve les services standards du téléphone, la bande de
30kHz à 138kHz est réservée pour le canal sortant de chez l’abonné, et la plage de 138kHz à
1,104MHz est réservée pour le canal entrant chez l’abonné. On remarquera que les deux
bandes utilisées par l’ADSL n’ont pas la même largeur, le débit est donc asymétrique.
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ii. Modulation DMT (Discrete MultiTone) :
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La division de la bande passante en un ensemble de sous-canaux indépendants
est la clé de la performance obtenue par DMT. La mesure de la qualité de chaque sous-
canal détermine le nombre de bits qui lui sera alloué. Ce procédé a pour but d’adapter
le taux de charge de chaque canal en fonction de ses performances.
Le maximum possible est 15bits/s par canal. Les zones de la bande passante
pour lesquelles l’atténuation du signal est importante ou le rapport signal/bruit trop
faible, auront moins de bits/s alloués afin de garantir une bonne qualité à la réception.
Si la qualité est vraiment trop faible pour un canal, il peut ne pas être utilisé.
Le débit maximum théorique d’un tel système est donc de 15bits/s * 4000Hz =
60kbits/s par canal. En fait, tel qu’il a été défini dans la norme, le premier canal est en
réalité celui du téléphone, les sous-canaux 2 à 6 constituent la bande de garde entre la
voix et les données. Le canal montant occupe 32 sous-canaux à partir du 7, et le canal
descendant occupe 217 sous-canaux.
L’ajustement par canal est constant : si la qualité se dégrade sur une porteuse
en cours de transmission, le système peut diminuer le nombre de bits alloués par
seconde sur ce canal, et les répartir sur d’autres. Cette possibilité d’ajustement à la
qualité de la ligne en fait une technologie particulièrement adaptée au réseau
téléphonique commuté dont la qualité peut être très inégale suivant les localisations
géographiques.
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L’ADSL 2+ est actuellement en place et largement utilisé, mais il n’est
apprécié à sa juste valeur que par les abonnés résidant dans un rayon de
2Km autour du répartiteur le plus proche.
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1. Fibre à saut d’indice
On suppose que la face d’entrée de la fibre est éclairée par un rayon de lumière
monochromatique (λ0) faisant un angle θ avec la normale. Nous allons chercher quelle valeur
donner à θ pour qu’il y ait guidage. A l’entrée de la fibre on a :
n0 sin θ = n1 sin .
Pour que le guidage soit possible, il faut que les rayons soient injectés dans la fibre sous un
angle θ tel que l’angle β à l’interface cœur/gaine soit supérieur à l’angle limite βlim défini par :
n1 sin βlim = n2 sin .
n1
Soit : sin βlim = n 2
Le guidage est possible lorsque : β > βlim ⇒ sin² β ≥ sin² βlim ⇒ n
Il y a donc guidage si |θ| ≤ θlim
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Au point d’incidence M, on a : sin θ(M) = n(M) sin α1
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– S I : rayon incident
S N R
– I R : rayon réfléchi
– i : angle d’incidence
i r
– r : angle de réflexion
– I : point d’incidence
– I N : la normale
– SIN : plan d’incidence I Σ
Les lois de Descartes-Snell pour la réflexion sont : Le rayon réfléchi appartient au plan
d’incidence. L’angle d’incidence i est opposé à l’angle de réflexion r :
i = − r ⇒|i |= − |
b) La réfraction
C’est un léger changement de la direction de la lumière lorsqu’elle rencontre un autre milieu
sini 1 n2
n1 sini 1 = n2 sini 2 =⇒ = = n2/1
sini 2 n1
nn
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d’une fibre optique par l’une de ses extrémités avec un certain angle, elle subit plusieurs
réflexions totales interne. C’est opération permettra à ce rayon d’arriver à l’autre extrémité
sans perte.
Le WiMax transmet des données numériques sur différentes bandes de hautes fréquences
comprises entre 2 et 11 GHz. Il a pour principale particularité de supporter un haut débit de
données (jusqu'à 75 Mb/s en théorie) sur des distances très importantes, comprises entre 10
et 50 kilomètres selon les obstacles rencontrés par les ondes. Ces qualités en font donc une
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sorte de Wi-Fi survitaminé, même si les tests en conditions réelles donnent des résultats plus
modestes (le débit excède rarement 20 Mb/s sur quelques dizaines de kilomètres).
Les différents standards de cette norme peuvent être regroupés dans le tableau (I.1):
Standard Description Publié Statut
IEEE std définit des réseaux métropolitains sans fil 8 avril Obsolètes
802.16-2001 utilisant des fréquences supérieures à 10 GHz 2002
(jusqu'à 66 GHz)
IEEE std définit les options possibles pour les réseaux Obsolètes
802.16c-2002 utilisant les fréquences entre 10 et 66 GHz. 15 janvier
2003
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1. Architecture du WiMax
i. La station de base
Elle ressemble aux stations cellulaires classiques. Elle peut comporter un ou plusieurs
secteurs. Les fonctionnalités qu’elle intègre varient d’un équipement à un autre (bande de
fréquence, gain, support du NLOS…) et font la différence en terme de performances et donc
de coût.
Se connecte à la station terminale en utilisant l’interface air WIMAX PHY.
ii. La station terminale
A la différence des réseaux mobiles, où tous les terminaux ont des antennes
omnidirectionnelles, les réseaux WIMAX combinent des équipements indoor et des
équipements Outdoor à antennes souvent directionnelles
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2. Principe de fonctionnement
Le WiMAX est classé parmi les réseaux de type WMAN (Wireless Metropol Area
Network). L’architecture de la technologie WiMAX repose sur une antenne émettrice,
également appelée station de base, qui envoie des données en diffusion autour de sa zone de
couverture afin de communiquer avec les stations réceptrices. La station de base est elle-
même reliée par la fibre optique à l'infrastructure du fournisseur d'accès à Internet et aux
réseaux téléphoniques.
Le mode de communication utilisé est le PMP (Point to Multi Point). Cette méthode de
communication permet de mettre en relation une station de base et des milliers d’abonnés.
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3. Les Types du WiMAX
i. WiMAX fixe
Dont la norme est l’IEEE 802.16d encore 802.16-2004. Il a été conçu pour un usage fixe
avec une petite antenne d’abonné placée sur un point d’une certaine hauteur, tel qu’un toit, de
la même manière qu’une antenne TV, ou directement sur le PC. Ce type de réseau opère dans
une bande de fréquence allant de 2 à 11 GHZ. Son débit théorique est de l’ordre de 70 Mb/s et
son rayon de couverture est de 50 km. Le Tableau I.2 représente les paramètres techniques
d’IEEE 802.16d
Sa norme est la 802.16e. Son objectif est d’autoriser les abonnés mobiles, une
communication continue, en basculant d’une antenne émettrice à une autre, donc d’une
cellule à une autre. Ce réseau opère dans les bandes de fréquences allant de 2 à 6 GHz et
permet de préserver la connexion lorsque l’on est en déplacement dans la couverture du
réseau avec une vitesse allant jusqu’à 150 km/h dans des conditions idéales qui se résument
par l’absence d’obstacles. [4] Le Tableau I.3 représente les paramètres techniques d’IEEE
802.16e :
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4. Applications possibles du WiMax
Le WiMAX est typiquement utilisé en tant qu'alternative aux liaisons spécialisées et accès
Internet de toutes sortes pour les applications suivantes :
Réseaux urbains avec de hautes vitesses de transmission pour la voix et les données.
Sécurité publique et surveillance pouvant inclure des applications vidéo sur IP Relais sans fil
pour les Hot Spot Wifi
Réseaux sans fils régionaux avec des applications données et voix pour l'industrie et les
transports
Communications sans fils intégrant la VoIP.
Déploiements temporaires : événements religieux, chantiers, infrastructure de secours sur une
catastrophe naturelle. Connecter à Internet des quartiers périphériques ou des villes de
banlieue
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Bit rate 2.7 bps/Hz soit 5 bps/Hz soit jusqu’à Plus haute fréquence couplée avec
jusqu’à 54Mbps sur 100 Mbps sur 20 une correction d’erreur donnant un
Mhz meilleur usage du spectre
20 Mhz
Qualité de Pas de support de Intégrée dans MAC 802.11 : évite les collisions des
service qualité de service différents messages via CSMA/CA 802.16 :
même fréquences mais répartie
(QoS) niveaux dans le temps
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