Cours Tle D
Cours Tle D
Ce document est l’harmonisation des fiches de cours dispensé dans les classes de terminale sciences
expérimentales (série D) et est basé sur l’Harmonisation des Programmes de Mathématiques (HPM)
édition 2004 en vigueur dans l’enseignement des mathématiques au TOGO.
SOMMAIRE SOMMAIRE
Sommaire
I Analyse 4
1 Limites-Continuité-Dérivation-Primitives 6
1 Limite et continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Révision des acquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Limite et comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Limite et continuité de la compoée de deux fonctions . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4 Fonctions continues sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4.1 Image d’un intervalle par une fonction continue . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4.2 Calcul approché des zéros d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4.3 Fonction continue strictement monotone . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 Dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1 Révision des acquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2 Dérivée de la composée de deux fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Déerivées des fonctions élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4 Dérivée de la réciproque d’une fonction continue strictement monotone . . . . . 12
2.5 Dérivées successives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.6 Sens de variation d’une fonction, Inégalité des accroissements finis . . . . . . . 13
2.6.1 Sens de variation d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.6.2 Inégalité des accroissements finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3 Primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1 Définition et propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2 Primitive de fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5 Suites numériques 39
1 Révision des acquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2 Théorèmes complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3 Utilisation des suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
II Algèbre-Géométrie 42
7 Systèmes linéaires 54
8 Dénombrement 58
9 Probabilités 60
1 Notion de probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
1.1 Probabilité d’un évènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
1.2 Calcul de probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2 Probabilité conditionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3 Variables aléatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.1 Définition et propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.2 Fonction de répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.3 Espérance mathématique,Variance et Écart-type . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
4 Loi binomiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
10 Statistiques 69
1 Série statistiques à deux caractères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
2 Ajustement et corrélation linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Analyse
Leçon
LIMITES-CONTINUITÉ-DÉRIVATION-PRIMITIVES
Une fonction numérique f étant donnée par une formule explicite, après avoir donné l’ensemble de
définition Df ,
l’élève doit être capable de :
• reconnaı̂tre si f est continue, sinon en quel(s) point(s) de Df elle ne l’est pas ;
• reconnaı̂tre si f est dérivable, sinon en quel(s) point(s) de Df elle ne l’est pas et déterminer sa
fonction dérivée ;
• trouver les limites de f aux bornes de Df , éventuellement prolonger f par continuité en certains
points ;
• étudier la continuité et la dérivabilité aux points éventuels de raccordement ;
• trouver l’image par f d’un intervalle ;
• trouver deux intervalles I et J tels que l’application induite g soit une bijection de I sur J et
dans ce cas représenter graphiquement l’application réciproque de g,
• déterminer g−1 (x), préciser sur quel ensemble g−1 est dérivable et trouver le nombre dérivé de
g−1 en un point de cet ensemble dans des cas simples où f est donnée par une formule explicite.
Deux fonctions numériques f et g étant données par des formules explicites, après avoir donné l’en-
semble de définition Dg◦f de g ◦ f ,
l’élève doit être capable de :
• calculer la limite de g ◦ f en un point de Dg◦f et en particulier aux bornes de Dg◦f ;
• reconnaı̂tre si g ◦ f est continue en un point donné de Dg◦f
• reconnaı̂tre si g ◦ f est dérivable en un point donné a de Dg◦f et trouver (g ◦ f )′ (a) ;
Une fonction numérique f étant donnée par une formule explicite,
l’élève doit être capable de :
• déterminer les dérivées des fonctions du type f m m ∈ Q ;
• déterminer les dérivées successives ;
• savoir utiliser les théorèmes sur l’inégalité des accroissements finis.
Une fonction numérique f étant donnée par une formule explicite, dans les cas permettant d’utiliser
directement le tableau des primitives usuelles,
l’élève doit être capable de :
• déterminer une primitive de f ;
• déterminer la primitive de f prenant une valeur numérique donnée en un point donné.
L’élève doit être capable de reconnaı̂tre qu’une fonction donnée est de la forme (g′ ◦ f )f ′ , f ′ f r où
r ∈ Q − {−1} et trouver ainsi les primitives de cette fonction.
Chapitre 1
Limites-Continuité-Dérivation-Primitives
Contenus
1 Limite et continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Révision des acquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Limite et comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Limite et continuité de la compoée de deux fonctions . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4 Fonctions continues sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4.1 Image d’un intervalle par une fonction continue . . . . . . . . . . . . . 8
1.4.2 Calcul approché des zéros d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4.3 Fonction continue strictement monotone . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 Dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1 Révision des acquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2 Dérivée de la composée de deux fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Déerivées des fonctions élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4 Dérivée de la réciproque d’une fonction continue strictement monotone . . . . . 12
2.5 Dérivées successives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.6 Sens de variation d’une fonction, Inégalité des accroissements finis . . . . . . . 13
2.6.1 Sens de variation d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.6.2 Inégalité des accroissements finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3 Primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1 Définition et propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2 Primitive de fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1 Limite et continuité
√ p
• Rappel(limite de |f |, limite de f) — Si lim f (x) = +∞ alors lim f (x) = +∞
x→a x→a
Soit f une fonction, a ∈ R ∪ — Si lim f (x) = l alors lim |f (x)| = |l′ |
′
{−∞, +∞} , l ≥ 0 et l′ ∈ R x→a x→a
— Si lim f (x) = +∞ alors lim |f (x)| = +∞
√ x→a x→a
— Si lim f (x) = −∞ alors lim |f (x)| = −∞
p
— Si lim f (x) = l alors lim f (x) = l x→a x→a
x→a x→a
✞ ☎
Propriété 1.1
✝ ✆
Soit f et g deux fonctions, a ∈ R ∪ {−∞, +∞}
Si f > g alors lim f (x) > lim g(x)
x→a x→a
✞ ☎
Propriété 1.2
✝ ✆
Soit f , g et h des fonctions, a, l ∈ R ∪ {−∞, +∞} :
• Si f > g et lim g(x) = +∞ alors lim f (x) = +∞.
x→a x→a
• Si f 6 g et lim g(x) = −∞ alors lim f (x) = −∞.
x→a x→a
• Si g 6 f 6 h et lim g(x) = lim h(x) = l alors lim f (x) = l
x→a x→a x→a
✞ ☎
Propriété 1.3
✝ ✆
f et g sont deux fonctions ; a, l et l′ ∈ R ∪ {−∞, +∞}
• Si lim g(x) = l et lim f (x) = l′ alors lim f ◦ g(x) = l′
x→a x→l x→a
Soit xo ∈ Df ◦g
• Si g est continue en xo et f continue en g(xo ) alors f ◦ g est continue en xo
Solution:
a) Rép :0. b) Rép :1 . c) Rép :1 . d) Rép :0 e) Rép :−∞ par valeurs < 0 et +∞ par valeurs > 0
✞ ☎
Propriété 1.4
✝ ✆
Une fonction est dite continue sur un intervalle K si sa restriction à K est continue en tout
élément de K
✞ ☎
Propriété 1.5
✝ ✆
Par une fonction continue :
• l’image d’un intervalle est un intervalle ou un singleton
• l’image d’un intervalle fermé est un intervalle fermé ou un singleton
✞ ☎
Propriété 1.6
✝ ✆
f est une fonction ; a, b ∈ R ∪ {−∞, +∞} avec a < b.On suppose que x→a
lim f (x) et lim f (x)
x→b
x>a x<b
existent. Alors
• Si f est continue et strictement croissante sur [a,b] alors f ([a, b]) = [f (a), f (b)]
• Si f est continue et strictement décroissante sur [a,b] alors f ([a, b]) = [f (b), f (a)]
• Si f est continue et strictement croissante sur ]a,b[ alors f (]a, b[) =] x→a
lim f (x), lim f (x)[
x→b
x>a x<b
• Si f est continue et strictement décroissante sur ]a,b[ alors f (]a, b[) =] lim f (x), x→a
lim f (x)[
x→b
x<b x>a
Solution:
x −∞ −2 2 +∞
f ′ (x) − + −
a) T.V de f : 5
0 4
f (x) ց ր ց
5
−4 0
b)f ([−2; 2]) = [− 45 , 54 ] ; f ([0; 4]) = [0, 54 ] ; f ([3; +∞[) =]0, − 15 5
13 ] f (] − ∞; 0[) =] − 4 ; 0[
✞ ☎
Propriété 1.7
✝ ✆
Soit a, b ∈ R tels que a < b, f une fonction continue sur [a,b].
• Si f(a) et f(b) sont de signe contraire alors l’équation f(x)=0 admet au moins une solution dans
[a,b].
• Si f(a) et f(b) sont de signe contraire et f strictement monotone sur [a,b] alors l’équation f(x)=0
admet une unique solution dans [a,b]
Solution:
α=
✞ ☎
Propriété 1.8
✝ ✆
Toute fonction f continue et strictement monotone sur un intervalle K détermine une bijection
de K vers f(K) et sa bijection réciproque f −1 est également continue sur K. De plus f et f −1 ont
le même sens de variation.
Solution: √
5+ 25−16y
J= ]0, 54 ] ; f −1 (y) = 2y ,y∈J
Activité 1.1
Soit n ∈ N∗ et fn : R → R , x 7→ xn .Dresser le T.V de fn suivant la parité de n. En déduire que ∀n, fn
réalise une bijection de R+ vers R+ .
Solution:
∀n ∈ N∗ , fn′ (x) = nxn−1 .Donc
-si n est pair fn′ (x) < 0 pour x < 0 et fn (′ x) > 0 pour x > 0,
-si n est impair fn′ (x) > 0 ∀x ∈ R.
fn est donc continue et strictement croissante sur R+ pour tout entier n > 1 elle réalise donc une
bijection de R+ vers R+ pour tout n > 1.
Définition 1.1
√ 1
La bijection réciroque de fn/R+ est appelée fonction racine n-ième et on note fn−1
/R+
(y) = n y = y n
√
et n y se lit ” racine nième de y ”.
✞ ☎
Propriété 1.9
✝ ✆
∀x > 0, y > 0
√ √ 1 √
• ( n y)n = n y n = (y n )n = y ; • y = xn ⇔ x = n y.
✞ ☎
Propriété 1.10
✝ ✆
∀a, b > 0; m, n ∈ N∗
√ √ √ √
na p√ √ √ √ √ √
n a
• n a. n b = n ab ; • Si b 6= 0 alors m
a. • ( n a)m = m an ; • n a. m a =
p
√
n
b
= b ;• n
a= mn
√
m+n m+n
a
Solution:
1)A=5 ; B=25 ; C=3 ;2) D=
Remarque 1.1
1 p p
De façon générale, si x ∈ R+ ,p ∈ Z et q ∈ N∗ ; alors (xp ) q se note x q et si x 6= 0 1
p = x− q .
q
• Si r ∈ Q∗ la fonction f : R → R; x 7→ xr est appelée fonction puissance d’exposant r.
′ ′ r ′ ′
• xr y r = (xy)r ; (xr )r = xrr ; xyr = ( xy )r ; xr xr = xr+r
Solution:
√
E=27 ; F= 2 315
2 Dérivées
Solution: √
3
√
1) a) (T1 ) : y = 3 (x − 1) + 2 ; b) (To ) : y = 0. 2) fg′ (1) = −1 et fd′ (1) = 1.
NB(Tangente Verticale)
f (x) − f (xo ) f (x) − f (xo )
Si x→x
lim ou x→x
lim est infinie alors (Cf ) admet une tangente verticale au point
<
o x − xo >
o x − xo
M (xo , f (xo )).
Remarque 2.1
(Meilleure approximation affine)
f (x) − f (xo )
f est dérivable en xo ⇔ lim = f ′ (xo ) ∈ R
x − xo
x→xo
f (x) − f (xo )
′
⇔ lim − f (xo ) = 0
x→xo x − xo
f (xo + h) − f (xo )
⇔ lim φ(h) = 0; avec h = x − xo et φ(h) = − f ′ (xo )
h→0 h
f est dérivable en xo ⇔ f (xo + h) = f (xo ) + hf ′ (xo ) + hφ(h) avec lim φ(h) = 0
h→0
Définition 2.1
• Si f est une fonction définie sur ]a,b[ alors f est dite dérivable sur ]a,b[ si elle est dérivale en tout
point de ]a,b[.
• Si f est une fonction définie sur [a,b] alors f est dite dérivable sur [a,b] si elle est dérivale en tout
point de ]a,b[, dérivable à doite en a et à gauche en b.
Solution:
f est dérivable sur R
✞ ☎
Propriété 2.1
✝ ✆
Soit u une fonction définie sur un intervalle K et v définie sur un intervalle L contenant u(K)
et xo ∈ K.
• Si u est dérivable en xo et v dérivable en u(xo ) alors v ◦ u est dérivable en xo et (v ◦ u)′ (xo ) =
u′ (xo ).v ′ (u′ (xo ))
• Si u est dérivable sur K et v dérivable sur L alors v ◦ u est dérivable sur K et (v ◦ u)′ = u′ .v ′ ◦ u′
Solution:
a) f (x) = v ◦ u(x) avec u(x) = (x2 − 3x + 1)40 et v(x) = x40 donc f ′ (x) = 40(2x − 3)(x2 − 3x + 1)39
b) f (x) = v ◦ u(x) avec u(x) = cosx et v(x) = xn donc f ′ (x) = −nsinx.cosn−1 (x)
c) f (x) = v ◦ u(x) avec u(x) = sinx et v(x) = xn donc f ′ (x) = ncosx.sinn−1 (x)
d) f (x) = v ◦ u(x) avec u(x) = ax + b et v(x) = cosx donc f ′ (x) = −asin(ax + b)
f) f (x) = v ◦ u(x) avec u(x) = ax + b et v(x) = sinx donc f ′ (x) = acos(ax + b)
Activité 2.1
Soit f est une fonction continue et strictement monotone et dérivable sur un intervalle K. On sait
qu’elle réalise une bijection de K sur f (K). Soit α ∈ f (K). On suppose que f −1 est dérivable en α.
L’objectif de cette activté est de calculer (f −1 )′ (α).
1) a) En utilisant la relation (f ◦ f −1 )(y) = y ∀y ∈ f (K) ; donner une expression de (f −1 )′ (y) à l’aide
de f ′ et f −1
b) A quelle condition l’écriture a-t-elle un sens ?
2) Soit la fonction f : x 7→ cosx bijective de [0, π2 ] vers [0 ; 1].
a) f −1 est-elle déivable en 0, 1 et 12 .
b) Si possible calculer (f −1 )′ (α) où α ∈ 0; 1; 12
1
3) Déduire de ce qui précède, (f −1 )′ (x) ∀x ∈ R∗+ . où f est la fonction racine n -ième ( f : x 7→ x n )
n ∈ N∗ .
Solution:
Remarque 2.2
∀r ∈ Q∗ − {1}, (xr )′ = rxr−1
Exercice 2.1
1
Soit f : [0; π2 [→ [1; +∞[, x 7→ cos(x) . Préciser l’ensemble de dérivabilité de f −1 et expliciter (f −1 )′ .
Solution:
f est d’érivable sur [0; π2 [ et ∀x ∈ [0; π2 [, f ′ (x) = cos
sinx
2 x qui n’est nulle que pour x = 0.Donc f
−1 est
−1 ′ 1
d’érivable sur [1; +∞[− {f (0)} =]1; +∞[. Enfin ∀x ∈]1; +∞[, (f ) (x) = √x4 −x2
Exercice 2.2
1
Calculer la dérivée n-ième de x2 − x + 1, (x + b)n , (ax + b)n , sin(x),cos(x) et x+a
Activité 2.2
f est une fonction dérivable sur un intervalle K. a, b ∈ K tels que a ≤ b. Soit m et M des réels tels que
∀x ∈ [a, b], m 6 f (x) 6 M .
Soient la fonction g : [a, b] → R, x 7→ f (x) − mx et la fonction h : [a, b] → R, x 7→ f (x) − M x
a) Dresser le T.V de g et de h. b) En Déduire que m(b − a) 6 f (b) − f (a) 6 M (b − a) (1). Que devient
cette inégalité si M > 0 et m = −M ?
Solution:
T.V de g T.V de h
x a b x a b
g′ (x) + h′ (x) −
f (b) − mb f (a) − M a
g(x) ր h(x) ց
f (a) − ma f (b) − M b
D’ où (1). (du fait que g(a) < g(b) et h(a) > h(b) ).
L’inégalité démontree dans l’activité s’appelle inégalité des accroissements finis.
3 Primitives
Activité 3.1
(Orale)
Soit f : x 7→ x et g : x 7→ x2 Donner deux fonctions F et H ayant pour dérivée f.Combien y a en a
-t-il ? Répondre aux même questions pour la fonction g.
Définition 3.1
f est une fonction définie sur un intervalle K. On appelle primitive de f sur K, toute fonction ayant
pour dérivée f sur K.
✞ ☎
Propriété 3.1
✝ ✆
• Toute fonction continue sur un intervalle K, admet une primitive sur K
• Si F est une primitive de f sur K alors ∀C ∈ R la fonction x 7→ F (x)+ C est aussi une primitive
de f sur K et tout primitive de f sur K est de cette forme.
• Si xo ∈ K et yo ∈ K alors s’il existe, la primitive sur K prenant la valeur yo en xo est unique.
• Si F est une primitive de f sur K et Si G est une primitive de g sur K, alors F + G est une
primitive de f + g sur K
Solution:
Leçon
Chapitre 2
Exemples d’études de fonctions
Contenus
1 - Révisions des acquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2 - Étude générale d’une branche infinie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3 - Exemples d’études de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.1 Fonctions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2 Fonctions avec radical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.3 Fonctions du type x 7→ Asin(ax + b) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Dans tout le chapitre, le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
Exercice 1.1
(Centre et axe de symétrie, périodicité,asymptotes)
2 +5x−1
1) Soit f : R − {2} → R, x 7→ −2xx−2 et (C) sa courbe représentative
a) Démontrer que le point A(2,-3) est centre de symétrie de (C).
b) Démontrer que (C) admet la droite d’équation x = 2 pour asymptote verticale et la droite d’équa-
tion y = −2x + 1 pour asymptote oblique.
2) Démontrer que la courbe de la fonction f : x 7→ x2 − 6x + 5 admet la droite d’équation x = 3 pour
axe de symétrie.
3) Démontrer la fonction f : x 7→ cos( 23 x + π2 ) est périodique de période 3π. Déterminer alors son
ensemble détude.
Exercice 1.2
Soit f : x 7→ sin(− 12 x) .
1) Montrer que f est impaire. 2) Montrer que f est périodique de période T à pécoser.
3) Déterminer alors son ensemble détude.
Rappels
On dit que (Cf ) présente une branche infinie en +∞ si lim f (x) = +∞(ou − ∞)
x→+∞
Soit f une fonction dont la courbe présente une branche infinie en +∞.
f (x) f (x)
• Si lim = +∞(ou − ∞) alors on dit que • Si lim = 0 alors on dit que (Cf ) pré-
x→+∞ x x→+∞ x
(Cf ) présente en +∞ une branche parabolique sente en +∞ une branche parabolique de direc-
de direction (OJ). tion (OI).
√
Exemple : f : x 7→ x2 et f : x 7→ −x2 + 3 Exemple : f : x 7→ x
2 2
1 1
−1 1 2 −1 1 2 3 4
−1 −1
f (x)
• Si lim = a, (a 6= 0) alors on calcule lim (f (x) − ax).
x→+∞ x x→+∞
Il y a deux cas :
➢ Si lim (f (x) − ax) = ∞ alors on dit que ➢ Si lim (f (x) − ax) = b ∈ R alors (Cf ) ad-
x→+∞ x→+∞
(Cf ) présente en +∞ une branche parabolique met en +∞ la droite d’équation y = ax + b pour
de direction celle de la droite d’équation y = ax. asymptote.
√ 2
Exemple : f : x 7→ 2x + x Exemple : f : x 7→ x +2x+1
x −4
5
4 2
3
2 1
1
−1 −1 1 2 3 −1 1 2 3
−1
Exercice 3.1
2 −4x+2
Soit f : R → R, x 7→ x 2x−4
. 1) Étudier les variations de f .
2) Étudier les branches infinie.
3) Montrer que le point Ω(2, 0) est centre symétrie de (Cf ).
4) Construire (Cf ).
Solution:
−3
Exercice 3.2 √
A/ Soit f : R → R, x 7→ x − 2 + x2 − 2
1) Étudier la continuité et la dérivabilité de f .
2) Étudier les variations de f .
3) Montrer que la droite d’équation y = 2x − 2 est asymptote à (Cf ).√ √
4) Construire (Cf ) avec soin en précisant les tangentes à gauche en 2 et à droite en − 2. Prendre
1 cm pour unité graphique.
5) Montrer que l’équation f (x) = 0 admet unique solution α. Déterminer un encadrement √ de α par
deux entiers consécutifs puis un autre d’amplitude 0,1. B) Étudier la fonction f : R → R, x 7→ 4 − x2 .
Solution: √ √
A) 1) f est continue sur
√ ] − ∞,
√ − 2] ∪ [ 2, +∞[ et est 4) Construction de (Cf )
] − ∞,√− 2[∪] 2, +∞[ et
dérivable sur √
∀x ∈] − ∞, − 2[∪] 2, +∞[, f ′ (x) = 1 + √xx2 −2 .
2
2) Le T.V de f est √ √
x −2 − 2 2 +∞
1
−2 +∞
f (x) ց √ √ ր
− 2−2 2−2 −4 −3 −2 −1 1 2
f (x)
2) Car limx→+∞ f (x) = +∞, lim = 2, et −1
x→+∞ x
lim (f (x) − 2x) = −2
x→+∞
−2
−3
B) Construction de (Cf )
2
−3 −2 −1 1 2
Exercice 3.3
Étudier la fonction f : R → R, x 7→ cos(2x − π4 ).
−4 −3 −2 −1 1 2 3
−1
Exercice 3.4
Soitb f : R → R, x 7→ x + sin 2x.
1) Démontrer que (Cf est située dans une bande du plan délimité par deux droites (D) et (D’) dont
on donnera les équations. Préciser les points d’intersection de (Cf ) avec ses droites.
2) Étudier la parité de f puis montrer que (Cf ) est invariante par la translation de vecteur ~u(π, π).
En déduire son ensemble d’étude.
3) Étudier les variations de f sur son ensemble d’étude.
4) Construire (Cf ).
5) Montrer que f (2) s’annule en changeant de signe en x = k π2 k ∈ Z. Que peut-on dire des points
Mk ( kπ kπ
2 , 2 ).
Solution:
−4 −3 −2 −1 1 2 3
−1
Leçon
Pré-requis :
•
CHAPITRE 3. FONCTIONS LOGARITHMES, EXPONENTIELLES ET PUISSANCES
Chapitre 3
Fonctions Logarithmes, Exponentielles et Puissances
Contenus
1 Fonctions logarithmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.1 Définition et propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.2 Étude de la fonction ln . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
1.3 Étude d’une fonction comportant ln . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.4 Fonctions logarithme décimal et logarithme de base a . . . . . . . . . . . . . . 26
2 Fonctions exponentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.1 Fonction exponentielle népérienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.2 Étude de la fonction exp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.3 Étude d’une fonction comportant exp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.4 Fonction exponentielle de base a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.5 Fonction puissance d’exposant α . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Dans tout le chapitre, le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
1 Fonctions logarithmes
Activité 1.1
✞ ☎
La touche ✝ln ✆d’ une calculatrice détermine une fonction.
a -10 -5 0 10−30 10−10 0,25 0,75 1 2 3 1010 1030
1) Compléter le tableau suivant :
ln a
a) Conjecturer l’ensemble de définition de ln. b) Conjecturer le signe des images.
c) Conjecturer les limites aux bornes de Dln
2) Compléter le tableau suivant.
a 2 0,3 0,25
b 1,8 3 0,75
ln(a) + ln(b)
ln(ab)
Cojecturer une relation entre ln(a) + ln(b) et ln(ab).
Solution:
Remarque 1.1
✄
La fonction déterminée par la touche ✂ ln ✁ d’une calculatrice s’appelle fonction logarithme
népérien .
Qu’est-ce qu’une fonction logarithme ?
Les fonctions x 7→ xk , (k ∈ R) sont continues sur ]0, +∞[. Elles admettent donc chacune des
primitives. Celles qui prennent la valeur 0 en 1 s’appellent fonctions logarithmes
Définition 1.1
La fonction logarithme népérien est la primitive sur ]0, +∞[ de la fonction x 7→ x1 , (ici k = 1), qui
prend la valeur 0 en 1.
✞ ☎
Propriété 1.1
✝ ✆
D’après la définition on a : Dln =]0, +∞[, ln(1) = 0 et ln′ (x) = x1 , ∀x ∈]0, +∞[.
✞ ☎
Propriété 1.2 Propriété fondamentale
✝ ✆
∀a, b ∈]0, +∞[ ; ln(ab) = ln a + ln b
Preuve
Soit g : x 7→ ln(ax), a > 0. Alors g est une primitive sur ]0, +∞[ de la fonction x 7→ x1 . Donc
g(x) = ln(x) + C, C ∈ R. Or g(1) = ln a, donc C = ln a ainsi ln(ax) = ln(x) + ln a ∀x ∈]0, +∞[. En
prenant x = b on a la relation cherhée. ❒
✞ ☎
Propriété 1.3 Conséquence de la propriété précédente
✝ ✆
∀a, b ∈]0, +∞[, n ∈ N, r ∈ Q on a :
• ln( a1 ) = − ln a, ln( ab ) = ln a − ln b,
√
• ln(an ) = n ln a, ln( a) = 21 ln a, ln(ar ) = r ln a
Solution:
u′ u′
2) Si ln ◦u est définie alors on a (ln ◦u)′ = u′ ln′ ◦u = u′ ( u1 ) = u ; de même (ln ◦|u|)′ = u.
➣ Primitives comportant ln
u′
Soit u une fonction dérivable et ne s’annulant pas sur un intervalle K. Alors u admet pour primitive
sur K la fonction ln ◦|u|.
Solution:
a) F (x) = ln |2 − x| = ln(x − 2)+, c ∈ R b) G(x) = −2 ln(x2 + x + 1) + c, c ∈ R.
Exercice 1.1
Soit (Cln ) la courbe représentative de la fonction ln. On admet que lim ln x = −∞ et lim ln x = +∞
x→0 x→+∞
x>0
1) Etudier les variations de la fonction ln. En déduire qu’il existe un unique nombre noté e tel que
ln e = 1.
2) Déterminer les équations des tangentes (T) et (T’) à (Cln ) resp. aux points I(1 ;0) et A(e ;1).
3) Étudier les positions relatives de (Cln ) par rapport à (T) et à (D) :y=x.
Vérifier que ∀x ∈]0, +∞[, ln x 6 x − 1 < x.
4) En utilisant le résultat précédent montrer que 0 < lnxx < √2x , ∀x > 1. En déduire la nature de la
branche infinie de (Cln ) en +∞
5) Construire (Cln ).
Solution:
4)
√ √ 5) Construction de (Cln )
On a : 0 < ln x < x, ∀x > 1 ⇔ 0 < ln( x) < x
1 √
⇔ 0 < ln x < x 1
2
ln x 2
⇔ 0< <√
x x −1 1 2 3
par division par x
−1
Remarque : e = 2, 71828182846...
✞ ☎
Propriété 1.4 Limites de référence
✝ ✆
En plus des deux limites données dans l’exo précédent on a :
ln x
• lim x ln x = 0, lim =0
x→0 x→+∞ x
x>0
ln(1 + x) ln(x)
• lim = 1, lim =1
x→0 x x→1 x − 1
Solution:
Exercice 1.2
1) Soit u la fonction définie par u(x) = ln(x) − x.
a) Étudier les variations de u puis dresser son tableau de variation.
b) En déduire le signe de u(x) suivants les valeurs de x.
2) En utilisant la question 1), étudier la fonction f : x 7→ (ln x)2 − 2x.
Solution:
2
1
−1 1 2
−2
−3
−4
−5
−6
Définition 1.2
1
➣ On appelle fonction logarithme décimal noté log, la fonction définie sur R∗+ par log(x) = ln 10 ln x
➣ On appelle fonction logarithme de base a noté loga ,a > 0 ; la fonction définie sur R∗+ par loga (x) =
1
ln a ln x.
Remarque 1.2
La fonction ln est aussi notée Log et on a aussi loge = ln
✞ ☎
Propriété 1.5
✝ ✆
• On a ∀a > 0, ∀r ∈ Q ; loga (1) = 0, loga (a) = 1, loga (ar ) = r
• ∀x, y ∈ R∗+ ,loga (xy) = loga (x) + loga (y), loga ( xy ) = loga (x) − loga (y), loga (xr ) = rloga (x).
• loga (b) = logb (a).
Exercice 1.3
1) Dresser Le T.V de loga suivant les valeurs de a.
2) Montrer que log 1 (x) = −loga (x). Comment déduit-on (Clog 1 ) à partir de (Cloga ).
a a
3) Construire (Clog2 ) et (Clog 1 ).
2
Solution:
2 Fonctions exponentielles
D’après la définition on a :
➣ ∀x ∈ R, y ∈ R∗+ , y = exp(x) = ex ⇔ x = ln y ➣ ∀x ∈ R, ln ex = x et si x > 0 alors eln x = x.
Les relations de la propriété suivante découlent directement des propriétés de la fonction ln.
✞ ☎
Propriété 2.1
✝ ✆
0
•e =1
• ea = eb ⇔ a = b, ea 6 eb ⇔ a 6 b
• ea+b = ea .eb , e−b = e1b
Solution:
Exercice 2.1
A) Répondre aux questions qui suivent sans faire de calculs.
1) Dresser le T.V de la fonction exponentielle.
2) Comment obtient-on (Cexp ) à partir de (Cln ) ?
3) Déterminer la nature de la branche infinie de (Cexp ).
4) Construire (Cexp ).
B) 1) Calculer (exp)′ (x)∀x ∈ R.
2) En déduire la dérivée de exp ◦ u = eu sur tout intervalle K où u est dérivable.
3) a) Déterminer la dérivé de f dans chacun des cas suivants : i) f (x) = e−3x+7 , ii) f (x) = esin x
b) Déterminer la primitive de f dans chacun des cas suivants : i) f (x) = e−3x+7 ,
2
ii) f (x) = (x + 1)ex +2x+1 .
✞ ☎
Propriété 2.2 Limites de référence
✝ ✆
x x ex ex − 1
lim e = 0, lim e = +∞, lim = +∞ lim xex = 0, lim =1
x→−∞ x→+∞ x→+∞ x x→−∞ x→0 x
Exercice 2.2
2ex +3
Étudier la fonction f : R → R, x 7→ ex −1
Définition 2.2
Soit a > 0. La fonction fa de Rvers R∗+ définie par fa (x) = ax est appelée fonction exponentielle de
base a et noté expa .
Exercice 2.3
1) Exprimer ax à l’aide de ln et e.
2) Étudier les variations de expa suivant les valeurs de a.
3) Montrer que toutes les courbes (Ca ) des fonctions expa passent par un même point que l’on préci-
sera.
4) Trouver une relation entre (Ca ) et (C 1 ).
a
5) Construire (C2 ) et (C 1 ) .
2
6) Résoudre dans Rles équations et inéquations suivantes :
2 2 2
7(−x+2) = 7x , 5(3x+4) = 5, ( 12 )(−x+2) = ( 21 )x , 2x−1 = − 13 , 2x−1 > − 31 , 5(3x+4) < 5, ( 12 )(−x+2) < ( 21 )x ,
3x+1 > 5x .
Définition 2.3
Soit α ∈ R. La fonction fα de R∗+ vers Rdéfinie par fα (x) = xα = eα ln x est appelée fonction puissance
d’exposant α.
Exercice 2.4
1) Étudier les variations de fα suivant les valeurs de α.
2) Soit (Cα ) la courbe représentative de fα . Construire (C0,3 ), (C1 ), et (C2,3 ).
ln x ln x
3) Calculer les limites suivantes : lim (ex − lnx), lim x
, lim et lim (xα − lnx), lim |x|α lnx,
x→+∞ x→+∞ e x→+∞ xα x→+∞ x→−∞
xα
lim avec α > 0
x→+∞ ex
Leçon
Chapitre 4
Intégrales et équations différentielles
Contenus
1 Définition et interprétation graphique de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . 32
1.1 Intégrale d’une fonction continue sur [a, b] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.2 Propriétés de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.2.1 Relation de Shasles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.2.2 Linéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.2.3 Signe de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.3 Interprétation graphique de l’intégrale - Calcul d’aire . . . . . . . . . . . . . . . 34
2 Calcul d’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.1 Intégration par partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.2 Calcul aproché d’une intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3 Intégration de certaines fonctions particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3.1 Fonction paire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3.2 Fonction impaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3.3 Fonction périodique de période T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3 Equations différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2 Résolution d’équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.1 Équations du type f ′ + af = 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.2 Équations du type f ′′ + af ′ + bf = 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Contenus
1 Définition et interprétation graphique de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . 32
1.1 Intégrale d’une fonction continue sur [a, b] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.2 Propriétés de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.2.1 Relation de Shasles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.2.2 Linéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.2.3 Signe de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.3 Interprétation graphique de l’intégrale - Calcul d’aire . . . . . . . . . . . . . . . 34
2 Calcul d’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.1 Intégration par partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.2 Calcul aproché d’une intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3 Intégration de certaines fonctions particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3.1 Fonction paire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3.2 Fonction impaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.3.3 Fonction périodique de période T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3 Equations différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2 Résolution d’équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.1 Équations du type f ′ + af = 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.2 Équations du type f ′′ + af ′ + bf = 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Dans tout le chapitre, sauf mention explicite du contraire, le plan est muni d’un repère orthogonal
(O, I, J) et pour une fonction f , Cf désignera sa courbe représentative.
✞ ☎
Propriété 1.1
✝ ✆
R b fonctions continues sur un intervalle K, a, b ∈ K.
Soient f et g deux
• Si f > 0 alors a f (x)dx > 0. (la réciproque n’est pas vraie)
Rb Rb
• Si f > g alors a f (x)dx > a g(x)dx.
Remarque 1.2
L’inégalité démontrée dans l’activité précédente s’appelle inégalité de la moyenne et f (c)
s’appelle valeur moyenne de f sur [a, b].
Exercice d’application 1.4
1) Calculer la valeur moyenne de la fonction exponentielle sur [1 ;3].
2)
✞ ☎
Propriété 1.2
✝ ✆
f est une fonction continue
Ra et positive sur un intervalle
[a, b] (a < b). Alors b f (x)dx est l’aire de la partie
du plan limitée par Cf , (OI) et les droites d’équations
x = a et x = b. J b
∆ = {M (x, y) ∆
R a: a ≤ x ≤ b et 0 ≤ y ≤ f (x)}
aire de ∆ = b f (x)dx unités d’aire b
I a b
✞ ☎
Propriété 1.3 a b
✝ ✆
Cf
• Pour une fonction f continue quelconque, si ∆ dé-
signe la partie du plan limitée par Cf , (OI) et les
droites d’équations x = aRet x = b on a :
Ra c
aire de ∆ = c f (x)dx − b f (x)dx u.a b
a c
Cf
• Soit f et g deux fonctions continues sur [a, b], (a < b)
telles que g < f . Soit ∆ la partie du plan limitée par Cg
Cf , Cg et lesRdroites d’équations x = a et x = b on a :
a
aire de ∆ = c [f (x) − g(x)]dx u.a b b
a b
Exercice d’application 1.5
1- On suppose que l’unité graphique est 2 cm en abscisse et 1 cm en ordonnée. Calculer en centimètre
carré l’aire de la partie du plan limitée par la courbe de la fonction x :7→ x1 , l’axe des abscisses et les
droites d’équations x = 1 et x = a où a > 0.
2 Calcul d’intégrale
(f g)′ = f ′ g + g ′ f ⇒ f ′ g = (f g)′ − g′ f
Z b Z b Z b
′ ′
⇒ f (x)g(x)dx = [f g] (x)dx − f (x)g′ (x)dx
a a a
Z b Z b
′ b
⇒ f (x)g(x)dx = [f (x)g(x)]a − f (x)g ′ (x)dx
a a
Z b Z b
′
d’où f (x)g(x)dx = [f (b)g(b) − f (a)g(a)] − f (x)g′ (x)dx
a a
Exemple 2.1
Calculons
R3 1 une valeur approchée de
2 ln(x) dx.
1
La fonction f : x 7→ ln(x) est représentée
sur la figure suivante.
2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 3.0
Divisons l’intervalle [2 ;3] en dix petits intervalles de même amplitude 0,1 (confère figure ci-dessus).
Soit S1 l’aireRdes rectangles gris et S2 celle des rectangles hachurés.
3 1
On a : S1 6 2 ln(x) dx 6 S2 et
S1 = 0, 1[f (2, 1) + f (2, 2) + f (2, 3) + f (2, 4) + f (2, 5) + f (2, 6) + f (2, 7) + f (2, 8) + f (2, 9) + f (3)] ≈ 1, 09
S2 = 0, 1[f (2) + f (2, 1) + f (2, 2) + f (2, 3) + f (2, 4) + f (2, 5) + f (2, 6) + f (2, 7) + f (2, 8) + f (2, 9) ≈ 1, 15.
R3 1
On peut donc dire qu’une valeur approchée de 2 ln(x) dx est 1,09+1,15
2 = 1, 12 à 1,15−1,09
2 = 3 × 10−2
près.
Remarque 2.1
Cette méthode s’appelle méthode des rectangles
3 Equations différentielles
3.1 Introduction
Activité 3.1
1
Soit g la fonction définie sur ] − ∞, 2[ par g(x) = √−x+2 .
On se propose de déterminer la fonction f telle que f (x) = g(x) ∀x ∈]−∞, 2[ avec f (0) = 0 et f ′ (0) =
′′
0.
1) Déterminer une primitive G de g puis une primitive H de G sur ] − ∞, 2[.
2) En déduire toutes les fonctions ′′
′′ h telles que h = g.
f (x) = g(x) ∀x ∈] − ∞, 2[
3) Résoudre alors le système
f (0) = 0 et f ′ (0) = 0
Remarque 3.1
Dans l’équation f ′′ = g, l’inconnue est la fonction f et il y a au moins une des dérivées
successives de f : on dit que c’est une équation différentielle.
Activité 3.2
Définition 3.1
Équations du type f ′′ + af ′ + bf = 0
Activité 3.3
Définition 3.2
✞ ☎
Propriété 3.1
✝ ✆
Leçon
SUITES NUMÉRIQUES
Chapitre 5
Suites numériques
Contenus
1 Révision des acquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2 Théorèmes complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3 Utilisation des suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Exercice 1.1
Exercice 1.2
Exercice 1.3
2 Théorèmes complémentaires
L’éssentiel à retenir
• Monotonie et convergence
Théorême 2.1
Théorême 2.2
Théorême 2.3
Exercice 2.1
Exercice 2.2
Exercice 2.3
Exercice 3.1
Algèbre-Géométrie
Leçon
Pré-requis :
•
Chapitre 6
Ensemble des nombres complexes
Applications à la gémétrie
1 L’ensemble C
Activité 1.1
1) Résoudre l’équation x2 − 4 = 0 dans R.
2) a) L’équation x2 + 1 = 0 n’a pas de solution dans R. Pourquoi ?
b) Essayer de la résoudre en introduisant i tel que i2 = −1.
c) Résoudre de même l’équation
√ (x√+ 2)2 + 1 = 0. √ √ √
3) Calculer√A = (5√− i 2) + (− 3 + 4i), B = (5 − i 2) + (5 + i 2), C = (1 − 2i)(2 + i 2),
D = (1 − i 3)(1 + i 3)
1
4) Calculer le nombre E = 1−2i sous la forme X + iY en le multipliant et le divisant simultanément
par 1 + 2i.
2+i i
5) Calculer le nombre F = 1−2i ; G = √2+i
Solution:
Remarque 1.1
Le nombre i tel que i2 = −1 est appelé nombre imaginaire.
Définition 1.1
Tout nombre de la forme a + ib avec a, b ∈ R est appelé nombre complexe et l’ensemble des nombres
complexes est noté C.
✞ ☎
Propriété 1.1
✝ ✆
Soit a, b, a′ , b′ ∈ R. Alors :
a + ib = a′ + ib′ ⇔ a = a′ et b = b′ ; a + ib = 0 ⇔ a = 0 et b = 0
✞ ☎
Propriété 1.2
✝ ✆
Tout nombre complexe z s’écrit de manière unique sous la forme z=a+ib a, b ∈ R. Cette écriture
est appelée forme algébrique de z. Si
• a est appelé partie réelle et noté Re(z).
• b est appelé partie imaginaire et noté Im(z).
Re(z) = 0 alors on a z = ib et est appelé imaginaire pure. L’ensemble des imaginaires pures est noté
iR.
✞ ☎
Propriété 1.3
✝ ✆
z ∈ R ⇔ Im(z) = 0 et z ∈ iR ⇔ Re(z) = 0
2 Opération dans C
a aussi :
✞ ☎
Propriété 2.2
✝ ✆
∀z ∈ C z ′ ∈ C∗ zz′ = z. z1′
✞ ☎
Propriété 2.3
✝ ✆
1
• ∀z ∈ C∗ n ∈ N∗ : z 0 = 1, 0n = 0, z n+1 = z n .z, z −n = zn
k=n
X
n
• ∀u, v ∈ C, n ∈ N, n > 1 : (u + v) = Cnk uk v n−k .
k=0
✞ ☎
Propriété 2.4
✝ ✆
Soit A et B deux points du plan d’affixes resp. zA et zB . Alors : z−→ = zB − zA et le milieu I de
AB
zA +zB
[AB] a pour affixe zI = 2 .
Définition 2.1
Soit z = a + ib ∈ C.
➣ On appelle conjugué de de z noté z, le nombre
√ complexe
√ a − ib.
➣ On appelle module de z noté |z|, le réel zz = a2 + b2 .
Exple : Calculer 2 − i, i, −3, |2 − i|, |i|, | − 3|.
✞ ☎
Propriété 2.5
✝′ ✆
∀z, z ∈ C
• z = z, zz = (Re(z))2 + (Im(z))2 ; • z + z = 2Re(z), z − z = 2iIm(z)
• z ∈ R ⇔ z = z, z ∈ C ⇔ z = −z ; • z + z ′ = z + z ′ , zz ′ = z.z ′
• Si z ′ 6= 0 alors ( zz′ ) = zz′ ; • ∀n ∈ Z, z n = (z)n
✞ ☎
Propriété 2.6
✝ ✆
• |z| = z, |z| = 0 ⇔ z = 0 ; • |Re(z)| 6 |z|, |Im(z)| 6 |z| ;
|z|
• |z + z ′ | 6 |z| + |z ′ |, |zz ′ | = |z||z ′ | ; • Si z ′ 6= 0 alors | z1′ | = | |z|
1
et | zz′ | = |z ′ |
• ∀n ∈ Z, |z n | = (|z|)n .
✞ ☎
Propriété 2.7
✝ ✆
Soit A et B deux points du plan d’affixes resp. zA et zB dans le plan muni d’un repère (O,I,J).
−→ −−→
Alors OA = kOAk = |zA | et AB = kABk = |zB − zA |.
Activité 2.1
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,~i,~j).
1) Soit z = 1 − i. Construire Mo (z) et déterminer la mesure principale θo puis deux autres mesures de
−→
\ −−→
l’angle (OI, OM ). Réecrire z en fonction de θo
−→
\ −−→
2) Soit z = a + ib ∈ C∗ et M(z). On pose θ = M es(OI, OM ) et r = |z|.
−→ −−→ −→ −−→
On sait que OI.OM = a, OJ.OM = b. En utilisant la définition trigonométrique du produit scalaire,
montrer que z = r(cosθ + isinθ).
Solution:
θo
−→\ −−→ −→ \ −−→
1) M es(OI, OM ) = − π4 et mes(OI, OM ) = − π4 + 2kπ ;
k ∈ Z. Mo
−→ −−→ −→\ −−→ b
✞ ☎
Propriété 2.8
✝ ✆
Soit z, z ′ ∈ C∗
✞ ☎
Propriété 2.9
✝ ✆
Soit z, z ′ ∈ C∗ ; n ∈ Z.
• arg(zz ′ ) = arg(z) + arg(z ′ ) + 2kπ ; k ∈ Z ; • arg( 1z ) = −arg(z) + 2kπ ; k ∈ Z
• arg( zz′ ) = arg(z) − arg(z ′ ) + 2kπ ; k ∈ Z ; • arg(z n ) = narg(z) + 2kπ ; k ∈ Z
Remarque 2.1
• ei0 = cos 0 + i sin 0 = 1 ;
• eiθ = 1.(cos θ + i sin θ) donc |eiθ | = 1 et arg(eiθ ) = θ + 2kπ.
• e−iθ = e1iθ = (cos θ − i sin θ)
Exercice d’application 2.3
√
1) Déterminer une√ forme trigonométrique de chacun des nbres complexes suivants : 1 + i 3, i, 1,
√ π
(1 + i 3)ei 3 , (1+ii π 3) .
e 3
2) Écrire z sous forme algébrique dans chacun des cas : a) |z| = 2 et ARG(z) = 2π 3 b) |z| = 1 et
ARG(z) = 22π .
6 √
3) On donne z1 = 5(cos π4 + i sin π4 ) et z2 = 2(cos π3 + i sin π3 ). Écrire z1 z2 , z124 , z12 et zz21 sous forme
exponentielle.
Solution:
✞ ☎
Propriété 2.10
✝ ✆
Soit A,B,C et D quatre points du plan muni du repère orth.direct (O, I, J) et d’affixes respectives
zA , zB , zC et zD deux à deux distinctes.
−→
\ −−
→
• mes(OI, AB) = arg(z− → ) + 2kπ = arg(zB − zA ) + 2kπ k ∈ Z
−−
→ −
−→ AB
\ z −
−→
zD −zC
• mes(AB, CD) = arg zCD −
−→
AB
+ 2kπ = arg zB −zA + 2kπ k ∈ Z
−zC
• A, B et C sont alignés ⇔ zzA
A −zB
∈ R∗
zD −zC
• (AB) ⊥ (CD) ⇔ zB −zA ∈ iR∗
Remarque 2.2
C −zA zC −zA
• Un triangle ABC est isocèle en A ⇔ | zzB −zA | = 1, mieux zB −zA = e
iα où α est une mesure
−−
→
\ −→
de l’angle (AB, AC).
• Un triangle ABC est rectangle en A ⇔ zzBC −z
−zA ∈ iR
A ∗
Activité 3.1
Soit F : P → P, M (z) 7→ M ′ (z ′ ) une transformation du plan. L’application f : C → C, z 7→ z ′ est
appelée bijection complexe associée à F et l’écriture z ′ = f (z) est appelée écriture complexe de F.
Le plan est muni d’un repère orth. normée (O, I, J).
1) Par lecture graphique déterminer l’écriture complexe des symétries orthogonales d’axes (OI) et (OJ)
puis de la symétrie centrale de centre O.
Remarque 3.1
On voit que l’écriture complexe d’une translation, d’une rotation ou d’une homothétie est de
la forme z ′ :7→ az + b avec a = 1 pour une translation, a ∈ R − {1} pour une homthétie et
a ∈ C, |a| = 1 pour une rotation, mais celle d’une symétrie orthogonale s’écrit sous la forme
az + b.
✞ ☎
Propriété 3.1
✝ ✆
Tout similitude directe de rapport α est :
• soit une translation ;
• soit une rotation ;
• soit une homothétie de rapport α ;
• soit la composée d’une rotation et d’une homothétie de rapport α
✞ ☎
Propriété 3.2
✝ ✆
Toute similitude directe S de rapport α qui n’est pas une translation admet un unique point
invariant Ω et s’écrit de manière unique sous la forme S = h(Ω,α) ◦ r(Ω,θ) = r(Ω,θ) ◦ h(Ω,α) . C’est On
la décomposition canonique de S.
Ω est appelé centre de S, α son rapport et (ˆθ) son angle orienté et on note S(Ω,α,θ) .
en déduit que :
✞ ☎
Propriété 3.3
✝ ✆
L’écriture complexe de toute similitude directe S de rapport (α ∈ R∗+ ) est de la forme z ′ 7→ az+b,
a ∈ C∗ et b ∈ R
• Si a = 1 alors S = t~u(b)
b
• Si |a| = 1 et a 6= 1 alors S = r(Ω,θ) avec zΩ = 1−a et θ = arg(z).
• Si |a| 6= 1 alors S est la similitude directe de rapport α = |a|, d’angle orienté de mesure
b
θ = arg(z) et de centre Ω d’affixezΩ = 1−a .
Exercice 3.1
1) Quelle est l’écriture complexe de la similitude S transformant A(-1-i) et B(2-i) respectivement en
A’(i) et B’(1+i).
2) Soit F : P → P d’écriture complexe z ′ = 1+iz
z+i .
a) Quelle est l’ensemble de définition de F
b) Construire l’image des points A(i) et B(1+i).
c) Déterminer l’ensemble des points invariants par F.
d) Trouver l’expression analytique de F.
Solution:
Exercice 4.1 √
Résoudre dans Cléquation z 2 = 1 + i 3 en posant :
a) z = x + iy et b) z = r(cos α + i sin α).
Solution: 2
x − y2 = 1
a) On a z 2 = x2 − y 2 + 2ixy et |z|2 = x2 + y 2 . Et par identification x2 + y 2 = 2√
2xy = 3
√ √ √ √
D’où les solutions sont z ′ = 26 + i 22 et z ′′ = 26 + i 22
√
√
π π r = 2
b) On a (1 + i 3) = 2(cos 3 + i sin 3 ) donc
α = π6 + 2kπ
√
Les soultions doivent donc être sous la forme zk = 2(cos( π6 + kπ) + i sin( π6 + kπ)) k ∈ Z. En fai-
√ √
sant parcourir k dans Zon obtient zo = 2(cos π6 +sin π6 ) = z ′ et z1 = 2(cos( π6 +π)+sin( π6 )+π)) = z ′′ .
Définition 4.1
Soit Z ∈ C et n ∈ N∗ . On appelle racine nième de Z, tout nombre complexe z tel que z n = Z.
✞ ☎
Propriété 4.1
✝ ✆
• 0 est la seule racine nième de 0.
√
• Si Z = ρ(cos θ+i sin θ) ∈ C∗ alors il admet exactement n racine nième qui sont zk = n ρ(cos( nθ +
2kπ θ 2kπ
n ) + i sin( n + n ) k ∈ {0; 1; 2; · · · ; n − 1}
➣ Si n = 2 alors les points images des racines carrées sont des points diamétralement du cercle
√
de centre O et de rayon n ρ.
➣ Si n > 2 alors les points images des racines nième sont les sommets d’un polygone régulier de
√
n côtés inscrit dans le cercle de centre O et de rayon n ρ.
✞ ☎
Propriété 4.2
✝ ✆
Pour résoudre dans C une équation du type az 2 + bz + c = 0 a, b, c ∈ C; a 6= 0, on calcule son
discriminant ∆ = b2 − 4ac puis on cherche les racines carrées δ et −δ de ∆.Les solutions sont
z1 = −b+δ −b−δ
2a et z2 = 2a .
Leçon
SYSTÈMES LINÉAIRES
Chapitre 7
Systèmes linéaires
Exercice 0.2
Méthode de Gauss
Leçon
DÉNOMBREMENTS
Pré-requis :
•
CHAPITRE 8. DÉNOMBREMENT
Chapitre 8
Dénombrement
Exercice 0.3
Exercice 0.4
Exercice 0.5
Leçon
PROBABILITÉS
Pré-requis :
•
CHAPITRE 9. PROBABILITÉS
Chapitre 9
Probabilités
Contenus
1 Notion de probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
1.1 Probabilité d’un évènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
1.2 Calcul de probabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2 Probabilité conditionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3 Variables aléatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.1 Définition et propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.2 Fonction de répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.3 Espérance mathématique,Variance et Écart-type . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
4 Loi binomiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
1 Notion de probabilités
Activité 1.1
On considère un dé cubique parfaitement équilibré dont les six faces sont numérotées de 1 à 6. On a
lancé ce dé cent fois de suite et relevé à chaque lancer le chiffre inscrit sur la face supérieure. On a
relevé dans un tableau tous les chiffres obtenus pendant les cent lancers.
Compléter le tableau.
Modalité 1 2 3 4 5 6 Total
Effectif 17 18 16 16 15 18 100
Fréquence 1
Observation
On constate que les fréquences des différentes modalités sont sensiblement égales. On dit alors qu’en
lançant un dé parfaitement équilibré tous les chiffres 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 et 6 ont la même chance (ou la
même probabilité) d’apparaı̂tre sur la face supérieure.
La moyenne des fréquences nous donne 1,67 qui est une valeur approchée de 61 . On peut dire théo-
riquement que chaque chiffre a une chance sur six d’apparaı̂tre ou que la probabilité d’apparition de
chaque chiffre est 61 : on note P (1) = 16 ; P (2) = 61 ; P (3) = 61 ; P (4) = 61 ; P (5) = 61 ; P (6) = 61 .
Vocabulaire
• Lors du lancer d’un dé il n’est pas possible de prévoir les résultats : on dit qu’on réalisé une
expérience (ou une épreuve) aléatoire.
• Cependant on sait qu’il y a six résultats possibles : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ou 6. Ces résultats sont appelés
éventualités. Leur ensemble Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} est appelé univers des éventualités.
• Obtenir un chiffre pair c’est avoir pour résultat 2 ; 4 ou 6. On dit que l’événement A :« Le chiffre
obtenu est pair » est réalisé lorsqu’on obtient l’une des éventualités 2 ; 4 ou 6. On note A = {2; 4; 6}.
A⊂Ω
Toute partie de Ω est appelé événement.
• Soit A et B deux événements.
L’événement A ou B est la partie A ∩ B de Ω.
L’événement A et B est la partie A ∪ B de Ω.
L’événement contraire de A est la partie A de Ω.
Si A ∩ B = ∅ alors on dit que A et B sont incompatibles. Un singleton de Ω est appelé événement
élémentaire. Si A = ∅ on dit que A est un événement impossible. Ω lui- même est appelé événement
certain.
Définition 1.1
Soit Ω l’univers des éventualités d’une épreuve aléatoire et P l’ensemble des parties de Ω.
Une probabilité sur Ω est une application de P dans [0; 1] qui à toute partie A de Ω associe le réel
P (A) vérifiant les conditions suivantes :
• P (A) est la somme des probabilités des événements élémentaires qui composent A.
• P (Ω) = 1.
• P (∅) = 0.
Remarque 1.1
➢ ∀A ⊂ Ω, 0 ≤ P (A) ≤ 1.
➢ Si A = {e1 , e2 , · · · , ep } alors P (A) = P (e1 ) + P (e2 ) + · · · + P (ep ).
On lance un dé pipé, dont les faces sont numérotés de 1 à 6 et on note le numéro sur la face supérieur.
La probabilité d’apparition d’un nombre pair est le double de la probabilité d’apparition d’un nombre
impair et les probabilités d’apparition de deux nombres de même parité sont égales.
1) Donner l’univers des éventualités.
2) Calculer la probabilité d’apparition de chaque chiffre.
3) Calculer la probabilité d’apparition de chacun des événements suivants : A :« le chiffre obtenu est
pair » ; B :« le chiffre obtenu est impair » ; C :« le chiffre obtenu est inférieur strictement à 4 ».
Solution:
1) Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
2) Soit p la probabilité d’apparition d’un nombre pair et q la probabilité d’apparition d’un nombre
impair.
P (Ω) = P (1) + P (2) + P (3) + P (4) + P (5) + P (6) = 3p + 3q = 3(2q) + 3q = 9q = 1 donc q = 19 et
p = 92 .
3) P (A) = 3p, P (B) = 3q et P (C) = 2q + p.
✞ ☎
Propriété 1.1
✝ ✆
Soit Ω l’univers des éventualités d’une épreuve aléatoire, A et B deux événements.
• P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B) et P (A) = 1 − P (A).
Si A et B sont incompatibles alors P (A ∪ B) = P (A) + P (B).
Exercice 1.1
On lance deux fois de suite un dé cubique parfait dont les faces sont numérotés de 1 à 6 de façon à
former un nombre de deux chiffres : le résultats du premier lancer donne le chiffre des dizaines et celui
du deuxième lancer le chiffre des unités. Calculer la probabilité des événements suivants :
A : « le nombre obtenu est pair » B : « les deux chiffres du nombre obtenu sont identiques »
Exercice 1.2
On considère une population où le nombre de mâles est la moitié du nombre de femelles. Des études
statistiques ont montré que dans cette population 6% des mâles avaient le caractère albinos et 0,36%
des femelles avaient ce caractère.
1) Quelle est la probabilité pour qu’un individu pris au hasard soit albinos ?
2) Quelle est la probabilité pour qu’un albinos cette population soit mâle ? robabilité pour qu’un al-
binos cette population soit mâle
Solution:
2) Probabilité pour qu’un albinos cette population soit mâle : Il y a 2,34% d’albinos et 2% d’albinos
2
mâles donc un albinos est mâle avec la probabilité p = 2,34 = 0, 893.
2 Probabilité conditionnelle
Dans la question 2) de l’exercice 1.2 il a été question de calculer la probabilité pour qu’un albinos
soit mâle i.e la probabilité pour que l’individu soit mâle sachant qu’il est albinos. Cette probabilité
est noté PA (M ) On dit que c’est la probabilité conditionnelle de M sachant A est réalisé.
On a PA (M ) = 2,342 0,02
= 0,0234 = P (A∩M )
P (A) .
Définition 2.1
Soit Ω l’univers des éventualités d’une épreuve aléatoire, B un événement un événement de probabilité
non nulle.
L’application PB : P → [0; 1] , A 7→ PB (A) = P P(A∩B) (B) est une probabilité sur Ω. Elle est appelée
probabilité conditionnelle sachant que B est réalisé. PB (A) est aussi appelé probabilité de A
sachant B.
Remarque 2.1
P (A∩B)
PB (A) = P (B) ⇒ P (A ∩ B) = PB (A) × P (B)
Si P (A) 6= 0 alors PA (B) = P P(A∩B)
(A) donc P (A ∩ B) = PA (B) × P (A).
On en déduit que PB (A) × P (B) = PA (B) × P (A).
Définition 2.2
On dit que deux événements sont indépendants en probabilité lorsque la probabilité de l’un n’est
pas modifiée par la réalisation de l’autre.
(1)PB (A) = P (A) lorsque P (B) 6= 0
A et B sont indépendants en probabilité ⇔ (2)PA (B) = P (B) lorsque P (A) 6= 0
(3)P (A ∩ B) = P (A) × P (B)
Définition 2.3
On dit que des événements B1 , B2 , · · · , Bn forment une partition de Ω s’ils sont deux à deux disjoints
et B1 ∪ B2 ∪ · · · Bn = Ω
Exemple :
✞ ☎
Propriété 2.1 Probabilité totale
✝ ✆
Si les événements B1 , B2 , · · · , Bn forment une partition de Ω alors
∀A ⊂ Ω, P (A) = P (A ∩ B1 ) + P (A ∩ B2 ) + · · · + P (A ∩ Bn )
3 Variables aléatoires
Activité 3.1
On lance un dé cubique parfait dont les faces sont numérotés de 1 à 6 et on note le numéro apparu sur
la face supérieure. Si le chiffre apparu est plus petit que 3 le joueur perd 200 F. Si le chiffre apparu
est 3 le joueur ne perd ni ne gagne rien. Si le chiffre apparu est 4 ou 5 le joueur gagne 300 F. Et si le
chiffre apparu est 6 le joueur gagne 500 F.
Ce jeu peut être scindé en deux expériences aléatoires : lancer de dé et détermination du gain du
joueur.
1) Déterminer l’univers des éventualités pour chacune de ces expériences.On note Ω celui du lancer de
dé.
2) Soit X l’application qui à chaque chiffre apparu associe le gain du joueur. Déterminer X(ei )∀ei ∈ Ω
puis donner X(Ω).
3) Quelle est la probabilité pour que le joueur gagne 300 F ?
Solution:
1) Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} et Ω′ = {−200; 0; 300; 500}.
2) X(Ω) = Ω′ .
3) « Le joueur gagne 300 F » est un événement de Ω′ . On le note « X = 300 ». Il équivaut à l’événement
{4; 5} de Ω. Alors P (X = 300) = P ({4; 5}) = 31
Définition 3.1
• Lorsque à chaque éventualité ei d’une expérience aléatoire on associe un nombre réel xi , on dit que
qu’on a défini une variable aléatoire numérique X. X est donc une application de Ω dans R.
L’événement « X prend la valeur xi » est noté « X = xi ».
• Lorsque à chaque valeur xi prise par X on associe la probabilité pi , on dit qu’on a défini la loi de
probabilité de X (ou la distribution de X). Elle peut être présenté par un tableau.
Valeur de X : xi x1 x2 · · · xn
P (X = xi ) = pi p1 p2 · · · pn
Solution:
xi -200 0 300 500
1 1 1 1
pi 3 6 3 6
Remarque
Pn 3.1
i=1 pi = 1
Activité 3.2
Revenons à la situation aléatoire de l’activité précédente. Désignons par « X ≤ x » l’événement «
X prend des valeurs inférieures ou égales à x », x étant un nombre réel et considérons l’application
F : R → [0; 1] , x 7→ P (X ≤ x).
1) Déterminer F (x) dans chacun des cas suivants : x < −200, −200 ≤ x < 0, 0 ≤ x < 300,
300 ≤ x < 500 et 500 ≤ x.
2) Représenter graphiquement F dans le plan muni d’un repère orthonormé (O,~i, ~j).
Solution:
Définition 3.2
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x1 , x2 , · · · , xn avec les probabilités p1 , p2 , · · · , pn res-
pectivement.
On appelle fonction de répartition d’une variable aléatoire X l’application
F : R → [0; 1] , x 7→ P (X ≤ x). On a :
Pour x < x1 , F (x) = 0.
Pour xi ≤ x < xi+1 , F (x) = F (xi−1 ) + pi .
Pour xn ≤ x, F (x) = 1.
Définition 3.3
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x1 , x2 , · · · , xn avec les probabilités p1 , p2 , · · · , pn res-
pectivement.
• On appelle espérance mathématique de X, le nombre Pn réel noté
E(X) défini par E(X) = x1 p1 + x2 p2 + · · · + xn pn = i=1 xi pi .
• En posant E(X) = m on appelle variance de X le nombre réel noté
V (X) défini par V (X) = (x1 − m)2 p1 + (x2 − m)2 p2 + · · · + (xn − m)2 pn = ni=1 2
P
p(xi − m) pi .
• On appelle écart type de X noté σX la racine carrée de la variance : σX = V (X).
Remarque 3.2
chiffres obtenus.
1) Déterminer la loi de probabilité de X et construire son diagramme en bâton.
2) Calculer E(X), V (X) et σX .
3) Déterminer la fonction de répartition de X et construire sa représentation graphique.
Solution:
1) On a Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} 2 et X(Ω) = {2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9; 10; 11; 12}
xi 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1
pi 1 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36
Diagramme en bâton de la loi de X
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
4 Loi binomiale
Activité 4.1
On lance un dé cubique parfait dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On convient d’appeler «
SUCCÈS » et on note S l’événement « le 6 apparaı̂t » puis « ÉCHEC » et on note E l’événement «
le 6 n’apparaı̂t pas ».
1) Déterminer l’univers des éventualités et déterminer la probabilité sur cet univers.
2) On lance 5 fois de suite le dé et on note dans l’ordre d’apparition S ou E selon que E sort ou non.
Soit A l’événement « obtenir exactement deux succès ».
a) Préciser l’univers des éventualités de cette épreuve.
b) Expliciter A puis montrer que tous les événements élémentaires de A ont la même probabilité.
c) Exprimer cardA à l’aide d’une combinaison. Calculer la probabilité de A.
Solution:
1) L’univers est Ω = {S, E}. P (S) = P (6) = 61 et P (E) = P ({1, 2, 3, 4, 5}) = 65
2) a) L’univers est Ω′ = Ω5 = {S, E}5 .
b) A = {SSEEE, SESEE, SEESE, SEEES, ESEES, EESES, EEESS, EESSE, ESSEE, EESSE}.
Soit p = P (S) et q = P (E). On a ∀ei ∈ A, P (ei ) = p2 × q 3 .
c) Tout élément de A représente le choix simultané de deux places sur cinq. On en déduit que
cardA = C52 . D’où P (A) = C52 p2 × q 3
✞ ☎
Propriété 4.1
✝ ✆
Soit E une épreuve de Bernoulli, suite de n épreuves ; p la probabilité du SUCCÈS et q la
probabilité de l’ ÉCHEC. On désigne par X la variable aléatoire qui à chaque éventualité de E
associe le nombre k de SUCCÈS obtenus (0 ≤ k ≤ n).
• La loi de probabilité de X est appelée loi binomiale de paramètre n et p. Elle est donnée
par P (X = k) = Cnk pk q n−k .
• L’espérance mathématique et la variance de X sont données par E(X) = np et V (X) = npq.
Exercice 4.1
On suppose que dans une famille, une fille a autant de chance de naı̂tre qu’un garçon.
1) Quelle est la probabilité d’avoir exactement une fille dans une famille de 3 enfants ?
2) a) Quelle est la probabilité pour que les filles soit plus nombreuses que les garçons dans une famille
de 3 enfants ?
b) Même question dans une famille de 5 enfants puis dans une famille de 6 enfants.
Exercice 4.2
Une pièce truquée est telle que la probabilité d’obtenir PILE est égale à 23 .
1) On lance cette pièce cinq fois de suite. Calculer la probabilité d’obtenir au moins deux fois PILE.
2) Combien de fois faut-il la lancer pour que la probabilité d’obtenir trois PILE soit supérieure à 0,9 ?
Leçon
STATISTIQUES
Chapitre 10
Statistiques
Contenus
1 Série statistiques à deux caractères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
2 Ajustement et corrélation linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Lorsqu’il s’agit de certains phénomènes aléatoires dépendant d’au moins deux caractères, l’étude
des séries statistiques à un seul caractère est insuffisante car on est contraint de considérer simultané-
ment les caractères.
Lorsqu’il s’agit de deux caractères on parle de série statistique double et les deux caractères sont ap-
pelés variables statistiques.
Activité 1.1
On a relevé le poids(en Kg) et la taille(en cm) de 30 personnes ; on a obtenu les résultats suivants.
Poids(x) 65 68 62 62 68 68 59 71 74 68 68 74 71 65 65
Taille(y) 165 177 174 168 165 171 165 177 174 177 165 174 174 174 171
Poids(x) 62 65 74 74 71 65 77 74 62 77 68 71 65 68 71
Taille(y) 174 174 168 177 174 165 180 177 168 180 171 174 174 171 171
Soit Mx l’ensemble des modalités du caractère X et My celui de .
1) Déterminer Mx et My puis définir les deux séries statistiques à un caractère (xi , ni ) et (yj , nj )
correspondant respectivement à x et y.
2) À tout couple (xi , yj ) de l’ensemble Mx × My on associe le nombre nij des personnes ayant le poids
x et la taille y.
Compléter le tableau suivant par les nij : (la série statistique double des caractères x et y est alors
noté (xi , yj , nij ).
M
Mx y 59 62 65 68 71 74 77 Total
165 5
168 3
171 6
174 10
177 4
180 2
Total 1 4 6 7 5 5 2 30
N.B : Les séries (xi , ni ) et (yj , nj ) respectivement de la taille et du poids sont appelées séries mar-
ginales de la série double (xi , yj , nij ).
3) Représenter dans le plan muni d’un repère orthogonal des points Mi j de coordonnées (xi , xj ) avec
nij 6= 0. Marquer le point G(x, y).
Solution:
1)Mx = {59; 62; 68; 71; 74; 77} et My = {165; 168; 171; 174; 177; 180}
xi 59 62 65 68 71 74 77
2)Série statistique associée à x :
ni 1 4 6 7 5 5 2
y 165 168 171 174 177 180
Série statistique associée à y : j
nj 5 3 6 10 4 2
3)x = 68, 4 et y = 172, 4.
Le nuage de points.
180 b
177 b b b
174 b b b b
171 b G(x, y) b b
168 b b
165 b b b
59 62 65 68 71 74 77
L’ensemble des points de coordonnées (xi , xj ) avec nij 6= 0 ainsi construit est appelé nuage de points
associé à la série statistique double. G(x, y) est appelé point moyen de la série.
Remarque 1.1
So no ro2 no
= ⇒ 2
=
S n r n
r
n
⇒ r = ro
no
177
174
171
168
165
59 62 65 68 71 74 77
Remarque 1.2
On peut faire aussi le tableau à double entrer avec regroupement en classe.
1) Donner les séries marginale associées à x puis à y en regroupant les données en classe :
Pour x : [59 ;65[, [65 ;70[, [70 ;75[ et [75 ;80[ et pour y : [165 ;170[, [170 ;175[ et [175 ;180[.
2) Dresser le tableau à double entrée.
Dans le plan muni d’un repère (O,I,J), on construit le nuage de points associé à une série double :
on peut envisager trois cas. b b b b
b
b
b b b b b
b
b b
b b b b b b b b
b
b b
b
1 2 3
La répartition des points dans les deux premiers nuages suggère une relation entre les caractères x et
y ; ce n’est pas le cas pour le nuage de la figure 3.
Le nuage de la figure 1 a une forme qui se rapproche d’une droite ; elle suggère une relation de la forme
y = ax + b. Celui de la figure 2 a une forme qui se rapproche d’une parabole ; elle suggère une relation
de la forme y = ax2 + bx + c.
Ajuster un nuage de points consiste à déterminer une courbe simple passant ? le plus près possible ?
des points du nuage. Si la courbe recherchée est une droite, on parle d’ajustement linéaire.
Activité 2.1
Le tableau suivant donne le chiffre d’affaire d’une entreprise exprimé en million de francs pendant
huit(8) années consécutives.
Nombre d’années(xi ) 1 2 3 4 5 6 7 8
Chiffre d’affaire (yi ) 41 68 55 80 95 104 100 122
1)Représenter la nuage de points {Mi }16i68 associé à la série (x, y).
2)Ce nuage est-il justiciable d’un ajustement linéaire ?
3)Calculer les coordonnées du point moyen G du nuage.
4)On partage le nuage de points en deux parties d’effectifs égaux : {Mi }16i64 et {Mi }56i68 .
a) Calculer les coordonnées des points moyens G1 et G2 respectivement des nuages partiels ainsi
obtenus.
b) Déterminer une équation de la droite (G1 G2 ) et la représenter. Montrer que G ∈ (G1 G2 ).
Solution:
130
b
120 1) Nuage de points de la série :(ci-contre)
110 b b 2) Oui car le nuage a une forme qui se rapproche de
100 b
G2 b
celle d’une droite.
90 3) x = 36 664
8 = 4, 5 et y = 8 = 83
b
80 b
a) Montrer que N1 N
b
(y − axi ) = y − ax b) Montrer
PN i
i=1
que S(b) = N b − 2b i=1 (yi − axi ) + N
2 2
P
i=1 (yi − axi )
b
2) Supposer que b = y − ax
b
1 PN
N i=1 (xi − x)(yi − y)
Montrer alors que a = 1 PN 2
N ( i=1 (xi − x)
Définition 2.1P
La somme N1 N i=1 (xi − x)(yi − y) est appelée covariance de la série double de caractères x et y. On
la note cov(x, y) ou σxy .
Remarque 2.2
On a
N
1 X
cov(x, y) = (xi − x)(yi − y)
N
i=1
N N N
1 X 1 X 1 X
= xi y i − x yi − y xi + xy
N N N
i=1 i=1 i=1
N
1 X
= xi yi − xy − yx + xy
N
i=1
N
1 X
d’où cov(x, y) = xi yi − xy
N
i=1
✞ ☎
Propriété 2.1
✝ ✆
Si les caractères x et y sont en corrélation linéaire, alors il existe une unique droite une unique
droite (D) d’équation y = ax + b qui réalise le meilleur ajustement du nuage avec a = cov(x,y)
v(x) =
σxy
(σx )2 et b = y − ax.
Cette droite est appelée droite de régression de y en x.
Remarque 2.3
➣ Une démarche analogue à celle de l’activité permet de montrer qu’il existe une unique droite
une unique droite (D) d’équation x = a′ y + b′ qui réalise le meilleur ajustement du nuage avec
σxy
a′ = cov(x,y) ′
v(y) = (σy )2 et b = x − a y.
′
Remarque 2.4
Si |r| ≃ 1 on dit qu’il y a une bonne corrélation entre x et y.