Prof : EDAROUI MOHAMED Structures algébriques 2BAC SMA
Loi de composition interne Loi de composition externe
E ≠ ∅ f : E× 𝐸 ⟶ 𝐸 Soient A et E 2 ensembles non vides. L’application f :A× 𝐸 ⟶ 𝐸
(x,y)↦ 𝑓(𝑥, 𝑦) (𝒶, x) ⟼ f(𝒶, x) est une loi de compostion externe définie sur E à coeff dans A
Propriétés E ≠ ∅ muni d’une LCI (∗)
Commutativité Associativité Elément neutre Elément symétrique Elément régulier
(∗) 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 ⟺ (∗) 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 ⟺ (∗) 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒 (∃𝑥 ′ ∈ 𝐸) Soit a ∈ 𝐸
(∀𝑥, 𝑦 ∈ 𝐸) (∀𝑥, 𝑦, 𝑧 ∈ 𝐸) ⟺ (∃! 𝑒 ∈ 𝐸)(∀𝑥 ∈ 𝐸) 𝑥′ ∗ 𝑥 = 𝑥 ∗ 𝑥′ = 𝑒 𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑔𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 (𝐸,∗) ⟺ (∀𝑥, 𝑦 ∈ 𝐸)
( 𝑥 ∗ 𝑦) = (𝑦 ∗ 𝑥) ( 𝑥 ∗ 𝑦) ∗ 𝑧 = 𝑥 ∗ (𝑦 ∗ 𝑧) ( 𝑥 ∗ 𝑒) = (𝑒 ∗ 𝑥) = 𝑥 𝑥 ∗𝑎 =𝑦 ∗𝑎
{𝑎 ∗ 𝑥 = 𝑎 ∗ 𝑦 ⟹x=y
Partie stable , Loi induite Homomorphisme – Isomorphisme
Soit (∗)𝑢𝑛𝑒 𝐿𝐶𝐼 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐸, E ≠ ∅, F ≠ ∅ 𝑒𝑡 𝐹 ⊂ 𝐸 Soit (∗)𝑢𝑛𝑒 𝐿𝐶𝐼 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐸𝑒𝑡 (𝑇)𝑢𝑛𝑒 𝐿𝐶𝐼 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐹
F une partie stable de (𝐸,∗) ⟺ (∀𝑥, 𝑦 ∈ 𝐹), 𝑥 ∗ 𝑦 ∈ 𝐹 f : (𝐸,∗) ⟶ (𝐹, 𝑇)
La loi (∗)𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐹 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 (∗)𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐸 x↦ 𝑓(𝑥) (∀𝑥, 𝑦 ∈ 𝐸) 𝑓(𝑥 ∗ 𝑦) = 𝑓(𝑥)𝑇𝑓(𝑦)
Soit f un homomorphisme de (𝑬,∗) 𝒗𝒆𝒓𝒔 (𝑭, 𝑻)
• f(E) est une partie stable de (𝐹, 𝑇) Distributivité d’une LCI par rapport à une autre
• (∗) 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝐸 ⇒ (T) 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑓(𝐸) (∗) 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à (𝑇) ⟺
• (∗) 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝐸 ⇒ (T) 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑓(𝐸) (∀𝑥, 𝑦, 𝑧 ∈ 𝐸)
• e l’é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒 dans (𝐸,∗) ⇒ f(e) l’é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒 dans (𝑓(𝐸), 𝑇) ( 𝑥 ∗ 𝑦)𝑇(𝑥 ∗ 𝑧) = 𝑥 ∗ (𝑦𝑇𝑧)
• x’ un symétrique de x dans (𝐸,∗) ⇒ f(x’) un symétrique de f( x) dans (𝑓(𝐸), 𝑇) {
( 𝑦 ∗ 𝑥)𝑇(𝑧 ∗ 𝑥) = (𝑦𝑇𝑧) ∗ 𝑥
Les matrices
Les matrices d’ordre 3 𝓜𝟑 (ℝ)
d’ordre 2 𝓜𝟐 (ℝ)
Groupe (G, ∗ ) G ≠ ∅ muni d’une LCI (∗)
(+) (x) (+) (x)
• ∗ est associative dans G
𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 oui non oui non
• ∗ admet un élément neutre dans G
𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 oui oui oui oui • chaque élément de G admet un symétrique dans G pour la loi ∗
0 0 0 1 0 0
𝒍′é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒏𝒆𝒖𝒕𝒓𝒆 (
0 0
) (
1 0
) (0 0 0 ) (0 1 0 ) Groupe commutatif ou abélien
0 0 0 1
0 0 0 0 0 1 • (G, ∗ ) un groupe et ∗ est commutative
Tous ses −𝑎 −𝑏 −𝑐 (G, ∗ ) un groupe
−𝑎 −𝑏
éléments sont ( ) non (−𝑑 −𝑒 −𝑓) non • Tous les éléments de G sont réguliers
−𝑐 −𝑑
symétrisables −𝑔 −ℎ −𝑖 • Les équations 𝑎 ∗ x = b et x ∗ a = b ont des solutions uniques
dans G
Anneau (A, ∗, T ) 𝐴 ≠ ∅ muni de deux LCI (∗) et (T) Sous groupe
• (A, ∗ ) un groupe commutatif d’élément neutre e Soit (G, ∗ ) un groupe et H ∁ G, (H, ∗)est un sous groupe de (G, ∗ ) ssi
• T associative et (𝑇) 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à (∗) • H ≠0 et (∀𝑥, 𝑦𝜖𝐻) 𝑥 ∗ y′𝜖𝐻 (y’ le symétrique de y dans G)
Anneau commutatif (A, ∗, T ) Anneau unitaire (A, ∗, T ) Homomorphisme d’un groupe
• (A, ∗, T ) un anneau • (A, ∗, T ) un anneau Soit (E, ∗ ) un groupe
• T commutative • T admet un élément neutre f • si f est un homomorphisme de (E,∗) vers (F,T) alors (f(E),T) est un
(∀𝑥𝜖𝐴) 𝑥𝑇𝑒 = 𝑒𝑇𝑥 = 𝑒 (∀𝑥, 𝑦𝜖𝐴) 𝑥 ′ 𝑇𝑦 = (𝑥𝑇𝑦)′ groupe
x un diviseur de zéro si x≠ 𝑒 𝑥𝑇𝑦 ′ = (𝑥𝑇𝑦)′ • si f est un homomorphisme surjective de (E,∗) vers (F,T) alors (F,T)
𝑒𝑡 (∃𝑦𝜖𝐴)𝑦 ≠ 𝑒 𝑒𝑡 𝑦𝑇𝑥 = 𝑥𝑇𝑦 = 𝑒 𝑥 ′ 𝑇𝑦 ′ = 𝑥𝑇𝑦 est un groupe
Anneau intègre (A, ∗, T ) Soit (A, ∗, T ) un anneau unitaire
Il ne possède pas des diviseurs de a inversible ⇒ a n’est pas un Corps (K, ∗,T) K≠ ∅ muni de deux LCI (∗) et (T)
zéro diviseur de zéro dans (A, ∗, T ) • (K, ∗,T)un anneau unitaire d’élément neutre e
• Tous les éléments ≠ e sont symetrisables pour T
Espace vectoriel réel E≠ 0 𝑒𝑡 𝑚𝑢𝑛𝑖 𝑑′ 𝑢𝑛𝑒 𝐿𝐶𝐼 𝑒𝑡 𝑑′ 𝑢𝑛𝑒 𝐿𝐶𝐸
• Si en plus Test commutative alors (K, ∗,T) est un corps commutatif
(E,∗, . )𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑒𝑙 𝑟é𝑒𝑙 𝑠𝑠𝑖 ∶
(E, ∗)𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑎𝑏é𝑙𝑖𝑒𝑛 • (K, ∗)est un groupe abélien d’élément neutre e
(∀𝛼, 𝛽 ∈ ℝ) (∀𝑥, y∈ 𝐸) • (K{𝑒}, 𝑇)𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒
(𝛼 + 𝛽) ∙ 𝑥 = (𝛼 ∙ 𝑥) ∗ (𝛽 ∙ 𝑥), 𝛼 ∙ (𝑥 ∗ 𝑦) = (𝛼𝑥) ∗ (𝛼𝑦), • (𝑇)𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à(∗)
(𝛼 × 𝛽) ∙ 𝑥 = 𝛼 ∙ (𝛽 ∙ 𝑥), 1∙𝑥 =𝑥 ⇒ (K, ∗,T) est un anneau intègre
Sous espace vectoriel (E,+, .) est un espace vectoriel réel F C E
(F,+,.) est un sous espace vectoriel ssi :
F ≠ ∅ et (∀∝, β ∈ ℝ), (∀v ⃗ , ⃗u ∈ F) ∝ ⃗u + βv⃗ ∈F
Dépendance et indépendance linéaire
Soit (E,+,.) un espace vectoriel réel et B(e⃗⃗⃗1 , e⃗⃗⃗2 , … ⃗⃗⃗⃗
en) une famille
• B est liée ⟺ (∃α1 , α2 , … , αn ∈ ℝn )
Base vectoriel
tq : (α1 , α2 , … , αn ) ≠ (0,0,0, … ,0) et ∑ni=1 αi e⃗⃗i =0 ⃗
Soit (E,+,.) un espace vectoriel réel et B(𝑒⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗
𝑒2 , … ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑛 ) une famille
B est une base de E ⟺ ∀𝑥 ∈ 𝐸) (∃! 𝛼1 , 𝛼2 , … , 𝛼𝑛 ∈ ℝ𝑛 ) 𝑡𝑞 ∶ • B est libre ⟺ ∀α1 , α2 , … , αn ∈ ℝ i=1 αi e⃗⃗i =0 ⇒ αi = 0
n ∑n ⃗
𝑥 = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝑥𝑖 et 𝛼1 , 𝛼2 , … , 𝛼𝑛 sont les cordonnées de 𝑥 dans la base B
Dimension
Propriétés ⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗
Soit (E,+,.) un espace vectoriel réel et B(𝑒 𝑒2 , … ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑛 ) une base de E
Card {𝑒⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗ 𝑒𝑛 }=n ⇒
𝑒2 , … ⃗⃗⃗⃗
Soit (E,+,.) un espace vectoriel réel et B(𝑒⃗⃗⃗1 , 𝑒⃗⃗⃗2 , … ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑛 ) une famille
𝑛 𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐸 𝑜𝑛𝑡 𝑛 é𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑚 𝐸 = 𝑛
∑
(∀𝑥 ∈ 𝐸) (∃! 𝛼1 , 𝛼2 , … , 𝛼𝑛 ∈ ℝ ) 𝑡𝑞 ∶ 𝑥 = 𝑖=1 𝛼𝑖 𝑥𝑖 .Donc B est génératrice
Fait par :
𝑒2 )𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 ⇔ 𝑑𝑒𝑡(𝑒⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗
Si dim E=2, 𝐵(𝑒⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗ 𝑒2 ) ≠ 0 B une base de E⟺ B libre et génératrice Rim Chraibi
Si dim E=3, 𝐵(𝑒⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗ 𝑒3 )𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 ⇔ 𝑑𝑒𝑡(𝑒⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗
𝑒2 , ⃗⃗⃗ 𝑒3 ) ≠
𝑒2 , ⃗⃗⃗ Imane Ouadghiri Idrissi