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FloreCdVL Cyperacees2017 V1

Le document présente une compilation et adaptation de clés de détermination des CYPÉRACÉES dans la région Centre-Val de Loire, détaillant les caractéristiques morphologiques de différentes espèces. Il inclut des descriptions précises des inflorescences, des akènes et des feuilles, permettant d'identifier les plantes. Des informations sur la répartition géographique et l'écologie de certaines espèces sont également fournies.

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FloreCdVL Cyperacees2017 V1

Le document présente une compilation et adaptation de clés de détermination des CYPÉRACÉES dans la région Centre-Val de Loire, détaillant les caractéristiques morphologiques de différentes espèces. Il inclut des descriptions précises des inflorescences, des akènes et des feuilles, permettant d'identifier les plantes. Des informations sur la répartition géographique et l'écologie de certaines espèces sont également fournies.

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Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J.

Cordier, 2017)

CYPÉRACÉES
5
1. Ovaire de chaque fleur femelle (ou akène, après fécondation) foliaires noirâtres, luisantes. Feuilles à limbe très étroit 0,7-1(-
enfermé dans une petite vésicule (= utricule) à ouverture 2,5) mm. Plante vivace, formant des touffes serrées ..................
apicale (= au sommet) étroite et placé derrière une écaille. .............................................................................SCHOENUS
Inflorescence constituée d'1 seul épi* terminal ou comprenant  Épis7 comprenant de nombreuses fleurs fertiles, disposés en
plusieurs épis* : à épis*, d’apparence tous semblables, bouquets en forme d’ombelles7 parfois sessiles ou en
généralement sessiles3 ou presque ou à épis* unisexués (sauf panicules7 elles-mêmes rassemblées en faisceau ombelliforme.
anomalies), le ou les épis* mâles au sommet de l'inflorescence Inflorescence à 2-4 bractées6 herbacées, vertes, dont au moins
générale, les épis* femelles dans le bas ....................... CAREX 1 très allongée. Gaines3 foliaires non noirâtres, mates. Feuilles
 Ovaire5 (ou akène, après fécondation) non enfermé dans un à limbe de 2-10 mm de large. Plantes annuelles ou vivaces .....
utricule. Fleurs toutes ou presque toutes hermaphrodites. ................................................................................ CYPERUS
Épis7, lorsqu'il y en a plusieurs, tous semblables entre eux. ..... 2
9. Épi terminal d’épis7 distiques (opposés et disposés sur 2
2. Tige creuse, cylindrique, très robuste, haute de 80-180 cm. rangs) sur un axe, formant une inflorescence oblongue, +/-
Feuilles larges (> 3 mm), raides, coriaces, et coupantes au bord compacte et comprimée. Bractée inférieure foliacée et pouvant
par la présence de petites dents dures bien visibles à l’œil nu. dépasser l’inflorescence. Akène progressivement atténué au
Inflorescence = grande panicule7 étagée de très nombreux sommet en un long bec (= extrémité brusquement rétrécie) .......
glomérules7 comprenant chacun 5-10 épis7 .............. CLADIUM ................................................................................ BLYSMUS
 Tige pleine, éventuellement de moelle lâche et aisément  Épis7 non disposés sur 2 rangs opposés. Inflorescences
compressible, cylindrique, trigone ou quadrangulaire. Feuilles variées mais jamais oblongues et comprimées .......................10
ordinairement souples, rarement scabres et alors à dents à
peine visibles à l’œil nu. Parfois feuilles à limbe très court ou 10. Épis7 comprenant 2-3 fleurs fertiles et 2-3 fleurs inférieures
réduites à leur gaine3. Inflorescence variée .............................. 3 stériles réduites à leur écaille, analogue à celle des fleurs
fertiles. Épis blancs ou fauves groupés en 1-3 faisceaux (=
3. 1 ou plusieurs épis7 fructifères longuement cotonneux (= comme groupes d’épis ou glomérules) +/- étagés le long de la tige et
une boule de coton). Akènes entourés de plus de 15 soies très entourés de fines bractées foliacées. Akènes terminés par un
longues et blanches ........................................ ERIOPHORUM long bec renflé à la base ........................ RHYNCHOSPORA
 Épis7 fructifères non longuement cotonneux. Akènes à soies  Épis7 comprenant de nombreuses fleurs, généralement
absentes, ou plus courtes que les écailles, ou plus longues toutes fertiles, disposés en inflorescences variées. Akènes
mais alors au nombre de 6 ....................................................... 4 apiculés (= terminés brusquement par une petite pointe) à ou
terminés par un bec court, non renflés à la base ....................11
4. Inflorescence composée d'1 seul épi7 terminal au sommet de la
tige ou axillaire et longuement pédonculé. 0-1-2 bractées6 à la 11. Plusieurs (2-4) bractées6 foliacées à la base de l'inflorescence
base de l’inflorescence ne dépassant que rarement l'épi7 ......... 5 générale .................................................................................12
 Inflorescence composée d’1 épi terminal (paraissant latéral  1 seule bractée6 foliacée (= verte) à la base de
car déjeté sur le côté) nettement dépassé par une bractée6 l'inflorescence générale ou bractées6 non foliacées.............13
scarieuse ou foliacée +/- allongée qui se redresse dans le
prolongement de la tige ou alors de plusieurs épis7, 12. Inflorescence générale +/- dense, longuement dépassée par 2-
diversement disposés au sommet de la tige, dans son 3 bractées6 et comprenant (1-)3-20 épis7 bruns, longs de 10-20
prolongement ou +/- latéralement ........................................... 7 mm. Akènes brun sombre, longs d'environ 3 mm. Feuilles
larges de 2-8(-10) mm ......................... BOLBOSCHOENUS
5. Tige ramifiée, souple, flottante dans l'eau (formant des  Inflorescence générale très diffuse, non ou à peine
radeaux) ou couchée-radicante (= émettant des racines aux dépassée par 3-5 bractées6 (dépassant à peine l’inflorescence)
nœuds2) sur la vase. Feuilles nombreuses tout au long de la et comprenant ordinairement plus de 100 épis7 verdâtres ou
tige, à limbe développé, aussi long ou plus long que la gaine3. brun, longs de 2-5 mm. Épis réunis en petits glomérules portés
Epis longuement pédonculés, situés à l’aisselle des feuilles ....... par des pédoncules ramifiés. Akène blanchâtre, long d'environ
..................... ISOLEPIS (ex ELEOGITON voir SCIRPUS) 1 mm. Feuilles larges de 7-18 mm ........................... SCIRPUS
 Tige non ramifiée, +/- raide, dressée. Feuilles toutes
basilaires, réduites à leur gaine3 ou la supérieure à limbe très 13. Plantes ne dépassant pas 20 cm de hauteur. (1-)2-14(-25)
court. Epi terminal au somet de la tige ...................................... 6 épis7, ordinairement longuement dépassés par une seule
bractée6 (dans le prolongement de la tige, inflorescence
6. 6-8 feuilles, réduites à leur gaine3 sauf la supérieure qui semblant latérale). Akène brillant, strié longitudinalement. .....14
présente un petit limbe de 2-10 mm de longueur. Akènes  Plantes dépassant 30 cm de hauteur. Épis7 ordinairement
surmontés d'un bec (= extrémité brusquement rétrécie en plus nombreux. Bractées variables en forme et en nombre ....15
pointe) court et non nettement séparé du reste du fruit et
dépassés par 5-6 soies (= périanthe). Épi composé de 3-10
14. Tiges assez robustes (1-3 mm de diamètre), fistuleuses (=
fleurs. Tige non ramifiée, raide, longuement nue au sommet,
creuses). Inflorescence comprenant 1-14(-25) épis. Bractée6 de
dressée. 2 écailles stériles verdâtres à la base de l’épi, l’inflorescence souvent plus longue que la tige qu’elle
dressées et aussi longues que ce dernier. Plante terrestre, prolonge. Akènes à faces ridées transversalement ...................
formant de grosses touffes compactes ..... TRICHOPHORUM
............................... SCHOENOPLECTUS (voir SCIRPUS)
 1-2(-3) feuilles, toutes réduites à leur gaine3. Épi à écailles
 Tiges capillaires (≤ 0,5-1 mm de diamètre), bractées6 de
toutes nettement plus courtes que l’épi. Akène généralement l’inflorescence. Inflorescence formée de 1-3(-4) épis7 sessiles,
surmonté ou non d'un style conique nettement séparé du reste rarement plus, petits de 2-5 mm. Bractée6 sétacée (= fine et
de l’akène par un étranglement annulaire. 1-2 écailles stériles
raide) plus courtes que la tige et 2-5 fois plus grande que
+/- verdâtres à la base de l’épi nettement plus courtes que ce l’inflorescence. Akènes à face non ridées transversalement et
dernier (presque semblables aux autres) .......... ELEOCHARIS à côtes longitudinales bien marquées, finement striés en travers
dans les sillons ........................... ISOLEPIS (voir SCIRPUS)
7. Écailles des épis7 distiques (= disposées sur 2 rangs opposés) ..
................................................................................................. 8
15. Épis7 brun clair ou brun grisâtre indiscernables, groupés en
 Écailles des épis7 spiralées, les épis pouvant être en glomérules7 sphériques compacts. Tige à section arrondie.
disposition distique ................................................................... 9 Écailles irrégulièrement denticulées au sommet .........................
............................................. SCIRPOIDES (voir SCIRPUS)
8. 2-9 épis7 comprenant 1-4 fleurs fertiles, réunis en une tête brun  Épis7 de teintes foncées, brunâtres ou rougeâtres, groupés
noir luisant, terminale et +/- comprimée. 2 bractées6
en glomérules7 ovoïdes. Tige à section triangulaire. Écailles
d'inflorescence acuminées ( ), scarieuses (= différentes .............. SCHOENOPLECTUS (voir SCIRPUS)
membraneuse et translucide), de même couleur. Gaines3
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

BLYSMUS

B. compressus (L.) PANZ. EX LINK, 1827 : (= Scirpus compressus PERS.), Scirpe comprimé – Vivace traçant ou en partie submergé (10-30
cm) – NON REVU RECEMMENT (18, 28, 37, 41, 45 NRR ; 36 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA REGION) – ESPECE
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
/ Avril à juin – Basophile – Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Marais, prairies humides et suintements sur des sols décapés ou
piétinés par le bétail (Caricion davallianae, Molinion caeruleae) – Eurasiatique (Europe, surtout médiane, Asie médiane, N-AfriqueLamb.)
- Tige trigone (= à 3 angles) au sommet et lisse. Feuilles larges de 2-4 mm, à bord rude vers le sommet. Inflorescence roussâtre. Akènes
comprimés, longs d'environ 2 mm, brusquement rétrécis en un long bec. Soies du périanthe scabres et nettement plus longues que l’ovaire.

BOLBOSCHOENUS

- B. maritimus forme aujourd’hui un complexe qui peut être scindé en 5 espèces ou sous-espèces (selon les auteurs) dont 3 sont confirmées
dans la région (d’après Hroudová & al., 2007) :

1. Akènes trigones ou convexes (bombés) en coupe transversale, bien visible mais nettement plus mince que l’enveloppe
+/- carénés sur la face dorsale. 3 stigmates majoritairement. interne ......................................... B. glaucus (LAM.) S.G.SM.
Nombre des épis pédonculés supérieur au nombre des épis
sessiles. Inflorescence constituée d’épillets centraux sessiles 3. Akènes larges de 1,6-1,8 mm, très nettement trigones à faces
et d’épillets ou de glomérules d’épis portés par 1-12 longs toutes de la même taille (akènes presque aussi larges
pédoncules. Pédoncules le plus souvent plus de 2 fois aussi qu’épais). Soies persistantes et pour certaines presque aussi
longs que les épis sessiles. Soies (du périanthe) à la base de grandes que l’akène. Critère microscopique : enveloppe la plus
l’akène mûr le plus souvent persistantes. ............................... 2 externe de l’akène peu visible (très fine, moins de 14 mm
 Akènes non trigones, concaves (en creux), aplatis ou à d’épaisseur) ......................... B. yagara (OHWI) A.E.KOZHEVN
peine trigones en coupe transversale, non ou très peu carénés  Akènes larges de 2,0-2,4 mm, compressés, ainsi nettement
sur la face dorsale. 2-3 stigmates. Nombre des épis pédonculés plus larges qu’épais (>1,5 fois) et plus obscurément trigones.
inférieur au nombre des épis sessiles. Inflorescence compacte Soies +/- persistantes et toutes nettement plus courtes que
ou à épillets tous sessiles ou munis seulement 1-2(-4) épillets l’akène. Enveloppe la plus externe de l’akène bien visible (> 1
ou de glomérules d’épis portés par de courts pédoncules. mm) mais nettement plus mince que l’enveloppe interne. ..........
Pédoncules le plus souvent moins de 2 fois aussi longs que ........................................................................... B. laticarpus
les épis sessiles. Soies (du périanthe) à la base de l’akène mûr
MARHOLD, HROUDOVÁ, DUCHÁCHEK & ZÁKR.
caduques (absentes). .............................................................. 4
4. Akènes arrondis à face dorsale non carénée, plane à légèrement
2. Akènes le plus souvent avec une carène dorsale bien visible, bombée (convexe). Critère microscopique : enveloppe la plus
trigone en coupe transversale. .............................................. 3 externe de l’akène 2 x plus épaisse que l’enveloppe interne. 3
 Akènes le plus souvent plats ou avec une légère carène stigmates majoritairement .............. B. maritimus (L.) PALLA
dorsale peu visible en coupe transversale. Critère  Akènes ovales à face dorsale +/- en creux (concave). Soies
microscopique essentiel : Enveloppe la plus externe de l’akène à la base de l’akène complètement caduques. Critère
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

microscopique : enveloppe la plus externe de l’akène aussi B. maritimus (L.) PALLA , 1905 : (= Scirpus maritimus L.),
épaisse que l’enveloppe interne. 2 stigmates majoritairement ... Scirpe maritime – Vivace traçant ou tubercules ou en partie
..................... B. planiculmis (F.W.SCHMIDT) T.V.EGOROVA submergé (30-120 cm) – Peu probable, halophile (Eurasiatique et
littoral en Europe occidentale)
B. glaucus (LAM.) S.G.SM., 1995 : (= B. maritimus subsp.
macrostachys (WILLD.) SOJAK), Scirpe glauque – Vivace (100-200
cm) – Peu probable en Centre-Val de Loire
Eurasiatique sud-médian (Europe méridionale et Asie centrale)
B. laticarpus MARHOLD, HROUDOVÁ, ZAKRAVSKY &
DUCHÁCEK, 2004 : (= B. maritimus subsp. cymosus (RCHB.)
SOJAK), Scirpe à larges fruits – Vivace (30-150 cm) – Confirmé en
Centre-Val de Loire (Eurasiatique) [carte]
B. planiculmis (F.W.SCHMIDT) T.V.EGOROVA, 1967 : (= B.
B. maritimus (L.) PALLA (Groupe) : Vivace (30-200 cm)
maritimus var. planiculmis (F.W.SCHMIDT) JAUZEIN), Scirpe à fruits
ASSEZ RARE (> 3%) (37 AC ; 18, 36, 41 AR ; 28, 45 RR) – ESPECE
plats – Vivace (20-110 cm) – Confirmé dans le Cher et le Loiret
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
(Eurasiatique médian ?) [carte]
 Juin à août –  Juin à octobre – Neutrocline à large amplitude –
Hygrophile – Pleine lumière – Eutrocline – Végétations hautes B. yagara (OHWI) A.E.KOZHEVN, 1988 : (= B. maritimus subsp.
(formation d’hélophytes) des berges des rivières, des étangs et des yagara (OHWI) JAUZEIN), Scirpe yagara – Vivace (80-160 cm) –
mares (Oenanthion aquaticae, Phragmition communis) – Identifié en Brenne et Sologne [carte]
Cosmopolite (Europe, Asie, Amérique du Nord et du Sud, îles du Acidophile – Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile –
pacifique… regroupe un complexe de taxons) Eurasiatique

CAREX
Hybrides cités en Centre-Val de Loire: C. xboenninghausiana Weihe (C. paniculata x C. remota) , C. xevoluta Hartm. (C. lasiocarpa x C.
riparia), C. xfelixii L.C.Lamb. (C. acutiformis x C. elata), C. xfulva Gooden. (C. hostiana x C. lepidocarpa), C. xmuelleriana F.W.Schultz (C.
distans x C. hostiana), C. xpaulii Asch. & Graebn. (C. caryophyllea x C. pilulifera), C. xsubgracilis Druce (C. acuta x C. acutiformis) et C.
demissa x C. hostiana
Accidentel ? : C. arenaria L.

1. Inflorescence constituée d'1 seul épi* terminal : les fleurs sont moins ceux du milieu de l'inflorescence générale,
insérées directement sur l'axe non ramifié de l'inflorescence. 2 hermaphrodites, ou seulement le supérieur, les supérieurs et
stigmates*. Feuilles sétacées (= fines et raides) ou filiformes ...... (ou) les inférieurs parfois unisexués. 2 stigmates* (sauf C.
...................................... Groupe A – MONOSTACHYÉS…3 hartmanii, à 3 stigmates) ............................................................
 Inflorescence comprenant plusieurs épis* : les fleurs sont ...................................... Groupe B – HOMOSTACHYÉS…5
insérées sur des axes secondaires de l'inflorescence, ceux-ci  Épis* mâles et femelles différenciés, sessiles3 ou
parfois très courts. 2-3 stigmates .............................................. 2 pédonculés6 (parfois longuement), unisexués sauf anomalies,
rapprochés ou espacés. Le ou les épis* mâles au sommet de
2. Épis*, d’apparence tous semblables, généralement sessiles3 ou l'inflorescence générale, les épis* femelles dans le bas. 2 ou 3
presque sessiles, rapprochés en panicule7 spiciforme (= en stigmates*............... Groupe C – HÉTÉROSTACHYÉS…27
forme d’épi*), ou agglomérés ou en épis* composés. Épis*, au

Groupe A - MONOSTACHYÉS
3. Plantes dioïques (= fleurs mâles et femelles portées par des 4. Plante à souche longuement rampante, formant des colonies
individus différents), les épis* d'un même individu tous lâches. Utricules* ovales, longs de 2,5-3 mm, à bec court.
entièrement mâles ou tous entièrement femelles (sauf Écailles femelles presque obtuses ( ) au sommet. Feuilles
anomalies, regarder une population). Utricules* +/- nervés,
lisses. Tige arrondie, lisse .................................... C. dioica L.
étalés ou réfléchis à maturité. Écailles persistantes .................. 4
 Plante à souche cespiteuse formant des touffes compactes.
 Plante monoïque, les épis* tous à fleurs mâles dans le haut Utricules* lancéolés, longs de 3-4,5 mm, à bec long. Écailles
et à fleurs femelles dans le bas. Utricules* lisses, longs de 4,5-6
mm. réfléchis (= rabattus vers le bas) à maturité. Écailles femelles aiguës ( ) au sommet. Feuilles scabres (= rudes
caduques ........................................................... C. pulicaris L. au toucher). Tige nettement trigone (= à 3 angles), scabre........
..................................................................... C. davalliana SM.
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Groupe B – HOMOSTACHYÉS (épis tous semblables et sessiles, très rapprochés)

5. Épis* sessiles3, nombreux, réunis en tête compacte entourée à stipités, largement ovales à lancéolés, à bec plus court que le
sa base de 2-5 bractées* foliacées (comme chez les Cyperus). reste de l’utricule* ..................................................................... 6
Utricules* stipités (= portés par un pied), étroitement lancéolés,
longs de 7-10 mm, atténués en un bec environ aussi long que 6. Inflorescence = une panicule ou un épi composé d’épis très
le reste de l’utricule*. Écailles lancéolées, acuminées courts (< 1 cm) imbriqués et parfois espacés à la base de
( et ), vert pâle ........... C. bohemica SCHREB. l’inflorescence. ........................................................................ 7
 Épis* rapprochés mais non réunis en tête compacte formant  Inflorescence composée d’épis souvent plus longs,
une inflorescence oblongue ou allongée, ou bien espacés distinctement bien individualisé,) accolés à très espacés. ......16
les uns des autres. Utricules* sessiles3 ou très brièvement

HOMOSTACHYÉS à épis* hermaphrodites (tous semblables), à épis de moins de 1 cm de long disposés en panicule ou en
épis (épis non à peu distinguables les uns des autres), souche cespiteuse
7. Épis brun roux. Ecailles florales femelles à marge hyaline bien 9. Utricules luisants, +/- faiblement nervés sur le dos, à nervures
visile. Utricules de moins de 3,5 mm de long, bombés à face saillantes seulement à la base, à bec bordé d'une aile
ventrale convexe, dressés à étalés à maturité. Épis* disposés denticulée. Panicule7 ample et dense. Tige trigone (= à 3
en panicule7 +/- ample, à axes secondaires (rachis + angles), à faces planes ou concaves (= creuses), à angles très
pédoncule) longs de 1-5 cm de longueur Plantes scabres (= rudes au toucher). Feuilles larges de (3-)4-6 mm.
cespiteuses en touradons (= touffe dense très élevée) ou un Gaines3 inférieures brunâtres, luisantes. Plante formant des
peu traçantes ........................................................................... 8 touradons atteignant 1 m de hauteur .............. C. paniculata L.
 Épis* verdâtres à fauves. Ecailles florales femelles à marge a. Inflorescence longue de 16 cm au maximum (4-9 cm en
hyaline mal délimitée. Utricules de plus de 3,5 mm de long, à général). Écailles femelles brun foncé (hors marge hyaline).
face ventrale plane, +/- étalés. Épis* disposés en Utricules à nervures faiblement nervés (nervures non saillantes)
inflorescence spiciforme (= en forme d’épi*) à épis courts (≤ 1 et visibles seulement à la base .................... subsp. paniculata
cm) imbriqués ou espacés ou en panicule7 étroite, à axes b. Inflorescence plus longue atteignant jusqu’à 27(39,5) cm
secondaires très courts ne dépassant pas 1 cm de longueur. (8,5-18,5 cm en général). Écailles femelles paille ou brun
Plantes cespiteuses ..............................................................10 clair. Utricules à nervures bien marquées ..................................
....................................... subsp. lusitanica (SCHKUHR) MAIRE
8. Inflorescence courte (< 3 cm) souvent à rameaux très courts,  Utricules, ternes, fortement nervés sur les deux faces à
garnis d’utricules jusqu’à la base. Souche un peu traçante (= nervures saillantes sur presque toute sa hauteur, à bec muni
s’étendant horizontalement). Utricules luisants ........................... de dents mais non ailés. Panicule7 très étroite et
................................................................ C. diandra SCHRANK ordinairement lâche à sa base. Tige trigone, à faces convexes
 Inflorescence plus longues (> 4 cm) souvent à rameaux (= bombées), scabre seulement dans le haut. Feuilles d'environ
sans uticules à la base. Souche en touradon. Utricules luisants 2-3 mm de largeur. Gaines3 inférieures brun noirâtre, se
ou mates .................................................................................. 9 décomposant en filaments, formant une masse noirâtre ......
................................................ C. appropinquata SCHUMACH.
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Note : Une autre espèce formant des touradons, le C. elata, peut


être confondue avec C. paniculata à l'état végétatif ; les caractères
suivants doivent permettre de les distinguer :
C. elata C. paniculata
Souche à écailles brun clair. Souche à écailles brun foncé.
Feuilles larges de 3-5 mm, à Feuilles larges de (3-)4-6 mm, à
partie moyenne nettement partie moyenne arrondie en
carénée sur le dos et à gouttière et à sommet trigone.
sommet aplati. Insertion Insertion ligulaire arrondie ( ),
ligulaire aiguë ( ), longue longue de 2-5 mm.
de 5-10 mm.
10. Utricules* étalés en étoile à maturité, brusque atténués en long
bec fin. 2-4 épis* ovoïdes, espacés de quelques mm,
hermaphrodites (femelles au sommet, mâles à la base).
Feuilles larges de 1-2 mm, pliées-canaliculées (= creusée à la
manière d’une gouttière).......................... C. echinata MURRAY
 Espèces ne réunissant pas tous ces critères, jamais tous les
épis espacés et à aspect tous étoilés. Inflorescence à épis*
hermaphrodites nettement espacés à la base de l’inflorescence
ou non, (mâles au sommet, femelles à la base) ....................11 13. Utricules* longs de 5-6 mm, striés seulement sur la face
dorsale, +/- étalés à maturité, brun jaunâtre, à base épaisse,
11. Tige robuste, large de 2-5 mm, trigone (= à 3 angles), à faces remplie d'une masse spongieuse qui porte l'akène (Id. C.
planes ou concaves (= creuses), à angles +/- ailés et très cuprina). Insertion ligulaire des feuilles inférieures à longueur =
scabres (= rudes au toucher), au moins au sommet. Utricules à 2-3 x largeur. Inflorescence +/- dense. Section des racines
nervures saillantes notamment sur la face dorsale à maturité virant au violet .............................................. C. spicata HUDS.
(du côté de l’écaille). Feuilles larges de 4-8 mm. Inflorescence  Utricules* ne dépassant pas 5 mm de longueur, à base
générale compacte, à bractée* inférieure à la base de mince, non remplie d'une masse spongieuse. Insertion ligulaire
l’inflorescence parfois très longue .. Groupe C. otrubae - 12 pas plus longue que large ...................................................14
 Tige plus grêle, large de 2 mm au maximum, trigone, à
faces planes ou convexes, à angles jamais ailés mais un peu 14. Utricules* longs d'environ 3-4(-4,5) mm, tronqué à arrondi à la
scabres au sommet. Utricules peu nervés et seulement à la base, brusquement effilé au sommet, généralement brun
base sur la face dorsale à maturité. Feuilles ne dépassant marron et étalés obliquement à maturité. Écailles femelles
guère 3(-4) mm de largeur. Inflorescence générale compacte à brun clair à foncé. Inflorescence dense, sauf parfois à la base
très interrompue, à bractée* inférieure jamais très longue........... (1 épi un peu distant), longue de 3(-5) cm au maximum.
.......................................................... Groupe C. spicata – 13 Insertion ligulaire aussi longue que large ....................................
........................................................... C. pairae F.W.SCHULTZ
12. Utricules* mats, à bec au sommet également incisé et strié sur  Utricules* longs de (3-)4,5-5 mm, cunéé à la base (en coin),
les 2 faces et présence d’une masse spongieuse blanche à la brun jaunâtre à verdâtre et étalés ou presque dressés à
base (id. C. spicata). Bractées* dépassant souvent les épis*, maturité. Écailles femelles translucidesà nervures brun clair.
l'inférieure souvent beaucoup 2-4 fois plus longue que l'épi* Inflorescence +/- lâche, interrompue au moins dans le bas,
correspondant, à oreillettes3 peu visibles. Épiderme de longue de (3-)5-13 cm. Insertion ligulaire plus large que longue .
l’utricule à cellules rectangulaires (forte loupe !). Tige scabre au ........................................... C. divulsa STOKES (Groupe) - 15
sommet. Plante verdâtre à vert-jaunâtre ; gaine basale
entourée d’une masse brun clair et non ridée ............................. 15. Utricules* ovoïdes à étroitement ovoïdes, de 3-4,5 mm de long,
..................................................................... C. otrubae PODP. peu étalés à maturité. Inflorescence très allongée (> 5,5 cm),
 Utricules* à bec nettement plus profondément incisé sur la à entre-nœuds plus longs que les épis inférieurs. Tige et
face dorsale (= abaxiale) que sur la face ventrale (enlever les feuilles généralement souples, souvent +/- arquées, d'un vert
stigmates pour une meilleure observation) et à masse franc ........................................................... C. divulsa STOKES
spongieuse absente. Bractées* peu apparentes entre les épis*,  Utricules* largement ovoïdes, longs de 4-5,5 mm, très étalés
l'inférieure dépassant à peine l'épi* correspondant et munie à maturité. Inflorescence courte, de 3-5(-8) cm de long et épis
d’oreillettes3 nettement visibles. Épiderme de l’utricule à peu ou pas espacés (parfois seulement l’inférieur), à entre
cellules carrées (forte loupe !). Autres critères à confirmer : tige nœuds plus courts que les épis inférieurs. Tige et feuilles
scabre (= rude au toucher) sur presque toute sa longueur ; généralement assez raides, dressées, souvent d'un vert
plante d’un vert foncé ; gaine basale brune à brun-noirâtre et jaunâtre .............................................. C. leersii F.W.SCHULTZ
ridée transversalement ......................................... C. vulpina L.

Note : Les caractères sur les insertions ligulaires se contredisant


dans les flores, l’usage de ce seul critère est à éviter.
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Note : La réhabilitation de C. muricata au sens strict par Flora Gallica pose question. De plus, la chorologie est contradictoire (Orophyte sud
européenne) avec celles proposées par la Flore des Iles britanniques et la Flore méditerranéenne (nordique). Etant données les confusions
d’usage modernes et historiques, l’utilisation de C. muricata reste à proscrire en Centre-Val de Loire.

HOMOSTACHYÉS à épis d’épis bien distincts hermaphrodites (tous semblables), longs de plus d’1 cm
*

16. Souche longuement rhizomateuse (= tige horizontale supérieurs d’une aile large, bien visible et garnie de poils raides
souterraine longue émettant des tiges aériennes). .................17 et à bec bifide. Rhizome fin (= tige horizontale souterraine
 Souche cespiteuse (= en touffe). Utricules non ailés ........22 longue émettant des tiges aériennes). Tige grêle (30-50 cm),
trigone. Feuilles fines (1-2 mm) inférieures à l’inflorescence.
17. Inflorescence de 2-7 épis* oblongs-cylindriques bigarrés de roux Celle-ci composée de plus de 6 (jusqu’à 10-14) épis* bruns,
et de vert, presque sessiles3, dressés et superposés. La plupart coniques, souvent incurvés (= courbés vers l’intérieur). Écaille
des épis longs de plus de 2 cm (pouvant atteindre 3,5 cm), femelle couleur paille, aiguë ( ), à bord membraneux .........
l’inférieur cylindrique et éloigné. Généralement seul l’épi* ...................................................................... C. ligerica J.GAY
supérieur hermaphrodite (mâle dans sa partie inférieure). 3  Utricules* longs de 2-4 mm, à nervation peu apparente et
stigmates*. Bractée* inférieure foliacée, courte non
bordés par une aile seulement dans son 1/4 supérieur .......21
engainante3. Écailles femelles brunes à noirâtres, aristées.
Utricules* (4 mm) vert clair, arrondis, finement nervés, mats, Note : La flore de France signale un taxon très proche de C. ligerica
sans bec. Souche cespiteuse avec des rhizomes. Feuilles (2-3 qui est sciaphile et à rechercher dans des sous-bois et ourlets sur
mm) planes ou enroulées. .................. C. hartmanii CAJANDER sables : C. pseudobrizoides Clavaud. Ce différencie de C. ligerica
 Inflorescence à épis généralement plus courts (moins de 2 par des utricules fertiles à corps étroits (L/l > 1,7, aile et bec exclus)
cm de long). 2 stigmates .......................................................18 (vs<1,5) et non rétrécis (vs nettement rétrécis) en bec, jaunâtres ou
brun pâle (vs brun soutenu) à majorité. Écailles florales hyaline ou
Note : C. hartmanii Cajander a été cité dans les flores anciennes en faiblement lavées de brun pâle clair (vs brun clair à brun châtain).
Centre-Val de Loire, sous le nom de C. buxbaumii Wahlenb. C. Inflorescences longues de 35-55 mm (vs 25-40 mm). Pas de
hartmanii se distingue de ce dernier par sa bractée inférieure plus données connues dans le territoire d’agrément ?
courte que l’inflorescence et ses épis inférieurs généralement
cylindriques. 21. Feuilles larges de 2-3 mm, plus grandes (> 30 cm) que la tige.
Inflorescence assez lâche, les 2-3 épis* supérieurs rapprochés.
18. Utricules* longs de 2,5-4 mm, brun pâle, finement mais Écailles d’abord blanchâtres-verdâtres, à la fin couleur
nettement nervés, à bec court et à bords carénés, non ailés, paille. Utricules* étroitement ovales-lancéolés, environ 3-4 fois
lisses (bec parfois scabre). Bractée inférieure herbacée, bien aussi longs que larges, bordés sur presque toute leur longueur
visible, généralement aussi longue que l’inflorescence. 3-6 d’une aile étroite. Tige nettement arquée à maturité. Espèce
épis* agglomérés au sommet de la tige. Inflorescence courte et sciaphile ........................................................... C. brizoides L.
compacte, longue de 1-2,5 cm. Feuilles larges de 2-3 mm,  Feuilles (< 25 cm) plus courtes que la tige, à limbe en
souvent enroulées. Épis* hermaphrodites, mâles au sommet, gouttière et larges environ d'1-1,5(-2) mm. Inflorescence courte
femelles à la base. Rhizome robuste et noueux ......................... (1-2 cm), dressée, à 2-6 (rarement plus) épis* ovales et très
........................................................................ C. divisa HUDS. petits, brun jaunâtre, rapprochés en inflorescence générale.
 Utricules +/- ailées et scabres au bord. Épis* du milieu de Écailles femelles brunes et aiguës ( ). Utricules* ovales
l'inflorescence générale, femelles au sommet et mâles à la environ 1,7-2,5 fois aussi longs que larges, longs de 2,5-3,5
base. Bractée inférieure plus courte que l’inflorescence .......19 mm, plans-convexes, finement nervés, bordés dans sa
moitié supérieure seulement d'une étroite aile membraneuse,
19. Inflorescence à (6-)12-30 épis et longue de 3-8 cm, rousses à denticulée-ciliée et à bec très bifide. Tige peu trigone, dressée
brunâtres, compacte mais généralement lobée et +/- fusiforme. de 10-30 cm, scabre (rude au toucher) supérieurement. Souche
Généralement les épis* supérieurs et inférieurs femelles, les grêle, longuement rhizomateuse (= à tige horizontale
intermédiaires mâles ou bisexués, parfois les épis* supérieurs souterraine longue émettant des tiges aériennes). Espèce de
mâles et rarement toute l’inflorescence femelle. Utricules* longs lumière ................................................... C. praecox SCHREB.
de 4-5,5(-7) mm, noirs luisants à maturité, bordés dans leurs a. Tige toujours droite, généralement plus longue que les
3/4 supérieurs environ d'une aile très étroite et denticulée, feuilles, atteignant 30(-40) cm de hauteur. Inflorescence
parfois presque nulle. Plante des prairies marécageuses à compacte sur toute sa longueur ou rarement les épis* inférieurs
tourbeuses ................................................... C. disticha HUDS. un peu écartés. Épis* droits ou largement arqués. Écailles brun-
 Inflorescence généralement de moins de 3-4 cm, brunâtre, roux ou brun foncé. Utricules* longs de 3 mm environ, 1,7-2 fois
roussâtre ou blanchâtre. Épi terminal avec fleurs femelles au aussi longs que larges ..................................... subsp. praecox
sommet. Utricules* largement ailés au moins dans le 1/4 b. Tige +/- arquée à maturité, dépassant à peine les feuilles au
supérieur. Plantes des pelouses sableuses ou forêts .............20 moment de la floraison, s’allongeant ensuite et pouvant
atteindre finalement une hauteur de 60 cm. Inflorescence
20. Utricules* longs de (3,5-)4-5,5 mm, à nervation très apparente, compacte dans le haut et plus lâche dans le bas. Épis*
brun pâle, piriformes (= en forme de poire), bordés dans ses 3/4
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

légèrement arqués. Écailles brun clair. Utricules* longs de 4 mm femelles généralement brunâtres, rousses ou paille, rarement
environ, 2,1-2,5 fois aussi longs que larges ................................ blanchâtres ............................................................................25
................... subsp. intermedia (CELAK.) J.SCHULTZE-MOTEL
22. Au moins quelques épis avec des fleurs mâles au sommet. 25. Utricules* dressés, longs de 3,5-5 mm, bordés tout autour d'une
Utricules* longs de 3,5-5 mm, brun jaunâtre à verdâtres et aile membraneuse denticulée, égalant environ les écailles*.
étalés ou presque dressés à maturité. Inflorescence lâche,
Écailles lancéolées ( ), aiguës à acuminées. 3-7 épis*
interrompue au moins dans le bas, longue de (3-)5-13 cm ........
ovoïdes, en inflorescence assez compacte ........ C. leporina L.
........................................... C. divulsa STOKES (Groupe) - 23
a. Inflorescence généralement plus lâche, des écailles*
 Tous les épis avec des fleurs femelles au sommet.............24 hyalines-argentées (= transparentes), des utricules* à bec
généralement plus long, dépassant un peu l’écaille*
23. Utricules* ovoïdes à étroitement ovoïdes (longs de 3,5-4,2 mm), correspondante. Plante grêle et de couleur pâle (forme
peu étalés à maturité. Inflorescence longue de 5,5-13 cm.
d’ombre) ............ var. argyroglochin (HORNEM.) W.D.J.KOCH
Entre-nœuds entre les épis plus longs que ces derniers. Tige et
b. Inflorescence assez compacte, à épis brun et plante verte ....
feuilles généralement souples, souvent +/- arquées, d'un vert
............................................................................. var. leporina
franc. .......................................................... C. divulsa STOKES
 Utricules* dressés ou étalés, nullement ailés, plus longs que
 Utricules* largement ovoïdes(longs de 4-5,5 mm), très étalés
à maturité. Inflorescence longue de moins 5,5(-8) cm. Entre- les écailles*. Écailles ovales-losangiques ( → ),
nœuds plus courts que les épis, et épis le plus souvent très peu obtuses à mucronées .............................................................26
distincts au sommet de l’inflorescence. Tige et feuilles
généralement assez raides, dressées, souvent d'un vert 26. Utricules* +/- étalés, à longueur 2,5-4 mm, nettement nervés, et
jaunâtre ............................................. C. leersii F.W.SCHULTZ nettement plus longs que larges, étalés à réfléchis à
maturité. 6-15 épis* assez allongés, peu espacés, brunâtres
24. Bractées* inférieures très longues, dépassant une inflorescence (Voir les Note sous C. elata - dichotomie 23) ..... C. elongata L.
générale atteignant 20 cm de longueur. Épis* inférieurs très  Utricules* dressés, à longueur ne dépassant guère 2-3 mm,
espacés. Utricules* d'abord vert pâle puis fauves, distinctement très faiblement nervés, aussi longs que larges et restant
nervés sur les 2 faces. Écailles* femelles blanchâtres à dressés à maturité. 4-10 épis* ovoïdes, verdâtres à
verdâtres, aiguës à acuminées ............................. C. remota L. blanchâtres, les inférieurs espacés. Écailles femelles
 Bractées* courtes ou nulles. Inflorescence générale ne blanchâtres à verdâtres .................................. C. canescens L.
dépassant pas 7 cm de longueur. Épis* +/- rapprochés. Écailles

Groupe C – HÉTÉROSTACHYÉS (épis femelles et mâles différents)


27. 2 stigmates*. Utricules* ovoïdes, +/- comprimés-aplatis, à bec très court et entier. Bractées* sans gaine. Écailles femelles généralement
noirâtres à nervure verte .............................................................................................................................................................................. 28
 3 stigmates*. Utricules* +/- trigones, non comprimés, à bec court ou développé, entier ou échancré-bifide. Bractées* engainantes3 à la
base ou non ................................................................................................................................................................................................. 30
*
HÉTÉROSTACHYÉS à 2 stigmates

28. Plante cespiteuse, formant de grosses touffes, souvent sur touradon (= touffe haute formée de l’accumulation des restes des années
précédentes). Feuilles vert glauque (= vert bleuté), larges de 3-6 cm au maxmum, plus courtes que l'inflorescence, larges de 3-5 mm, à
gaines3 inférieures se déchirant en filaments. Tige triquètre (= à section triangulaire), à faces concaves (= creusées) et à angles scabres (=
rudes au toucher). 1-2 épis* mâles, l'épi* femelle supérieur souvent mâle au sommet. Utricules* verdâtres. Écailles lancéolées, obtuses
( et ) au sommet .............................................................................................................................................. C. elata ALL.
 Plantes longuement rhizomateuses (= à tiges souterraines longuement rampante émettant des tiges aériennes). Feuilles et bractées*
dépassant ou non l'inflorescence, à gaines3 inférieures ne se déchirant pas en filaments. Tige trigone (= à 3 angles), à faces planes, à
arêtes tranchantes, scabres au moins au sommet. Utricules* ne dépassant guère 3 mm de longueur, généralement non ponctués. 1-4 épis*
mâles ........................................................................................................................................................................................................... 29
Note : À l'état végétatif, C. elata, C. paniculata et C. elongata sont les trois seuls carex qui peuvent former des touradons, à l’état stérile ces
espèces se distinguent de la manière suivante :
C. paniculata C. elongata C. elata
Souche à gaine basale brun foncé. Souche à gaine basale gris brun. Souche à gaine brun clair, luisante et carénée.
Feuilles larges de (3-)4-6 mm, trigones au Feuilles larges de 2-5 mm, aplaties au Feuilles larges de 3-5 mm, aplaties au
sommet. sommet. sommet.
Insertion ligulaire arrondie, longue de 2-5 Insertion ligulaire aiguë, longue de 4-8 mm. Insertion ligulaire aiguë, longue de 5-10 mm
mm.

Note : C. xturfosa Fr. (C. elata x C. nigra), bien qu’exceptionnel en France reste toutefois rechercher. Papilleux à la manière de C. nigra, se
reconnait à ses nombreux utricules avortés.
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Note : À l'état végétatif, et avec une très forte loupe ou microscope, on peut distinguer le C. nigra de ses voisins C. elata et C. acuta car le
premier montre un épiderme papilleux à la face supérieure des feuilles alors que chez les deux autres c'est l'épiderme inférieur qui est papilleux
(très forte loupe ou microscope !).
29. Feuilles larges de 2-3 mm, un peu glauques. Bractée* inférieure dépassant rarement l'inflorescence. 1(-2) épis* mâles. Épis* femelles longs
de 1-4 cm, dressés. Utricules* nettement disposés en rangs longitudinaux (souvent 6). Écailles plus courtes que les utricules*, à nervure
verte très étroite, rarement entièrement vertes. Plante ne dépassant guère 50 cm de hauteur .................................. C. nigra (L.) REICHARD
 Feuilles larges de 4-8(-10) mm, vertes. Bractée* inférieure toujours beaucoup plus longue que l'inflorescence. 2-4 épis* mâles. Épis*
femelles longs de 4-8 cm, généralement arqués. Utricules* non nettement disposés en rangs longitudinaux. Écailles égalant environ
l'utricule*, à nervure verte plus large. Plante haute de 40-100 cm .................................................................................................. C. acuta L.

Note : 3 grands Carex se rencontrent assez fréquemment dans des milieux semblables et peuvent être confondus à
l'état végétatif ; les caractères suivants doivent permettre de les distinguer :
C. riparia C. acuta C. acutiformis
Souche brun pâle. Souche brun rouge foncé. Souche brun rouge foncé.

Feuilles larges de 7-18 mm, vert Feuilles larges de 4-9 mm, vert clair Feuilles larges de 6-12 mm, +/-
foncé dessus et nettement glauques +/- glauques, à “ailes” (= demi-limbe) glauques, à “ailes” minces en coupe
dessous, à “ailes” épaissies en leur minces en coupe transversale. transversale.
milieu en coupe transversale.
Insertion ligulaire obtuse ( ), Insertion ligulaire aiguë, longue de 5-
Insertion ligulaire obtuse ( ) ou longue de 4-6 mm. 15 mm.

arrondie ( ), longue de 5-10 mm.

*
HÉTÉROSTACHYÉS 3 stigmates
30. Utricules* pubescents, tomenteux (= garnis de poils et souples entremêlés à la manière d’un feutre) ........................................................ 31
 Utricules* glabres sur les faces ou papilleux au moins au sommet ......................................................................................................... 42
* *
HÉTÉROSTACHYÉS 3 stigmates - Utricules velus

31. 2-3 épis* mâles, plus rarement 1 seul (voir la population), les 2-  Souche cespiteuse (= en touffe), ou à rhizomes très courts
3ème souvent plus petits. Utricules* de plus de 4 mm de semblant cespiteuse ..............................................................36
longueur, brunâtres, à bec développé et nettement bifide.
Souche rhizomateuse (= à tige souterraine horizontale et 34. Bractée* inférieure nettement engainante3, à gaine3 longue de
allongée émettant des tiges aériennes) ..................................32 (1-)3-5 mm. Épi* mâle de 3-4 mm x 15-20 mm, brunâtre.
 1 seul épi* mâle. Utricules* à bec très court à nul. Souche Utricules* obovoïdes-losangiques ( → ). Écailles
cespiteuse (= en touffe) ou rhizomateuse ............................33 florales sans marges blanchâtres bien marquées. Feuilles
vertes, arquées vers l'extérieur ...... C. caryophyllea LATOURR.
32. Utricules* longs de 6-7 mm, à bec allongé. Écailles longuement  Bractée* inférieure non ou à peine engainante3 (gaine < 2
aristées (= avec une arête). Feuilles planes, larges de 3-8 mm, mm). Utricules* largement obovoïdes à presque sphériques.......
très velues ainsi que les gaines3, rarement glabres. Épis*
...............................................................................................35
femelles dressés, +/- pédonculés6 ........................... C. hirta L.
a. Feuilles et gaines +/- poilues ....................................... f. hirta 35. Écailles femelles brunes aiguës, à marge blanchâtre nulle ou
b. Feuilles et gaines glabres ou presque, et épis femelles très étroite. Bractée inférieure foliacée dépassant l’épi inférieur
glabrescent .................................. f. hirtiformis (PERS.) JUNGE Épis* femelles oblongs-cylindriques, longs de (8-)10-20 mm,
 Utricules* longs de 4-5 mm, à bec court. Écailles femelles dressés et agglomérés sous l’épi mâle. Tige raide et dressée
mucronées ( ) et très sombres. Feuilles rigides et dépassant le plus souvent 30 cm. Gaines3 basales pourpres .....
glauques, canaliculées (= à la manière d’une gouttière), ....................................................................... C. tomentosa L.
enroulées (sans carène), larges de 1-2 mm, glabres mais très  Écailles femelles, obtuses, environ aussi longues que les
scabres sur la marge de haut en bas. Épis* femelles dressés, utricules*, brunes, à marge blanchâtre bien visible, obtuses-
presque sessiles3. Tige arrondie à la base. Forme de vastes arrondies ( → ) et finement ciliées au sommet.
colonies peu florifères ............................. C. lasiocarpa EHRH. Bractée inférieure scarieuse, généralement plus courte que
l’épi inférieur.Épi* mâle brunâtre. Tige courte (< 30 cm), grêle,
33. Souche courtement à longuement rhizomateuse (= à tige dressée arquée. Gaines3 basales brun foncé ..........................
souterraine horizontale s’allongeant et émettant des tiges ............................................................ C. ericetorum POLLICH
aériennes, plante gazonnante) ...............................................34
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

36. Tiges florifères axillaires non ou peu feuillées (1-2 feuilles 40. Bractée* inférieure longuement engainantes3 (gaine ≥ 4-5
réduites à la base) insérées à l’aisselle des feuilles basales mm) pratiquement réduites à la gaine3, membraneuses à
(présence de tiges feuillées stériles). Épi mâle très fin (< 2 mm herbacées, généralement + courte que l’inflorescence. Épis
de diamètre), discret, généralement dépassé par l’épi femelles denses. Utricules* longs de 2-4(-4,5) mm, contractés
femelle supérieur. Épis femelles lâches linéaires (5-10 en un bec long d’environ 0,3-0,5 mm, à nervures peu ou pas
utricules) non regroupés au sommet. Gaines3 rougeâtres. visibles. Écailles femelles généralement plus courtes que les
Feuilles larges de 2-4 mm, planes. Tige haute de 10-30 cm ...... utricules*. Épi* mâle brun jaunâtre. Feuilles planes, larges de 3-
............................................................................. C. digitata L. 4 mm, peu rudes, assez souples, souvent au moins aussi
 Inflorescence terminale portée par une tige feuillée au longues que la tige, se flétrissant pendant l’hiver. Gaines3
moins à la base. Épi mâle bien visible, non dépassé par les inférieures se déchirant en une masse fibreuse (= restes des
émis femelles .........................................................................37 feuilles anciennes). En forme de grosses touffes denses ...........
.................................................................... C. umbrosa HOST
37. Inflorescence occupant plus de la moitié de la hauteur de la tige a. Plantes des sous-bois et lisières à tige dépassant
(présence d’un épi femelle pédonculé à la base, ou sessile en généralement 30 cm............................................ var. umbrosa
dessous de la moitié de la tige). Plantes des terrains calcaires  Bractée* inférieure non ou peu engainante3 (gaine < 3 mm)
formant des touffes circulaires denses, devenant annulaires ...... l'inférieure membraneuse à foliacée .......................................41
...............................................................................................38
 Inflorescence occupant seulement la partie sommitale de la 41. 2-3 épis femelles, ovoïdes à presque aussi longs que larges,
tige .........................................................................................39 longs d’environ 7 mm, un peu étalés, serrés sous l'épi * mâle,
voire un supplémentaire écarté des autres. Bractée* inférieure
39. Épis* femelles répartis sur toute la tige à 1-4 utricules à généralement entièrement verte et foliacée (dépassant
écailles arrondiées membraneuse et mucronnées. Bractées* parfois l’inflorescence). Utricules* généralement verdâtres, à
scarieuses (= membraneuse et translucide), masquant les poils fins, longs de (2-)3 mm environ. Écailles femelles
pédoncules. Tige haute de 5-10 cm, feuillée à la base, brunes, à large marge blanchâtre. Feuilles, un peu raides,
dépassée par les feuilles, larges d'environ 1 mm, canaliculées fines de 1,5-3 mm de large et glabres sur la face supérieure. ....
(= en gouttière) ............................................. C. humilis LEYSS. ........................................................................... C. pilulifera L.
 Épis* femelles (2-6), à 2-12 utricules, vert franc à  1-2 épis femelles, plus grands, voire un supplémentaire
rougeâtres, distants de l'épi* mâle (parfois quelques utricules à écartés des autres. Épi* mâle noirâtre. Bractée* inférieure
sa base), les 1-3 femelles du sommet rapprochés de l’épi* mâle généralement courte et subulée ( ), mais plus
et sessiles3, les 1-3 inférieurs à la base de la tige et portés de rarement foliacée. Utricules* longs de 3-4,5 mm, verdâtres à
longs pédoncules6 filiformes et réfléchis. Feuilles larges de 2-3 la base et noirâtres au sommet, obovoïdes faiblement nervés, à
mm fortement carénées (= pliure renforcée), ne cachant pas poils bien visibles. Écailles femelles environ aussi courtes que
les inflorescence. Utricules* gris fauve, longs de 4-5 mm, les utricules*, noirâtres, rougeâtres ou brun foncé,
courtement pubescents, obovoïdes-trigones, fortement nervés,
généralement obtuses-mucronées ( → ) au sommet
nettement stipités (= portés par un pied) ....C. halleriana ASSO
a. Feuilles souples. Inflorescence toujours bien visible. Utricules (parfois arrondies-échancrées ( → ) à érodées), non
femelles généralement à plus de 5 utricules ............................... ciliées. Feuilles larges de 1,5-2 mm, souples, courtement
3
...................................................................... subsp.halleriana velues sur la face supérieure. Gaines inférieures rouge
pourpré. ........................................................... C. montana L.
* *
HÉTÉROSTACHYÉS 3 stigmates - Utricules glabres ou papilleux
42. 2-5 épis* mâles, rarement 1 seul .................................................................................................................................................................. 43
 1 seul épi* mâle, rarement 2, parfois épi* (s) femelle(s) supérieur(s) en partie mâle(s) au sommet .......................................................... 49
* * *
HÉTÉROSTACHYÉS 3 stigmates - Utricules glabres - Plusieurs épis mâles

43. Utricules* longs de moins de 3 mm, à bec quasi nul et tronqué (= paraissant coupé au sommet), à faces très peu nervées, papilleuses (=
couvert de petites rugosités sphériques). Épis* femelles longs de 2-3 cm, en général dressés. Feuilles glauques (= vert-bleuté), planes,
larges de 2-5 mm .............................................................................................................................................................. C. flacca SCHREB.
a. Écailles des fleurs femelles à pointe courte et lisse, à 1 nervure étroitement bordée de vert. Épis femelles longuement pédonculés6,
étalés ou pendants à maturité ................................................................................................................................................... subsp. flacca
b. Écailles des fleurs femelles à pointe scabre, munie sur le dos de 3 nervures avec une large bande verte entre les deux nervures
latérales. Épis femelles à pédoncules6 courts, généralement dressés ....................................................... subsp. serrulata (BIV.) GREUTER
 Utricules* longs 4 mm ou plus, à bec développé et bifide, à faces +/- nervées et glabres. Épis* femelles de 1-9 cm de longueur, dressés
pour la plupart .............................................................................................................................................................................................. 44
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Note : À l'état végétatif, ce Carex ressemble beaucoup à C. panicea et les 2 peuvent parfois se rencontrer ensemble dans certains milieux. Le
caractère suivant, relatif aux feuilles basilaires, doit permettre de les distinguer :
C. panicea C. flacca
Sillon longitudinal de la face supérieure s’arrêtant à 3-8 mm de Sillon longitudinal de la face supérieure se poursuivant jusqu’à
l’extrémité, au niveau d’un léger étranglement. l’extrémité qui se termine en pointe très régulièrement effilée.

44. Utricules* longs de 8-12 mm, jaune brunâtre et carénés. 47. Utricules* enflés en vessie, jaunâtres ou roussâtres. Épis*
Écailles femelles brun clair, à bords blanchâtres, largement mâles jaunâtres ou brun pâle, larges de 2-3 mm. Utricules*
ovales, obtuses ( et ). Épis* mâles : 2-3 rapprochés longs de 7-8 mm, dressés obliquement. Tige nettement trigone,
au sommet de l’inflorescence et éloignés des épis * femelles. à angles vifs et scabres. Feuilles larges de 4-7 mm, +/- planes
Ceux-ci au nombre de 3-6, brièvement pédonculés6 (section +/- en W), vert jaunâtre, environ aussi longues que la
(pédoncule6 inclus dans la gaine3), ovoïdes, dressés. Feuilles tige .................................................................... C. vesicaria L.
larges de 3-5 mm. Plante de 15-35 cm de haut à inflorescence  Utricules* non enflés en vessie, vert olivacé ou brun grisâtre.
peu visible mêlée aux feuilles ................C. hordeistichos VILL. Épis* mâles nombreux bruns à noirs, larges de 3-6 mm .......48
 Utricules* plus courts, généralement de moins de 8 mm et 48. Utricules* longs de 4-5 mm, à paroi mince, à bec échancré-
non carénés. Plantes généralement plus hautes à inflorescence tronqué. Écaille un peu plus courte que l'utricule*, acuminée
bien visible. ............................................................................45 ( ) (parfois longuement et dépassant l'utricule* = var.
spadicea). Rarement plus de 3 épis* mâles, à écailles* obtuses
45. Plante à feuilles larges de 4(-5) mm au maximum...................46 à arrondies ( → ) au sommet. Épis femelles de 6-8 x
 Plante à feuilles large de 4-15 mm .....................................47 60-80 mm. Insertion ligulaire aiguë (plus longue que large) ........
............................................................... C. acutiformis EHRH.
46. 1-2(-3) épis* mâles noirs, fins et à écailles* ciliées sur les a. Écailles femelles lancéolées, longuement acuminées et
bords. Épis* femelles verts courts (< 4 cm). Utricules* très dépassant l’utricule.......................... f. spadicea (Roth) Junge
nervés, striés de blanc, de 5 mm gris fauve, à bec évasé long b. Écailles femelles acuminées + courtes que l’utricule ..............
(= écarté). Tige de 20-60 cm. Feuilles larges de 2-4 mm d’un .............................................................................f. acutiformis
vert sombre ................. C. melanostachya M.BIEB. EX W ILLD.  Utricules* longs de 5-7 mm, à paroi épaisse-coriace, à bec
 Épis* mâles jaunâtres ou brun pâle, larges de 2-3 mm.
Épis* femelles longs de 3-7 cm. Utricules* longs de 4-5 mm, bifide (= fendu en 2). Écaille acuminée-scabre ( et rude
étalés à angle droit. Tige peu trigone (= à 3 angles) à presque au toucher), dépassant l'utricule*. 3-5 épis* mâles, à écailles*
cylindrique, lisse ou un peu scabre (= rude au toucher) au aiguës ( ), +/- aristées (= avec une arête). Épis femelles
sommet. Feuilles larges de 2-4(-5) mm, en gouttière, vert de 8-12 x 40-100 mm. Insertion ligulaire obtuse .........................
glauque (= vert-bleuté), ordinairement plus longues que la tige .. ...................................................................... C. riparia CURTIS
.................................................................. C. rostrata STOKES
Voir la Note sous C. acuta - dichotomie 29
* * *
HÉTÉROSTACHYÉS 3 stigmates - Utricules glabres - Un seul épi mâle (parfois un deuxième réduit)

49. Utricules* sans bec ou à bec très court, cylindrique et tronqué un peu lâches, surtout vers la base, +/- longuement
(= paraissant comme coupé au sommet) ................................50 pédonculés6, le supérieur presque sessile3, dressés ou penchés
 Utricules* à bec distinct, +/- long, comprimé et échancré à à maturité. Épi* mâle trapu, large d'environ 3 mm. Feuilles très
bifide ......................................................................................53 glauques, planes, larges de 3-5 mm et terminées par une
longue pointe effilée (Voir la Note sous C. flacca - dichotomie
50. Souche cespiteuse (= en touffe). Épis* femelles 2-3, vert pâle, 27)....................................................................... C. panicea L.
denses, pédonculés6, tous rapprochés de l'épi* mâle. Gaines3  Utricules* un peu comprimés, distinctement nervés, glauques
foliaires pubescentes. Feuilles vertes, velues à la face (= vert-bleuté) puis vert brunâtre. Épis* femelles denses,
inférieure. Utricules* verts, longs de 2,5-4 mm, luisants, longuement pédonculés6, pendants à maturité. Épi* mâle grêle,
oblongues-ellipsoïdaux, faiblement nervés. Écailles large d'environ 2 mm. Feuilles généralement pliées,
blanchâtres, membraneuses, à nervure verte. Bractée* canaliculées (= comme une gouttière), larges de 1-2 mm ...........
inférieure peu ou pas engainante3, foliacée, dépassant +/- ............................................................................ C. limosa L.
longuement l’inflorescence et ondulée transversalement à la
base ............................................................... C. pallescens L. 52. Épis femelles courts, de moins de 2,5 cm de long, portant
 Souche rhizomateuse. Tous les épis* femelles écartés de généralement moins de 10(-15) utricules. Absence d’antiligule ..
l’épi* mâle, jamais à très long pédoncule6 implanté à la base, ...............................................................................................53
peu denses ou lâches. Gaines3 foliaires glabres. Feuilles  Épis femelles soit plus longs soit plus fournis, plus de 10
glauques (= vert-bleuté) et galbres .........................................51 utricules. Antiligule absente ou présente ................................54
53. Souche longuement rhizomateuse-stolonifère (= gazonnante
51. Utricules* renflés, très finement papilleux, faiblement nervés, à tiges rampantes ou souterraines émettant des tiges
glauques puis devenant fauves par le sommet. Épis* femelles aériennes). 2-3 épis* femelles, ovoïdes ou oblongs, longs de
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

moins de 1,5 cm, l'inférieur +/- longuement pédonculé6 et  Épis femelles de moins de 1,5(-2) cm de longs, moins de 2
écarté et contenant généralement 10-15 fleurs. Bractées* fois aussi longs que larges, les supérieurs agglomérés et
plus courtes que l'inflorescence. Utricules* de moins de 5 mm rapprochés de l'épi* mâle. Utricules étalés ou réfléchis
de long, ovoïdes atténués en bec assez court (< 1 mm), notamment ceux de la bas, à bec droit ou courbé, lisse ou
bidenté et scarieux (= membraneux et translucide), à faces faiblement scabre au bord. Bractée* inférieure atteignant ou
fortement nervées, brun, luisant. Tige longuement nue, haute dépassant le sommet de l’inflorescence. Gaine des feuilles
de 8-12 cm. Feuilles vertes, planes, arquées, larges de 2 mm supérieures à antiligule de taille variable ................................63
au maximum ..................................... C. liparocarpos GAUDIN
 Souche cespiteuse (= en touffe). Épis* femelles
60. Écailles femelles obtuses ou aiguës ( ou ), non
pédonculés6, dressés, longs de 1-2,5 cm, lâches, contenant
2-7 fleurs. Bractées* foliacées égalant ou dépassant le mucronées, à marge membraneuse blanchâtre bien marquée.
*
Utricules jamais ponctués à bec lisse ou ou presque entre
sommet de l'inflorescence générale. Utricules* longs de 7-9
les 2 dents, mais scabre (= rude au toucher) au bord ................
mm, obovoïdes, nervés, à long bec bidenté-tronqué,
dépassant de beaucoup l'écaille* largement blanchâtre- ....................................................................... C. hostiana DC.

scarieuse, à carène verte, aiguë à mucronée ( → ).  Écailles femelles munies d’un mucron scabre ( ) au
Tige haute de (20-)60-100 cm. Feuilles planes, larges de 2-4 sommet (mucron parfois très discret). Utricules* lisses ou
mm, dressées, rudes, les inférieures à gaine3 rougeâtre. ........... scabres entre les 2 dents et sur ses bords et souvent ponctués
........................................... C. depauperata CURTIS EX W ITH. de brun ou de rouge ...............................................................61

61. Écailles femelles hyalines, chatain très pâle. Utricules* étalés


54. Épis* femelles étroits, lâches, à fleurs et utricules* peu ou pas
(de la moitié inférieure de l’épi à maturité), ovoïdes, vert pâle,
imbriqués ...............................................................................55 luisants, ponctués de brun, un peu nervés à la base à bec
 Épis* femelles denses, à fleurs et utricules* serrés, imbriqués lisse entre les 2 dents, également lisse ou faiblement
...............................................................................................56 scabre sur ses bords externes .............. C. punctata GAUDIN
 Écailles femelles foncées (brunes à noirâtres). Utricules*
55. Utricules* à maturité, brunâtres, distinctement nervés, à bec tous +/- dressés, à bec scabre (= rude au toucher) ou cilié
étroit et très long et bifide, longs de 4 mm au moins. Tous entre les 2 dents, de même que sur ses bords externes (forte
les épis* femelles, larges de 3-5 mm, longs de 4-5 mm au loupe !) ...................................................................................62
maximum, ordinairement longuement pédonculés6 et au moins
l’inférieur pendant. Feuilles larges de 3-6(-9) mm, vert clair. 1
62. Utricules* à face dorsale (=abaxiale) présentant 6-8 nervures
épi mâle parfois par 2. Souche cespiteuse .................................
très distinctes. Écailles femelles brun claire, non pourprées.
................................................................... C. sylvatica HUDS. Épi femelle inférieur dressé. Gaines basales non teintées de
 Utricules*, longs de 4 mm au maximum, d'abord verdâtres rouge. Plante ne dépassant guère 60 cm de hauteur .................
puis roussâtres, à peine nervés, atténués progressivement en
............................................................................. C. distans L.
bec entier. Épis femelles larges de 2-3 mm et longs de 4-7 cm,
 Utricules* à face dorsale ne présentant que 2 nervures
tous +/- dressés. Écaille membraneuse, blanc verdâtre à
latérales nettes. Écailles femelles brunes et à reflets
roussâtre, à large nervure verte. Feuilles molles, larges de 4-
pourpres. Épi femelle inférieur pendant. Gaines basales
10 mm, scabres (= rudes au toucher) au bord. Souche peu
souvent teintées de rouge. Plante atteignant 90 cm de hauteur..
rhizomateuse (= gazonnante à tige souterraine allongée et
......................................................................... C. binervis SM.
horizontale émettant des tiges aériennes) ... C. strigosa HUDS.

56. Épis* femelles cylindriques, longs de plus de 3 cm. Plantes 63. Écailles femelles mucronées ( ) au sommet. Utricules*
généralement de 50-100 cm de hauteur. ...............................57 étalés à maturité, longs de 3-4 mm, vert brunâtre, à nervures
faibles. Bec de l’utricule muni extérieurement de cils
 Épis* femelles courtement cylindriques, ovoïdes ou presque
dressés et étalés, atteignant 0,1 mm de longueur. Antiligule
sphériques, longs de moins de 3 cm. Utricules* à bec bien
bien visible (1,5-4 mm). Épis* femelles : 2-3(-5), rapprochés de
distinct et +/- long. Plantes de 10-80 cm de hauteur ...............59 l’épi* mâle ou l’inférieur +/- distant et brièvement pédonculé6.
Épi mâle sessile .............................. C. mairei COSS. & GERM.
57. Épis* mâle et femelles très longs, les femelles de 10-20 cm de
longueur, arqués-pendants (parfois 2 épis* mâles, ou épis*  Écailles femelles obtuses ou aiguës ( ou ), non
femelles supérieurs en partie mâles). Utricules* verdâtres, mucronées. Bec de l’utricule lisse ou presque entre les deux
atténués en bec court. Plante dépassant ordinairement 1 m de dents de même que sur les bords extérieurs ou cils
hauteur. Feuilles larges de 1-2 cm. Souche densément extrêmement courts. Antiligule courte .....................................
cespiteuse ................................................... C. pendula HUDS. .................................................. C. viridula (Groupe) – 64
 Épis* femelles cylindriques, généralement de moins de 8
cm de long. Utricules* verdâtres, atténués en un long bec 64. Utricules* longs de 4 mm au maximum. Bec de l’utricule lisse
échancré ...............................................................................58 ou aspérités très peu nombreuses, et droit demeurant dans le
prolongement du reste de l’utricule* ou formant un angle peu
58. Utricules* fusiformes, à faces non ponctuées et réfléchis à marqué de moins de 20° ........................................................65
maturité. Écailles femelles longuement aristées et scabres.  Utricules* longs de 3,5-6,5 mm,. Bec de l’utricule à
Épis* femelles à long pédoncule6 grêle, pendants à maturité. nombreuses aspérités sur le bords extérieurs, et courbé
Gaine3 foliaire non prolongée par une antiligule. Souche formant un angle marqué avec le reste de l’utricule*. Épi* mâle
cespiteuse (= en touffe) .......................... C. pseudocyperus L. long 10-20(-25) mm ................................................................66
 Utricules* ovoïdes, à faces souvent ponctuées de brun et
65. Utricules* obovoïdes, distinctement nervés longs de 3-4 mm.
dressés à maturité. Écailles acuminées ( ). Épis* femelles Épis* femelles presque sessiles3, les supérieurs rapprochés de
dressés ou les inférieurs écartés-penchés, les supérieurs à l'épi* mâle mais non agglomérés au sommet de la tige, le plus
pédoncule6 court et l’épi inférieur avec un pédoncule long de 3- souvent l'inférieur distant et pédonculé6. Épi mâle
15 cm. Gaine3 foliaire prolongée une antiligule (= habituellement sessile à +/- pédonculé. Feuilles avec une
prolongement membraneux à l’opposé de la jonction entre le
courte antiligule .......................... C. demissa VAHL EX HARTM.
limbe et la gaine). Souche courtement rampante ........................
 Utricules* longs de 1,8-3 mm, à bec +/- long et non ou à
....................................................................... C. laevigata SM. peine bidenté. Épis femelles nombreux et très agglomérés
sous l’épi mâle, parfois un épi femme inférieur +/- distant. Épi*
59. Épis femelles longs de plus de 1,5(-3) cm, 2 x plus longs que mâle sessile3. Feuilles à antiligule très courte à absente (=
larges, distants les uns des autres et de l’épi mâle. Utricules prolongement membraneux à l’opposé de la jonction entre le
jamais étalés ou réfléchis, à bec glabre ou scabre au bord. limbe et la gaine3)......................................... C. viridula MICHX.
Bractée* inférieure généralement plus courte que 66. Utricules* longs de 4,5-6,5 mm, progressivement atténués en un
l’inflorescence. Gaine des feuilles supérieures présentant à bec très long de 2-3 mm, incurvé vers le bas, nettement
son sommet une antiligule (= prolongement membraneux à scabre au bord (forte loupe et lumière rasante : généralement
l’opposé de la jonction entre le limbe et la gaine)....................60 6-10 petites dents présentes de chaque côté). Épis* femelles
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

larges de 8-12 mm, généralement 2-3 regroupés au sommet. / Avril à mai – Acidocline – Mésohydrique – +/- Pleine lumière
Épi* mâle presque sessile3 ou courtement pédonculé à demi-ombre – Sous bois de forêts fraîches à humides
(pédoncule6 dépassant rarement 5 mm). Bractées larges (> 3 (clairières, lisières) – Européen central
mm) et très allongées. Feuilles plus courtes ou environ aussi C. canescens L., 1753 : (= C. curta GOODEN.), Carex (Laîche)
longues que la tige, larges jusqu’à 6 mm .................. C. flava L. court(e), Carex (Laîche) tronqué(e), Carex (Laîche) blanchâtre –
 Utricules* longs de 3,5-6 mm, brusquement rétréci en un bec Vivace cespiteux (20-50 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (18,
long de 1-2 mm, droit, un peu scabre à presque lisse au bord 28, 36 RRR ; 41, 45 NRR ; 37 Abs) – PROTECTION REGIONALE –
(généralement 1-5 petites dents présentes de chaque côté). LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPECE
Épis* femelles larges de 7-9 mm. Pas d’épi femelle inférieur DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
éloigné et longuement pédonculé. Épi mâle longuement  Mai à juillet –  Mai à octobre – Acidocline – Hygrophile – +/-
pédonculé6 (souvent plus de 10 mm) à sessile. Bractées plus Pleine lumière à +/- ombre – Oligotrophile – Tourbières et berges
étroites. Feuilles généralement plus courtes que la tige, larges d’étangs boisées (boulaies tourbeuses, saulaies et aulnaies
jusqu’à 4 mm ...................................... C. lepidocarpa TAUSCH marécageuses) et mares forestières (Caricion fuscae) –
Circumboréal (et Amérique du Sud, AustralieLamb.)
Note : C. xfulva Gooden. (C. hostiana x C. demissa) est cité
historiquement, et a été observé à plusieurs reprises récemment et C. caryophyllea LATOURR., 1785 : (= C. praecox JACQ., = C.
ces observations modernes probables restent à certifier. A praeceps BORKH. EX RCHB.), Carex (Laîche) printanier(ère) –
rechercher, C. xleutzii Kneuck. (C. hostiana x C. lepidocarpa) Vivace traçant (5-25→40 cm) – COMMUN (> 20%) (18, 36 CC ;
28, 41, 45 C ; 37 AC) – Indigène [carte]
C. acuta L., 1753 : (= C. gracilis CURTIS), Carex (Laîche) aigu(uë)  Avril à mai –  Avril à juin – Neutrocline à large amplitude –
– Vivace traçant parfois en partie submergé (40-100→150 cm) – Mésoxérophile – Pleine lumière – Oligotrocline – Pelouses, talus
ASSEZ COMMUN (> 10%) (18, 37, 45 C ; 36, 41 AC ; 28 R) – et accotements herbeux des routes et des chemins, layons
Indigène [carte] forestiers et des landes, prairies, friches (Festuco valesiacae-
 Mai à juin –  toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Brometea erecti, Nardetea strictae) – Eurasiatique tempéré
Hygrophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile – Végétations (Europe (sauf N), Asie médianeLamb., naturalisé en Amérique du
hautes au contact de l’eau des berges des rivières et des plans Nord)
d’eau, fossés (Caricion gracilis) – Eurasiatique tempéré (Europe,
Asie tempérée, N-AfriqueLamb.)
C. davalliana SM., 1800 : Carex (Laîche) de Davall – Vivace
cespiteux (10-30→45 cm) – NON REVU RÉCEMMENT (18 NRR ; 28,
C. acutiformis EHRH., 1789 : (= C. paludosa GOODEN.), Carex 36, 37, 41, 45 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (DISPARU DE
(Laîche) des marais, Faux(sse) carex (laîche) aigu(uë) – Vivace LA REGION) – Indigène, en limite occidentale de son aire de
traçant parfois en partie submergé (40-120 cm) – COMMUN (> répartition [carte]
30%) (28, 37 CC ; 18, 36, 41, 45 C) – Indigène [carte] / Avril à juin – Basophile – Hygrophile – Pleine lumière –
 Mai à juin –  toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Oligotrophile – Marais (Caricion davallianae) – Européen sud-
Mésohygrophile à hygrophile – +/- Pleine lumière à demi-ombre – central. (Europe médiane, Asie mineureLamb.)
Mésotrophile à large amplitude – Végétations hautes au contact
de l’eau des berges des rivières, des plans d’eau, étangs et
C. demissa VAHL EX HARTM., 1808 : voir C. viridula
mares, fossés, prairies à hautes herbes, boisements (aulnaies et MICHX. (Groupe)
saulaies) (Phragmito australis-Magnocaricetea elatae) – C. depauperata CURTIS EX W ITH., 1787 : Carex (Laîche)
Eurasiatique (Europe (sauf N), Asie médiane, N-AfriqueLamb., appauvri(e) – Vivace cespiteux (20-60 cm) – EXTRÊMEMENT RARE
naturalisé en Amérique du Nord) (< 1%) (45 RR ; 18, 36, 37, 41 RRR ; 28 NRR) – PROTECTION
f. acutiformis : à étudier REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (VULNERABLE) –
f. spadicea (ROTH) JUNGE : à étudier ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, proche de la limite
nord-orientale de son aire de répartition [carte]
C. appropinquata SCHUMACH., 1801 : (= C. paradoxa WILLD.),
 Avril à juin –  Avril à juillet – Neutrobasophile –
Carex (Laîche) paradoxal(e), Carex (Laîche) à épis rapprochés –
Mésoxérophile – Demi-ombre – Oligotrocline – Boisements clairs
Vivace cespiteux (40-80 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (28
(chênaies-charmaies), lisières et chemins forestiers associés
RRR ; 41, 45 NRR ; 18, 36, 37 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE
(Carpinion betuli) – Méditerranéen-atlantique (Europe méridionale
2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
et S-occidentale, CaucaseLamb.)
Indigène, en limite sud-occidentale de son aire de répartition
[carte] C. diandra SCHRANK, 1781 : (= C. teretiuscula GOODEN.), Carex
/ Mai à juin – Basophile – Hygrophile – +/- Pleine lumière – (Laîche) arrondi(e), Carex (Laîche) à tige arrondie, Carex
Marais, végétations à hautes herbes et des berges des rivières (Laîche) à deux étamines – Vivace (20-70 cm) – NON REVU
(Magnocaricion elatae) – Eurasiatique.tempéré (Europe médiane RECEMMENT (28, 41, 45 ? NRR ; 18, 36, 37 Abs) – LISTE ROUGE
et Asie tempérée) REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA REGION) – ESPECE DETERMINANTE
ZNIEFF – Indigène [carte]
C. binervis SM., 1800 : Carex (Laîche) à deux nervures – Vivace / Mai à juin – Acidocline à basophile – Hygrophile – Pleine
cespiteux (30-100 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (36, 37 RR ;
lumière – Oligotrophile – Marais et prairies (Caricion lasiocarpae)
18, 41, 45 NRR ; 28 Abs ) – PROTECTION REGIONALE – LISTE
– Circumboréal (présent Nouvelle-Zélande)
ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI MENACE) – ESPECE DETERMINANTE
ZNIEFF – Indigène [carte] C. digitata L., 1753 : Carex (Laîche) digité(e) – Vivace cespiteux
/ Mai à juin – Acidophile – Hygrophile à mésohygrophile – +/- (10-30 cm) – TRÈS RARE (> 1%) (36 AR ; 18, 37 RRR ; 45 NRR ;
Pleine lumière – Oligotrophile – Layons, zones herbeuses et 28, 41 Abs) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE
prairies en contexte de landes humides à bruyères – Atlantique 2013 (QUASI MENACE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
Indigène, arrive en limite occidentale de son aire [carte]
C. bohemica SCHREB., 1772 : (= C. cyperoides L.), Carex
 Mars à mai –  toute l’année – Neutrobasophile –
(Laîche) de Bohème, Carex (Laîche) faux souchet, Carex
Mésohydrique – Hygrosciaphile – +/- Ombre – Oligotrocline –
(Laîche) voyageux(se) – Annuel ou vivace cespiteux (10-40 cm) –
Sous-bois frais (hygrosciaphile) des forêts de ravins de
TRÈS RARE (> 1%) (36 AR ; 45 RR ; 18, 41 RRR ; 28, 37 Abs) –
préférence sur éboulis ou colluvions, chênaies-charmaies
PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN
fraîches et hêtraies neutrophiles (Fagetalia sylvaticae) –
DANGER) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite
Eurasiatique médian (Europe (sauf S), SW-AsieLamb.)
occidentale de son aire de répartition [carte]
/ Mai à octobre – Neutroacidophile – Hygrophile – Pleine C. dioica L., 1753 : Carex (Laîche) dioïque – Vivace (5-25 cm) –
lumière – Mésotrophile – Végétations des berges exondées des NON REVU RÉCEMMENT (41, 45 NRR ; 18, 28, 36, 37 Abs) – LISTE
étangs et des mares (Elatino triandrae-Eleocharition ovatae) – ROUGE REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA REGION) – Indigène [carte]
Eurasiatique tempéré / Mai à juin – Neutrophile – Hygrophile – Pleine lumière –
Oligotrophile – Marais et tourbières sur des sols tourbeux
C. brizoides L., 1755 : Carex (Laîche) fausse brize – Vivace
(Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscae) – Eurasiatique
traçant (20-70→150 cm) – à rechercher, potentiel dans le Cher
septentrional. (Europe (sauf S), Asie septentrionaleLamb.)
(Pays-Fort, plateau boisé longeant l’Allier), présent en limite
occidentale de son aire de répartition dans la Nièvre [carte] C. distans L., 1759 : Carex (Laîche) à épis distants – Vivace
cespiteux (30-70 cm) – RARE (> 3%) (18 AC ; 36 AR ; 37 R ; 28
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

RR ; 41, 45 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – Oligotrocline – Pelouses, talus et accotements herbeux, lisières
ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] forestières et bois clairs, prairies friches (Festuco valesiacae-
 Avril à juin – Avril à juillet – Basophile – Hygrocline à Brometea erecti, Molinietalia caeruleae) – Eurasiatique occidental
mésohygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies et (Europe, Asie mineure, N-AfriqueLamb., naturalisé en Amérique du
marais (Molinion caeruleae) – Eurasiatique sud-occidental Nord, présent en Nouvelle-Zélande, Australie, Amérique du Sud)
(Europe (sauf N), SW-Asie, N-AfriqueLamb., présent (2 stations subsp. flacca : Carex (Laîche) glauque – Vivace traçant (10-
depuis 1948) en Amérique du Nord et Australie) 60→80 cm)– Sur des sols argileux – Basophile – Indigène,
C. disticha HUDS., 1762 : Carex (Laîche) distique – Vivace seule sous-espèce observée en Centre-Val de Loire
traçant parfois en partie submergé (20-100 cm) – ASSEZ COMMUN subsp. serrulata (BIV.) GREUTER, 1967 : (= subsp.
(> 10%) (18, 36 C ; 28, 37, 41, 45 AC) – Indigène [carte] erythrostachys (HOPPE) HOLUB, = C. acuminata WILLD.), Carex
 Avril à juin – Avril à octobre – Neutrocline à large amplitude (Laîche) à épis rougeâtres – Vivace traçant (10-30 cm)– Sur
– Mésohygrophile à hygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – des sols argileux – Neutrobasocline – Peu probable
Dépressions ou parties les plus basses des prairies, végétations C. flava L., 1753 : voir C. viridula MICHX. (Groupe)
hautes des berges des rivières et des étangs, fossés (Oenanthion
fistulosae, Potentillion anserinae) – Eurasiatique tempéré C. halleriana ASSO, 1779 : Carex (Laîche) de Haller – Vivace
(présent (3 stations) en Amérique du Nord, Australie) cespiteux (10-40 cm) – ASSEZ RARE (> 3%) (18, 37 AC ; 36 AR ;
45 RR ; 28, 41 Abs) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène,
C. divisa HUDS., 1762 : (= C. oederi RETZ.), Carex (Laîche) en limite septentrionale de son aire de répartition [carte]
divisé(e), Carex (Laîche) d’Öder – Vivace traçant (10-75 cm) –  Avril à mai –  Avril à octobre – Basophile – Xérophile – +/-
EXTREMEMENT RARE (< 1%) (28 RRR ; 18 NRR ; 36, 37, 41, 45 Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses et lisières de
Abs) – Accidentel (28), Accidentel historique (18) [carte] boisements (Festuco valesiacae-Brometea erecti, Trifolio medii-
 Mai à juillet – Ballasts de voies ferrées – Eurasiatique Geranietea sanguinei) – Eurasiatique méridional (Europe
méridional (Europe occidentale, méridionale, SW Asie et N- méridionale et S-centrale, SW-Asie, N-AfriqueLamb.)
Afrique, Madère, présent en Amérique du Nord, Afrique du Sud, subsp. halleriana : Seule sous-espèce présente en Centre-Val
Australie et Nouvelle-Zélande) de Loire
C. divulsa STOKES, 1787 : voir C. spicata HUDS. (Groupe) C. hartmanii CAJANDER, 1935 : Carex (Laîche) de Hartman –
C. echinata MURRAY, 1770 : (= C. stellulata GOODEN.), Carex Vivace traçant – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (41 R ; 18 RR ; 36,
(Laîche) en étoile, Carex (Laîche) étoilé(e) – Vivace cespiteux 45 RRR ; 28, 37 Abs) – LIVRE ROUGE NATIONAL TOME I 1995
(10-30 cm) – ASSEZ RARE (> 5%) (18, 36 AC ; 41 AR ; 28, 45 R; (VULNÉRABLE) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER
37 RR) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en aire
 Mai à juin –  Mai à octobre – Acidophile – Hygrophile à disjointe, constitue les populations les plus occidentales connues
mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Landes à [carte]
Bruyère à quatre angles, bas-marais, prairies, boisements / Mai à juin – Neutroacidophile – Mésohygrophile à
(aulnaies et saulaies marécageuses), fossés en lisière de hygrophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies –
chênaies acidophiles, berges d’étangs et de mares (Caricion Eurasiatique médian (Europe et Asie médianes)
fuscae) – Cosmopolite (Europe, Asie septentrionale et S- C. hirta L., 1753 : Carex (Laîche) hérissé(e) – Vivace traçant (15-
occidentale, Amérique du Nord et centrale, Australie, Nouvelle- 70 cm) – TRÈS COMMUN (> 60%) (18, 36 CCC ; 28, 37, 41, 45 CC)
ZélandeLamb.) – Indigène [carte]
subsp. echinata : seule sous-espèce présente en France  Mai à juillet –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude
C. elata ALL., 1785 : (= C. stricta GOODEN.), Carex (Laîche) – Hygrocline à mésohygrophile – +/- Psammophile – +/- Pleine
élevé(e), Carex (Laîche) raid(e) – Vivace cespiteux ou en partie lumière – Mésotrophile – Végétations herbeuses des berges des
submergé (40-100 cm) – ASSEZ COMMUN (> 10%) (18, 36 C ; 41, cours d’eau, des étangs et des mares, prairies, accotements
45 AC ; 28, 37 AR) – Indigène [carte] herbeux le long des voies de communication, chemins et friches
 Mai à juillet –  Mai à octobre – Neutrocline à large amplitude (Agrostietea stoloniferae) – Eurasiatique occidental (Europe, Asie
– Hygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Végétations à occidentale, N-AfriqueLamb., naturalisé en Amérique du Nord,
hautes herbes des marais, marges des rivières, des étangs et 1877, présent en Nouvelle-Zélande)
des mares, boisements humides (aulnaies et saulaies f. hirta : validité contestée
marécageuses) (Magnocaricion elatae) – Eurasiatique (Europe f. hirtiformis (Pers.) Junge : validité contestée
(sauf N), Caucase, N-AfriqueLamb.)
C. hordeistichos VILL., 1779 : Carex (Laîche) fausse orge,
subsp. elata : seule sous-espèce présente en France Carex (Laîche) à épis d'orge – Vivace cespiteux (15-35 cm) –
C. elongata L., 1753 : Carex (Laîche) allongé(e) – Vivace NON REVU RÉCEMMENT (non revu en 2016 dans ses stations
cespiteux (30-70 cm) – TRÈS RARE (> 1%) (18 AR ; 41, 45 RR ; contempàraines) (18, 36, 45 NRR ; 28, 37, 41 Abs) –
28, 36 RRR ; 37 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 PROTECTION NATIONALE – LIVRE ROUGE NATIONAL TOME I 1995
(VULNERABLE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en (VULNÉRABLE) – LISTE ROUGE NATIONALE 2012 (QUASI MENACE) –
limite occidentale de son aire répartition [carte] LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPECE
 Mai à juin –  Mai à septembre – Acidocline à acidophile – DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite occidentale de son
Hygrophile – Demi-ombre – Oligotrocline – Aulnaies-frênaies, aire de répartition [carte]
aulnaies et saulaies marécageuses, parfois milieux ouverts  Avril à juin –  Avril à juillet– Neutrophile – Hygrophile –
limitrophes (Alnion glutinosae) – Eurasiatique tempéré (Europe Pleine lumière – Mésotrophile – Mésotrophile – Pâturages,
surtout médiane, Asie occidentale, SibérieLamb.) chemins herbeux, bords d'étangs pâturés (Mentho longifoliae-
Juncion inflexi, Agrostietea stoloniferae) – Eurasiatique sud-
C. ericetorum POLLICH, 1777 : Carex (Laîche) des bruyères,
occidental (Europe méridionale et médiane, Asie mineure, N-
Carex (Laîche) des landes – Vivace traçant (5-20 cm) – NON
AfriqueLamb.)
REVU RÉCEMMENT (28, 45 NRR ; 18, 36, 37, 41 Abs) – LISTE
ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE, PROBABLEMENT C. hostiana DC., 1813 : (= C. hornschuchiana HOPPE), Carex
ETEINT) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite (Laîche) de Host, Carex (Laîche) blonde, Carex (Laîche) fauve –
occidentale de son aire de répartition [carte] Vivace cespiteux (30-80 cm) – RARE (> 3%) (18, 36 AR ; 41 R ;
/ Avril à mai – Basophile et acidophile – Mésoxérophile – +/- 28, 45 RR ; 37 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI
Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses et bois clairs calcaires, MENACE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
landes ouvertes à bruyères (Nardetea strictae) – Eurasiatique / Mai à juillet – Neutrocline à large amplitude – Hygrophile à
septentrional (Europe surtout centrale et orientale, Asie mésohygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies et
médianeLamb.) marais (Caricion davallianae) – Circumboréal occidental (plus
anecdotiquement en Asie mineure, N-Afrique et Amérique du
C. flacca SCHREB., 1771 : (= C. glauca SCOP.), Carex (Laîche)
Nord)
flasque, Carex (Laîche) glauque – Vivace traçant (10-60→80 cm)
– EXTREMEMENT COMMUN (> 70%) (18, 36, 37, 45 CCC ; 28, 41 C. humilis LEYSS., 1758 : Carex (Laîche) humble – Vivace
CC) – Indigène [carte] cespiteux (3-10→20 cm) – TRÈS RARE (> 1%) (18, 45 R ; 37 RR ;
 Avril à juin –  Toute l’année – Acidocline à basophile – 28 RRR ; 36, 41 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013
Mésohygrophile à mésoxérophile – +/- Pleine lumière –
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

(VULNERABLE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, arrive Helichrysetalia stoechadis, Ononidetalia striatae) – Eurasiatique
en limite occidentale de son aire de répartition [carte] méridional.
 Avril à mai –  Toute l’année – Basophile – Xérophile – +/- C. mairei COSS. & GERM., 1840 : Carex (Laîche) de Maire –
Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses écorchées, se
Vivace cespiteux (30-60 cm) – NON REVU RÉCEMMENT (37, 45
maintenant dans les boisements clairs et leurs lisières NRR ; 18, 28, 36, 41 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013
(Xerobromion erecti, Teucrio montani-Bromenion erecti) –
(DISPARU DE LA REGION) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
Eurasiatique médian (Europe et Asie médianesLamb.)
Indigène [carte]
C. laevigata SM., 1800 : Carex (Laîche) lisse – Vivace cespiteux / Mai à juin – Basophile – Hygrophile – +/- Pleine lumière –
(40-100 cm) – RARE (> 3%) (36 AC ; 18 AR ; 28, 41, 45 RR; 37 Oligotrophile – Marais et aulnaies-frênaies (Molinio caeruleae-
RRR) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, proche de la Juncetea acutiflori) – Européen sud-occidental (SW-
limite orientale de son aire de répartition [carte] EuropéenFourn. et N-AfriqueLamb.)
 Mai à juin –  Mai à octobre – Acidocline à acidophile – C. melanostachya M.BIEB. EX W ILLD., 1805 : Carex (Laîche) à
Mésohygrophile à hygrophile – +/- Pleine lumière à demi-ombre –
épis noirs – Vivace traçant – LIVRE ROUGE NATIONAL TOME I 1995
Oligotrocline – Prairies, boisements (aulnaies tourbeuses,
(VULNÉRABLE) – LISTE ROUGE NATIONALE 2012 (VULNERABLE) – à
aulnaies-frênaies), fossés et ornières des chemins forestiers
rechercher, cité dans la vallée de la Loire, en Loire atlantique
(Sphagno-Alnion glutinosae, Juncion acutiflori) – Atlantique (SW-
[carte]
EuropeLamb.)
 Avril à juin – Prairies humides des grandes vallées alluviales
C. lasiocarpa EHRH., 1784 : (= C. filiformis sensu auct. plur.), (Agrostietea stoloniferae) – Eurasiatique occidental (présent
Carex (Laîche) à fruits velus, Carex (Laîche) filiforme – Vivace (1964) en Amérique du Nord)
traçant parfois en partie submergé (30-80 cm) – EXTREMEMENT C. montana L., 1753 : Carex (Laîche) des montagnes – Vivace
RARE (> 1%) (45 RR ; 18, 28, 36, 37, 41 RRR) – PROTECTION
cespiteux (10-40 cm) – TRÈS RARE (> 1%) (18 AC ; 36 RRR ; 28
REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPECE
NRR ; 37, 41, 45 Abs) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite sud-occidentale de
Indigène, en limite nord-occidentale de son aire de répartition
son aire de répartition [carte]
[carte]
 Mai à juin –  Toute l’année – Basophile et acidophile –
 Avril à mai –  Toute l’année – Neutrobasophile –
Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Végétations hautes
Mésoxérophile à mésohydrique – Demi-ombre à +/- pleine
(formations à cariçaies, landes à bruyères très humides) des
lumière – Oligotrocline – Lisières, chemins forestiers et
bords d'étangs et de mares, aulnaies et saulaies marécageuses
boisements (Cephalanthero rubrae-Fagion sylvaticae) –
(Caricion lasiocarpae) – Eurasiatique tempéré (Europe (sauf S),
Eurasiatique médian (Europe, surtout centrale et orientaleLamb. et
Asie tempéréeLamb.) pour la var. type et circumboréal au niveau de
Asie médiane)
l’espèce
C. nigra (L.) REICHARD, 1778 : (= C. acuta AUCT., = C. fusca ALL.,
Note : C. lasiocarpa était cité dans les flores régionales du XIXe = C. goodenowii J.GAY, = C. vulgaris FR.), Carex (Laîche) noir(e),
siècle sous le nom de C. filiformis L. Carex (Laîche) de Goodenough, Carex (Laîche) brun(e) – Vivace
C. lepidocarpa TAUSCH, 1834 : voir C. viridula traçant parfois en partie submergé (10-70 cm)– RARE (> 3%)
(18 AR ; 28, 36, 45 R ; 41 RR ; 37 RRR) – LISTE ROUGE
MICHX. (Groupe) REGIONALE 2013 (VULNERABLE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF
C. leporina L., 1753 : (= C. ovalis GOODEN. , = C. leporina SENSU – Indigène [carte]
AUCT.), Carex (Laîche) des lièvres – Vivace cespiteux (20-60 cm)  Avril à juin –  Avril à octobre – (Basophile à) Acidophile –
– COMMUN (> 20%) (36 CC ; 18, 28, 41, 45 C ; 37 AC) – Indigène Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies, landes à
[carte] Bruyère à quatre angles, fossés et layons forestiers sur des sols
 Avril à juin –  Avril à octobre – Neutroacidophile – Hygrophile +/- acides (Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscae) –
à mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile – Prairies, Holarctique (Europe, Asie occidentale, N-Afrique, N-
chemins forestiers, coupes et lisières forestières, fossés, abords AmériqueLamb.)
des étangs, friches (Juncion acutiflori, Caricion fuscae) – C. otrubae PODP. (Groupe) :
Eurasiatique (Europe, Asie médiane, N-AfriqueLamb., naturalisé en
Amérique du Nord, Nouvelle-Zélande, Australie) C. otrubae PODP., 1922 : (= C. cuprina (SANDOR EX HEUFF.)
var. argyroglochin (HORNEM.) W.D.J.KOCH, 1838 : (= C. NENDTV. EX A.KERN., = C. subvulpina SENAY, = C. vulpina SENSU
ovalis var. argyroglochin (HORNEM.) DE LANGHE & LAMBINON), AUCT. PLUR.), Carex (Laîche) cuivré(e), Carex (Laîche) d’Otruba –
Indigène, validité discutée (forme d’ombre) Vivace cespiteux (30-100 cm)– COMMUN (> 20%) (18 CC ; 28, 36,
var. leporina : Indigène, la plus commune 37, 41, 45 C) – Indigène [carte]
 Mai à juin –  Mai à octobre – Acidocline à basophile –
C. ligerica J.GAY, 1838 : (= C. colchica J.GAY), Carex (Laîche) Hygrophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile à large amplitude –
de la Loire – Vivace traçant (15-40 cm) – TRÈS RARE ? (> 1%) (37, Végétations hautes des berges des rivières et des plans d’eau,
45 AR ; 41 RR 18, 28, 36 Abs) – PROTECTION REGIONALE – prairies, fossés, friches, layons forestiers (Oenanthion fistulosae) –
ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, limité au val de Loire Eurasiatique Occidental (Europe méridionale et médiane, SW-Asie,
pour l’Europe occidentale [carte] N-Afrique, CanariesLamb)
/ Mai à juin – Neutrophile – Xérophile – Psammophile –
Pleine lumière – Oligotrophile – Pelouses (à Corynéphore ou à C. vulpina L, 1753 : Carex (Laîche) des renards – Vivace
Fétuque à longues feuilles), landines à Armoise champêtre du lit cespiteux (30-100 cm) – Indigène, nettement plus rare (RARE)
endigué de la Loire sur les sables alluvionnaires (Corynephorion [carte]
canescentis) – Eurasiatique médian  Mai à juin –  Mai à octobre – Acidocline à basophile –
Hygrophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile à large amplitude –
C. limosa L., 1753 : Carex (Laîche) des tourbières, Carex Végétations hautes des berges des rivières et des plans d’eau,
(Laîche) des vases, Carex (Laîche) des bourbiers – Vivace prairies, fossés, friches, layons forestiers (Oenanthion fistulosae) –
traçant parfois en partie submergé (20-50 cm) – PROTECTION Eurasiatique médian (Europe et Asie médianesLamb.)
NATIONALE – absent du Centre-Val de Loire (données historiques
et modernes douteuses, jamais confirmées comme sur la RNN de C. pairae F.W.SCHULTZ, 1878 : voir C. spicata HUDS.
Chérine ) [carte] (Groupe)
/ Mai à juin – Acidophile – Hygrophile – Pleine lumière –
C. pallescens L., 1753 : Carex (Laîche) pâle – Vivace cespiteux
Oligotrophile – Circumboréal
(20-60→85 cm) – COMMUN (> 20%) (18, 28, 36, 41, 45 C ; 37 AC)
C. liparocarpos GAUDIN, 1804 : (= C. nitida HOST), Carex – Indigène [carte]
(Laîche) luisant(e), Carex (Laîche) à fruits lustrés – Vivace traçant  Mai à juillet –  Avril à octobre – Acidocline à acidophile –
(10-20 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (37 RR ; 18, 28, 36, 41, Mésohygrophile à hygrocline – +/- Pleine lumière – Oligotrocline –
45 Abs) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE Boisements (chemins, lisières, coupes, clairières) et prairies
2013 (EN DANGER) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, (Juncion acutiflori, Nardetea strictae) – Holarctique (Europe, Asie
en limite nord occidentale de son aire de répartition [carte] occidentaleLamb, Amérique du Nord, présent en Nouvelle-Zélande)
/ Avril à juin – Basophile – Xérophile – +/- Pleine lumière –
C. panicea L., 1753 : Carex (Laîche) millet, Carex (Laîche) faux
Oligotrophile – Pelouses, talus et lisières (Carici liparocarpos -
panic, Carex (Laîche) bleuâtre – Vivace traçant (10-60 cm) –
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

COMMUN (> 20%) (18, 36 CC ; 41, 45 C; 28, 37 AC) – Indigène / Mai à juin – Basophile (acidophile ?) – Hygrophile – Pleine
[carte] lumière – Oligotrophile – Aulnaies-frênaies, marais et prairies
 Mai à juillet –  Avril à juillet – Neutrocline à large amplitude – (Molinio caeruleae-Juncetea acutiflori) – Méditerranéen atlantique
Mésohygrophile à hygrocline – Pleine lumière – Oligotrophile – (et N-AfriqueLamb.) voire européen ?
Prairies, chemins forestiers, landes à Bruyère à quatre angles, C. remota L., 1755 : Carex (Laîche) espacé(e), Carex (Laîche) à
pelouses marneuses, bas-marais (Scheuchzerio palustris-
épis espacés – Vivace cespiteux (30-60→80 cm) – TRÈS COMMUN
Caricetea fuscae, Molinio caeruleae-juncetea acutiflori) –
(> 30%) (18, 36, 37 CC ; 28, 41, 45 C) – Indigène [carte]
Holarctique (Europe (sauf S), Asie médiane, CanadaLamb.,
 Mai à juin –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude –
Groenland où il aurait pu être apporté par les Vickings, présent en
Mésohygrophile à hygrophile – +/- Ombre – Large amplitude
Nouvelle-Zélande)
trophique – En contexte forestier, le longs des chemins forestiers,
C. paniculata L., 1755 : Carex (Laîche) paniculé(e) – Vivace des ruisseaux et cours d’eau, des fossés, au bord des étangs et
cespiteux (50-150 cm) – ASSEZ COMMUN (> 10%) (18, 28, 36, 45 des mares (Alnion incanae, Caricion remotae) – Eurasiatique
AC ; 37, 41 AR) – Indigène [carte] occidental (Europe (sauf N), SW-Asie, N-AfriqueLamb.) pour la
 Mai à juillet –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude sous-espèce type, autres sous espèces en Asie orientale et
– Hygrophile – +/- Pleine lumière à demi-ombre – Mésotrophile – Océanie
Végétations hautes des rivières et des étangs, des canaux, C. riparia CURTIS, 1783 : Carex (Laîche) des rives – Vivace
boisements riverains (aulnaies-frênaies, aulnaies marécageuses),
traçant souvent en partie submergé (50-120 cm) – TRÈS COMMUN
marais (Magnocaricion elatae) – Eurasiatique occidental (Europe (> 30%) (18, 36, 37, 41 CC ; 28, 45 C) – Indigène [carte]
(sauf N), SW-Asie, N-AfriqueLamb., présent en Nouvelle-Zélande)
 Mai à juin –  Mai à octobre – Neutrocline à large amplitude –
subsp. lusitanica (SCHKUHR) MAIRE, 1929 : à étudier Hygrophile – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Végétations
subsp. paniculata : à étudier hautes au contact de l’eau des berges des rivières, des plans
C. pendula HUDS., 1762 : (= C. maxima SCOP.), Carex (Laîche) d’eau, étangs et mares, fossés, prairies à hautes herbes,
pendant(e) , Carex (Laîche) à épis pendants – Vivace cespiteux boisements (aulnaies et saulaies) (Phragmito australis-
(60-160 cm) – ASSEZ RARE (> 5%) (18, 36 AC ; 37 AR ; 28, 41 R ; Magnocaricetea elatae) – Eurasiatique (Europe (sauf N), Asie
45 RR) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] médiane, N-AfriqueLamb.)
 Mai à juin –  Toute l’année – Neutroacidocline – C. rostrata STOKES, 1787 : (= C. ampullacea GOODEN.), Carex
Mésohygrophile à hygrocline – Demi-ombre – Oligotrocline – En (Laîche) en ampoules, Carex (Laîche) à bec – Vivace traçant
contexte forestier, le longs des chemins forestiers, fossés, parfois en partie submergé (30-80 cm) – TRES RARE (< 1%) (18
ruisseaux et cours d’eau, vallons (Alnion incanae, Fraxino R ; 28, 36 RR ; 41 RRR ; 37, 45 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE
excelsioris-Quercion roboris) – Eurasiatique (Europe (sauf N), 2013 (EN DANGER) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène
SW-Asie, N-AfriqueLamb., en cours de naturalisation en Amérique [carte]
du Nord et présent en Nouvelle-Zélande, Australie)  Mai à juillet –  Toute l’année – Acidocline à acidophile –
C. pilulifera L., 1753 : Carex (Laîche) à pilules – Vivace Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Boisements
cespiteux (10-40 cm) – TRÈS COMMUN (> 30%) (18, 28, 36, 37, 41 humides (aulnaies-frênaies marécageuses), végétations hautes
CC ; 45 C) – Indigène [carte] des bords d’étangs (cariçaies), landes à Bruyère à quatre angles
 Avril à juin –  Toute l’année – Acidocline à acidophile – (Magnocaricion elatae, Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscae)
Mésohydrique – Demi-ombre à +/- pleine lumière – Oligotrocline – – Circumboréal
Boisements, landes, talus et accotements en lisière forestière C. serotina MERAT : voir C. viridula MICHX. (Groupe)
(Quercetalia roboris) – Européen tempéré (Europe (sauf SE),
MadèreLamb.) C. spicata HUDS. (Groupe) :
subsp. pilulifera : Seule sous-espèce présente en France C. divulsa STOKES, 1787 : (= C. muricata subsp. divulsa BONNIER
C. praecox SCHREB., 1771 : (= C. schreberi SCHRANK), Carex & LAYENS), Carex (Laîche) écarté(e) – Vivace cespiteux (30-
(Laîche) précoce, Carex (Laîche) de Schreber – Vivace traçant 60→100 cm) – COMMUN – Indigène [carte]
(10-40 cm) – RARE, fréquence à confirmer, confusion avec C.  Avril à juin –  Avril à octobre – Neutrocline à large amplitude –
ligerica (> 1%) (37, 41 AR ; 45 R ; 18 RR ; 36 RRR ; 28 Abs) – Mésohydrique – Demi-ombre à +/- pleine lumière – Mésotrophile –
ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] Boisements clairs et lisières forestières, haies, talus et accotements
/ Mai à juin – Neutrophile – Mésoxérophile – Pleine lumière – herbeux, prairies, friches (Trifolio medii-Geranietea sanguinei,
Oligotrocline – Levées et digues, pelouses et bords de chemins Arrhenatherion elatioris) – Eurasiatique
(Agropyretea pungentis) – Eurasiatique médian C. leersii F.W.SCHULTZ, 1870 : (= C. divulsa subsp. leersii
subsp. praecox : Indigène (Europe et Asie médianesLamb.), la (KNEUCK.) W.KOCH), Carex (Laîche) de Leers – Vivace cespiteux
seule connue en Centre-Val de Loire (30-60→100 cm) – COMMUN – Indigène [carte]
subsp. intermedia (CELAK.) J.SCHULTZE-MOTEL, 1968 : Peu  Avril à juin –  Avril à octobre – Neutrocline à large amplitude –
probable (Europe centrale, aire mal connueLamb.) Mésohydrique – Demi-ombre à +/- pleine lumière – Mésotrophile –
Lisières forestières, haies, talus et accotements herbeux, prairies,
C. pseudocyperus L., 1753 : Carex (Laîche) faux souchet – friches (Trifolio medii-Geranietea sanguinei, Arrhenatherion
Vivace cespiteux (40-100 cm) – COMMUN (> 20%) (18, 28, 37, 45 elatioris) – Indigène (Europe (sauf N), Asie médiane, aire mal
C ; 36, 41 AC) – Indigène [carte]
connueLamb.) – Fréquence à étudier, semble relativement courant
 Mai à juillet –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude
et souvent confondu avec C. pairae
– Hygrophile – +/- Pleine lumière – Eutrocline – Végétations
hautes des berges des rivières, des étangs et des mares, marais, C. pairae F.W.SCHULTZ, 1868 : (= C. muricata subsp.
fossés (Carici pseudocyperi-Rumicion hydrolapathi) – Holarctique lambrocarpa CELAK., = C. muricata SENSU AUCT. GALL.), Carex
(Europe (sauf N), Asie occidentale, N-Afrique, N-AmériqueLamb.) (Laîche) de Paira – Vivace cespiteux (20-50→80 cm) – RARE ?,
considéré parfois à tort comme le plus fréquent du groupe –
C. pulicaris L., 1753 : Carex (Laîche) puce – Vivace cespiteux Indigène [carte]
(10-25 cm) – RARE (> 3%) (18, 36 AR ; 41 R ; 28, 45 RR ; 37
 Avril à juin –  Avril à octobre – Acidophile – Pleine lumière –
RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (VULNERABLE) – ESPECE
Mésohydrique – Mésotrophile – Boisements clairs et lisières
DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
forestières, haies, talus et accotements herbeux, prairies, friches
 Mai à juin –  Avril à septembre – (Basophile à) Acidocline –
(Trifolio medii-Geranietea sanguinei) – Européen sud-central)
Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies, landes à
Bruyère à quatre angles, tourbières, marais (Caricion fuscae, C. spicata HUDS., 1762 : (= C. muricata SENSU GUIN. & R.VILM.,
Juncion acutiflori) – Européen (Europe médiane et C. contigua HOPPE), Carex (Laîche) en épi – Vivace cespiteux (30-
septentrionaleLamb.) 60→90 cm) – COMMUN (> 20%) (37, 41 CC ; 18, 28, 36, 45 C) –
Indigène [carte]
C. punctata GAUDIN, 1811 : Carex (Laîche) ponctué(e) – Vivace  Avril à juin –  Avril à octobre – Neutrocline à large amplitude –
cespiteux (20-50 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (36 RRR ; Hygrocline à mésohydrique – +/- Pleine lumière – Mésotrophile –
18, 41 NRR ; 28, 37, 45 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN Lisières forestières, prairies, talus et accotements herbeux, friches
DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène (Arrhenatheretalia elatioris, Bromion racemosi)– Eurasiatique
[carte] occidental (Europe, Asie occidentale, N-Afrique, Madère, aire mal
connueLamb., naturalisé en Amérique du Nord)
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

C. strigosa HUDS., 1778 : Carex (Laîche) à épis grêles, Carex C. vesicaria L., 1753 : Carex (Laîche) vésiculeuse – Vivace
(Laîche) maigre, Carex (Laîche) à poils raides, Carex (Laîche) traçant parfois en partie submergé (40-100 cm) – COMMUN (>
élancé(e) – Vivace cespiteux ou courtement traçant (30-100 cm) 20%) (36 CC ; 18, 41, 45 C; 28, 37 AC) – Indigène [carte]
– EXTRÊMEMENT RARE (> 1%) (18 R ; 28, 36, 37 RRR ; 41, 45  Mai à juin –  Mai à octobre – Acidocline à acidophile –
NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI MENACE) – Indigène, Hygrophile à mésohygrophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile
en limite méridionale de son aire de répartition [carte] – Ceinture de végétations hautes des berges des étangs et des
 Avril à juin –  Avril à septembre – Neutrocline à large mares, des cours d’eau, prairies et boisements (aulnaies et
amplitude – Hygrocline à mésohygrophile – +/- Ombre – saulaies marécageuses) (Magnocaricion elatae) – Circumboréal
Eutrocline – Chemins forestiers, lisières, fossés et petits C. viridula MICHX. (Groupe) :
ruisseaux en contexte forestier (chênaies-charmaies et hêtraies
fraîches, aulnaies-frênaies) (Alnion incanae, Caricion remotae) – C. demissa VAHL EX HARTM., 1808 : (= C. viridula subsp.
Eurasiatique occidental (Europe (sauf S), SW-AsieLamb.) oedocarpa (ANDERSSON) B.SCHMID), Carex (Laîche) déprimé(e) –
Vivace cespiteux (10-50 cm) – ASSEZ COMMUN (36 C ; 18, 28, 45
C. sylvatica HUDS., 1762 : Carex (Laîche) des bois – Vivace
AC; 37, 41 AR) – Indigène [carte]
cespiteux (25-80 cm) – EXTRÊMEMENT COMMUN (> 60%) (18, 28,
 Mai à juin –  Toute l’année – Acidocline – Hygrophile à
36, 37, 41 CCC ; 45 CC) – Indigène [carte]
hygrocline – Pleine lumière – Oligotrophile – Allées forestières,
 Avril à juin –  Toute l’année – Acidocline à basophile –
prairies, landes, berges exondées des étangs et des mares
Mésohydrique à hygrocline – Ombre – Mésotrophile –
(Caricion fuscae, ) – Européen occidental (et N-Afrique, naturalisé
Boisements (chênaies et hêtraies neutrophiles, chênaies-
en Amérique du Nord)
charmaies, aulnaies-frênaies), haies bocagères, talus des
chemins creux ombragés (Fagetalia sylvaticae) – Eurasiatique C. flava L., 1753 : Carex (Laîche) jaune, Carex (Laîche) jaunâtre
occidental pour la sous-espèce type, existe une autre sous- – Vivace cespiteux (30-70 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (18,
espèce dans le reste de l’Asie (Europe (sauf N), Asie 37, 45 RRR; 28, 36, 41 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN
occidentaleLamb., naturalisé en Amérique du Nord, présent en DANGER CRITIQUE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en
Nouvelle-Zélande) limite occidentale de son aire de répartition [carte]
subsp. sylvatica : seule sous-espèce présente en France / Mai à septembre – Basophile – Hygrophile – Pleine lumière –
Oligotrophile – Marais et tourbières (Scheuchzerio palustris-
C. tomentosa L., 1767 : Carex (Laîche) tomenteux(se), Carex Caricetea fuscae) – Circumboréal
(Laîche) à fruits tomenteux – Vivace traçant (20-50 cm) – ASSEZ
COMMUN (> 10%) (18 CC ; 36 C ; 37, 41, 45 AC ; 28 RRR) – C. lepidocarpa TAUSCH, 1834 : (= C. viridula subsp.
ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] brachyrrhyncha var. elatior (SCHLTDL.) CRINS, = C. flava subsp.
 Avril à juin –  Avril à juillet – Acidocline à basophile – lepidocarpa (TAUSCH) NYMAN), Carex (Laîche) écailleux(se) –
Mésohygrophile à hygrocline – +/- Pleine lumière – Oligotrocline – Vivace cespiteux (20-50 cm) – RARE (36 AR ; 18, 28, 45 R ; 37 RR ;
Prairies, pelouses +/- marneuses, lisières de boisements, layons 41 RRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI MENACE) – ESPECE
forestiers (Tetragonolobo maritimi-Bromenion erecti, Molinio DETERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
caeruleae-Juncetea acutiflori, Trifolion medii) – Eurasiatique  Mai à juin –  Mai à octobre – Neutrobasophile – Hygrophile –
(Europe (sauf S), Asie médianeLamb.) Pleine lumière – Oligotrophile – Marais, prairies et pièces d’eau
associées – Marais, prairies et pièces d’eau associées (Caricion
C. umbrosa HOST, 1801 : Carex (Laîche) des ombrages, Carex davallianae, Molinion caeruleae) – Circumboréal occidental
(Laîche) à nombreuses racines – Vivace cespiteux (20-50 cm) – (Europe, N-Afrique, N-AmériqueLamb.)
EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (18, 36 RRR ; 28, 37, 41, 45 Abs) –
LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – Indigène, C. viridula MICHX., 1803 : (= C. serotina MERAT), Carex (Laîche)
en limite nord-occidentale de son aire de répartition [carte] tardive – Vivace cespiteux (3-40 cm) – RARE (36 AC ; 45 AR ; 18,
/ Mars à mai – Acidocline à basocline – Mésohydrique à 41 R ; 37 RR ; 28 RRR) – Indigène [carte]
mésohygrophile – Demi-ombre – Mésotrophile – Bords de  Mai à juillet –  Mai à octobre – Neutrocline à large amplitude –
ruisseau, suintements, fossés en lisières en contexte forestier Hygrophile – Pleine lumière – Large amplitude trophique –
(chênaies-charmaies fraîches) (Fraxino excelsioris-Quercion Végétations amphibies des rives exondées des étangs et des
roboris, Trifolion medii) – Eurasiatique médian (Europe centrale et zones décapées de marais, de prairies et chemins forestiers
orientale, Asie mineureLamb.) (Littorelletea uniflorae, Molinio caeruleae-Juncetea acutiflori)
var. umbrosa : Seule variété possible en Centre-Val de Loire
CLADIUM

C. mariscus (L.) POHL, 1809 : (= Schoenus mariscus L.), Marisque – Vivace souvent en partie submergé (80-200 cm) – RARE (36 AC ; 18,
37 AR ; 45 R; 28, 41 RR) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI MENACE) – ESPECE DETERMINANTE ZNIEFF –
Indigène [carte]
 Juin à août –  Toute l’année – Basophile – Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Marais, prairies, ceintures de végétations hautes
des berges des rivières et des plans d’eau, saulaies et aulnaies marécageuses claires, fossés (Magnocaricion elatae) – Eurasiatique
occidental (Europe (sauf N), SW-Asie, N-Afrique, MacaronésieLamb.).

- Épis7 bruns, comprenant 1-3 fleurs entourées de 5-6 écailles fortement imbriquées, les inférieures plus petites et stériles. Anthères 4
mucronées au sommet. Akènes ovoïdes-coniques, long de 3-4 mm.
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

CYPERUS (inclus ex PYCREUS)

1. Feuilles à limbe étroit, ne dépassant pas 4 mm de large. Plantes annuelles, généralement prostrées, à souche fibreuse, à tiges retombantes
de 5-30 cm et à inflorescences terminales entourées de 2-3(-5) bractées. Rayons des inflorescences généralement nuls ou ne dépassant
guère 4(-6) cm de longueur. Épis7 de couleur variable (bruns, dorés à blanchâtres). 2-3 stigmates. ............................................................... 2
 Feuilles à limbe plus large, ayant de 3-10 mm de large. Plantes vivaces à tiges le + souvent dressées, à inflorescences terminales
entourées de nombreuses bractées6. 3 stigmates ............................................................................................................................ 4

2. Écailles non distiques dans l’épillet. Épis blanchâtres jaunâtres. b. Épis divariqués (orientés dans toutes les directions, > 35°).
Inflorescences terminales composées de glomérules serrés et Écailles florales, ovales à ovales-lancéolées, à partie la plus
sessiles, de moins de 10 mm. Akènes atténués en pointe fine. large situé à mi-longueur ......................................................c, d
2(-3) stigmates ..................................C. michelianus (L.) LINK
 Écailles sur 2 rangs (distiques), écailles obtuses ou aiguës c. Taille moyennes des écailles florales longues de (2,7-)2,9-
3,4(-3,6)mm et larges de plus de 1,8 mm (à mesurer d’un bord
( ou ). Inflorescences terminales composées d’une
à l’autre !). Épis larges de 2,4-3 mm. Anthères (1,2-)1,3-2,1
ombelle7 (à 1 ou plusieurs rayons) ou très rarement simplement
mm. Styles (0,9-)1,3-2,2) mm. Stigmates (2-) 2,3-2,8(-4) mm .....
de glomérules sessiles. 2 ou 3 stigmates ................................. 3
............................................ var. macrostachyus BOECKELER
c. Taille moyennes des écailles florales longues de 1,8-2,7 mm
3. Inflorescences terminales composées d’épis brun noirâtre,
et mm et larges de moins de 1,8 mm ................................. e, f
rarement brun verdâtre (var. virescens), réunis en (1-)2-6
glomérules +/- pédonculés (de 1 à 4 cm). 3 stigmates.
e. Épis larges de (1,2-)1,5-2 mm. Anthères de (1-)1,3(-1,6) mm.
Akènes trigones, égalant presque l'écaille correspondante en
Styles (0,7-)1-1,2 mm. Stigmates (1,2-)1,8(-2,5) mm (style +
longueur. Racines d’un rose-violet ....................... C. fuscus L.
stigmate ≤ 3 mm).................... var. leptostachyus BOECKELER
 Inflorescences terminales composées d’épis brun jaunâtre,
f. Épis larges souvent de plus de 2 mm. Style + stigmate  4,2
réunis en 1-3(-6) glomérule(s) presque sessile(s) portés. 2
stigmates. Akènes biconvexes, faisant environ la demi- mm ..................................................................................... g, h
longueur de l'écaille correspondante. Racines de couleur
g. Tubercules ovoïdes de moins de 1,5 cm de diamètre .........
dorée ............................................................ C. flavescens L.
........................................................................ var. esculentus
4. Souche cespiteuse ou à rhizomes épais et sans tubercules. h. Tubercules ovoïdes à +/- cylindriques, pouvant attendre 2,5
cm de long et 1-1,5 cm de diamètre. (Floraison très rare en
Plante haute de 30-100 cm....................................................... 5
France) ..............................................var. sativus BOECKELER
 Souche à nombreux rhizomes (= tige souterraine horizontale
allongée émettant des tiges aériennes) filiformes (1 mm de
Note : Il s’agit ici d’une clé tès simplifiée. Elle est issue de Flora of
diamètre), renflés en tubercules ovoïdes ou irrégulièremet
North Amrica & Schippers et al. (1995). Dans cette dernière, la
sphériques. Plante de 20-40 cm à épis7 linéaires, jaunâtres
distinction entre leptostachyus et esculentus s’appuie sur des
dorés +/- lancéolés .........................................C. esculentus L. combinaisons statistiques de tailles des différentes parties des
a. Épis +/- dressés (angle < 35° avec le rachis). Écailles fleurons, non compatibles avec une clé dichotomique de terrain.
florales, ovales, à partie la plus large située dans le ¼ ou 1/3
inférieure ....................... var. heermannii (BUCKLEY) BRITTON
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Note : La var. esculentus correspond au type spontanée en France méditerranéenne. La var. sativus Boeckeler est issue par sélection de la var.
esculentus. Cette variété à gros tubercules tend à se naturaliser dans les cultures en France (Landes, Sologne ?…). La variété leptostachyus
Böck, se naturalise sur les grèves des cours d’eau (Loire).

Note : L’identité exacte de populations de Cyperus esculentus en Sologne viticole (41) dans des maraîchages ou à proximité mériterait d’être
précisée.

5. Glomérules d’épis nombreux (20-70), sessiles presque var. sativus BOECKELER, 1870 : Cultivé en Espagne – à
sphériques à oblongs, longs de 1-1,5 cm. Écailles à 1 paire étudier, suspecté en Sologne viticole
de nervures et de couleur différente de part et d’autre Épis
lancéolés vert pâle, jaunissant à maturité. 1 étamine et 3
C. flavescens L., 1753 : (= Pycreus flavescens (L.) P.BEAUV. EX
stigmates. Rayons de l'inflorescence en général très courts (1- RCHB.), Souchet jaunâtre – Annuel à germination estivale (5-30
cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (36 RR ; 18, 41 RRR ; 28, 37,
10 cm), formant une ombelle7 compacte......C. eragrostis LAM.
45 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) –
 Glomérules d’épis linéaires et bruns-rougeâtres. Écailles à 3 ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
paires de nervures +/- visibles. 3 étamines et 3 stigmates ....... 6 / Juillet à octobre – Neutrocline à large amplitude –
Hygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile à oligotrophile –
6. Glomérules très lâches, en éventail, de 6-10 épis7 linéaires brun Végétations amphibies des grèves exondés des étangs, des
rougeâtre, +/- dressés. Inflorescence à rayons atteignant mares et des grands cours d'eau, marais et suintements
généralement plus de 10 cm de longueur. Écailles larges de (Nanocyperion flavescentis) – Cosmopolite (surtout régions
plus d’1 mm. Anthères longues. Plante vivace, à souche tempérées chaudes et tropicalesLamb., présent en Australie)
rhizomateuse odorante, à rhizome épais de 3-10 mm de
C. fuscus L., 1753 : Souchet brun – Annuel à germination
diamètre ............................................................... C. longus L.
estivale (5-30→50 cm) – COMMUN (> 20%) (18, 36, 37 CC ; 41, 45
 Glomérules7 compacts (+/- pyramidaux) hérissés d’épis C ; 28 AR) – Indigène [carte]
serrés et sessiles (nombreux >10), longs de 1-2 cm, brun  Juillet à octobre –  Juin à novembre – Hygrophile – +/- Pleine
rougeâtre. Inflorescence à 3-9 rayons longs de 1-8 cm. lumière – Eutrocline – Végétations amphibies des grèves
Écailles très étroites (< 1 mm). Anthères très courtes de moins exondées des rivières, des étangs et des mares, suintements et
de 0,3 mm. Plante annuelle ou vivace cespiteuse. .................. zones décapées de prairies ou marais (Elatino triandrae-
...................................................................... C. glomeratus L. Cyperetalia fusci) – Eurasiatique (Europe méridionale et médiane,
Asie tempérée, N-Afrique, MadèreLamb., naturalisé en Amérique du
C. eragrostis LAM., 1791 : Souchet vigoureux, Souchet robuste Nord)
– Vivace traçant, plus rarement annuel (30-80 cm) – RARE (> 1%)
(36 AR ; 37, 45 R ; 41 RR ; 18 RRR ; 28 Abs ) – Sténonaturalisé C. glomeratus L., 1756 : Souchet aggloméré - Annuel à vivace
[carte] cespiteux (30-100 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (37, 45
/ Juin à octobre – Neutrophile – Mésohygrophile – RRR ; 18 NRR ; 28, 36, 41 Abs) – Accidentel (37, 45), accidentel
Psammophile – Pleine lumière – Eutrophile – Berges, zones historique (18) [carte]
exondées et friches du lit majeur des grandes vallées / Juillet à octobre – Grèves sableuses de la Loire
(Chenopodion rubri) – Amérique du Nord et du Sud, naturalisé en (Bidentetalia tripartitae, Panico crus-galli-Setarion viridis) –
Australie et Nouvelle-Zélande Tropical
C. esculentus L., 1753 : (= C. aureus TEN.,= C. esculentus C. longus L., 1753 : Souchet long – Vivace traçant souvent en
subsp. aureus (TEN.) K.RICHT.), Souchet comestible, Souchet partie submergé (50-120 cm) – RARE (> 1%) (37 AC ; 36 R ; 18,
tubéreux, Amande de terre – Vivace traçant à tubercules (20-60 28, 41 RRR ; 45 NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (QUASI
cm) – ASSEZ RARE (> 5%) (37, 41, 45 AC ; 18 AR ; 28, 36 Abs) – MENACE) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite
INVASIVE POTENTIELLE – Sténonaturalisé [carte] nord-orientale de son aire de répartition [carte]
/ Juillet à octobre – Neutrophile – Mésohygrophile – / Juin à octobre – Neutrophile – Hygrophile – Pleine lumière –
Psammophile – Eutrophile – Végétations amphibies des grèves Mésotrophile – Végétations hautes des berges des rivières, des
exondées du lit endigué de la Loire, et plus rarement d’étangs fossés et dépressions des prairies (Phragmito australis-
(Chenopodion rubri) – Cosmopolite (Amérique du Nord, centrale, Magnocaricetea elatae) – Cosmopolite (tempéré-tropical) (Europe
du Sud, Europe, Afrique, Australie) méridionale et S-occidentale, SW-Asie, N-Afrique,
var. esculentus : Non connue du Centre-Val de Loire, parfois MacaronésieLamb., N-E Afrique)
citée par erreur – Méditerranéen, origine incertaine C. michelianus (L.) LINK, 1827 : (= Scirpus michelianus L.),
var. heermannii (BUCKLEY) BRITTON : Amérique du Nord – à Souchet de Micheli – Annuel à germination estivale (4-10 cm) –
étudier ASSEZ RARE (> 3%) (37, 41, 45 AC ; 18 AR ; 36 R ; 28 Abs) –
var. leptostachyus BOECKELER, 1870 : Seulement connue ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
sur les sables de Loire ou à proximité – Amérique centrale et du / Juillet à octobre – Neutrophile – Hygrophile – +/- Pleine
Sud, introduit dans le 41 en 1947 avec des graines de Glaïeul lumière – Eutrocline – Végétations amphibies des grèves des
var. macrostachyus BOECKELER, 1870 : Amérique du Nord cours d’eau et bords exondés d'étangs et de sablières
– à étudier (Helochloion schoenoidis) – Eurasiatique (Europe, Asie
occidentale et orientale, introduit en Australie)
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

ELEOCHARIS

1. Tige capillaire (0,2-0,5 mm de diamètre), à section entourant complètement la base de l’épi. Épi fructifère souvent
transversale anguleuse ou cylindrique. Épi7 long de 2-4(-6) déjeté sur le côté ........................... E. multicaulis (SM.) DESV.
mm. Périanthe variable. 3 stigmates5. Plantes ne dépassant
guère 12 cm de hauteur. .......................................................... 2 5. Écaille inférieure faisant presque tout le tour de la base de
 Tige à peu près cylindrique (sur le frais), de plus de 0,5 l'épi7. Tige ne dépassant jamais 1,5 mm de diamètre.
mm de diamètre. Épi7 long d'au moins 4 mm. Périanthe Gaines3 foliaires rouges. Épi fructifère souvent déjeté sur le
formé de 4-7 soies persistantes, dépassant généralement 1 côté ............................................ E. uniglumis (LINK) SCHULT.
mm de longueur et situées à la base de l’akène. 2-3  Écaille inférieure faisant environ 1/2 à 3/4 du tour de la
stigmates5. Plantes plus robustes ............................................. 3 base de l'épi7. Tige pouvant atteindre 4 mm de diamètre.
Gaines3 foliaires brun jaunâtre, parfois rougeâtres à la base .....
2. Tige à section quadrangulaire (angles perceptibles en ................................................................................................ 6
roulant la tige entre le pouce et l’index). Épi7 long de 2-3(-6)
mm. Périanthe nul ou formé de 1-4 soies très courtes 5. Tige mince ne dépassant pas 2 mm de diamètre à rangées de
d'environ 0,5 mm de longueur. Akènes striés sclérenchyme rapprochées, séparées par 3-5 rangées de
longitudinalement, circulaires surmontés d'un petit style cellules. Akènes longs de 1,5 mm au maximum, à (4-)5-6(-8)
conique. Plante ne dépassant guère 12 cm de hauteur, en soies dépassant le style au sommet de l’akène à maturité.
petites touffes reliées par de fins rhizomes (= tiges Étranglement annulaire peu marqué .... E. mamillata H.LINDB.
souterraines horizontales) .......................................................... .  Tige de 2-4 mm de diamètre à rangées de sclérenchyme,
........................................ E. acicularis (L.) ROEM. & SCHULT. séparées par 1-3 rangées de cellules. Akènes longs de 1,2-2
 Tige à section circulaire, capillaire (0,2-0,7 mm de mm, à 0-4(-6) soies ne dépassant pas le style au sommet de
diamètre). Épi7 long de 3-4 mm. Périanthe formé de 3-6 soies l’akène. Etranglement annulaire bien visible .........................
aussi longues que l’akène ou plus longues. Akènes trigones, ...................................... E. palustris (L.) ROEM. & SCHULT.
de moins d’1 mm, non surmontés d'un petit style conique. a. Akènes longs de 1,2-1,5 mm. Épis7 comprenant
Plantes en petites touffes reliées par de fins rhizomes (= tiges généralement 40-70 fleurs, à écailles de la partie moyenne
souterraines horizontales) ........................................ E. parvula longues de 2,5-3,5 mm. 2 écailles stériles à la base de l’épi .......
(ROEM. & SCHULT.) LINK EX BLUFF, NEES & SCHAUER ....................................................................... subsp. palustris
7
b. Akènes longs de 1,5-2 mm. Épis7 comprenant
2. Épi comprenant 3-7 fleurs. Écaille fertile inférieure longue généralement 20-40 fleurs, à écailles de la partie moyenne
atteignant la demi-longueur de l’épi. Akènes trigones, longues de 3,5-4,5 mm. Fréquemment 1 seule écaille stérile
mucronés mais non surmontés d'un style conique différencié, enveloppant moins des ¾ de la base de l’épi ..............................
mais terminés en pointe. 3 stigmates5. Tiges de 0,5-1 mm de .................................... subsp. waltersii BURES & DANIHELKA
diamètre. Plante formant de petites touffes reliées par de fins
rhizomes .............. E. quinqueflora (HARTMANN) O.SCHWARZ Note : A étudier, des populations d’E. palustris à tige mince et
 Épi7 comprenant plus de 7 fleurs. Écaille fertile inférieure striée et populations à tige lisse et épaisse (rattachement à l’une
n'atteignant pas la demi-longueur de l’épi. Akènes de ces deux sous-espèces à confirmer).
surmontés d'un style conique différencié. 2-3 stigmates5 ........ 3
E. acicularis (L.) ROEM. & SCHULT., 1817 : (= Scirpus
3. Plantes formant des touffes denses (comprenant plus de 10 acicularis L.), Scirpe épingle – Vivace traçant (5-15→25 cm) –
tiges), dépourvues de rhizomes. Akènes lisses. Épi7 de 4-15 ASSEZ COMMUN (> 10%) (36 C ; 18, 41, 45 AC ; 37 AR ; 28 R) –
mm de longueur. 2-3 stigmates5. Gaine3 foliaire supérieure Indigène [carte]
tronquée +/- obliquement (terminée par une dent bien  Juin à août –  Juin à octobre – Neutrocline à large
marquée).................................................................................. 4 amplitude – Hygrophile – +/- Pleine lumière – Oligotrophile –
 Plantes formant de maigres touffes ne comprenant que 3- Végétations amphibies des grèves à exondation estivale des
8 tiges, reliées par des rhizomes. Akènes finement étangs, des rivières et des mares (Littorelletea uniflorae, Isoeto
ponctués. Épi7 ordinairement de plus de 7 mm de longueur. 2 durieui-Juncetea bufonii) – Cosmopolite (Europe, Asie,
stigmates5. Gaine3 foliaire (= base des feuilles inférieures Amérique du Nord, centrale, du Sud, présent en Australie)
entourant la tige) supérieure tronquée +/- transversalement E. mamillata H.LINDB., 1902 : voir E. palustris (Groupe)
(terminée par une dent à peine marquée) ................................. 5 E. multicaulis (SM.) DESV., 1818 : (= Scirpus multicaulis SM.),
7 Scirpe à nombreuses tiges – Vivace souvent en partie submergé
4. Plante annuelle, s'arrachant facilement. Épi ovoïde, long de 4-6
(10-40 cm) – ASSEZ RARE (> 5%) (36 AC ; 18, 41, 45 AR ; 37 R ;
mm. 2 stigmates5. Akènes comprimés ......................................
28 RRR) – Indigène [carte]
......................................... E. ovata (ROTH) ROEM. & SCHULT.  Juin à août –  Toute l’année – Acidocline – Hygrophile –
 Plante vivace, cespiteuse, s'arrachant difficilement. Épi7 Pleine lumière – Oligotrocline – Rives herbeuses des mares et
oblong, de 5-15 mm de longueur et souvent vivipare. 3 étangs, landes à Bruyère à quatre angles, bas-marais, prairies
stigmates5. Akènes trigones. Écaille basale (fleur stérile) (Elodo palustris-Sparganion) – Europe occidentale (et N-
AfriqueLamb., indiqué ponctuellement en Europe méridionale)
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

E. ovata (ROTH) ROEM. & SCHULT., 1817 : (= Scirpus ovatus ROTH), Scirpe ovoïde, Scirpe à inflorescence ovoïde – Annuel à germination
estivale (5-30→50 cm) – ASSEZ COMMUN (> 10%) (36 C ; 41 AC ; 18, 37, 45 AR ; 28 RRR) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
 Juin à août –  Juin à octobre – Neutroacidophile – Hygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile – Rives exondées des étangs, plus
rarement grèves exondées des cours d’eau (Elatino triandrae-Eleocharition ovatae) – Holarctique (Europe, Asie, Amérique du Nord)
E. palustris (Groupe)
E. mamillata H.LINDB., 1902 : Scirpe à tétons – Vivace traçant ou en partie submergé (15-50 cm) – à étudier, très proche de d’E. palustris
subsp. waltersii
/ Mai à août (-septembre) –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Hygrophile – Pleine lumière - Circumboréal
E. palustris (L.) ROEM. & SCHULT., 1817 : (= Scirpus palustris L.), Scirpe des marais – Vivace traçant ou en partie submergé (10-90 cm) –
TRÈS COMMUN (> 40%) (18, 28, 36, 37, 41, 45 CC) – Indigène [carte]
 Mai à août –  Toute l’année – Neutrocline à large amplitude – Hygrophile – Pleine lumière – Végétations amphibies des abords et des
rives exondées des mares, étangs et rivières (et milieux associées, bras morts, gravières…), des dépressions des prairies et des fossés
(Eleocharitetalia palustris) – Large amplitude trophique – Cosmopolite (Europe, Asie, Amérique du Nord, centrale et du Sud, Afrique,
Nouvelle-Zélande)
subsp. palustris : Confirmé, fréquence à étudier
subsp. waltersii BURES & DANIHELKA, 2008 : (= subsp. vulgaris WALTERS), Confirmé, fréquence à étudier
E. uniglumis (LINK) SCHULT., 1824 : (= Scirpus uniglumis LINK, = Scirpus palustris subsp. uniglumis BONNIER & LAYENS, = E. palustris subsp.
uniglumis (LINK) HARTM.), Scirpe à une glume, Scirpe à une écaille – Vivace traçant ou en partie submergé (10-60 cm) – ASSEZ RARE (18, 36
AC ; 37 AR ; 41 R ; 28 RR ; 45 RRR) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
 Mai à août –  Mai à octobre – Neutrophile – Hygrophile – +/- Pleine lumière – Mésotrophile – Végétations amphibies des berges
herbeuses des étangs, des mares et des cours d’eau, bas-marais, dépressions des prairies (Eleocharitetalia palustris) – Holarctique

E. parvula (ROEM. & SCHULT.) LINK EX BLUFF, NEES & (10-20→30 cm) – NON REVU RECEMMENT (18, 28, 36, 37, 41, 45
SCHAUER, 1836 : Scirpe nain – Vivace traçant (4→10 cm) – NRR) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA REGION) –
EXTREMEMENT RARE (< 1%) – Accidentel [carte] Indigène [carte]
/ Juillet à septembre –  Juin à octobre – Neutrocline à / Juin à août – Neutrocline à large amplitude – Hygrophile –
large amplitude – Hygrophile – +/- Pleine lumière – Cosmopolite Pleine lumière – Oligotrophile – Prairies et marais tourbeux –
(Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscae) – Holarctique
E. quinqueflora (HARTMANN) O.SCHWARZ, 1949 : (= E.
pauciflora (LIGHTF.) LINK, = Scirpus baeothryon EHRH. EX L.F., = E. uniglumis (LINK) SCHULT., 1824 : voir E. palustris
Scirpus pauciflorus LIGHTF.), Scirpe pauciflore – Vivace traçant (Groupe)

ELEOGITON (voir SCIRPUS)


ERIOPHORUM

1. Épi7 toujours solitaire, dressé au sommet de la tige et dépourvu longueur. Tige trigone (= à 3 angles) sur toute sa hauteur.
de bractées6 foliacées. Feuille caulinaire (= de la tige) Plante lâchement cespiteuse ..................... E. latifolium HOPPE
supérieure réduite à une gaine3 enflée. Plante cespiteuse (=  Pédoncules6 des épis7 scabres et tomenteux (= couverts
en touffe) ........................................................ E. vaginatum L. de poils souples et bouclés entrecroisés comme un feutre). 2-5
 Plusieurs épis7 pédonculés6 au sommet de la tige, épis7, ordinairement dressés à maturité, à pédoncules courts
accompagnés de bractées6 +/- foliacées. Feuille caulinaire et à soies longues de 1-2 cm. Feuilles caulinaires larges de 1-
supérieure à limbe développé et à gaine3 non enflée. Plantes 2(-4) mm, trigones sur leur plus grande longueur. Plante à
non ou faiblement cespiteuses ............................................. 2 longs rhizomes (= à tiges souterraines horizontales allongées
émettant des tiges aériennes solitaires). Anthères longues de 1-
2. Pédoncules6 des épis7 lisses et glabres. Épis7 fructifères 2,5 mm. Écailles longues de 3-4,5 mm, celles de la base de
penchés, à soies longues de 3-4 cm. Anthères4 longues de 2,5- l’épi à stries latérales moins visibles que la centrale ...................
5 mm. Tige cylindrique sauf au sommet. Plante à longs ......................................................... E. gracile KOCH EX ROTH
rhizomes (= à tiges souterraines horizontales allongées
émettant des aériennes). Anthères longues de 2-5 mm. Écailles E. angustifolium HONCK., 1782 : (= E. polystachion L.),
longues de 5-10 mm, celles de la base de l’épi non striées Linaigrette à feuilles étroites – Vivace traçant ou en partie
latéralement ..................................... E. angustifolium HONCK. submergé (30-60 cm) – TRÈS RARE (> 3%) (18 AR ; 36, 41 RR ;
 Pédoncules6 des épis7 scabres (= rudes au toucher) voire 28, 37, 45 RRR) – PROTECTION RÉGIONALE – LISTE ROUGE
tomenteux. Anthères4 longues de 1,5-2 mm. ........................... 3 REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF –
Indigène [carte]
3. Pédoncules6 des épis7 scabres mais non poilus. 4-10 épis7,  Mai à juin –  Toute l’année – Acidophile – Hygrophile –
penchés à maturité, à soies longues d'environ 3 cm. Feuilles Pleine lumière – Oligotrophile – Bas-marais, prairies, landes, et
caulinaires larges de 3-8 mm, planes sur leur plus grande tourbières (Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscae) –
Circumboréal
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

E. gracile KOCH EX ROTH, 1806 : Linaigrette grêle – Vivace / Mai à juin – Neutrobasophile – Hygrophile – Pleine lumière
traçant ou en partie submergé (15-50 cm) – NON REVU – Oligotrophile – Prairies, bas-marais et tourbières (Caricion
RÉCEMMENT (18, 36, 37, 41, 45 NRR ; 28 Abs) – PROTECTION davallianae) – Eurasiatique tempéré (Europe, Asie tempéréeLamb.)
NATIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA E. vaginatum L., 1753 : Linaigrette vaginée, Linaigrette engainée
REGION) – Indigène [carte] – Vivace cespiteux (30-60 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (18,
 Mai à juin– Acidophile – Hygrophile – Pleine lumière – 41 RRR ; 28, 36, 37, 45 Abs) – PROTECTION RÉGIONALE – LISTE
Oligotrophile – Tourbières, prés et landes tourbeux (Caricion ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPÈCE
lasiocarpae, Rhynchosporion albae) – Circumboréal DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène, en limite sud-occidentale de
E. latifolium HOPPE, 1800 : Linaigrette à larges feuilles – Vivace son aire de répartition [carte]
traçant ou en partie submergé (30-60 cm) – EXTRÊMEMENT RARE / Avril à mai – Acidophile – Hygrophile – Pleine lumière à
(< 1%) (28, 36, 37 RRR ; 18, 41, 45 NRR) – PROTECTION demi-ombre – Oligotrophile – Mares tourbeuses +/- boisées
RÉGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE) (Oxycocco palustris-Ericion tetralicis, Scheuchzerio palustris-
– ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] Caricetea fuscae) – Circumboréal
ISOLEPIS (voir SCIRPUS)
PYCREUS (voir CYPERUS)
RHYNCHOSPORA

. Épis7 blanchâtres ou brun très pâle, non ou peu dépassés par les bractées6 de l'inflorescence. Souche cespiteuse (= en touffe) ...................
............................................................................................................................................................................................ R. alba (L.) VAHL
 Épis7 bruns, longuement dépassés par les bractées6 de l'inflorescence. Souche rhizomateuse (= à tiges souterraines horizontales
allongées émettant des aériennes) .......................................................................................................................... R. fusca (L.) W.T.AITON
R. alba (L.) VAHL, 1805 : (= Schoenus albus L.), Rhynchospore R. fusca (L.) W.T.AITON, 1810 : (= Schoenus fuscus L.),
blanc – Vivace cespiteux ou en partie submergé (10-40 cm) – Rhynchospore brun, Rhynchospore fauve – Vivace traçant
TRÈS RARE (> 1%) (18 R ; 41 RR ; 36, 37 RRR ; 28, 45 NRR) – souvent en partie submergé (10-30 cm) – TRÈS RARE (> 1%)
PROTECTION RÉGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN (18 R ; 41 RR ; 36, 37, 45 NRR ; 28 Abs) – PROTECTION
DANGER) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] RÉGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER CRITIQUE)
 Mai à août –  Mai à octobre – Acidophile – Hygrophile – – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
Pleine lumière – Oligotrophile – Zones dénudées des tourbières,  Juin à juillet –  Juin à octobre – Acidophile – Hygrophile –
des landes à Bruyère à quatre angles, des berges d’étangs, et Pleine lumière – Oligotrophile – Zones dénudées des tourbières,
suintements en prairies (Rhynchosporion albae) – Circumboréal des landes à Bruyère à quatre angles, des berges d’étangs, et
suintements en prairies (Rhynchosporion albae) – Circumboréal
(Europe surtout occidentale, N-AmériqueLamb.)
SCHOENUS
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

. Bractée6 inférieure de l’inflorescence 2-5 fois aussi longue que  Mai à août – Basophile – Hygrophile – Pleine lumière –
l’inflorescence, qui est formée de 5-30 épis7 brun-noirâtre Oligotrophile – Européen central
groupés en un épi7 court, compact, largement ovoïde. Feuilles S. nigricans L., 1753 : Choin noirâtre – Vivace cespiteux ou en
plus longues que la moitié de la tige .................. S. nigricans L. partie submergé (15-60 cm) – RARE (> 3%) (36 AC ; 18, 37 AR ;
 Bractée6 inférieure de l’inflorescence plus courte ou à 45 R ; 41 RRR ; 28 NRR) – PROTECTION RÉGIONALE – LISTE
peine 2 fois plus longue que l’inflorescence, qui est formé de ROUGE REGIONALE 2013 (VULNERABLE) – ESPÈCE DÉTERMINANTE
1-3(-5) épis7 brun-ferrugineux, groupés en inflorescence7 ZNIEFF – Indigène [carte]
ellipsoïde, étroite. Feuilles atteignant au maximum le 1/3 de la  Mai à juillet –  Toute l’année – Neutrobasophile –
tige ................................................................ S. ferrugineus L. Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Marais, prairies
humides, sources et plus rarement boisements marécageux
S. ferrugineus L., 1753 : Choin ferrugineux – Vivace cespiteux clairs (aulnaies-frênaies) (Schoenenion nigricantis, Hydrocotylo
(15-30 cm) – PROTECTION NATIONALE – Peu probable, déjà cité vulgaris - Schoenion nigricantis) – Cosmopolite (Europe (sauf
par erreur dans la région N), SW-Asie, Afrique septentrionale, orientale et méridionale,
Amérique du Nord et du SudLamb., Australie)
SCIRPUS (inclus ELEOGITON, ISOLÉPIS, SCHOENOPLECTUS et SCIRPOIDES)
1. Tige ramifiée ou simple munie à épi7 solitaire terminal ou axillaire, longuement pédonculé à l’aisselle des feuilles, sans bractée6 foliacée
ou, si présente, ne dépassant pas le sommet de l’épi ................................................................................................................. 2
 Tige toujours simple, terminée, soit par inflorescence composée de nombreux glomérules +/- pédonculés d’épis terminaux
entourée de plusieurs bractées ou 1 à plusieurs épis7 sessiles ou pédonculés paraissant latéraux par l’existence d'une bractée6
sétacée (= fine et raide) prolongeant la tige .................................................................................................................................................. 3

2. Tige non ramifiée, raide, longuement nue au sommet, dressée. 6-8 feuilles, réduites à leur gaine3 sauf la supérieure à limbe très court de
2-10 mm de longueur. Épis terminaux et sessiles, composés de 3-10 fleurs. Akènes surmontés d'un bec (= extrémité brusquement rétrécie
en pointe) court et non nettement séparé du reste du fruit. 2 bractées basales de l’épi verdâtres, dressées et aussi longues que l’épi.
Plante terrestre, formant de grosses touffes compactes .................................................................................................. TRICHOPHORUM
 Tige rampante ou flottante, ramifiée, souple, feuillée jusqu'au sommet. Feuilles presque toutes à limbe développé, long de 10-60 mm.
Épis axillaires, longuement pédonculés à l’aisselle des feuilles. Bractées toutes semblables. Plante diffuse, flottant dans l'eau ou couchée
sur la vase ...................................................................................................................................................... ISOLEPIS fluitans (L.) R.BR.

3. Plusieurs (2-4) bractées6 foliacées à la base de l'inflorescence mm. Akènes brun sombre, longs d'environ 3 mm. Feuilles
générale ................................................................................... 4 larges de 2-8 mm .................................. BOLBOSCHOENUS
 1 seule bractée6 foliacée à la base de l'inflorescence  Inflorescence diffuse (ramifiée 2-3 fois), non ou à peine
généralement dans le prolongement de la tige (inflorescence dépassée par 3-5 bractées6 (dépassant à peine l’inflorescence)
paraissant latérale) ................................................................... 8 et comprenant ordinairement plus de 100 épis7 verdâtres ou
brun, longs de 2-5 mm. Épis réunis en petits glomérules portés
4. Inflorescence générale +/- dense, longuement dépassée par 2-3 par des pédoncules ramifiés. Akènes blanchâtres, longs
bractées6 et comprenant (1-)3-20 épis7 bruns, longs de 10-20 d'environ 1 mm. Feuilles larges de 8-16 mm....... SCIRPUS - 5
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

5. Épis verdâtres ou vert brun, réunis par 2-5(-8) en glomérules à 9. Tiges généralement fines (le plus souvent ≤ 2 mm de diamètre)
l’extrémité des rameaux ramifiés de l’inflorescence. et cylindriques voire à 3 angles peu marqués .......................10
Inflorescence très ample généralement ramifiée 3 x. Soies (du  Tiges généralement plus épaisses et à 3 angles bien
périanthe) à la base de l’akène entièrement scabres par la marqués sur toute sa hauteur ................................................11
présence de cils courts dirigés vers le bas (forte loupe) ..............
........................................................... SCIRPUS sylvaticus L. 10. Tiges assez robustes (0,5-2 mm de diamètre), fistuleuses (=
 Épis brun rougeâtre à maturité (sinon verdâtres), réunis par creuses). Bractée6 de l’inflorescence souvent plus longue que
4-35(-110) en glomérules à l’extrémité des rameaux de la tige qu’elle prolonge et dépassant 2 cm. 2-12 épis7 de 3-12
l’inflorescence. Inflorescence généralement ramifiée 2 x. Soies mm. Akènes à faces ridées transversalement ........................
(du périanthe) à la base de l’akène scabres dans le haut et ............................ SCHOENOPLECTUS supinus (L.) PALLA
lisses dans la partie inférieure .................................................. 6  Tiges capillaires (= très fines,  0,5 mm de diamètre).
Bractée6 de l’inflorescence plus courte, généralement de
6. Périanthe à (0-)1-3 soies, beaucoup plus courtes que l’akène.
moins de 2 cm de long. 1-4 épis7, rarement plus, et petits de 2-
Soies dentées au non près du sommet....................................... 5 mm. Akènes à face à côtes longitudinales bien marquées,
............................................... SCIRPUS georganus HARPER très finement striés en travers dans les sillons............................
 Périanthe à 4-6 soies et munies de dents rétrorses. ............ 7 ................................................ ISOLEPIS setacea (L.) R.BR.
7. Akènes longs d’au moins (0,8-)1-1,3 mm. Périanthe à soies à la
11. Inflorescence formée d’un glomérule de 1-4 épis7 tous sessiles3
base de l’akène, certaines plus longues que l’akène. Épis longs ou presque. Bractée dans le prolongement de la tige. Plante
de 2-5(-8) mm. Écailles brun foncé. ...........................................
rhizomateuse (= à tiges souterraines horizontales allongées
...................................................SCIRPUS atrovirens W ILLD. émettant des aériennes) à entre-nœuds2 +/- allongés. Akènes
 Akènes longs de (0,6-)0,7-1,1 mm au maximum. Périanthe à lisses. Écailles florales de la base de l'épi7 échancrées, à lobes
soies ne dépassant pas l’akène. Épis longs de 2-3,5 mm.
Écailles noirâtres à brunâtres. .................................................... aigus ( ). Soies à la base de l’akène très courtes ou nulles
............................................... SCIRPUS hattorianus MAKINO ..................... SCHOENOPLECTUS pungens (VAHL) PALLA
 Inflorescence formée d’un glomérule de 3-10 épis7
8. Inflorescence composée d’1 glomérule sessile de (1-)2-12 épis7 . sessiles3. Bractée fortement déjetée fortement sur le côté.
................................................................................................. 9 Plante d’aspect cespiteux à rhizomateux à entre-nœuds2 très
 Inflorescence simple ou ramifiée, composée de plusieurs courts. Akènes striés transversalement. Écailles florales de la
glomérules sessiles et pédonculés composés de nombreux base de l'épi7 non échancrées au sommet .................................
épis7 +/- agglomérés ..............................................................12 ..................... SCHOENOPLECTUS mucronatus (L.) PALLA

12. Inflorescence composées de glomérules sphériques compacts sessiles et pédonculés d’épis7 brun clair ou brun grisâtre et petits (< 5
mm).............................................................................................................................................. SCIRPOIDES holoschoenus (L.) SOJAK
a. Inflorescence composée de (3-)5-15 (ou plus) glomérules. Tige prolongée par une bractée6 rigide et longue au maximum de 22 cm.
Plante pouvant atteindre 2 m de hauteur ......................................................................................................... subsp. holoschoenus
b. Inflorescence composée de 1-4 glomérules. Tige prolongée par une bractée6 souple et longue de 25-45 cm. Plante haute de 120 cm
maximum ........................................................................................................................................................... subsp. australis (L.) SOJAK
 Inflorescence composée de glomérules7 lâches sessiles à pédonculés (pédoncules parfois ramifiés) d’épis7 allongés (ovales-
lancéolés), généralement de plus de 5 mm de long de teinte foncée, brunâtre ou rougeâtre ................................................................... 13
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

13. Tige vert franc. Plante haute de 100-300 cm. Le plus souvent 3 amphibies des bords des mares et des étangs, fossés (Elodo
stigmates5. Écailles florales lisses, sauf parfois papilleuses au palustris-Sparganion) – Cosmopolite (un noyau de présence en
niveau de la courte arête terminale et de son insertion. Akènes Europe occidentale, sinon Asie méridionale, Afrique,
presque trigones, longs de 2,5-3 mm, ordinairement dépassés Madagascar, Océanie)
par les soies du périanthe .......................................................... ISOLEPIS setacea (L.) R.BR., 1810 : (= Scirpus setaceus L.),
........................... SCHOENOPLECTUS lacustris (L.) PALLA Scirpe sétacé, Isolépis sétacé – Annuel ou vivace (5-20 cm) –
 Tige vert glauque. Plante haute de 50-150 cm. Le plus ASSEZ COMMUN (> 10%) (18, 28, 36, 37, 41 AC ; 45 AR) –
souvent 2 stigmates5. Écailles florales à papilles rouges au Indigène [carte]
sommet. Akènes biconvexes, long de 2-2,5 mm, ordinairement  Juin à septembre –  Mai à octobre – Neutroacidocline –
non dépassés par les soies du périanthe.................................... Hygrophile à hygrocline – +/- Pleine lumière – Large amplitude
SCHOENOPLECTUS tabernaemontani (C.C.GMEL.) PALLA trophique – Ornières des chemins forestiers, grèves exondées
des rivières et des plans d’eau, zones décapées des prairies et
ISOLEPIS fluitans (L.) R.BR., 1810 : (= Scirpus fluitans L., = des marais (Isoeto durieui-Juncetea bufonii) – Cosmopolite
Eleogiton fluitans (L.) LINK), Scirpe flottant – Vivace aquatique (Europe (sauf N), Asie médiane, N et E-Afrique, MadèreLamb.,
(10-50 cm) – ASSEZ RARE (> 5%) (36, 37 AC ; 18, 45 AR ; 41 R ; naturalisé ? en Amérique du Nord et du Sud, Australie, Nouvelle-
28 RRR) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte] Zélande)
 Juin à septembre –  Mai à octobre – Acidophile à acidocline
– Hygrophile – Pleine lumière – Oligotrophile – Végétations

SCHOENOPLECTUS lacustris (L.) PALLA, 1888 : (= Scirpus curés (Oenanthion aquaticae) – Eurasiatique (naturalisé en
Amérique du Nord, Australie)
lacustris L.), Jonc des chaisiers commun, Scirpe des lacs –
Vivace à rhizome en partie submergé (1-3 m) – COMMUN (> 10%) SCHOENOPLECTUS pungens (VAHL) PALLA, 1888 : (=
(18, 36, 37 C ; 28, 41, 45 AC) – Indigène [carte] Scirpus pungens VAHL), Scirpe piquant – Vivace traçant en partie
 Mai à août –  Toute l’année – Neutrophile à large amplitude submergé (30-80 cm) – NON REVU RÉCEMMENT (37 NRR ; 18, 28,
– Hygrophile – Pleine lumière – Mésotrophile à eutrophile – 36, 41, 45 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (DISPARU DE LA
Pleines eaux ou roselières des berges des mares, des étangs et REGION) – Indigène [carte]
des rivières, fossés, dépression des marais (Phragmition  Juin à août – Neutrophile – Hygrophile – Pleine lumière –
communis) – Eurasiatique. Eutrophile – Végétations hautes des bords des eaux sur les rives
SCHOENOPLECTUS mucronatus (L.) PALLA, 1888 : (= de grands cours d’eau et de marais ou plans d’eau associés –
Cosmopolite (Europe occidentale et centrale, AmériqueLamb.,
Scirpus mucronatus L.), Scirpe mucroné – Vivace cespiteux ou
traçant – EXTREMEMENT RARE (< 1%) (36 RR ; 41 RRR ; 37 NRR ; Australie, Nouvelle-Zélande)
18, 28, 45 Abs) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE SCHOENOPLECTUS supinus (L.) PALLA, 1888 : (= Scirpus
REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – supinus L., = Isolepis supina (L.) R.BR.), Scirpe couché – Annuel
Indigène, en limite nord-occidentale de son aire de répartition (5-20 cm) – TRÈS RARE (> 1%) (36, 45 R ; 28 RR ; 41 RRR ;
[carte] 37 NRR ; 18 Abs) – LISTE ROUGE REGIONALE 2013 (EN DANGER) –
/ Juillet à septembre - (octobre) – Neutrophile – Hygrophile – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – Indigène [carte]
Pleine lumière – Mésotrophile à eutrophile – Végétations  Juin à septembre –  Juin à octobre – Végétations amphibies
amphibies des berges exondées des étangs souvent récents ou des rives exondées des dépressions humides des cultures
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

(mouillères), des mares et des étangs (Elatino triandrae- SCIRPUS atrovirens W ILLD (Groupe) :
Cyperetalia fusci) – Eurasiatique SCIRPUS atrovirens W ILLD., 1809 : Scirpe vert sombre –
SCHOENOPLECTUS tabernaemontani (C.C.GMEL.) PALLA, Vivace courtement traçant (80-120 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (<
1888 : (= Schoenoplectus lacustris subsp. tabernaemontani 1%) (41 RRR ; 18, 28, 36, 37, 45 Abs) – Accidentel,
(C.C.GMEL.) Á.LÖVE & D.LÖVE, = Scirpus tabernaemontani naturalisation à suivre, identité à confirmer, possibilité de
C.C.GMEL., = S. lacustris subsp. glaucus BECH.), Jonc des confusions avec les suivants [carte]
chaisiers glauque, Scirpe glauque – Vivace à rhizomes en partie / Juin à août – Écologie à confirmer : Chemins forestiers
submergé (50-150 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (18 RR ; 36, 37, 41, humides (Impatienti noli-tangere-Stachyion sylvaticae) –
45 RRR ; 28 NRR) – PROTECTION RÉGIONALE – LISTE ROUGE Amérique du Nord
REGIONALE 2013 (EN DANGER) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF – SCIRPUS georganus HARPER, 1900 : Scirpe de Georgie
Indigène [carte] Vivace courtement traçant (80-120 cm) – Acidophile –
 Mai à août –  Toute l’année – Basophile – Hygrophile – Mésohygrophile -120 cm) – à étudier, peut être confondu avec S.
Pleine lumière – Eutrocline – Végétations hautes des mares, atrovirens
fossés et étangs toujours submergées (Phragmition communis) – / Juin à Juillet – Acidophile – Mésohygrophile – Amérique du
Cosmopolite (Eurasiatique méridional, Amérique du Nord, Nord
centrale et du Sud, Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique)
SCIRPUS hattorianus MAKINO, 1933 : Scirpe de Hattori
SCIRPOIDES holoschoenus (L.) SOJAK, 1972 : (= Scirpus Vivace traçant (80-120 cm) – à étudier, peut être confondu avec
holoschoenus L.), Scirpe jonc – Vivace cespiteux ou à souche S. atrovirens
traçante (40-130→200 cm) – EXTRÊMEMENT RARE (< 1%) (37, 41, / Juin à Juillet – Acidophile – Mésohygrophile – Amérique du
45 RRR ; 18 NRR ; 28, 36 Abs) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF Nord
– Accidentel, en cours de naturalisation ? (première observation
sur la Loire en 1989) [carte] SCIRPUS sylvaticus L., 1753 : Scirpe des bois – Vivace
 Juillet à septembre –  Mai à octobre – Neutrophile – courtement traçant ou en partie submergé (40-120 cm) –
Hygrophile – Pleine lumière – Eutrophile – Bancs de sables COMMUN (> 10%) (36 CC ; 18 C ; 28, 37, 41, 45 AC) – Indigène
remaniés de la Loire, friches, prairies à chiendents, berges et [carte]
anciennes sablières – Eurasiatique méridional (Europe  Juin à août –  Toute l’année – Neutroacidophile –
méridionale et S-occidentale, SW-Asie, N-Afrique, CanariesLamb., Mésohygrophile à hygrophile – Demi-ombre à +/- pleine lumière –
présent en Amérique du Nord) Mésotrophile – Boisements (aulnaies-frênaies) et leurs lisières,
subsp. australis (L.) SOJAK, 1972 : Scirpe du midi – Peu dépressions des prairies, fossés, végétations hautes et ripisylves
probable des berges des rivières et des plans d’eau, fossés (Calthion
subsp. holoschoenus : Indigène palustris, Junco effusi-Lysimachienion vulgaris) – Eurasiatique
tempéré (Eurasiatique tempéréLamb.)

TRICHOPHORUM

a. Gaine3 de la feuille supérieure échancrée très T. cespitosum (L.) HARTM., 1849 : (= Scirpus cespitosus L.),
obliquement au sommet, sur une longueur d’environ 3 mm Scirpe en touffe, Scirpe cespiteux – Vivace cespiteux (10-35 cm)
(bord côté limbe 3 mm plus haut que l’autre). Limbe linéaire – EXTREMEMENT RARE (< 1%) (18 RR ; 41 RRR ; 37, 45 NRR ; 28,
( ), 5-10 fois aussi long que la portion échancrée. 36 Abs) – PROTECTION REGIONALE – LISTE ROUGE REGIONALE
Tige ne montrant pas, en coupe transversale, de petites 2013 (EN DANGER CRITIQUE) – ESPÈCE DÉTERMINANTE ZNIEFF –
lacunes arrondies entre les faisceaux ....................................... Indigène [carte]
........................................ subsp. germanicum (PALLA) HEGI  Mai à juin –  Toute l’année – Acidophile – Hygrophile –
b. Gaine3 de la feuille supérieure échancrée peu Pleine lumière – Landes à Bruyère à quatre angles, tourbières,
obliquement, sur une longueur d’environ 1 mm. Limbe bas-marais et prairies (Oxycocco palustris-Ericion tetralicis) –
linéaire ( ), au maximum, 2 fois aussi long que la Oligotrophile
portion échancrée. Tige montrant, en coupe transversale, de subsp. germanicum (PALLA) HEGI, 1908 : Scirpe cespiteux
petites lacunes entre les faisceaux .......... subsp. cespitosum d’Allemagne – Indigène, le seul présent en Centre-Val de Loire
– Européen N-occidental
subsp. cespitosum : Peu probable – Circumboréal
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Les principaux ouvrages utilisés pour l’élaboration des clés sont :

BOREAU A., 1849 – Flore du centre de la GUINOCHET M., DE VILLEMORIN R., LAUBER K., WAGNER G., 1998. Flora
France et du bassin de la Loire, ou 1978. Flore de France. Fascicules 1 à 5. Helvetica, Flore illustrée de Suisse, Clef de
description des plantes qui croissent Editions du CNRS. détermination. BELIN, 276p.
spontanément ou qui sont cultivées en JAUZEIN P. & NAWROT O., 2013. Flore LEGRAND A., 1883, 1894 – Flore
grand dans les départements arrosés par la d’Île-de-France. Clés de détermination, analytique du Berry contenant toutes les
Loire et ses affluents… 2 vol., Paris: 1172 taxonomie, statuts. Editions Quae. 606 p. plantes vasculaires… de l’Indre et du Cher.
p. Soumard-Berneau, Bourges, 1ère éd.: 347
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1984.
BOREAU A., 1857. Flore du centre de la p.; rééd. 1894, L. Renaud, Bourges: 431 p.
Flore descriptive et illustrée de la France,
France et du Bassin de la Loire ou [rééd. en fac-similé par Lafitte Reprints,
Premier supplément. Librairie Scientifique
description des plantes qui croissent 1985].
et Technique Albert Blanchard. 86p.
spontanément, ou qui sont cultivées en
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1987. PROVOST M., 1999. Flore vasculaire de
grand dans les départements arrosés par la
Flore descriptive et illustrée de la France, Basse-Normandie. Presses universitaires
Loire et ses affluents, avec l'analyse des
Second supplément. Librairie Scientifique de Caen, CD Rom.
genres et des espèces.Librairie
Encyclopédique de Roret, Paris. 1126p. et Technique Albert Blanchard. 83p. RAMEAU J.C., MANSION D., DUME G.,
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1975. 1989. Flore Forestière Française, 1-
BOURNERIAS M., PRAT D. et al., 2005.
Flore descriptive et illustrée de la France, Plaines et Collines. Institut pour le
Les Orchidées de France, Belgique et
Troisième supplément. Librairie Scientifique Développement Forestier, 1785p.
Luxembourg. Deuxième édition. Collection
parthénope, Biotope, Mèze. 504p. et Technique Albert Blanchard. 153p. ROUY & FOUCAUD, 1893-1913. Flore de
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1987. France ou Description des plantes qui
BUGNON F., 1995. Nouvelle flore de
Flore descriptive et illustrée de la France, croissent spontanément en France, en
Bourgogne, II – Clés de détermination.
Quatrième supplément. Librairie Corse et en Alsace-Lorraine. Tome 1-14.
Bulletin Scientifique de Bourgogne, édition
Scientifique et Technique Albert Blanchard. Société des Sciences naturelles de la
hors série, 811p.
129p. Charente-Inférieure. 5936p.
CORILLON R., 1982. Flore et Végétation
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1997. STACE, 2010. New Flora of the britisch
de la Vallée de la Loire (cours occidental :
Flore descriptive et illustrée de la France, Isles. Third edition. Cambridge University
de l’Orléanais à l’estuaire) 1. Texte.
Cinquième supplément. Librairie Press. 1232p.
Imprimerie JOUVE, 737p.
Scientifique et Technique Albert Blanchard. TISON J.M., DE FOUCAULT B., 2014.
COSTE H. Flore descriptive et illustrée de
105p. Flora gallica – Flore complète de la France.
la France de la Corse et des contrées
JOVET P., DE VILLEMORIN R., Kerguelen Société botanique de France. Biotope.
limitrophes, Tome 1 à 3. Librairie
M., 1985. Flore descriptive et illustrée de la 1400p.
scientifique et techniques Albert Blanchard.
France, Premier supplément. Librairie TISON J.-M., JAUZEIN p. & MICHAUD H.,
DE BOLÒS & VIGO, 1984-2001. Flora dels 2014. Flore de la France méditerranéenne
Scientifique et Technique Albert Blanchard.
països catalans. Tome 14. Editorial barcino. continentale. Naturalia éditions. 2078 p.
136p.
3574p.
JOVET P., Kerguelen M., 1997. Flore TOURLET E.-H., 1908. Catalogue raisonné
DES ABBAYES, CLAUSTRES, CORILLON des plantes vasculaires du département
descriptive et illustrée de la France,
& DUPONT, 1971. Flore et végétation du d'Indre-et-Loire. Paul Klincksieck, Paris ;
Septième supplément. Librairie Scientifique
massif armoricain. Presses universitaires Théophile Tridon, Tours. 621p.
et Technique Albert Blanchard. 122p.
de Bretagne. 653p. TUTIN T.G., HEYWOOG V.H., BURGES
LAMBINON J., DE LANGHE J.E.,
DUHAMEL G., 1998. Flore et cartographie N.A., MOORE D.M., VALENTINE D.H.,
DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1992.
des Carex de France, Deuxième édition. WALTERS S.M., WEBB D.A., Flora
Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-
Société Nouvelle des Editions Boubée, Europea. Cambridge University Press
Duché de Luxembourg, du Nord de la
297p.
France et des régions voisines, quatrième
FOURNIER P., 2000. Les quatre flores de édition. Editions du Patrimoine du Jardin Flore informatique :
France, Corse comprise. Nouveau Tirage. botanique national de Belgique, 1092. www.floraiberica.org
Dunod. 1104p. www.efloras.org
LAUBER K., WAGNER G., 1998. Flora
FRANCHET A., 1885 – FLORE DU LOIR-ET- plants.usda.gov
Helvetica, Flore illustrée de Suisse. BELIN,
CHER, PERCHE, BEAUCE, SOLOGNE. BLOIS: 1616p.
886 P.

CONTRIBUTEURS (tests, relecture) : Ophélie Beslin, Christophe Bodin, Pierre Boudier, Pierre Delahaye, Florient
Desmoulins, Rémi Dupré, Sarah Gautier, Marie Leblanc, Julien Mondion, Simon Nobilliaux, Damien Pujol, Frédéric
Refait, Nicolas Roboüam, Patricia Vahrameev
CONTRIBUTEURS (photographies) : cf. chaque illustration des genres
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

BLYSMUS.................................. 1, 2 montana L. ...................................... 9 mamillata H.Lindb.. ........................ 19


compressus (L.) Panz. ex Link ........ 2 muricata L. .................................... 15 multicaulis (Sm.) Desv. .................. 19
subsp. divulsa Bonnier & Layens ................ 15 ovata (Roth) Roem. & Schult. ........ 19
BOLBOSCHOENUS ............ 1, 2, 22 subsp. lambrocarpa Celak. ......................... 15
glaucus (Lam.) S.G.Sm. .................. 2 palustris (L.) Roem. & Schult. ........ 19
muricata sensu auct. Gall. ............. 15 subsp. palustris .......................................... 19
laticarpus Marhold, Hroudová, muricata sensu Guin. & R.Vilm. ..... 15 subsp. uniglumis (Link) Hartm. ................... 20
Ducháchek & Zákr...................... 2 nigra (L.) Reichard ........................... 8 subsp. waltersii Bures & Danihelka ............ 19
maritimus (L.) Palla ..................... 2, 3 nitida Host ..................................... 14 parvula (ROEM. & SCHULT.) LINK EX
subsp. cymosus (RCHB.) SOJÁK ....................3 BLUFF, NEES & SCHAUER ........... 19
subsp. macrostachys (WILLD.) SOJAK ...........3 oederi Retz. ................................... 13
subsp. yagara (OHWI) JAUZEIN ......................3 OTRUBAE PODP. .............................. 14 pauciflora (Lightf.) Link .................. 20
var. planiculmis (F.W.SCHMIDT) JAUZEIN .......3 ovalis Gooden. .............................. 14 quinqueflora (Hartmann) O.Schwarz
planicumis (F.W.Schmidt) var. argyroglochin (HORNEM.) DE LANGHE & ................................................. 19
T.V.Egorova ............................... 3 LAMBINON............................................. 14 uniglumis (Link) Schult. .................. 19
var. ovalis ................................................... 14
yagara (Ohwi) A.E.Kozhevn ............ 2 ELEOGITON .......................... 20, 24
pairae F.W.Schultz .......................... 5
CAREX ...................................... 1, 3 pallescens L. ................................. 10 fluitans (L.) Link ............................. 24
acuminata Willd. ............................ 13 paludosa Gooden. ......................... 12 ERIOPHORUM......................... 1, 20
acuta auct. .................................... 14 panicea L....................................... 10 angustifolium Honck. ..................... 20
acuta L. ........................................... 8 paniculata L. .................................... 4 gracile Koch ex Roth...................... 20
acutiformis Ehrh. ........................... 10 subsp. lusitanica (Schkuhr) Maire ................. 4 latifolium Hoppe ............................. 20
f. acutiformis ................................................10 subsp. paniculata .......................................... 4 polystachion L................................ 20
f. spadicea (Roth) Junge .............................10 paradoxa Willd............................... 12
ampullacea Gooden. ..................... 15 vaginatum L. .................................. 20
pendula Huds. ............................... 11 ISOLEPIS ......................... 21, 22, 23
appropinquata Schumach. ............... 4 pilulifera L. ....................................... 9
arenaria L. ....................................... 3 fluitans (L.) R.Br............................. 22
praeceps BORKH. EX RCHB. ............ 12 setacea (L.) R.Br. .......................... 23
binervis Sm. .................................. 11 praecox Jacq. ................................ 12
bohemica Schreb. ........................... 4 supina (L.) R.Br. ............................ 24
praecox Schreb. .............................. 6
brizoides L. ...................................... 6 subsp. intermedia (Celak.) J.Schultze-Motel 7 PYCREUS .............................. 18, 21
canescens L. ................................... 7 subsp. praecox ............................................. 6 flavescens (L.) P.Beauv. ex Rchb. . 18
caryophyllea Latourr. ....................... 8 pseudocyperus L. .......................... 11 RHYNCHOSPORA................... 1, 21
contigua Hoppe ............................. 15 pulicaris L. ....................................... 3 alba (L.) Vahl ................................. 21
cuprina (Sandor ex Heuff.) Nendtv. punctata Gaudin ............................ 11 fusca (L.) W.T.Aiton ....................... 21
ex A.Kern ................................... 5 remota L. ......................................... 7 SCHOENOPLECTUS ................... 23
curta Gooden. ............................... 12 riparia Curtis .................................. 10 lacustris (L.) Palla .......................... 24
cyperoides L. ................................. 12 rostrata Stokes .............................. 10 subsp. glaucus Bech. ................................. 25
davalliana Sm.................................. 3 schreberi Schrank.......................... 15 subsp. tabernaemontani (C.C.GMEL.) Á.LÖVE
& D.LÖVE ............................................. 25
demissa Vahl ex Hartm. ................ 11 serotina Mérat ............................... 16
mucronatus (L.) Palla..................... 23
depauperata Curtis ex With. .......... 11 spicata Huds.................................... 5
pungens (Vahl) Palla ..................... 23
diandra Schrank .............................. 4 stellulata Gooden........................... 13
supinus (L.) Palla ........................... 23
digitata L. ........................................ 9 stricta Gooden. .............................. 13
tabernaemontani (C.C.Gmel.) Palla24
dioica L............................................ 3 strigosa Huds. ............................... 11
subvulpina Senay .......................... 14 SCHOENUS ............................. 1, 21
distans L........................................ 11
sylvatica Huds. .............................. 11 albus L........................................... 21
disticha Huds................................... 6
teretiuscula Gooden. ..................... 12 ferrugineus L. ................................ 22
divisa Huds...................................... 6
tomentosa L..................................... 8 fuscus L. ........................................ 21
divulsa Stokes ............................. 5, 7
subsp. leersii (Kneuck.) W. .........................15 umbrosa Host .................................. 9 mariscus L. .................................... 16
echinata Murray .............................. 5 vesicaria L. .................................... 10 nigricans L. .................................... 22
elata All. .......................................... 7 viridula Michx................................. 11 SCIRPOIDES ............................... 23
elongata L. ...................................... 7 viridula Michx................................. 16 holoschoenus (L.) Soják ................ 23
ericetorum Pollich ............................ 8 subsp. brachyrrhyncha (Celak.) B.Schmid subsp. australis (L.) Soják .......................... 23
var. elatior (Schltdl.) Crins ................... 16 subsp. holoschoenus.................................. 23
filiformis sensu Gooden. ................ 14 subsp. oedocarpa (Andersson) B.Schmid .. 16 SCIRPUS
flacca Schreb. ................................. 9 vulgaris Fr. .................................... 14
subsp. erythrostachys (Hoppe) Holub .........13 acicularis L. ................................... 19
subsp. flacca .................................................9 vulpina L. ......................................... 5 atrovirens Willd. ............................. 23
subsp. serrulata (Biv.) Greuter ......................9 vulpina sensu auct. plur. ................ 14 baeothryon Erhr. ex L.f. ................. 20
flava L. .......................................... 12 xboenninghausiana Weihe .............. 3 cespitosus L. ................................. 25
subsp. lepidocarpa (Tausch) Nyman...........16 Xevoluta Hartm................................ 3 compressus Pers. ............................ 2
fusca All. ....................................... 14 xfelixii L.C.Lamb. ............................. 3 fluitans L. ....................................... 24
glauca Scop. ................................. 13 xfulva Gooden. .......................... 3, 12 georganus Harper .......................... 23
goodenowii J.Gay .......................... 14 xmuelleriana F.W.Schultz ................ 3 hattorianus Makino ........................ 23
gracilis Curtis................................. 12 xpaulii Asch. & Graebn. ................... 3 holoschoenus L. ............................ 25
halleriana Asso................................ 9 xsubgracilis Druce ........................... 3
subsp. halleriana ...........................................9 lacustris L. ..................................... 24
hartmannii Cajander ........................ 6 CLADIUM ................................ 1, 16 maritimus L. ..................................... 3
hirta L. ............................................. 8 mariscus (L.) Pohl.......................... 16 michelianus L................................. 18
f. hirtiformis (Pers.) Junge .......................8, 13 CYPÉRACÉES .............................. 1 mucronatus L. ................................ 24
hordeistichos Vill. .......................... 10 CYPERUS ............................... 1, 17 multicaulis Sm. .............................. 19
hornschuchiana Hoppe.................. 13 aureus Ten. ................................... 18 ovatus Roth ................................... 20
hostiana DC. ................................. 11 eragrostis Lam............................... 18 palustris L. ..................................... 20
humilis Leyss................................... 9 subsp. uniglumis BONNIER & LAYENS.......... 20
esculentus L. ................................. 17
laevigata Sm. ................................ 11 subsp.aureus (Ten.) K.Richt ....................... 18 pauciflorus Lightf. .......................... 20
leersii F.W.Schultz....................... 5, 7 var. esculentus............................................ 17 pungens Vahl ................................ 24
var. heermannii (Buckley) Britton ................ 17 setaceus L. .................................... 24
lepidocarpa Tausch ....................... 12 var. leptostachyus Boeckeler ...................... 17
leporina L. ....................................... 7 var. macrostachyus Boeckeler .................... 17 supinus L. ...................................... 24
var. argyroglochin (Hornem.) W.D.J.Koch.....7 var. sativus Boeckeler................................. 17 sylvaticus L. ................................... 23
var. leporina ..................................................7 flavescens L. ................................. 17 tabernaemontani C.C.Gmel. .......... 25
leporina sensu auct. ...................... 14 fuscus L. ........................................ 17 uniglumis Link ................................ 20
ligerica J.Gay .................................. 6 glomeratus L.................................. 18 TRICHOPHORUM.............. 1, 22, 25
limosa L......................................... 10 longus L......................................... 18 cespitosum (L.) Hartm. .................. 25
liparocarpos Gaudin ...................... 11 michelianus (L.) Link ...................... 17 subsp. cespitosum...................................... 25
mairei Coss. & Germ. .................... 11 ELEOCHARIS ......................... 1, 19 subsp. germanicum (Palla) Hegi ................ 25
maxima Scop. ............................... 15 acicularis (L.) Roem. & Schult........ 19
melanostachya M.Bieb. ex Willd. ... 10
Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Carex (Laîche) des vases ............ 14


Carex (Laîche) digité(e) ............... 12
-A- Carex (Laîche) dioïque ................ 12 -L-
Carex (Laîche) distique ............... 13
Amande de terre .......................... 18 Carex (Laîche) divisé(e) .............. 13 Linaigrette à feuilles étroites ......... 20
Carex (Laîche) écailleux(se) ........ 16 Linaigrette à larges feuilles ........... 21
Carex (Laîche) écarté(e) ............. 15 Linaigrette engainée ..................... 21
-C- Carex (Laîche) élancé(e) ............. 16 Linaigrette grêle............................ 21
Carex (Laîche) élevé(e) ............... 13 Linaigrette vaginée ....................... 21
Carex (Laîche) à bec ................... 15 Carex (Laîche) en ampoules ....... 15
Carex (Laîche) à deux étamines .. 12 Carex (Laîche) en épi .................. 15
Carex (Laîche) à deux nervures .. 12 Carex (Laîche) en étoile .............. 13 -M-
Carex (Laîche) à épis distants ..... 12 Carex (Laîche) espacé(e) ............ 15
Carex (Laîche) à épis d'orge ........ 13 Carex (Laîche) étoilé(e) ............... 13 Marisque ...................................... 16
Carex (Laîche) à épis espacés .... 15 Carex (Laîche) fausse brize......... 12
Carex (Laîche) à épis grêles ........ 16 Carex (Laîche) fausse orge ......... 13
Carex (Laîche) à épis noirs .......... 14 Carex (Laîche) fauve ................... 13 -R-
Carex (Laîche) à épis pendants ... 15 Carex (Laîche) faux panic ........... 14
Carex (Laîche) à épis rapprochés 12 Carex (Laîche) faux souchet.. 12, 15 Rhynchospore blanc..................... 21
Carex (Laîche) à épis rougeâtres 13 Carex (Laîche) filiforme ............... 14 Rhynchospore brun ...................... 21
Carex (Laîche) à fruits lustrés ...... 14 Carex (Laîche) flasque ................ 13 Rhynchospore fauve .................... 21
Carex (Laîche) à fruits tomenteux 16 Carex (Laîche) glauque ............... 13
Carex (Laîche) à fruits velus ........ 14 Carex (Laîche) humble ................ 13
Carex (Laîche) à nombreuses Carex (Laîche) jaunâtre ............... 16 -S-
racines .................................... 16 Carex (Laîche) jaune ................... 16
Carex (Laîche) à pilules ............... 15 Carex (Laîche) lisse..................... 14 Scirpe à fruits plats ......................... 3
Carex (Laîche) à poils raides ....... 16 Carex (Laîche) luisant(e) ............. 14 Scirpe à inflorescence ovoïde ...... 20
Carex (Laîche) à tige arrondie ..... 12 Carex (Laîche) maigre ................. 16 Scirpe à larges fruits....................... 3
Carex (Laîche) aigü(uë) ............... 12 Carex (Laîche) millet ................... 14 Scirpe à nombreuses tiges ........... 19
Carex (Laîche) allongé(e) ............ 13 Carex (Laîche) noir(e) ................. 14 Scirpe à une écaille ...................... 20
Carex (Laîche) appauvri(e) .......... 12 Carex (Laîche) pâle ..................... 14 Scirpe à une glume ...................... 20
Carex (Laîche) arrondi(e)............. 12 Carex (Laîche) paniculé(e) .......... 15 Scirpe cespiteux ........................... 25
Carex (Laîche) blanchâtre ........... 12 Carex (Laîche) paradoxal(e) ........ 12 Scirpe cespiteux d’Allemagne ...... 25
Carex (Laîche) bleuâtre ............... 14 Carex (Laîche) pendant(e) .......... 15 Scirpe comprimé ............................ 2
Carex (Laîche) blonde ................. 13 Carex (Laîche) ponctué(e) ........... 15 Scirpe couché............................... 24
Carex (Laîche) brun(e) ................ 14 Carex (Laîche) précoce ............... 15 Scirpe des bois ............................. 25
Carex (Laîche) court(e) ................ 12 Carex (Laîche) printanier(ère) ..... 12 Scirpe des lacs ............................. 24
Carex (Laîche) cuivré(e) .............. 14 Carex (Laîche) puce .................... 15 Scirpe des marais......................... 20
Carex (Laîche) d’Öder ................. 13 Carex (Laîche) raid(e) ................. 13 Scirpe du midi............................... 25
Carex (Laîche) d’Otruba .............. 14 Carex (Laîche) tardive ................. 16 Scirpe en touffe ............................ 25
Carex (Laîche) de Bohème .......... 12 Carex (Laîche) tomenteux(se) ..... 16 Scirpe épingle............................... 19
Carex (Laîche) de Davall ............. 12 Carex (Laîche) tronqué(e) ........... 12 Scirpe flottant ............................... 24
Carex (Laîche) de Goodenough .. 14 Carex (Laîche) vésiculeuse ......... 16 Scirpe glauque ......................... 3, 25
Carex (Laîche) de Haller .............. 13 Carex (Laîche) voyageux(se) ...... 12 Scirpe jonc ................................... 25
Carex (Laîche) de Hartman ......... 13 Carex (Laîche)hérissé(e) ............. 13 Scirpe maritime .............................. 3
Carex (Laîche) de Host ................ 13 Choin ferrugineux ........................ 22 Scirpe mucroné ............................ 24
Carex (Laîche) de la Loire ........... 14 Choin noirâtre .............................. 22 Scirpe nain ................................... 20
Carex (Laîche) de Leers .............. 15 Scirpe ovoïde ............................... 20
Carex (Laîche) de Maire .............. 14 Scirpe pauciflore........................... 20
Carex (Laîche) de Paira ............... 15 -F- Scirpe piquant .............................. 24
Carex (Laîche) de Schreber......... 15 Scirpe sétacé................................ 24
Carex (Laîche) déprimé(e) ........... 16 Faux(sse) carex (laîche) aigü(uë) 12 Scirpe vert sombre ....................... 25
Carex (Laîche) des bois ............... 16 Scirpe yagara ................................. 3
Carex (Laîche) des bourbiers ...... 14 Souchet aggloméré ...................... 18
Carex (Laîche) des bruyères ....... 13 -I- Souchet brun ................................ 18
Carex (Laîche) des landes ........... 13 Souchet comestible ...................... 18
Carex (Laîche) des lièvres ........... 14 Isolépis sétacé ............................. 24 Souchet de Micheli ....................... 18
Carex (Laîche) des marais........... 12 Souchet jaunâtre .......................... 18
Carex (Laîche) des montagnes .... 14 Souchet long ................................ 18
Carex (Laîche) des ombrages ..... 16 -J- Souchet robuste ........................... 18
Carex (Laîche) des renards ......... 14 Souchet tubéreux ......................... 18
Carex (Laîche) des rives .............. 15 Jonc des chaisiers commun ........ 24 Souchet vigoureux........................ 18
Carex (Laîche) des tourbières ..... 14 Jonc des chaisiers glauque ......... 25

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Flore du Centre-Val de Loire (Compilation et adaptation de clés de détermination) (J. Cordier, 2017)

Les principaux ouvrages utilisés pour l’élaboration des clés sont :

BOREAU A., 1849 – Flore du centre de la GUINOCHET M., DE VILLEMORIN R., LAUBER K., WAGNER G., 1998. Flora
France et du bassin de la Loire, ou 1978. Flore de France. Fascicules 1 à 5. Helvetica, Flore illustrée de Suisse, Clef de
description des plantes qui croissent Editions du CNRS. détermination. BELIN, 276p.
spontanément ou qui sont cultivées en JAUZEIN P. & NAWROT O., 2013. Flore LEGRAND A., 1883, 1894 – Flore
grand dans les départements arrosés par la d’Île-de-France. Clés de détermination, analytique du Berry contenant toutes les
Loire et ses affluents… 2 vol., Paris: 1172 taxonomie, statuts. Editions Quae. 606 p. plantes vasculaires… de l’Indre et du Cher.
p. Soumard-Berneau, Bourges, 1ère éd.: 347
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1984.
BOREAU A., 1857. Flore du centre de la p.; rééd. 1894, L. Renaud, Bourges: 431 p.
Flore descriptive et illustrée de la France,
France et du Bassin de la Loire ou [rééd. en fac-similé par Lafitte Reprints,
Premier supplément. Librairie Scientifique
description des plantes qui croissent 1985].
et Technique Albert Blanchard. 86p.
spontanément, ou qui sont cultivées en
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1987. PROVOST M., 1999. Flore vasculaire de
grand dans les départements arrosés par la
Flore descriptive et illustrée de la France, Basse-Normandie. Presses universitaires
Loire et ses affluents, avec l'analyse des
Second supplément. Librairie Scientifique de Caen, CD Rom.
genres et des espèces.Librairie
Encyclopédique de Roret, Paris. 1126p. et Technique Albert Blanchard. 83p. RAMEAU J.C., MANSION D., DUME G.,
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1975. 1989. Flore Forestière Française, 1-
BOURNERIAS M., PRAT D. et al., 2005.
Flore descriptive et illustrée de la France, Plaines et Collines. Institut pour le
Les Orchidées de France, Belgique et
Troisième supplément. Librairie Scientifique Développement Forestier, 1785p.
Luxembourg. Deuxième édition. Collection
parthénope, Biotope, Mèze. 504p. et Technique Albert Blanchard. 153p. ROUY & FOUCAUD, 1893-1913. Flore de
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1987. France ou Description des plantes qui
BUGNON F., 1995. Nouvelle flore de
Flore descriptive et illustrée de la France, croissent spontanément en France, en
Bourgogne, II – Clés de détermination.
Quatrième supplément. Librairie Corse et en Alsace-Lorraine. Tome 1-14.
Bulletin Scientifique de Bourgogne, édition
Scientifique et Technique Albert Blanchard. Société des Sciences naturelles de la
hors série, 811p.
129p. Charente-Inférieure. 5936p.
CORILLON R., 1982. Flore et Végétation
JOVET P., DE VILLEMORIN R., 1997. STACE, 2010. New Flora of the britisch
de la Vallée de la Loire (cours occidental :
Flore descriptive et illustrée de la France, Isles. Third edition. Cambridge University
de l’Orléanais à l’estuaire) 1. Texte.
Cinquième supplément. Librairie Press. 1232p.
Imprimerie JOUVE, 737p.
Scientifique et Technique Albert Blanchard. TISON J.M., DE FOUCAULT B., 2014.
COSTE H. Flore descriptive et illustrée de
105p. Flora gallica – Flore complète de la France.
la France de la Corse et des contrées
JOVET P., DE VILLEMORIN R., Kerguelen Société botanique de France. Biotope.
limitrophes, Tome 1 à 3. Librairie
M., 1985. Flore descriptive et illustrée de la 1400p.
scientifique et techniques Albert Blanchard.
France, Premier supplément. Librairie TISON J.-M., JAUZEIN p. & MICHAUD H.,
DE BOLÒS & VIGO, 1984-2001. Flora dels 2014. Flore de la France méditerranéenne
Scientifique et Technique Albert Blanchard.
països catalans. Tome 14. Editorial barcino. continentale. Naturalia éditions. 2078 p.
136p.
3574p.
JOVET P., Kerguelen M., 1997. Flore TOURLET E.-H., 1908. Catalogue raisonné
DES ABBAYES, CLAUSTRES, CORILLON des plantes vasculaires du département
descriptive et illustrée de la France,
& DUPONT, 1971. Flore et végétation du d'Indre-et-Loire. Paul Klincksieck, Paris ;
Septième supplément. Librairie Scientifique
massif armoricain. Presses universitaires Théophile Tridon, Tours. 621p.
et Technique Albert Blanchard. 122p.
de Bretagne. 653p. TUTIN T.G., HEYWOOG V.H., BURGES
LAMBINON J., DE LANGHE J.E.,
DUHAMEL G., 1998. Flore et cartographie N.A., MOORE D.M., VALENTINE D.H.,
DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1992.
des Carex de France, Deuxième édition. WALTERS S.M., WEBB D.A., Flora
Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-
Société Nouvelle des Editions Boubée, Europea. Cambridge University Press
Duché de Luxembourg, du Nord de la
297p.
France et des régions voisines, quatrième
FOURNIER P., 2000. Les quatre flores de édition. Editions du Patrimoine du Jardin Flore informatique :
France, Corse comprise. Nouveau Tirage. botanique national de Belgique, 1092. www.floraiberica.org
Dunod. 1104p. www.efloras.org
LAUBER K., WAGNER G., 1998. Flora
FRANCHET A., 1885 – FLORE DU LOIR-ET- plants.usda.gov
Helvetica, Flore illustrée de Suisse. BELIN,
CHER, PERCHE, BEAUCE, SOLOGNE. BLOIS: 1616p.
886 P.

CONTRIBUTEURS (tests, relecture) : Ophélie Beslin, Christophe Bodin, Pierre Boudier, Pierre Delahaye, Florient
Desmoulins, Rémi Dupré, Sarah Gautier, Marie Leblanc, Julien Mondion, Simon Nobilliaux, Damien Pujol, Frédéric
Refait, Nicolas Roboüam, Patricia Vahrameev
CONTRIBUTEURS (photographies) : cf. chaque illustration des genres

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