F i c h e p r a t i q u e
LES 3 TEMPS
D’UNE
PRISE DE
PAROLE
RéUSSIE
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2017 © JEAN SOMMER
LES 3 TEMPS F i c h e p r a t i q u e
D’UNE
se préparer
PRISE DE
PAROLE 1/3
RéUSSIE
Dans les jours qui précèdent une communication importante, se préparer. Répéter son
texte ou les arguments forts à haute voix.
(Plus j’aurai préparé mon intervention – PLAN / RYTHME - mieux je pourrai me
consacrer à la forme. Etre pleinement présent- Le message comportemental = 70%).
La voix se pose comme le corps se pose.
Quelques secondes avant…
En « coulisses »…
Prendre SON temps (10 sec à … 5 mn, ou plus). Trouver un endroit ; couloir, toilettes,
salle annexe pour s’isoler un instant, se mettre en confiance (si c’est possible).
S’ouvrir.
Ne pas commencer une prise de parole en public en déséquilibre - physique ou
émotionnel. (Penser à un athlète qui prend ses marques avant de s’élancer).
à retenir…
« Se poser » (sentir le sol sous ses pieds)
e référer à des sensations tactiles :
S
chaleur / bruits / odeurs / vêtements / lumière…
couter sa respiration, paisible - manière de se recentrer sur soi.
É
Inspirer « OUI »
n cas de trac : détendre (lâcher) le ventre et bas ventre.
E
Ne pas se figer. Bouger.
ouche sèche ! Penser à du citron, en rondelles...
B
Se mordiller le bout de la langue.
S’efforcer d’envisager la situation qui va suivre comme un moment de plaisir…
Visualiser le (les) interlocuteur(s) comme des partenaires de jeu et non des juges…
Articuler des phonèmes de déblocage et d’articulation : miam… miam…
« Je veux z’et j’exige d’exquises z’excuses ». Lentement et distinctement.
Sourire, à l’intérieur du visage. Articuler un « OUI » silencieux et large. Cf. « Ignace »
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D’UNE
l’entrée
PRISE DE
PAROLE 2/3
RéUSSIE
se mettre en situation
Avancer franchement. Debout (ou avant de s’asseoir), marquer un petit temps ;
se sentir important ; « respirer » le lieu (Bureau / salle de réunion / amphithéâtre…).
ffrir son visage et son regard aux présents. Accueillir chacun en intention ou en
O
pensée. Se souvenir qu’un groupe, un auditoire, un public est constitué de plusieurs
fois, dix fois, cent fois un individu… C’est à lui que je m’adresse.
Sourire éventuellement ;
« apporter sa détente » avec soi…
Mettre à l’aise ;
Créer le pôle d’attention au travers de ce premier contact qui « donne le ton ».
on état intérieur détermine celui des autres, même s’ils ne manifestent
M
aucune réaction dans l’instant.
Commencer
Posture de communication ou d’entretien
Prendre le temps de s’installer (ici aussi ne pas faire en « panique »)
Se poser en conscience (physique).
Sentir le fond de chaise sous ses fesses.
Être tonique (droit, ouvert) sans raideur (épaules relâchées).
Embrasser l’assistance et chacun du regard.
Poser ses mains ou ses coudes.
Identifier les objets « amis » : la table de conférence, le stylo, bloc papier, etc…
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D’UNE
action !
PRISE DE
PAROLE 3/3
RéUSSIE
L’exposé en 3 temps
Imaginons le pire ! Rien ne va plus… !
Le trac vous est resté ; vous sentez le bafouillage venir !
Ne vous laissez pas surprendre. Reconnaissez ce vieil « ami-ennemi ».
onnaissant les symptômes ne cédez pas à la panique.
C
Accrochez vous à votre plan.
à retenir…
Au commencement
oujours faire face à son public. Il y a des choses qu’on peut dire sans honte
T
et que chacun entendra. Exemple : annoncer son trac… avec un sourire.
Commencez dans le médium de la voix. Mâchoire, langue, gorge, détendues.
N
e pas « attaquer », tête et thorax projetés en avant.
Toujours et encore se poser…
Marquez une pose pour vérifier votre plan. Ne pas avoir peur des silences !
Préférez recommencer (après un faux démarrage) et le dire.
Ne pas s’excuser ni se justifier. Avancer / respirer !
A
r-ti-cu-lez ! Ne pas garder les mots dans sa bouche. Les vivre avec son
corps.
A pleine bouche.
Durant l’exposé
Marquez des pauses. Respirez… tout le monde respirera…
Faites des phrases courtes. Votre discours y gagnera. Votre réflexion aussi.
L’oreille de celui qui vous écoute, n’est pas un entonnoir à gaver les oies.
Gardez l’œil ouvert et le bon, que chacun se sente interpellé et écouté.
usqu’au bout des mots, des phrases, soyez acteur de votre pensée
J
en direction des autres et non comme un morceau de bois à la dérive.
Gardez l’objectif en vue. Suivez le plan : intro / développement / conclusion.
N’ayez pas peur de répéter. Récapitulez. Faites des liaisons de synthèse.
Conclure
Être entendu, constitue en communication,
la politesse minimum.
A bon entendeur… salut !
2017 © JEAN SOMMER
