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Chapitre2 API Masteres

Le document traite des automates programmables industriels (API), en expliquant leur objectif d'automatisation, leur structure, et les critères de choix. Il souligne les avantages des API par rapport aux solutions câblées, notamment leur flexibilité et leur capacité à dialoguer avec des procédés industriels. Enfin, il présente les différents types d'API, leurs fonctions de base, ainsi que les principaux constructeurs du secteur.

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Chapitre2 API Masteres

Le document traite des automates programmables industriels (API), en expliquant leur objectif d'automatisation, leur structure, et les critères de choix. Il souligne les avantages des API par rapport aux solutions câblées, notamment leur flexibilité et leur capacité à dialoguer avec des procédés industriels. Enfin, il présente les différents types d'API, leurs fonctions de base, ainsi que les principaux constructeurs du secteur.

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS ( A.P.I. )


(PROGRAMMABLE LOGICAL CONTROLER : P.L.C.)
A- Objectif d’automatisation :
1- Introduction Générale
L’automatisation d’un système technique consiste à assurer la commande en adoptant
un outil technologique.

Pour réaliser la commande, le choix de l’outil technologique dépend du procédé et de


sa complexité. L’automaticien dispose en général de deux solutions :
 Solution câblée à technologie électrique, électronique, pneumatique, ou autres.
 Solution programmée à technologie électronique: API, microprocesseur,
microcontrôleur, multiprocesseur, micro-ordinateur, PC industriel, DSP, …
La solution programmée à base de l’API présente l’avantage par rapport à la solution câblée
de pouvoir dialoguer avec le procédé industriel. En présence d’une commande à
technologie câblée, le changement du mode de commande entraîne directement le
changement du câblage entre les différents composants, par contre en technologie
programmée, on change seulement le programme.

2- Structure de l’unité de traitement

1
CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

2-1- Exemples de capteurs

2-2- Exemples d’actionneurs

Les actionneurs transforment l’énergie reçue en énergie utile

2
CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

3- Choix de l’unité de traitement


Le choix d’une technologie d’unité de traitement dépend de nombreux paramètres. Les
critères essentiels permettant un choix sont définis dans le tableau ci-dessous :

SOLUTION ENVISAGEE CONDITIONS DE CHOIX


• Production en grande série
• Temps de développement élevé
Développement spécifique • Niveau de compétence élevé
d’une carte (interne ou externe) • Adaptabilité très faible
• Maintenance par remplacement
• Nombre d’entrées/sorties faible
• Production en petite et moyenne série
Adaptation d’une carte industrielle • Temps de développement moyen
(PCOS, OS 9, OS 9000 ou autre système • Niveau de compétence élevé
d’exploitation) • Adaptabilité bonne
• Maintenance par fournisseur
• Production en très petite série ou unitaire
• Temps de développement court
Automate programmable industriel • Niveau de compétence moyen
• Adaptabilité selon fournisseur
• Maintenance par fournisseur
• Production en très petite série ou unitaire
• Temps de développement court
Pc industriel ou équivalents • Niveau de compétence élevé
• Adaptabilité excellente
• Maintenance par fournisseur

D’autres critères de sélection se retrouvent dans chacune de ces catégories capacité de


traitement, vitesse de traitement, capacité de mise en réseau, multitâche, temps réel..,

B- AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS (API) :


1- Définition et principe:
Automate programmable : ordinateur spécialisé dans le pilotage de systèmes automatisés.
Avant 1969 la commande est assurée par des armoires à relais électromécanique. En 1969-70
date de la première apparition d’un API aux Etats-Unis dans le secteur de l’industrie
automobile.
Actuellement les automates programmables industriels sont devenus plus que le simple
remplaçant des armoires à relais. Ils assurent les fonctions d’automatismes séquentiels,
commande d'axes, régulation PID, communications, diagnostic…
Maintenant, les automates programmables sont capables d'effectuer d'autres fonctions et
ne se limitent pas aux opérations séquentielles. Les efforts des fournisseurs sont tournés

3
CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

vers l'outil de développement unique servant non plus à programmer un appareil isolé,
mais un système d’automatisation complet.
Un automate programmable industriel est une machine électronique, programmable par un
personnel non informaticien et destiné à piloter en ……………………………………….. et
……………………………..des procédés logiques …………………………………………….
Ces appareils électroniques contrôlent un grand nombre de mouvements ou d'actions, placés
selon une suite importante de séquences.
Un système automatisé via un automate programmable peut être représenté comme suit :

Après avoir raccordé aux bornes de l'appareil, …………………….. et


………………………………..de l'ensemble à automatiser, la logique de
l'automatisme est réalisée sans câblage par une opération appelée
……………………………..qui consiste à brancher la console (ou micro ordinateur)
sur l’automate et à entrer par frappe sur le clavier :

* Les ………………………………………………….
* Les ……………………, c'est à dire les intervalles de temps à introduire entre une
commande et le début (ou la fin) de l'action correspondante.
* les ……………………… définissant les nombres de pièces, masses, déplacements.

- Lorsque toutes ces fonctions sont ainsi introduites dans l'appareil, la console est débranchée
et peut servir pour programmer un autre automate de même type.
- Les automates programmables permettent d'obtenir sans difficulté la modification ou
l'extension des séquences d'un processus.

2- Les différents types d'un automate

4
CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

3- Les fonctions de base d'un automate

Il permet de remplacer une réalisation câblée comportant des composants combinatoires


(portes) et séquentiels (bascules, séquenceurs,...) par un programme. Un programme est
une suite d'instructions, qui sont exécutées l'une après l'autre. Si une entrée change alors
qu'on ne se trouve pas sur l'instruction qui la traite et que l'on ne repasse plus sur ces
instructions, la sortie n'est pas modifiée. C'est la raison de la nécessité de bouclage permanent
sur l'ensemble du programme.
Par rapport à un câblage, on a donc deux inconvénients : temps de réponse (un
changement des entrées sera pris en compte au maximum après le temps d'un passage sur
l'ensemble du programme, c'est ce qu'on appelle le temps de scrutation, qui sera souvent de
l'ordre de la milliseconde) et non simultanéité (on n'effectue qu'une instruction à la fois).
Mais ces temps étant en général très inférieurs aux temps de réaction des capteurs et
actionneurs (inertie d'un moteur par exemple), ceci n'est que rarement gênant. L'avantage est
que c'est programmable, donc facilement modifiable.
L’avantage essentiel d’un automate programmable par rapport à d’autres outils informatiques
sont :
 L’API est capable d’être connecté directement aux capteurs et aux actionneurs.
 L’API est conçu pour supporter les sévères contraintes d’environnement
(exemple: température, vibration, coupures fugitives du courant).
Tout automate programmable possède :
- des entrées, des sorties, des mémoires internes : toutes sont binaires (0 ou 1), on peut les
lire (c.a.d connaître leur état) (même les sorties), mais on ne peut écrire (modifier l'état) que
sur les sorties et les mémoires internes. Les mémoires internes servent pour stocker des
résultats temporaires, et s'en resservir plus tard.
- des fonctions combinatoires : ET, OU, NON,….
- des fonctions séquentielles : bascules RS (ou du moins Set et Reset des bascules),
temporisations, compteurs/décompteurs mais aussi quelquefois registres à décalage, etc...
- des fonctions algorithmiques : sauts (vers l'avant mais aussi quelquefois saut
généralisés),
boucles, instructions conditionnelles...
- de plus il permet de créer, essayer, modifier, sauver un programme, quelquefois
par l'intermédiaire d'une console séparable et utilisable pour plusieurs automates.
Désormais cette fonctionnalité est également possible sur PC, permettant une plus
grande souplesse, une assistance automatique, des simulations graphiques,... mais pour un
prix supérieur.
Ce qui différencie les automates, c'est la capacité (entrées, sorties, mémoires internes,
taille de programme, nombre de compteurs, nombre de temporisations), la vitesse mais
surtout son adaptabilité (possibilité d'augmenter les capacités, de prendre en compte de
l'analogique et numérique, de converser via un réseau...)

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

4- Architecture d'un API:

La structure générale d'un système de commande basée sur l'emploi d'un API est
représentée sur la figure ci-dessus. On y distingue quatre sous - ensembles:
- ……………………………
- ……………………………
- …………………………. qui enregistre les instructions du programme de
commande ainsi que les données au cours du traitement.
- ..…………………………….. qui exécute les instructions.

5- Environnement d’un API :

5.1- Console de programmation :


La console de programmation est un moyen de dialogue avec L’A.P.I, c’est un poste de
travail composé d’un clavier, d’un écran et d’un dispositif associé spécifique. Elle a trois
rôles principaux :
- Outil de programmation
- Intermédiaire de dialogue avec L’A.P.I.
- Moyen d’intervention sur L’A.P.I pour tester, lire, ou modifier le programme de
commande de système automatisé commandé par un A.P.I

5.2 - Imprimante :
Les programmes peuvent être imprimés et mis sur bande magnétique ou sur ruban perforé.

5.3 - Unité de dialogue :


Elle permet l’intervention de réglage sans l’aide de la console de programmation.
5. 4 - Calculateur et mini-ordinateur :
Dialoguer avec les autres automates.

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

6- Critères de choix d’un API :


Le choix d’un A.P.I est fonction de la partie commande à programmer. On doit tenir compte
de plusieurs critères :
* …………………………………………………
* …………………………………………………
* …………………………………………………
* …………………………………………………
* …………………………………………………
* …………………………………………………
7- Principaux constructeurs d’automates programmables
• ABB (Suède)
• ALLEN-BRADLEY (États-Unis)
• ALSTHOM/Cegélec (France)
• FUJI ELECTRIC (Japon)
• GENERAL ELECTRIC-FANUC(États Unis/Japon)
• HITACHI (Japon)
• HONEYWELL (États-Unis)
• MITSUBISHI (Japon)
• OMRON (Etats-Unis)
• SIEMENS (Allemagne)
• TOSHIBA (Japon)
• GROUPE SCHNEIDER (Allemagne):
- GOULD/MODICON (États-Unis)
- MERLIN-GÉRIN (France)
- SQUARE D (États-Unis)
- TÉLÉMÉCANIQUE

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

La figure suivante représente la CPU 212 avec un module d’extension :

8– Description des différents éléments d'un API :


8.1. L'unité centrale :
Elle commande l'interprétation et l'exécution des instructions programme. Elle représente le
cœur de la machine et ………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….

8.1.1- Le processeur : Appelé unité de traitement ou unité arithmétique et logique (U.A.L.),


il permet d’une part à ……………………….les différentes relations entre la zone mémoire et
les interfaces d’entrées et de sorties et d’autre part à …………………………………………...

8.1.2- La mémoire : Elle est conçue pour ……….., ………..et…………des informations


issues des différents secteurs du système que sont le terminal de programmation (PC ou
console) et le processeur, qui lui gère et ……………………………. Elle reçoit également des
informations ……………………………………..

Il existe dans les automates deux types de mémoires qui remplissent des fonctions différentes :

* La mémoire ………………… où est stocké le langage de programmation. Elle est en


général figé, c'est à dire en lecture seulement. (ROM : mémoire morte)
* La mémoire …………………. utilisable en lecture-écriture pendant le fonctionnement c’est
la RAM (mémoire vive).

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

8.2- Les blocs d’alimentations :


Ils permettent de fournir a l’automate l’énergie nécessaire a son fonctionnement. Aprtir d’une
alimentation 220V, ces blocs fournissent des sources de tension dont l’automate a besoin :
* 12 V (continue),
* 24 V (continue),
* 05 V (continue).
8.3. Les interfaces d'entrées/sorties :
* Les entrées reçoivent des informations en provenance des éléments de détection (capteurs)
et du pupitre opérateur (BP).
* Les sorties transmettent des informations aux pré-actionneurs (relais, électrovannes …)
a)- Interfaces d’entrées :
Elles sont destinées à :
• Recevoir l’information en provenance des capteurs
• Traiter le signal en le mettant en forme, en éliminant les parasites et en isolant
électriquement l’unité de commande de la partie opérative.

Fonctionnement de l’interface d’entrée :


Lors de la fermeture du capteur ;
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..

Donc lors de l’activation d’une entrée automate, l’interface d’entrée envoie un 0 logique à
l’unité de traitement et un 1 logique lors de l’ouverture du contact du capteur (entrée non
actionnée).

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

b)- Interfaces de sorties :


Elles sont destinées à :
• Commander les préactionneurs et éléments des signalisations du système
• Adapter les niveaux de tensions de l’unité de commande à celle de la partie opérative du
système en garantissant une isolation galvanique entre ces dernières.

Fonctionnement de l’interface de sortie :


Lors de la commande d’une sortie automate ;
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
Donc pour commander une sortie automate l’unité de commande doit envoyer :
• Un 1 logique pour actionner une sortie API
• Un 0 logique pour stopper la commande d’une sortie API.

c)- Cartes d'entrées / sorties analogiques :


Elles permettent de réaliser l'acquisition d'un signal analogique et sa conversion numérique
(CAN) indispensable pour assurer un traitement par le microprocesseur.
- La fonction inverse (sortie analogique) est également réalisée.
- Les grandeurs analogique sont normalisées : 0-10V ou 4-20mA.

9- Paramètres utilisables par un automate:


Les informations utilisables par l’automate se présentent sous diverses formes

bit: Un bit est le plus petit élément d’information en informatique. il ne peut


admettre que les deux valeurs O ou 1, c à d. qu’il ne peut représenter qu’un signal binaire

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

octet: La juxtaposition de 8 bits donne un octet.

Les 8 bits peuvent être regroupés pour former un octet. Chaque position binaire d’un
octet peut prendre l’une des deux valeurs O ou 1.
Dans un octet, on distingue:
- un bit de poids faible (le plus à droite).
- Un bit de poids fort (le plus à gauche).
- Six bits de poids intermédiaire (les autres).
Les positions binaires d’un octet ne sont pas comptés de 1 à 8, mais de O à 7, et ce de la
droite vers la gauche.

mot: Si seize bits sont placés côte à côte, nous avons un mot.

Dans un mot on distingue:


- Un bit de poids faible (le plus à droite).
- Un bit de poids fort (le plus à gauche).
- Un octet de poids faible (les huit bits les plus à droite).
- Un octet de poids fort (les huit bits les plus à gauches).

10- Les différents types d’adressage

L’automate programmable est structuré de telle façon que l’unité centrale puisse
dialoguer avec l’ensemble des éléments figurant dans la configuration.
Pour accéder à un bit dans une zone de mémoire, vous devez préciser son adresse composée
d’un identificateur de zone de mémoire, de l’adresse d’octet et du numéro de bit. La
figure suivante montre comment accéder à un bit parla méthode appelée adressage
”octet.bit”. Dans cet exemple, la zone de mémoire et l’adresse d’octet (I = entrée et 3 = octet
3) sont suivies d’un point les séparant de l’adresse de bit (bit 4).

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

Le format d’adresse d’octet permet d’accéder à des données dans la plupart des zones de
mémoire (V, I, Q, M, S, L et SM) sous forme d’octets, de mots ou de doubles mots. Pour
accéder à un octet, un mot ou un double mot de données dans la mémoire, vous
précisez l’adresse de manière comparable à l’adresse d’un bit. Cette adresse est
composée d’un identificateur de zone, de la désignation de la taille des données et de
l’adresse d’octet de départ de la valeur d’octet, de mot ou de double mot.

Traitement des messages :


Pendant la phase de traitement des messages du cycle, l’automate programmable traite les
messages reçus via l’interface de communication.

Autodiagnostics :
L’autodiagnostic vérifie périodiquement le microprogramme de l’automate
programmable et votre mémoire de programme, ainsi que l’état des modules d’E/S.

Ecriture des sorties :


A la fin de chaque cycle, les valeurs figurant dans la mémoire image des sorties sont
écrites dans les modules de sorties.

Entrées et sorties analogiques :


L’automate programmable ne met pas automatiquement à jour les entrées et sorties
analogiques pendant le cycle. Vous pouvez accéder aux entrées et sorties analogiques
directement depuis votre programme. L’automate ne réalise pas de mémoire image des
entrées et sorties analogiques.
Espace de données :
La mémoire de données comprend la mémoire de variables, la mémoire image des
entrées, la mémoire image des sorties, les mémentos internes et les mémentos
spéciaux. D’une grande souplesse, la mémoire de données permet d’accéder en
lecture et en écriture à toutes les zones, excepté à certains mémentos spéciaux qui ne
peuvent faire l’objet que d’une lecture. Il est possible d’accéder à toute la mémoire de
données sous forme de bits, d’octets, de mots ou de doubles mots.
Les objets de données sont des adresses de mémoire associés à des éléments, tels que la
valeur en cours d’un compteur. Parmi ces objets de données figurent les

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

temporisations, les compteurs, les entrées analogiques, les sorties analogiques, les
registres d’accumulateur et les compteurs rapides.
L’accès aux objets de données est restrictif dans la mesure où il faut respecter
l’utilisation prévue pour chaque objet.

11- Séquences des opérations au niveau d’un API :


Le cycle de fonctionnement d’un automate peut être simplifié comme suit :

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

11.1. Chien de garde


 Le chien de garde est un temporisateur qui est réarmé au début de chaque cycle
d'exécution. S'il n'est pas réarmé avant l'expiration du délai, l'automate tombe en
situation de défaut:
 Arrêt du programme
 Génération de signaux de sortie sécuritaires
 Le chien de garde prévient des situations dans lesquelles l'automate serait embourbé
(erreur de programmation ou matériel défectueux).
 Il permet de sortir, par exemple, d'une boucle infinie qui empêcherait l'exécution
normale des instructions du programme.

11.2. Exécution des instructions


 Chaque échelon du programme est exécuté à tour de rôle, de haut en bas et de gauche
à droite.
 Les variables sont évaluées à partir de l’information contenue dans les cases mémoire.
Les variations dans les signaux d’entrée ne seront pris en compte que dans le cycle
d’exécution suivant.
 Le résultat des opérations est placé dans des cases mémoire attachées aux variables de
sortie correspondante.
 Durant l’étape d’exécution, le programme n’intervient ni sur les entrées, ni sur les
sorties physiques du PLC.

11.3. Mise à jour des sorties


 Toutes les sorties sont liées à des cases mémoire spécifiques:
 Un bit par sortie logique
 Un (ou plusieurs) octets (mots de 8 bits) par sortie analogique
 S’il y a un "1" logique dans une case mémoire attachée à une sortie, le commutateur de
cette sortie (transistor, triac ou relais) est activé (on y permet le passage d’un courant).

 S’il y a un "0" logique dans une case mémoire attachée à une sortie, le commutateur de
cette sortie est désactivé (on y empêche le passage d’un courant).
II.4. Temps de réponse

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12. Cycle de fonctionnement d’un API:


Le traitement du programme se fait cycliquement. Pendant un cycle, l’automate:
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
• …………………………………………………………………………..
Ces tâches sont exécutées régulièrement et dans un ordre précis. En outre, les interruptions
utilisateur validées sont traitées selon leur priorité dans leur ordre d’apparition. Le traitement
des interruptions se fait de manière asynchrone par rapport au cycle dès que se produisent les
événements correspondants. La figure suivante montre les différentes étapes d’un cycle.

L’automate programmable gère le cycle et active chaque tache au moment où elle doit être
exécutée.
Tous les automates SIMATIC fonctionnent de façon cyclique. Le cycle commence par la
lecture des états des entrées et leur transfert dans la mémoire image des entrées MIE (phase
d’acquisition des entrées). Cette mémoire image est la source d’approvisionnement du
programme pour son exécution. En cours de traitement, le programme range les résultats des
opérations dans la mémoire image des sorties MIS. A la fin du programme, les états contenus
dans la MIS sont transférés aux sorties physiques (phase d’émission des sorties), et le cycle
reprend au début.

13 –Présentation d’un API Siemens de la série S7-300 :

…………………….

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

C - PRESENTATION D’UN API SIEMENS DE LA SERIE S7-300 :

1 - Principes de conception d’un programme :


1- 1- Généralité :

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1- 2- Traitement cyclique du programme :

1- 3 – Exemple de structure d’un programme :

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

1- 4 – Utilisation de la mémoire :

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

2 - Configurations matérielles et logicielles de l’automate S7-300 :


2-1- Constituants et Environnement logicielle :

 Le système d'automatisation SIMATIC S7-300 est un automate modulaire compact pour


une gamme de compétence inférieure et moyenne.
Vous trouvez une gamme étendue de modules S7-300 pour répondre de manière optimale à
votre tâche d'automatisation.
L'automate S7 est constitué d'un module d’alimentation (PS), d'une CPU (unité centrale) et
d'un module d'entrées/sorties (SM), A ceux-ci peuvent s'ajouter des processeurs de
communication (CP) pour les liaisons réseau et des modules de fonctions (FM) qui se
chargeront de fonctions spéciales.

Exemple de configuration de l’Automate SIMATIC S7-300 :


- Bloc d’alimentation : PS 307 2A
- CPU : CPU 314
- Entrées numériques : DI 16x DC24V
- Sorties numériques : DO 16x DC24V / 0,5 A

 L'automate programmable contrôle et commande une machine ou un processus à l'aide du


programme S7. Les modules d'entrées/sorties sont adressés dans le programme S7 via les
adresses d'entrée (E) et adresses de sortie (S).

L'automate est programmé à l'aide du logiciel STEP 7. Le logiciel STEP 7 est l'outil de
programmation des systèmes d'automatisation :
- SIMATIC S7-300
- SIMATIC S7-400
- SIMATIC WinAC
STEP 7 offre les fonctions suivantes pour l'automatisation d'une installation :
- Configuration et paramétrage du matériel
- Paramétrage de la communication
- Programmation
- Test, mise en service et maintenance
- Documentation, archivage

19
CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

- Fonctions de diagnostic et d'exploitation

Il existe effectivement quelques règles qui régissent les emplacements ; elles sont faciles à
retenir :
- L’alimentation (PS) doit toujours figurer comme premier module à l’extrême gauche sur
le profilé-support.
- La CPU doit toujours être placée comme second module à droite de l’alimentation.
- A droite, à la suite de la CPU, vous pouvez monter 8 modules de signaux au maximum.

2-2- La démarche pour configurer et paramétrer l’automate :

Avant de définir une nouvelle configuration et de paramétrer la CPU de votre S7-300, il faut
que vous avez créé auparavant un projet et sélectionné l’objet à configurer (il s’agit ici de
votre station SIMATIC 300).
Pour être sûr qu’il ne reste plus de « vieux » blocs dans votre CPU, vous devez procéder à un
effacement général, avant de charger dans la CPU la configuration nouvellement créée.
Avant d’implanter un programme, nous allons vous montrer comment procéder d’une manière
générale pour configurer et paramétrer la CPU. Le tableau ci-après précise les principales
étapes de la procédure :

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

* Par la suite, vous remplissez la table de configuration à l’image de la configuration


matérielle de votre S7-300. A chaque emplacement réel sur le profilé-support correspond un
emplacement dans la table de configuration.
La figure ci-après montre la correspondance entre l’architecture physique de votre S7-300 et
la table de configuration.

3 - les variables de l’automate :

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CSE, SM & MSI : Automatisme & API Chapitre 2

4 - Langage de Programmation des Automates Programmables Industriels :


Plusieurs langages de Programmation ont été proposés pour les automates programmables.
Selon la norme CEI1131-3, ces langages sont classés en deux catégories :
- Les langages graphiques :
* LD : Ladder Diagram ( Diagrammes échelle )
* FBD : Function Block Diagram ( Logigrammes )
* SFC : Sequential Function Chart ( Grafcet)
Les langages textuels :
* IL : Instruction List (Liste d’instructions).
* ST : Structured Text (Texte structuré).

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