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PFE Final 2024 Ingénieur Génie Civil

Ce mémoire de projet de fin d'études présente la conception et l'étude d'un immeuble à Ronsy-Sous-Bois, Paris, réalisé par Boujlida Achref dans le cadre de l'obtention du diplôme national d'ingénieur en génie civil. Le document couvre divers aspects du projet, y compris l'implantation, la conception structurale, les matériaux utilisés et les études spécifiques sur les éléments de construction tels que les dalles, poutres et fondations. Il inclut également des remerciements et des dédicaces, ainsi qu'une bibliographie et des annexes avec des plans architecturaux.

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PFE Final 2024 Ingénieur Génie Civil

Ce mémoire de projet de fin d'études présente la conception et l'étude d'un immeuble à Ronsy-Sous-Bois, Paris, réalisé par Boujlida Achref dans le cadre de l'obtention du diplôme national d'ingénieur en génie civil. Le document couvre divers aspects du projet, y compris l'implantation, la conception structurale, les matériaux utilisés et les études spécifiques sur les éléments de construction tels que les dalles, poutres et fondations. Il inclut également des remerciements et des dédicaces, ainsi qu'une bibliographie et des annexes avec des plans architecturaux.

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REPUBLIQUE TUNISIENNE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et


de la Recherche Scientifique
Université de Gabès

Ecole Nationale d’Ingénieurs de Gabès ‫المدرسة الوطنية للمهندسين بقابس‬

Département de Génie Civil ‫قسم الهندسة المدنية‬

MEMOIRE DE PROJET DE FIN D’ETUDES


Présenté en vue de l’obtention du

Diplôme National d’Ingénieur en Génie


Civil

Réalisé par :

BOUJLIDA ACHREF

Sujet :

Conception et étude d'un immeuble à

RONSY-SOUS BOIS (93) -PARIS

Soutenu le devant la commission de jury :

Président
Mme. ESSID NESSRINE Encadrante
Membre

Année Universitaire : 2023-2024


Dédicaces

Je dédie ce travail
A mon cher père AHMED
Qui n’a jamais cessé de m’encourager, de me soutenir et de prier pour moi
Puisse Dieu vous préserver et vous procurer santé et bonheur
A ma chère mère REBAH
Source inépuisable d’amour, de joie, de tendresse, de patience et de sacrifice.
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’étendue de mon amour éternel et de ma reconnaissance
pour ses sacrifices et son soutien indéfectible. Vous êtes pour moi la lumière qui me guide
vers le chemin de ma réussite.
Qui dieu vous accorde une longue vie, vous bénisse et vous protège.
A mes chers frères : MOHAMED KACEM et ADEM
A mes chères sœurs : NAWEL et AYA
Qui m’ont chaleureusement supporté et encouragé tout au long de mon parcours
Je vous souhaite un avenir radieux plein de succès, de bonheur et de réussite.
A ma grande famille
Pour tant d’amour, de soutien moral et d’encouragements.
A tous mes proches amis
Pour les joyeux moments partagés ensembles, pour leur aide, leur encouragements et soutien
Que dieu nous garde toujours unis.
Remerciement

Au terme de ce travail, je tiens d’abord à exprimer mes plus vifs remerciements à ma encadrante
Mme. ESSID NESSRINE pour ses directives et ses remarques professionnels et pour ses
efforts précieux pour me soutenir.

J’exprime tous mes remerciements à l’ensemble des membres du jury :


Pour avoir bien voulu examiner et juger ce travail.

Je tiens à remercier également Mr. NAIRI TAREK qui m’a accueilli et qui m’a guidé durant
cette période pour ses nombreux conseils pertinents.
J’adresse mes profonds remerciements à toute l’équipe du bureau d’étude, ADM ingénierie
pour leur accueil, leur disponibilité et leur aident durant ce travail et spécialement MR.
KHORCHANI MOHAMED qui était toujours là pour m’aider.
Je remercie tous les professeurs à l’école Nationale d’ingénieurs de Gabès et particulièrement
ceux se département génie civil pour leur aide, leurs précieux conseils et pour l’intérêt qu’ils
portent à ma formation.
Finalement, mes remerciements à tous qui ont contribué de près ou de loin au bon déroulement
de ce projet de fin d’étude.
Sommaire

Dédicaces...............................................................................................................................2
Remerciement ........................................................................................................................3
Sommaire ...............................................................................................................................4
Liste des figures ......................................................................................................................9
Listes des tableaux ................................................................................................................ 11
Introduction générale ..............................................................................................................1
Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET ...................................................................................2
I. Implantation et description du site :..............................................................................2
II. Description architecturale du projet .............................................................................2
1. Description générale ................................................................................................2
2. Description de l’architecture ....................................................................................3
III. Conclusion et problématique ..................................................................................... 13
Chapitre 2 : Conception structurale ....................................................................................... 14
I. Introduction............................................................................................................... 14
IV. Structure verticale ..................................................................................................... 14
V. Structure horizontale ................................................................................................. 14
VI. Conception ............................................................................................................... 15
1. Introduction ........................................................................................................... 15
2. Solutions conceptuelles......................................................................................... 16
VII. Plan de coffrage ..................................................................................................... 18
Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul ...................................... 19
I. Introduction............................................................................................................... 19
II. Notation .................................................................................................................... 19
1. Majuscules romaines ............................................................................................. 19
2. Minuscules romains ............................................................................................... 21
3. Majuscules ou minuscules grecques ...................................................................... 22
III. Ouvrages et environnement........................................................................................ 23
1. Classes d’exposition .............................................................................................. 23
2. Durabilité............................................................................................................... 24
3. Classe structurale.................................................................................................. 24
4. Enrobage nominal .................................................................................................. 25
IV. Caractéristiques des matériaux .................................................................................. 26
1. Caractéristiques du béton ...................................................................................... 26
2. Caractéristiques des aciers : .................................................................................. 29
V. Vérification à l’ELS ..................................................................................................... 30
VI. Prescriptions liées à la protection contre les incendies ............................................... 34
VII. Évaluation de charge .................................................................................................. 34
1. Charges permanentes ............................................................................................ 34
Chapitre 4 : MODELISATION NUMERIQUE DE L’OUVRAGE ...................................................... 35
I. Introduction............................................................................................................... 35
II. Modélisation sur arche............................................................................................... 35
III. Modélisation par « Revit » ........................................................................................... 37
Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine ...................................................................................... 40
I. Introduction............................................................................................................... 40
II. Plan de situation ........................................................................................................ 40
III. Pré dimensionnement et charges de calcul ................................................................. 41
1. Portée de calcul ..................................................................................................... 41
2. L’épaisseur de la dalle ............................................................................................ 41
IV. Évaluation des charges .............................................................................................. 43
1. Charge permanente ............................................................................................... 43
2. Charge d’exploitation ............................................................................................. 43
3. Combinaisons des actions ..................................................................................... 43
V. Calcul des sollicitations ............................................................................................. 43
1. Moment Fléchissant............................................................................................... 43
2. Effort tranchant...................................................................................................... 47
VI. Calcul ferraillage de la dalle ....................................................................................... 47
1. Calcul des armatures longitudinales....................................................................... 47
2. Calcul des armatures transversales ........................................................................ 49
3. Calcul des armatures de renforts ............................................................................ 49
VII. Vérification à l’ELS ................................................................................................. 52
1. Limitation de contrainte de compression ................................................................ 52
2. Limitation de contrainte de traction des aciers ........................................................ 53
3. Limitation de la flèche ............................................................................................ 53
4. Maitrise de la fissuration ........................................................................................ 55
VIII. Dispositions constructives ..................................................................................... 56
1. Recouvrement des panneaux ................................................................................. 56
2. Arrêt des barres : .................................................................................................... 56
3. Plans de ferraillages ............................................................................................... 56
4. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE » .............................................................. 57
Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue................................................................................ 58
I. Introduction : ............................................................................................................. 58
II. Plan de situation ........................................................................................................ 58
III. Détermination des charges ........................................................................................ 59
IV. Prédimensionnement de la section ............................................................................ 59
V. Calcul des sollicitations ............................................................................................. 62
1. Choix de la méthode .............................................................................................. 62
2. Moment fléchissant ............................................................................................... 62
3. Efforts tranchants .................................................................................................. 68
VI. Calcul du ferraillage de la poutre ................................................................................ 69
1. Armatures longitudinales ....................................................................................... 69
2. Armatures transversales......................................................................................... 77
VII. Maitrise de fissuration : .......................................................................................... 83
1. Dispositions constructives pour éviter les fissures .................................................. 83
2. Calcul exact de l’ouverture des fissures « EC2 7.3.4 » .............................................. 84
VIII. Vérification de la flèche .......................................................................................... 86
Chapitre 7 : Étude d’un voile .................................................................................................. 88
I. Introduction............................................................................................................... 88
II. Plan de situation ........................................................................................................ 89
III. Calcul du voile ........................................................................................................... 89
1. Caractéristiques géométriques du voile .................................................................. 90
2. Les charges ........................................................................................................... 90
3. Élancement et longueur efficace ............................................................................ 91
4. Effort limite de compression ................................................................................... 92
5. Calcul des armatures ............................................................................................. 93
IV. Ferraillage donné par calcul manuel ........................................................................... 95
V. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE » .................................................................. 96
Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile ..................................................................................... 97
I. Introduction............................................................................................................... 97
II. Plan de situation ........................................................................................................ 97
III. Évaluation de charge .................................................................................................. 97
IV. Dimensionnement de la poutre voile Caractéristiques de la poutre voile ...................... 98
1. Caractéristiques de la poutre-voile ......................................................................... 98
2. Tirant principal ....................................................................................................... 99
3. Vérification des contraintes de la Bielle primaire ..................................................... 99
4. Tirant secondaire ................................................................................................. 102
V. Dispositions constructives ....................................................................................... 103
1. Chaînage ............................................................................................................. 103
2. Longueur d’ancrage.............................................................................................. 103
VI. Plan de ferraillage .................................................................................................... 104
VII. Ferraillage donné par « ARCHE » ........................................................................... 105
Chapitre 9 : Étude d’un poteau ............................................................................................. 106
I. Introduction............................................................................................................. 106
II. Plan de situation ...................................................................................................... 106
III. Descente de charge ................................................................................................. 106
IV. Longueur de flambement ......................................................................................... 107
V. Ferraillage longitudinale ........................................................................................... 109
1. Élancement ......................................................................................................... 109
2. Détermination les moments du premier ordre ....................................................... 110
3. Vérification de l’état limite de la stabilité de forme ................................................. 111
4. Excentricité à pendre en compte .......................................................................... 113
5. Moment totale ultime tenu des effets du second ordre .......................................... 114
6. Calcul des armatures longitudinales..................................................................... 114
VI. Ferraillage transversale ............................................................................................ 115
1. Diamètre ............................................................................................................. 115
2. En zone de recouvrement ..................................................................................... 115
VII. Vérification de l’effort résistant : ........................................................................... 116
VIII. Plan de ferraillage ................................................................................................ 117
IX. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE ». ............................................................... 117
Chapitre 10 : Etude de fondation .......................................................................................... 118
I. Introduction............................................................................................................. 118
II. Hypothèses et donnés de calcul ............................................................................... 118
III. Exemple de calcul d’une semelle isolé : .................................................................... 118
1. Plan de situation .................................................................................................. 118
2. Calcul des sollicitations ....................................................................................... 118
3. Prédimensionnement de la semelle ...................................................................... 119
4. Vérification de la semelle ..................................................................................... 119
5. Calcul des armatures ........................................................................................... 120
6. Vérification de la semelle vis-à-vis au poinçonnement........................................... 120
7. Dispositions constructives ................................................................................... 122
8. Ferraillage donné par calcul manuel ..................................................................... 123
9. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE » ............................................................ 124
IV. Exemple de calcul d’une semelle filante ................................................................... 124
1. Plan de situation .................................................................................................. 124
2. Calcul des sollicitations ....................................................................................... 124
3. Dimensionnement de la semelle .......................................................................... 124
4. Calcul des aciers ................................................................................................. 125
5. Aciers de répartition ............................................................................................. 125
6. Dispositions constructives ................................................................................... 125
7. Ferraillage donné par calcul manuel ..................................................................... 126
8. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE » ............................................................ 126
Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT ............................................................. 127
I. Introduction............................................................................................................. 127
II. Plan de situation ...................................................................................................... 127
III. Caractéristiques géométriques et hypothèses de calcul............................................ 127
1. Caractéristiques géométriques ............................................................................ 127
2. Hypothèse de calcul ............................................................................................ 128
IV. Action de la pression de terre ................................................................................... 128
1. Action de sol ........................................................................................................ 129
2. Action de surcharge ............................................................................................. 130
V. Charge verticale sur le voile ...................................................................................... 130
VI. Sollicitation sur le voile ............................................................................................ 130
VII. Plan de ferraillage .................................................................................................... 132
Conclusion ......................................................................................................................... 134
Bibliographie ....................................................................................................................... 135
ANNEXE A1 : Plans architecturaux ........................................................................................ 136
ANNEXE A2 : Plans coffrages................................................................................................ 137
ANNEXE A3 : STOCK DES TREILLIS SOUDES UTILISES ........................................................... 138
ANNEXE A4 : Plans de ferraillages ........................................................................................ 139
Liste des figures

Figure 1: Site de projet ............................................................................................................... 2


Figure 2: Plan de masse .............................................................................................................. 3
Figure 3: Plan sous-sol ............................................................................................................... 4
Figure 4: Plan RDC .................................................................................................................... 4
Figure 5:Plan R+1 ...................................................................................................................... 5
Figure 6: Plan R+2 ..................................................................................................................... 6
Figure 7: Plan R+3 ..................................................................................................................... 7
Figure 8: Plan R+4 ..................................................................................................................... 8
Figure 9: Plan R+5 ..................................................................................................................... 9
Figure 10: Plan édicule technique ............................................................................................ 10
Figure 11: Façade Nord ............................................................................................................ 11
Figure 12: Façade Est ............................................................................................................... 11
Figure 13: Façade Sud .............................................................................................................. 12
Figure 14: Façade ouest ............................................................................................................ 12
Figure 15: Poutre voile ............................................................................................................. 16
Figure 16: Console voile .......................................................................................................... 17
Figure 17: Voile suspendu ........................................................................................................ 17
Figure 18: Durée de service de structure .................................................................................. 24
Figure 19: Organigramme d’évaluation des flèches................................................................. 32
Figure 20: Vue 1 en perspective de la structure extraite de l’ARCHE-OSSATURE ............... 36
Figure 21: Vue 2 en perspective de la structure extraite de l’ARCHE-OSSATURE ............... 37
Figure 22: Maquette numérique de la structure porteuse ......................................................... 39
Figure 23: Panneau de dalle étudié........................................................................................... 40
Figure 24: Distance a................................................................................................................ 42
Figure 25: Sollicitations pour une dalle portante dans les deux directions .............................. 44
Figure 26:Les deux possibilités des moments de continuité .................................................... 45
Figure 27: Résultat obtenus par calcul manuel à l’ELU .......................................................... 47
Figure 28: Aciers de renfort dans les réservations. « Henry Thonier, ...................................... 50
Figure 29: les conditions d'adhérence ...................................................................................... 51
Figure 30: Détails de ferraillage nappe inférieure (armatures en travées) ............................... 56
Figure 31: Détails de ferraillage nappe supérieure (armatures en appuis) ............................... 57
Figure 32: Localisation de la poutre ......................................................................................... 58
Figure 33: Schéma statique de la poutre .................................................................................. 59
Figure 34: Schéma de calcul après la correction de chargement ............................................. 62
Figure 35: Cas de charge 1 : CC............................................................................................... 63
Figure 36: Cas de charge 2 : CD .............................................................................................. 63
Figure 37: Cas de charge 3 : DC .............................................................................................. 63
Figure 38: Courbe enveloppe des moments fléchissant à l'ELU .............................................. 68
Figure 39: Exemple de cas de chargement pour l'appui 2 ........................................................ 68
Figure 40: Courbe des efforts tranchants (ELU) ...................................................................... 69
Figure 41: Organigramme de calcul de ferraillage longitudinal pour d’une poutre en T selon
l'EC2 ......................................................................................................................................... 70
Figure 42: Paramètres déterminant la largeur participante ..................................................... 71
Figure 43: Définition de l0 pour le calcul de la largeur participante de la table de compression
.................................................................................................................................................. 71
Figure 44: Organigramme de calcul de ferraillage longitudinal pour une section rectangulaire
selon l’EC2 ............................................................................................................................... 73
Figure 45: Distance de point d’application au nu d’appui ....................................................... 79
Figure 46: Notations pour la jonction entre âme et membrures ............................................... 82
Figure 47: Coupe transversale de la travée .............................................................................. 82
Figure 48: Schéma explicatif des fissures ................................................................................ 84
Figure 49: Caractéristiques d’un voile ..................................................................................... 88
Figure 50: Localisation du voile étudié .................................................................................... 89
Figure 51: Organigramme de calcul à suivre ........................................................................... 90
Figure 52: Chainages « EC2-1-1, Fig. 9.15 »........................................................................... 94
Figure 53: Chainages des murs intérieurs « ENV 1992-1-6 » ................................................. 94
Figure 54: Vue d’élévation de ferraillage manuel de voile ...................................................... 95
Figure 55: Coupe de ferraillage manuel du voile ..................................................................... 96
Figure 56: Localisation de la poutre-voile à étudier................................................................. 97
Figure 57: Diffusion des charges dans la poutre-voile (méthode des bielles-tirants) ............. 98
Figure 58: Détail du nœud sur appui ...................................................................................... 100
Figure 59: Vue d’élévation de ferraillage manuel de poutre-voile ......................................... 104
Figure 60: Coupe de ferraillage manuel du poutre-voile ....................................................... 105
Figure 61: Localisation du poteau P02 ................................................................................... 106
Figure 62 : Longueurs de flambement 𝒍𝟎............................................................................... 107
Figure 63: Détermination du coefficient de fluage ............................................................... 112
Figure 64: plan de ferraillage de poteau ................................................................................. 117
Figure 65: Emplacement du semelle 3 ................................................................................... 118
Figure 66: Contour de contrôle classique autour des zones chargées .................................... 120
Figure 67: Plan de ferraillage de semelle isolée 3 .................................................................. 123
Figure 68: Emplacement du semelle 24 ................................................................................. 124
Figure 69: Plan de ferraillage de semelle filante 24 ............................................................... 126
Figure 70: Poussée de sol sur le mur voile ............................................................................. 129
Figure 71: Poussée de terre du au surcharge .......................................................................... 130
Figure 72: les sollicitations à l’aide du logiciel Arche ........................................................... 131
Figure 73: Plan de ferraillage mur de soutènement ................................................................ 133
Listes des tableaux

Tableau 1: Signification des notations majuscules romaines ................................................... 19


Tableau 2: Signification des notations minuscules romaines ................................................... 21
Tableau 3: Signification des notations majuscules ou minuscules grecques ............................ 22
Tableau 4: Classes d'exposition en fonction des actions d'environnement .............................. 23
Tableau 5: Classification structurale recommandée ................................................................. 25
Tableau 6: Enrobage minimal requis vis-à-vis des conditions environnement ........................ 26
Tableau 7: Propriétés des armatures compatibles avec l’Eurocode béton ................................ 29
Tableau 8: Les ouvertures de fissurations recommandées par l'EC2 ....................................... 31
Tableau 9: Espacement maximal des barres. « EC2 7.3.3 » ..................................................... 31
Tableau 10:Diamètre maximal des barres. « EC2 7.3.3 » ........................................................ 32
Tableau 11: Valeurs de base du rapport portée/hauteur utile pour les éléments en béton armé,
en l'absence de l'effort normal de compression ........................................................................ 33
Tableau 12: Charges permanentes du plancher dalle pleine ..................................................... 34
Tableau 13: Charges d'exploitations du plancher dalle pleine ................................................. 34
Tableau 14: Comportement au feu ........................................................................................... 42
Tableau 15: Tableau des moments isostatiques ........................................................................ 44
Tableau 16: Tableau de détermination des coefficients μx et μy.............................................. 44
Tableau 17: Les moments isostatiques à l'ELU et à l'ELS de la dalle ...................................... 45
Tableau 18: Les moments fléchissant du panneau à l’ELU et à l’ELS .................................... 46
Tableau 19: Armatures longitudinales de la dalle .................................................................... 48
Tableau 20: Pré-dimensionnement de la section de la poutre .................................................. 61
Tableau 21: Récapitulatif des moments fléchissant sur appuis ................................................ 66
Tableau 22: Récapitulatif des moments fléchissant maximaux en travées .............................. 67
Tableau 23: Récapitulatif des efforts tranchants ...................................................................... 69
Tableau 24 : caractéristiques des matériaux ............................................................................. 69
Tableau 25:Valeurs de K′ .......................................................................................................... 74
Tableau 26: Armatures longitudinales en travées de la poutre ................................................ 76
Tableau 27: Armatures longitudinales sur appuis de la poutre ................................................. 77
Tableau 28: Récapitulatif de vérification des flèches ............................................................... 87
Tableau 29: Valeurs de β pour diverses conditions de rive « EC2-1-1, Tab.12.1 » .................. 91
Tableau 30: Dimensions des poutres ...................................................................................... 108
Tableau 31: Dimensions des poutres ...................................................................................... 109
Tableau 32: Vérification de poinçonnement........................................................................... 122
Tableau 33: Tableau de ferraillage ......................................................................................... 132
Introduction générale

Introduction générale

Le projet de fin d'études représentera la dernière phase de mon cycle de formation à l'École
d'Ingénieurs de Gabès. Il consiste à appliquer les connaissances théoriques déjà reçues à l’école
sur un projet réel du domaine de Génie civil.

Dans ce cadre, le projet de fin d’étude s'intéressera à la conception, le dimensionnement et la


réalisation d’un immeuble. Cet ouvrage est un projet de 38 logements qui sera réalisé dans la
commune de RONSY-SOUS BOIS (93) à Paris.

Le projet prévoit la construction d’un bâtiment de type R+5 avec un niveau sous-sol. L’emprise
au sol du bâtiment sera de l’ordre d’environ 655 m2

Ce projet est proposé par la société immobilière ERIGERE-GROUPE ACTION LOGEMENT


est supervisé par les ingénieurs de structure, les techniciens et par Mr NAIRI TAREK le
responsable de bureau d’étude ADM INGENIERIE.

Le présent rapport illustre les différents étapes et démarches qui seront suivies dans cette étude,
aussi bien conceptuelles qu'analytiques, pour aboutir à l'étude de la construction du projet en
question. Elles sont liées à la conception et à l'analyse structurale comprendront la lecture des
plans architecturaux, La réalisation d’une conception structurale, La réalisation des plans de
coffrage, Les hypothèses de calcul et les caractéristiques des matériaux, L’évaluation des
charges, , ainsi que l'étude des divers éléments de la structure conformément au règlement
Eurocode 2, tels que les voiles, les poteaux, les dalles pleines, les poutres voiles, les semelles
isolées sous poteaux, les semelles filantes et les murs de soutènement.

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET


I. Implantation et description du site :
Le projet est composé d’un immeuble de 38 logements de type R+5 avec un sous-sol général,
il se situe sur la commune de RONSY-SOUS BOIS (93) à Paris, France et à l’angle de deux
rues, rue de deux communes et rue de Strasbourg. Il s’étend sur une superficie d’environ 1202
m2.

Figure 1: Site de projet

II. Description architecturale du projet


1. Description générale
Le présent projet concerne la construction d’un immeuble composé d’un rez-de-chaussée, un
sous-sol et 5 étages.
Cet immeuble comprend 38 logements de type T1, T2, T3, T4 et T5 de superficie d’environ 655
m2 entourés d’espace verte et équipés en sous-sol d’un parking de 30 places, 2 locaux vélos et
un autre local vélo situé en rez-de-chaussée.

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 2: Plan de masse

2. Description de l’architecture
a. Sous-sol
Le sous-sol a quatre niveaux de hauteur sous-plafond : 2.1,2.5 ,2.8,3.12 et 3.48 m et il couvre
une superficie d’environ 655 m2 . Il constitue d’un parking capable d’accueillir 30 places, 2
locaux vélos, un local eau et une issue de secours pour permettre une évacuation rapide en cas
d’un sinistre.
L’accès des voitures au sous-sol est assuré par une rampe, de pente allant de 5% à 18% alors
que la communication avec rez-de-chaussée et les autres étages est assurée par un ascenseur et
un escalier.

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 3: Plan sous-sol

b. Rez-de-chaussée
Cet étage est de hauteur sous plafond de 2.69 m, il est composé de 5 logements comportant une
séjour /cuisine, chambres, salles d’eau, salles de bains, dressing, dégagements, hall d’entrée,
terrasses, espaces végétalisés, aire de stockage OM, un local VE, un local FO, 1 local vélo, un
ascenseur et un escalier.

Figure 4: Plan RDC

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

c. Etage 1, 2 et 3
Ces étages de hauteur sous plafond de 2.56 m ont presque une architecture identique. Chaque
étage comprend 7 logements comportant une séjour /cuisine, chambres, salles d’eau, salles de
bains, dégagements, hall d’entrée, balcons, un escalier et un ascenseur.

Figure 5:Plan R+1

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 6: Plan R+2

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 7: Plan R+3

d. Etage 4
Cet étage de hauteur sous plafond de 2.52 m, il est composé d’un appartement duplex comprend
une séjour/cuisine, chambres, salles d’eau, salles de bains, dressing et un escalier intérieur et 6
logements comportant une séjour /cuisine, chambres, salles d’eau, salles de bains,
dégagements, hall, balcons, un escalier et un ascenseur.

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 8: Plan R+4

e. Etage 5
Cet étage de hauteur sous plafond de 2.56 m comprend 3 logements comportant une
séjour /cuisine, chambres, salles d’eau, salles de bains, dégagements, hall d’entrée, terrasses,
une grande terrasse végétalisée non accessible, un escalier et un ascenseur.

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 9: Plan R+5

f. Edicule technique
Elle a de hauteur 2.33 m et elle comprend un skydome DF 1 m2 avec une échelle pour assurer
l’accès en toiture.

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 10: Plan édicule technique

Plus de détails sont indiqués sur les plans d’architecture donnés en annexes

g. Façades
Les figures suivantes représentent les différentes façades du bâtiment :

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 11: Façade Nord

Figure 12: Façade Est

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

Figure 13: Façade Sud

Figure 14: Façade ouest

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Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET

III. Conclusion et problématique


Cet immeuble présente un sous-sol, rdc, 5 étages et un édicule technique. Le système porteur
utilisé est constitué des murs-voiles. Les dimensions des murs-voiles et l’épaisseur de la dalle
porteuse sont spécifiés par l’architecte, qui a également inclus des réservations à prendre en
compte dans les calculs.
En examinant les plans architecturaux nous avons constaté une différence de niveau dans le
plancher sous-sol, de retrait au niveau de rez-de-chaussée et au dernier étage.

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Chapitre 2 : Conception structurale

Chapitre 2 : Conception structurale

I. Introduction
La conception est la phase la plus importante de projet. En effet, c’est l’esprit de l’ingénierie
qui entre en jeu afin d’assurer la structure la plus adéquate, donc l’ingénieur est chargé pour
trouver une conception simple et réalisable en respectant les détails et les contraintes
architecturales. Pour cela, le dimensionnement des éléments porteurs et le choix de la structure
optimale dépendront des plusieurs critères tel que :

• La stabilité et la rigidité de la structure.


• Les méthodes de construction et les procédés d’exécution.
• L’aptitude d’utilisation pour laquelle elle a été prévue (commercial, administratif au
habitation). Compte tenu de sa durée de vie envisagé et de son cout.
• Les matériaux choisis.
• Le respect des plans architecturaux pour conserver l’aspect fonctionnel et esthétique

IV. Structure verticale


Les éléments porteurs verticaux utilisés en France sont de murs-voiles, tous les murs en étage
courants sont des murs porteurs. Le système porteur donc est un système voiles (construction
murale massive) et non poteaux-poutres (construction ossature).
Dans les bâtiments courants l’épaisseur d’un voile varie de 16 cm à 25 cm suivant leur
emplacement pour des raisons acoustiques.
L’utilisation du système porteur à voiles peut apporter plusieurs avantages :

• La masse élevée des voiles permet un bon isolement acoustique.


• Ils présentent une bonne résistance aux forces horizontales et limitent bien les
déformations latérales grâce à leurs rigidités.
• Une construction en voiles est souvent plus économique qu’une construction à
poutres et poteaux, puisque les murs remplacent à la fois les poteaux, les poutres et
les cloisons ce qui économise ainsi la main d’œuvre.

V. Structure horizontale
➢ Les planchers

Tous les planchers utilisés sont des dalles pleines, courantes ou des reprises. Ce type de
plancher est caractérisé par les avantages suivants :

• Gain du temps et réduction du coût de la main d’œuvre.


• Permet de franchir des portés importants.
• Meilleure résistance au feu.
• Adapté aux formes irrégulières.

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Chapitre 2 : Conception structurale

•Isolation acoustique et pour cela on a deux épaisseurs qu’on a utilisé 20 cm entre


appartements et 23 cm entre parking et appartements.
➢ Les poutres

Les exigences architecturales au niveau de rdc et des étages imposent la non-utilisation des
retombées. Pour cela on réalise des bandes noyées dont la hauteur ne dépasse pas l’épaisseur
de la dalle.

En arrivant aux poutres sous-sol les retombées deviennent autorisées à condition de respecter
la hauteur libre sous obstacles de 200 cm et sous plafond de 210 cm.

➢ Les fondations

Généralement le choix du type de fondation dépend des critères suivants :


• Caractéristiques du sol.
• Charges de bâtiment.
• Considération économique.
• Tassement.

D’après l’étude géotechnique on a choisi un système de fondation superficielle : semelles


filantes sous murs voiles et semelles isolés sur poteaux.

VI. Conception
1. Introduction
La conception de notre projet consiste à déterminer les éléments porteurs du bâtiment et les
vérifier en respectant les plans architecturaux et la réglementation en vigueur (EC2) et pour la
réalisation de cette conception, on a passé par la démarche suivante :

• On dessine le système porteur : les voiles, les linteaux et les limites des planchers y
compris les balcons et les terrasses pour chaque étage.
• On superpose les voiles supérieurs des étages successifs en se basant sur un point
référence (l’angle intérieur de la cage d’ascenseur). Puis, on vérifie la superposition des
voiles intérieurs /extérieurs et on dessine le tracé supérieur des porteurs verticaux de
l’étage supérieur.
• On indique les épaisseurs de dalles et les niveaux bruts/finis des planchers.
• On Implante les gaines et les ouvertures données par l’architecte.
• On détermine les solutions constructives les plus adéquates selon les conditions des
dalles (chargement, reprises, portée...).

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Chapitre 2 : Conception structurale

2. Solutions conceptuelles
➢ Dalle de grande portée ou de forme irrégulière :

On fait recours à la répartition des dalles à l’aide des bandes noyées (BN) que l’on calcule
comme les poutres avec une hauteur maximal égale à l’épaisseur des dalles.
➢ Dalles ayants des reprises

Pour minimiser les charges des voiles naissants sur les dalles on utilise soit :

Des poutres voiles (PV) : si la portée de la voile naissante est suffisante pour avoir des appuis
à l’étage inférieur.

Figure 15: Poutre voile

Des consoles voiles : C’est un voile qui a un seul appui et que vérifie que la distance de contre
poids est supérieure à 1.5 fois à la portée.

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Chapitre 2 : Conception structurale

Figure 16: Console voile

Des Voiles suspendus : sont des voiles avec des ouvertures (portes, fenêtres…). Donc leur
poids est plus petit que les voiles, qui sont suspendus à plusieurs étages avant la transmission
des charges aux appuis

Figure 17: Voile suspendu

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Chapitre 2 : Conception structurale

VII. Plan de coffrage


Les plans de coffrages montrent la structure porteuse d'un bâtiment avec tous les éléments
secondaires (plâtre, sol, isolation, cloisons, joints, etc.) enlevés. Les plans de coffrages montrent
tous les éléments porteurs (murs, colonnes et poutres) avec leurs dimensions et montrent aussi
les ouvertures des dalles. Le sens de la portée et l'épaisseur de chaque dalle doivent être indiqués
sur ces plans. Voir annexe

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et


hypothèses de calcul

I. Introduction
L’établissement d’un projet doit reposer sur trois éléments essentiels à savoir :

• Le béton : se caractérise par une valeur de la résistance à la compression à l’âge de 28


jours.
• Les aciers : dont les caractéristiques doivent être conformes aux textes réglementaires.
• Les hypothèses de calcul : le dimensionnement des éléments de la structure est conduit
selon les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constrictions en
béton armé selon la norme Européenne Eurocode2.

II. Notation
On mentionne dans la suite les notations el les symboles tirés des règles EC2 :

• La première colonne contient les notations et les symboles extraits des règles extraites
De l’EC2 et utilisés dans le présent ouvrage.
• La seconde colonne reprend les définitions des symboles antérieurs.

Note : Lorsqu'une grandeur dans les règles EC2 n'est pas utilisée dans BAEL 91, la ligne
correspondante n'a pas de symbole dans la troisième colonne.

1. Majuscules romaines
Tableau 1: Signification des notations majuscules romaines

Notations Notations
Signification
EC 2 BAEL 91

Surface totale d’une section délimitée par lepérimètre

A extérieur, aires des parties creuses

Comprises (torsion).

Ac Aire de la section droite (béton seul). B0 ou B

Aire de la section effective de béton autour des armatures


Ac
Tendues.

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

AEd Valeur représentative d’une action sismique. FA

Aire de la section des armatures longitudinales tendues


As1 Ast
Passives à l’ELU

Aire de la section des armatures longitudinales


As2 Asc
Comprimées passives à l’ELU

As, inf Aciers inferieurs d’une dalle.

Ecm Module de déformation instantanée moyenne du béton. Ebi

Ecd Module d’élasticité de calcul du béton.

Es Module d’élasticité de l’acier. Es

MEd Moment fléchissant ultime. Mu

Moment du premier ordre (à l’ELU) tenant compte des


M0Ed
Imperfections géométriques.

Moment de service du premier ordre sous la combinaison


MOEqp
D’actions quasi permanentes (ELS).

NEd Effort normal de compression a l’ELU. Nu

Effort tranchant de calcul a l’ELU dû aux charges


VEd Vu
Appliquées.

Effort tranchant résistant de calcul d’un élément sans


VRd,c
Armatures d’effort tranchant.

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

2. Minuscules romains

Tableau 2: Signification des notations minuscules romaines

Notations Notations
Signification
EC 2 BAEL 91

Distances libres verticale ou horizontale entre barres ev, eh


a
et/ou paquets de barres.

cmin Enrobage minimal.

Distance du centre de gravité des armatures tenduesà la


fibre la plus comprimée d’une section droite, hauteur utile d
d
des armatures les plus proches de la
face supérieure d’une console courte.

Distance du centre de gravité des aciers comprimes à la


d’
fibre de béton la plus comprimée.

fbd Contrainte ultime d’adhérence. tsu

Contrainte de compression du béton correspondant à la fbu


fcd
partie rectiligne du diagramme parabole-rectangle.

Résistance caractéristique à la compression du fc28


fck
béton a 28 jours.

Résistance moyenne à la compression du béton à 28


fcm
jours.

fctd Résistance de calcul en traction du béton.


fctm Résistance moyenne à la traction du béton a 28 jours. ft28

fcu Contrainte uniforme de compression du béton. fbu

fyd Résistance de calcul des armatures (limite d’élasticité) fed

fyk Limite d’élasticité des aciers fe

h Hauteur totale d’une section h

l0 Hauteur utile d’un poteau (longueur de flambement) lf

l0 Longueur de recouvrement lr

1/r Courbure 1/r

s Espacement des cours d’armatures d’âme st

u Périmètre extérieur d’une section (torsion)

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

3. Majuscules ou minuscules grecques


Tableau 3: Signification des notations majuscules ou minuscules grecques

Notations Notations
Signification
EC 2 BAEL 91
α Inclinaison des armatures d’âme sur la ligne moyenne α

αu Hauteur relative de l’axe neutre à l’ELU a

εc Raccourcissement de la fibre la plus comprimée d’une εbc


section

εyd Allongement des aciers tendus lorsque leur contrainte εsl


est égale à leur limite d’élasticité
εs1 Allongement des aciers tendus εs

𝝓 Diamètre d’une barre d’acier 𝜙

γc Coefficient de sécurité affectant la résistance de calcul γb


du béton

γs Coefficient de sécurité affectant la résistance de calcul es


des aciers
λ Élancement, λ
λlim Elancement limite d’une pièce comprimée
μcu Moment fléchissant ultime réduit μbu
μlu Moment fléchissant limite ultime réduit μlu
ψ0, i
ψ0, i .Qk, i Valeur de combinaison d’une action variable
.Qk, i
ψ1, i
ψ1, i .Qk, i Valeur fréquente d’une action variable
.Qk, i
ψ2, i
ψ2, i .Qk, i Valeur quasi permanente d’une action variable
.Qk, i
σc Contrainte limite de compression du béton a l’ELS σbc

σs Valeur de la contrainte dans une armature métallique σs

σRd, max Contrainte maximale de compression d’une bielle de


béton

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

III. Ouvrages et environnement


1. Classes d’exposition
Les classes d’exposition de chaque partie d’ouvrage sont imposées par les conditions
d’environnement qui sont des conditions physiques et chimiques du projet.
Elles sont définies dans le tableau ci-dessous :

Tableau 4: Classes d'exposition en fonction des actions d'environnement

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

NB : Dans ce projet les classes d’expositions sont réparties comme suit :


• XC1 : pour la structure horizontale ou verticale, intérieure ou extérieure protégée de
l’humidité et la corrosion. C25/30
• XC2 : pour la fondation superficielle. C30/35

2. Durabilité
La durée du projet doit être indiquée afin de déterminer les exigences de durabilité pour le calcul
des structures en béton armé. Le tableau ci-dessous propose les durées indicatives d’utilisation
en fonction de catégories de durée d’utilisation.

Figure 18: Durée de service de structure

NB : Ce projet rentre dans la catégorie 4 ayant une durée d’utilisation 50 ans.

3. Classe structurale
La classe structurale d’un ouvrage ou d’une partie d’ouvrage permet de caractériser les critères
et les exigences de durabilité qui lui sont associés afin de définir l’enrobage des armatures. Il
existe six classes structurales allant de s1 à s6.
La classe structurale à utiliser pour les bâtiments el les ouvrages de génie civil courants est la
classe S4 (pour une durée d’utilisation de 50 ans).
➢ Détermination de la classe structurale
La classe structurale retenue pour un projet peut différer de la classe de référence en fonction
d’un certain nombre de paramètres :
• La classe de résistance du béton
• La classe d’exposition
• La durée d’utilisation de projet
• La nature du liant
• Enrobage compact

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

Tableau 5: Classification structurale recommandée

4. Enrobage nominal
L’enrobage est défini comme la distance entre la surface du béton et l’armature la plus
Proche (cadres, étriers, épingles, armatures de peau, etc.).
Il doit être suffisant pour garantir :
• Une bonne transmission des forces d’adhérences.
• Une résistance au feu
• La bonne protection de l'acier contre la corrosion
• L’absence d’épaufrures
L'enrobage nominal est égal à la somme de l'enrobage minimal et d'une "marge de sécurité"
correspondant aux tolérances.

Cnom + Cmin + ∆cdev

a. Enrobage minimal
Cmin = max (Cmin,b ; Cmin,dur + ∆Cdur,γ − ∆Cdur,st + ∆Cdur,add ;10 mm)

Avec :

Cmin,b : Enrobage minimal vis-à-vis des exigences d'adhérence

cmin, b = { 𝜙 𝑠𝑖 𝜙 ≤ 32 𝑚𝑚
𝜙 + 5 𝑚𝑚 𝑠𝑖 𝜙 > 32 𝑚𝑚

Cmin,dur : Enrobage minimal requis vis-à-vis des conditions d’environnement :

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

Tableau 6: Enrobage minimal requis vis-à-vis des conditions environnement

∆Cdur,γ : valeur recommandée est de 0 mm, sauf sur justifications spéciales (aciers inox)

∆Cdur,st : valeur recommandée est de 0 mm

∆Cdur,add : valeur recommandée est de 0 mm, sauf pour des revêtements adhérents si ce
choix est justifié

 Cmin = max (Cmin,b; Cmin,dur ; 10 mm)

b. Prise en compte de tolérances d’exécution :


Pour le calcul de l'enrobage nominal Cnom , l’enrobage minimal doit être majoré pour tenir
compte des tolérances pour écart d’exécution ∆cdev .

La valeur recommandée est ∆cdev = 10 mm


 L’enrobage pour la superstructure est 3 cm et pour l’infrastructure est 4 cm

IV. Caractéristiques des matériaux


1. Caractéristiques du béton
L’EC2 permet d’utiliser des bétons de 12 à 90 MPa de résistance sur cylindres. Les bétons
couramment utilisés en bâtiment ont une résistance de 25 MPa, rarement 40, voire 50 ou plus
pour certains éléments très sollicités tels que poteaux ou voiles de contreventement.

Cette valeur notée fck correspond à une valeur caractéristique de la résistance à 28 jours. Elle
permet de déterminer les autres caractéristiques mécaniques des bétons.
➢ Pour béton de classe de résistance C25/30 :
• La résistance caractéristique à la compression à 28 jours :

fck = 25 MPa
• La résistance moyenne à la compression à 28 jours :

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

fcm = fck + 8 MPa = 33 PMa

• La résistance de calcul pour la compression :

fck
fcd = αcd × γc

Avec αcd : est un coefficient tenant compte des effets à long terme sur la résistance en
compression et des effets défavorables résultant de la manière dont la charge est appliquée.
Valeur recommandée est αcd = 1.

1.5 en cas générale


γ𝑐 : est le coefficient partiel de béton = {
1.2 en cas accidentelle

25
 fcd = 1 × = 16.7 MPa
1.5
• La résistance à la traction :
La valeur moyenne de la résistance à la traction :
2
3
fctm = 0.3 × fck = 2.56 MPa

La valeur inférieure de la résistance caractéristique : fctk0.05 = 0.7 × fctm = 1.792MPa


La valeur supérieure de la résistance caractéristique : fctk0.95 = 1.3 × fctm = 3.328 MPa
NB : la valeur à introduire dans les calculs dépend du type de problème à résoudre :

➢ fctm : pour calculer les déformations de la structure.


➢ fctk0.05 : pour calculer les effets des actions indirectes avant fissuration (par exemple
Pourcentage minimal d’armatures).
➢ fctk0.95 : pour calculer la contrainte ultime d’adhérence et le moment de fissuration.

• La module d’élasticité :
➢ Module instantané :
fcm 0.3
Ecm = 22000 × ( ) = 31500 MPa
10

➢ Module différé :

𝐸𝑐,𝑒𝑓𝑓 = 𝐸𝑐𝑚 /(1 + φ(∞, 𝑡0 ))

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

➢ Pour béton de classe de résistance C30/35 :


• La résistance caractéristique à la compression à 28 jours :

fck = 30 MPa
• La résistance moyenne à la compression à 28 jours :

fcm = fck + 8 MPa = 38 PMa

• La résistance de calcul pour la compression :

fck
fcd = αcd × γc

Avec αcd : est un coefficient tenant compte des effets à long terme sur la résistance en
compression et des effets défavorables résultant de la manière dont la charge est appliquée.
Valeur recommandée est αcd = 1.

1.5 en cas générale


γc : est le coefficient partiel de béton = {
1.2 en cas accidentelle
30
 fcd = 1 × = 20 MPa
1.5
• La résistance à la traction :
La valeur moyenne de la résistance à la traction :
2
3
fctm = 0.3 × fck = 2.9 MPa

La valeur inférieure de la résistance caractéristique : fctk0.05 = 0.7 × fctm = 2.02 MPa


La valeur supérieure de la résistance caractéristique : fctk0.95 = 1.3 × fctm = 3.77 MPa
• La module d’élasticité :
➢ Module instantané :
fcm 0.3
Ecm = 22000 × ( ) = 32836 MPa
10

➢ Module différé :

Ec,eff = Ecm /(1 + φ(∞, t 0 ))

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

2. Caractéristiques des aciers :


• Limite d’élasticité :
Les aciers utilisés dans l’EC2 sont dans la gamme 400/600 MPa et En France, la limite élastique
courante des aciers à haute adhérence (symbole HA) est de 500 MPa avec une fractile de 5 %.
L’EC2 retient 3 classes d’acier :
• Classe A : acier à ductilité normale Ԑ𝑢𝑘 > 2.5% (laminé à froid ou tréfilé).
• Classe B : acier à haute ductilité Ԑ𝑢𝑘 > 5% (laminé à chaud).
• Classe C : acier à très haute ductilité Ԑ𝑢𝑘 > 7,5%
Tableau 7: Propriétés des armatures compatibles avec l’Eurocode béton

NB : Dans ce projet la classe d’acier choisi est la classe A(B500A)

• Contrainte de calcul :
L’EC 2 retient pour la justification des sections une résistance de calcul égale à :
fyk
fyd =
γs
1.15 en cas générale
γs = {
1 en cas accidentelle

 fyd = 435 MPa


• Module d’élasticité :
Le module d’élasticité est pris égal à :

ES = 2 × 105 MPa

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Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

V. Vérification à l’ELS
• Combinaisons de calcul vis-à-vis des états limites de service :
- Combinaison caractéristique :

G+Q
- Combinaison quasi-permanente :
𝐺 + Ψ2(Ψ2 = 0.3 ∶ cas batiment catégorie A )

- Combinaison fréquente :

𝐺 + Ψ1(Ψ1 = 0.5 ∶ cas batiment catégorie A)

• Limitation de la contrainte de compression du béton :

Pour éviter l’apparition de fissures longitudinales, l’EC2 recommande de limiter la contrainte


de compression à :
- 0.6fck pour la combinaison caractéristique (G+Q).
σc = 0.6 × fck = 15MPa
̅̅̅
- 0.45fck pour la combinaison quasi-permanente (G+ 0.3Q)

σc = 0.45 × fck = 11.25MPa


̅̅̅

σc ≤ 0.45fck : fluage linéaire


̅̅̅
NB :{
σc ≥ 0.45fck : fluage non linéaire
̅̅̅

• Limitation de la contrainte dans l’acier :


Pour éviter une fissuration excessive du béton, L’EC2 recommande de limiter la contrainte dans
les aciers à 0.8𝑓𝑐𝑘 pour la combinaison caractéristique (G+Q).

 ̅̅̅̅
σst = 0.8 × fyk = 400MPa

NB : Lorsque la contrainte est provoquée par une déformation imposée, il convient de limiter
la contrainte de traction à 𝑘4 × fck (𝑘4 = 1)

Page | 30
Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

• Maitrise de la fissuration :

La fissuration du béton doit être limitée de façon a ne pas porter préjudice au bon
fonctionnement de la structure et ne pas rendre son aspect inacceptable.

Les structures en béton armés ont soumis à des contraintes de flexion, de cisaillement, de torsion
et de traction dues à des charges directes et à des déformations par dérangement ou poussée,
qui se traduisent généralement par des fissures.

Les ouvertures de fissurations 𝑤 ne doivent pas excéder les valeurs 𝑤𝑚𝑎𝑥 recommandées par
l’EC2 :
Tableau 8: Les ouvertures de fissurations recommandées par l'EC2

➢ Dispositions constructives pour éviter les fissures :

Des calculs rigoureux peuvent être évités si l’espacement et le diamètre maximal des barres
sont respectés en fonction des contraintes extrêmes de l'acier utilisé.

Tableau 9: Espacement maximal des barres. « EC2 7.3.3 »

Page | 31
Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

Tableau 10:Diamètre maximal des barres. « EC2 7.3.3 »

• Limitation de flèche :

L’Eurocode propose une méthode totale pour la limitation de flèche, à l’aide de la valeur limite
du rapport portée/hauteur utile, où en évaluant la flèche théorique à l'aide des expressions
données dans l'Eurocode.

Figure 19: Organigramme d’évaluation des flèches

Page | 32
Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

On détaille la vérification pour la poutre. D’après l’organigramme ci-dessus « Comment


calculer avec l’Eurocode 2 page 59 » :

l ρ0 ρ0 3/2
( ) = K × [11 + 1.5 × √fck × ( ) + 3.2 × √fck × ( − 1) ] Si ρ ≤ ρ0
d ρ ρ
1/2
l ρ0 1 ρ′ 310
( ) = K × [11 + 1.5 × √fck × ( )+ × √fck × ( ) × ] Si ρ > ρ0
d ρ − ρ′ 12 ρ σs

• ρ0 est le pourcentage d'armatures de référence : ρ0 = 10−3√fck


• ρ est le pourcentage d'armatures de traction nécessaire à mi- portée (ou sur appui dans
le cas des consoles) pour reprendre le moment engendré par les charges de calcul.
𝐴𝑠
ρ = 𝑏×𝑑

• ρ’ est le pourcentage d'armatures de compression nécessaire à mi- portée (ou sur appui
dans le cas des consoles) pour reprendre le moment engendré par les charges de calcul

K est un coefficient qui tient compte des cas courants (C25/30, σs =310 MPa, différents
systèmes structuraux et les pourcentages d'armatures ; ρ = 0,5 % et ρ = 1,5% et peut être
déterminé à partir de tableau suivant :
Tableau 11: Valeurs de base du rapport portée/hauteur utile pour les éléments en béton armé, en l'absence
de l'effort normal de compression

Page | 33
Chapitre 3 : Caractéristiques des matériaux et hypothèses de calcul

VI. Prescriptions liées à la protection contre les incendies


• Voiles / poteaux en superstructure : SF 1h
• Dalles entre logements : CF 1h
• Plancher séparatif entre parking et logements (PH R-1) : CF 2h
• Voiles / poteaux en infrastructure : SF 2h

VII. Évaluation de charge


1. Charges permanentes
Tableau 12: Charges permanentes du plancher dalle pleine

Type de matériaux Unité

Béton armé 2.5 t/m3

Béton non armé 2.2 t/m3

Terre végétale 1.8 t/m3

Flocage 0.16 t/m2


Étanchéité 0.02 t/m2

Cloison légères 0.05 t/m2

Dallette sur plots 0.13 T/m2

Chape (épaisseur e) 2,2×e T/m2

Revêtement (épaisseur e) 2×e T/m2

Escalier métallique 1,2 T/m2

Tableau 13: Charges d'exploitations du plancher dalle pleine

Type de local Unité

Logements 0.15 t/m2


Terrasses accessibles 0,15 t/m2
Terrasses inaccessibles 0.15 t/m2
Hall 0.25 t/m2
Escalier 0.25 t/m2
Balcon 0.35 t/m2
Local vélo 0.25 t/m2

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Chapitre 4 : MODELISATION NUMERIQUE DE L’OUVRAGE

Chapitre 4 : MODELISATION NUMERIQUE DE


L’OUVRAGE

I. Introduction
L’étape de modélisation est l’étape intermédiaire entre la conception et le dimensionnement. Vu
le nombre important des éléments, la modélisation et le dimensionnement de la structure seront
réalisés avec différents logiciels.
En premier lieu, je suis eu recours au logiciel « AutoCAD » pour créer les différents plans de
la conception puis « Arche Ossature » pour le calcul de la descente des charges, et le
dimensionnement des éléments porteurs.
En deuxième lieu, je suis modélisé la maquette de la structure porteuse sur le logiciel « Revit
».

II. Modélisation sur arche


ARCHE Ossature est un logiciel de simulation de bâtiment qui permet de modéliser les
bâtiments, effectuer le dimensionnement et la descente des charges en respectant les règlements
en vigueur, puis de donner le calcul précis du ferraillage des éléments par appel aux modules
de ferraillage correspondants (poutre, poteau, voile, dalle, poutre voile …) et de réaliser les
plans de ferraillage et les notes de calcul des différents éléments conformément au règlement
EC 2.
Les figures ci-dessous représentent les résultats de modélisation sur le logiciel « Arche Ossature
».

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Chapitre 4 : MODELISATION NUMERIQUE DE L’OUVRAGE

Figure 20: Vue 1 en perspective de la structure extraite de l’ARCHE-OSSATURE

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Chapitre 4 : MODELISATION NUMERIQUE DE L’OUVRAGE

Figure 21: Vue 2 en perspective de la structure extraite de l’ARCHE-OSSATURE

III. Modélisation par « Revit »


➢ Qu’est-ce que le BIM
Un BIM, ou Building Information Modeling (Modélisation des Informations du Bâtiment) est
un processus qui consiste à créer et gérer des représentations numériques des caractéristiques
physiques et fonctionnelles d'un bâtiment ou d'un projet d'infrastructure. Le BIM est largement
utilisé dans l'industrie de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction pour améliorer la
conception, la construction et l'exploitation des bâtiments. Le modèle BIM contient des
informations détaillées sur les composants du bâtiment, tels que les matériaux, les dimensions,
les performances énergétiques, les coûts, les délais. L'utilisation du BIM présente de nombreux
avantages, notamment une meilleure coordination entre les différentes disciplines, une
réduction des erreurs et des conflits sur le chantier, une optimisation des coûts et des délais.
Dans un modèle BIM, les éléments d'un bâtiment ou d'un projet d'infrastructure sont représentés
en trois dimensions, ce qui permet de créer une représentation visuelle réaliste et détaillée de la
construction. La modélisation 3D permet de visualiser et de manipuler virtuellement les

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Chapitre 4 : MODELISATION NUMERIQUE DE L’OUVRAGE

composants du bâtiment, tels que les murs, les planchers, les portes, les fenêtres, les
équipements.

➢ Les concepts fondamentaux


• Un logiciel paramétrique :

Lors de la modélisation d’un projet, nous créons des relations entre les différents éléments
constituant ce projet et allant des éléments structuraux en passant par les éléments
architecturaux et jusqu’au diffèrent élément des lots (électricité, plomberie…etc.). Revit vérifie,
gère et coordonne l’ensemble de ces relations : ce sont des paramètres (de dimensions, de
contraintes, des matériaux, etc.). Chaque élément possède des propriétés qui, à nouveau, sont
gérées par des paramètres. L’assimilation de l’aspect paramétrique de Revit est primordiale :
c’est de cette notion que découlera toute la productivité.
Dans ce volet commence la première étape de conception de la structure sur des fichiers locaux.
RVT « Revit » :

• En créant le gabarit du projet « trame et niveaux »,


• Puis en important les plans d’architecture sous lien DWG par un point d’insertion de
référence sur chaque niveau de vue en plan,
• Et en terminant la modélisation pour chaque niveau par l’implantation des poteaux et
voiles, la mise en place des poutres et la création des dalles. Ces opérations sont réalisées
en collaboration conjointe sur la base d’une maquette numérique qui sert de support au
calcul (échanges bidirectionnels vers les outils de calcul).

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Chapitre 4 : MODELISATION NUMERIQUE DE L’OUVRAGE

Figure 22: Maquette numérique de la structure porteuse

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

I. Introduction
Une dalle est un élément porteur dont la plus petite dimension lx (lx < ly ) est supérieure à 5
fois l’épaisseur. Ceci permet de rester dans le cadre de la théorie des plaques minces
faiblement fléchies.

II. Plan de situation


Dans ce cas, on se propose d’étudier un panneau de dalle rectangulaire situé au plancher haut
du R+3.

Figure 23: Panneau de dalle étudié

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

III. Pré dimensionnement et charges de calcul


1. Portée de calcul
leff = ln + a1 + a2
leff : portée utile (entre axe) dans chaque sens.
ln : portée entre nus d’appui.
ti
ai = Avec t i : largeur de l’appui.
2

0.18 0.18
lx eff = 3.76 + + = 3.94m
2 2
0.18 0.18
ly eff = 6.2 + + = 6.38m
2 2
lx eff 3.94
 = 6.38 = 0.618 > 0.5
ly eff
 Donc dalle porte dans les deux sens.

2. L’épaisseur de la dalle

lx eff
On a α >0.5 donc la dalle porte dans les deux sens. Soit h= = 9.86 𝑐𝑚.
40

La dalle appartient au plancher haut R+3 qui exige une vérification vis-à-vis la stabilité au feu.
(C.F) = 1 heures.
L’épaisseur minimale ℎ𝑠 pour que la dalle résiste est donnée par la formule suivante :
b0
hs > −h0 +
100 × ΩR
− a0
L
Avec :

𝐿 : est la demi-somme des portées fictives l′w et l′e

l′w + l′e 5.76 + 2.12 × 0.8


L1 = = = 3.73
2 2
ΩR = 0.10 Pour des aciers HA de classe A.
ΩR = 0.25 Pour des aciers HA de classe B et C.
ΩR = 0.08 Pour des aciers TS ou des aciers HA soudés en X.
h0, b0e et a0 Sont déterminés par le tableau suivant :

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Tableau 14: Comportement au feu

a0 = −2.67 ; b0 = 1.289 ; h0 = 0.0715


hs > 19.62

 L’épaisseur de la dalle va donc être pris égale à 20 cm.

Résistance au feu
normalisé REI30 REI60 REI90 REI120 REI180
Enrobage a 25 35 45 55 70

Pour la dalle 𝑐𝑛𝑜𝑚 = 3 𝑐𝑚 < 𝑎 = 3.5 𝑐𝑚 Bien vérifié

Figure 24: Distance a

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

IV. Évaluation des charges


1. Charge permanente
Il s'agit d'une dalle d'épaisseur 20 cm avec un charge supplémentaire Gsup = 0.092 t/m2 .

G = Gpp + Gsup = 2.5 × 0.2 + 0.092 = 0. 592 t/m2

2. Charge d’exploitation
Ce panneau est conçu pour recevoir la charge de logement tel que :
Q = 0.15 t/m2

3. Combinaisons des actions


a. Combinaison fondamentale à l’ELU

PEd = 1.35 × G + 1.5 × Q = 1.0242 t/m2


b. Les combinaisons à l’ELS
• Combinaison caractéristique
PSr,c = G + Q = 0.742 t/m2

• Combinaison quasi-permanente
PSr,qp = G + 0.3 × Q = 0.637 t/m2

V. Calcul des sollicitations


1. Moment Fléchissant
a. Dalle isostatique associée

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Figure 25: Sollicitations pour une dalle portante dans les deux directions

Mox : Moment dans une bande unitaire suivant 𝑙𝑥


Moy : Moment dans une bande unitaire suivant𝑙𝑦

Au centre de la dalle, pour une bande de largeur unité, les moments de référence dans les deux
directions (pour 𝛼 ≥ 0.5) sont donnés par :
Tableau 15: Tableau des moments isostatiques

𝛼 ≥ 0.5
𝑀0𝑥(𝑠𝑒𝑛𝑠 𝐿𝑥)
μ𝑥 × P × 𝑙 X eff

𝑀0𝑦(𝑠𝑒𝑛𝑠 𝐿𝑦) μ𝑦 × 𝑀0𝑥

Avec μ𝑥, μ𝑦 : sont déterminés à partir du tableau suivant :

Tableau 16: Tableau de détermination des coefficients μx et μy

l
On a α = lx eff = 0.618 En faisant une interpolation, on obtient :
y eff

Selon ELU :
➢ μ𝑥 = 0.0795
➢ μ𝑦 =0.347

Selon ELS :

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

➢ μ𝑥 = 0.0846
➢ μ𝑦 = 0.472

Le calcul du moment est représenté dans le tableau suivant :

Tableau 17: Les moments isostatiques à l'ELU et à l'ELS de la dalle

μ𝑥 μ𝑦 𝑀0𝑥(𝑡.m/ml) 𝑀0𝑦(𝑡.m/ml)
ELU 0.0795 0.347 1.265 0.438
ELS (caractéristique) 0.0846 0.472 0.975 0.460
ELS (quasi permanente) 0.0846 0.472 0.874 0.412

b. Dalle en continuité
Pour le calcul des sollicitations dans le panneau continue, on considère une section
rectangulaire de largeur unitaire soumise à la flexion simple dans la direction des deux
travées.

Figure 26:Les deux possibilités des moments de continuité

Les valeurs des moments sur appuis sont prises égales à :


➢ 0,15 MO dans le cas d'un encastrement faible, c'est-à-dire pour une dalle Simplement
appuyée (cas d'un panneau de rive de dalle sur une poutre).
➢ 0,3 MO dans le cas d'un encastrement partiel (cas d'un panneau de rive de dalle sur un
voile béton).
➢ 0,5 MO dans le cas d'une dalle continue (cas d'un panneau intermédiaire de dalle sur
une poutre ou sur un mur).

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Tableau 18: Les moments fléchissant du panneau à l’ELU et à l’ELS

Valeurs forfaitaires des Valeur


moments (t.m/ml)
ELU 𝑀𝑎𝑥 = 0.5 × 𝑀0𝑥 0.633
𝐿𝑥 𝑀𝑡𝑥 = 0.75 𝑀0𝑥 0.948
𝑀𝑎𝑥 = 0.5 × 𝑀0𝑥 0.633
𝑀𝑎𝑦 = 0.3×𝑀0y 0.131
𝐿𝑦 𝑀𝑡𝑦 = 0.85 𝑀0𝑦 0.372
𝑀𝑎y = 0.5 × 𝑀0y 0.219
ELS combinaison
caractéristique 𝑀𝑎𝑥 = 0.5 × 𝑀0𝑥 0.487
𝐿𝑥 𝑀𝑡𝑥 = 0.75 × 𝑀0𝑥 0.731
𝑀𝑎𝑥 = 0.5 × 𝑀0𝑥 0.487
𝑀𝑎𝑦 = 0.3 × 𝑀0y 0.138
𝐿𝑦 𝑀𝑡𝑦 = 0.85×𝑀0𝑦 0.391
𝑀𝑎𝑦 = 0.5 × 𝑀0𝑦 0.23
ELS combinaison quasi-
permanente 𝑀𝑎𝑥 = 0.5 × 𝑀0𝑥 0,437
𝐿𝑥 𝑀𝑡𝑥 = 0.75 × 𝑀0𝑥 0,655
𝑀𝑎𝑥 = 0.5 × 𝑀0𝑥 0,437
𝑀𝑎𝑦 = 0.3 × 𝑀0y 0,124
𝐿𝑦 𝑀𝑡𝑦 = 0.85×𝑀0𝑦 0,35
𝑀𝑎𝑦 = 0.5 × 𝑀0y 0,219

Vérification de travée :

On vérifie pour chaque travée la condition suivante :

Mw + Me
Mt + ≥ 1.25M0x
2

Suivant lx :

0.633 + 0.633
0.948 + = 1.581 ≥ 1.25 × 1.265 = 1.581 t. m/m
2

Suivant ly :

0.131 + 0.219
0.372 + = 0.547 ≥ 1.25 × 0.438 = 0.547 t. m/m
2

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Figure 27: Résultat obtenus par calcul manuel à l’ELU

2. Effort tranchant
Pour une dalle, portant sur 4 cotés, on pourra utiliser les formules suivantes :
PED × Lx eff 1.0242 × 3.94
VED X = α = = 1.542 t/ml
2 × (1 + 2) 2 × (1 + 0.618)
2
PED × Lx eff 1.0242 × 3.94
VED Y = = = 1.346 t/ml
3 3

VI. Calcul ferraillage de la dalle


1. Calcul des armatures longitudinales
M
• μu = b ×dED
2 ×f
avec d = 0.9 × e; bt = 1m
t cd

• αu = 1.25 × (1 − √1 − 2 × μcu )

• xu = αu × d

• zu = d × (1 − 0.4 × αu )

MED
• As1 = f
yd ×zu

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Sections minimales des armatures


La section d’armatures longitudinales d’une dalle portant dans les deux directions doit être
supérieure ou égale à :

fctm
As min = Max{0.26 × × bt × d; 0.0013 × bt × d}
fyk
2.56
As min = Max {0.26 × × 1 × 0.18; 0.0013 × 1 × 0.18}
500
As min = Max{2.4 cm2 ; 2.34 cm2 }
As min = 2.4 cm2
Tableau 19: Armatures longitudinales de la dalle

Appuis Travée
Dimensionnement à l’ELU
Sens Lx Sens Ly Sens Lx Sens Ly

t. m
MED ( ) 0.633 0.219 0.948 0.372
ml

MED
μcu = 0.0117 0.004 0.0175 0.0068
bt × d2 × fcd

μcu < μlu = 0.372 𝐀𝐬𝟐 = 𝟎

αu = 1.25 × (1 − √1 − 2 × μcu ) 0.0147 0.005 0.0220 0.00853

Zu = d × (1 − 0.4 × αu ) 0.179 0.180 0.178 0.179

MEd
As1 = (cm2 /ml) 0.813 0.280 1.224 0.475
fyd × Zu

As min (cm2 /ml) 2.40 2.40 2.40 2.40

Aretenue (cm2 /ml) 2.40 2.40 2.40 2.40

Ferraillage réel ( cm2 /ml ) 2.57 2.57 2.57 2.57

D’après Annexe ADTES, on choisit treillis soudé ST25C (𝐴𝑡𝑥 = 2.57 𝑐𝑚2 /𝑚𝑙 ) et (𝐴𝑡𝑦 =
2.57 𝑐𝑚2 /𝑚𝑙 ) avec un espacement de 15 cm pour les deux directions.

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Espacement minimale des armatures


Smax,slab = min(3h, 40) = 40 > 15 donc l′ espacement est verifié

2. Calcul des armatures transversales


Les armatures d’effort tranchant ne sont pas nécessaires si VED ≤ VRd,c

VED : est l’effort tranchant agissant


VRd,c : est l’effort tranchant résistant donné par Max ( VRd,c1, 𝑉𝑚𝑖𝑛 )
1
VRd,c1 = [CRd,c × k × (100 × ρ1 × fck )3 + k1 × σcp ] × bw × d = 0.066 MN

0.34 1
VRd,min = [ × fck 2 + k1 × σcp ] × bw × d = 0.204 MN
γC
Avec :
As1 0.000257
• ρ1 = b = = 0.00143
w ×d 1×0.18

• σcp = 0 (flexion simple )

• K1 = 0.15

200
• k = min {1 + √ ; 2} = 2 avec d en mm
d
0.18 0.18
• CRd,c = = = 0.12
γc 1.5

Donc :

• VRd,c = Max{0.066; 0.204}

• VRd,c = 0.204 MN

• VED X = 1.542 t < VRd,c = 20.4 t


 Les armatures d’effort tranchant ne sont pas nécessaires.

3. Calcul des armatures de renforts


Pour remplacer l’armature coupée où se trouve les réservations, on fait un simple calcul pour
trouver son équivalent.

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Figure 28: Aciers de renfort dans les réservations. « Henry Thonier,

Dans notre panneau on a deux réservation tel qui :


• R1: a1= 60 cm; b1=34 cm
• R2: a2= 12 cm; b2=30 cm

Calcul de ferraillage pour la première réservation :


a = 60 cm
b = 34 cm
a 0.6
𝐴𝑠 = A × = 2.57 × = 0.771 cm2
2 2
 Donc on choisit 2 HA8

Calcul de ferraillage pour la deuxième réservation :


a = 12 cm
b = 30 cm
b 0.3
𝐴𝑠 = A × = 2.57 × = 0.385 cm2
2 2
Donc on choisit 2HA8
Ancrage :
• Contrainte ultime d’adhérence :
Pour les armatures à haute adhérence, la valeur de calcul de la contrainte ultime d’adhérence
f𝑏𝑑 = 2.25 × η1 × η2 × fctd
η1 = 1 Si les conditions d’adhérence sont bonnes.
η2 = 0.7 Dans tous les autres cas et pour les barres dans les éléments structuraux réalises au
moyen de coffrages glissants, à moins que l’on puisse démontrer que les conditions
d’adhérence sont bonnes.

η2 = 1 𝑆i Φ ≤ 32 mm

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

(132− Φ)
η2 = 𝑆i Φ > 32 mm
100

Figure 29: les conditions d'adhérence

fctk,0.05 0.7×2.56
fctd : Résistance de calcul en traction du béton = = = 1.195 MPa
γc 1.5

fbd = 2.25 × η1 × η2 × fctd = 2.689

• Longueur d’ancrage de référence :


En admettant une contrainte d’adhérence constante égale à fbd , la longueur d’ancrage
deréférence requise lb,rqdd nécessaire pour ancrer l’effort As × σsd qui règne dans une
barre droite vaut :
∅ σsd
lb,rqd = ×
4 fbd

0.008 435
lb,rqd = × = 32.35 cm
4 2.689
Longueur de la barre pour la première réservation :
L = b + a + 2 × lb,rqd = 60 + 34 + 2 × 32.35 = 158.7 cm

Longueur de la barre pour la deuxième réservation :


L = b + a + 2 × lb,rqd = 12 + 30 + 2 × 32.35 = 106.7 cm

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

• Ancrage minimum :
lb,min = max(0.3 × lb,rqd ; 10 × Φ; 10 cm) = 10 cm

VII. Vérification à l’ELS

1. Limitation de contrainte de compression


• Sous la combinaison caractéristique
Position de l’axe neutre :
bw × x1 2
+ 15 × (As1 + As2 ) × x1 − 15 × (As1 × d + As2 × d′ ) = 0
2
Avec As2 = 0
Es
𝛼𝑒 = Ecm ∈ [9,27]𝛼𝑒 = 15 (Combinaison caractéristique)
1+ϕef,ELS

1 × x12
x1 = + 15 × (2.57 × 10−4 x1 ) − 15 × (2.57 × 10−4 × 0.18) = 0
2
x1 = 0.0336 m
On en déduit alors la valeur de l’inertie de la section fissurée :
bw × x13
Icf = + 15 × As1 × (d − x1 )2 + 15 × As2 × (x1 − d′ )2 avec As2 = 0
3
1 × 0.03363
Icf = + 15 × 2.57 × 10−4 × (0.18 − 0.0336)2 = 0.0000953 m4
3
D’où la contrainte de compression du béton :
Mser 0.731 × 10−2
σc = × x1 = × 0.0366 = 2.80 MPa
Icf 0.0000953
 𝛔𝐜 < ̅̅̅̅
𝛔𝐜 ∶ 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
• Sous combinaison quasi-permanente

Position de l’axe neutre :


bw × x1 2
+ 18 × (As1 + As2 ) × x1 − 18 × (As1 × d + As2 × d′ ) = 0
2
Avec As2 = 0
Es
𝛼𝑒 = Ecm ∈ [9,27]𝛼𝑒 = 18 (Combinaison quasi-caractéristique)
1+ϕef,ELS

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

1 × x12
x1 = + 18 × (2.57 × 10−4 x1 ) − 18 × (2.57 × 10−4 × 0.18) = 0
2
x1 = 0.0334 m
On en déduit alors la valeur de l’inertie de la section fissurée :
bw × x13
Icf = + 18 × As1 × (d − x1 )2 + 18 × As2 × (x1 − d′ )2 avec As2 = 0
3
1 × 0.03343
Icf = + 18 × 5.03 × 10−4 × (0.18 − 0.0364)2 = 0.0001109 m4
3
D’où la contrainte de compression du béton :
Mser, qp 0.655 × 10−2
σc = × x1 = × 0.0364 = 2.15 MPa
Icf 0.0001109
 𝛔𝐜 < ̅̅̅̅
𝛔𝐜 ∶ 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞

2. Limitation de contrainte de traction des aciers


Mser
σs = αe × × (d − x1 )
Icf

On peut prendre αe = 15 pour des bétons courants


0.731 × 10−2
σs = 15 × × (0.18 − 0.0366 ) = 164 MPa
0.0000953
 σs < σ
̅̅̅̅
st ∶ vérifiée

3. Limitation de la flèche
Il n’est pas nécessaire de vérifier la condition de la flèche si la condition suivante est vérifiée :
l l
f ≤ flim ⇔ ≤ ( )
d d lim
• ρ0 est le pourcentage d'armatures de référence : ρ0 = 10−3√fck
ρ0 = 10−3 × √25 = 5 × 10−3 = 0.5%

• Pourcentages des armatures :


As1 0.000257
ρ= = = 0.00143 = 0.143%
bw × d 1 ∗ 0.18

Dans notre cas ρ′ = 0%

ρ0 > ρ alors :

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

3
l 0.5 0.5 2
( ) = K × [11 + 1.5 × √fck × ( ) + 3.2 × √fck × ( − 1) ]
d lim 0.143 0.143

Par interpolation :
l
( ) = 36.785
d

ρ(%) 1,5 0,5 0,143


𝑙
30 35 36,785

D’autre part :
l 6.38 l
( )= = 35.43 < ( ) = 36.785
d 0.18 d lim
 La condition de flèche est vérifiée, le calcul de la flèche non nécessaire.
En situation quasi-permanente :
Mser,qp = 0,655 tm/m
Donc :
Mser,qp 0.655
σs = σs1 × = 164 × = 146.95𝑀𝑃𝑎 < 310 𝑀𝑃𝑎
Mser,c 0.731
 La condition de flèche est vérifiée
D’autre part :
b
o F1 = 1 − 0.1 (b f − 1) = 1
w
o F2 = 1
500×As,réq
o F3 = f
yk ×As,prov

Avec :
As,req : section d’armatures requise par le calcul (Section théorique).

As,prov : section d’armatures effectivement prévue (Section réelle).


500 × 1.224
F3 = = 0.476
500 × 2.57
l
(d) × F1 × F2 × F3 =62.089

l 6.38
( ) réel = = 35.43
d 0.18

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

l l
( ) × F1 × F2 × F3 = 62.089 > ( ) réel = 35.43
d d
 La condition de flèche est vérifiée.

4. Maitrise de la fissuration
Dans notre cas le dimensionnement des armatures déjà déterminé précédemment respecte les
dispositions constructives.

Pour wk = 0.4(classe XC1)


On a σs = 164 MPa < 200
L’espacement maximal des barres =30cm.
Or pour ST25C l’espacement =15cm <30 cm

Diamètre de ST25C=7mm<32 mm
Donc un calcul de l’ouverture des fissures ne doit pas être réalisé.

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

VIII. Dispositions constructives


1. Recouvrement des panneaux
Les dimensions d’un panneau de treillis ST25C sont (2.4m × 6m) donc afin de mettre en place
ces treillis soudés sur une dalle de dimension 3.762 m×6.197 m on a besoin de 3 panneaux.
D’après norme ADETS la longueur de recouvrement est égale a 30 cm.

2. Arrêt des barres :


Pour tous les appuis de rive, la longueur des chapeaux à partir des nus des appuis, est au moins
égale au 1/5 de la portée considérée.
Pour tous les appuis intermédiaires, la longueur des chapeaux à partir des nus des appuis, est au
moins égale au 1/5 de la plus grande portée utile des 2 travées encadrant l’appui considéré.

3. Plans de ferraillages

Figure 30: Détails de ferraillage nappe inférieure (armatures en travées)

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Chapitre 5 : Étude d’une dalle pleine

Figure 31: Détails de ferraillage nappe supérieure (armatures en appuis)

4. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE »


Voir annexe A4

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

I. Introduction :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé. Généralement, elles
supportent les charges transmises par le plancher, rarement les voiles de l’étage supérieure
(comme notre cas) et les transmettent vers les poteaux et les voiles. On traite, à titre indicatif,
par un calcul détaillé d’une poutre continue à deux travées avec une force concentrée. Il s’agit
de la poutre du PH sous sol.

II. Plan de situation

Figure 32: Localisation de la poutre

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

III. Détermination des charges


Il s’agit d’une poutre de deux travées qui supporte les charges reparties et une charge
concentrée. La descente de charge a été calculé à l’aide du logiciel « ARCHE ».

Figure 33: Schéma statique de la poutre

IV. Prédimensionnement de la section


Le prédimensionnement de la section de la poutre se fait en se basant sur les deux critères
suivants :
• Limiter la flèche de la section
l 𝑙
≤ ( ) 𝑙𝑖𝑚
d
a1 a 2
leff1 = l + + = 4.25 + 0.6 = 4.85 𝑚
2 2
a1 a 2
leff2 = l + + = 4.66 + 0.6 = 5.26 𝑚
2 2
Avec :

h : Hauteur de la section de la poutre.


a1 et a2 ∶ Sont dimensions des appuis de poutre.

Pour une poutre continue avec deux travées :


𝑙 18 𝑠𝑖 𝜌 ≥ 1.5%
( ) 𝑙𝑖𝑚 {
20 𝑠𝑖 𝜌 ≤ 0.5%

On choisit 𝜌 ≥ 1.5%
Avec :
L=5.26 m
d=0.9h

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

l
≤ 18
0.9h
𝑙
ℎ≥ = 0.32 𝑐𝑚
0.9 × 18
• Éviter les aciers comprimés
0.6 × M0D
µcu = < µlu = 0.372
bw × d2 × fcd

0.4 ≤ bw ≤ 0.5
3 0.6 × M0D
h≥ √
0.5 × 0.9 × 0.92 × µlu × fcd

Avec

bw : Largeur de la poutre.

fcd = 16.7 MPa

µlu = 0.372, Moment réduit limite ultime pour fyk = 500 MPa

M0D : Moment isostatique maximal en travée de référence.

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Tableau 20: Pré-dimensionnement de la section de la poutre

Travée 1 Travée 2

Portée : 𝐥𝐞𝐟𝐟 (m) 4.85 5.26

𝐏𝐄𝐝 = 𝟏. 𝟑𝟓𝐠 + 𝟏. 𝟓𝐪 24.792 t


répartie 22.747 t
(t/m)

concentrée 39.233 t -

𝐌𝟎𝐃 (T.m) 103.844 t 85.74

𝒍
𝐡≥ (𝒎) 0.32
𝟎. 𝟗 × 𝟏𝟖

𝟑 𝟎. 𝟔 × 𝐌𝟎𝐃
𝐡≥ √ (𝒎) 0.65 0.38
𝟎. 𝟓 × 𝟎. 𝟗𝟑 × µ𝐥𝐮 × 𝐟𝐜𝐝

On prend h1 = h2 = 0.8 cm et bw = 50 cm.

Alors, après détermination des sections de la poutre continue. On ajoute le poids propre de la
poutre pour chaque travée.

g poutre = 2.5 × 0.8 × 0.5 = 1 t/m

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Figure 34: Schéma de calcul après la correction de chargement

V. Calcul des sollicitations


1. Choix de la méthode
Le choix de la méthode de calcul dépend de la vérification d’un certain nombre de conditions.
En tenant compte que « Les recommandations professionnelles relatives à l’application de
l’EC2 en France indiquent que « l’utilisation et le domaine de la méthode forfaitaire ne sont pas
du domaine du dimensionnement mais restent du domaine du prédimensionnement et de celui
de la vérification d’ouvrages

KN
• Q ≤ 5 m2et Q ≤ 2 × G
• Fissuration peu préjudiciable. Vérifiée
• Les moments d’inertie des sections transversales ne sont pas les mêmes dans les
différentes travées en continuité (section en T).

li
∈ [0.8; 1.25]
li+1

Et puisque on a une force concentrée importante, alors on a va appliquer la méthode de caquot


pour déterminer les sollicitations de la poutre.

2. Moment fléchissant
La détermination des sollicitations se fait selon les cas de charges suivantes qui nous donnent
les valeurs les plus défavorables :

• Cas 1 : Toutes les travées sont chargées

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Figure 35: Cas de charge 1 : CC

Pour déterminer Ma max1

Cas 2 : La travée 1 est chargée et la travée 2 est déchargée.

Figure 36: Cas de charge 2 : CD

Pour déterminer Mt1max et Mt2min


Cas 3 : La travée 2 est chargée et la travée 1 est déchargée.

Figure 37: Cas de charge 3 : DC

Pour déterminer Mt2max et Mt1min


a. Moments sur appuis
Le calcul sera développé pour l’appui 2 en considérant le premier cas de charge

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

➢ Calcul à l’ELU :
• Cas 1 : (CC)

Moment sur appui 2 dus à la charge répartie :

Pw × l′3
w + Pe × le
′3
Mi = −
8.5 × (l′w + l′e )

Pw : Charge répartie sur la travée gauche.

Pe : Charge répartie sur la travée droite.

l′w : La longueur fictive de la travée gauche.

l′e : La longueur fictive de la travée droite.

PEd,w = 1.35 × G + 1.5 × Q = 1.35 × 15.45 + 1.5 × 2.16 = 24.098 t/m

PEd,e = 1.35 × G + 1.5 × Q = 1.35 × 16.657 + 1.5 × 2.437 = 26.142 t/m

l′w = 4.85 m

l′e = 5.26 m

24.098 × 4.853 + 26.142 × 5.263


MEd,2 = − = −76.263 t. m
8.5 × (4.85 + 5.26)
Moment sur appui 2 dus à la charge concentrée :

′2
𝐹𝑤 × 𝐾𝑤 × 𝑙𝑤 + 𝐹𝑒 × 𝐾𝑒 × 𝑙𝑒′2
Mi = − ′ + 𝑙′ )
(𝑙𝑤 𝑒

Avec :

1 aw aw aw
kw = × ′ × (1 − ′ ) × (2 − ′ )
2.125 lw lw lw
1 ae ae ae
ke = × ′ × (1 − ′ ) × (2 − ′ )
2.125 le le le

𝐹𝑒 = 0 Donc k e = 0

FEd,w = 1.35 × 25.198 + 1.5 × 3.477 = 39.233 t


1 3.57 3.57 3.57
kw = × × (1 − ) × (2 − ) = 0.115
2.125 4.85 4.85 4.85
39.233 × 0.115 × 4.852
MEd,2 = − = −10.497 t. m
4.85 + 5.26
Moment totale sur appuis 2 :

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Par la superposition des moments dus aux charges réparties et ceux dus aux charges concentrées
on trouve :

MEd,2 = (−76.263) + (−10.497) = −86.76 t. m

➢ Calcul à l’ELS (combinaison caractéristique)


• Cas 1 : (CC)

Moment sur appui 2 dus à la charge répartie :

Pser,w = G + Q = 15.45 + 2.16 = 17.61 t/m

Pser,e = G + Q = 16.657 + 2.437 = 19.094 t/m

l′w = 4.85 m
l′e = 5.26 m
17.61 × 4.853 + 19.094 × 5.263
Mser,2 =− = −55.71 t. m
8.5 × (5.26 + 4.85)
Moment sur appui 2 dus à la charge concentrée :

Fser,w = 25.198 + 3.477 = 28.675 t


1 3.57 3.57 3.57
k e = 2.125 × × (1 − 4.85) × (2 − 4.85) = 0.115
4.85

28.675 × 0.115 × 4.852


Mser,2 = − = −7.67 t. m
4.85 + 5.26

Moment totale sur appuis 2 :

Par la superposition des moments dus aux charges réparties et ceux dus aux charges concentrées
on trouve :

Mser,2 = (−55.71) + (−7.67) = −63.38 t. m

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Les moments sur appuis des différents cas de charges seront résumés dans le tableau suivant :
Tableau 21: Récapitulatif des moments fléchissant sur appuis

Appui 1 Appui 2 Appui 3

ELU (t.m) -16.17 -86.76 -13.56


Cas 1
CC
ELS (t.m) -11.82 -63.38 -9.91

ELU (t.m) -16.17 -80.571 -11.49


Cas 2
CD
ELS (t.m) -11.82 -59.257 -8.64

ELU (t.m) -14.01 -81.06 -13.56


Cas 3
DC
ELS (t.m) -10.38 -59.59 -9.91

b. Moments en travées

L’évolution du moment en travée 𝑀𝑡 (𝑥), pour un cas de charge, est donné par :
x x
Mt (x) = µ0 (x) + Mw (1 − ) + Me ( )
li li
Mw : Moment sur appuis gauche de la travée considérée.

Me : Moment sur appuis droite de la travée considérée.


µ0 (x) : Moment fléchissant de la travée de référence

• Pour une travée supportant une charge répartie p et une charge concentrée F :
F×x P × x 2 P × li × x
(li − a) − + ; pour x ≤ a
li 2 2
µ0 (x) =
(li − x) P × x 2 P × li × x
F×a× − + pour a ≤ x ≤ li
{ li 2 2

• Pour une travée supportant uniquement une charge répartie :


P × x 2 P × li × x
µ0 (x) = − +
2 2

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Moment maximale en travée 1 pour le 1ere cas de charge à l’ELU :

Me = − 80.571 t. m
Mw = −16.17 t. m
PEd = 24.098 t/m
FEd = 39.233 t
24.098 × x 2 24.098 × 4.85 × x (4.85 − x)
Mt (x) = − + + 39.233 × 1.28 × − 16.17
2 2 4.85
16.17 × x 80.571 × x
+ −
4.85 4.85
Mt (x) = −12.049 × x 2 + 58.437 × x + 50.218 − 10.354 × x − 16.17 + 3.334 × x
− 16.61 × x
𝑑Mt (x)
=0
𝑑𝑥

 x = 1.44 m

Tableau 22: Récapitulatif des moments fléchissant maximaux en travées

Travée 𝐱 𝐦𝐚𝐱 (𝐦) 𝐌𝐭,𝐦𝐚𝐱 (𝐭. 𝐦)

ELU 59.581
1 1.41
ELS 43.118

ELU 46.249
2 3.12
ELS 33.618

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Figure 38: Courbe enveloppe des moments fléchissant à l'ELU

3. Efforts tranchants
Pour obtenir les efforts tranchants extrêmes sur appuis, On doit charger les deux travées
adjacentes à l’appui.

Figure 39: Exemple de cas de chargement pour l'appui 2

Sur l’appui i, les valeurs à gauche et à droite de l’effort tranchant sont données par :
Mi − Mi−1
VWi = −V0w +
lwi
Mi+1 − Mi
Vei = V0e +
lei
Avec :
𝑉0𝑒 : L’effort tranchant à gauche de la travée à droite de l’appui (i) considéré isostatique.

𝑉0𝑤 : L’effort tranchant à droite de la travée à gauche de l’appui (i) considéré isostatique.
L’expression de l’effort tranchant dans une travée isostatique supportant :

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

𝑃×li
• Charge répartie : V0e,w = 2
𝐹×(li −𝑎)
li
• Charge concentrée : V0w,e = { F×a
− li
Tableau 23: Récapitulatif des efforts tranchants

Appui (1) F1 Appui (2) Appui (3)

D G D G D G
𝑽𝒖 (𝒕)
74.03 43.18 4 -83.23 82.67 -55.92

Figure 40: Courbe des efforts tranchants (ELU)

VI. Calcul du ferraillage de la poutre


1. Armatures longitudinales
A titre indicatif, on détaille le calcul pour la travée 2 tous les résultats seront résumés dans un
tableau. On procède par un dimensionnement à l’ELU, ensuite une vérification à l’ELS, ainsi
qu’une vérification de la condition de non-fragilité.

Tableau 24 : caractéristiques des matériaux

fck fcd fyk fyd 𝜎𝑏𝑐 MEd Mser


h d μlu γc
(MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa) (t. m) (t. m) (m) (m)

25 16.7 500 435 15 59.581 43.118 0.8 0.72 0.372 1.5

L’acier est de classe A alors δ ≥ 0,8 : or δ est le taux de redistribution, on prend δ = 0,8.

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Le calcul de ferraillage longitudinal des poutres en T selon l’Eurocode 2 se fait selon

l’organigramme suivant :

Figure 41: Organigramme de calcul de ferraillage longitudinal pour d’une poutre en T selon l'EC2

• Largeur participant des poutres en T selon « EC2 5.3.2 »

La largeur de la dalle qu’on peut associer à une poutre est définie par une largeur notée beff .
• beff = bw + beff1 + beff2
• beff1 = 0.2 × b1 + 0.1 × l0 ≤ 0.2 × l0 ≤ b1
• beff2 = 0.2 × b2 + 0.1 × l0 ≤ 0.2 × l0 ≤ b2
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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Avec :

l0 ∶ Représente la distance entre les points de moment nul.


bi : Représente la demi -portée de la dalle entre les poutres.

Figure 42: Paramètres déterminant la largeur participante

Figure 43: Définition de l0 pour le calcul de la largeur participante de la table de compression

l0 = 0.85 × l1 = 0.85 × 4.85 = 4.123 m (Travée en rive)


 b1 = 0.59 m
 b2 = 3.885 m

beff1 = min(b1 ; 0.2 × b1 + 0.1 × l0 ; 0.2 × l0 ) = min(0.59; 0.53; 0.82) = 0.53 𝑚


beff2 = min(b2 ; 0.2 × b2 + 0.1 × l0 ; 0.2 × l0 ) = min(3.885; 1.18; 0.82) = 0.82 𝑚
beff = 1.85 m
• Détermination de K
MEd 0.59581
K= = = 0.037
b × d2 × fcd 1.85 × 0.72² × 16.7
• Bras de levier

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Z = 0.5 × (1 + √1 − 2K) × d = 0.71 m

• Profondeur de l’axe neutre


x = 2.5 × (d − Z) = 0.025 m or 1.25 × hf = 0.2875
 x = 0.05 m < 0.2875 m

 L’axe neutre dans la membrure, la section se comporte comme une section


rectangulaire.
Alors le calcul se fait selon l’organigramme suivant :

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Figure 44: Organigramme de calcul de ferraillage longitudinal pour une section rectangulaire selon l’EC2

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

• K = 0.037
• On détermine K’ en utilisant le tableau ci-dessous (avec δ = 0,8) :

Tableau 25:Valeurs de K′

 K ′ = 0.204 > K
 Aucune armature de compression nécessaire.
• Bras de levier

Z = 0.5 × (1 + √1 − 2K) × d = 0.71 m

● Section des armature tendues

MEd
As = = 19.29 cm2
Z × fyd

 On choisit 3 lits de 6 HA14 + 6 HA14 + 6 HA12 𝐀 𝐬 = 𝟐𝟓. 𝟐𝟒 𝐜𝐦²

• Conditions de non-fragilité
d 0.72
• As,min = 0.26 × fctm × bw × f = 0.26 × 2.56 × 0.5 × 500 = 4.79 cm²
yk

• As,max = 0.04 × Ac = 0.04 × 0.5 × 0.8 = 160 cm²


La section choisie est bien justifiée.
➢ Vérification de la limitation de contrainte à l’ELS :

• Limitation de la compression du béton :


Sous la combinaison quasi-permanente :
As1 =25.24 cm²
As2 =0
Position de l’axe neutre :
bw 2
f(x1 ) = x + 𝛼𝑒 (As1 + As2 )x1 − 𝛼𝑒 (As1 d + As2 d′ ) = 0
2 1
Avec :

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Es
𝛼𝑒 = Ecm ∈ [9,27]𝛼𝑒 = 18 (Combinaison quasi-permanente)
1+ϕef,ELS

 f(x1 ) = 0.25 × x12 + 0.0454 × x1 − 0.0327 = 0


 x1 = 0.28 m

bw × x13
If = + 18 × As1 × (d − x1 )2 = 0.0124 m4
3
D’où la contrainte de compression du béton :
On a :
Pser,qp=16.098 t/m

Fser,qp =26.241 t/m

Mser,qp=38.385 t. m
Mser 0.38385
σbc = x1 = × 0.28 = 8.67 MPa
If 0.0124

σc = 8.67 MPa < σc = 0.45 × fck = 11.25 MPa (OK)


Sous la combinaison caractéristique :
bw 2
f(x1 ) = x + 15(As1 + As2 )x1 − 15(As2 d′ + As1 d) = 0
2 1
As1 = 25.24 cm²
As2 = 0
f(x1 ) = 0.25 × x12 + 0.0379 × x1 − 0.027 = 0
 x1 = 0.26 m
bw × x13
If = + 15 × As1 × (d − x1 )2 = 0.0109 m4
3
D’où la contrainte de compression du béton :
On a :
Mser =43.118

Mser 0.43118
σbc = x1 = × 0.26 = 10.28 MPa
If 0.0109
σbc = 10.28 MPa < σbc = 0.6 × fck = 15 MPa (OK)

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

• Limitation de la traction dans l’armature :


x1 = 0.26
If = 0.0109 m4
Mser 0.43118
σst = 15 × × (d − x1 ) = 15 × × (0.72 − 0.26)
If 0.0109
σst = 272.94 MPa < σst = 0.8 × fyk = 400 MPa (OK)

Tableau 26: Armatures longitudinales en travées de la poutre

Travée 1 Travée 2
Dimensionnement à l’ELU
𝐌𝐄𝐝 (𝐭. 𝐦) 59.581 46.249
𝐛𝐞𝐟𝐟 (𝐦) 1.85 1.964
K 0.037 0.027
Z (m) 0.7 0.71
X (m) 0.05 0.025
La section se comporte comme une section rectangulaire
K’ (m) 0.204
𝐀 𝐬𝟐 (𝐜𝐦𝟐 ) 0 0
𝐀 𝐬,𝐜𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 (𝐜𝐦𝟐 ) 19.59 14.97
Condition de non-fragilité
𝐀 𝐬,𝐦𝐢𝐧 (𝐜𝐦𝟐 ) 4.79 4.79
𝐀 𝐬,𝐦𝐚𝐱 (𝐜𝐦𝟐 ) 160 160
25.24 18.29
𝐀 𝐬,𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞 (𝐜𝐦𝟐 )
6 HA14 + 6 HA14 + 6 HA14 8 HA12 + 8 HA12 + 6 HA10
Vérification à l’ELS
𝐌𝐬𝐞𝐫 (𝐭. 𝐦) 43.118 33.618
𝐗 𝟏 (𝐦) 0.26 0.23
𝐈𝐟 (𝐦𝟒 ) 0.0109 0.008607
𝛔𝐛𝐜 (𝐌𝐏𝐚) 10.28 8.98
𝛔𝐛𝐜 (𝐌𝐏𝐚) 15 15
𝛔𝐛𝐜 < 𝛔𝐛𝐜 OK OK

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Tableau 27: Armatures longitudinales sur appuis de la poutre

Appui 1 Appui 2 Appui 3


Dimensionnement à l’ELU
𝐌𝐄𝐝 (𝐭. 𝐦) 16.17 86.76 13.56
𝐛𝐞𝐟𝐟 (𝐦) 0.791 1.1066 0.8156
K 0.0236 0.09 0.019
Z (m) 0.711 0.686 0.713
X (m) 0.0225 0.085 0.0175
La section se comporte comme une section rectangulaire
K’ (m) 0.204 0.204 0.204
𝐀 𝐬𝟐 (𝐜𝐦𝟐 ) 0 0 0
𝐀 𝐬,𝐜𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 (𝐜𝐦𝟐 ) 5.228 29.07 4.372
Condition de non-fragilité
𝐀 𝐬,𝐦𝐢𝐧 (𝐜𝐦𝟐 ) 4.79 4.79 4.79
𝐀 𝐬,𝐦𝐚𝐱 (𝐜𝐦𝟐 ) 160 160 160
6.79 29.45 6.79
𝐀 𝐬,𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞 (𝐜𝐦𝟐 )
6HA12 6 HA25 6 HA12
Vérification à l’ELS
𝐌𝐬𝐞𝐫 (𝐭. 𝐦) 11.82 63.38 9.91
𝐗 𝟏 (𝐦) 0.15 0.274 0.15
𝐈𝐟 (𝐦𝟒 ) 0.00386 0.0164 0.00386
𝛔𝐛𝐜 (𝐌𝐏𝐚) 4.59 14.54 3.85
𝛔𝐛𝐜 (𝐌𝐏𝐚) 15 15 15
𝛔𝐛𝐜 < 𝛔𝐛𝐜 OK OK OK

2. Armatures transversales
La travée N°1 est soumise à une charge répartie et une charge concentrée, on effectue le calcul
détaillé pour sa moitié gauche en utilisant la méthode des bielles à inclinaison variable.

• Vérification de la nécessité des armatures transversales :


On cherche à vérifier les contraintes tel que : VEd ≤ VRd,c

Soit : VEd = 74.03 t : effort tranchant au nu d’appui 1.

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

(CRd,c × K × (100 × ρ1 × fck )1/3 + K1 × σcp ) × bw × d


D’autre part : VRd,c = max {
(vmin + (K1 × σcp )) × bw × d
Avec :
0.18 0.18
• CRd,c = = = 0.12
γc 1.5

200 0.5
• K = min (1 + ( ) ; 2) = 1.53 Avec d la hauteur utile en mm
d
3
• νmin = 0.035 × k 2 × √fck = 0.33
• σcp = 0 (flexion simple selon l’article 6.2.1 (4) de l’EC2)
• k1 = 0.15
As,1 25.24×10−4
• ρ1 = b = = 7.01 × 10−3
w ×d 0.5×0.72

17.17 t
VRd,c = max {
11.88 t
VRd,c = 17.17 t

VEd = 74.03 t > VRd,c = 17.17 t


Dans ce cas, les armatures transversales sont nécessaires.
• Angle d’inclinaison des bielles de béton :
L’angle de la bielle de béton peut être choisi entre les valeurs limites :1 < 𝑐𝑜𝑡 𝜃 < 2.5, afin
d'optimiser la quantité d'étriers tout en vérifiant que la résistance à la compression des bielles
en béton n'est pas dépassée.
Pour la plupart des poutres, lorsque l'effort tranchant sollicitant n'est pas trop important, cet
angle correspond à la limite supérieure cot θ = 2, c’est-à-dire θ = 26.57°] « comment calculer
avec l’EC2 ».

• Vérification de la compression des bielles :


Il faut vérifier que : VEd < VRd,max
cot θ
VRd,max = αW × ν1 × fcd × bw × z ×
1 + cot θ ²
Avec : 𝛂W = 1 pour les éléments non précontraints
ν1 : réduction de la résistance du béton fissuré à l'effort tranchant
ck f
ν1 = 0.6 × (1 − 250 ) =0.54

z = 0.9 × d = 0.9 × 0.72 = 0.648 m


2
 VRd,max = 1 × 0.54 × 16.7 × 0.5 × 0.648 × 1+2² × 102 = 116.873 t Bien vérifié

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

• Calcul quantité d’armatures d’effort tranchant pour la zone proximité d’appui 1:

Pour des éléments soumis principalement à des charges réparties, la détermination des
armatures d'effort tranchant près des appuis est effectuée avec la valeur de l'effort tranchant à
la valeur max 𝑙𝑟 du nu d’appui.

nu
VEd,cal = VEd −PEd lr avec lr = max[d; z × cot θ = 1.8d]
Pour les charges concentrées au voisinage des appuis vérifiant les conditions suivantes :
- La distance de leur point d'application au nu d'appui vérifie :

0.5d ≤ av ≤ 2d

Figure 45: Distance de point d’application au nu d’appui

Les charges sont appliquées à la face supérieure de l'élément.


Les armatures longitudinales sont totalement ancrées au-delà du nu d'appui, la valeur de
l'effort tranchant développé par ces charges est nominée par :
av 1
β = max( ; )
2d 4
Pu
si av ≤ 0.5d
VEd,cal = Pu = { a 4
v
× Pu si 0.5d ≤ av ≤ 2d
2d
Avec :

Pu : valeur de la charge concentrée à l’ELU.


Pour la zone proximité d’appui 2
av = 1.28 m < 2 × d = 2 × 0.72 = 1.44 m
Donc :
av nu
VEd,cal = × Pu + VEd −PEd lr avec lr = max[0.72; 1.296] = 1.296 m
2d
VEd,cal = 34.873 + 74.03 − 24.098 × 1.296 = 77.67 t

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Asw VEd,cal 0.7767


≥ = = 13.78 × 10−4 m2 /m
s fyd × z × cotθ 435 × 0.648 × 2

On dispose d’un cadre + 4 épingles de diamètre ∅ = 8𝑚𝑚 Asw = 3.01 cm2

3.01
Ainsi qu’un espacement initial qu’on note : s0 = 13.78 = 21.8 cm

s0 = 21.8 cm
• Vérification de armatures transversales minimales :

Asw 0.08 × √fck


( ) = × bw
s min fyk

Asw 0.08 × √25


( ) = × 50 = 0.046 cm
s min 435
smin = 65 cm
• Espacement maximal transversale des brins verticaux :
st,max = min(60 cm ; 0.75d × (1 + cot α ))

Avec α l’angle entre les armatures d’effort tranchant et l'axe longitudinal


Pour les cadres verticaux cot α = 0 et sinα = 1 (α=90°)
stmax = 54 cm

• Espacement longitudinal maximal entre les cours d’armatures d’effort tranchant


sl,max = 0.75 d × (1 + cot α ) = 54cm

• Vérification de bielle tirant pour les aciers :


Asw 3.01 × 10−4
VEd,cal ≤ VRd,s = × z × fyd × cot θ = × 0.648 × 435 × 2 × 102 = 84.85 t
s 0.2
VEd,cal = 77.67 t ≤ VRd,s = 84.85 t (OK)

L’espacement choisi est 20 cm répartis jusqu'où l’effort tranchant s’annule.


Pour la moitié droite on fait la même démarche on trouve :

VEd = 83.23 t
av = 3.57 m > 2 × d = 2 × 0.72 = 1.44 m
Donc :
VEd,cal = 83.23 − 24.098 × 1.296 = 52 t

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

• Vérification de la nécessité des armatures transversales :

VEd = 52 t > VRd,c = 17.17 t


Dans ce cas, les armatures transversales nécessaires.
• Vérification de la compression des bielles :
VEd = 83.23 t < VRd,max = 116.873 t t Bien vérifié

• Calcul quantité d’armatures d’effort tranchant pour la zone proximité des


appuis :

Asw VEd 0.52


≥ = = 9.224 × 10−4 𝑚2 /𝑚
s fyd × z × cotθ 435 × 0.648 × 2

On dispose d’un cadre + 4 épingles de diamètre ∅ = 8𝑚𝑚


Asw = 3.01 cm²

3.01
Ainsi qu’un espacement initial qu’on note : s0 = 9.224 = 32.6 cm

s0 = 32.6 cm
• Vérification des armatures transversales minimales :

Asw 0.08 × √fck


( ) = × bw
s min fyk

Asw 0.08 × √25


( ) = × 0.50 = 0.046 cm
s min 435
smin = 65 cm
• Espacement maximal transversale des brins verticaux :
st,max = min(60 cm ; 0.75d × (1 + cot α ))

stmax = 54 cm
• Vérification de bielle tirant pour les aciers :

Asw 3.01 × 10−4


VEd,cal ≤ VRd,s = × z × fyd × cot θ = × 0.648 × 435 × 2 × 102
s 0.3
= 111.34 t
VEd,cal = 52 t ≤ VRd,s = 56.56 t (OK)

L’espacement choisi est 30 cm répartis jusqu'où l’effort tranchant s’annule.

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

➢ Vérification de cisaillement entre âme et membrures « EC2 6.2.4 »

Figure 46: Notations pour la jonction entre âme et membrures

Figure 47: Coupe transversale de la travée

Pour les armatures transversales :

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

Asf hf
fyd ≥ νEd ×
sf cot θf
Avec Asf = 2.57 cm2 (ST25C) et l’espacement sf = 15cm

∆F
d
VEd = ∆x×h
f

∆x est la longueur maximale pouvant être considérée pour le calcul de cette variation d'effort
est égale à la moitié de la distance entre la section où le moment est maximal et celle où le
moment est nul
l
∆x = = 1.2125
4
∆MEd
∆Nc = Z

𝑙
Avec ∆𝑀𝐸𝑑 = 𝑀 (x = 4) − 𝑀(0) =58.495-(-16.17) =74.67 t.m

 ∆Nc = 115.22

Pour x ≤ hf
beff − 𝑏𝑤
∆𝐹𝑑 = × ∆𝑁𝑐 = 77.77
2
∆Fd
VEd = = 2.79 𝑀𝑃𝑎
∆x × hf
ν × fcd × cos θf sin θf = 0.54 × 16.7 × 𝑐𝑜𝑠 26.57 𝑠𝑖𝑛 26.57 = 3.6 𝑀𝑃𝑎
ν × fcd × cos θf sin θf = 3.6 𝑀𝑃𝑎 ≥ νEd = 2.79 𝑀𝑃𝑎 Vérifié
Asf 2.57 t hf 23
fyd = × 435 = 74.53 ≥ νEd × = 2.79 × = 32.085
sf 15 m cot θf 2

VII. Maitrise de fissuration :


1. Dispositions constructives pour éviter les fissures

Dans notre cas le dimensionnement des armatures déjà déterminé précédemment ne respecte
pas les dispositions constructives.

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

2. Calcul exact de l’ouverture des fissures « EC2 7.3.4 »


La largeur de fissure de calcul est :
wk = Sr,max × (εsm − εcm )
Avec :
wk : Ouverture de la fissure calculée.
Sr,max : Espacement maximale des fissures.
𝛆sm : Déformation moyenne de l’armature.
𝛆cm : Déformation moyenne du béton entre les fissures.

Figure 48: Schéma explicatif des fissures

• Calcul de la contrainte d’acier à l’ELS :


Nous allons traiter la première travée sensée la plus sollicitée de notre poutre.
Moment quasi-permanent :

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

MEd.qp = 38.385 t. m

MEqp
σsqp = 18 × × (d − x1 )
If
Or d’après (VI.1) : x1 = 0.28 m ; If = 0.0124 m4
0.38385
σsqp = 18 × × (0.72 − 0.28) = 245.168 MPa
0.0124

• Calcul de 𝐒𝐫,𝐦𝐚𝐱 :
D’après « Maitrise de l’Eurocode 2, Jean Roux » paragraphe §4.3 et §4.4
L’espacement maximal des fissures est déterminé à partir de la formule :
k1 × k 2 × k 4 × ∅
Sr,max = k 3 × cnom +
ρp,eff

Avec :
o k1 : 0,8 Pour les barres HA et 1,6 pour des aciers effectivement lisses.
o k 2 = 0.5 En flexion ; 1 en traction pure.
2
25 3
o k 3 = 3.4 × (c ) si cnom > 25mm et 3,4 sinon cnom = 30mm
nom
k 3 = 3.01
o k 4 = 0.425

As
Si on ne dispose pas d’armatures de précontrainte, on a : 𝛒p,eff = A
c,eff

Ac,eff : Aire effective de béton autour de l’armature tendue


(h−x1 ) h
Ac,eff = bw × min {2,5(h − d); ; 2}
3

Or d’après (VI.1) : Position de l’axe neutre x1 = 0.28 m


Ac,eff = bw × min{ 0.2; 0.173 ; 0.4} = 0.5 × 0.173 = 0.0865 m²

As 25.24 × 10−4
𝛒p,eff = = = 2.92 %
Ac,eff 0.0865
0.8×0.5×0.425×0.014
Finalement : Sr,max = 3.01 × 0.03 + = 0.172 m
0.0292

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

• Calcul de 𝛆𝐬𝐦 − 𝛆𝐜𝐦 :

D’après « EC2 7.3.4 (2) »


Le terme (εsm − εcm ) peut être calculé avec l’expression suivante :
f
σsqp − k t × ρctm × (1 + αe × ρp,eff )
p,eff σsqp
𝛆sm − εcm = ≥ 0.6 × = 0.001
Es Es
Avec :
αe : Coefficient d’équivalence aciers-béton =18
fctm : La résistance moyenne à la traction du béton à 28 jours = 2.56 MPa
k t : Coefficient qui dépend de la durée de chargement = 0.6 si courte durée ; sinon 0.4
2.56
245.168 − 0.4 × 0.0292 × (1 + 18 × 0.0292)
εsm − εcm = = 0.001 ≥ 0.001
200000
Calcul l’ouverture de la fissure 𝐰𝐤
wk = Sr,max × (εsm − εcm ) = 0.172 × 0.001 = 0.172 × 10−3 m

Conclusion : wk = 0.172 mm ≤ 0.4 mm : La fissuration est compatible pour XC1.

VIII. Vérification de la flèche


ρ0 = 10−3 √fck = 0.5 %

As1 25.24 × 10−4


ρ= = = 0.7%
bw × d 0.5 × 0.72
• ρ > ρ0

Alors
1/2
l ρ0 1 ρ′
= K × [11 + 1.5 × √fck × ( )+ × √fck × ( ) ]
d ρ − ρ′ 12 ρ

Avec : {K = 1.5 pour une travée intérieure K = 1.3 pour une travée d′extrémité K =
0.4 pour une travée en encorbellement
l 0.5
= 1.3 × [11 + 1.5 × √25 × ( )] = 21.26
d 0.7
D’autre part :
b 1.85
o F1 = 1 − 0.1 (b f − 1) = 1 − 0.1 ( 0.5 − 1) = 0.73 < 0.8
w
F1 = 0.8
o F2 = 1

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Chapitre 6 : Étude d’une poutre continue

500×As,réq
o F3 = f
yk ×As,prov

Avec :
As,req : section d’armatures requise par le calcul (Section théorique).

As,prov : section d’armatures effectivement prévue (Section réelle).


500 × 19.59
F3 = = 0.776
500 × 25.24
l
( ) × F1 × F2 × F3 = 13.198
d
l 4.85
( ) réel = = 6.73
d 0.72
l l 4.85
( ) × F1 × F2 × F3 = 13.198 > ( ) réel = = 6.73
d d 0.72
La condition est vérifiée.

Tableau 28: Récapitulatif de vérification des flèches

vérification des flèches Travée 1 Travée 2

𝛒 (%) 0.7 0.5


K 1.3 1.3
𝐥
( ) 21.26 24.05
𝐝
𝐥
( ) × 𝐅𝟏 × 𝐅𝟐 × 𝐅𝟑 13.198 15.78
𝐝
𝐥
( ) 𝐫é𝐞𝐥 6.73 8.82
𝐝
Vérification Vérifiée Vérifiée

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Chapitre 7 : Étude d’un voile

Chapitre 7 : Étude d’un voile

I. Introduction
Les voiles sont des éléments porteurs en béton banché (un béton armé que l'on va venir couler
entre deux supports verticaux, des coffres en bois ou en métal appelés "banches") ayant deux
dimensions grandes par rapport à la troisième appelée épaisseur, généralement verticaux et
chargés dans leurs plans.

Figure 49: Caractéristiques d’un voile

Un voile est caractérisé par :


-Sa Hauteur libre lw (distance libre entre des planchers successifs)
-Sa longueur dite efficace 𝑙0
-Son épaisseur hw
-Son effort normal ultime NEd
-Une excentricité e de l’effort de compression

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Chapitre 7 : Étude d’un voile

II. Plan de situation


On se propose d’étudier un voile situé au niveau de PH RDC

Figure 50: Localisation du voile étudié

III. Calcul du voile


Puisque les voiles peuvent être armés ou non, on cherche d’abord à vérifier que le voile étudié
est non armé, si ce n’est pas le cas, ce porteur sera armé.

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Chapitre 7 : Étude d’un voile

Figure 51: Organigramme de calcul à suivre

1. Caractéristiques géométriques du voile


Le voile à étudier est caractérisé par :
Épaisseur du voile : hw = 0.18 m
Hauteur libre entre nus des planchers : lw = 2.69 m
Longueur du voile : b = 7.39 m

2. Les charges
La descente de charge sur le voile d’après logiciel ARCHE :
• G = 12.742 t/ml
• Q = 2.057 t/ml

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Chapitre 7 : Étude d’un voile

➢ Charge à l’ELU
Combinaison fondamentale :
NED = 1.35 × G + 1.5 × Q = 20.287 t/ml

➢ Charge à l’ELS
Combinaisons caractéristiques :
Nser,c = G + Q = 14.8 t/m
Combinaisons quasi-permanente :
Nser,qp = G + 0.3 × Q = 13.359 t/m

3. Élancement et longueur efficace


a. Longueur efficace
Dans le cas des voiles ou des bandes de voile, la longueur efficace de l’élément peut être
supposée égale à :
l0 = β × lw

Avec β est un coefficient dépendant des conditions limités aux extrémités


• Pour les voiles libres à une extrémité : β = 2
• Pour les autres voiles, les valeurs de β sont données dans le tableau suivant :
Tableau 29: Valeurs de β pour diverses conditions de rive « EC2-1-1, Tab.12.1 »

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Chapitre 7 : Étude d’un voile

Dans notre cas, le voile étudié, à ces deux extrémités, est perpendiculaire à deux voiles de même
épaisseur hw et de même hauteur lw , alors il s’agit bien de quatrième cas « encastrement en
rive sur quatre côtés ».

On a b = 7.39 m > lw = 2.69 m


1
 β= l 2 = 0.883
1+( w )
b
 l0 = 0.883 × 2.69 = 2.375
b. Élancement
L’élancement est égal à :

l0 × √12
λ= = 45.71 < 86
hw

4. Effort limite de compression


L’effort résistant du voile en béton non armé est donné par :

NRd = b × hw × fcd,Pl × Φ
Avec :
𝑓𝑐𝑘
fcd,Pl = 0.8 ×
𝛾𝑐
25
fcd,Pl = 0.8 × = 13.33 MPa
1.5

Φ : Facteur d’excentricité du 2éme ordre et de fluage.


etot l0 etot
Φ = 1.14 × (1 − 2 × ) − 0.026 × ≤ (1 − 2 × )
hw hw hw
• etot = e0 + ei
• e0 = 0 : Excentricité du 1ére ordre (incluant le cas échéant les effets des planchers et
les actions horizontales).
• ei : Excentricité additionnelle due aux imperfections géométriques
0 l
On prend max (400 , 2 𝑐𝑚)
 etot = max (0.530,2) = 2 cm
0.02 2.375 etot
Φ = min (1.07 × (1 − 2 × ) − 0.026 × = 0.489 ≤ (1 − 2 × ) = 0.778)
0.18 0.18 hw
 NRd = 1 × 0.18 × 13.33 × 0.489 × 100 = 115.57 MPa
 NED = 20.287 t/ml < NRd

Page | 92
Chapitre 7 : Étude d’un voile

Condition vérifiée : Le mur est bien évidement non armé.


NB : Dans les éléments en béton non armé, il n’est pas exclu de disposer des armatures qui
seraient nécessaires pour satisfaire les exigences d’aptitude au service et/ou de durabilité.

5. Calcul des armatures


a. Armatures verticales minimales
D’après EC2-1-1, Annexe Nationale : La valeur de As,vmin à utiliser est celle recommandée
(As,vmin = 0.002 × 𝐴𝑐 )

Lorsque le calcul conduit à prévoir l’aire minimale d’armature As,vmin , la moitié de cette aire
est disposée sur chaque face.
La distance entre deux barres verticales adjacentes est limitée à 3 fois l’épaisseur du voile ou à
400 mm si cette valeur est inférieure

Asv,min = 0.002 × Ac = 3.6 𝑐𝑚2 ; Ac = hw × 1m = 0.18 m² Alors = 1.8 𝑐𝑚2 par


parement
La distance entre deux barres verticales adjacentes est limitée à :

min( 3 × 18,40) = 40 𝑐𝑚

b. Armatures horizontales minimales


Des armatures horizontales parallèles aux parements du voile (et aux bords libres) sont à
prévoir sur chaque face. L'aire de la section de ces armatures ne doit pas être inférieure à
As,hmin .

La valeur de Asv,min à utiliser est recommandée par EC2-1-1 :

Ash,min = max{ 0.001 × Ac ; 25%As,v } = 1.8 cm2 /ml

La distance entre deux barres horizontales adjacentes est limitée à : 40 cm


 Choix ST25 par face
• Verticale : 2.57 cm2/ml avec espacement 15 cm.
• Horizontale : 1.28 cm2/ml avec espacement 15 cm.

c. Armature transversale
Les structures qui ne sont pas conçues pour résister aux actions accidentelles doivent posséder
un système de chaînages approprié, destiné à empêcher l'effondrement progressif en fournissant
des cheminements alternatifs pour les charges après apparition de dommages locaux.
Les règles simples suivantes sont considérées pour satisfaire à cette exigence. Il convient de
prévoir les chaînages suivants :
- Chaînages périphériques.
- Chaînages intérieurs.

Page | 93
Chapitre 7 : Étude d’un voile

- Chaînages horizontaux de poteau ou de voile.

Figure 52: Chainages « EC2-1-1, Fig. 9.15 »

Notre mur est un mur intérieur, donc, on s’intéresse au chainage de ce type chainages intérieurs.

Figure 53: Chainages des murs intérieurs « ENV 1992-1-6 »

Un chaînage doit être prévu au croisement de chaque mur avec un plancher. Si L est cette
largeur exprimée en mètres, la section A en centimètres carrés des aciers de chaînage doit être
telle que : A  0,22L] « ENV 1992-1-6 5.4.7.2 (A) ». A ≥ 0.22L = 0.22 × 7.39 = 1.63cm2
D’où le choix 4HA8 (2.01 cm²).

Page | 94
Chapitre 7 : Étude d’un voile

IV. Ferraillage donné par calcul manuel

Figure 54: Vue d’élévation de ferraillage manuel de voile

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Chapitre 7 : Étude d’un voile

Figure 55: Coupe de ferraillage manuel du voile

V. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE »


Voir annexe A4

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Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

I. Introduction
Contrairement aux poutres courantes, les poutre-voiles, chargées dans leur plan, ont deux
dimensions grandes (longueur et hauteur) par rapport à la troisième dimension l’épaisseur. Une
poutre voile est une poutre dont la hauteur est supérieure à la moitié de sa portée donc son
comportement au cisaillement et à la flexion est différent par rapport aux poutres courantes,
Ces poutres-voiles en béton armé sont calculées par la méthode de bielles-tirant selon
l’Eurocode2.

II. Plan de situation


On va étudier la poutre voile située au niveau du PH RDC :

Figure 56: Localisation de la poutre-voile à étudier

III. Évaluation de charge


La descente des charges a été calculé à l’aide du logiciel « ARCHE ».
• Charge permanente : g= 12.50 t/ml
• Charge d’exploitation : q= 1.36 t/m

La poutre voile repris par deux voiles d’épaisseur 18 cm est caractérisée par
ELU : pEd = 1.35 × g + 1.5 × q = 18.915 t/ml
ELS : pEd,c = g + q = 13.86 t/ml (combinaison caractéristique)

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Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

IV. Dimensionnement de la poutre voile Caractéristiques


de la poutre voile
1. Caractéristiques de la poutre-voile
La poutre voile repris par un voile d’épaisseur de 18 cm et une poutre d’épaisseur 30 cm
caractérisée par :
𝐚𝟏 𝐚𝟐
• Portée : L = Ln + +
𝟐 𝟐

L : portée utile (entre axe) des appuis.


Avec : Ln : portée entre nus d’appui.
ai : Largeur d’appui.

Figure 57: Diffusion des charges dans la poutre-voile (méthode des bielles-tirants)

0.18 0.3
L = 2.53 + + = 2.77 m
2 2
• Hauteur : h = 2.89 m
• Épaisseur : b = 0.18 m
L
• Le bras de levier Z dépend de l’élancement de la poutre-voile = 0.958
h

Par références aux règlement BAEL ; pour une poutre-voile sur deux appuis :

L
0.66L pour <1
Z={ h
L
0.2 × (𝐿 + 2ℎ)pour 1 ≤ ≤ 2
h

 Z = 0.6L = 1.73 m

4×Z
• Angle d’inclinaison de la bielle : tan θ = = 2.5
L

 θ = 68.198

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Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

2. Tirant principal
a. Effort de traction dans le tirant

𝑅
T=
tan θ

Avec :

L+a 2.77 + 0.18


𝑅𝑔 = PED × = 18.915 × = 27.9 t
2 2

L+a 2.77 + 0.3


𝑅𝑑 = PED × = 18.915 × = 29.03 t
2 2

D’où on a :

𝑅𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑎𝑥(𝑅𝑔 , 𝑅𝑑 ) = 29.03

T = 11.612 t

b. Aciers principaux inferieures

T 11.612
As,inf = = × 10−2 = 2.67 𝑐𝑚2
fyd 435

 Choix d’aciers : 4HA10 (As réelle = 3.14 cm2) à répartir sur la hauteur de la zone
tendue h’. [L’Eurocode 2 ne précise pas cette hauteur] « Jean-Marie Paillé, Calcul des
structures en béton P 602 ».

On peut retenir comme le BAEL h′ = 0.15 ha avec

ℎ𝑎 = min(ℎ, 𝐿) = 2.77 𝑚

 h′ = 0.15 × ha = 0.15 × 2.77 = 0.416 m

La position du tirant principal par rapport à la sous-face peut prendre la valeur de :


𝑒 = 0.075 × ℎ 𝑝𝑜𝑢𝑟 ℎ < 𝑙
{
𝑒 = 0.075 × 𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙 < ℎ

 𝑒 = 0.075 × 2.77 = 0.21 𝑚

3. Vérification des contraintes de la Bielle primaire


a. Effort de compression dans la bielle horizontale :

C = T = 11.612 t

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Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

b. Effort de compression dans la bielle inclinée :

𝑅 29.03
𝐶1 = = = 31.267 𝑡
sin θ sin (68.198)

c. Vérification de contrainte dans le nœud d’appui

On a un nœud en compression-traction situé à l’intersection des bielles et de tirant :

Figure 58: Détail du nœud sur appui

La résistance maximale de compression d’une bielle de béton 𝜎𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 :

σRd,max = k 2 × v ′ × fcd

k2 et v′ : Valeurs données par l’annexe nationale française.

fck
v′ = 1 − = 0.9
250

𝑘2 = 0,85

 σRd,max = 0.85 × 0.9 × 16.7 = 12.775 MPa

La contrainte de compression au niveau d’appuis σEd1 :

R R 29.03 × 10−2
σRd1 = = = 1.613 MPa
S1 a1 × bp 0.18 × 1

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Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

Avec :
• a1 : épaisseur de l’appui
• bp : largeur de l’appui = 1m (l’appui est un voile en béton armé)

La contrainte de compression inclinée au niveau de l’appui σRd1 :

C
σRd2 =
S2

Avec :

(bp −bv )×a1


La section droite de la bielle inclinée S2 = a2 × bv + ⌊ ⌋
cos θ

• bv : épaisseur de la poutre – voile.


• bp : Largeur de l’appui.
• a1 : épaisseur de l’appui = 0.18 m
• a2 : a1 × sin θ + 0.15 × h × cos θ = 0.328
(1 − 0.18) × 0.18
S2 = 0.328 × 0.18 + ⌊ ⌋ = 0.457 𝑚2
0.371

11.612×10−2
 σRd2 = = 0.254 MPa
0.457

 σRd = max(σRd1 , σRd2 ) = σRd1 = 1.613 < 12.775 MPa

Les contraintes au niveau des nœuds d’appuis sont bien vérifiées.

d. Vérification de contrainte dans la bielle d’appui


Pour le cas d’une bielle de compression soumise à une traction transversale, l’EC2-la clause
6.5.2(2) indique qu’il convient de réduire la résistance de compression du béton de la façon
suivante :

σRd,max = 0.6 × v ′ × fcd = 0.6 × 0.9 × 16.7 = 9 MPa

La largeur maximale de l’appui de la bielle d’appui est estimée en considérant la demi-bielle à


l’appui :

L + a1 2.77 + 0.18
bp = = = 1.59 𝑚
2 × sinѳ 2 × sin (68.198)

On va effectuer cette vérification à partir de la section moyenne de la bielle qui est égale :

Page | 101
Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

bv × bp + S2 0.18 × 1.59 + 0.457


Smoy = = = 0.372 m2
2 2

C1 31.267 × 10−2
σc = = = 0.841 MPa < σRd,max = 9 MPa
Smoy 0.372

 Pas de risque d’écrasement de la bielle.

4. Tirant secondaire

La demi -hauteur de la bielle :

H Z 1.73
= = = 1.74 𝑚 > bp = 1.59 m
2 sinѳ 0.989

Donc c’est un Région de discontinuité partielle :

C1 𝑏 − 𝑎2
T= ( ) = 6.21 𝑡
4 𝑏

Avec :

• 𝐶1 = 31.267 𝑡
• 𝑎2 = 0.328 𝑚

Armatures secondaires horizontales :

T × sinθ 0.062 × sin (68.198)


As,sh = = = 1.32 𝑐𝑚2
fyd 435

La densité dans la direction horizontale égale à :

As,sh 1.32
= = 0.51 cm2 (par parement)
2 × 0.4 × H × sinθ 2 × 0.4 × 3.48 × sin (68.198)

As,dbmin = max[0.001 × Ac , 1.5cm2 ]avec Ac = 1 × bv = 1.8 cm2 (par parement)

 As,sh = [As,sh , As,dbmin ] = 1.8 cm2 /m ( par parement).

Page | 102
Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

Armatures secondaires verticales :

T × cosθ 0.062 × cos (68.198)


As,sh = = = 0.53 𝑐𝑚2
fyd 435

La densité dans la direction horizontale égale à :

As,sh 0.53
= = 0.51𝑐𝑚2 (𝑝𝑎𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡)
2 × 0.4 × H × sinθ 2 × 0.4 × 3.48 × cos (68.198)

As,dbmin = max[0.001 × Ac , 1.5cm2 ]avec Ac = 1 × bv = 1.8 cm2

𝑐𝑚2
 As,sh = [As,sh , As,dbmin ] = 1.8 (par parement).
𝑚
 On utilise un treillis soudé de type ST 25c (2.57 cm²/m par parement, par sens).

V. Dispositions constructives
1. Chaînage
Un chaînage doit être prévu au croisement de chaque mur avec un plancher. Si L est cette
largeur exprimée en mètres, la section A en centimètres carrés des aciers de chaînage doit
être telle que : A  0,22L « EC2 5.4.7.2 (A) ». A≥ 0.22𝐿 = 0.22 × 2.77 = 0.61 𝑐𝑚² D’où le
choix 4HA8 (2.01 cm²).

2. Longueur d’ancrage
Pour les armatures à haute adhérence, la valeur de calcul de la contrainte ultime d’adhérence
fbd = 2.25 × η1 × η2 × fctd
η1 = 1 Si les conditions d’adhérence sont bonnes.
η2 = 0.7 Dans tous les autres cas et pour les barres dans les éléments structuraux réalises au
moyen de coffrages glissants, à moins que l’on puisse démontrer que les conditions
d’adhérence sont bonnes.

η2 = 1 𝑆i Φ ≤ 32 mm
(132− Φ)
η2 = 𝑆i Φ > 32 mm
100

 fbd = 2.25 × η1 × η2 × fctd = 2.689

∅ σsd
lb,rqd = ×
4 fbd

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Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

D’après norme ADETS ∅ ST25C= 9 mm

0.007 435
Ib,rqd = × = 0.283 m
4 2.689

 Ib,rqd = 30 cm

VI. Plan de ferraillage

Figure 59: Vue d’élévation de ferraillage manuel de poutre-voile

Page | 104
Chapitre 8 : Étude d’une poutre-voile

Figure 60: Coupe de ferraillage manuel du poutre-voile

VII. Ferraillage donné par « ARCHE »


Voir annexe A4

Page | 105
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

Chapitre 9 : Étude d’un poteau

I. Introduction
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux de la structure sur lesquels se concentrent de
façon ponctuelle les charges de la superstructure et par lesquels ces charges se transmettent aux
fondations. Ils sont dimensionnés à la compression simple. On se propose d’étudier le poteau
isolé (0.20 x 0.80) implanté au niveau du sous-sol tout en explicitant les différentes étapes de
calcul.

II. Plan de situation

Figure 61: Localisation du poteau P02

III. Descente de charge


La descente de charge obtenue à partir du logiciel Arche :
• Les efforts de compression : 𝐺 = 107.67 𝑡 ; 𝑄 = 18.89 t
• Sollicitation à l'état limite ultime : NED = 1.35 × G + 1.5 × Q = 173.69 t
• Sollicitation à l'état limite de service :

Combinaison caractéristique :

Nser,c = G + Q = 126.56 t

Combinaison quasi-permanente :

Page | 106
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

Nser,qp = G + 0.3×Q = 113.34 t

IV. Longueur de flambement

La longueur de flambement 𝑙0 (Dite efficace) d’un poteau dépend des conditions d’extrémités :
Pour une structure contreventée

Figure 62 : Longueurs de flambement 𝒍𝟎

K1 K2
l0 = 0.5 × l × √(1 + ) × (1 + )
0.45 + K1 0.45 + K 2

Avec :

• 𝑙 : La hauteur libre entre liaisons d’extrémité de l’élément comprimé.


• K1 et K2 : coefficients de souplesse relatifs des encastrements partiels de poteau.

Page | 107
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

Il faut normalement envisager les deux possibilités :

• flambement dans le plan parallèle au petit côté

• flambement dans le plan parallèle au grand côté.

En désigne par l0b 𝑒𝑡 l0h les longueurs efficaces (de flambement) correspondants aux liaisons
d’extrémité dans le sens b (parallèle à la dimension b) et h (parallèle à la dimension h).

➢ Flambement dans le plan parallèle à b

Pour une structure contreventée :

K1 K2
l0 = 0.5 × l × √(1 + ) × (1 + )
0.45 + K1 0.45 + K 2

k1 et k2 : coefficients de souplesse relatifs des encastrements partiels.


(αw1 = 3 et αe1 = 3) ∶ Appui simple
(αw2 = 4 et αe2 = 4) ∶ Encastrement
Tableau 30: Dimensions des poutres

l (m) 𝛂 b (m) h (m)


Poteau
3 0.2 0.8
étudié
Poutre w1 2.3 3 0.8 0.8
Poutre e1 - - - -
Pouteau1 - - - -
Pouteau2 - - - -
Longrine w2 2.3 3 0.4 0.4
Longrine e2 4.26 3 0.4 0.4

𝐼1 𝐼
+
𝑙1 𝑙
𝑘1 = 𝐼𝑊1 𝐼 = 0.0398 on prend 𝑘1 = 0.1
𝛼𝑤1 × +𝛼𝑒1 × 𝑒1
𝑙𝑤1 𝑙𝑒1

I1 I
+
l1 l
k2 = I I = 0.04 on prend 𝑘2 = 0.1
αw1 × W1 +αe1 × e1
lw1 le1

Page | 108
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

k1 k2
l0b = 0.5 × l × √(1 + ) × (1 + )
0.45 + k1 0.45 + k 2

 l0b = 1.77 m

➢ Flambement dans le plan parallèle à h

Tableau 31: Dimensions des poutres

l (m) b (m) h (m)


Poteau
3 0.2 0.8
étudié
Poutre w1
Poutre e1 - - -
Pouteau1 - - -
Pouteau2 - - -
Longrine w2 - - -
Longrine e2 - - -

I1 I
+
l1 l
k1 = =0
IW1 I
αw1 × + αe1 × e1
lw1 le1
I1 I
+
l1 l
k2 = =0
IW1 I
αw1 × + αe1 × e1
lw1 le1

Dans ce cas on considère l0h = 𝑙 = 3 𝑚


 l0h = 3 m

V. Ferraillage longitudinale
1. Élancement
l0
λ=
i
Avec :
• 𝑙0 : Longueur de flambement.

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Chapitre 9 : Étude d’un poteau

I
• i: Rayon de giration de la section (i = √Ac )
c

Avec :
bh3 hb3
• I : inertie de poteau (Ic = ) ou (Ic = )
12 12
• 𝐴𝑐 : Section du poteau (Ac = bh)

l0h × √12 3 × √12


λ0h = = = 13
h 0.8
l0b × √12 1.77 × √12
λ0b = = = 30.66
b 0.2
 λ = max (λ0h ; λ0b ) = 30.66

2. Détermination les moments du premier ordre

h
L’excentricité du premier ordre 𝑒1 =𝑒𝑖 + 𝑒0 ≥ max (20 mm; 30)

Avec :

• 𝑒𝑖 ∶ Excentricité due aux imperfections géométriques (après exécution).


• 𝑒0 ∶ Excentricité de l’effort par rapport au centre de gravité de la section de béton seul
(𝑒0 = 0).
➢ Excentricité due aux imperfections géométriques :

l0
ei = θ i ×
2
Avec :
Les imperfections sont représentées par une inclinaison globale d’un angle défini par :

θi = θ0 × αh × αm
θ0 = 1/200 valeur de base recommandée et à utiliser pour l'annexe nationale française
2
αh = = 1.15 : Coefficient de réduction relatif a la longueur égale à 1 car 2/3 ≤ αh ≤ 1
√l

1
αm = √0.5 × (1 + m) = 1 : Coefficient de réduction relatif au nombre des éléments

Avec m=1 pour un poteau isolé.


Page | 110
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

1
θi = ( ) × 1 × 1 = 0.005
200
lo 1.77 × 103
ei = θi × = 0.005 × = 4.425 mm
2 2
h 200
 e1 = ei + e0 = max (20 mm; 30) = Max (20 mm, ) = 20 mm
30
➢ Moment de service du premier ordre sous la combinaison d’action quasi-
permanente :

MoEqp = Noqp . e1 = 2.27 𝑡. 𝑚

➢ Moment ultime du premier ordre sous la combinaison charge de calcul :

MoEd = NoEd . e1 = 3.47 𝑡. 𝑚

3. Vérification de l’état limite de la stabilité de forme


L’Eurocode 2 spécifie que les effets du second ordre peuvent être ignorés s’ils représentent
moins de 10 % des effets du premier ordre. Alternativement, si l’élancement λ est inférieur à
élancement limite λlim , on peut considérer que cette condition est vérifiée et donc ignorer les
effets du second ordre.
20×A×B×C
L’élancement limite vaut : λlim =
√n

1
• A = 1+0.2×φeff

Avec 𝜑eff : coefficient de fuage


MoEqp
φ ef = φ(∞; t 0 ) ×
MoEd
Avec :

• φ(∞; t 0 ) : la valeur finale du coefficient de fluage.


Le coefficient de fluage peut être déterminé à l’aide des abaques fournit par l’EC2 (voir abaque
au-dessous) en fonction de :
2×Ac 2×200×800
• Rayon moyen de l’élément :h0 = = 2×(200+800) = 160 mm
u
• Humidité relative RH comprise entre 40 % et 100 % (Poteau intérieur : humidité =
50%).
• Age du béton au moment de chargement sera pris égal à : t0 = 28 jours
• Classe du béton : C25/30

Page | 111
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

Figure 63: Détermination du coefficient de fluage

 φ(∞; t 0 ) = 2.9
D’autre part :
Moqp
= 0.654
MoEd

 φef = 1.896

1
 A = 1+0.2×φeff = 0.725

• B = √1 + 2ω (si ω est inconnu on peut prendre B = 1.1)


𝐴𝑠 𝑓𝑦𝑑
Avec ω: ratio mécanique d′ armatures = 𝐴𝑠 𝑓𝑐𝑑

• C = 1.7 − rm (si rm est inconnu on peut prendre C = 0.7)

NEd 173.69×10−2
• n=f = = 0.650
cd ×Ac 16.7×0.2×0.8

20 × 0.725 × 1.1 × 0.7


λlim = = 13.84
√0.650
 λ = 30.66 > λlim = 13.84 ∶ Donc on doit tenir compte des effets du second ordre
L’analyse des éléments et des structures doit tenir compte des effets défavorables des
imperfections géométriques éventuelles de la structure ainsi que des écarts dans la

Page | 112
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

position des charges, il faut donc tenir compte des incertitudes sur la mise en œuvre et
sur la position du point de passage de la force extérieure.

4. Excentricité à pendre en compte


La section la plus sollicitée est vérifiée en supposant, à l’ELU, une excentricité totale égale à :

etot =e1 +e2

• 𝑒1 : Excentricité du premier ordre.


• e2 : Excentricité du deuxième ordre.
➢ Excentricité due aux imperfections géométriques :

e1 = 20 mm
➢ Excentricité du deuxième ordre par la méthode de courbure :

1 lo 2
e2 = ×
r c
Dans le cas des éléments de section droite constante et symétrique (ferraillage compris)
1 1
La courbure est obtenue par la formule suivante : r = k r × k ∅ × r
0

Avec :
1 εst 435
= = = 0.0269 m−1
r0 0.45 × d × Es 0.45 × 2 × 105 × 0.18
• Coefficient de correction dépendant de l’effort normal :
𝑛𝑢 −𝑛
k r = min (𝑛 −𝑛 ,1)
𝑢 𝑏𝑎𝑙

Avec :

NEd
n= = 0.650
fcd × Ac
nbal = 0.4
As fyd 3
nu = 1 + × = 1.78 avec As inconnu donc on prend As = × Ac
{ Ac fcd 100
1.78−0.650
 k r = min ( ; 1) = 0.819
1.78−0.4
• Coefficient de correction tenant compte du fluage :

k φ = max(1 + β × ∅ef ; 1)
Avec :
f λ 25 30.66
• ck
β = 0.35 + 200 − 150 = 0.35 + 200 − = 0.27
150

Page | 113
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

• φef = 1.896

 k φ = max(1 + β × φef ; 1) = max(1 + 0.27 × 1.896; 1) = 1.51

• Courbure :
1 1
= k r × k φ × = 0.819 × 1.51 × 0.0269 = 0.033 m−1
r r0
• Excentricité du second ordre à l’ELU :

l0 2 1 1.772 ×0.033
e2 = ×r= = 0.01 m avec c = π2
c π2

5. Moment totale ultime tenu des effets du second ordre

➢ Sollicitations du premier ordre à l’ELU :


• NEd = 173.69 t
• Excentricité de premier ordre : 𝑒1 = 0.02 m

𝑀0𝐸 = 𝑁𝐸 × 𝑒1 =3.47 t.m

➢ Sollicitations du second ordre à l’ELU :


• 𝑁𝐸 = 173.69 t
• Excentricité de second ordre : 𝑒2 = 0.01 m

𝑀2 = 𝑁𝐸 × 𝑒2 = 1.74 t.m

En tenant compte des effets de second ordre le moment ultime pour la combinaison
fondamentale devient :
𝑀𝐸 = 𝑀0𝐸 + 𝑀2 = 5.21 t. m

6. Calcul des armatures longitudinales


a. Section d’aciers théorique
MEd 5.21
• e0 = = = 0.03 m
NEd 173.69
h
• eA = e0 + (d − 2) = 0.11 m
h 0.4×h
• μBC = 0.8 × d × (1 − ) = 0.494
d
MEd A
• μu A = b 2
= 0.441 Avec MEd A = 𝑁𝐸𝑑 × eA = 19.105 t. m
w ×d ×fcd

 μu A = 0. 441 < μBC = 0.494 ∶ La section est partiellement comprimé.

Page | 114
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

MEd 5.21
μ= = = 0.12 < μlu = 0.372
bw × d × fcd 0.8 × 0.182 × 16.7
2

 Ac2 = 0
α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × µc ) = 0.16
Z = d × (1 − 0.4 × α) = 0.168

MEd
𝐴𝑠,𝑢 = = 7.13 𝑐𝑚2
𝑍 × fyd

On choisit 10HA10 ( 𝑨𝒔 = 𝟕. 𝟖𝟔 𝒄𝒎𝟐 )

b. Section minimale des armatures


NEd AC 1.7369 0.2 × 0.8
As min = max (0.1 × ; 0.2 × ) = max (0.1 × ; 0.2 )
fyd 100 435 100

As min = 4 cm2
c. Section maximale des armatures
Ac 0.2 × 0.8
Asmax = 4 × = 4× × 104 = 64 cm2
100 100
d. Condition de non-fragilité
Asmin = 4 cm2 < As = cm2 < Asmax = 64 cm2
Vérifiée

VI. Ferraillage transversale


1. Diamètre

Le diamètre respecte la condition :


∅l max
∅t ≥ max (6 mm; ) = max(6 mm; 2.5 mm)
4
 ∅t = 6 mm

2. En zone de recouvrement
a. En zone courante
Sc1,tmax = min(20 × ∅l max ; b; 400mm)

avec b ∶ est la plus petite dimension du poteau


Sc1,tmax = min(200mm; 200mm; 400mm) = 200 mm

Page | 115
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

b. En zone de recouvrement
• Contrainte ultime d’adhérence :

fbd = 2.25 × η1 × η2 × fctd

1 si: bonnes conditions d′adhérances


η1 : Coefficient lié aux conditions d′adhérence= {
0.7: pour le cas contraire
1 si ∅ < 32mm
η1 : Coefficient lié aux conditions d′adhérence= {132−∅
si ∅ > 32mm
100

fctd = 1.195 𝑀𝑃𝑎


 fbd = 2.25 × 1 × 1 × 1.195 = 2.689 𝑀𝑃𝑎

• Longueur de recouvrement :

Φ f 0.01×435
lb,rqd = × fyd = = 0.4m
4 bd 4×2.689

VII. Vérification de l’effort résistant :


bh fyk
NRd = k h k s [ × fck + As ]
ϒb ϒs

Avec :

• ϒb = 1.5
• ϒs = 1.15
A d′
• k h = (0.75 + 0.5h)(1 − 6ρδ) avec ρ = bhs ; δ = h
• ks = 1

 NRd = 254.9 t > 173.69 t 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é

Page | 116
Chapitre 9 : Étude d’un poteau

VIII. Plan de ferraillage

Figure 64: plan de ferraillage de poteau

IX. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE ».


Voir Annexe A4

Page | 117
Chapitre 10 : Etude de fondation

Chapitre 10 : Etude de fondation

I. Introduction

Les fondations sont des éléments de la construction qui permettent la transmission des
différents efforts de la superstructure au sol.
Comme il a été recommandé par le bureau d’étude, on adoptera lesystème de fondation
superficielle suivant : semelles isolées sous les poteaux des dimensions (20.80), semelles
filantes, longrines et dallage.

II. Hypothèses et donnés de calcul


• Classe d’exposition : XC2
• Classe de résistance à la compression : C30/35
• Enrobage des armatures : Cnom = 4 cm
• La contrainte admissible du sol à l’ELS : σRd = 0.3 MPa
• ϒéboulis = 1.9 t/𝑚3

III. Exemple de calcul d’une semelle isolé :


1. Plan de situation

Figure 65: Emplacement du semelle 3

2. Calcul des sollicitations


Les charges transmises par le poteau dont sa section est (20x80) à la semelle étudiée sont les
suivantes :

• Charge permanente G =119.7 t


Page | 118
Chapitre 10 : Etude de fondation

• Charge d’exploitation : Q = 21.1 t

Alors l’effort normal appliqué au niveau supérieur de la semelle est :

• NEd = 1.35 × G + 1.5 × Q = 193.245 t


• Nser = G + Q = 140.8 t

3. Prédimensionnement de la semelle
a. Détermination de A et B :
A et B sont déterminés par :
Pour la détermination des surfaces de contact avec le sol A×B, on v a utiliser la méthode de
mème débord ou débords identiques.

B = 2 × d0 + b
A = 2 × d0 + a
Nser
A×B≥
{ σRd
2 Nser
 4 × d0 + 2 × (b + a)d0 + (b × a − )
σRd
 d0 = 0.84
 A = 1.95 m et B = 2.75 m

b. Détermination de h
Soit d0 le débord. La hauteur h doit être telle que les hauteurs utiles des lits d'armatures
parallèles à chaque côté vérifient la condition :0.5× d0 ≤ d ≤ 2 × d

 On prend d = 0.5m

d + cnom + 1 = 5 cm
h≥{
20 cm
 h = 0.55 m
 A = 1.95 m, B = 2.75 m, h = 0.55 m

4. Vérification de la semelle
Le poids propre de la semelle vaut : Pp = 2.5 × 1.95 × 2.75 × 0.55 = 7.37 t

Le poids de éboulis vaut : péboulis = ((A × B) − (a × b)) × 0.05 × ϒéboulis = 0.494 t/m

N′ ser = G + Q + PP + Péboulis = 148.66 t

Page | 119
Chapitre 10 : Etude de fondation

N′ ser
σ= = 0.277 MPa < σRd = 0.3 MPa Condition Vérifiée
A×B

 Les dimensions de la semelle sont : A = 1.95, B = 2.75 m, h = 0.5 m

5. Calcul des armatures


a. Calcul des armatures suivant le sens b :

NED × (B − b)
𝐴s//B =
8 × × fyd

203.86 × (2.75 − 0.8)


𝐴s//B = = 22.84 cm2
8 × 0.5 × fyd

On choisit 15HA14 ( 𝑨𝒔 = 𝟐𝟑. 𝟎𝟗 𝒄𝒎𝟐 )

b. Calcul des armatures suivant le sens a

NED ×(A−a)
𝐴s//A = 8×𝑑×fyd

203.86×(1.95−0.2)
𝐴s//A = = 20.5cm2
8×𝑑×fyd

On choisit 14HA14 ( 𝑨𝒔 = 𝟐𝟏. 𝟓𝟓 𝒄𝒎𝟐 )

6. Vérification de la semelle vis-à-vis au poinçonnement


Il s’agit de vérifier que la hauteur de la semelle est suffisante pour empêcher le phénomène de
poinçonnement. Il faut vérifier le cisaillement sur tout le contour de contrôle établi à une distance
comptée à partir du nu de l’appui, avec 0 ≤ a ≤ 2d

Figure 66: Contour de contrôle classique autour des zones chargées

Page | 120
Chapitre 10 : Etude de fondation

Le périmètre du contour de contrôle pour un poteau a1 × b1 est défini par :

• u = 2 × (bp + ap ) + 2 × π × a

L’aire à l’intérieur du contour de contrôle :

• S = (bp + 2 × a) × ap + (ap + 2 × a) × bp − ap × bp + π × a2
➢ Cisaillement résistant :

vRd = max(vRd1 ; vRd min ) ≥ vEd


1 2×d
vRd1 = CRd.c × K × (100 × ρl × fck) 3 ×
a
3 2×d
vRd min = 0.035 × k 2 × √fck ×
a

Avec :

200
• K = min (1 + √ ; 2) Avec d en mm
d

A A
• sa
ρl = min (√ρlx ρly , ; 0.02) = min (√d×A sb
× d×B ;0.02)
pourcentage moyen d’acier en fonction du ferraillage

• CRd.c = 0.12

➢ Cisaillement appliqué :
L’effort tranchant à répondre à l’extérieur de la zone de contrôle est égal à :
VEd,red = VEd − ∆VEd

• VEd ∶ Effort tranchant de calcul.


• ∆VEd ∶ Réaction de sol dans la zone de contrôle (hors poids propre de la semelle qui ne
provoque pas de poinçonnement puisque uniformément reparti).

VEd,red = 1.93 − 0.36 × S

D’où un cisaillement agissant :


VEd,red
vEd =
u×d

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Chapitre 10 : Etude de fondation

Tableau 32: Vérification de poinçonnement

a u S ρ k ∆Ved Ved,red/u×d vrdmin vrd Ved/vrd <1


0 2 0,16 0,193 1,63 0,06 1,87 - - - Vérifié
0,1 2,63 0,39 0,193 1,63 0,14 1,36 4 3,51 0,34 Vérifié
0,2 3,26 0,69 0,193 1,63 0,25 1,03 2 1,76 0,52 Vérifié
0,3 3,88 1,04 0,193 1,63 0,38 0,80 1,33 1,17 0,60 Vérifié
0,4 4,51 1,46 0,193 1,63 0,53 0,62 1 0,88 0,62 Vérifié
0,5 5,14 1,95 0,193 1,63 0,70 0,48 0,8 0,70 0,60 Vérifié
0,6 5,77 2,49 0,193 1,63 0,90 0,36 0,67 0,59 0,54 Vérifié
0,7 6,40 3,10 0,193 1,63 1,12 0,25 0,57 0,50 0,45 Vérifié
0,8 7,02 3,77 0,193 1,63 1,36 0,16 0,5 0,44 0,33 Vérifié
0,9 7,65 4,50 0,193 1,63 1,62 0,08 0,44 0,39 0,18 Vérifié
1 8,28 5,3 0,193 1,63 1,91 0,01 0,4 0,35 0,01 Vérifié

 Le poteau ne poinçonne pas la semelle.

7. Dispositions constructives

a. Espacements des barres


➢ Sens b :
A − Cnom − (n × ∅)
Stb = = 12.14 cm ≈ 12 cm
n−1
➢ Sens a :

B − Cnom − (n × ∅)
Sta = = 19.33 cm ≈ 19 cm
n−1
b. Arrêts de barres
fyd
lbd = ∅ ×
4 × fbd
Avec :
fbd = 2.25 × η1 × η2 × fctd
1 si: bonnes conditiond d′ adhérences
η1 : Coefficient lié aux conditions d’adhérence ={
0.7: pour le cas contraire
1 si ∅ < 32 mm
η2 : Coefficient lié au diamètre de la barre = {132−∅
si ∅ > 32 mm
100

fctk,0.05 2.02
fctd = αct × =1× = 1.35 𝑀𝑃𝑎
γc 1.5

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Chapitre 10 : Etude de fondation

Avec :
2
3
fctk0.05 = 0.7 × fctm = 0.7 × 0.3 × fck = 2.02MPa

 fbd = 2.25 × 1 × 1 × 1.35 = 3.0375 𝑀𝑃𝑎

fyd
lbd = 0.014 × = 50.01 cm
4 × 3.0375
➢ Sens a :
A
lbd = 50.01 𝑐𝑚 > = 48.75 cm
4

 Toutes les barres seront prolongées aux extrémités de la semelle et munies des
crochets.
➢ Sens b :
B
lbd = 50.01 𝑐𝑚 < = 68.75 cm
4

 Pas des crochets dans le plan parallèle b.

8. Ferraillage donné par calcul manuel

Figure 67: Plan de ferraillage de semelle isolée 3

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Chapitre 10 : Etude de fondation

9. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE »


Voir Annexe A4

IV. Exemple de calcul d’une semelle filante

On va étudier la semelle filante SF25 située sous un voile d’épaisseur e = 20 cm

1. Plan de situation

Figure 68: Emplacement du semelle 24

2. Calcul des sollicitations


Charge permanente G = 32.1t/m

Charge d’exploitation : Q = 4.7 t/m

Alors l’effort normal appliqué au niveau supérieur de la semelle est :


• NEd = 1.35 × G + 1.5 × Q = 50.385 t/m
• Nser = G + Q = 36.8 t/m

3. Dimensionnement de la semelle
a. Condition de portance
Nser
≤A×B
σRd
Pour le cas d’une semelle filante : A = 1 m
Nser 36.8 × 10−2
B≥ = = 1.22 m
σRd 0.3
 Soit B = 1.30 m

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Chapitre 10 : Etude de fondation

b. Condition de rigidité
B−e 1.3−0.2
d≥ = = 0.275 cm ⟹ = 30 𝑐𝑚
4 4
d + 0.05
h≥{ ⟹ ℎ = 35 𝑐𝑚
20 cm
 B =1.3 m ; h= 0.35 𝑚

c. Vérification de la semelle
Le poids propre de la semelle vaut : pp = 2.5 × 1.3 × 0.35 = 1.138 t/m

Le poids de éboulis vaut : 𝑝é𝑏𝑜𝑢𝑙𝑖𝑠 = (𝐵 − 𝑒) × 0.25 × ϒéboulis = 0.523𝑡/𝑚


N"ser = G + Q + pp + péboulis = 38.461
N"ser
σ= = 0.296 MPa < σRd = 0.3MPa ⟹ Condition Vérifiée
A×B

4. Calcul des aciers


NEd × (B − e)
As = ;
8 × d × fyd

52.44 × 10−2 × (1.3 − 0.2)


As = = 5.52 cm2 /m
8 × d × 435
 On choisit 8HA10 de section 6.28 cm2/𝑚

5. Aciers de répartition
As
Ar = max ( ; 1.5) = max(1.57; 1.5) = 1.57 cm2 /m
4
 On choisit 5HA10 de section 3.93 cm2/𝑚

6. Dispositions constructives
a. Espacements des barres
Aciers principaux :
A − Cnom − (n × ∅)
St = = 12.57 cm ≈ 13 cm
n−1
Aciers de répartition :
B − Cnom − (n × ∅)
St = = 30.25 cm ≈ 30 cm
n−1

b. Arrêts de barres :
fyd
lbd = ∅ ×
4 × fbd

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Chapitre 10 : Etude de fondation

fyd
lbd = 0.01 × = 35.8 cm
4 × 3.0375

B
lbd = 35.8 𝑐𝑚 > = 32.5 cm
4

 Toutes les barres seront prolongées aux extrémités de la semelle et munies des
crochets.

7. Ferraillage donné par calcul manuel

Figure 69: Plan de ferraillage de semelle filante 24

8. Ferraillage donné par le logiciel « ARCHE »


Voir annexe A4

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Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE


SOUTENEMENT

I. Introduction
Le mur voile du sous-sol est un élément en béton armé qui sert à s'opposer à la poussée latérale
des masses des terres et de transmettre ainsi que les charges des étages au dessus au sol. Ainsi
le voile est sollicité par des charges verticales et des charges horizontales. On se propose
d’étudier d’un voile de soutènement situé au sous-sol à un effort normal de l’étage au-dessus et
un effort horizontal triangulaire engendré par la poussée du sol.

II. Plan de situation

III. Caractéristiques géométriques et hypothèses de calcul


1. Caractéristiques géométriques
On se propose, donc, d’étudier un mur voile d’épaisseur 20 cm. On a choisi d’étudier un voile
armé de hauteur de 4.27 m de longueur 3.35 m.

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Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT

2. Hypothèse de calcul
L’étude de ce voile est réalisée en considérant les données suivantes : (d’après l’étude
géotechnique) Pour le prédimensionnement des ouvrages de soutènement, on prendra les
caractéristiques suivantes :

• REMBLAIS/RECOUVREMENTS

- densité h = 1.8 t/m3

- angle de frottement u = 25°


- cohésion C’= 0 kPa

• ÉBOULIS

- densité h = 1.9 t/m3

- angle de frottement u = 25°


-cohésion C’= 5 kPa
➢ Condition de liaison :
Ce voile est modélisé comme une dalle encastrée en bas dans la semelle et libre en haut dans la
dalle (on pose remblai avant la dalle) et à ses deux cotés latéraux aux voiles.

IV. Action de la pression de terre


La poussée du sol exercée par les terres en arrière de l’écran sur ce dernier, en un point situé à
une distance z de l’arête supérieure de l’écran (fictif ou réel), est donnée par l’expression :

Pm = k a × γ × Z
Avec :
• γ : poids volumique des sols
• Z ∶ Profondeur
• k a ∶ le coefficient de pression active des terres au repos (coefficient de poussée)
Le coefficient k a dépend de :
-L’angle β que le talus fait avec l’horizontale.
-L’angle λ d’inclinaison de l’écran sur la verticale.
-L’angle de frottement interne φ du terrain situé en arrière de l’écran.
-L’angle δ d’inclinaison de la poussée unitaire sur la normale à l’écran
Dans notre cas β= λ = δ = 0 et φ = 25° et mur infiniment rigide aucun déplacement
Horizontal donc d’après la formule de coulomb.
π 25
k a = tg 2 ( − ) = 0.41
4 2

Page | 128
Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT

1. Action de sol
Pour la couche de remblais :
Pour Z = 0 ∶ σh = k a × Z × γ = 0

σh = k a × Z × γ − 2 × C × √ka = 0.9 t/m2


Pour Z = 1.81 ∶ { ,
σh = k a × Z × γ − 2 × C × √ka = 0.26 t/m2
Pour la couche d’éboulis :

Pour Z = 3.35: 𝜎ℎ = 𝜎ℎ, + 𝑘𝑎 × 𝑍 × 𝛾 − 2 × 𝐶 × √𝑘𝑎 = 1.02 𝑡/𝑚2

Figure 70: Poussée de sol sur le mur voile

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Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT

2. Action de surcharge
Pour 0 < h < 3.35 m q2 =q×ka =1 × 0.41=0,41 t/m2

Figure 71: Poussée de terre du au surcharge

V. Charge verticale sur le voile


La descente de charge obtenue à partir du logiciel Arche :
Les efforts de compression : 𝐺 = 2.04 𝑡 ; 𝑄 = 0.297 t

Sollicitation à l'état limite ultime :

NED = 1.35 × G + 1.5 × Q = 3.2 t

Sollicitation à l'état limite de service :

Combinaison caractéristique :

Nser,c = G + Q = 2.337 t

Combinaison quasi-permanente :

Nser,qp = G + 0.3×Q = 2.13 t

VI. Sollicitation sur le voile


Le calcul sera fait comme si on a une poutre soumise à une flexion composée avec
compression.

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Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT

On a déterminé les sollicitations à l’aide du logiciel Arche

Figure 72: les sollicitations à l’aide du logiciel Arche

Moment totale ultime tenu des effets du premier ordre :

Med = Ned × e0

e0 = e1 + ei + ∆e0

Med
e1 = =0.69 m
Ned

lf
e1 = 400=0.00785

h
∆e0 = max(20 mm, 30)=20 mm

e0 = 0.72 m

Calcul de ferraillage

h
• eA = e0 + (d − 2) = 0.8 m
• MEd A = 𝑁𝐸𝑑 × eA = 2.56 t. m
h 0.4×h
• μBC = 0.8 × d × (1 − ) = 0.494
d
MEd A
• μu A = b 2
= 0.04
w ×d ×fcd

 μu A = 0. 04 < μBC = 0.494 ∶ La section est partiellement comprimée.

MEd A
μ= = 0.04 < μlu = 0.372 donc pas d′ acier comprimé
bw × d2 × fcd

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Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT

• α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × µc ) = 0.05
• Z = d × (1 − 0.4 × α) = 0.176

Section d’armatures tendues :

MEd A NEd 0.0256 0.032


As,u = − = − = 2.6
Z × fyd fyd 435 × 0.176 435

Section d’armatures minimales :

fctm
As,min = max (0.26 × × bt × d; 0.0013 × bt × d)
fyk

 As,min = 2.4

Tableau 33: Tableau de ferraillage

Désignations 𝐌𝐄𝐝/𝐀 𝛍𝛍 𝛂𝐮 𝐳𝐮 𝐀𝐬,𝐮 𝐀𝐬,𝐦𝐢𝐧 𝐀𝒓é𝒆𝒍 𝒂𝒅𝒐𝒑𝒕é𝒆

(𝐌𝐍. 𝐦) (𝒎) [𝒄𝒎𝟐] [𝒄𝒎𝟐]


Appui1 0.056 0.04 0,05 0.176 2,6 2.4 3.85𝑐𝑚2 ST 40C
Travée 0,0112 0,0173 0,022 0,178 0,711 2.4 2,57𝑐𝑚2 ST 25C

Appui 2 0,0016 0,002 0,002 0,18 0 2.4 2,57𝑐𝑚2 ST 25C

VII. Plan de ferraillage

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Chapitre 11 : ETUDE D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure 73: Plan de ferraillage mur de soutènement

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Conclusion

Conclusion

En conclusion, j’ai modélisé et dimensionné la superstructure et l’infrastructure d’un projet à,


commune de RONSY-SOUS BOIS (93), PARIS, France. Il s’agit d’un immeuble à usage
d’habitation composé de sous-sol, R+5.

En utilisant les logiciels Arche ossature, AutoCAD et Revit, j’ai ainsi pu bénéficier de
fonctionnalités avancées pour la modéliser, calculer et vérifier les différents éléments
constituants la structure. Ces outils ont permis une meilleure collaboration entre les différents
acteurs du projet.

Durant ce projet j’ai exploité les connaissances acquises au sein de notre Institut concernant le
processus BIM. En utilisant le processus BIM, j’au pu créer et gérer un modèle numérique 3D
riche en informations tout au long du cycle de vie du projet.

D’autre part j’ai réalisé tous les calculs manuels nécessaires à la vérification de l’intégrité de
la structure suivant le règlement Eurocode 2.

Ce projet fut l’occasion d’une expérience très fructueuse qui en plus des aspects techniques, a
permis de me confronter au monde professionnel et de découvrir l’importance des relations
humaines qui régissent les différents métiers impliqués dans la réalisation d’ouvrage. Tout
cela n’a fait que consolider ma volonté de poursuivre mon parcours professionnel dans le
secteur du bâtiment.

Page | 134
Bibliographie

Bibliographie

[1.] Norme Française NF_EN_1992_1_1


[2.] Norme Française NF_EN_1992_1_2
[3.] Annexe nationale français : NF_EN_1992_NA
[4.] Association technique pour le développement de l’emploi du treillis soudé ADETS
[5.] Béton Armé à l’Eurocode 2, Stéphane Multon
[6.] Jean-Marie Paillé, Calcul des structures en béton
[7.] Jean Roux, Pratique de l’Eurocode 2
[8.] Jean Roux, Maitrise de l’Eurocode 2
[9.] Jean-François, Comment calculer avec l’Eurocode 2
[10.] Rapport géotechnique sol progers
[11.] henry thonier, Conception et calcul des structures de bâtiment tome 7
[12.] Nguyen Quang Huy, Cours Béton Armé I (Eurocode 2)
[13.] Nguyen Quang Huy, Cours Béton Armé II (Eurocode 2)
[14.] SUPPORT-ARCHE-HYBRIDE-DALLE-EC2, GRAITEC France
[15.] SUPPORT-ARCHE-HYBRIDE-POUTRE-EC2, GRAITEC France
[16.] SUPPORT-ARCHE-HYBRIDE-VOILE-EC2, GRAITEC France

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ANNEXE A1 : Plans architecturaux

ANNEXE A1 : Plans architecturaux

Page | 136
ANNEXE A2 : Plans coffrages

ANNEXE A2 : Plans coffrages

Page | 137
ANNEXE A3 : STOCK DES TREILLIS SOUDES UTILISES

ANNEXE A3 : STOCK DES TREILLIS SOUDES


UTILISES

Page | 138
ANNEXE A4 : Plans de ferraillages

ANNEXE A4 : Plans de ferraillages

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