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DS2 Cor

Le document traite de l'isolation thermique d'un bâtiment, en utilisant des principes de thermodynamique et de transfert de chaleur. Il aborde les calculs de capacité thermique, les équations différentielles pour modéliser la montée en température, ainsi que les analogies entre circuits électriques et thermiques. Enfin, il souligne l'importance de la résistance thermique des murs et propose un modèle électrique pour représenter le système thermique.

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Le document traite de l'isolation thermique d'un bâtiment, en utilisant des principes de thermodynamique et de transfert de chaleur. Il aborde les calculs de capacité thermique, les équations différentielles pour modéliser la montée en température, ainsi que les analogies entre circuits électriques et thermiques. Enfin, il souligne l'importance de la résistance thermique des murs et propose un modèle électrique pour représenter le système thermique.

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Correction DS n°2

Problème 1 : Isolation d’un bâtiment


1.a. Unité de capacité thermique volumique : J ⋅ K −1 ⋅ m−3 .
Capacité thermique de la pièce : 𝐶 = 𝐶𝑣 × 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 = 𝐶𝑣 × 𝑎 ⋅ 𝑏 ⋅ ℎ
𝐶 = 125 kJ ⋅ K −1 .

1.b. On applique le 1er principe à l’air de la pièce de volume constant pour une durée
infinitésimale d𝑡. La pièce est supposée ici parfaitement calorifugée et reçoit un transfert
thermique du radiateur. La transformation étudiée est donc isochore, on a donc :
d𝑈 = 𝛿𝑄
D’après la première loi de Joule : d𝑈 = 𝐶d𝑇. De plus la pièce reçoit un transfert thermique
𝛿𝑄 = 𝑃d𝑡 pendant 𝑑𝑡.

On en déduit l’équation différentielle sur la température :


d𝑇 𝑃
= .
d𝑡 𝐶

1.c. La résolution de cette équation différentielle donne avec les conditions initiales
𝑇(0) = 𝑇0 :
𝑃
𝑇(𝑡) = 𝑡 + 𝑇0 .
𝐶
𝑇

𝑇f

𝑇0

0 𝑡
𝑡f

Le durée 𝑡f pour atteindre 𝑇f est alors :


𝑇f − 𝑇0
𝑡f = × 𝐶 = 625 s
𝑃
Remarque : cette durée est très courte car on a supposé l’absence de pertes thermiques à
travers les murs. Elle est bien d’autant plus faible que la puissance du radiateur est élevée
et d’autant plus grande que la capacité de la pièce est grande.

1.d. On peut envisager le modèle électrique comportant un condensateur (idéal) alimenté


d𝑢 d𝑢 𝐼
par une source (idéale) de courant : 𝐼 = 𝐶 d𝑡 ⇔ d𝑡 = 𝐶.
On obtient le schéma électrique :
𝐶
𝐼 𝑢

On a alors les analogies suivantes :


Électrocinétique Thermique
𝑢 Δ𝑇
𝑖 𝑃
𝐶 𝐶

2.a. Aire en contact avec la pièce 𝑆p = 2(𝑎 + 𝑏) ⋅ ℎ = 65 m2 .

2.b. On a un volume de béton approximativement égal à 𝑉b ≈ 𝑆p × 𝐿 = 9,75 m3 (on


néglige « l’épaisseur des murs » ce qui sous-entend sans doute que l’on néglige un terme
en 4𝐿2 ℎ = 0,225 m3 ) soit :
𝐶mur ≈ 𝜇𝑆p 𝐿𝑐 = 21,5 MJ ⋅ K −1
𝐶
On constate que mur ≈ 200. La capacité thermique des murs est donc prépondérante par
𝐶
rapport à celle de l’air de la pièce. Il est nécessaire de prendre cette capacité en compte
pour évaluer la durée de montée en température de la pièce qui sera de fait beaucoup plus
longue !

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇. Le signe − traduit le fait que le transfert


3.a. Loi de Fourier s’écrit : 𝑗⃗ = −𝜆 grad
thermique spontané s’effectue des zones de températures élevées vers les plus faibles.
𝑗(𝑥, 𝑡) est une puissance thermique surfacique dans la direction de de l’axe 𝑂𝑥.
La dimension de la conductivité thermique est :
W ⋅ m−2 𝑀 ⋅ 𝐿2 ⋅ 𝑇 −3 × 𝐿−2
[𝜆] = [ ]=
K ⋅ m−1 Θ × 𝐿−1
Soit :
[𝜆] = 𝑀 ⋅ 𝐿 ⋅ 𝑇 −3 ⋅ Θ−1
Dans le système international, on a donc 𝜆 en W ⋅ m−1 ⋅ K −1 ou en kg ⋅ m ⋅ s−3 ⋅ K −1.

3.b. On effectue un bilan d’énergie pendant une durée d𝑡 sur une tranche de longueur d𝑥,
de section 𝑆 repérée par son abscisse 𝑥. On note 𝐻(𝑡) l’enthalpie de cet élément de volume
à l’instant 𝑡. Le premier principe pour une évolution isobare s’écrit :
𝐻(𝑡 + d𝑡) − 𝐻(𝑡) = d𝐻 = 𝛿𝑄entrant − 𝛿𝑄sortant
𝜕𝑇
Avec d𝐻 = 𝑚𝑐d𝑇 = 𝜇𝑆d𝑥𝑐(𝑇(𝑥, 𝑡 + d𝑡) − 𝑇(𝑥, 𝑡)) = 𝜇𝑆d𝑥𝑐 × 𝜕𝑡 (𝑥, 𝑡)d𝑡
0 𝑗⃗(𝑥, 𝑡) 𝑗⃗(𝑥 + d𝑥, 𝑡)

𝑥 𝑥 + d𝑥
Le transfert thermique entrant à l’abscisse 𝑥 pendant d𝑡 à travers une section 𝑆 est :
𝛿𝑄entrant = Φ𝑆 (𝑥, 𝑡)d𝑡 = 𝑗⃗𝑄 (𝑥, 𝑡) ⋅ 𝑆𝑒⃗𝑥 = 𝑆𝑗(𝑥, 𝑡)d𝑡
Le transfert thermique sortant à l’abscisse 𝑥 + d𝑥 pendant d𝑡 est :
𝛿𝑄sortant = Φ𝑆 (𝑥 + d𝑥, 𝑡)d𝑡 = 𝑆𝑗𝑥 (𝑥 + d𝑥, 𝑡)d𝑡
On a donc :
𝜕𝑗
𝛿𝑄entrant − 𝛿𝑄sortant = 𝑆𝑗(𝑥, 𝑡)d𝑡 − 𝑆𝑗(𝑥 + d𝑥, 𝑡)d𝑡 = −𝑆 (𝑥, 𝑡)d𝑥d𝑡
𝜕𝑥
Finalement :
𝜕𝑇 𝜕𝑗
𝜇𝑆d𝑥𝑐 d𝑡 = −𝑆 d𝑥d𝑡
𝜕𝑡 𝜕𝑥
𝜕𝑇 𝜕𝑗
𝜇𝑐 + =0
𝜕𝑡 𝜕𝑥
𝜕𝑇
D’après la loi de Fourier, en projection sur l’axe 𝑂𝑥, 𝑗 = −𝜆 𝜕𝑥 soit :
𝜕𝑇 𝜕 2𝑇
𝜇𝑐 =𝜆 2
𝜕𝑡 𝜕𝑥

4.a. En régime stationnaire toute grandeur 𝐺 se rapportant au système étudié est


𝜕𝐺
indépendante du temps soit 𝜕𝑡 = 0.

𝜕2𝑇 𝑑2 𝑇
4.b. Ici on obtient = = 0 soit après intégration et en utilisant les conditions aux
𝜕𝑥 2 𝑑𝑥 2
𝑇ext −𝑇int
limites (𝑇(0) = 𝑇𝑖𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑇(𝐿) = 𝑇𝑒𝑥𝑡 ) 𝑇(𝑥) = ⋅ 𝑥 + 𝑇int
𝐿
𝑇

𝑇int

𝑇ext

0 𝐿 𝑥

4.c. On peut définir la température moyenne 𝑇moy intuitivement par :


𝑇int + 𝑇ext
𝑇moy =
2
1 𝐿
Plus précisément, on peut définir 𝑇moy par 𝑇moy = 𝐿 ∫0 𝑇(𝑥)d𝑥. Cette définition redonne
alors le résultat intuitif.
𝐿
La loi 𝑇(𝑥) étant affine, on a 𝑇(𝑥𝑝 ) = 𝑇moy avec 𝑥𝑝 = 2 .

𝜕𝑇 𝑇 −𝑇
4.d. D’après la loi de Fourier, 𝑗(𝑥) = −𝜆 𝜕𝑥 = −𝜆 ext 𝐿 int ≝ 𝑗0 . Cette densité de flux
thermique est indépendante de 𝑥 et dirigé dans le sens 𝑂𝑥 positif, ce qui est cohérent avec
le régime stationnaire sans terme de source thermique.

4.e. La puissance du radiateur doit compenser les pertes à travers les murs. Ces pertes sont
égales à 𝑗0 𝑆mur . On a donc :
𝑇int − 𝑇ext
𝑃 = 𝑗0 𝑆p = 𝜆 2(𝑎 + 𝑏) ⋅ ℎ = 6,5 kW
𝐿
Commentaire : le radiateur n’est pas assez « puissant ». Il faut isoler davantage la pièce (ou
installer d’autres radiateurs !).

5.a. Tableau récapitulatif


Diffusion thermique électrique
Conductivité thermique 𝜆 𝛾
Grandeur intensive dont
l’inhomogénéité est la cause du Température Potentiel électrique
phénomène de transport
Puissance thermique Intensité de courant électrique
Débit de la grandeur transportée
Φ𝑆 = 𝑃 = ∬ 𝑗⃗th ⋅ d𝑆⃗ 𝐼 = ∬ 𝑗⃗élec ⋅ d𝑆⃗
𝑆 𝑆

Δ𝑇 𝑇int −𝑇ext 𝑇int −𝑇ext 𝐿


5.b. 𝑅mur = Φ = = = 𝜆𝑆 . La résistance thermique s’exprime en K ⋅ W −1 .
𝑆 𝑃perdue 𝑗0 𝑆p p
−3 −1
AN : 𝑅mur ≈ 1,5 ⋅ 10 K ⋅ W .
6.a. Le circuit équivalent contient deux capacités électriques auxquelles correspondent les
2 capacités thermiques du mur et de l’air de la pièce. La source de courant est l’équivalent
de la puissance thermique délivrée par le radiateur lequel alimente directement l’air de la
pièce. On a donc :
— 𝐶1 ↔ 𝐶 ;
— 𝐶2 ↔ 𝐶mur ;
— 𝑖(𝑡) ↔ 𝑃.
La pièce étant à la température variable 𝑇(𝑡), la différence de potentiel 𝑢1 (𝑡) correspond à
la différence de température entre la pièce et l’extérieur soit :
𝑢1 (𝑡) ↔ 𝑇(𝑡) − 𝑇ext

La seule résistance thermique à prendre en compte étant celle des murs, elle semble ici
𝐿
dissociée en 2 parties identiques correspondant à une épaisseur 2 avec une température
médiane du mur égale à 𝑇moy . On a donc :
— 𝑅1 ↔ 𝑅mur ;
— 𝑅2 ↔ 𝑅mur ;
— 𝑢2 (𝑡) ↔ 𝑇moy − 𝑇ext .
On a donc :
Électrique 𝑖(𝑡) 𝐶1 𝐶2 𝑢1 (𝑡) 𝑢2 (𝑡) 𝑅1 𝑅2
Moitié Moitié
Thermique 𝑃 𝐶 𝐶mur 𝑇(𝑡) − 𝑇ext 𝑇moy − 𝑇ext . intérieure du extérieure
𝑅 𝑅
mur mur du mur mur
2 2

6.b. En régime continu, les condensateurs sont équivalents à des interrupteurs ouverts. On
a donc le circuit suivant :

Le même courant parcourt les 2 résistances. On a donc :


𝑢2,∞ = 𝑅2 𝐼 ↔ 𝑇moy − 𝑇ext

On peut aussi exprimer 𝑢2,∞ en fonction de 𝑢1,∞ ↔ 𝑇int − 𝑇ext à l’aide d’un pont diviseur
de tension :
𝑅2
𝑢2,∞ = 𝑢1,∞ ⋅
𝑅1 + 𝑅2
On a alors :
𝑅2
𝑇moy − 𝑇ext = (𝑇int − 𝑇ext ) ⋅
𝑅1 + 𝑅2
D’après la question 4.c. on a :
𝑇int + 𝑇ext 𝑇int − 𝑇ext
𝑇moy − 𝑇ext = − 𝑇ext =
2 2
𝑇int −𝑇ext 𝑅2 𝑅2 1
Soit 2 = (𝑇int − 𝑇ext ) ⋅ 𝑅 +𝑅 ce qui donne 𝑅 +𝑅 = 2 soit :
1 2 1 2
𝑅mur
𝑅1 = 𝑅2 =
2
𝑅
7.a. 𝑍2 = 1+j𝑅 2𝐶 𝜔.
2 2

𝑅
7.b. 𝑍1 = 𝑅1 + 1+j𝑅 2𝐶
2 2𝜔

7.c. On a le schéma équivalent :

𝑢1

Une loi d’Ohm donne :


1
𝑖1 (𝑡) = 𝑢1 (𝑡) ⋅ ( + j𝐶1 𝜔)
𝑍1

7.d. On passe aux amplitudes complexes :


1 𝐼0 𝐼0
𝐼0 = 𝑈1 ⋅ ( + j𝐶1 𝜔) ⇔ 𝑈1 = =
𝑍1 1 1
+ j𝐶1 𝜔 𝑅2 + j𝐶1 𝜔
𝑍1
𝑅1 + 1 + j𝑅 𝐶 𝜔
2 2
𝑅
𝐼0 (𝑅1 + 1 + j𝑅2 𝐶𝜔)
2
⟹ 𝑈1 =
𝑅
1 + j𝐶1 𝜔 (𝑅1 + 1 + j𝑅2 𝐶 𝜔)
2 2

𝐼0 (𝑅1 (1 + j𝑅2 𝐶2 𝜔) + 𝑅2 )
⟹ 𝑈1 =
1 + j𝑅2 𝐶2 𝜔 + j𝐶1 𝜔(𝑅1 (1 + j𝑅2 𝐶2 𝜔) + 𝑅2 )

𝐼0 (𝑅1 + 𝑅2 + j𝑅1 𝑅2 𝐶2 𝜔)
⟹ 𝑈1 =
1 + j(𝑅2 𝐶2 𝜔 + 𝑅1 𝐶1 𝜔 + 𝑅2 𝐶1 𝜔) − 𝑅1 𝑅2 𝐶1 𝐶2 𝜔 2
On en conclut que :
𝑅 𝑅2
1+j 𝑅 1+ 𝑅 𝐶2 𝜔
1 2
𝑈1 = ⋅ (𝑅1 + 𝑅2 )𝐼0
1 + j((𝑅1 + 𝑅2 )𝐶1 + 𝑅2 𝐶2 )𝜔 − 𝑅1 𝑅2 𝐶1 𝐶2 𝜔 2

8.a. À basse fréquence on a 𝜔 → 0 et 𝑈10 = (𝑅1 + 𝑅2 )𝐼0 ce qui est cohérent avec le
schéma équivalent en régime continu. On a de même 𝑇(𝑡) − 𝑇ext = 𝑅mur 𝐼0 ⇔ 𝑇(𝑡) = 𝑇int .
On retrouve bien le résultat attendu en thermique.

À haute fréquence, on a 𝑈1 → 0 c’est-à-dire 𝑇(𝑡) = 𝑇ext .

Remarque : la notion de résistance thermique n’a de sens qu’en régime stationnaire.


L’analogie avec l’électrocinétique en régime variable n’est donc possible que dans
l’ARQS. L’hypothèse d’une source de courant alternative implique en outre que la
puissance thermique analogue du radiateur change de signe c’est-à-dire qu’il refroidisse
autant qu’il réchauffe…
En moyenne celui-ci ne fournit pas de puissance à la pièce. Il est normal de trouver
une température de la pièce égale à celle de l’extérieur !

8.b. La fonction de transfert est :


𝑅 𝑅2
1+j 𝑅 1+ 𝑅 𝐶2 𝜔
1 2
𝐻(j𝜔) =
1 + j((𝑅1 + 𝑅2 )𝐶1 + 𝑅2 𝐶2 )𝜔 − 𝑅1 𝑅2 𝐶1 𝐶2 𝜔 2
Il s’agit d’un filtre passe-bas. En effet, on a :
— 𝜔 → 0, 𝐻(j𝜔) → 1 ;
— 𝜔 → +∞, 𝐻(j𝜔) → 0.
8.c. Avec ces hypothèses la fonction de transfert devient :
j𝑅
1 + 4 𝛼𝐶𝜔
𝐻(j𝜔) =
𝑅 𝑅2
1 + j (𝑅𝐶 + 2 𝛼𝐶) 𝜔 − 4 𝛼𝐶 2 𝜔 2

j𝛼
1 + 4 𝑅𝐶𝜔
𝐻(j𝜔) = 𝛼 𝛼
1 + j𝑅𝐶 (1 + 2 ) 𝜔 − 4 (𝑅𝐶𝜔)2

9.a. À basse fréquence 𝐻(j𝜔)~1 donc 𝐺dB (𝜔) = 0 et 𝜙(𝜔) = 0.


j𝛼
𝑅𝐶𝜔 1
4
À haute fréquence 𝐻(j𝜔)~ 𝛼 = j𝑅𝐶𝜔 donc 𝐺dB (𝜔) = −20 log(𝑅𝐶𝜔) et 𝜙(𝜔) =
− (𝑅𝐶𝜔)2
4
𝜋
− 2.
1
L’intersection se situe en 𝜔c = 𝑅𝐶.

𝐺dB
log 𝜔c
0 log 𝜔

𝜙
log 𝜔c
0 log 𝜔

𝜋

2

9.b. La pulsation de coupure 𝜔𝑐 est définie par :


𝐺𝑚𝑎𝑥
𝐺(𝜔𝑐 ) =
√2
Par lecture graphique pour un gain de −3 dB on obtient 𝜔c ≈ 8 ⋅ 10−5 rad ⋅ s−1 . La durée
1
du régime transitoire est alors 𝜏 = 𝜔 ≈ 12500 s ≈ 3h 30min.
c
10.a. La résistance thermique de l’isolant supplémentaire est donnée par :
𝑒 𝑒
𝑅𝑖 = = ≈ 0,015 K ⋅ W −1
𝜆𝑖 𝑆𝑝 𝜆𝑖 ⋅ 2(𝑎 + 𝑏)ℎ
Pour 𝑅mur on avait trouvé 1,5 ⋅ 10−3 K ⋅ W −1 c’est-à-dire une valeur 10 fois inférieure. On
a bien 𝑅𝑖 = 𝛽𝑅mur avec 𝛽 = 10.

10.b. Il n’est pas précisé de capacité thermique pour l’isolant. On négligera donc celle-ci.
La résistance thermique de l’isolant est mise en série avec celle du mur, soit à l’intérieur
soit à l’extérieur :

Isolation par l’intérieur Isolation par l’extérieur

10.c. Pour maintenir une pièce à 20°C, on se place en régime stationnaire dans lequel les
condensateurs son équivalents à des interrupteurs ouverts. On a donc :
Δ𝑇 𝑇int − 𝑇ext 10
𝑃min = = ≈ ≈ 600 W
𝑅tot 𝑅mur + 𝑅𝑖 0,016

11.a. ℎ s’exprime en W ⋅ m−2 ⋅ K −1 .

11.b. C’est un flux « sortant » puisque Φ > 0 si 𝑇(𝐿) > 𝑇ext (puisque le transfert
thermique se fait des zones chaudes vers les zones froides).

11.c. On peut associer une résistance thermique à ce flux conducto-convectif :


Δ𝑇 1
𝑅e = = ≈ 1,5 ⋅ 10−3 K ⋅ W −1
Φ ℎ𝑆
𝑅𝑖
On a 𝑅e ≈ 𝑅mur = 10 .

11.d. 𝑅e augmente légèrement l’isolation de la maison. On peut évaluer la nouvelle


puissance à délivrer :
Δ𝑇
𝑃= ≈ 550 W
𝑅e + 𝑅mur + 𝑅𝑖
Le radiateur prévu semble suffisant dans le cadre de ce modèle.

Exercice : contrôle thermique d’un ensemble de batteries


Q1. Effectuons un bilan thermique sur une tranche comprise entre 𝑥 et 𝑥 + 𝑑𝑥 entre les instants 𝑡
et 𝑡 + 𝑑𝑡 :
- Elle reçoit un transfert thermique en 𝑥 par conduction thermique 𝜙(𝑥, 𝑡)𝑑𝑡
- Elle fournit un transfert thermique en 𝑥 + 𝑑𝑥 par conduction thermique 𝜙(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)𝑑𝑡
- Elle fournit un transfert thermique sur sa surface latérale par conducto-convection
ℎ𝑐𝑐 (𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇𝑒𝑥𝑡 )2𝜋𝑎𝑑𝑥𝑑𝑡
- Elle reçoit un transfert thermique dû à son échauffement : 𝑝𝐽 𝜋𝑎2 𝑑𝑥𝑑𝑡.
Le bilan thermique s’écrit donc :
𝛿 2 𝑄 = 𝜙(𝑥, 𝑡)𝑑𝑡 − 𝜙(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)𝑑𝑡 − ℎ𝑐𝑐 (𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇𝑒𝑥𝑡 )2𝜋𝑎𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝑝𝐽 𝜋𝑎2 𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝜙
⟹ 𝛿 2𝑄 = − 𝑑𝑥𝑑𝑡 − ℎ𝑐𝑐 (𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇𝑒𝑥𝑡 )2𝜋𝑎𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝑝𝐽 𝜋𝑎2 𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝑥
Sachant que le vecteur densité de flux de chaleur vérifie sur (𝑆) une section du cylindre :
𝜙(𝑥, 𝑡) = ∬ 𝑗⃗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡). 𝑑𝑆⃗ = ∬ 𝑗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡). 𝑑𝑆
(𝑆) (𝑆)
Car 𝑗⃗𝑡ℎ et 𝑑𝑆⃗ sont selon 𝑢
⃗⃗𝑥 .
Comme (𝑆) est à 𝑥 constant, on en déduit que 𝑗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡) est uniforme sur (𝑆).
𝜙(𝑥, 𝑡) = 𝜋𝑎2 𝑗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡)
En utilisant la loi de Fourier, on en déduit que :
𝜕𝑇
𝜙(𝑥, 𝑡) = −𝜆𝜋𝑎2
𝜕𝑥
En réinjectant dans le bilan thermique, on en déduit que :
𝜕 2𝑇
𝛿 2 𝑄 = 𝜆𝜋𝑎2 2 𝑑𝑥𝑑𝑡 + ℎ𝑐𝑐 (𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇(𝑥, 𝑡))2𝜋𝑎𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝑝𝐽 𝜋𝑎2 𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝑥
Sachant que la transformation est isobare, on a :
𝜕𝑇
𝛿 2 𝑄 = 𝑑2 𝐻 = 𝜇𝑐𝜋𝑎2 𝑑𝑡𝑑𝑥
𝜕𝑡
2
𝜕𝑇 𝜕 𝑇
⟹ 𝜇𝑐𝜋𝑎2 𝑑𝑡𝑑𝑥 = 𝜆𝜋𝑎2 2 𝑑𝑥𝑑𝑡 + ℎ𝑐𝑐 (𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇(𝑥, 𝑡))2𝜋𝑎𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝑝𝐽 𝜋𝑎2 𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝑡 𝜕𝑥
Et en simplifiant par 𝜋𝑎2 𝑑𝑥𝑑𝑡 on retrouve bien l’équation différentielle sur la température :
𝜕𝑇 𝜕 2 𝑇 2ℎ𝑐𝑐
𝜇𝑐 =𝜆 2+ (𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇(𝑥, 𝑡)) + 𝑝𝐽
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝑎
𝜕𝑇
Q2. En régime stationnaire la température ne dépend plus du temps donc 𝜕𝑡 = 0 et l’équation
différentielle précédente devient :
𝑑 2 𝑇 2ℎ𝑐𝑐
0=𝜆 2+ (𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇(𝑥)) + 𝑝𝐽
𝑑𝑥 𝑎
𝑑 2 𝑇 2ℎ𝑐𝑐 2ℎ𝑐𝑐 𝑎𝑝𝐽
⟹ 2− 𝑇(𝑥) = − (𝑇𝑒𝑥𝑡 + )
𝑑𝑥 𝜆𝑎 𝜆𝑎 2ℎ𝑐𝑐
D’où l’équation différentielle simplifiée :
𝑑2𝑇 1 𝑇𝑙
2
− 2 𝑇(𝑥) = − 2
𝑑𝑥 𝐻 𝐻

Q3. 𝐻 est homogène à une longueur et caractérise la distance caractéristique des variations
spatiales de la température dans la batterie.

Q4. La solution de cette équation différentielle est :


𝑥 𝑥
𝑇(𝑥) = 𝐴 cosh ( ) + 𝐵 sinh ( ) + 𝑇𝑙
𝐻 𝐻
Les conditions aux limites étant 𝑇(𝑥 = ±𝐿) = 𝑇𝑒𝑥𝑡 on en déduit que 𝑇(𝑥) est une fonction paire,
ce qui implique que 𝐵 = 0. On en déduit que la température vérifie :
𝑥
𝑇(𝑥) = 𝐴 cosh ( ) + 𝑇𝑙
𝐻
De plus :
𝐿 𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇𝑙
𝑇(𝐿) = 𝑇𝑒𝑥𝑡 = 𝐴 cosh ( ) + 𝑇𝑙 ⟹ 𝐴 =
𝐻 𝐿
cosh (𝐻 )
D’où l’expression de la température :
𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇𝑙 𝑥
𝑇(𝑥) = cosh ( ) + 𝑇𝑙
𝐿 𝐻
cosh (𝐻 )

Q5. Le maximum de 𝑐𝑜𝑠ℎ est en 0, donc :


𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇𝑙 1
𝑇𝑚𝑎𝑥 = + 𝑇𝑙 ⟹ 𝑇𝑚𝑎𝑥 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 = (𝑇𝑙 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 ) (1 − )
𝐿 𝐿
𝑐𝑜𝑠ℎ (𝐻 ) cosh (𝐻 )

𝑎𝑝𝐽 1
⟹ 𝑇𝑚𝑎𝑥 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 = (1 − )
2ℎ𝑐𝑐 𝐿
cosh (𝐻 )
𝐿
- A ℎ𝑐𝑐 et 𝑝𝐽 fixés, si 𝜆 ↗ alors 𝐻 ↗⟹ cosh (𝐻) ↘⟹ 𝑇𝑚𝑎𝑥 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 diminue aussi.
𝐿 1 𝑎𝑝
- A 𝜆 et 𝑝𝐽 fixés, si ℎ𝑐𝑐 ↗ alors 𝐻 ↘⟹ cosh (𝐻) ↗⟹ (1 − 𝐿 ) ↗ mais 2ℎ 𝐽
cosh( ) 𝑐𝑐
𝐻
diminue. Globalement, d’après les courbes 𝑇𝑚𝑎𝑥 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 diminue aussi.
Il y a deux critères à respecter dans le cahier des charges :
• 𝑇𝑚𝑎𝑥 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 ≤ 10°𝐶
• 25°𝐶 ≤ 𝑇𝑚𝑜𝑦 ≤ 30°𝐶
Le premier critère est respecté pour 𝜆 = 10 𝑊. 𝐾 −1 𝑚−1 et ℎ𝑐𝑐 = 5 𝑊. 𝐾 −1 . 𝑚−2.
Cependant avec ces valeurs le deuxième critère n’est pas respecté.
On peut s’approcher de 𝑇𝑚𝑎𝑥 − 𝑇𝑒𝑥𝑡 = 10°𝐶 avec 𝜆 = 1 𝑊. 𝐾 −1 𝑚−1 et ℎ𝑐𝑐 =
10 𝑊. 𝐾 −1 . 𝑚−2 pour augmenter 𝑇𝑚𝑜𝑦 tout en respectant le premier critère.

Exercice : l’anémomètre à fil chaud


1. La résistance thermique d’un conducteur cylindrique est donnée par la relation :
𝐿
𝑅𝑡ℎ =
𝜆𝑆
Où 𝑆 est la section du cylindre. Pour un conducteur électrique, on aura donc :
4𝐿𝑤 𝜌𝑤
𝑅𝑤 = 2
𝜋𝑑𝑤
La puissance dissipée par effet Joule dans cette résistance vaut :
4𝐿𝑤 𝜌𝑤 2
𝒫j = 𝑅𝑤 𝐼 2 = 2
𝐼
𝜋𝑑𝑤
Pour en déduire la puissance volumique il suffit de diviser par le volume du cylindre, on en déduit
que :
16𝜌𝑤
𝒫v = 2 4 𝐼 2
𝜋 𝑑𝑤
2. Effectuons un bilan thermique sur une tranche comprise entre 𝑥 et 𝑥 + 𝑑𝑥 entre les
instants 𝑡 et 𝑡 + 𝑑𝑡 :
- Elle reçoit un transfert thermique en 𝑥 par conduction thermique 𝜙(𝑥, 𝑡)𝑑𝑡
- Elle fournit un transfert thermique en 𝑥 + 𝑑𝑥 par conduction thermique 𝜙(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)𝑑𝑡
- Elle reçoit un transfert thermique dû à l’effet Joule : 𝒫𝑣 𝑆𝑑𝑥𝑑𝑡.
Le bilan thermique s’écrit donc :
𝛿 2 𝑄 = 𝜙(𝑥, 𝑡)𝑑𝑡 − 𝜙(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)𝑑𝑡 + 𝒫𝑣 𝑆𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝜙
⟹ 𝛿 2𝑄 = − 𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝒫𝑣 𝑆𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝑥
Sachant que le vecteur densité de flux de chaleur vérifie sur (𝑆) une section du cylindre :
𝜙(𝑥, 𝑡) = ∬ 𝑗⃗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡). 𝑑𝑆⃗ = ∬ 𝑗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡). 𝑑𝑆
(𝑆) (𝑆)
Car 𝑗⃗𝑡ℎ et 𝑑𝑆⃗ sont selon 𝑢
⃗⃗𝑥 .
Comme (𝑆) est à 𝑥 constant, on en déduit que 𝑗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡) est uniforme sur (𝑆).
𝜙(𝑥, 𝑡) = 𝑆𝑗𝑡ℎ (𝑥, 𝑡)
En utilisant la loi de Fourier, on en déduit que :
𝜕𝑇𝑤
𝜙(𝑥, 𝑡) = −𝜆𝑤 𝑆
𝜕𝑥
En réinjectant dans le bilan thermique, on en déduit que :
𝜕 2 𝑇𝑤
𝛿 2 𝑄 = 𝜆𝑤 𝑆 𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝒫𝑣 𝑆𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝑥 2
Sachant que la transformation est isobare, on a :
𝜕𝑇𝑤
𝛿 2 𝑄 = 𝑑2 𝐻 = 𝜇𝑤 𝑐𝑤 𝑆 𝑑𝑡𝑑𝑥
𝜕𝑡
𝜕𝑇𝑤 𝜕 2 𝑇𝑤
⟹ 𝜇𝑤 𝑐𝑤 𝒫𝑣 𝑆 𝑑𝑡𝑑𝑥 = 𝜆𝑤 𝒫𝑣 𝑆 𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝒫𝑣 𝑆𝑑𝑥𝑑𝑡
𝜕𝑡 𝜕𝑥 2
Et en simplifiant par 𝑆𝑑𝑥𝑑𝑡 on retrouve bien l’équation différentielle sur la température :
𝜕𝑇𝑤 𝜕 2 𝑇𝑤
𝜇𝑤 𝑐𝑤 = 𝜆𝑤 + 𝒫𝑣
𝜕𝑡 𝜕𝑥 2
3. Plus la vitesse du fluide est importante plus le transfert thermique conducto-convectif est
important. On en déduit que ℎ augmente avec la vitesse 𝑉.
Le fluide va avoir tendance à refroidir le fil donc 𝑇𝑤 diminue quand 𝑉 augmente.

4. On reprend le même raisonnement qu’à la question 2 sauf que la tranche échange aussi un
transfert thermique sur sa surface latérale par conducto-convection. Le bilan devient en régime
permanant :
2 2 2
2
𝜋𝑑𝑤 𝑑 𝑇𝑤 𝜋𝑑𝑤
𝛿 𝑄 = 0 = 𝜆𝑤 𝑑𝑥𝑑𝑡 + ℎ (𝑇𝑓 − 𝑇𝑤 (𝑥, 𝑡)) 𝜋𝑑𝑤 𝑑𝑥𝑑𝑡 + 𝒫𝑣 𝑑𝑥𝑑𝑡
4 𝑑𝑥 2 4
On en déduit l’équation différentielle sur la température :
𝑑2 𝑇𝑤 (𝑥) 4ℎ 16𝜌𝑤 2
− (𝑇 𝑤 (𝑥) − 𝑇𝑓 ) + 𝐼 =0
𝑑𝑥 2 𝜆𝑤 𝑑𝑤 𝜋 2 𝑑𝑚
4𝜆
𝑤

5. Avec 𝑇1 (𝑥) = 𝑇𝑤 (𝑥) − 𝑇𝑓 et 𝜌𝑤 = 𝜌𝑓 (1 + 𝛼(𝑇𝑤 (𝑥) − 𝑇𝑓 )) on peut écrire


l'équation différentielle précédente sous la forme :
𝑑2 𝑇1 (𝑥) 4ℎ 16
− 𝑇 1 (𝑥) + 𝐼 2 𝜌𝑓 (1 + 𝛼𝑇1 (𝑥)) = 0
𝑑𝑥 2 𝜆𝑤 𝑑𝑤 𝜋 2 𝑑𝑚
4𝜆
𝑤
𝑑2 𝑇1 (𝑥) 4ℎ 16𝜌𝑓 𝛼 2 16𝜌𝑓 2
⟹ 2
+ 𝑇1 (𝑥) (− + 2 4 𝐼 )+ 2 4 𝐼 =0
𝑑𝑥 ⏟ 𝜆𝑤 𝑑𝑤 𝜋 𝑑𝑚 𝜆𝑤 𝜋
⏟ 𝑑𝑚 𝜆𝑤
𝐾1 𝐾2

Soit :
16𝜌𝑓 2
𝐾2 = 𝐼
𝜋 2 𝑑𝑚
4𝜆
𝑤
𝑑2 𝑇1 (𝑥) 4ℎ 16𝜌𝑓 𝛼 2 4ℎ
+ 𝐾1 𝑇1 (𝑥) + 𝐾2 = 0 avec 𝐾1 = − + 𝐼 = − + 𝛼𝐾2
𝑑𝑥 2 𝜆𝑤 𝑑𝑤 𝜋 2 𝑑𝑚 4𝜆
𝑤 𝜆𝑤 𝑑𝑤
4ℎ
⇒ 𝛼𝐾2 = 𝐾1 +
{ 𝜆𝑤 𝑑𝑤
4ℎ 4𝛼𝜌𝑓 2
𝐾1 < 0 ⇒ 𝛼𝐾2 < ⇒ℎ> 2 3 𝐼
𝜆𝑤 𝑑𝑤 𝜋 𝑑𝑤

6. Si la résistance thermique est nulle au niveau du contact, le contact est parfait et il y a


continuité de la température.
1
En utilisant le fait que : 𝐾1 = − ℓ2 l’équation différentielle sur 𝑇1 s’écrit :
𝑐
𝑑 2 𝑇1 (𝑥) 1
− 2 𝑇1 (𝑥) = −𝐾2
𝑑𝑥 2 ℓ𝑐
De solution :
𝑥 𝑥
𝑇1 (𝑥) = 𝐴 cosh ( ) + 𝐵 sinh ( ) + 𝐾2 ℓ2𝑐
ℓ𝑐 ℓ𝑐
𝐿𝑤 𝐿𝑤 𝐿 𝐿
Les conditions aux limites étant 𝑇1 ( 2 ) = 𝑇1 (− 2 ) = 0 puisque 𝑇𝑤 ( 2𝑤 ) = 𝑇𝑤 (− 2𝑤 ) =
𝑇𝑓 , on en déduit que 𝑇1 est une fonction paire et donc que 𝐵 = 0.
𝐿𝑤
𝐴 cosh ( ) + 𝐾2 ℓ2𝑐 = 0
2ℓ𝑐
𝐾2 ℓ2𝑐
⟹𝐴=−
𝐿
cosh ( 𝑤 )
2ℓ𝑐
D’où l’expression de la température 𝑇1 (𝑥) :
𝑥
cosh ( )
ℓ𝑐
𝑇1 (𝑥) = 𝐾2 ℓ2𝑐 (1 − )
𝐿𝑤
cosh ( )
2ℓ𝑐
Sachant que 𝑇1 = 𝑇𝑤 − 𝑇𝑓 , on en déduit que dans le fil la température vérifie :
𝑥
cosh ( )
ℓ 𝑐
𝑇𝑤 = 𝐾2 ℓ2𝑐 (1 − ) + 𝑇𝑓
𝐿𝑤
cosh ( )
2ℓ𝑐

7. Pour calculer la puissance thermique cédée par le fil aux gaines d’adaptation, il faut
calculer le flux thermique par conduction en 𝑥 = ±𝐿𝑤 /2.
D’après la loi de Fourier :
𝑥
𝑗⃗𝑡ℎ (𝑥) = 𝜆𝑤 𝐾2 ℓ2𝑐 sinh ( ) 𝑢⃗⃗
ℓ𝑐 𝑥
Il faut orienter les flux vers la gaine, donc selon −𝑢⃗⃗𝑥 en −𝐿𝑤 /2 et selon 𝑢
⃗⃗𝑥 en 𝐿𝑤 /2 :
𝐿𝑤 𝐿𝑤
𝑄˙g = ∬ 𝑗⃗𝑡ℎ (− ) . (−𝑑𝑆𝑢 ⃗⃗𝑥 ) + ∬ 𝑗⃗𝑡ℎ ( ) . (𝑑𝑆𝑢 ⃗⃗𝑥 )
(𝑆) 2 (𝑆) 2
𝐿
𝜋𝑑𝑤 2 sinh ( 𝑤 )
2ℓ𝑐
⟹ 𝑄˙g = 𝜆𝑤 𝐾2 ℓ2𝑐
2 𝐿
cosh ( 𝑤 )
2ℓ𝑐
On en conclut que le flux thermique cédé par le fil à la gaine vaut :
2
𝜋𝑑𝑤 𝐿𝑤
˙
𝑄g = 𝜆𝑤 𝐾2 ℓ2𝑐 tanh ( )
2 2ℓ𝑐

8. Par définition de la valeur moyenne on a :


𝐿𝑤 𝐿𝑤 𝑥
1 1 cosh ( )
2 2 ℓ 𝑐
〈𝑇𝑤 〉 = ∫ 𝑇 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ (𝐾2 ℓ2𝑐 (1 − ) + 𝑇𝑓 ) 𝑑𝑥
𝐿𝑤 −𝐿𝑤 𝑤 𝐿𝑤 −𝐿𝑤 𝐿𝑤
cosh ( )
2 2 2ℓ𝑐
𝐿𝑤
𝐾2 ℓ2𝑐 2 𝑥
⟹ 〈𝑇𝑤 〉 = 𝑇𝑓 + 𝐾2 ℓ2𝑐 + ∫ cosh ( ) 𝑑𝑥
𝐿 𝐿 ℓ𝑐
𝐿𝑤 cosh ( 𝑤 ) − 2𝑤
2ℓ𝑐
𝐾2 ℓ3𝑐 𝐿𝑤 𝐿𝑤
⟹ 〈𝑇𝑤 〉 = 𝑇𝑓 + 𝐾2 ℓ2𝑐 − (sinh ( ) − sinh (− ))
𝐿 2ℓ𝑐 2ℓ𝑐
𝐿𝑤 cosh ( 𝑤 )
2ℓ𝑐
2
2𝐾2 ℓ3𝑐 𝐿𝑤
⟹ 〈𝑇𝑤 〉 = 𝑇𝑓 + 𝐾2 ℓ𝑐 − sinh ( )
𝐿 2ℓ𝑐
𝐿𝑤 cosh ( 𝑤 )
2ℓ𝑐
On en conclut que la température moyenne du fil vérifie :
2ℓ𝑐 𝐿𝑤
〈𝑇𝑤 〉 = 𝑇𝑓 + 𝐾2 ℓ2𝑐 (1 − tanh ( ))
𝐿𝑤 2ℓ𝑐
On retrouve l’expression de l’énoncé avec : Λ = 2ℓ𝑐 /𝐿𝑤

9. On peut remarquer sur la figure 2 que :


- 𝑇𝑤 est maximale en 0, ce qui est cohérent puisque le profil de température doit être
symétrique par rapport à 𝑥 = 0.
- Si 𝑘 ≫ 1, la température devient quasi-homogène sauf sur les bords du fil (sur une
zone d'ordre ℓ𝑐 ). En effet, ℓ𝑐 étant la longueur caractéristique des variations
spatiales de 𝑇𝑤 , si 𝐿𝑤 ≫ ℓ𝑐 on peut considérer que la température est
homogène loin des bords.
- Si on a 𝑘 ≫ 1, on peut considérer que 𝑇𝑤 ≃ 𝑇𝑓 + 𝐾2 𝑙𝑐2 sauf sur les bords du fil.

10. L’expression de la résistance thermique est donnée par :


𝐿𝑤 4𝐿𝑤 4𝐿𝑤
𝑅𝑤 = = 𝜌𝑤 2 = 𝜌𝑓 2 (1 + 𝛼(𝑇𝑤 − 𝑇𝑓 ))
𝜆𝑤 𝑆 𝜋𝑑𝑤 𝜋𝑑𝑤
Dans l’approximation du fil long, on peut supposer que 𝑇𝑤 = 〈𝑇𝑤 〉
4𝐿𝑤
⟹ 𝑅𝑤,∞ = 𝜌𝑓 2 (1 + 𝛼(〈𝑇𝑤 〉 − 𝑇𝑓 ))
𝜋𝑑𝑤
𝑅𝑤,∞ = 𝑅𝑓 (1 + 𝛼(〈𝑇𝑤 〉 − 𝑇𝑓 ))

11. Le bilan thermique sur l'ensemble du fil donne 𝑄˙𝑗 = 𝑄˙𝑓 + 𝑄˙𝑔 ≃ 𝑄˙𝑓 .
Or, si on intègre sur toute la surface du fil pour obtenir 𝑄˙𝑓 , on obtient :
𝑄˙𝑗 = ℎ𝜋𝑑𝑤 𝐿𝑤 (⟨𝑇𝑤 ⟩ − 𝑇𝑓 )

Problème 2 : les piezoélectriques


Q1. Le modèle de l’amplificateur linéaire intégré idéal a les caractéristiques suivantes :
- Impédance d’entrée infinie, ce qui implique que les courants de polarisations sont
nuls ⟹ 𝑖+ = 𝑖− = 0.
- Impédance de sortie nulle
- Gain différentiel infini.
La tension aux bornes de la résistance 𝑅1
vérifie : 𝑈𝑅1 = 𝑅1 𝑖+ = 0
On en déduit que 𝑉+ = 𝑉𝑒 .
Il y a une rétroaction sur la borne inverseuse de
l’ALI, on peut donc en déduire que son
fonctionnement est a priori linéaire. De plus, le
gain différentiel étant infini, on en déduit que :
𝑉− = 𝑉+ = 𝑉𝑒
Sachant que 𝑖− = 0, les résistances 𝑅1 et 𝑅2 sont
en série, donc un pont diviseur de tension
donne :
𝑅3
𝑈𝑅3 = (𝑉 − 𝑒1 )
𝑅2 + 𝑅3 𝑠
𝑅3
⟹ 𝑉− − 𝑒1 = (𝑉 − 𝑒1 )
𝑅2 + 𝑅3 𝑠
𝑅3 𝑅2
⟹𝑉𝑒 = 𝑉𝑠 + 𝑒
𝑅2 + 𝑅3 𝑅2 + 𝑅3 1
Q2. AN : 𝑉𝑒 = 1,08 𝑉
Q3. L’intensité de la force vérifie :
𝐶
𝐹= 𝑉
𝐾 𝑒
AN : 𝐹 = 0,86 𝑁
Q4.

On appelle 𝑍1 l’impédance équivalente à 𝑅1 et 𝐶1 en série, et 𝑍2 l’impédance équivalente à


𝑅2 et 𝐶2 en série.
1
𝑍1 = 𝑅1 +
𝑗𝐶1 𝜔
𝑅2
𝑗𝐶2 𝜔 𝑅2
𝑍2 = =
1
𝑅2 + 𝑗𝐶 𝜔 1 + 𝑗𝑅2 𝐶2 𝜔
2
L’ALI ayant une rétroaction sur la borne inverseuse, on peut supposer que son
fonctionnement est a priori linéaire. De plus, comme il a un gain différentiel infini, on en
déduit que 𝑉− = 𝑉+ = 0.
Le courant de polarisation 𝑖− étant nul, les deux impédances 𝑍1 et 𝑍2 sont en série.
L’égalité des courants s’écrit :
𝑉𝑒 − 𝑉− 𝑉− − 𝑉𝑠 𝑉𝑒 𝑉𝑠 𝑉𝑠 𝑍2
= ⟹ =− ⟹ =−
𝑍1 𝑍2 𝑍1 𝑍2 𝑉𝑒 𝑍1
On en déduit que la fonction de transfert de ce filtre vérifie :
𝑅2
1 + 𝑗𝑅2 𝐶2 𝜔 𝑅2
𝐻(𝑗𝜔) = − =−
1 1
𝑅1 + 𝑗𝐶 𝜔 (𝑅1 + ) (1 + 𝑗𝑅2 𝐶2 𝜔)
1 𝑗𝐶1 𝜔
𝑅2
⟹ 𝐻(𝑗𝜔) = −
𝑅2 𝐶2 1
𝑅1 + 𝐶 + 𝑗𝐶 𝜔 + 𝑗𝑅1 𝑅2 𝐶2 𝜔
1 1
𝑅2 𝐶1
𝑅1 𝐶1 + 𝑅2 𝐶2
⟹𝐻(𝑗𝜔) = −
𝑅 𝑅2 𝐶2 𝐶1 1
1 + 𝑗(𝑅 𝐶1 + 𝜔− )
1 1 𝑅 𝐶
2 2 (𝑅 𝐶
1 1 + 𝑅2 𝐶2 )𝜔
Par identification a la fonction de transfert de l’énoncé on trouve :
𝑅2 𝐶1
𝐴=
𝑅1 𝐶1 + 𝑅2 𝐶2
𝑅1 𝐶1 + 𝑅2 𝐶2
𝜔1 =
𝑅1 𝑅2 𝐶2 𝐶1
1
𝜔2 =
{ 𝑅1 𝐶1 + 𝑅2 𝐶2
Q5. Quand 𝜔 → 0 et 𝜔 → ∞ ⟹ 𝐻 → 0, il s’agit donc d’un filtre passe-bande.
Q6. Le gain est défini par 𝐺 = |𝐻|, donc :
𝐴
𝐺=
𝜔 𝜔2 2
√1 + (
𝜔1 − 𝜔 )
Comme le numérateur est une constante, le gain est maximal quand le dénominateur passe
𝜔 𝜔2 2 𝜔 𝜔2 2
par un minimum, soit quand (𝜔 − ) est minimal. Sachant que (𝜔 − ) ≥ 0, le
1 𝜔 1 𝜔
𝜔 𝜔2 2 𝜔 𝜔2
minimum vérifie (𝜔 − ) =0⟹𝜔 − = 0 ⟹ 𝜔2 = 𝜔1 𝜔2
1 𝜔 1 𝜔
⟹𝜔 = √𝜔1 𝜔2
Le gain maximal vaut : 𝐺𝑚𝑎𝑥 = 𝐴
Q7. Pour vérifier que deux signaux sont en opposition de phase, on utilise un oscilloscope
branché comme indiqué à la question Q4 et on vérifie que l’un des signaux est maximal
quand l’autre est minimal et réciproquement.
On peut vérifier de manière bien plus précise en utilisant le mode XY de l’oscilloscope :
quand les deux signaux sont en opposition de phase, on observe un segment de droite de
pente négative.
Q8. Quand l’entrée et la sortie sont en opposition de phase, 𝐻 = −𝐴 et 𝜔 = √𝜔1 𝜔2, on en
déduit que la fréquence de la contrainte vaut :
1
𝑓=
2𝜋√𝑅1 𝑅2 𝐶2 𝐶1
AN : 𝑓 ≃ 0,3 𝑘𝐻𝑧
Q9. On peut utiliser l’ALI dans un montage en comparateur simple :

La diode doit s’allumer lorsque la tension aux bornes du quartz passe par une valeur haute
de l’ordre de 3 V. On peut choisir, par exemple, la tension 𝐸0 = 1 𝑉.
Lors d’un simple freinage, 𝑉+ = 𝑉𝑒 = 𝑉𝑓 < 𝑉− = 𝐸0 , alors 𝜖 = 𝑉+ − 𝑉− < 0, donc 𝑉𝑠 =
−𝑉𝑠𝑎𝑡 = −15 𝑉 et la LED est éteinte.
Lors d’un choc, 𝑉+ = 𝑉𝑒 = 𝑉𝐶 > 𝑉− = 𝐸0 , alors 𝜖 = 𝑉+ − 𝑉− > 0, donc 𝑉𝑠 = 𝑉𝑠𝑎𝑡 = 15 𝑉
et la LED est allumée.
La résistance 𝑅𝑝 est une résistance de protection qui limite l’intensité du courant 𝑖𝑑 et la
puissance dissipée dans la diode :
𝑉𝑠𝑎𝑡 − 𝑈𝑑 𝑉𝑠𝑎𝑡 − 𝑈𝑑
𝑃𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝑑 . 𝐼𝑑,𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝑑 ⟹ 𝑅𝑑 = 𝑈𝑑
𝑅𝑑 𝑃𝑚𝑎𝑥
AN : 𝑅𝑑 = 260 Ω
Q10. Par définition d’une fonction de transfert, on a :
𝑣𝑠 = 𝐻(𝑗𝜔)𝑣𝑒
Q11. Une loi des mailles donne : 𝐾(𝑗𝜔)𝑣𝑠 + 𝑣𝑒 = 𝑣1
Q12. En réinjectant l’expression de 𝑣𝑒 de la question Q10, dans celle de Q11, on obtient :
𝑣𝑠 1
𝐾(𝑗𝜔)𝑣𝑠 + = 𝑣1 ⟹ 𝑣𝑠 (𝐾(𝑗𝜔) + ) = 𝑣1
𝐻(𝑗𝜔) 𝐻(𝑗𝜔)
𝑣𝑠 1
⟹ =
𝑣1 𝐾(𝑗𝜔) + 1
𝐻(𝑗𝜔)
𝐻(𝑗𝜔)
⟹𝐴(𝑗𝜔) =
1 + 𝐻(𝑗𝜔)𝐾(𝑗𝜔)
Q13. Pour avoir la sortie non nulle avec une tension d’entrée nulle, la fonction de transfert
𝐴(𝑗𝜔) doit être infinie, donc 𝐻(𝑗𝜔)𝐾(𝑗𝜔) = −1.
Q14. Ce qui implique pour le gain : |𝐻(𝑗𝜔)||𝐾(𝑗𝜔)| = 1

Q15. Et pour la phase : arg (𝐻(𝑗𝜔)𝐾(𝑗𝜔)) = 𝜋 ⟹arg (𝐻(𝑗𝜔)) + arg (𝐾(𝑗𝜔)) = 𝜋


Q16. On considère les impédances équivalentes d’une part pour l’association série :
1
𝑍𝑠 = 𝑅 +
𝑗𝐶𝜔
et d’autre part pour l’association parallèle :
1 1
= + 𝑗𝐶𝜔
𝑍𝑝 𝑅
On peut alors se ramener à la formule du diviseur de tension :
𝑢𝑠 𝑍𝑝 1 1
𝐾(𝑗𝜔) = = = =
𝑢𝑒 𝑍𝑝 + 𝑍𝑠 𝑍 1 1
1 + 𝑍𝑠 1 + (𝑅 + 𝑗𝐶𝜔) (𝑅 + 𝑗𝐶𝜔)
𝑝
1
⟹𝐾(𝑗𝜔) =
1
3 + 𝑗 (𝑅𝐶𝜔 − 𝑅𝐶𝜔)
Q17. Le gain vérifie :
1
⟹|𝐾(𝑗𝜔)| =
2
√9 + (𝑅𝐶𝜔 − 1 )
𝑅𝐶𝜔
Pour 𝜔 → 0 et 𝜔 → ∞ ⟹ 𝐾 → 0, il s’agit donc d’un filtre passe-bande. La pulsation de
1 1
résonance 𝜔𝑟 = 𝑅𝐶 et |𝐾(𝑗𝜔𝑟 )| = 3 .
Q18. D’où l’allure du gain :

Q19. L’impédance vérifie :


1
𝑍𝑠 = 𝑅 + = 𝑅 − 𝑗𝑅
𝑗𝐶𝜔0
Soit : 𝑍𝑠 = (1 − 𝑗)𝑅
Q20. L’impédance vérifie :
1 1 1 𝑗 1+𝑗
= + 𝑗𝐶𝜔0 = + =
𝑍𝑝 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
𝑅
⟹𝑍𝑝 =
1+𝑗
Q21. Comme le courant de polarisation 𝑖+ est nul, les deux impédances 𝑍𝑠 et 𝑍𝑝 sont en
série. Un pont diviseur de tension donne :
𝑅
𝑍𝑝 𝑣 1+𝑗 1 1
𝑣= 𝑣𝑠 ⟹ = = =
𝑍𝑝 + 𝑍𝑠 𝑣𝑠 𝑅 1 + (1 + 𝑗)(1 − 𝑗) 3
(1
1 + 𝑗 + − 𝑗)𝑅
𝑣 1
⟹| | =
𝑣𝑠 3
On retrouve bien le résultat de la question Q18.
Q22. Le courant de polarisation 𝑖− étant nul, 𝑅1 et 𝑅2 sont en série. L’égalité des courants
s’écrit :
𝑣1 − 𝑣− 𝑣− − 𝑣𝑠
=
𝑅1 𝑅2
De plus 𝑣1 = 𝑣𝑒 + 𝑣, donc :
𝑣𝑒 + 𝑣 − 𝑣− 𝑣− − 𝑣𝑠
=
𝑅1 𝑅2
L’ALI possède une rétroaction sur la borne inverseuse, on peut donc supposer qu’il
fonctionne a priori en régime linéaire. De plus, son gain différentiel étant infini, on en
déduit que : 𝑣− = 𝑣+ = 𝑣
En réinjectant dans l’équation précédente, on en déduit que :
𝑣𝑒 𝑣 − 𝑣𝑠
=
𝑅1 𝑅2
𝑅2
⟹𝑣 = 𝑣 + 𝑣𝑠
𝑅1 𝑒
1
Q23. D’après la question 21, on sait qu’à 𝜔 = 𝜔0 : 𝑣 = 3 𝑣𝑠 , donc en réinjectant dans le
résultat de la question précédente, on obtient :
1 𝑅2 2 𝑅2
𝑣𝑠 = 𝑣𝑒 + 𝑣𝑠 ⟹ − 𝑣𝑠 = 𝑣
3 𝑅1 3 𝑅1 𝑒
D’où la fonction de transfert :
𝑣𝑠 3 𝑅2
𝐻(𝑗𝜔0 ) = = −
𝑣𝑒 2 𝑅1
Q24. D’après la question Q13, on sait que : 𝐻(𝑗𝜔0 )𝐾(𝑗𝜔0 ) = −1, donc :
1 2 𝑅1 1
𝐾(𝑗𝜔0 ) = − = = ⟹ 𝑅2 = 2𝑅1
𝐻(𝑗𝜔0 ) 3 𝑅2 3
On pourrait prendre par exemple 𝑅1 = 1 𝑘Ω et 𝑅2 = 2 𝑘Ω.
Q25. En basse fréquence le schéma équivalent du quartz est :

En basse fréquence, le quartz se comporte donc comme un interrupteur ouvert, donc une
impédance infinie.
En haute fréquence le schéma
équivalent du quartz est :
En haute fréquence, le quartz se comporte donc comme un fil, donc une impédance nulle.
Q26. L’impédance équivalente du quartz vérifie :
1 1 𝑗𝐶𝜔
= 𝑗𝐶0 𝜔 + = 𝑗𝐶0 𝜔 +
𝑍𝐴𝐵 1 1 − 𝐿𝐶𝜔 2
𝑗𝐿𝜔 + 𝑗𝐶𝜔
1 1 − 𝐿𝐶𝜔2
⟹ 𝑍𝐴𝐵 = =
𝑗𝐶𝜔 (1 − 𝐿𝐶𝜔 2 )𝑗𝐶0 𝜔 + 𝑗𝐶𝜔
𝑗𝐶0 𝜔 + 2
1 − 𝐿𝐶𝜔
1 − 𝐿𝐶𝜔2
⟹ 𝑍𝐴𝐵 =
𝑗(𝐶 + 𝐶0 − 𝐿𝐶𝐶0 𝜔 2 )𝜔
1 − 𝐿𝐶𝜔2
⟹𝐼𝑚(𝑍𝐴𝐵 ) = −
(𝐶 + 𝐶0 − 𝐿𝐶𝐶0 𝜔 2 )𝜔
On trouve deux pulsations caractéristiques :
1
• 𝜔1 = pour laquelle 𝑍𝐴𝐵 = 0
√𝐿𝐶
𝐶+𝐶0
• 𝜔2 = √ 𝐿𝐶𝐶 pour laquelle 𝐼𝑚(𝑍𝐴𝐵 ) diverge.
0
Sachant que :
𝐶 + 𝐶0
> 1 ⟹ 𝜔1 < 𝜔2
𝐶0
On observe bien une asymptote verticale pour 𝜔2 > 𝜔1 .
Q27. Le comportement du quartz est capacitif quand 𝐼𝑚(𝑍𝐴𝐵 ) < 0.
Graphiquement on en déduit qu’il a un comportement capacitif dans les intervalles :
[0, 𝜔1 [ et ]𝜔2 , ∞[.

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