Geotech 1-3 (1) - 250212 - 091959
Geotech 1-3 (1) - 250212 - 091959
1 - Définition de la géotechnique
Elle s’interesse plus particulièrement aux domaines des travaux publics ou batiments,
des eaux souterraines peu profondes, de la préservation des risques naturels et de
ceux créer par homme, ainsi que dans les domaines des mines et carrières.
Elle vise a donner aux technicien et a l’ingénieur des méthodes du génie civil des
méthodes pour évaluation de l’ordre de grandeur des contraintes, des déformations,
des débits d’infiltration d’eau dans les massifs touchés par les travaux du génie civil.
- Les remblais ( Route, voies ferrées, barrages, plate forme maritime... etc )
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3.3 - Les ouvrages mixtes
Dans les ouvrages mixtes le sol intervient en relation avec un autre matériau, le béton
ou l’acier par exemple. Les conditions d’ancrage dans le sol sont souvent
primordiales pour les ouvrages tes que :
- les murs de soutènements ( béton,terre armée, sol renforcé par géotextile ...)
- les palplanches utilisés dans les canaux, les ports, les constructions urbaines…)
Dans l’étude des fondations le sol et ouvrage ne constituent par un ensemble mixte mais
deux ensemble dont il s’agit de connaître les interactions. Les mécaniciens des sols
distinguent :
Tous les ouvrages tels que les châteaux d’eau, barrages en terre ou béton, murs de
soutènement … doivent faire impérativement l’objet d’une étude de fondation qui
permettra de déterminer la profondeur de la fondation et les dimensions de la base
de l’ouvrage. Ceci trop souvent négligé et de nombreux désordres graves en ont
résultés.
Les accidents géotechniques peuvent être classés en deux grands groupes : les
accidents naturels et les accidents induits.
Les accidents sont dits naturels quand leurs causes sont extérieures à l’ouvrage.
Parmi ces causes, on peut citer entre autre :
Aussi, est-il vrai que les phénomènes géodynamiques sont naturels, autant l’homme
est objectivement toujours responsable d’un accident géotechnique ; car, il faut dire qu’avec
l’évolution scientifique et technologique actuelle, le géotechnicien ne peut totalement
admettre cette opinion commune. Les effets de ces phénomènes ne sont catastrophiques
qu’autant que les hommes occupent ces sites sans prendre de précaution.
Quand c’est l’ouvrage lui-même qui induit le phénomène, cause de l’accident et /ou qui
subit le dommage, on parle d’accident induit par l’ouvrage ou d’accident par vice du
sol.
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4.2.1 Cas où le sol est utilisé comme support d’ouvrage
Lorsque le sol est utilisé comme support, il doit être capable de résister aux charges et
surcharges apportées par les ouvrages. Afin d’éviter les fissures, les inclinaisons et
écroulements d’ouvrages, certaines difficultés liées aux caractéristiques mécaniques
doivent être résolues :
- La portance du sol : il faut que le sol en place puisse supporter les efforts
engendrés par l’ouvrage à construire. Il ne doit jamais y avoir de rupture du sol par
poinçonnement.
- La compacité
La plasticité
La densité
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La granulométrie
- La propreté
Les accidents des remblais dus à un mauvais choix du matériau, une mise en œuvre
vicieuse, la faible résistance ou la forte compressibilité du sous-sol, …, la surcharge
peuvent être :
1. Enquête préliminaire
se rendre sur le site pour observer et noter tous ouvrage existant et tout particularités du
terrain.
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1.2. Examen de document
* Rechercher tous les documents pouvant fournir les informations déjà existantes sur le
site ( En surface et sous – sol ), lieu : BNETD, LBTP, Direction de l’eau, Direction des
mines et Géologies.
* Exploiter les documents en s’intéressant aux documents qui donnent une vue globale sur
le relief et la nature du sous – sol : Carte topographique, géologiques, géotechniques
3. Sondages
Cette méthode est la plus ancienne. Les travaux sont réalisés a la main en blindant les
parois par les coffrages en bois ou métalliques .
Elle est celle qui permet le mieux de voir les terrain en place et de faire des
prélèvement de gros échantillons et des essais directes sur des roches en place.
Si l’on veux atteindre les couches profondes, les travaux deviennent très chers et sont
impossibles lorsque l’on rencontre la nappe phréatique.
a – forages carottés
Ils utilisés prélèvement en profondeur d’échantillons dans les terrains dur. Leur point
faibles est le terrain incohérent dans lequel l’échantillonnage complet est impossible.
Ces sondages consistent a exécuter un trou dans le sol a l’aide d’un tube en rotation muni
a sa base d’un outil coupant (couronne) et remonté ensuite avec précautions des
echantillons (carottes) les moins remaniés possible pour l’étude en laboratoire.
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Cette méthodes ne fournissent pas de carotte mais des débris remontés a la surface avec
la boue de forage.
Ils sont exécutés sur des échantillons de sols prélevés sur le site. On peut citer, en autres :
- L’analyse granulométrique ;
- L’essai triaxial ;
- L’essai de compactage ;
- L’essai œdométrique ;
Ils sont exécutés sur le site même du projet soit directement en fond de fouille après
excavation soit à partir de la surface du sol. On peut citer, entre autres :
- L’essai au pénétromètre dynamique ;
- L’essai pressiométrique ;
- L’essai scissométrique ;
- L’essai piézométrique ;
Les essais, qu'ils soient des essais de laboratoire ou des essais in situ, peuvent se classer
en deux groupes :
- les essais d'identification des sols : essais permettant de donner un nom au sol, donc de
le classer ;
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CHAPITRE II: PROPRIÉTÉ PHYSIQUE DES SOLS
1 . Introduction
Un sol étant composé de grains solides, d’eau et d’air, on peut rassembler chaque
phase en un volume partiel unique de section unit. Nous considérons la
représentation suivante d’un échantillon de sol dans laquelle les trois (03) phases
seraient séparées (Fig.II.2):
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V = Vs+Vv : volume total de l'échantillon
(γw = Ww / Vw)
le poids volumique de la matière constitutive des grains ϒs que l'on détermine à l'aide d'un
pycnomètre
(γs = Ws / Vs)
γsat = Wsat / V
Remarques :
On considère qu’un sol est sec après son passage à l’étuve à 105°C pendant 24H.
On introduit également la notion de densité (paramètre sans dimension,) par
rapport à l’eau ; on parle alors de :
8
4 Les
Au nombre de quatre (04), indiquent dans quelles proportions sont les différentes
phases d'un sol. Ils sont très importants et essentiellement variables, on définit:
a- La Porosité : (n)
Elle permet de savoir si les vides sont importants ou non, c’est-à-dire si le sol est
dans un état lâche ou serré. Elle est définit comme étant le rapport du volume des
vides au volume totale
(n = Vv / V)
(e = Vv / Vs)
Id (%) 0 - 15 15 - 35 35 - 65 65 - 85 85 - 100
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Etat du sol Très lâche Lâche Compacité Dense ou Très dure
moyenne serré
Remarques :
L’indice des vides peut être supérieur à 1.
La porosité est toujours inférieur à 1
(ω = Ww / Ws) * 100
d- Le degré de saturation : (Sr)
le degré de saturation Sr = rapport du volume occupé par l'eau au volume total des
vides
Les relations les plus importantes existant entre ces paramètres sont celles qui suivent :
Porosité n
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Poids volumique sec ϒd
18) ϒd = (1 – n) ϒs ; 19) ϒd = ϒs /(1 + e) ;
Poids volumique déjaugé ϒ’
20) ϒ’ = ϒsat – ϒw ; 21) ϒ’ = (1 – n)( ϒs – ϒw ) ; 22) ϒ’ = (ϒs – ϒw )/(1 + e) ;
23) ϒ’ = (ϒs – ϒw ) ϒd / ϒs .
Il est très pratique d’utiliser le schéma de la représentation conventionnelle d’un sol pour
déterminer ou démontrer ces relations.
I.IDENTIFICATION
Identifier un un sol c’est connaître sa nature, sa composition et la repartition des
grains de différentes tailles qui le compose. Autrement dit c’est déterminer
unensemble de propriété physiques, mécaniques ou chimiques qui permettent de la
caractériser. Ces propriétés déterminés par des essais simples et rapides appelés
d’identification.
1.L’analyse granulométrique
Ils permettent d’obtenir la répartition en pourcentage des grains solides selon leurs
dimensions. Deux types d’essais sont envisageables selon le sol a tester :
Lorsque les particules ont une dimension supérieure à 80 µm, on procède à un simple
tamisage. On utilise une série de tamis emboîtés les uns dans les autres, dont les
dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau
étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des grains s’obtient
par vibration de la colonne de tamis. On appelle Tamisât le poids de matériau
passant à travers un tamis donné, et Refus le poids de matériau retenu pour ce
même tamis.
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Tamisât et refus colonne tamisage
12
sédimentométrie
courbe granulométrique
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ses propriétés. Elle est notamment utilisée pour la classification des sols grenus qui
nécessite le calcul de deux (02) coefficients de forme, Ces coefficients sont donc
immédiatement calculés à partir de la courbe granulométrique .
D60 : représente l’ouverture du tamis à travers lequel passe 60% du poids des grains.
D10 : représente l’ouverture du tamis à travers lequel passe 10% du poids des grains.
b- Le coefficient de courbure : Cc
D30 : représente l’ouverture du tamis à travers lequel passe 30% du poids des grains.
Un sol est bien gradué si Cc est compris entre 1et 3.
Quand (1> Cc >3) la granulométrie est dite discontinue.
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2. Sol grenu et sol fin
Bien que les sols que l’on rencontre dans la nature aient des dimensions de grains très
variable, la distinction entre sols grenus et sols fins sera utile à la fois pour la
description des sols et pour l’étude de leur comportement.
On rencontre souvent des sols dont la courbe granulométrique recouvre les deux (02)
domaines précédents (sol grenu et sol fin).
Les sols réels sont des mélanges de matériaux grenus (pulvérulents) et fins
(cohérents).
La granulométrie permet une première division des sols en deux grandes classes :
Bien que la dimension des grains ait une influence, le comportement d’un sol fin est
en fonction de sa composition minéralogique, de sa teneur en eau et de sa structure ;
c’est-à-dire de la manière dont les particules sont disposées et orientées les unes par
rapport aux autres. Dans les sols fins, l’eau joue un rôle important. Selon la valeur de
la teneur en eau, les propriétés mécaniques d’un sol fin évoluent de puis celles d’un
solide (w faible) jusqu’à celle d’un liquide (w élevée). Entre ces deux états, pour des
teneurs en eau moyennes, le sol présente des propriétés plastiques, c’est-à-dire ; il est
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capable de se déformer rapidement, et de changer de volume sans présenter de
déformation. On définit ainsi trois (03) états pour les sols fin(Les états de consistance ) :
1- État liquide : les grains sont séparés d’au moins deux (02) fois l’épaisseur des
couches adsorbées, ils sont éloignés les uns des autres. Dans cet état, la teneur en eau
est si élevé qu’il n’existe pratiquement plus aucune cohésion entre les particules. Le
sol a une consistance très faible et il a l'aspect d'un fluide
2- État plastique : Les grains sont plus rapprochés, ils ont la couche adsorbée
commune, ils glissent les uns sur les autres. Le sol a une consistance plus importante.
3.
1.Équivalent de sable
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L'équivalent ES de sable est par définition : ES= (h2/ h1) x100
Sol plastique ES = 20
Argile pure ES = 0
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4. Essai identification propres aux sols fins
Le passage d’un état à un autre est progressif, On utilise depuis 1905 les limites
d’Atterberg.
Les limites d’Atterberg sont des teneurs en eau conventionnelles, qui fixent un état
d’un sol. On les mesure sur la fraction des terres passant à travers le tamis 400 µm
(0.4mm).
Ces limites, qui s’expriment en pourcentages, sont les suivantes :
IP = WL − WP
d- Indice de consistance (IC) : L’état d’un sol est aussi caractérisé par son indice de
consistance :
18
-
19
Pour le même intervalle des valeurs de N, la formule empirique :
On roule un boudin (cylindre) de pate de sol sur une plaque de marbre propre lisse et
sèche, de telle manière qu’il se rompe (se brise) avec un diamètre de 3 mm en tronçon
de 10 à 15 cm de longueur environ. Par définition, la limite de plasticité (WP) est la
teneur en eau d’un rouleau de pate de sol qui se brise lorsque son diamètre atteint 3
mm
-
3.L’essai au bleu de méthylène
Le but de cet essai est d'évaluer globalement la richesse en argile d'un sol, le
résultat dépend à la fois de la nature des argiles et de leur quantité.
Cette mesure utilise les propriétés d'adsorption que les particules argileuses
20
sont quasiment seules à posséder dans le sol. Du fait que leurs surfaces sont
chargées électriquement, elles adsorbent une quantité de bleu de méthylène
proportionnelle aux surfaces disponibles, lorsqu'elles sont mises en présence
d'une solution de ce colorant.
La nature de la fraction argileuse est exprimée dans cet essai par la surface
spécifique ; pour un sol donné, la surface totale développée dépend de la
nature minéralogique.À titre d'exemple, on peut donner, pour un mélange de
deux argiles minéralogiquement définies (une kaolinite et une
montmorillonite), les valeurs suivantes obtenues expérimentalement (tableau
ci-dessous) :
Valeurs de bleu
mesurées pour un mélange de
deux minéraux argileux
Le principe de l'essai
est d'introduire dans une suspension de sol, des quantités croissantes de bleu
de méthylène, par doses successives, jusqu'à ce que toutes les surfaces
d'adsorption étant saturées, il apparaît un début d'excès. À partir de la quantité
totale de bleu introduite et du poids du sol sec, on calcule la valeur qui
correspond à 100g de sol qui est appelée la "valeur de bleu" de ce sol.La valeur
du bleu notée VBS est très utilisée dans la classification des sols pour les
terrassements.
21
Un sol est constitué de particules de dimensions très variées. Il peut contenir
des cailloux de 10 cm et plus, comme des particules d'ultra-argile de
dimensions inférieures au micron (1 micron note μm = 10-6 m = 0,001 mm).
Suivant la taille des grains, on définit les catégories de sols suivantes (basées
sur le nombre 2 et la progression géométrique de raison 10) :
Les sols grenus dont 50% d’éléments en poids sont supérieurs à 80 μm,
Les sols fins dont 50% d’éléments en poids sont inférieurs à 80 μm.
2-1 Les sols grenus : La classification des sols se fait par la granulométrie et
les limites d’Atterberg, elle est précisée dans le tableau ci-après
22
2-2 Les sols fins :
La classification des sols fins utilise des critères de plasticité liés aux limites
d’Atterberg. On définit quatre (04) grandes catégories principales :
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3.Classification géotechnique des sols ivoiriens (classification LBTP)
D’origine routière, cette classification a été mise au point par Y. ATLAN en 1974
et actualisée en 1977. Elle a subi plus tard des modifications et la dernière
version datant de 1981 est de G. COUGNY en collaboration avec une équipe
d’ingénieurs ivoiriens du Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics
(LBTP). Elle est basée sur 3 critères principaux :
- L’origine géologique ;
- La granulométrie ;
- Plasticité
Constantes intrinsèques
On définit les fines de symbole ( f ) comme étant le pourcentage d’éléments de
diamètre inférieur à 80 µm ou 0,080 mm.
- Les graveleux Ils sont caractérisés par un tamisât à 0,08 mm inférieur à 35 %, un
refus à 2 mm supérieur à 40 % et un produit f x IP inférieur à 1000. Ils comprennent
les classes suivantes :
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% de particules de Ø > 20 mm : 0 – 20 (m = 10) ; % de particules de Ø > 2 mm : 50 –
80 (m = 65) ; (m = moyenne) % de particules de Ø < 0,08 mm : 5 – 15 (m = 10).
Dans l’abaque de Casagrande, les éléments fins sont classés en général comme des
argiles peu plastiques, avec les fourchettes suivantes de limites d’Atterberg :
WL : 15 – 45 (m = 30) ;
IP : 5 – 15 (m = 10).
Le produit des fines par l’indice des vides f x IP varie entre 50 et 250 avec une valeur
moyenne de l’ordre de 150.
G2 : Un matériau est classé G2 lorsque l’une ou l’autre des deux conditions suivantes
est remplie :
% de particules de Ø > 20 mm : 0 – 15 (m = 8) ;
% de particules de Ø > 2 mm : 40 – 80 (m = 60) ; (m = moyenne)
% de particules de Ø < 0,08 mm : 15 – 35 (m = 20).
Il se classe, au niveau de son mortier, dans la catégorie des argiles très plastiques et
présente les fourchettes suivantes de limites d’Atterberg et de produit f x IP :
WL : 40 – 70 (m = 55)
IP : 25 – 35 (m = 30)
f x IP : 500 – 1000 (m = 600)
- Les sables
Ils sont caractérisés par un tamisât à 0,08 mm inférieur ou égal à 50 %, un refus à 2
mm (ou squelette), inférieur à 40 % et un produit f x IP inférieur ou tout au plus égal
à 1000. Ils comprennent les classes suivantes, les trois premières, d’origine
sédimentaire, la quatrième, d’origine résiduelle :
SC1 :
25
Les sables argileux de la classe SC1 sont caractérisés par un pourcentage de fines
compris entre 12 et 20 et un indice de plasticité variant entre 5 et 15. Sables
essentiellement fins (5 % d’éléments supérieurs à 2 mm, en moyenne) et d’origine
sédimentaire, leur mortier se classe dans la catégorie des argiles peu plastiques avec
une limite de liquidité qui varie entre 25 et 35. Le produit f x IP et reste compris entre
100 et 300.
SC2 :
Ces sables argileux de même origine que les précédents ont, par définition même, un
pourcentage de fines compris entre 20 et 30, et un indice de plasticité qui varie entre
15 et 20. Essentiellement fins comme les précédents mais mieux gradués ( Cu moyen
= 20 ), ils se classent au niveau de leur mortier comme des argiles peu ou
moyennement f x IP plastiques avec une limite de liquidité comprise entre 30 et 40,
et un produit variant de 300 à 500.
SC3 :
Plus fins et plus plastiques que les précédents, mais toujours de même origine, les
sables sédimentaires de cette classe ont un pourcentage de fines compris entre 30 et
45 et un indice de plasticité variant entre 20 et 30. Leur produit f x IP est élevé,
compris entre 500 et 1000 et la limite
de liquidité de leur mortier qui varie entre 35 et 50 placent ce dernier dans la
catégorie des argiles moyennement plastiques.
Sg : S
ables résiduels, produits d’altération des granites, les arènes présentent une teneur en
fines qui varie entre 20 et 50 %, et un indice de plasticité compris entre 5 et 30.
Parfois riches en grains de quartz, on relève un pourcentage de gravier qui peut 40 %.
Généralement bien gradués (Cu moyen = 100), leur produit f x IP varie entre 200 et
1000 et leur limite de liquidité entre 20 et 60.
- Les argiles
Les argiles sont caractérisées par un tamisât à 0.08 mm supérieur à 50 % et un produit
f x IP le plus souvent supérieur à 1000.
Ag :
Résultant d’une altération plus poussée de la roche mère, les argiles granitiques
présentent un passant à 80 µm variant entre 50 % et 90 % avec des indices de
plasticité élevés, compris entre 15 et 35. On trouve parfois au sein de la matrice
argileuse des grains de quartz de dimensions supérieures à 2 mm et dans des
proportions pouvant atteindre 30 %. De produit f x IP élevé, variant entre 1000 et
2500, ces matériaux sont en général classés parmi les argiles très plastiques (WL
compris entre 35 et 65).
26
AS1 :
Sous-jacents au graveleux de l’horizon B et assurant la transition entre celui-ci et
l’horizon des schistes décomposés, ces argiles schisteuses ont une teneur en fines
élevée (comprise entre 50 et 80 %) et comportent un pourcentage non négligeable de
squelette (entre 5 et 30 %). Éminemment plastique (40 < WL < 65), à produit f x IP
fort (800 < f x IP < 2000), leur indice de plasticité varie entre 15 et 35.
AS2 : Sols placés au dernier rang du système de classification (LBTP), ces schistes
décomposés, talqueux au toucher, présentent les plus fortes teneurs en fines (65 < f <
95 %) et des indices de plasticité analogues aux deux classes précédentes (15 < IP <
35). Leur sensibilité au remaniement qui les distingue (car en place, ils sont souvent
compacts), se traduit par une portance très faible après le pétrissage ou la mise en
œuvre.
Propriétés aléatoires
Il y a la teneur en eau, l’indice des vides, le degré de saturation, etc.
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FAMILLE SYMBOLE DESCRIPTIO CARACTERISTIQUES
NATURE N
Graveleux 5 < f <15 et IP ≤ 15
naturels peu 50 < S < 80
plastiques 15 < W L<40
(grisâtres)
formant la 50 < f ×IP < 250
G1
partie
supérieure de
l’horizon B.
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29