Fiche de Travaux Dirigés
Exercice 1.
Sur le schéma de la Error: Reference source not found, C1 et C2 sont des condensateurs
parfaits initialement non chargés. On charge C1 complètement à l’aide d’une source de tension
de f.é.m. E. C1 étant chargé, on l’isole du générateur et, par le commutateur K, on le décharge
sur C2 à travers une résistance R.
Quelle est l’expression de la charge de C2 en fonction du temps, en prenant comme instant
initial, le moment où le commutateur K a été basculé sur le circuit R – C2.
Exercice 2.
Calculer I dans la résistance de 18 :
Exercice 3. Pont de Wheatstone
Le pont de Wheatstone permet de mesurer une résistance inconnue
X. L’équilibre est obtenu lorsque l’intensité ID du courant dans
le détecteur est nulle. On assimilera le détecteur à une résistance r.
On se place à l’équilibre.
1. Etablir la relation entre les tensions UAM et UBM .
2. Peut-on appliquer les relations du diviseur de tension pour
calculer UAM et UBM ? Exprimer UAM et UBM en fonction des
éléments du montage.
3. En déduire X en fonction des éléments du montage
Exercice 4.
Déterminer la tension U et le courant I
Exercice 5. Norton-Thévenin
Déterminer le générateur de Norton équivalent au dipôle AB , puis le
générateur de Thévenin. En déduire le courant I dans R et la tension
U aux bornes de R
Exercice 6.
1. Exprimer R2 en fonction de R1et R pour que le groupement de la
première figure ait entre A et B la résistance R . Dans la suite, possède
cette valeur. A quelle condition cela est-il possible ?
2. Exprimer alors le rapport des
tensions à la sortie et à l’entrée
vs
H=
ve
3. Montrer que la résistance entre
C et D du groupement de la
seconde figure est égale à R .
4. Exprimer en fonction de R1 et R le rapport des tensions à la sortie
,
, vs
H=
ve
5. Que vaut
,,
,, vs
H =
ve
Exercice 7. Générateur de Thévenin
En procédant par schémas équivalents, déterminer le générateur de
Thévenin équivalent au circuit entre les points A et B .
On branche une résistance R de 4 kΩ entre A et B . Calculer le courant
qui circule dans cette résistance.
Exercice 8. Jongler avec les Théorèmes
Déterminer l’intensité I traversant la résistance R du circuit ci-
contre par :
1. Les lois de Kirchhoff
2. Associations successives et transformations Thévenin-
ExerciceNorton
9. Relation de Millman
Entre deux bornes A et B, on branche N dipôles électrocinétiques en
3. Le théorème de superposition
parallèle et le dipôle n◦ k (entier de 1 à N) est caractérisé par sa f.e.m.
Puis calculez numériquement ce courant avec E=10V ;η=10 mA ; R 1=R2=5 k Ω; R3=2.5 k Ω; R=1 k Ω
ek (pouvant être nulle) et sa résistance interne rk = 1/gk.
−∑ (g k . e k )
k
1. Établir la relation de Millman : VA - VB = UAB =
∑ gk
k
2. Application au circuit de la figure ci-dessus : calculer VA - VB quand l’interrupteur K est
ouvert, puis le courant I circulant dans R = 2 Ω quand K est fermé.
3. Retrouver ce résultat (calcul de I) par le théorème de Thévenin
Exercice 10. Annulation de la surtension
Un circuit de commutation, modélisé par un interrupteur K et un condensateur de capacité C,
relie un circuit (R, L) série à un générateur de tension continue de f.e.m. E.
1. À t = 0, on ferme l’interrupteur K. Déterminer l’intensité i(t) dans l’inductance sachant
que sa valeur initiale est nulle. À quelle date peut-on assurer, à mieux de 1 %, que le
régime permanent est atteint ?
2. Le régime permanent étudié précédemment étant établi, on ouvre l’interrupteur K. À
quelle condition sur C le courant d’ouverture i(t) décroît-il uniformément jusqu’à
s’annuler sans qu’aucune surtension n’apparaisse aux bornes de l’interrupteur ?
Représenter, dans ces conditions, les variations de i(t) et celles de uc(t)
3. Expliquer qualitativement ce que l’on aurait observé, à
l’ouverture de l’interrupteur, en l’absence de la capacité C.
Exercice 11. Convertisseur numérique-analogique.
R0 R0 R0
u
R0 I1 R I2 R I3 R I4
Le montage ci-dessus est considéré comme une suite de réseaux dipolaires qui n’échangent du
courant qu’avec la droite ; dans la figure, la suite comporte quatre termes, chacun entouré en
pointillé, mais on considérera qu’elle en comporte un nombre quelconque p. Le premier terme
de la suite est un conducteur ohmique de résistance R0 en parallèle avec une source de courant
de courant électromoteur I 1 ; le deuxième terme est un réseau comportant deux résistances R0
, une résistance R et deux sources de courant I 1, I 2.
Le modèle de Norton du k -ième terme de cette suite est constitué d’un conducteur ohmique
de résistance R N , k. en parallèle avec une source de courant de courant électromoteur I N ,k . On
veut que , quel que soit k, R N , k =R0
1) Dessiner les deux montages équivalents d’après ces deux exigences utilisant I N ,k ,
I N ,k−1, I k , R0 , R.
2) En mettant en équation cette équivalence, exprimer R en fonction de R0 et I N ,k en
fonction de , I k et I N ,k−1.
3) Exprimer I N ,k , en fonction des , I k .
4) En fait chaque source débite un courant, soit nul, soit égal à , I 0 . On définit une
variable binaire , a i , égale à 0 ou 1, telle que , I i ¿ a i I 0. Exprimer la tension u en fonction
des a i, de R0 et de I 0 .
p−1
Soit un entier q exprimable par les chiffres binaires b i : q=∑ b i 2 . Comment doit-on
i
5)
i=0
choisir les a i pour que u soit proportionnel à q ?
Exercice 12. Charge et Décharge d’un condensateur (D’après CCP)
Dans cet exercice, on utilise un condensateur qu’on charge d’abord grâce à un générateur
continu puis, une fois chargé, on le place aux bornes d’une bobine d’inductance L et de
résistance r.
1. On réalise le circuit de la figure 8.8 à l’aide d’une résistance R, d’un condensateur de
capacité C initialement déchargé, d’un générateur de tension supposé idéal et de force
électromotrice constante E et d’un interrupteur K.
À l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur.
a. Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur.
b. Donner la solution de cette équation.
c. Donner l’allure de la courbe représentant la charge q en fonction du temps.
Préciser la valeur atteinte par cette charge en régime permanent.
2. On place ensuite ce condensateur chargé en série avec une bobine d’inductance L et de
résistance r (figure 8.9).
a. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension Uc aux bornes du
condensateur.
b. Un oscilloscope permet de suivre l’évolution temporelle de Uc et fournit la courbe
de la figure 8.10 (échelles : 1 μs/div et 0,5 V/div) :
Cette courbe est-elle en accord avec l’équation différentielle obtenue en a) ?
Déterminer l’expression de la pseudo-pulsation puis la valeur numérique de la
pseudo-pulsation d’après la courbe de la figure 8.10. Faire de même pour le temps
de décroissance exponentielle τ du signal.
c. Sachant que C= 0,1 nF, déduire de ce qui précède les valeurs de r, L. et de Q,
facteur de qualité du circuit. Déterminer enfin la valeur maximale de la tension Uc
et la valeur de la charge q que le condensateur avait accumulée.
Exercice 13. Circuit RLC parallèle, d’après petites mines 1993.
Données : E = 6,0 V ; R = 2500 Ω ; r = 1250 Ω ; C =1,0 µF L = 20 mH.
1) Depuis un temps très long, jusque t = 0 , l’interrupteur est ouvert. Expliquer pourquoi
u, i1, i2 et i3 sont nuls, même si au départ ils u ne l’étaient pas. E
2) A t = 0, on ferme l’interrupteur. Déterminer u, i1, i2 et i3 juste après cette fermeture
(instant 0+ ).
3) Détermineru, i1, i2 et i3 après un temps suffisamment long pour que le régime
permanent soit établi.
4) Etablir les équations reliant u, i, i1, i2, i3 et la charge q2 de l’armature du haut de C.
5)Etablir l’équation différentielle régissant i1(t).
6) Les racines de l’équation caractéristique sont de la forme
λ ± jω. Calculer λ et ω.
7) Exprimer i1 en fonction de E, R, ω, λ et t.
8) Calculer la pseudopériode.
9) Définir et calculer le décrément logarithmique δ.
10) On considère que le régime permanent est atteint quand l’amplitude des
oscillations a été divisée par 1000. Calculer le temps nécessaire à l’établissement du
régime permanent.
11) Représenter qualitativement le graphe de i t1( ).
12)
Exercice 14. Adaptation d’impédance
Un dipôle électrocinétique linéaire passif est, en régime sinusoïdal permanent, caractérisé par
son impédance complexe Z = R + jX.
Le système étudié (réacteur à plasma) est modélisé par un circuit série RP - CP. On veut
diminuer au maximum la partie imaginaire (appelée partie réactive) de cette impédance
Z P. Pour cela, on réalise le circuit de la figure (15.22).
1. Exprimer l’admittance totale Y du dipôle de la figure (15.22).
Déterminer l’expression de C qui annule la partie réactive de Z P.
2. La condition précédente étant réalisée, déterminer l’expression
de l’impédance Z totale du dipôle, notée alors R1.
Exercice 15.
Exercice 16.
On considère le circuit suivant
On pose τ =RC
Les condensateurs étant déchargés, on ferme K à l’instant 0.
1) Quelles sont les valeurs tout de suite après la fermeture de K des tensions u et v et des
courants i et j ?
2) Quelles sont les valeurs au bout d’un temps infini de u, v, i et j ? E
3) Ecrire les équations satisfaites par u, v, i et j fonctions du temps t.
4) En déduire que l’équation différentielle régissant u(t) est :
2
d u
2 du
4τ 2
+ 5 +u=E
dt dt
5) Quelles sont les conditions initiales pour u(t) ?
6) Déterminer complètement u(t).
7) Montrer que u(t) est une fonction croissante du temps t.
8) Tracer schématiquement la courbe de u(t).
9) Quel est l’ordre de grandeur de l’instant où u est équidistant de ses valeurs initiale et
finale ?
10) Expliquer simplement, sans déterminer v(t), la position relative des courbes u(t) et v(t).
Exercice 17. Transfert de charge entre deux condensateurs
Un condensateur de capacité C est chargé sous une d.d.p. E, puis, à t = 0, est relié, par
fermeture de l’interrupteur K, à un circuit (R, C’) série (le condensateur de capacité C’ est
initialement non chargé).
1. Déterminer les variations du courant i(t) de décharge
du condensateur C.
2. Calculer la variation d’énergie Δξ du système constitué par
la résistance R et les deux condensateurs C et C’.
3. Démontrer que | Δξ∨¿ est aussi l’énergie dissipée par effet Joule dans la résistance R.
4. L’expression de | Δξ∨¿ étant indépendante de R, que se passe-t-il lorsque R tend vers
zéro ?
Exercice 18. Circuit RLC série
On dispose d’une tension sinusoïdale de valeur efficace U = 100 V et de fréquence 50 Hz,
ainsi que d’une résistance inductive (R = 10 V, L = 0,3 H) et d’un condensateur (C = 20 μF).
1. Calculer l’intensité efficace et l’avance de phase du courant quand on applique la
tension dans les 4 cas suivants : aux bornes du condensateur, aux bornes de la bobine,
aux bornes du condensateur et de la bobine placés en série, aux bornes du condensateur
et de la bobine placés en dérivation.
2. Mêmes calculs pour la fréquence 65 Hz. Dans le quatrième montage, calculer la
fréquence pour laquelle l’intensité et la tension sont en phase.
Exercice 19.
Le circuit de la figure 7.26 comporte une bobine de résistance négligeable et d'inductance L =
0,32 H, une capacité C = 67 nF, une résistance R = 10 000 Ω et les sources de tension e1(t) =
30 cos(1000πt), e2(t) = 150 cos(1000πt + π/2) (mesurées en volt)
1. Calculer les impédances ZL de la bobine et ZC du condensateur
Calculer la tension u(t) et l'intensité du courant i(t) dans le
conducteur ohmique en utilisant :
2. le théorème de superposition ;
3. le théorème de Thévenin ;
4. le théorème de Norton ;
5. le théorème de Millmann.
Exercice 20. Transformation Triangle – Etoile
On considère deux circuits : le circuit triangle (figure 2.37) et le circuit étoile (figure 2.38).On
souhaite trouver les relations entre les triplets de résistances (R1,R2,R3) et (RA,RB,RC) pour
que, vus de l’extérieur, ces deux circuits aient le même comportement, c’est-à-dire que les
tensions VAB, VBC, VCA et les courants iA, iB et iC soient les mêmes dans les deux cas.
On se place dans des cas particuliers, en admettant que, grâce au théorème de
superposition, les résultats trouvés seront valables dans tous les cas.
Expression de (RA,RB,RC) en fonction de (R1,R2,R3).
1. On se place dans le cas où iA = 0, iB ≠ 0 et iC ≠ 0. Représenter les deux circuits
équivalents. Par association de résistances, déterminer une relation entre RB, RC et
(R1,R2,R3).
2. On se place dans le cas où iA ≠ 0, iB = 0 et iC ≠ 0. Déterminer une relation entre RA, RC et
(R1,R2,R3).
3. On se place dans le cas où iA ≠ 0, iB ≠ 0 et iC = 0. Déterminer une relation entre RA, RB et
(R1,R2,R3).
4. En déduire RA, RB, et RC en fonction de (R1,R2,R3).
5. En utilisant la transformation établie précédemment, déterminer la valeur R pour avoir
l’équivalence entre les deux montages suivants
Exercice 21. Un peu d’énergie
1. Détermination d’impédances
Un consommateur reçoit une tension alternative de valeur efficace 240 V. Il utilise cette
tension pour alimenter un chauffage électrique qu’on assimilera à une résistance pure et le
moteur d’une climatisation qu’on modélisera par une inductance et une résistance en série.
Quand seul le chauffage est branché, le compteur débite un courant de 5,0 A. Lorsque seule la
climatisation est allumée, le courant est alors de 10 A. Il devient 12 A quand le client branche
à la fois son chauffage et sa climatisation. Déterminer les valeurs caractéristiques des
appareils.
2. Amélioration du facteur de puissance
Une installation électrique possède les caractéristiques suivantes : f = 50 Hz, I eff = 20 A, Ueff =
380 V et P = 5 kW.
a. Déterminer le facteur de puissance de l’installation.
b. Sachant qu’il s’agit d’un moteur électrique modélisable par une inductance en
série avec une résistance, déterminer les valeurs des paramètres.
c. Le fournisseur d’électricité demande à l’utilisateur d’améliorer le facteur de
puissance. Pourquoi ?
d. Quel composant l’utilisateur devra employer compte-tenu de la nature de son
installation ?
e. Déterminer la valeur de ce composant dans la situation considérée.
Exercice 22. Puissance absorbée
Le circuit représenté sur le schéma de la figure 1 est alimenté par une source de tension de
force électromotrice sinusoïdale de fréquence f = 50 Hz et de valeur efficace E 0 = 220 V.
La résistance R est variable et L0 = 1 H.
1. Exprimer la puissance moyenne fournie par le générateur au circuit sur une période.
On pourra montrer que la puissance moyenne absorbée par un dipôle d’impédance
1
Z vaut U2 efficace.Re( ) .
Z
2. Calculer la valeur R0 de R pour laquelle la puissance P est maximale. Exprimer Pmax.
3. Calculer L1 lorsque P a sa valeur maximale, sachant que R = 12 Ω. En déduire la valeur
numérique de Pmax.
4. Pour une valeur R1 de R (avec R1> R0 ), la puissance délivrée par le générateur vaut P1
= 1936 W ; calculer R1 en prenant la valeur de L1 trouvée en 3.
5. Calculer la valeur de C pour que, lorsque R = R1 , la tension aux bornes du générateur
soit en phase avec le courant qu’il débite
Exercice 23. Ligne de transport d’énergie
Le schéma équivalent d’une ligne de transport d’énergie à haute tension est donné ci-dessous
avec R = 10 Ω, L = 100 mH et C = 1 µF, la fréquence du courant étant f = 50 Hz. L’utilisation
absorbe une puissance moyenne P2 = 1 MW, sous une tension efficace U2 = 15 000 V, avec
un facteur de puissance cosφ 2 = 0,78 ; le courant i2(t) à travers l’utilisation étant en retard sur
la tension u2(t) à ses bornes
1. Quelle est l’intensité efficace I2 du courant absorbé par l’utilisation et quelle est son
impédance complexe Z u ?
2. Déterminer l’intensité efficace I1 du courant débité par la source.
3. Quelle est l’impédance de charge Z c du générateur ? En déduire la tension efficace U1
à ses bornes
4. Quel est le facteur de puissance cosφ 1 au départ de la ligne ?
5. En déduire la puissance moyenne P1 fournie par le générateur et la puissance Pd
perdue en ligne.
6. Quelle doit être la valeur C1 de la capacité à placer aux bornes du générateur pour
ramener à l’unité le facteur de puissance au départ de la ligne ?
Exercice 24. Lampe à NEON
Une source de tension continue (de f.e.m. E constante) alimente un circuit formé d’un
condensateur de capacité C et d’une résistance R en série. On place une lampe à néon en
dérivation sur le condensateur. La lampe à néon possède les caractéristiques suivantes :
– quand la lampe est éteinte, sa résistance est supposée infinie et quand elle est allumée, sa
résistance r est faible, mais non nulle,
– quand la tension V croît entre ses bornes, la lampe ne s’allume que pour une tension
supérieure (ou égale) à la valeur caractéristique Va, et quand la tension V décroît, la lampe ne
s’éteint que pour une tension inférieure (ou égale) à la valeur Ve (et Ve < Va < E).
1. Montrer que la lampe s’allume et s’éteint périodiquement.
2. Si r est négligeable devant R, calculer la période T de ce
phénomène (oscillations de relaxation).
A.N. E = 110 V, R = 20 · 106 V, C = 0,35 μF, Ve = 70 V et Va =
80 V.
Exercice 25. Dipôle L série, CR parallèle, d’après ENAC 2004
Le dipôle AB représenté sur le schéma de la figure (17.11) est alimenté par une source de
tension parfaite de force électromotrice instantanée e(t) = E0 sin(wt).
1. Exprimer L en fonction de R, C et v pour que le dipôle AB soit équivalent à une
résistance pure Req.
Exprimer Req.
2. Calculer L sachant que R = 100 V, C = 100/3 μF et w= 400 rad.s−1.
3. Déterminer la valeur efficace I de l’intensité du courant dans la bobine. Calculer sa
valeur sachant que la valeur efficace de la force électromotrice du générateur vaut
180V.
4. Exprimer les valeurs efficaces des différences de potentiel UAD et UDB. Application
numérique.
5. Déterminer les intensités complexes des courants i1 et i 2 circulant respectivement dans
la résistance et dans le condensateur. En déduire leurs valeurs efficaces et leurs
déphasages par rapport à la tension entre A et B. Application numérique.
6. Calculer la puissance moyenne P sur une période consommée par le dipôle AB.
Exercice 26. Adaptation d’impédance
1. Soit un dipôle d’impédance Z u branché aux bornes d’un générateur de f.e.m. eg et
d’impédance interne Z g. Déterminer les conditions (sur les parties réelle et imaginaire
de Z u) pourque la puissance reçue par l’impédance Z u soit maximale.
2. Soit une installation modélisée par un résistor de résistance R. On souhaite assurer un
transfert maximal de puissance du générateur (f.e.m. eg et résistance interne Rg) vers le
dispositif. On fait l’hypothèse que R > Rg. Pour cela, on intercale entre le générateur et
le dispositif un circuit réalisé avec une inductance L et un condensateur C.
Calculer L et C en fonction de Rg, R et de la pulsation w pour que la puissance reçue par R
soit maximale. On dit alors qu’il y a adaptation d’impédance.
3. Dans le cas où R < Rg, le montage précédent ne convient pas. On se propose de placer
L avant C. Calculer de nouveau L et C pour réaliser l’adaptation d’impédance.
Exercice 27. Fonction de transfert
1. . Établir la fonction de transfert du filtre ci-contre sous la
f ( jw )
forme : H ( jw )=
f ( jw )+ R 1 C 2 jw
2. Montrer que l’on peut mettre le numérateur sous la forme :
(1+ jτ 1 w)(1+ j τ 2 w)
Où τ 1 =R 1 C 1 et τ 2=R2 C 2 et le dénominateur sous la
forme : (1+ jτ 3 w)(1+ j τ 4 w)
Où τ 3 et τ 4 sont à déterminer avecτ 3 < τ 4 . On suppose ¿ ¿+ R1 C2 ¿ ²> 4 τ 1 τ 2 (25.1)
C1 −3
3. On pose λ= ; τ 1=τ =10 s et τ 2 =10 τ
C2
τ
Calculer λ pour avoir τ 3 = et calculer τ 4
5
Vérifier avec les valeurs numériques que la condition (25.1) sur τ 1 et τ 2 est bien
remplie.
Exercice 28.
I. Capteur résistif de température
Variation de la résistance d’une thermistance en fonction de la température.
La résistance d’une thermistance, formée d’un matériau semi-conducteur, varie avec la
température absolue T
(
B B
suivant la loi R=R 0 exp −
T T0 )
ou B, R0 =1200 Ω et T 0=298 k
1. Que représente la constante R0 ?
1 dR
2. Exprimer le coefficient de température α = en fonction de B et T
R dT
3. Calculer B sachant que α (T = 298 K) = – 4,135.10–2 K–1.
4. Calculer R aux températures 0 °C et 100 °C.
1 dl −5 −¿1 ¿
5. Le coefficient de dilatation linéaire du semi-conducteur est λ= =10 K .
l dT
Comparer les variations de résistance avec la température dues à la variation de la
résistivité ρ d'une part et aux variations de dimensions d'autre
part. Conclure.
Pour mesurer une température, on utilise un capteur résistif. On mesure un signal électrique,
en général une tension, qui traduit les variations de la résistance avec la température. Un
montage, alimenté par une source de tension comprend la résistance à mesurer et d'autres
résistances constantes. Le circuit de mesure ainsi constitué est appelé conditionneur du
thermomètre.
Montage potentiométrique.
Celui-ci est représenté sur la figure ci-contre. Le générateur a pour fem e et pour
résistance interne r ; le voltmètre de résistance interne Rd mesure la tension v1 aux bornes de
la résistance thermométrique R qui dépend de T.
6. Exprimer v1 en fonction de R1, R, Rd, et e.
7. Comment doit-on choisir Rd pour que la tension v1 ne dépende pas trop du voltmètre
utilisé ? Quelle est alors l’expression de v1 ? On suppose
cette condition désormais réalisée.
8. À T = T0, la résistance thermométrique R a pour valeur R0 et la tension de mesure la
valeur v1. Ces conditions définissent un point moyen de fonctionnement. Lorsque R
varie de ∆R, v1 varie de ∆v1. Exprimer ∆v1 en fonction de ∆R, Ro, R1 et e, en se limitant
au cas où ∆R≪ R0 .
Δ v1
9. On définit la sensibilité du conditionneur par S= Pour quelle valeur de R1, cette
ΔR
sensibilité est-elle maximale au voisinage de T = T0 ? Calculer cette sensibilité
maximale.
Application numérique. Sachant que e = 10,0 V, R0 = 109,8 Ω, r = 20 Ω, que le voltmètre
peut déceler une variation | Δ v 1|de 0 , 01 volt , calculer la valeur de R1 – r qui donne la
sensibilité maximale et la valeur ∆R que l'on peut alors tout juste déceler.
10. Alors que le conditionneur a sa sensibilité maximale, la fem e du générateur fluctue
entre e – ∆e et e + ∆e. Calculer la variation de v1 correspondant à une variation ∆e de e.
Comparer l'influence de ∆R et de ∆e. Quel est le niveau tolérable de fluctuations de la
fem de la source dans ce dispositif ?
Pont de Wheatstone.
Le voltmètre V, de résistance interne Rd très supérieure
aux autres résistances, mesure la d.d.p. v2 = vB – vA. La
résistance interne de la source est négligeable.
11. Exprimer v2 en fonction de e et des résistances
12. L'équilibre du pont (v2 = 0) est réalisé pour R = R0, T =
T0. Quelle relation lie alors R2, R3, R4, et Ro ?
13. Calculer v2 en fonction de R, R2, R0 et e.
14. On suppose ∆R = R – R0 << R0. Pour quelle valeur de
R2 la sensibilité D
S = v2 /∆R est-elle maximale ? Calculer celle-ci.
15. ) Comparer la sensibilité du pont de Wheatstone et du montage potentiométrique
dans les deux cas :
- le voltmètre n’est utilisé que sur le calibre immédiatement supérieur à e ;
- on peut aussi utiliser des calibres plus petits.
16. La sensibilité maximale étant obtenue, on tient maintenant compte des fluctuations
∆e de e (|∆e| << e). Comparer l’influence respective de ∆R et de ∆e sur v2.
Conclure
Exercice 29.
Une locomotive électrique est alimentée en courant
continu. L'alimentation est réalisée par des sous-stations Si
distantes de L. Ces sous-stations relient les rails FG, portés
au potentiel nul, à la caténaire AB, c’est-à-dire à un fil
électrique situé au-dessus de la locomotive sur lequel E
vient frotter son pantographe. Chaque source Si sera
représentée par une source de tension de force
électromotrice E, la borne positive étant du côté de la
caténaire.
La motrice M est branchée entre les rails et le contact C
entre le pantographe et la caténaire. On supposera que son
moteur doit être alimenté par un courant constant I. La
motrice peut donc être schématisée par une source de
courant de courant électromoteur I = 800 A. De plus la
caténaire présente une résistance linéique (rapport de la
résistance à la longueur) de valeur r = 5.10–5 Ω.m–1, alors
que la résistance des rails est négligeable.
1. On considère une section de ligne de longueur L
alimentée par deux sous-stations. On note x = AC la
longueur de caténaire séparant la motrice de la sous-
station S1 et U la tension aux bornes de la motrice.
Exprimer la chute de tension ∆U = E – U en fonction de E,
r, x, L et I. Déterminer la limitation sur la distance L entre
les deux sous-stations pour que ∆U ne dépasse pas ∆UM = 45 V.
2. Une section de longueur L est maintenant alimentée par une seule station S située à son
extrémité. La caténaire est constituée de deux fils identiques AB et A'B' de longueurs L
et de résistances linéiques r, reliés à leurs extrémités. Le pantographe n’est en contact
qu’avec un des deux fils.. Exprimer de nouveau ∆U = E – U en fonction des données
et calculer la valeur maximale de la distance L pour limiter la chute de tension à ∆UM =
45 V.
3. On revient à un système de deux stations S1 et S2, mais avec une caténaire à deux fils
connectés par leurs extrémités et leur milieu. Le pantographe n’est en contact qu’avec
un des deux fils.
Exprimer ∆U = E – U en fonction des données et calculer, comme précédemment, la valeur
maximale de L.
4. Conclusion : quel est le montage le plus avantageux ?
5. Comment traiter la configuration de la première question si la résistance des rails n’est
pas négligeable ?