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Anaclet Cool Corriger Ok

Mémoire

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1

UNIVERSITE DE MWENE-DITU
« UMD »

DOMAINE DE SCIENCES ET TECHNOLOGIE


FILIERE DE SYSTEME INFORMATIQUE

“Conception d’une base de données pour la gestion des


maisons des paris sportifs”

Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention de Grade de licencié en


Science et Technologie, Filière d’Informatique
Option : Conception des Systèmes Informatiques

Présenté par KAYEMBE MUDINGAYI Anaclet

Septembre 2024
2

UNIVERSITE DE MWENE-DITU
« UMD »

DOMAINE DE SCIENCES ET TECHNOLOGIE


FILIERE DE SYSTEME INFORMATIQUE

“Conception d’une base de données pour la gestion des


maisons des paris sportifs”

Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention de Grade de licencié en


Science et Technologie, Filière d’Informatique
Option : Conception des Systèmes Informatiques

Présenté par KAYEMBE MUDINGAYI Anaclet

Dirigé par Erick ILUNGA MEJI


Assistant

Septembre 2024
I

EPIGRAPHE

« En République Démocratique du Congo, la vie


est devenue facile grâce au paris sportif, qui
engage tous le chômer. »

Erick ILUNGA MEJI


II

DEDICACE

A tous ceux qui ont contribué à l'accomplissement de ce mémoire, je dédie ce


travail :

A mon cher père MUDINGAYI MADIKA Jacques, qui m'a toujours encouragé
à poursuivre mes rêves et à me dépasser. Ton soutien indéfectible et ton amour inconditionnel
ont été mes plus grandes forces tout au long de ce parcours académique. Ce mémoire est aussi
le tien, car tu as contribué à chaque succès. Merci pour tout, je t'aime.

A ma chère mère MBOMBO BUKASA Astrid, source infinie d'inspiration et de


soutien. Ton amour inconditionnel, ta sagesse et ta patience ont été mes piliers tout au long de
cette aventure académique. Ce mémoire est le témoignage de notre lien indéfectible et de ton
influence positive dans ma vie. Merci pour tout ce que tu es, je t'aime.

KAYEMBE MUDINGAYI Anaclet


III

REMERCIEMENT

Nous voici arrivé au terminus de notre trajectoire académique du cycle de Licencié


du systeme LMD, qui est couronné par cette rédaction. Y parvenir est un ouf de soulagement
pour nous, car il fut coriace et assommant.

De façon vénérable, nous remercions l'Assistant ILUNGA MENJI Erick, Directeur


de notre travail, pour son apport non négligeable dans la Direction de ce dernier. Malgré ses
multiples occupations, il a été pour nous une pierre précieuse.

Nous ne pouvons pas oublier les autorités de l'Université de Mwene-Ditu, le corps


professoral et le corps scientifique, tel que: CT Sylvain DIKANKANYE, CT Pathy
TSHIOMBA, AR Godelive NKANKOLONGO, et les autres pour les efforts qu'elles n'ont pas
cessé de ménager pour faire de nous ce que nous sommes à ce jour.

Un merci particulier à Monseigneur Le Recteur Innocent TSHIBANGU de


l'Université Mwene-Ditu, pour son œuvre superbe.

Enfin, nous aspergeons d'éloges à toute personne qui a participé de près ou de loin
à la taille de notre être intellectuel.

KAYEMBE MUDINGAYI Anaclet


IV

SIGLE et ABREVIATION

 SONAL : Société nationale de loterie


 PMU: Pari Mutuel Urbain
 DDM: Administration
 SEC : Secrétariat
 COMP: Comptabilité
 LOG: Logistique
 STAT : Statistique
 REC: Réception
 Tréso : Trésorerie
 P: Parieur
 AG : Agent Parieur
 R.P. : Registre de présence
 P.C : Programme des courses
 C.R: Carnet des reçus
 R.R : Registre de réception
 C.C : Composition des courses
 R.S : Rapport Statistiques
 R.J: Rapport journalier
 UMD: Université de Mwene Ditu
1

0. INTRODUCTION
Le monde des paris sportifs est en constante évolution, générant des quantités
massives de données à gérer de manière efficace et sécurisée. Dans ce contexte dynamique, la
conception d'une base de données adaptée revêt une importance capitale pour les opérateurs de
paris sportifs.
Ce travail s'attache à explorer en profondeur les défis uniques posés par la gestion
des données dans ce domaine spécifique, tout en proposant une approche novatrice pour
concevoir une base de données répondant aux besoins spécifiques des maisons de paris sportifs.
En combinant expertise technique et compréhension fine des exigences opérationnelles, cette
étude vise à apporter des solutions concrètes et pertinentes pour optimiser la gestion des
données au sein de ce secteur en pleine expansion.
1. PRESENTATION DU SUJET
Ce sujet offre l'opportunité d'explorer les meilleures pratiques en matière de
conception de bases de données, d'analyser les défis spécifiques rencontrés dans le contexte des
paris sportifs, et éventuellement de proposer des solutions innovantes pour optimiser la gestion
des données dans ce domaine en constante évolution.
Notre sujet d’étude est intitulé Conception d'une base de données pour la gestion
des maisons de paris sportifs
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET :
2.0.1CHOIX DU SUJET
Le choix du sujet constitue, avec le choix du directeur, la démarche qui aura la plus
grande importance dans le cheminement de l’étudiant. Le sujet de recherche représente ce sur
quoi l’étudiant investira le plus et de ce choix dépendra aussi les apprentissages et la satisfaction
que l’étudiant retirera de sa démarche.
Les étudiants doivent conserver une certaine marge de manœuvre dans le choix de
leur sujet et ils ne devraient pas laisser le directeur décider seul de ce que sera le sujet de
recherche.
En effet, nous avons jugé bon de doter aux maisons Paris sportifs PMU de la ville
de Mwene-Ditu un système informatisé pour la gestion de ses maisons qui lui permettra de
rendre optimal le rendement de ladite gestion pour le meilleur fonctionnement de maisons Paris
foot.
2.0.2. Intérêt du sujet
Amélioration de la gestion :
2

Une base de données permet une gestion plus efficace des opérations des maisons de
paris, en centralisant toutes les informations nécessaires (parieurs, mises, résultats, etc.) et en
facilitant leur accès.
2.0.3. Intérêt scientifique :
Innovations technologiques :
Notre recherche pourrait contribuer à l'avancement des technologies de gestion des
données, en explorant des solutions innovantes adaptées aux besoins spécifiques des maisons
de paris sportifs.
2.0.4. Intérêt social
Transparence et sécurité :
Une base de données bien conçue peut aider à garantir la transparence des opérations
dans les maisons de paris. Cela permettrait de réduire les fraudes et d’assurer une meilleure
sécurité pour les parieurs.

3. PROBLEMATIQUE
Selon Claude Lévi-Strauss, défini la problématique comme une recherche qui se réfère
à la question centrale ou au dilemme qui guide l'ensemble de l'étude.1
Les maisons des paris sportifs de la ville de Mwene-Ditu, n'ont pas une gestion
fiable pour la protection de leurs revenus financiers que matériels, de fois ils trouvent de pertes
où défaillance, donc les agents qui détournent leurs revenus financiers que matériels.
C’est pour cela quant à nous, nous avons jugé bon de doter aux maisons des Paris
sportifs (sonal) de la ville de Mwene-Ditu, une base de données qui leurs permettra à faire la
gestion fiable ; à stocker les données, collecter les données, ordonnée les données, sécuriser les
informations provenant des maisons de paris sportifs.
Connaissant notre problématique ci-haut, nous nous sommes pose les questions suivantes :
 Quelle est le rôle d’une base de données pour la gestion des maisons de paris
sportifs dans la ville de Mwene-Ditu ?
 Pour quelle raison les maisons de paris ou site de paris sportif ne font
qu’augmenter ?
 Pourquoi les gens aiment pariés ?
4. HYPOTHESE

1
www.doc-du-juriste.com. consulter le 19/07/2024 à 17h23
3

L'hypothèse est une idée directive, une tentative d'explication des faits formulés au
début de la recherche, destinée à guider l'investigation et à être abandonnée ou maintenue
d'après les résultats de l'observation.2
Afin d'apporter une réponse cohérente aux inquiétudes soulever ci-haut et nous acquitter
aisément de cette tâche, nous passons modéliser le système d'information existant, puis
concevoir une base de données (avec des interfaces pour faciliter l'usage et la manipulation.
Les structures de paris sportifs ou hippiques pourront attendre de cette base de données, un
travail fiable, rapide, sécurisant, pertinent et permettent de gérer les ressources humaines et
matérielles. C'est dans cette optique que la société sonal PMU réseau de Mwene-Ditu mettant fin aux
difficultés surgissant en son sein.
Nous allons répondre aux questions posées à la problématique nos réponses sont les suivantes :
 Une base de données est essentielle pour la gestion des maisons de paris sportifs car elle
permet de stocker, organiser et gérer de manière efficace une grande quantité
d'informations.
 Les sites de paris sportifs continuent d'augmenter en popularité pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, l'intérêt pour les événements sportifs et les paris sportifs est en constante
croissance, ce qui stimule la demande pour ces services. De plus, l'accessibilité accrue
grâce à l'internet et aux applications mobiles permet aux parieurs de placer des paris
plus facilement, ce qui contribue à l'augmentation de la clientèle.
 Les gens aiment pariés c'est pour gagner de l'argent, car plusieurs personnes dans notre
pays n’ont pas un travail.
5. METHODES ET TECHNIQUES :
La réalisation de tout travail scientifique doit obéir à une démarche logique qui
impose de règles rigoureuses devant guider l'esprit du chercheur dans l'établissement de la
vérité.
 Méthode
Est un ensemble organisé de procédures, de techniques ou d'approches
systématiques utilisées pour atteindre un objectif spécifique. Dans le contexte plus général, une
méthode est une manière ordonnée et structurée d'accomplir une tâche ou de résoudre un
problème.3

2
KINYAMBA, S., Méthodes de recherche scientifique, Kinshasa, éd. M.E.S., 2006, p.53.
3MUCCHIELLI, A., Dictionnaire des méthodes qualitatives en sciences humaines et sociales, Paris, éd. Armand
Colin, 1996, p.6.
4

 Méthode merise :
C'est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets
informatiques.
Le but de cette méthode est d'arriver à concevoir un système d'information.4
 Méthode Technique
C'est un ensemble de procédures ou de compétences spécifiques utilisées pour
accomplir une tâche ou atteindre un objectif pratique.
Les techniques impliquent souvent l'application de connaissances spécialisées et la maîtrise de
méthodes particulières pour produire un résultat souhaité dans un domaine donné, comme la
technique de programmation dans le domaine informatique ou la technique de tir dans le
domaine du sport.
6. L'ETAT DE LA QUESTION
Selon un philosophe français Charles Joseph Marie Auguste Roux, mieux connu
sous le nom d'Auguste Comte. Défini L’état de la question, dans le contexte de la recherche
académique, comme un résumé des connaissances actuelles sur un sujet donné, y compris les
débats, les lacunes et les questions en suspens. Cette synthèse permet de situer la recherche dans
le contexte plus large du domaine d'étude.5
L'état de la question concernant la conception d'une base de données pour la gestion
des maisons de paris sportifs met en lumière l'importance croissante des données dans l'industrie
des paris sportifs.
Les maisons de paris cherchent à optimiser la gestion de leurs activités en utilisant
des bases de données pour stocker et gérer efficacement les informations sur les parieurs, les
événements sportifs, les cotes et les résultats. Cette approche permet une analyse plus
approfondie des tendances, une gestion plus précise des risques et une personnalisation accrue
des offres pour les parieurs. De plus, la sécurité et la conformité réglementaire sont des
préoccupations majeures dans la conception de telles bases de données, en raison de la
sensibilité des données personnelles et financières impliquées.6

4LAUBET, J.-L., Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, L'Harmattan, 2000, p.120.
5 Philosophe français Charles Joseph Marie Auguste Roux, mieux connu sous le nom d'Auguste
Comte.ed.2003.ville. Pékin
6
www.wikipédia.org. consulté le 05/06/2024 à 18h30'
5

7. DELIMITATION SPATIAL TEMPORELLE


Toute démarche scientifique procède fatalement par un découpage de sa réalité. Il
n'est pas possible d'étudier, de parcourir tous les éléments influents jusqu'aux extrêmes limites
de la terre et jusqu'au début de temps.
Sur le plan spatial notre étude s'est limitée dans la ville de Mwene Ditu.
Comme niveau temporel, la période allant de 2021 à 2024, Cette période Explique
notre volonté de présenter une approche au moins objective ; Cependant, cette délimitation ne
restera pas figée car certaines données postérieures à cet intervalle de temps peuvent nous aider
à mieux étoffer nos réflexions.

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL :
Hormis la partie introductive qui est l'orientation globale de ce travail et la
Conclusion, le présent travail sera subdivisé en trois parties morcelées en chapitre qui sont les
suivantes :
 Premier chapitre définition des concepts
 Deuxième chapitre Analyse de l’existant
 Troisième Les technologie des paris sportif
 Quatrième chapitre modélisation et implantation
6

CHAPITRE I DEFINITION DES CONCEPTS


I.1 CONCEPTS DES BASES
1. PARIS :
C’est le fait de miser une somme d’argent sur un élément de score ou sur une
phase de jeu d’une rencontre sportive, dont le but est de gagner de l’argent si cet élément de
score ou de phase de jeu se réalise.7
Est un jeu d'argent sur la prédiction d'un évènement lors d'une rencontre
sportive.8
2. LE CASH OUT - EGALEMENT ECRIT CASHOUT
Est une option qui permet aux parieurs de retirer une partie de leur mise en jeu,
avant la fin d’un pari sportif.9
Est une option qui permet de retirer le pari en cas de besoin.10
Elle est utile lorsque le pari tourne mal, car vous pouvez activer le cash out afin
de récupérer une partie de la mise.
Pour nous le mot cashout nous aide à retirer de l'argent en cas de complication
d'un match.
3. MISE A JOUR
Est une action visant à apporter des modifications ou des améliorations à un
logiciel, une application ou tout autre système informatique.11
4. TICKET
Est un reçu ou un billet émis par un opérateur de paris pour confirmer une
Mise ou une participation à une mise spécifique sur un événement sportif.12
Pour nous le ticket est un reçu où un billet que nous recevons auprès d'un Paris
placé.
5. DEPOT
Le dépôt est un processus par lequel un parieur ajoute des fonds à son compte
auprès d'un opérateur de paris en ligne ou d'un établissement physique.13

7
www.sports.gouv.fr. consuleté le 05/06/2024 à 18h53'
8
fr.m.wikipedia.org. consuleté le 05/06/2024 à 18h57'
9
www.sportytrader.com. consuleté le 05/06/2024 à 19h00'
10
www.beaboss.fr consuleté le 05/06/2024 à 19h03'
11
www.wikipedia.com consuleté le 05/06/2024 à 19h08'
12
www.parionssport.fdj.fr. consuleté le 05/06/2024 à 19h28'
13
www.parionssport.fdj.fr. consuleter le 05/06/2024 à 19h28'
7

Pour nous le dépôt c'est le fait de créditer un compte où ajouter l'argent dans le
compte du Paris sportifs.
6. RETRAIT
Le retrait une opération courante qui permet de retirer de l’argent dans un
compte.14
Pour nous le retrait C’est l’action de retirer des fonds du compte d'un parieur
auprès d'un opérateur de 0paris en ligne ou d'un établissement physique.
7. LE PARIEUR
Un parieur, c’est celui qui place des paris sur des événements sportifs.
Selon nous un Parieur c'est celui qui joue aux jeux de Paris.
Ensuite, les parieurs passent à tour de rôle à la réception pour enregistrer leurs paris
moyennant le paiement d’une certaine somme. Après tout, ils attendent que la chance puisse
leur sourire pour avoir le gain. Ce qui n’est pas évident. « Je parie presque tous les jours sur les
matchs de football, mais je gagne rarement. Cependant, je n’arrive pas à m’en défaire, c’est
comme de la drogue », indique le prénommé Hussein en train de repérer sur l’affichage les
matchs sur lesquels parier.
8. Gain
Gain une somme d'argent obtenus par un parieur à la suite de paris gagnants.15
Selon nous gain c'est l'effet de gagner l'argent d'un ticket de Paris placé.
9. PEMU
C’est une entreprise majeure dans le domaine des paris sur les courses de
chevaux.16
Pour nous PMU est une maison de Paris sportifs.

14
www.parionssport.fdj.fr. consuleter le 05/06/2024 à 19h28'
15
Idm
16
www.parionssport.fdj.fr. consuleté le 05/06/2024 à 19h28'
8

I.2. CONCEPTS INFORMATIQUE


1. NOTION SUR LES SYSTEMES :
1.1. Système de gestion de base de données (SGBD)
Gérer une base de données signifie contrôler son fonctionnement pour l'utiliser au
mieux. Ainsi, construire une base de données consiste à regrouper les données en paquets «
homogènes », les entités ou tables ; chaque entité étant composée d'un nombre fini de données
élémentaires (les colonnes, attributs ou champs), dont la répétition doit être minimale. Le
modèle de données utilisé dans ce projet est le modèle « entités-associations. »17
Un système de gestion de base de données (SGBD) comme un logiciel conçu pour
stocker, organiser et gérer des données de manière efficace. Il fournit un ensemble de
fonctionnalités pour créer, accéder, mettre à jour et gérer des bases de données, tout en assurant
l'intégrité et la sécurité des données. Les SGBD sont largement utilisés dans les applications
informatiques pour gérer des volumes importants de données de manière structurée.
La gestion d'une base de données, sa consultation et, d'une manière générale, la
manipulation des données qu'elle contient, constituent des opérations dont la réalisation
technique est souvent très complexe. C'est la raison pour laquelle on fera appel à des logiciels
spécialisés offrant un ensemble de fonctions permettant la définition, l'exploitation et la gestion
de tables et de leur contenu appelés systèmes de gestion de fichiers (SGF) ou de bases de
données (SGBD).18
Les logiciels de gestion de fichiers (une table est une variété simplifiée de fichier)
s'adressent notamment à l'utilisateur non spécialisé et lui permettent de résoudre des problèmes
simples relatifs à des données peu complexes. Les fonctions offertes sont la construction d'un
nouveau fichier, la consultation des enregistrements, la modification des données (ajouter,
supprimer un enregistrement, modifier les valeurs de champs d'un enregistrement), la sélection
d'enregistrements vérifiant une condition, le tri (classement selon un critère déterminé) et la
production de rapports (imprimés) basés sur des données extraites du fichier.
L'utilisation est en général exclusivement interactive et ne demande pas de formation
particulière.
Il est cependant possible de développer de petites applications sans formation
particulière à la programmation.

17
Selon Jean-Luc Hainaut, Base de données et modèles de calcul, 2ème éd. Dunod, Paris, 2000,
pp. 31-40.
18
Idem
9

Les logiciels de gestion de base de données s'adressent à la foi à l'utilisateur non


spécialisé ou occasionnel et au développeur d'applications. Ils permettent de travailler
simultanément sur plusieurs tables en relation. Outre les fonctions évoquées ci-dessus pour les
logiciels simples, ils offrent des fonctions de consultation et de manipulation plus puissantes.
En outre, ils disposent souvent d'un langage de programmation propre qui permet le
développement rapide de programmes complexe.
Il est évident que ces logiciels exigent des ressources en matériel (mémoire centrale,
vitesse de processeur, disques rapides et à grande capacité) plus importantes que les précédents.
Ils réclament aussi une formation spécialisée de la part de l'utilisateur qui désire en utiliser
intensivement les fonctions.
1.2. Logiciel
Un logiciel comme l'ensemble des programmes informatiques, des procédures et
des règles informatiques qui permettent à un ordinateur d'effectuer certaines tâches.
1.3. Programme
Un programme informatique est un ensemble d'instructions et d’opérations
destinées à être exécutées par un ordinateur.19
1.4. Informatique
L'informatique c'est une discipline qui traite du traitement automatique de
l'information à l'aide de dispositifs électroniques
1.5. Ordinateur
Un ordinateur est un système de traitement de l'information programmable tel que
défini par Alan Turing et qui fonctionne par la lecture séquentielle d'un ensemble d'instructions,
organisées en programmes, qui lui font exécuter des opérations logiques et arithmétiques.20
Pour nous l'ordinateur est une machine de traitement automatique de
l'information.
1.6. Information
Information est une donnée organisée et significative qui peuvent être traitées
par des systèmes informatiques.21

19
(en) Jisuk Woo, Copyright Law and Computer Programs: The Role of Communication in Legal
Structure, Routledge - 2000 (ISBN 9780815334712).
20
IBM France, 1955 : le terme « Ordinateur » est inventé par Jacques Perret, à la demande d'IBM
France [archive], Centenaire d'IBM, 16 avril 2014.
21
Claude Shannon.elon modèles de calcul, outils et méthodes pour l'utilisateur, Cours et
exercices, 2ème éd. Dunod, Paris, 2000, p. 47.
10

1.7. Stockage
Une capacité de conserver des données sur un support de stockage tel que des
disques durs, des SSD, des serveurs, des bandes magnétiques, etc.22
Pour nous c'est l'endroit où les données sont conservées sous forme
électromagnétique ou optique, afin d'être ensuite mise à la disposition d'un processeur.
1.8. Restitution
Action de restituer, de rendre quelque chose qu'on possède indûment : La
restitution d'un bien mal acquis.23
1.9. Instruction
Est une commande spécifique donnée à un processeur ou à un logiciel pour
effectuer une tâche ou une opération particulière.24
Pour nous une instruction c'est une commande spécifique donnée à un ordinateur
pour effectuer une tâche.
2. NOTION SUR LA BASE DE DONNEES
2.1. BASE DE DONNEES
Une Base de Données (BD) en anglais Data Base (DB), est un ensemble structuré
d'informations, cohérentes et persistantes dont l'organisation est régie par un modèle de
données.
L'un des avantages d'une base de données est que les informations qui la constituent
peuvent être accessibles aisément par plusieurs programmes qui les utilisent simultanément
avec des objectifs différents (ajout, mise à jour, recherche de données).25
2.2. BANQUE DE DONNEES (DATA BANK)
Est un ensemble de données relatif à un domaine défini de connaissances et
organisé pour être offert aux consultations d'utilisateurs.26
2.3. ENTREPOT DE DONNEES
L'entrepôt de données est un sujet orienté, intégré, non volatil et variable dans
le temps. Cette définition met l'accent sur le fait que l'entrepôt de données est axé sur un sujet

22
Claude Shannon.elon modèles de calcul, outils et méthodes pour l'utilisateur, Cours et
exercices, 2ème éd. Dunod, Paris, 2000, p. 47.
23
www.larouse.fr>français>Restitution. consulter le 19/07/2024 à 19h09'
24
Petit Robert, Ed. Dicorobert, Montréal, 2003
25
Petit Robert, Ed. Dicorobert, Montréal, 1999.consulter le 19/07/2024 à 19h12
26
Mohobira kiankue Paul à Unikam cours de technique de base de données en L1 informatique 2023
inédites
11

spécifique (par exemple, les ventes, les clients, etc.), qu'il intègre des données provenant de
différentes sources pour offrir une vue unifiée, qu'il est non volatil (c'est-à-dire que les données
ne sont pas modifiées une fois qu'elles sont entrées dans l'entrepôt) et qu'il prend en compte la
dimension temporelle des donnée27
3. NOTION SUR RESEAUX
3.1. Réseaux informatiques :
Un réseau informatique est un ensemble d'appareils interconnectés qui peuvent
communiquer et partager des ressources. Cela peut inclure des ordinateurs, des serveurs, des
périphériques de stockage, des routeurs, des commutateurs, etc.28
Les réseaux informatiques permettent le partage de données, d'imprimantes, d'accès
à internet, ainsi que la communication entre utilisateurs. Ils peuvent être câblés ou sans fil,
locaux (LAN), étendus (WAN) ou globaux (Internet), selon la portée et l'échelle de
l'infrastructure.
3.2. INTERNET
L’internet est un ensemble de réseaux mondiaux interconnectés qui permet à des
ordinateurs et à des serveurs de communiquer efficacement au moyen d'un protocole de
communication commun (IP). Ses principaux services sont le Web, le FTP, la messagerie et les
groupes de discussion.29
3.2. WORLD WIDE WEB.
Le World Wide Web comme est un incontestablement le service majeur de
l’Internet. Son succès a largement contribué à l’explosion du nombre de connexions et de
serveurs sur le réseau des réseaux et au bouleversement que celui-ci a apporté dans les domaines
économiques, sociaux et culturels. À une époque caractérisée par la mondialisation des
échanges et par la convergence des industries de l’informatique, des télécommunications et de
l’audiovisuel, pour l’élaboration de ce qu’il est convenu
D’appeler la « société de l’information »,
Le World Wide Web joue indiscutablement un rôle de catalyseur. Pour l’industrie
informatique, le World Wide Web a permis l’avancée décisive des architectures distribuées et
de la standardisation du poste client.30

27
Wikipedia.org. consuletr le 20/06/2024 à 18h03
28
Godelive Kakolongo, cours de S.i. à umd en 2023 inédites
29
Godelive Kakolongo , idem
30
Bureau de la Traduction du Canada, « Web (Recommandation linguistique du Bureau de la
traduction) [archive] », sur termiumplus.gc.ca (consulté le 19 juillet 2024 à 19h28).
12

4. NOTION SUR LA PROGRAMMATION WEB


4.1. LE SITE WEB
Un site web est un ensemble de pages web qui peuvent être consultées en suivant
des hyperliens à l'intérieur du site.31
Visiter un site Web signifie « consulter ses pages ». Le terme visite vient du fait que
l’on consulte généralement plusieurs pages d’un site, comme on visite les pièces d’un bâtiment.
La visite est menée par un utilisateur (ou visiteur ou internaute). La mesure d’audience est
obtenue en copiant le code en javascript d’un lien vers le site d’un prestataire spécialisé suivant
la technique du marqueur à distance.
Une adresse Web est une URL de page Web, généralement écrite sous une forme
simplifiée limitée à un nom d’hôte. 32
Une adresse de site Web est en fait l’adresse d’une page du site prévue pour
accueillir les visiteurs.
4.2. Un hébergeur Web
Est une entreprise de services informatiques hébergeant (mettant en ligne) sur ses
serveurs Web les ressources constituant les sites Web de ses clients.
4.3. Une agence Web
Est une entreprise de services informatiques réalisant des sites Web pour ses clients.
L’expression surfer sur le Web signifie « consulter le Web ». Elle a été inventée pour mettre
l’accent sur le fait que consulter le Web consiste à suivre de nombreux hyperliens de page en
page. Elle est principalement utilisée par les médias ; elle n’appartient pas au vocabulaire
technique
4.4. Un annuaire Web
Est un site Web répertoriant des sites Web.
Un portail Web est un site Web tentant de regrouper la plus large palette
d’informations et de services possibles dans un site Web. Certains portails sont thématiques.
Un service Web est une technologie client-serveur basée sur les protocoles du Web.
4.5. Le Web
Est une des applications d’Internet, qui est distincte d’autres applications comme le
courrier électronique, la visioconférence et le partage de fichiers en pair à pair. Inventé en 1989-

31
Bureau de la Traduction du Canada, « Web (Recommandation linguistique du Bureau de la
traduction) [archive] », sur termiumplus.gc.ca (consulté le 19 juillet 2024 à 19h28).
32
IDM
13

1990 par Tim Berners-Lee suivi de Robert Cailliau, c'est le Web qui a rendu les médias grand
public attentifs à Internet.
4.6. LE SITE VITRINE
Le site vitrine consiste à créer un site internet faisant la promotion d’un produit, d’un
service ou d’une marque. Le site vitrine n’est pas un site marchand, son objectif est de faire
connaître une offre, ou une entreprise afin d’élargir sa base clientèle. La vente du produit ou
service se fera via un autre site ou canal de distribution, comme un site e-commerce par
exemple.33
Le site vitrine est comparable à une carte de visite sur internet. Un site vitrine est
généralement clair et relativement épuré. Les informations contenues vont droit à l’essentiel et
ont un ton promotionnel, il faut que les internautes retiennent facilement

33
www.leblogdudirigeant.comconsulter.le 23/06/2024 à 21h03
14

CHAPITRE 2 : ANALYSE DE L’EXISTANT


L’analyse de l’existant permet de comprendre la nature du système actuel, décrit
la solution présente du domaine d’étude au terme d’organisation.34

Elle consiste à préparer la décision de la direction générale de l'entreprise,


décision relative à la nécessité ou non d'informatiser, de changement de l'ordinateur, où
d'achat des ordinateurs.

2.1. ANALYSE PREALABLE


Le PMU, ou Pari Mutuel Urbain, C'est une entreprise de paris hippiques qui a été
créée en 1930. Le PMU a joué un rôle important dans l'industrie des courses de chevaux en
France et a évolué au fil des décennies pour s'adapter aux changements dans le secteur des jeux
d'argent et de hasard. Il a également eu un impact sur la culture et l'économie françaises.

2.2. Mission
La SONAL a pour mission d'organiser les jeux de hasard, de loterie et de concours
de pronostics en vue de contribuer à la promotion des œuvres sociales et artistiques, développer
les activités socio-économiques et celles d'utilités publiques.

2.3. OBJECTIF DU SONAL


Le principal objectif du PMU, ou Pari Mutuel Urbain, est de gérer les paris
hippiques. Cela inclut la collecte des paris, la distribution des gains aux parieurs et le soutien à
l'industrie des courses de chevaux grâce à la redistribution des revenus générés par les paris. Le
PMU vise également à promouvoir et à développer les courses de chevaux en France, en
soutenant les hippodromes et en contribuant au financement des éleveurs et des propriétaires
de chevaux. En outre, le PMU s'efforce d'offrir une expérience de pari diversifiée et attrayante
pour ses clients, en développant de nouveaux produits et en s'adaptant aux évolutions du marché
des jeux d'argent.

34
MVIBUDULU-KALUYIT, Note de cours de Méthode d’Analyse Informatique, G3
info/jour isc-Gombe, inédit 2011-2012.]
15

2.6. SERVICE ORGANISER DE PARIS SPORTIFS POUR LE CLIENT


Les services sont généralement organisés pour faciliter les paris hippiques et
sportifs pour les clients. Voici les services typiques organisé :
 Prise de paris :
Les clients peuvent placer leurs paris sur les courses hippiques et les événements
sportifs via les points de vente physiques (bureaux de tabac, bars partenaires, etc.) ou en ligne
sur le site web ou l'application mobile du PMU.
 Diffusion des courses :
Le PMU diffuse en direct les courses hippiques dans ses points de vente pour que
les parieurs puissent suivre l'action en temps réel.
 Programmes et statistiques :
Le PMU fournit des informations détaillées sur les courses, les chevaux, les jockeys,
etc., pour aider les parieurs à prendre des décisions éclairées.
 Gestion des gains :
Une fois les résultats officiels des courses connus, le PMU gère le calcul des gains et
leur distribution aux parieurs gagnants.
 Service client :
Le PMU propose un service clientèle pour répondre aux questions des parieurs, les aider dans
leurs démarches et résoudre d'éventuels problèmes rencontrés lors de leurs paris.
Ces services sont conçus pour offrir une expérience de jeu agréable et fluide aux clients du
PMU.
16

2.7. ORAGANIGRAMME DU SERVICE CONCERNE

Administrative

Secrétariat Trésorerie interne et


d'analyse économique budget

d'opération bancaire Logistique


Comptabilité

 Service secrétariat :

Le service de secrétariat joue un rôle essentiel en assurant la gestion administrative


et logistique de l'entreprise.

En résumé, le service de secrétariat au PMU contribue à maintenir un


environnement de travail organisé, assure une communication fluide et apporte un soutien
administratif essentiel à l'ensemble de l'entreprise.

 SERVICE TRESORERIE :
Le service de trésorerie joue un rôle crucial dans la gestion financière et la santé
économique de l'entreprise.
En résumé, le service de trésorerie au PMU joue un rôle vital dans la gestion
prudente des ressources financières de l'entreprise, en veillant à ce que les liquidités soient bien
gérées, sécurisées et optimisées pour soutenir les opérations commerciales.
 SERVICE D'OPERATION BANCAIRE :
Le service des opérations bancaires est chargé de gérer les transactions financières
quotidiennes de l'entreprise.
En résumé, le service des opérations bancaires au PMU assure le bon déroulement
des transactions financières quotidiennes de l'entreprise, en garantissant la sécurité, la précision
et la conformité des opérations effectuées.

 SERVICE D'ANALYSE ECONOMIQUE :


17

Le service d'analyse économique joue un rôle crucial dans l'évaluation, la


compréhension et la prévision des tendances économiques et financières impactant l'entreprise.
En résumé, le service d'analyse économique au PMU est essentiel pour éclairer la
direction sur les enjeux économiques, financiers et concurrentiels auxquels l'entreprise est
confrontée, en contribuant à une prise de décision informée et stratégique.
 SERVICE TECHNIQUE :
Le service technique joue un rôle essentiel dans la gestion et le maintien des
infrastructures technologiques nécessaires au bon fonctionnement des activités de l'entreprise.
En résumé, le service technique au PMU est chargé de garantir que les
infrastructures technologiques de l'entreprise sont fiables, sécurisées et efficaces pour soutenir
ses activités au quotidien, en contribuant à l'innovation et à la compétitivité de l'entreprise dans
le secteur des jeux de hasard.
 SERVICE D’ADMINISTRATION :
Le service administratif joue un rôle crucial dans la gestion des tâches
administratives et organisationnelles qui soutiennent le bon fonctionnement de l'entreprise.
En résumé, le service administratif au PMU est chargé de veiller à ce que les
processus administratifs soient efficaces, organisés et conformes aux normes internes et
externes, contribuant ainsi au bon déroulement des activités opérationnelles de l'entreprise dans
le secteur des jeux de hasard.
2.8. ETUDES DE MOYENS DE TRAITEMENTS

Les moyens de traitement constituent l'ensemble des ressources matérielles,


humaines où financière utilisées pour gérer les informations circulant dans l'organisation.

2.11.1. Moyen matériels utilisés au PMU sont


 Papier,
 Bic
 Bic marker
 Croyons
 Gomme
 Latte
 Registre
 Classeur
 Chaise / table
 Carnet de carbone/ ticket/ formulaire
2.11.2. Support technique
18

 Ordinateur fixe, 500 MHz, 250 Mon Ram,8go


 Télévision plasma
 Batterie 500 Ah
 Panneau solaire / convertisseur
 Le réseau Internet avec connexion sans fil
 Machine de Paris sportifs/ imprimante laser incorporée marque Sunmi V2
2.11.3. Moyens humains

N° POST QUALIFICATION ANCIENNETE OBSERVATION

1 ADM G3 10 ANS Bon


2 SEC G3 15 ANS Bon
3 COMPT D6 8 ANS Bon
4 LOG A4 18 ANS Bon
5 STAT D6 7 ANS Bon
6 RECEPT 06, D4, …. 10 ANS T. B

2.3. MODELE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION


2.3.1 NARRATION DES INFORMATIONS

Quand un agent arrive, il signe d’abord la présence au prêt du secrétaire, il se pointe


au service de statistique pour prendre des programmes des courses journalière et résultats des
courses passées qu’il va remettre aux clients de son point de vente physique, après il doit passer
chez le chargé de logistique pour récupérer la machine à pari et le carnet des reçus, et le dernier
lui fait signer dans le registre de réception.

Dans le point de vente un parieur arrive chez le vendeur, il demande le papier de


là où il peut faire ces choix, il place un pari, puis il va remettre le papier de pari auprès du
vendeur en versant l’argent et ce dernier vérifie en insérant tout dans la machine ; il imprime le
ticket.

Au retour de l’agent il remet la machine et le rapport journalier au secrétaire pour


la vérification, si le rapport est conforme aux statistiques journalières, il passe la machine et le
carnet de reçus au logisticien et il envoie les rapports financiers aux trésoreries pour
comptabiliser et en fin le comptable envoi le rapport au service d’administration.
19

FICHE D’ANALYSE DE POSTE DE TRAVAIL

N° Nom Du Poste Travail Effectué Grade Traitement Observation

1. Secrétariat Il est chargé d’élaborer Manuel 1 personne


tous les documents liés
aux jeux PMU

2. Trésorerie où Il est chargé de la Manuel & 4 personnes


Comptabilité gestion financière et la électronique
transmission de
rapports comptable au
chef d’administration

3. Logistiques Il est chargé de la Manuel 1 personne


gestion des
équipements ou les
matériels

4. Agent Il est chargé Manuel 1 personne


d’enregistrer les paris
effectués par les
parieurs sur les courses
hippiques dans un point
de vente

5. Parieur

6. Statistique
20

2.3.2. Description des documents


C'est une phase importante de l'analyse, les documents sont des instruments de
gestion et porteur des flux d'informations dont l'analyse est sensée d'identifier dans le but de
répéter les informations qui circulent dans le processus de gestion en étude. 35

Nous avons les documents suivants :


 Programmes de courses :
Des documents détaillant les informations sur les courses de chevaux, y compris les noms des
chevaux, les jockeys, les entraîneurs, les cotes, les conditions de course, etc. Ces programmes
aident les parieurs à prendre des décisions éclairées avant de placer leurs paris.
 Tickets de pari :
Des reçus imprimés remis aux clients après avoir enregistré leurs paris. Les tickets de pari
indiquent les détails des paris effectués, y compris les montants misés, les types de paris, les
courses sélectionnées, etc.
 Résultats des courses :
Des documents affichant les résultats officiels des courses passées, y compris l'ordre d'arrivée
des chevaux, les dividendes potentiels pour chaque type de pari, et d'autres informations
pertinentes pour les parieurs.
 Formulaires d'inscription :
Des documents utilisés par les nouveaux clients pour s'inscrire auprès du PMU et ouvrir un
compte joueur.
 Documents réglementaires :
Le PMU doit également se conformer à certaines réglementations en matière de jeu responsable,
de protection des données personnelles et d'autres obligations légales, ce qui peut nécessiter la
tenue et la conservation de divers documents officiels.
 Registre de présence :
Un document dont tous les agents signent leurs présences
 Carnet de reçus :
Permet d'enregistrer de paris, preuve de participation et vérification des agents
 Rapport statistique :
Une fiche imprimée dans la machine à paris où tirée dans le carnet a mentionnant tous les paris
du jour

35
XAVIER CASTELLAN, Méthode général d’analyse d’une application informatique, Tome 1, Edition
MASSON Paris 1998
21

 Bon des réceptions :


Document allés toute la prise du compte des rapports journaliers
Ces documents jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement efficace et transparent des
activités du PMU et contribuent à offrir une expérience de jeu sûre et divertissante pour ses
clients.
2.3.3. Analyse de flux d'information
L'analyse des flux nous a permis d'appréhender simplement le fonctionnement
global de l'entreprise, en se focalisant éventuellement sur un ensemble d'activités concernées
par l'étude, sans chercher à identifier l'origine et la stabilité du découpage du projet de la Gestion
des maisons de Paris sportifs PMU ; la prise en compte des niveaux d'abstraction (conceptuel,
organisationnel, logique, physique) s'effectuera dans les autres modèles 36
Dans cette analyse des flux nous nous sommes exprimés avec deux concepts :
l'acteur et le flux. L'acteur représente une unité active intervenant dans le fonctionnement du
système opérant. Stimulé par des flux, il les transforme, les renvoie ; un acteur « fait quelque
chose », il est actif. Tandis que le flux représente un échange entre deux acteurs. Un flux est
émis par un acteur à destination d'un autre acteur.

36
. Cours de merise 3ème graduat UMD informatique,en2020 Dispensé par!IR.Patty Sumaili
inédites
22

a. Tableau de flux d'information


Ce tableau de flux à deux grandes dimensions, qui permet de décrire les documents
échangés entre les acteurs ainsi que leur contenu. 37

Acteur Emetteur Récepteur Document Distance +10


Réceptionne
Sec Agent Programmes des cours #okm +10
Agent Parieur Tickets de paris et #okm +1
programme cours
Sec Personnels Registre de présence #okm 1
Statistique Agents Carnet de reçus #okm 1
Logisticien Agents Registre de présence #okm 1
Parieurs Agent Rapport journalier #okm +1

Trésorerie Sec Bon de réception #okm +1

a. Schéma de flux

Logistique
Statistique
FO3

FO2
FO1
Secrétaire
FO5
Agent
Parieur

FO7 FO7 FO4


FO6

Comptabilité

FO7

Administrative

37
John musira , cours de technique de base de données à unikam( inédites)
23

a. Matrice de flux

AG. P SEC STAT LOG COMPT ADM P

AG - Signer la présence Demande des Retirer la - - Remise des


programmes machine a programmes
pari

SEC Récupéré le - - - Remettre - -


rapport les
statistique rapports
financiers

STAT Remettre les - - - - - -


programmes

LOG Récupérer la - - - - - -
machine

COMP - Elaboration de - - - Remise -


T bon de réception des
rapports

ADM - - - - Réception - -
des
rapports

P Demande des - - - - - -
tickets
24

2.3.4. Circulation des informations


AG.P SEC STAT LOG PARIEUR COMPT AMD
Arrivé
R.P P.C R.F R.F
C.R P.C
PR

TO1 TO2 TO6 TO1


TO3

C.C B.R
P.C R.R
TO7
P.C
TO4
Ticket
TO5

R.S
Ticket

TO9
TO6

R.S R.F

B.R
25

2.3.5. Diagnostique de l'existant et proposition des solu


Tout étude scientifique consiste à critiquer le système d'information existant pour
une application par ses divers aspects de fonctionnement.
Il a pour objectif de porter un jugement clairvoyant sur ce système, c'est-à-dire :
 Quels sont les points forts et ;
 Quels sont les points faibles du système en vigueur.
Le but de cette étude est d'établir un diagnostic sur l'existant, lequel permettra de
faire ressortir des anomalies sur base desquelles, nous proposerons des solutions dont l'une
seulement sera retenue compte tenu de ses avantages.
CRITIQUE DE L'EXISTANT
La sonal PMU, malgré son organisation ou sa structure accusé des qualités et les
défauts à savoir :
1. DU POINT DE VUE FAIBLE
- mauvaise conservation des documents sensible du bureau gestionnaire ;
- manque des personnes qualifiées en informatique dans tous les postes de service ;
- retard dans la transmission des rapports
- gestion manuel des rapports statistiques de chaque agent parieur
2. DU POINT DE VUE FORT
- utilisation des outils informatiques dans certains postes de service
- consolidation des relations de fraternité et amour avec les parieurs (clients)
- livraison à temps des programmes des courses au client et diffusion des résultats des
courses à la Minute.
3. PROPOSITION DES SOLUTIONS
Après avoir analysé et critiqué le système actuel, pour la gestion des maisons de
Paris sportifs à la sonal PMU nous proposons des solutions ci-dessous :
3.1 SOLUTION MANUELLE
 La bonne conservation des documents dans des endroits appropriés pour éviter des
pertes.
 Achat des matériels permettant de bien traiter les informations relatives à la
conservation de Rapport de statistiques de versement d'argent et remise des outils des
travails ou logisticien
 Paiement à temps prévu et d'une somme consistante aux agents parieurs pour éviter des
fuites avec les matériels
26

3.2 SOLUTION INFORMATIQUE


La solution informatique qui consiste à prendre en charge certaines tâches
automatiquement dans un processus des gestions de données.
Cette solution consiste à :
- mettre en place une base de données capable de gérer automatiquement les maisons des paris
sportifs PMU et les agents affectés dans chaque poste.
AVANTAGES
 Rapidité dans le traitement des informations ;
 Conservation et diffusion rapide des informations ;
 Accès rapide aux informations fiables ;
 Gestion précise et exacte des agents affectés à chaque poste de service (maisons des
paris sportifs) et les outils des services ;
 La fiabilité de gérer pour une bonne prise de décision ;
 L'ordinateur est adapté aux traitements répétitifs portant sur de gros volumes
d'informations ;
INCONVENIENTS
 La solution informatique demande beaucoup d'argent pour son implémentation ;
 Achat des matériels et logiciels, la formation du personnel (les utilisateurs du système);
 Les coupures intempestives de l'énergie électrique peuvent aussi endommager les
ressources informatiques ;
27

CHAPITRE 3 : MODELISATION ET IMPLEMENTATION


A. ETAPE CONCEPTUELLE :

Il s'agit de l'élaboration du modèle conceptuel des données (MCD) qui est une
représentation graphique et structurée des informations mémorisées par un système
d'information (SI) et du modèle conceptuel de traitement (MCT).
En d'autres termes, l'étape conceptuelle exprime les choix fondamentaux de gestion
en recherchant les éléments stables indépendamment des moyens à mettre en œuvre, de leurs
contraintes et de leur organisation.
1. Modélisation conceptuelle des données (MCD)
1.1. Définition et But
a. Définition :
Est la représentation de l'ensemble des données du domaine sans tenir compte des
aspects techniques et économiques de mémorisation et d'accès sans se référer aux conditions
d'utilisation de tel ou tel autre traitement.
b. But :
Le modèle conceptuel de données (MCD) a pour but de représenter de façon
structuré les données qui seront utilisé par le système d'information.
Le modèle conceptuel de données décrit la sémantique c'est-à-dire le sens attaché à ces données
et à leurs rapports et non à l'utilisation qui peut en être faite.
1..2. Définition des concepts de base de la modélisation conceptuelle des données
a. Objet :
Tout élément matériel ou immatériel ayant une existence propre et présentant un
intérêt dans le domaine de gestion considérée.
b. Relation :
Est un lien verbal entre objets
c. Occurrence :
Est l'ensemble des valeurs des propriétés d'un objet.
d. Propriété :
Est une information élémentaire qui permet d'identifier un objet ou une relation
e. Identifiant :
C’est l'une de propriété particulière d'un objet qui distingue de manière unique les
occurrences d'un objet.
f. Cardinalité
28

Nombre de fois minimale ou maximale que les occurrences d'un objet participent à
une relation.
1.3. L’objectif d’un modèle conceptuel de données
Est de fournir une perspective axée sur les données de l’organisation en
documentant la manière dont les différentes entités commerciales sont liées les unes aux autres.
Cela se fait souvent par le biais de diagrammes entité-relation (ERD) et/ou de modèles objet-
rôle (ORM). Contrairement aux modèles logiques et physiques de données, les modèles
conceptuels de données sont indépendants de la technologie et des applications. Cela signifie
qu’ils sont détachés de la réalité et du contexte des systèmes et processus actuellement en place.

Les modèles conceptuels de données présentent à la fois l’état actuel et l’état futur,
ce qui signifie qu’ils tiennent compte des modifications de l’entreprise qui sont en cours ou très
probables. De cette façon, les organisations peuvent, dans une certaine mesure, assurer l’avenir
du modèle et tenir compte de toute flexibilité qui pourrait être intégrée à la solution. Une bonne
pratique consiste à distinguer l’état actuel de l’état futur par un jeu de couleurs.

1.4 Règle d'usage du MCD

 Toute entité doit comporter un identifiant ;


 Toutes les propriétés de l’entité dépendent fonctionnellement de
l’identifiant. C’est-à-dire que connaissant la valeur de l’identifiant, nous
connaissons de façon sure et unique la valeur de propriétés associées ;
 Le nom d’une propriété ne doit apparaitre qu’une seul fois dans le modèle
conceptuel de données ;
 Les propriétés résultantes d’un calcul ne doivent pas apparaitre dans le
MCD38
1.5 Formalisme du MCD

En ce qui concerne notre étude nous avons fait appel à la méthode merise.
A cette phase de conception, la méthode a prévu un formalisme approprié dit modèle entité-
association ou objet-relation dont les éléments ont été présentés ci-haut.

1.6. Recensement et description des relations

Une relation est une association entre un ou plusieurs objets du modèle. Une relation
est un lien verbal représenté par un verbe à l'infinitif et unissant un ou plusieurs objets.

38
Kawadi kabue landry cours de méthode d’analyse informatique II, G3 info, inédit, UMD 2016-2017
29

a. Recensement des relations

Nous avons recensé les relations suivantes :

 Signer ;
 Réceptionner
 Recevoir
 Placer
 Retirer
 Élaborer.
Règle de gestion :

R1 (signer) :
1. Un agent signe dans un ou plusieurs documents ;
2. Un document est signé par un ou plusieurs agents (1, n), (1, n)
R2 (réceptionner)
 Un agent réceptionne un ou plusieurs outils de service
 Un outil est réceptionné par un et un seul agent (1, n), (1,1)
R3 (recevoir)
o Un agent reçoit un ou plusieurs parieurs
o Un parieur est reçu par un et un seul agent (1, n), (1,1)
R4 (placer)
 Un parieur place un ou plusieurs paris chez un agent
 Un pari un placé par un et un seul parieur (1, n), (1,1)
R5 (retirer)
 Un parieur retire un ou plusieurs tickets
 Un ticket est retiré par un et un seul parieur (1, n), (1,1)
R6 (élaborer)
 Un agent élabore un ou plusieurs documents
 Un document est élaboré par un et un seul agent (1, n), (1,1)

b. Description des relations

N° Relation Objet 1 Objet 2 Propriétés


b. Signer Agent Document Heure d’arrivée & date d’élaboration
c. Réceptionner Agent Outils Heure de réception
d. Recevoir Agent Parieur Heure d’arrivée
e. Placer Parieur Pari Date de mise
f. Retirer Parieur Ticket -
g. Elaborer Agent Document Date de demande
30

1.7. Description des contraintes

A contrainte de cardinalité

Les contraintes de cardinalités étant composée de couple, nombre minimum et


maximum de participation d’un objet à une relation, elles résument lorsque l’on parcourt
l’ensemble des occurrences de l’objet impliqué dans le couple à la relation.
Dans la pratique, on distingue les cardinalités ci-après :

0,1 : L’objet ne participe aucune ou une fois à la relation ;


1,1 : L’objet participe au moins une fois ou plus d’une fois à la relation ;
0, n : l'objet participe aucune où plusieurs fois à la relation ;
1, n : l'objet participe une fois où plusieurs fois à la relation.

b. contrainte d'intégrité fonctionnelle (CIF)

Une contrainte d'intégrité fonctionnelle (CIF) est définie par le fait qu'une des
entités de l’association et complètement déterminer par la connaissance d'une ou plusieurs
entités participant à cette même association.
Remarque : ce cas intervient lorsque dans le MCD nous retrouvons les couples :
(0,1) où (1,1) d'une part et (0, n) où (1, n) d'autre part. C'est-à-dire nous pouvons avoir les
combinaisons suivantes :
(0,1) et (0, n)
(0,1) et (1, n)
(1,1) et (0, n)
(1,1) et (1, n)
C. contrainte d'intégrité multiple (CIM)
C'est une relation de type père-père. Ce cas intervient dans le MCD nous
retrouvons les couples : (0, n) où (1, n) d'une part et (1, n) ou (0, n) d'autre part c'est-à-dire
nous pouvons avoir les combinaisons suivantes :
(0, n) et (0, n)
(0, n) et (1, n)
(1, n) et (1, n)
(0, n) : aucune ou plusieurs ;
(1, n) : une fois ou plusieurs fois ;
d. Tableau de contrainte

N° Relation Collection Cardinalité Cardinalité CIF CIM


1 2
 Signer Agent - 1, n 1, n - Oui
document
 Réceptionner Agent- outil 1, n 1,1 Oui -

 Recevoir Agent - 1, n 1,1 Oui -


parieur
 Placer Parieur - 1, n 1,1 Oui -
paris
 Retirer Parieur- 1, n 1,1 Oui -
ticket
31

 Elaborer Agent- 1, n 1,1 Oui -


document

e. Description des objets

N° Objet Propriétés Code propriétés & description de la propriété


 Agent Nom agent Nom Ag : An (20)
Post-nom agent Sexe : A (1)
Sexe Fonction :AN (12)
Fonction Grande :AN (15)
Grande Mat : An (20)
Matricule Adresse : AN (15)
Adresse
 Document Code document Id document : AN (10)
Libellé document Libellé document : AN (10)
Date d’élaboration Date : AN (9)
Contenu Contenu : AN (15)
 Outil Ide-outil Id-outil : AN (15)
Nom-outil Nom outil :AN (20)
Description Description : AN (10)
Date d’acquisition Date : AN (12)
Observation Observation : AN (20)
Version Version : AN (10)
 Parieur Ide-parieur Ide-parieur : AN (10)
Nom Nom : AN (20)
Sexe Sexe : AN (2)
Adresse Adresse : AN (20)
Numéro téléphone Numéro téléphone : A (15)
Solde-compte Solde-compte : AN (10)
 Paris Id-paris Id-paris : AN (12) :
Id-parieur Id-parieur : AN (10)
Montant-misé Montant-misé : AN (10)
Date paris Date paris : AN (20)
Statut paris Statut paris : AN (15)
Gain potentiel Gain potentiel : AN (20)
 Ticket Ide-ticket Ide-ticket : AN (10)
Id-parieur Id-parieur : AN (10)
Type course Type course : AN (20)
Montant-misé Montant-misé :AN (15)
Date Date : AN (20)
Statut Statut : AN (10)
Gain-potentiel Gain-potentiel : AN (10)
32

1.8. Présentation du modèle conceptuel de données (MCD) brut

1,1 Elaborer 1, n

Agent Document

Id-agent Id-document
Nom agent 1, n 1, n
Signer Libellé
Post-nom agent Date d’élaboration
Sexe agent
Contenu
Fonction agent 1,1
Grande agent
Adresse agent

1,1 Reservoir

Réceptionner

1, n
1, n
Outil
Parieur
Id-outil
Nom outil Id-parieur
Description Nom parieur
Date 1,1 Sexe
Observation Adresse
Version Numéro Téléphone
Solde-compte

1,1
Placer
Retirer

1, n 1, n
Paris Ticket

Id-paris Id-ticket
Montant-misé Type-course
Composition Montant-misé
Type paris Date
Statut
Gain-potentiel
33

1.9. Présentation du MCD valide


Le modèle conceptuel de données valide (MCD-V) est un diagramme entité,
relation permettant de modéliser le système d'information sans tenir compte des détails lieu à
la mise en œuvre physique.

CIF

Agent Document

Id-agent Id-document
Nom agent Signer Libellé
Post-nom agent -Id-Agent Date d’élaboration
Sexe agent -Id--Document Contenu
Fonction agent Date
Grande agent
Adresse agent

CIF
CIF

Outil Parieur

Id-parieur
Id-outil
Nom parieur
Nom outil
Sexe
Description
Adresse
Date
Numéro Téléphone
Observation
Version Solde-compte

CIF

CIF

Paris Ticket

Id-ticket
Id-paris Type-course
Montant-misé Montant-misé
Composition Date
Type paris Statut
Gain-potentiel
34

1.10. Modélisation conceptuelle de traitement (MCT)


1.10.1. But

Elle a pour objectif de présenter formellement les activités exercées par le domaine,
activité dont la connaissance est la base du système d'information. Elle est tournée vers la prise
en compte des échanges du domaine avec son environnement. Cette modélisation des activités
s'effectue en faisant abstraction de l'organisation, c'est-à-dire des moyens et ressources
nécessaires à l'exécution de ces activités.

Un modèle conceptuel des traitements (MCT) exprime ce que fait le domaine et non
par qui, quand, où et comment sont réalisées ces activités. Il permet ainsi de préciser les
frontières du domaine en décrivant les activités qui lui sont associées et les échanges avec son
environnement.

1.10.2. Définition

1.10.2.1. Les concepts de base


1. Définition des concepts

Evénement :
C'est le fait que quelque chose survient et que l'on perçoit qu'il survient. L'arrivée
d'un ou de plusieurs évènements va générer une opération qui va elle-même fournir un résultat.
Selon leur origine, on distingue les événements externes et les événements internes générés par
le système d'information.
Opération :
Une opération est une suite d'actions non interruptibles. Pour trouver les opérations,
on se sert du diagramme de flux conceptuel de niveau le plus bas. Pour ce faire, on décompose
les activités en un ensemble d'opérations élémentaires.
Synchronisation :
La synchronisation agit au niveau des événements avec des opérateurs logiques :
et, ou, non.
Résultat :
Un résultat est la réponse codifiée d'une opération déclarée par un événement ou
par une synchronisation
Règle d'émission :
Elle permet de sortir une action.
Une action :
Elle est définie comme un ou plusieurs faits élémentaires qui forment un tout pour
transformer un ensemble de proposition dans la base d'information ou dans le modèle.
Processus :
Un processus est un enchaînement d'opérations qui concourent à un même but
35

1.10.3. Formalisme du MCT


Le modèle conceptuel des traitements ou MCT permet de représenter de façon
schématique l'activité d'un système d'information sans faire référence à des choix
organisationnels ou des moyens d'exécution, c'est-à-dire qu'il permet de définir simplement ce
qui doit être fait, mais il ne dit pas quand, par quel moyen ni à quel endroit de l'organisation...

Evénement

Opération

OK TJRS KO

EV1 et EV2 Synchronisation

1.10.4. Recensement et description des opérations

a. Recensement des opérations

Dans cette gestion, nous avons recensé plusieurs opérations parmi lesquelles nous
avons optées de traiter le processus lié uniquement à la gestion des maisons de paris sportif
PMU.
b. Descriptions des opérations

N° Evénement Synchronisation Opération Règle Résultat


démission
Arrivé d’un ET Signature Ok Envoie chez
agent KO le logisticien
Arrivé chez le R1 et Ev2 Réceptionnées Toujours Départ au
logisticien Ou récupération point de vente
Arrivé au R2 et Ev3 Miser et placer Ok Remise de
point de vente KO ticket ou reçu
Retour au R3 et Ev4 Remise des Toujours Signature
bureau outils et dans le
rapports document de
réception
Dépôt des R4 et Ev5 Vérification du Ok Envoie des
rapports rapport KO rapports à la
journalier hiérarchie
36

1.10.5. Présentation du MCT

Arrivé de l’agent

ET

OP1 : SIGNATURE

Présentation de l’agent au secrétariat pour


signer s’il est en ordre ou à temps

OK TOUJOURS KO

Envoie chez le logisticien


Rentrer à la maison

Arrivé chez le logisticien

R et Ev2

OP2 : Réception des appareils

Vérification et test des tous les appareils ou


outils de service

OK TOUJOURS KO

En attente

Départ au point de vente

Arrivé au point de vente


et réception des parieurs
R2 et Ev2
A
37

OP 3 : Mise et placement des paris

Paiement de somme misée et remise des


tickets aux clients ayant misé

OK TOUJOURS KO
Remise de ticket ou
reçu En attente

Retour au bureau

R3 et Ev4

OP4 : Remise des appareils & rapports

Vérification des outils et de la conformité des


rapports journaliers

OK TOUJOURS KO

Signature
Signature dans le
registre de réception

Dépôt du rapport à
la comptabilité

R4 et Ev5

OP5 : Envoie des rapports

Classement et arrangement du rapport

OK TOUJOURS KO
38

1.10.6. Règles du passage du MCT au MOT

Ce passage se fait en ajoutant au MCT trois colonnes suivantes :


La première colonne est la réponse à a question « Quant » qui moment du
déroulement du traitement de donnée.
La deuxième colonne à la question « Qui » qui offrent 3 possibilités de réponse ;
quant à la lecture d'une tâche qui peut être soit manuel (TM), soit totalement informatisée (TA
ou TI), soit réel (TR) selon qu'il s'agit respectivement d'une tâche accomplie soit par l'homme,
soit par la machine, soit par l'homme et la machine.
La réponse à cette question doit aussi précise le délai de réponse qui peut être soit
immédiat (I), soit différé (D) et nous devons aussi préciser le mode de fonctionnement qui peut
être soit unitaire (U), soit en lot (L).
La troisième colonne est relative à la question où ? Dont la réponse fait référence
aux postes de travail aux quels se déroulent le traitement.

1.10.7. Présentation du MOT

Le modèle organisationnel des traitements s'attache à décrire les propriétés des


traitements non traitées par le modèle conceptuel des données, c'est-à-dire :

 Les temps
 Les ressources
 Le lieu

Le modèle organisationnel des traitements consiste donc à représenter le modèle


conceptuel des traitements dans un tableau dont les colonnes sont la durée, le lieu, les
responsables et ressources nécessaires à une action.39

39
Web.maths.unsw.edu.au. Consulté le 02/08/2024 à 23h11''
39

Arrivé de l’agent

T.M-UI
ET

± 10 MIN
OP1 : SIGNATURE
Secrétariat
Présentation de l’agent au secrétariat pour
signer s’il est en ordre ou à temps

OK TOUJOURS KO

Envoie chez le Rentrer à la


logisticien maison
à
Rentrer à la
maison
à
Logistique

R1 et
Ev2 TR-UI
OP2 : Réception des appareils
± 10 MIN
Vérification et test des tous les appareils ou
outils de service

OK Toujours ko

En attente

Départ au point
de vente
à

Arrivé au point
de vente

à
R2 et Point de
Ev3
± 15 MIN vente
OP3 Mise et Placement des paris TR-UI

Paiement de somme misée et remise des tickets


aux clients ayant misé

Ok Toujours Ko

Remise de
En Attente
ticket ou reçu

à à
A
40

Retour au bureau

à Service de
réception
TR-UI
R3 et
Ev4
OP4 : REMISE DES APPAREILS & RAPPORTS
± 10 MIN
Vérification des outils et de la conformité des
rapports journaliers.

OK TJR OK

Pas des signatures

Signature dans le registre de à


réception.
Dépôt des rapports à la
à comptabilité

à
Comptabilité

± 10 MIN
R4 et TA-UI
Ev5
OP5 : ENVOIE DES RAPPORTS

Classement et arrangement du rapport

OK TJR OK
41

1.1. Scénario de mise en œuvre


Un scénario de mise en œuvre est un plan détaillé et structuré qui décrit
séquentiellement les étapes à suivre pour réaliser un projet, mettre en place un système ou
atteindre un objectif spécifique.

Ce plan inclut généralement l'analyse des besoins, la conception, le développement,


les tests, la formation des utilisateurs, le déploiement, et la maintenance.

Il permet d'organiser et de guider le déroulement du projet de manière cohérente et


efficace, en assurant une vision claire des actions à entreprendre pour atteindre le résultat
souhaité.

1.2. Partie software

A l’inverse, le software est le terme informatique en anglais désignant la partie


immatérielle, intelligente et virtuelle de votre machine. En français, ce terme signifie
simplement logiciel, voire application ou programme. 40

1.2.1. Présentation du software

 Système d'exploitation : Windows XP Pro, un SGBD relationnel


 Gestionnaire des logiciels : Microsoft office XP (Word pour le traitement des textes,
Microsoft Excel comme tableur, Microsoft Access comme SGBD, PowerPoint pour la
présentation et pub, Microsoft visuel Basic comme langage de programmation)
1.2.2. Présentation de hardware :

 Un microordinateur
 Marque : DELL
 Type de microprocesseur : Intel Pentium v
 RAM : 512Mo
 Disque dur : 500Go
 Lecteur CD : 52x
 Lecteur disquette : 33,5", 1,44Mb
 Port USB
 Moniteur : SVGA 18"
 Clavier étendu : 104 touches compatibles à Windows XP, QWERTY
 Souris compatible Microsoft
 Onduleur : 2Go, 24 vol
 Imprimante laser ou à jet d'encre.

40
www.truimph-adler.fr. Consulté le 02/08/2024 à 22h38"
42

1.3. Description de cahier des charges

Le cahier de charge est un document écrit expriment les besoins des utilisateurs,
destiné à un fournisseur potentiel pour lui permettre de proposer une solution.41

a) Besoins des utilisateurs

Lors de notre passage au bureau d'administratif de PMU, les utilisateurs ont exprimé
leurs besoins liés au résultat que cette application sera en mesure de produire et à qui elle sera
destinée :

Sur le plan des interfaces cette application de base de données elle offre :

 Les interfaces de saisie ;


 Une interface d'impression rapide des documents
 Les interfaces de Mise à Jour.

Sur le plan des états elle offre :

 Une Fiche de viabilité des agents (structures des agents) ;


 Liste des de parieur et leurs situations de gains
 Documents numériques attestant la réception et la remise des matériels par chaque
agent, pour éviter des doutes et d'incertitude quand il y a une perte ou fuite des matériels

b. A qui cette base de données est-elle destinée ?

Cette base de données est destinée au bureau d'administratif de PMU réseau de


Mwene-ditu précisément dans le service de comptabilité, de logistique et d'administration
centrale.

B. ETAPE ORGANISATIONNELLE
L'étape organisationnelle a pour but de décrire le fonctionnement du système
d'information définie au niveau conceptuel, elle permet de définir la répartition dans
l'organisation et les modalités d'accès aux données ainsi que la répartition d'exécution de
traitement décrite dans les opérations de gestion en tenant compte de l'organisation.42

1.1.Présentation du Modelé organisationnel de donnée Local (MODL)


Le but de cette étape est donc de fournir une représentation de l'organisation de
l'entreprise. Les concepts d'événement et de résultat présent dans la description organisationnelle, mais
l'opération est remplacée par la procédure fonctionne qui, bien que représentant également un
ensemble de traitements répond à une définition, une différente.43

41
Cours de projet d'autorisation paty Tshomba Sumaili L1 info UMD 2023-2024 inédit
42
DIONISI Dominique, l'essentiel sur MERISE, Collection EYROLLES, 1995, p.86

43 DIONISI Dominique, l'essentiel sur MERISE, Collection EYROLLES, 1995, p.86)


43

Ce modèle s'attache à décrire non seulement les procédures fonctionnelles, mais


également les postes de travail chargés de les mettre en œuvre ; chacune des procédures impliquant
l'homme et la machine sera décomposée en taches. La description s'appuie sur les règles d'organisation
de l'entreprise.44
1.1.1. Les Données
1) Les acteurs :
Qui fera les traitements ?
- la machine (traitement informatique)

- l'utilisateur (traitement manuel)

- l'utilisateur et la machine (traitement en temps conversationnel)

2) le déroulement :

Quand fera-t-il les traitements ?

- Ici on définit l'heure de traitement

3) les postes :

Où seront exécutés les traitements ?

- mode de fonctionnement : unitaire, par lot

- délai de réponse ? : Immédiat, différé

1.1.2. Passage du Modèle conceptuel de données au Modèle organisationnel de données


(MCD-MOD).
1.1.3. Règle de passage

Pour faire le passage de modèle conceptuel de données au modèle organisationnel des


données, il s'agit de supprimer les objets et les relations qui ne seront pas traités.

Les conditions de ce passage sont :

- D'ajouter les réponses aux questions, Qui ? Quand ? et Où ?

- Pour chaque traitement, ajouter ; le délai de réponse, le mode de fonctionnement.

- Transformer les vocabulaires : opération en tache, processus en procédure.

Dans ce travail, étant donné que toutes les opérations se passent au sein d'une même
entreprise, dans ce cas, nous avons le modèle organisationnel de données globale.

Pour notre cas, le modèle conceptuel de données est égal au modèle organisationnel de
données.

44
DIONISI Dominique, l'essentiel sur MERISE, Collection EYROLLES, 1995, p.86
44

2. Présentation de mod global

Agent Document
1,n
[
*Matri 6 1,n *Id document 4
Nom 20 1,n Signer Date d’elabor 10
Sexe 1
Date sig 10

1,1

Recevoir Parieur
1,n
Date rec 10 *Id Par 10
Nom 30
1O 10
Sexe 1
1,1

1,n

Retirer

Date 12
Pari Placer
1,n
*Id P 5 Date 10
1,n
Type 10
Montant 20 Ticket

*Id ticket 10
*Id p 10
45

3. DERIVATION DES MOD LOCAUX A PARTIR DU MOD GLOBAL

Le découpage du MOD global permet d'apprécier le degré de partage ou de


séparation des données d'un système d'information en fonction de l'organisation adoptée.

Les utilisateurs d'une unité organisationnelle ont une vie commune et partagée
d'un ensemble des données.
Le système qui sera mis en place a été conçu de sorte que les informations soient traitées sur
des sites différents.
Il est donc <<décentralisé >> Nous avons ainsi dégagé deux unités organisationnelles qui
sont :

 Site administration ;
 Site point de vente ;

4. PRISE EN COMPTE DES SECURITES DES DONNEES

Cette partie a une grande importance, car elle permet de prendre en compte la
sécurité de la base de données. Cette sécurisation de données consiste à définir diverses
restrictions d'accès aux données contenues dans les différents niveaux pour une catégorie
d’utilisateurs. Elle est fonction de types d'actions, notamment celles liées à la :
 Lecture (L)
 Création (C)
 Suppression (S)
 Modification (M)
 Insertion (i)
46

PRESENTATION DU MOD LOCAUX

A) SITE ADMINISTRATION ;

Elaborer

1, 1 1, n

Agent Document

*Matri L *Id document L


Nom M Date d’elabor C
Sexe C 1, n 1, n
Signer

1,1

Réceptionner

1, n
Outils

*Id outil L
Nom outil M
Date outil C

B) SITE POINT DE VENTE ;

Parieur Ticket

*Id Par L 1,1 1, n *Id ticket L


Nom M Retirer *Id p C
Sexe C

1,1

Paris

1, n *Id P L
Type M
Placer
Montant C

C
47

1.1.Modélisation logique des données (MLD)

Le modèle logique de données est une étape de la conception qui consiste à décrire
la structure des données utilisées sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit
de préciser le type de données utilisées lors des traitements.

1.2.Définition et but

L'étape logique de données est une étape qui permet de présenter la structure
statique du système d'information sans forme d'un modèle de données relationnelles.

Elle a pour but la traduction du modèle conceptuel de données en fonction du SGBD


à utiliser lors du développement de l'application.

1.3.Passage du MOD au MLD brut

Le passage est automatique. C'est-à-dire qu'il est obtenu par l'ordinateur et puisque
nous avons travaillé avec le SGBD du type relationnel, nous avons donc obtenu un MLD
relationnel brut.

1.3.1. Règles de passage :

 Les objets deviennent des tables dans le sens mathématique du terme ;


C'est-à-dire ayant n lignes et n colonnes ;
 Les propriétés deviennent des attributs et les identifiants deviennent des
clés primaires ;
 Les relations, dans le sens conceptuel, subissent plusieurs traitements :
a. Cas d'une relation conceptuelle ayant un CIF :

La relation disparaît ; la sémantique est maintenue parce que la table père envoie
son identifiant à la table fils et si elle portait des propriétés, celles-ci deviennent des attributs
dans la table fils ;

b. Cas d'une relation conceptuelle (1, n-1, n) ou (0, n-0, n)

La relation conceptuelle devient une table de lien dont la clé est une concaténation
des identifiants des objets qui participaient à la relation.

c. Cas d'une relation conceptuelle (1,1-0,1)

C'est l'objet qui a la cardinalité 1,1 qui est considéré comme la table fils et on
retombe dans le cas d'une relation conceptuelle ayant un CIF.

d. Cas d'une relation conceptuelle (1,1-1,1)

Le problème est considéré soit comme le cas d'une relation conceptuelle ayant un
CIF, soit comme le cas d'une relation conceptuelle (1,1-1, n) ou (0, n-0, n)
48

Théoriquement, il existe cinq règles de normalisation ou cinq formes normales.


Mais en pratique, le MLD est valide ou normalisé à la troisième forme déjà normale. Après
avoir obtenu le MLD valide, il lui faut associer les schémas Logiques relationnels associés.

Pour terminer la modélisation logique des données normalisées, il faut faire le


calcul du volume de la Base de données pour et celui des index.

1.3.Normalisation de la Base de données

L'étude des formes normales permet d'éviter certains pièges de conception risquant
d'impacter la future base donnée. Il est donc important que durant le processus de modélisation,
un instant soit pris pour vérifier qu'il n'y a pas d'incohérences fonctionnelles dans la base de
données.

1.3.1. Définition et but

La normalisation est un processus qui consiste à éliminer les dernières redondances


et les valeurs nulles. Son objectif est d'éviter les anomalies dans les bases de données
relationnelles :

 Problèmes de mise à jour.


 Suppression de redondances d'informations.
 Simplification de certaines contraintes d'intégrité.

1.3.2. Les formes normales

Pour être parfaites, les relations doivent respecter certaines règles. Cet ensemble de
règles se nomme : les formes normales. Pour parfaire une base de données relationnelle, il est
nécessaire de connaître les trois premières formes normales.

Première forme normale (1 FN)

Une table est en première forme normale (1 FN), si elle a une clé primaire et que
ses attributs non clés sont atomiques (élémentaire).

Deuxième forme normale (2 FN)

Une table est en deuxième forme normale (2 FN), si elle est déjà en 1ère forme
normale et que ses attributs non clé dépendent totalement de la clé primaire. Cette 2 FN
s'appliquent aux tables à clé primaire composée.

Troisième forme normale (3 FN)

Une table est en troisième est troisième forme normale lorsqu'elle est déjà en
deuxième forme normale et que ses attributs non clés de la table ne dépendent pas transitivement
de la clé primaire.
49

1.4. MODELE LOGIQUE DE DONNEES VALIDE

Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisée


sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de
données utilisées lors des traitements. 45

Ainsi, le modèle logique est dépendant du type de base de données utilisé.

1.4.1. Règle de passage du MCD valide au MLD

Les règles de passage sont les suivantes :

a) Toutes les entités du MCD deviennent des tables en MLDR et leurs propriétés deviennent
des champs de la table, cette dernière admettra comme clé primaire, l'identifiant de l'entité.
b) Pour une relation hiérarchique, l'identifiant de l'entité mère sera placé dans la table issue de
l'entité fille comme clé étrangère.
c) Pour une relation non hiérarchique, cette relation devient une table et admettra comme
champs, les propriétés de la relation s'il y en a et comme clé primaire, la clé composée des
identifiants des entités qu'elle lie.
Ces règles ne sont pas toujours toutes appliquées lors de la transformation d'un
MCD en MLDR. La deuxième et la troisième règle seront appliquées seulement si le MCD
contient une relation hiérarchique ou non hiérarchique.

1.4.2. Normalisation
La normalisation est une opération intellectuelle qui permet au concepteur de
pouvoir supprimer les dernières redondances qui pourraient encore persister dans le MLD Brut
pour obtenir le MLD Validé (normalisé).

A l'aide des règles appelées forme normale, cette normalisation se présente alors
comme un processus de décomposition des tables de départ en plusieurs tables de projections.
Ces projections seront définies judicieusement en fonction de dépendance fonctionnelle entre
tables.46

1ère forme normale :

Une table est en première forme normale si tous les attributs sont élémentaires, donc
non décomposable et si cette table possède au moins une clé primaire respectant la règle
d'intégrité d'entité. Une clé ne peut pas avoir une valeur nulle ou absente.

45
Web.maths.unsw.edu.au. Consulté le 01/08/2024 à 21h16

46
Pierre-Yves dus chemin et Dominique lahary : l'art informatiser une bibliothèque,2ème éd, paris,
2000, p 104.
50

2ème forme normale :

Cette normalisation exige que la table soit déjà en première forme et ses attributs
en une dépendance fonctionnelle élémentaire.

3ème forme normale :

S'appliquent que sur des tables déjà en deuxième forme normale. La règle a pour
objet, l'élimination des dépenses transitives au sein d'une même table. La démarche est la
suivante : conserver dans la table initiale les attributs dépendants directement de la clé, l'attribut
de transition reste dupliqué dans la table initiale et devient la clé primaire de la nouvelle table.

1.4.2.1.Construction du MLD-Relationnel

Le modèle logique de données relationnel permet de représenter une structure de


données sous forme de tables (des relations selon Codd) et de contraintes au sein des tables ou
entre tables ; ce modèle est propice à mener une réflexion sur l’organisation logique des données
en faisant abstraction de l’implantation particulière d’un produit ou d’un constructeur.

L’élaboration d’un modèle logique des données relationnel est la phase initiale
indispensable à la mise en place intelligente d’une base de données relationnelle.

Dans une démarche d’ingénierie, le modèle logique de données est obtenu par
transformation d’un modèle conceptuel de données (MCD) élaboré à partir des règles métier de
l’entreprise.

C. ETAPE PHYSIQUE
C'est l'étape ultime de la conception du système informatique informatisé qui
répond à la question comment ?

Ici, nous recherchons les moyens, les ressources matérielles et logicielles que l'on aura à utiliser
pour réaliser notre base de données.

Dans cette étape, le traitement sera automatique à l'aide de macro commandes d'Access
Nouveau, elle a le format suivant :

NUMERO CHAMPS TYPE DIMENSION DECIMAL

Cette commande Nouveau définit un nouveau fichier de base de données.

1.5.Modélisation physique des données

Il n'existe pas aujourd'hui une approche normalisée par la description et la


présentation du MPD, ce niveau est étroitement lié aux choix techniques informatique en
rapport avec le système de gestion de base de données. En d'autres termes, le MPD n'est rien
d'autre que le résultat du MLD sauvegardé sur un support magnétique.

1.5.1. Règles de passage du MLD au MPD


51

Le passage du modèle logique de données (MLD) au modèle physique de données


(MPD) se fait en observant les règles suivantes :

Chaque relation du modèle logique devient une table ;


Chaque identifiant devient une clé primaire ;
Chaque propriété devient un enregistrement ;
1.5.2. But du modèle

Le modèle physique de données a pour but d'établir la manière concrétée dont le


système sera mise en place.

Le MLD est l'implémentation de base de données obtenue à partir du MLD dans la


mémoire de masse en fonction de sa base de données utilisée.

1.6.Construction du MPD

La construction ou la présentation du MPD n'est rien d'autre qu'une représentation


des tables en mode création en Access.

1.7. Les captures d'écrans


a) L’authentification

b) Le menu
52

c) Le formulaire

d) Formulaire agent
53

CONCLUSION GENERALE

En conclusion, ce mémoire a mis en lumière l'importance cruciale d'une base de


données efficace dans la gestion des maisons de paris sportifs. À travers l'analyse des besoins
spécifiques du secteur, nous avons conçu une architecture de base de données qui répond non
seulement aux exigences fonctionnelles, mais également aux enjeux de sécurité et de
performance.

Les résultats obtenus montrent que l'intégration d'un système de gestion de


données bien structuré permet non seulement d'optimiser les opérations quotidiennes, mais
aussi d'améliorer l'expérience utilisateur en offrant des fonctionnalités avancées telles que le
suivi des paris en temps réel et l'analyse des comportements des parieurs.

La gestion des maisons des paris sportifs pmu cette gestion permet non seulement
de répondre aux exigences réglementaires, mais aussi de s'adapter aux évolutions du marché
des paris sportifs.
En intégrant des fonctionnalités avancées telles que la gestion des utilisateurs, le
suivi des paris et l'analyse des performances, cette solution contribue à renforcer la
compétitivité et la pérennité des maisons de paris. La conception d'une base de données pour la
gestion des maisons de paris sportifs est essentielle pour assurer une gestion efficace et
sécurisée des opérations.
54

BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
1. MUCCHIELLI, A., Dictionnaire des méthodes qualitatives en sciences humaines et sociales, Paris, éd.
Armand Colin, 1996, p.6.
2. LAUBET, J.-L., Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, L'Harmattan, 2000,
p.120.
1
3. Philosophe français Charles Joseph Marie Auguste Roux, mieux connu sous le nom d'Auguste
Comte.ed.2003.ville. Pékin
1
4. Selon Jean-Luc Hainaut, Base de données et modèles de calcul, 2ème éd. Dunod, Paris, 2000, pp. 31-
40.
5. Idem
6. (en) Jisuk Woo, Copyright Law and Computer Programs: The Role of Communication in Legal
Structure, Routledge - 2000 (ISBN 9780815334712).
7. IBM France, 1955 : le terme « Ordinateur » est inventé par Jacques Perret, à la demande d'IBM France
[archive], Centenaire d'IBM, 16 avril 2014.
8. Petit Robert, Ed. Dicorobert, Montréal, 2003
9. Petit Robert, Ed. Dicorobert, Montréal, 1999.consulter le 19/07/2024 à 19h12
10. Claude Shannon.elon modèles de calcul, outils et méthodes pour l'utilisateur, Cours et exercices, 2ème
éd. Dunod, Paris, 2000, p. 47.
11. Idm
12. Bureau de la Traduction du Canada, « Web (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction)
[archive] », sur termiumplus.gc.ca (consulté le 19 juillet 2024 à 19h28).
13. Bureau de la Traduction du Canada, « Web (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction)
[archive] », sur termiumplus.gc.ca (consulté le 19 juillet 2024 à 19h28).
14. IDM

15. XAVIER CASTELLAN, Méthode général d’analyse d’une application informatique, Tome 1, Edition
MASSON Paris 1998

16. Pierre-Yves dus chemin et Dominique lahary : l'art informatiser une bibliothèque,2ème éd, paris, 2000,
p 104

II. NOTES DE COURS ET TFC

1. KINYAMBA, S., Méthodes de recherche scientifique, Kinshasa, éd. M.E.S., 2006, p.53.
2. Mohobira kiankue Paul à Unikam cours de technique de base de données en L1 informatique 2023
inédites
3. Godelive Kakolongo, cours de S.i. à umd en 2023 inédites
4. idem
5. MVIBUDULU-KALUYIT, Note de cours de Méthode d’Analyse Informatique, G3 info/jour isc-
Gombe, inédit 2011-2012.]
6. Cours de merise 3ème graduat UMD informatique,en2020 Dispensé par!IR.Patty Sumaili inédites
7. John musira , cours de technique de base de données à unikam( inédites)
8. Kawadi kabue landry cours de méthode d’analyse informatique II, G3 info, inédit, UMD 2016-2017
9. DIONISI Dominique, l'essentiel sur MERISE, Collection EYROLLES, 1995, p.86
10. DIONISI Dominique, l'essentiel sur MERISE, Collection EYROLLES, 1995, p.86)
11. DIONISI Dominique, l'essentiel sur MERISE, Collection EYROLLES, 1995, p.86
12. Cours de projet d'autorisation paty Tshomba Sumaili L1 info UMD 2023-2024 inédit
55

III. WEBOGRAPHIE
1. www.doc-du-juriste.com. consulter le 19/07/2024 à 17h23
2. www.wikipédia.org. consulté le 05/06/2024 à 18h30'
3. www.sports.gouv.fr. consuleté le 05/06/2024 à 18h53'
4. fr.m.wikipedia.org. consuleté le 05/06/2024 à 18h57'
5. www.sportytrader.com. consuleté le 05/06/2024 à 19h00'
6. www.beaboss.fr consuleté le 05/06/2024 à 19h03'
7. www.wikipedia.com consuleté le 05/06/2024 à 19h08'
8. www.parionssport.fdj.fr. consuleté le 05/06/2024 à 19h28'
9. www.parionssport.fdj.fr. consuleter le 05/06/2024 à 19h28'
10. Idm
11. Idm
12. www.parionssport.fdj.fr. consuleté le 05/06/2024 à 19h28'
13. www.larouse.fr>français>Restitution. consulter le 19/07/2024 à 19h09'
14. Wikipedia.org. consuletr le 20/06/2024 à 18h03
15. www.leblogdudirigeant.comconsulter.le 23/06/2024 à 21h03
16. Web.maths.unsw.edu.au. Consulté le 02/08/2024 à 23h11''
17. www.truimph-adler.fr. Consulté le 02/08/2024 à 22h38"
18. Web.maths.unsw.edu.au.Consulté le 01/08/2024 à 21h16
56

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE ........................................................................................................................................... I
DEDICACE............................................................................................................................................ II
REMERCIEMENT .............................................................................................................................. III
0. INTRODUCTION ......................................................................................................................... 1
1. PRESENTATION DU SUJET ..................................................................................................... 1
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET : ............................................................................................ 1
3. PROBLEMATIQUE ..................................................................................................................... 2
4. HYPOTHESE ................................................................................................................................ 2
5. METHODES ET TECHNIQUES :.............................................................................................. 3
6. L'ETAT DE LA QUESTION ....................................................................................................... 4
7. DELIMITATION SPATIAL TEMPORELLE ............................................................................... 5
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL : ...................................................................................................... 5
CHAPITRE I DEFINITION DES CONCEPTS ........................................................................ 6
I.1 CONCEPTS DES BASES ........................................................................................................... 6
I.2. CONCEPTS INFORMATIQUE ............................................................................................... 8
1. NOTION SUR LES SYSTEMES :............................................................................................... 8
2. NOTION SUR LA BASE DE DONNEES ................................................................................. 10
4. NOTION SUR LA PROGRAMMATION WEB ...................................................................... 12
CHAPITRE 2 : ANALYSE DE L’EXISTANT........................................................................... 14
2.1. ANALYSE PREALABLE....................................................................................................... 14
2.2. Mission....................................................................................................................................... 14
2.3. OBJECTIF DU SONAL .......................................................................................................... 14
2.7. ORAGANIGRAMME DU SERVICE CONCERNE ............................................................ 16
2.8. ETUDES DE MOYENS DE TRAITEMENTS ..................................................................... 17
2.3. MODELE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION ......................................................... 18
2.3.2. Description des documents ................................................................................................... 20
CHAPITRE 3 : MODELISATION ET IMPLEMENTATION .............................................. 27
A. ETAPE CONCEPTUELLE : ................................................................................................ 27
1. Modélisation conceptuelle des données (MCD) .................................................................... 27
1.3. L’objectif d’un modèle conceptuel de données .................................................................. 28
1.8. Présentation du modèle conceptuel de données (MCD) brut ........................................... 32
1.9. Présentation du MCD valide ............................................................................................... 33
1.10. Modélisation conceptuelle de traitement (MCT) ............................................................. 34
57

1.10.2.1. Les concepts de base ..................................................................................................... 34


1.10.3. Formalisme du MCT ....................................................................................................... 35
1.1. Scénario de mise en œuvre ................................................................................................... 41
B. ETAPE ORGANISATIONNELLE ....................................................................................... 42
1.1. Présentation du Modelé organisationnel de donnée Local (MODL) .......................... 42
1.1.2. Passage du Modèle conceptuel de données au Modèle organisationnel de données
(MCD-MOD). ............................................................................................................................... 43
2. Présentation de mod global................................................................................................. 44
3. DERIVATION DES MOD LOCAUX A PARTIR DU MOD GLOBAL........................ 45
PRESENTATION DU MOD LOCAUX .................................................................................... 46
1.1. Modélisation logique des données (MLD) ..................................................................... 47
1.4. MODELE LOGIQUE DE DONNEES VALIDE........................................................... 49
C. ETAPE PHYSIQUE ............................................................................................................... 50

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