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Cours Sur Les Immobilisations

Le document traite des soins infirmiers liés à la prise en charge des clients sous immobilisation, en détaillant les procédures d'immobilisation provisoire et définitive. Il aborde les objectifs de cours, les principes généraux de l'immobilisation, ainsi que les différentes méthodes et matériels utilisés pour immobiliser les membres. Enfin, il souligne l'importance de la surveillance et des soins appropriés pour éviter les complications associées à l'immobilisation.

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Cours Sur Les Immobilisations

Le document traite des soins infirmiers liés à la prise en charge des clients sous immobilisation, en détaillant les procédures d'immobilisation provisoire et définitive. Il aborde les objectifs de cours, les principes généraux de l'immobilisation, ainsi que les différentes méthodes et matériels utilisés pour immobiliser les membres. Enfin, il souligne l'importance de la surveillance et des soins appropriés pour éviter les complications associées à l'immobilisation.

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OBJECTIF GENERAL

Appréhender les soins infirmiers liés à la prise en charge d’un client sous
immobilisation
OBJECTIFS DE COURS
1. Décrire les procédures utilisées pour l’immobilisation provisoire d’un
membre et les éléments de surveillance d’un client qui y est soumis
2. Décrire la prise en charge d’un client sous différentes formes
d’immobilisation définitive (extension continue, traction et appareil plâtré

TITRE UNITE DE COURS I


LES IMMOBILISATIONS PROVISOIRES

OBJECTIFS D’UNITE DE COURS


1. Citer les buts de l’immobilisation provisoire
2. Enumérer les principes généraux base d’une bonne immobilisation
3. Citer au moins 3 formes d’immobilisation provisoire
4. Décrire la manière de procéder pour l’immobilisation d’un membre à
l’aide d’une gouttière grillagée ou d’une attelle gonflable

INTRODUCTION

L’appareil locomoteur peut être lésé de différentes manières après un


traumatisme .Celui-ci est le plus souvent lié à des activités physiques, un
accident de travail ou domestique.
Par ailleurs, on peut noter des lésions traumatiques associées à la
vieillesse et/ou une carence comme chez l’enfant avec comme facteurs
favorisants : la décalcification, l’ostéoporose, la carence en vitamine D et
en ensoleillement déterminant le rachitisme.
1- L’appareil locomoteur peut être lésé par :
 Une entorse : lésions ligamentaires sans déplacement des surfaces
articulaires
 Une luxation : lésions ligamentaire avec déplacement permanent
des surfaces articulaires
 Une fracture : solution de continuité partielle ou totale de l’os
2- Le traitement de ces lésions comporte 2 temps :
 1er temps : la réduction ou correction du déplacement qui peut
être réalisé par
- Des manœuvres externes manuelles ou instrumentales
- L’extension continue
- L’intervention chirurgicale
 2ème temps : la contention ou maintien des segments en bonne
position réalisée par :
- L’appareil plâtré
- L’extension continue
- L’ostéosynthèse
L’immobilisation d’un membre peut s’effectuer sur le lieu de l’accident ou
en milieu spécialisé. Elle peut être provisoire ou définitive.
L’immobilisation provisoire commence sur les lieux de l’accident et peut
se continuer à l’hôpital, tandis que la définitive se réalise uniquement en
milieu spécialisé.

I – BUTS DE L’IMMOBILISATION .PROVISOIRE.

L’immobilisation provisoire des fractures se fait soit sur le lieu de


l’accident, soit en milieu hospitalier en attendant le traitement .elle a pour
but de :
 Atténuer la douleur
 Eviter l’atteinte secondaire des vaisseaux et des nerfs
 Eviter la transformation d’une fracture fermée en fracture ouverte
II – PRINCIPES GENERAUX
Pour être valable l’immobilisation doit répondre à certaines règles :
 L’immobilisation d’une articulation ou d’un foyer de fracture n’est
possible qu’en immobilisant les articulations sus et sous -jacentes
 L’immobilisation se fera en maintenant le membre en position de
fonction :
- Pour le membre supérieur : coude fléchi, main en légère pronation
- Pour le membre inférieur : genou allongé, légèrement fléchi pour
éviter une raideur ; pied à angle droit sur la jambe pour éviter
l’équinisme, crampe et douleur
 Le matériel utilisé ne doit pas être traumatisant : les liens seront
assez larges, les attelles rembourrées spécialement au niveau des saillies
osseuses pour éviter compression et abrasion
III – LES MOYENS DE L’IMMOBILISATION .PROVISOIRE

L’immobilisation provisoire proprement dite fait appel à différents moyens


parmi lesquels : les attelles, les gouttières, et les écharpes

A. LES ATTELLES
Ce sont des appareils destinés aux membres. Elles peuvent être
constituées de :
- planchettes en bois minces rectangulaires ou même de branches
d’arbre
- treillis métalliques
- Journaux, revuesou carton fort
il existe aussi des attelles gonflables en matière plastique.

Pour leur utilisation, les attelles sont placées le long du membre fracturé
et seront rembourrées avec du coton cardé ou du linge.de sorte qu’elles
ne puissent provoquer de lésions nerveuses ou vasculaires.
B. LES GOUTTIERES
On peut aussi immobiliser les membres fracturés à l’aide de gouttières
préfabriquées.
Celles-ci sont constituées par des treillis métalliques accommodés aux
membres.
Remarque : en milieu hospitalier, on peut confectionner des gouttières
provisoires avec des bandes plâtrées

Dans tous les cas, avant leur utilisation, les gouttières doivent être
habillées
IV – IMMOBILISATIONS PROPREMENT DITES

IV- 1 IMMOBILISATION AVEC DES MOYENS ARTISANAUX DE


SECOURS
A – DE L’AVANT BRAS
 S’il s’agit d’attelles en bois(planche ou branche) : Les rembourrer et
poser la 1ere à la face interne de l’avant bras tout en laissant environ 5cm
entre l’extrémité de l’attelle et l’articulation du coude. veiller à ce que les
doigts puissent se replier sur l’extrémité de l’attelle.
La 2éme attelle sera posée parallèlement à la 1ère, à la face externe
de l’avant bras tout en dépassant les articulations du coude et le bord du
poignet.
Maintenir le tout par un bandage ou un tissu et poser une écharpe simple
pour soutenir le membre
 Les journaux et cartons sont pliés en 2 formant une sorte de
gouttière où sera placé le membre. Maintenir par un bandage ou tissu et
poser une écharpe simple
 S’il s’agit de gouttière : l’habiller et la glisser sous le membre avec
précaution. Fixer par un bandage circulaire
B– DU BRAS
 Elle peut se faire avec l’écharpe de Mayor .
Elle est placée pendant :
• 8 à 15 jours après réduction d’une luxation de l’épaule
• 3à 4 semaines pour une fracture sans déplacement de la tête et du
col huméral.
Pour éviter la compression vasculo-nerveuse Un tampon de coton est
placé à l’aisselle.
A défaut d’écharpe de Mayor,Une écharpe simple peut aussi être utilisée
 Inconvénient : le maintien prolongé de l’écharpe peut entraîner des
troubles circulatoires
N.B. Pour l’immobilisation du bras et de l’avant bras peut aussi être
utilisée une gouttière grillagée
C – DE LA JAMBE
Elle peut se réaliser avec 2 attelles en boisou une gouttière grillagée ou
une attelle gonflable
D- DE LA CUISSE
Elle est difficile à réaliser.2attelles en bois peuvent être utilisées.
- L’une sera placée à la face externe du membre et ira du pied au
creux de l’aisselle
- L’autre sera placée à la face interne et ira du pied à l’entre-jambe au
niveau de l’aîne
Les attelles seront rembourrées au niveau des saillies osseuses (chevilles
au niveau des malléoles, genoux, crêteiliaque) et au niveau de leur
extrémité supérieure. Des liens vont les solidariser
IV-II IMMOBILISATION A LA GOUTTIERE GRILLAGEE ET A L’ATTELLE
GONFLABLE
A-LA GOUTTIERE GRILLAGEE
A-1 PREPARATION (exemple de l’immobilisation du membre inférieur)
Elle sera rembourrée avec du coton cardé
- Placer du jersey tubulaire, une serviette ou un linge souple au fond
de la gouttière dans toute sa longueur
- placer du coton cardé dessus en laissant l’emplacement du talon
creux
- Rabattre le jersey ou serviette ou linge à l’intérieur de la gouttière
de sorte les bords de cette dernière ne soient libérés
- Poser un deuxième jersey sur le coton cardé et en rabattre les
rebords entre le premier jersey et la gouttière
- Vérifier que les rebords de la gouttière sont bien protégés
- Préparer 2 coussinets de coton qui seront placés l’un sous le creux
poplité et l’autre sous le tendon d’Achille
A-2 POSE DE LA GOUTTIERE GRILLAGEE

Il est nécessaire d’avoir un ou deux aides selon la corpulence du


malade
- Placer la gouttière près de la jambe atteinte
- Soulever le membre en exerçant une légère traction au niveau des
malléoles d’une main, et de l’autre, soutenir la jambe en la mettant au
niveau du trait de fracture
- L’un des aides placera les bandes sur la table
- Une fois les bandes sur la table, les aides glisseront la gouttière sous
la jambe en venant la chercher
- Une fois la jambe dans la gouttière, l’opérateur et les aides dans un
mouvement d’ensemble soutiendront la gouttière pour la déposer sur les
bandes sur la table
- Recouvrir la jambe d’un ou de deux plumasseaux ou pansements
américains
- Solidariser gouttière et membre avec les bandes
B- L’ATTELLE GONFLABLE
L’attelle gonflable de premier secours permet d’immobiliser
immédiatement un membre fracturé. Elle est en matière plastique
transparente et se gonfle soit à la bouche soit à l’aide d’une pompe à main
Manière de procéder :
- L’attelle dégonflée est placée sous le membre fracturé avec les
mêmes précautions mais, cette fois l’attelle ne va pas chercher le
membre
- Les rebords de l’attelle seront relevés de chaque côté de manière à
entourer le membre rembourré au niveau des saillies
- Elle est ensuite maintenue par des attaches Velcro et gonflée
progressivemen
TITRE UNITE DE COURS II
LES IMMOBILISATIONS
DEFINITIVES
OBJECTIFS D’UNITE DE COURS

1. -Citer au moins 2 procédés de traction et 3 appareils utilisés pour


l’extension continue
2. Citer 2 indications de la pose d’une attelle de Boppe
3. Décrire la procédure utilisée pour la préparation et la pose d’une
attelle de Boppe
4. Définir l’ostéosynthèse et le plâtre
5. Enumérer les complications liées à l’ostéosynthèse
6. Décrire les soins pré et post opératoires chez un malade devant
subir ou ayant subi une ostéosynthèse
7. Citer les indications de la pose d’un appareil plâtré
8. Enumérer les complications possibles chez un malade porteur d’un
appareil plâtré
9. Décrire les soins et les éléments de surveillance chez un malade
porteur d’un appareil plâtré
I- L’EXTENSION CONTINUE

I/1- DEFINITION
C’est une méthode de traitement qui consiste à exercer une traction
permanente sur un membre, un segment de membre ou une partie du
corps
I/2- INDICATIONS
- Réduction et contention d’une fracture du tibia, du fémur, de
l’humérus
- Réduction d’une malformation :
• Pied bot
• Luxation congénitale de la hanche
- Levée d’une compression nerveuse : sciatique rebelle

I/-3 AVANTAGES

- Soulage rapidement le malade en neutralisant la contracture


musculaire
- Permet la surveillance des lésions cutanées et n’en provoque pas
d’autres
- Favorise une meilleure consolidation
I/4- PROCEDES DE TRACTION
La traction peut –être appliquée sur :
- Les masses musculaires à l’aide d’un élastoplast collé sur le membre
: l’appareil de Tillaux
- L’os lui-même à l’aide d’une broche transosseuse : broche de
Kirchner ou clou de Steinmann
A -L’appareil de Tillaux
A/-1 Le matériel
- 1bande d’élastoplast mesurée sur jambe saine ; distance allant du
talon jusqu’en dessous du trait de fracture +20 cms pour la planchette
- 1 planchette en bois avec crochet
- Du jersey tubulaire adapté à la taille du membre
- Du vernis chirurgical s’il existe pour coller le jersey
- 1corde sans nœud et du sparadrap
- Le nécessaire pour la préparation d’un champ opératoire
- 1 planche à mettre sous le matelas si le matelassier est en ressort
- Des poids calculés sur le poids du malade
( environ 1/10e du poids du malade ) sur prescription
- Des sacs de sable ou matériel faisant office pour maintenir la jambe
en bonne position
- 1 cerceau ou arceau s’il existe pour éviter le poids des couvertures
sur les pieds (prévention de l’équinisme)
A/-2 Pose de l’appareil de Tillaux
- Procéder à la préparation du champ opératoire
- Enfiler la jambe dans le jersey et placer les bandes d’élastoplast au
niveau des faces interne et externe de la jambe
- Enrouler l’élastoplast sur la planchette en aménageant une fente
pour le crochet
- Attacher la corde au crochet
- Maintenir l’élastoplast sur la jambe par des tours circulaires de
sparadrap
- Un des aides place si nécessaire la planche sur le matelassier avant
l’installation du malade sur le lit et met ce dernier en position déclive
- Accrocher les poids déterminés par le chirurgien à la corde après
que le malade soit sur le lit
- Placer des coussinets sous le creux poplité et le tendon d’Achille
- Maintenir la jambe en place en plaçant les sacs de sable au niveau
des faces interne et externe de la jambe
B -La broche de Kirchner
B/-1 Le matériel
- Matériel pour la pose : une boîte d’instruments contenant :
• 1 jeu de broches de Kirchner fines
(1à2mm de diamètre), flexibles
• 1 chignole ou 1moteur électrique pour l’introduction
• 1 étrier pour tendre la broche +écrous et pince
• 1 pince coupante
- Matériel stérile
• Blouse et gants stériles pour l’opérateur
• Champs troués stériles et pinces à champs stériles
• Compresses stériles
- Antiseptiques : alcool iodé ou Bétadine dermique ou Chlorhexidine
en cas d’allergie à l’iode
- Nécessaire pour l’anesthésie locale : xylocaïne à 2 ou 5%, seringues,
aiguilles et trocart stériles
B/2- Points d’application de la broche
Ils varient suivant le siège de la fracture :
- Humérus : transolécrânienne
- Fémur : Col, cotyle et diaphyse fémorale
- : transcondylienne ou transtibiale (tubérosité antérieure)
- Epiphyse inférieure du tibia et calcanéum : transtibiale,
transcalcanéenne
B/3- Surveillance
- Surveiller les points d’entrée et de sortie des broches pour guetter
une suppuration accompagnée d’hyperthermie (Ils sont protégés des
souillures extérieures par des compresses imbibées d’alcool modifié ou
d’alcool iodé ou de Bétadine dermique pour éviter l’ostéite)
- Surveiller l’apparition d’inflammation cutanée au pourtour des
broches occasionnée par la mobilisation de la jambe sur la broche
C/AUTRES APPAREILS UTILISES POUR L’EXTENSION CONTINUE
Il en existe plusieurs dont :
- L’appareil de Rieunau : (cadre en Y) pour la fracture du fémur
- L’appareil de Pouliquen: extension bipolaire de l’humérus
- L’attelle de Merle D’Aubigné : plan incliné continu
- La suspension au zénith
- L’attelle de Boppe

II- L’ATTELLE DE BOPPE


A-INDICATIONS
-Fracture de la jambe
-Fracture de la cuisse
-Levée de compression nerveuse
B-CONFECTION
Il existe des attelles de Boppe de différentes tailles pour adulte et enfant.
Cependant certaines d’entre elles sont réglables sur prescription
-Le hamac : il est confectionné avec des bandes de coton cardé, de gaze,
de crêpe(Velpeau) ou en toile par des tours circulaires. Ces tours s’étalent
sur toute la longueur de l’attelle jusqu’au tendon d’Achille
-Les branches de l’appareil au niveau de la partie supérieure de la cuisse
sont capitonnées, et, des coussinets prévus pour le creux poplité. Les
parties basses de l’attelle peuvent aussi être capitonnées
-Une planche sera mise sur le matelassier pour éviter l’enfoncement de
l’attelle
-Des cales seront prévues pour les pieds si nécessaire .Pour les fractures
du fémur, le poids du corps assurera la contre – extension ; prévoir des
sacs de sable ou autre artifice
-La traction sera réalisée avec des poids reliés à l’étrier par une corde
solide et sans nœud sur L’étrier
C-INSTALLATION DU MALADE
a)Le membre est installé avec précaution sur le hamac
- Genou au niveau de l’articulation de l’attelle
- Talon légèrement dans le vide ou sur un coussinet de coton ou sur
un gant rempli d’eau, si le membre est long
- Le pied sera maintenu à angle droit par une bande Velpeau fixée sur
l’arceau
b) la traction est exercée dans l’axe du membre
Un système de poulies va réfléchir la force.
Le nombre de kgp sera déterminé par l’orthopédiste. Environ 1/10é du
poids du corps du malade
- 2 à 8 kgp pour la jambe
- 6 à 10 kgp pour la cuisse

D-SURVEILLANCE DU MALADE SOUS TRACTION SUR ATTELLE DE BOPPE

Elle s’exerce sur 4points :


L’extension, la broche, le membre, le malade sur le plan général
1. Surveillance de l’extension :
- Il ne faut pas supprimer l’extension au cours des soins et de la
réfection de lit
- Eviter de poser les poids sur une chaise ou le lit car cela rend
inefficace l’extension
- Au début, des Rx seront faites tous les jours puis tous deux jours
pour vérifier que la traction est suffisante. Une mauvaise réduction peut
être due à :
• Une traction insuffisante : le chevauchement va persister. C.A.T.
ajouter des poids jusqu’à quantité suffisante + contrôle radiologique
• Une traction trop forte : les fragments osseux s’éloignent l’un de
l’autre C.A.T. réduire les poids + contrôle Rx
• Une interposition musculaire entre les fragments osseux C.A.T.
intervention chirurgicale
2-Surveillance de la broche
- Veiller à l’asepsie des points d‘entrée et de sortie de la broche en
enroulant des compresses imbibées d’alcool modifié ou d’alcool iodé ou de
chlorexhédine
- Ne jamais mobiliser la jambe autour de la broche
3- Surveillance du membre
-Le membre doit rester en bonne position : genou légèrement fléchi par le
coussin et le pied à angle droit sur la jambe
-Eviter les complications locales : escarre du talon, atrophie musculaire,
ankylose des articulations par des massages légers du bout des doigts du
talon et des contractions musculaires (mouvement de la cheville et de la
hanche avec précaution)

4 -Surveillance du malade
Prévenir les complications de décubitus surtout chez le sujet âgé et obèse.
- Escarre sacrée et ischiatique être à l’écoute du malade, pose de
pénilex (péniflow) ou sonde à demeure si nécessaire, ou mettre à portée
du malade un urinal (le plus indique si conscient), prévention d’escarre.
- Phlébite : prévenue par des contractions musculaires et au moindre
doute (fébricule, hausse température locale, pouls grimpant)
administration d’anticoagulants supercription + surveillance.
- Pulmonaire : aérosol et séance de drainage si encombrement,
antibiothérapie sur prescription si changement de couleur des ( ),
hyperthermie, signe de détresse respiratoire.
- Urinaires : veiller à la bonne élimination des urines, donner à boire à
volonté de l’eau pour éviter lithose, lavage de vessie préventif si sonde à
demeure. Si rétention d’urine faire des stimulations abdominaux
pelviennes, pose de sonde si pas faite. Devant hyperthermie et / ou urine
trouble ; prélèvement d’urine pour ECBU suivi d’antibiothérapie sur
prescription basée sur l’antibiogramme.
- Constipation : l’évacuation des selles sera surveillée, un régime
institué et si nécessaire des régulateurs du transit administré et si
nécessaire des régulateurs du transit ; administrer des laxatifs, des micros
lavements ; voire des lavements évacuateurs faits.

III – L’OSTEOSYNTHESE

A /Définition :
Elle consiste à réunir chirurgicalement les fragments osseux de l’os
fracturé.
Elle peut être réalisée par
1) des vis : vis des Schermann et de Merle d’Aubigné
-pour les fractures epiphysaires et les fractures spi roides
-pour la fixation d’un greffon osseux
2)des plaques : plaque de Schermann et de Lambrotte , les coapteurs de
Danis pour les fractures diaphysaires.
3)Des clous Centromédullaires :

-Clou de Smith et Petersen et de Sven Johason : pour le col du fémur


-Clou de Kuntschner : pour la diaphyse des os longs
4) Des fixateurs externes : ce sont des tiges d’acier vissées dans l’os,
assez longues pour dépasser les parties molles et réunies par un tenseur
(Fixateur de judet) ou une lame à coulisse (fixateur de Hoffman)
B/ Soins Pré- opératoires
La préparation du malade est très importante car l’ostéosynthèse expose
à 2 complications essentielles :
-L’infection et l’hémorragie
1) Préparation locale : voire préparation champ opératoire
2) Préparation Générale
a)Tout traitement anticoagulant institué sera arrêté au moins 48 h avant
l’intervention
b) Un examen de la coagulation sera demandé
-Temps vasculaire : T.S., Test de Fragilité
-Temps plaquettaire : numération des plaquettes, rétraction du caillot
-Temps Plasmatique : T.C, test de tolérance à l’heparine, temps de Howel,
de Quick ou temps de Prothrombine, Thombost d’owien, Thrombo
élastrogramme
C/ Soins Post –Opératoires
1) Transport de l’Opérée : Il sera effectué avec beaucoup de précautions
afin de ne pas déplacer de fragment osseux
2) Installation de l’opéré
Le membre est installé en sur élévation sur un coussin ou sur le lit en
déclive pour le membre inférieur
Eviter de surélever le flacon de Redon si un drain de Redon est placé au
niveau de la plaie opératoire
3) Le pansement de la plaie
4) Surveillance
a)Outre la surveillance générale qui porte sur : la perfusion,
l’oxygénatoire, l’aspiration si elle existe , les systèmes de drainage,
sonde , les constances
b) Elle portera spécialement sur :
Le bocal de Redon : (surtout pour détecter l’hémorragie)
-Un écoulement sanglant est normal dés les premiers instants, mais sa
persistance au-delà d’heure et sa grande abondance nécessite l’appel du
chirurgien (…………………………………)
-L’ablation du Redon se fait en général au bout de 48 heures à 72 heures
-Le pansement au niveau de la sortie du drain sera surveillé
La Température
• Une Légère élévation thermique vers le 3e , 4e j doit passer à
rechercher les autres signes de Phlébite ( douleur , tachycardie, pouls
grimpant)
• Une franche élévation doit toujours faire craindre une infection
locale. Penser à vérifier le pansement pour déceler une suppuration
Si elle existe, faire un prélèvement de pus avant le pansement
-la Douleur : Normalement les premiers jours, sur changement d’aspect,
sa réapparition indiquent soit une infection, soit une Phlébite
Un traitement anticoagulant est systématiquement institué lors d’une
intervention sur le membre inferieur sauf contre indication formelle en
période Post- Opératoire (……..)

IV/ L’appareil Plâtré :


A/ Définition :
Le plâtre est un matériau résultant de la cuisson modéré du gypse ,
suivie de monture. Mélangé à l’eau, le plâtre fait prise en formant une
masse solide.
B/ Indications :
L’appareil plâtré est utilisé pour :
1) L’immobilisation d’un membre ou d’un segment de corps
-après réduction d’une fracture jusqu'à la consolidation de la cal.
-au cours d’une infection osseuse ou articulaire : ostéomyélite, coxalgie,
mal de pott
-après une greffe jusqu’a la prise du greffon
-après une luxation
2) la correction d’une position vicieuse
-malformation : luxation congénitale de la hanche, pied bot, etc……….
-déformation osseuse ou articulaire au cours d’une polyarthrite chronique
évolutive(P.C.E) chez l’adulte ou le rachitisme chez l’enfant.
C/ Préparation du matériel :
L’appareil plâtré sera confectionnée dans une salle spéciale au plancher
lavable, suffisamment chauffée comportant une table orthopédique
1/Nécessaire pour la confection du plâtre
-des bandes plâtrées préparées industriellement de différentes largeurs de
2 à 3 cms
-du jersey tubulaire dont la largeur sera adaptée au membre ou à la région
à plâtrer
-du coton cardé ou de la mousse plastique ou du soft pour protéger les
saillies osseuses
-une ou deux grandes cuvettes d’eau tièdes
-autre matériel parfois utilisé
• La suspension de Sayre pour le corset plâtré
• Des talonnets ou étrier pourles plâtres de marche
2) Nécessaire pour la protection de l’operateur et de l’aide.
-un tablier en plastique, des bottes en toile ou en caoutchouc
- des gants en caoutchouc non stériles
-des alèzes en caoutchouc pou protéger les tables et le plancher
3) Nécessaire pour échancrer ou couper le plâtre
-bistouri à plâtre, cisaille
-scie vibratoire
D/ Préparation du malade
1) Préparation Psychologique
2) Préparation Physique
-La Région sera nettoyée avant la pose du plâtre, si possible faire prendre
un bain
-En cas de fracture, nettoyer à l’eau et au savon et passer un tampon
d’alcool
3) Traitement des plaies cutanées
La conduite sera différente selon qu’il s’agisse d’une plaie aseptique ou
d’une plaie septique
a) Plaie aseptique :
-Nettoyer la plaie – mettre dessus une couche de gras-placer un
pansement aseptique – recouvrir d’une couche de coton stérile
b) Plaie septique :
-Nettoyer la plaie – traiter en utilisant des antiseptiques locaux ou
antibiotiques locaux- placer un pansement avec compresse et coton
stériles , repérer la situation exacte de la plaie et (…………) créer une
fenêtre afin de permettre un pansement journalier
4) Pose du Jersey :
-Le Jersey sera taillé beaucoup plus long que la région à plâtrer. en fin de
confection, il sera rabattu sur le plâtre, protégeant les extrémités
-le Jersey est enfilée sur le membre ou une autre partie du corps
Il doit être bien ajusté et bien tendu. Evite les plis qui peuvent provoquer
l’apparition d’escarre.
5) Protection des zones dangereuses : saillies osseuse, trajet vasculo-
nerveux,région otéo-tendineuse.
a) Une couche de coton cardé sera étendu au niveau
-des saillies osseuses pour prévenir l’apparition d’escarre
• Les malléoles et le plateau du tibia
• Le trochanter et les crêtes iliaques
• Les épitrtochlées et épicondyles
- des paquets vasculo-nerveux en vue de prévenir les compressions
vasculo-nerveuses
• Au creux poplité
• A la place antérieure du coude
b) une grosse boule de coton cardé sera placé au niveau du creux
épigastrique lors de la confection
• d’un plâtre thoraco brachial
• d’un plâtre Pelvi- Pédieux
En vue de libérer secondairement un espace pour faciliter les mouvements
respiratoires et la distension de l’estomac au moment des repas.
E/ Pose du Plâtre :
1) Au moment de son utilisation, la bande plâtrée est imbibée d’eau
-la placer dans la cuvette d’eau tiède, attendre l’émulsion complète des
bulles d’air
-exprimer l’eau contenue dans la bande par simple compression sans la
torde
2) la bande sera présenté à l’operateur en détachant le chef du globe
3) l’appareil est réalisé par des tours de bande circulaires ou par des
renversés
a) éviter d’imprimer les doigts dans le plâtre en maintenant le membre en
bonne position
b) attendre 10 à 15’ âpres la confection de l’appareil : la prise du plâtre se
traduira par un léger dégagement de chaleur et un soi net à la percussion
c) vérifier le plâtre
– l’absence de points faibles, si présents renforcé
-l’échange suffisant
-au niveau des extrémités : les doigts doivent être apparents
-au niveau de la vulve et du coccyx pour un plâtre pelvi-Pédieux

-au niveau des aisselles pour une minerve plâtrée


F/ Installation du Malade dans son lit :
1) Préparer suivant le cas
- 1 planche sous le matelas si plâtre au niveau du tronc et des membres
inférieurs
-1 cerceau s’il existe pour supporter le poids des couvertures au niveau
des membres inferieures
-1 coussin pour surélever le membre supérieur.
2) Le transport du malade dans son lit
Il se fera avec précaution en évitant de casser le plâtre
- Soutenir le membre en respectant la position
- Faire attention au pli de l’aine pour un Pelvi- Pédieux
G/ Surveillance de L’appareil plâtré
Elle doit être attentive pour dépister rapidement des complications qui
peuvent être graves. Elle portera sur
1) L’état des extrémités
L’extrémité d’un membre plâtrée doit rester chaude, rosée, mobile. Le
pouls doit être perçu
a) Une extrémité violacé ou un peu noirâtre, oedématiée et
douloureuse indique : une gêne a la circulation de retour
C.A.T : surélever le membre. Si l’état ne s’améliore pas, le plâtre sera
fendu sur toute sa longueur et les bords écartés.
b) une extrémité blanche, froide inerte avec abolition du pouls et perte de
sensibilité indique :
une compression artérielle. L’ischémie se traduit si l’on n’intervient pas
par
- Une gangrène du membre
- Un Syndrome de Wolkman qui est le résultat d’une ischémie des
muscles fléchisseurs des doigts. La main se fixe en hypertension
irréversible. elle est inutilisable fonctionnellement. La compression
artérielle doit être dépistée très rapidement spécialement au niveau du
membre supérieur.
C.A.T. Fendre le plâtre et l’enlever
2) l’apparition d’une douleur
Le plâtre bien fait ne doit pas faire souffrir.
L’apparition d’une douleur est toujours un signe anormal
a) soit le plâtre est trop serré : dans ce cas, un œdème apparaît 24
heures à 48 heures après la fracture et peut déclencher des phénomènes
de compression
C.A.T : placer le membre en postions déclive
b) Soit le plâtre est mal échancré : il faut vérifier la mobilité des
articulations qui n’ont été immobilisé après pose du plâtre.
C.A.T : élargir les extrémités et recouvrir le rebord d’élastoplast afin
d’éviter son effritement.
c) soit le plâtre a provoqué une escarre
-une douleur apparaît sous le plâtre en dehors du siège de la fracture.
-secondairement apparaitront : une tache sur le plâtre, une odeur
désagréable
C.A.T. Fenêtrer le plâtre pour supprimer la compression et permettre le
soin de l’escarre
3) l’Efficacité d’unplâtre :
Le plâtre peut perdre son efficacité et un déplacement des segments
osseux survenir parce que :
- il est devenu trop large par la disparition de l’œdème et / ou
l’apparition d’une atrophie musculaire
-il est cassé
C.A.T : un nouvel appareil plâtré sera confectionné
H/ Soins au malade porteur d’un appareil plâtrée
1) Soins d’Hygiène
- La peau au pourtour du plâtre sera nettoyée régulièrement en
évitant de le mouiller
- Si le plâtre est mouillé par de l’urine ou des matériels fécales, la
nettoyer à l’eau et au savon et séché à l’air chaud.
Il sera protéger de la souillure par la pose de coton ou d’une épaisseur de
tissu plastique au % des rebords du plâtre à la région périnéo-anal
2) chez l’enfant : veillez à ce qu’il n’introduise pas des objets sous le
plâtre (crayon, bille etc.…) ce qui entrainera des escarres.
3) Prévention de l’ankylose et de l’atrophie musculaire
a) Les articulations non immobilisés chaque jour par ex
- Pour un plâtre de l’avant –bras : mouvement de l’épaule
- Pour un plâtre de la jambe : mouvement de la hanche
b) Les muscles sous plâtre seront contractés plusieurs fois par jour
-commencer par faire contracter au malade les muscles correspondant sur
le membre sain
-puis faire exécuter les mêmes contractions sousle plâtre mais au
préalable faire une bonne préparation

I / Ablation du plâtre

L’ablation est décidée lorsque


1) La Fracture est consolidée
Pour s’en assurer des Rx de contrôle seront effectuées régulièrement pour
surveiller la formation de la cal osseuse
2) Le plâtre est devenu inefficace
Cette ablation se fera à l’aide de la Scie vibratoire, de bistouris et de
cisailles.

La Rééducation Fonctionnelle Après Immobilisation

I/Introduction

La réduction et la contention de la fracture ne constitue pas le premier


temps du traitement .Elles seront complètes par la rééducation
fonctionnelle dont l’objet est de
-Permettre la récupération motrice
-Eviter les raideurs et déformations articulaires
-Empêcher l’apparition de troubles trophiques
La rééducation motrice nécessite
-une mise en route rapide dès les premiers jours ; à savoir que cette
rééducation commence déjà depuis l’immobilisation
-la collaboration active du malade
-une poursuite persévérante
Elle fuit appel à différentes méthodes
-la Kinésithérapie
-La Physiothérapie
-L’ergothérapie
II/ La Kinésithérapie

A- Définition
La Kinésithérapie est une forme de rééducation ayant comme base le
mouvement, favorisant ainsi la récupération motrice.
1- But : elle a pour but de prévenir ou de corriger les déformations ou
limitation d’amplitude des articulations.
2- Procédés utilisés
- La mobilisation passive : les mouvements sont effectués sans effort
de la part du malade. Le Kinésithérapeute est l’élément moteur. Cette
mobilisation passive doit être douce, ne dépassant pas l’amplitude
normale de chaque articulation.
- La mobilisation active : le mouvement est exécuté par le malade lui
–même
- Au début ce seront des gestes simples :
- Mobilisation des doigts et des orteils
- Contraction statique sous plâtre
- Le malade apprendra à contracter volontairement un muscle
déterminé.
Le Kiné pourra opposer une résistance au mouvement pour développer la
valeur de la contraction.
3- La Mécanothérapie
Les mouvements sont exécutés à l’aide d’une machine facilitant ou
opposant une résistance à l’action. Sont utilisés entre autres
- Des poids suspendus à une poulie
- La bicyclette permettant une répétition des mouvements

III/La Physiothérapie
A- Définition
C’est le traitement par des agents physiques, en particulier, la chaleur, le
courant électrique, les ultra-sons.
1- La Chaleur : elle favorise la circulation locale. Divers procèdes sont
utilisés :
 Les bains d’eau chaude : un système rotatif est adjoint à la baignoire
pour brasser l’eau et obtenir un effet de massage superficiel
 Les rayons infrarouges : ce sont des rayons dont la longueur d’onde
est légèrement inférieure à celle des rayons lumineux. Ils sont émis par :
o Le soleil : source puissante de rayonnement
o Les lampes à incandescence etc.….
L’énergie qu’ils produisent est stérilisée en thérapeutique pour sur action
-Thermique provoquant une vasodilatation
-Sédative et anti inflammatoire
Ils sont utilisés comme anti-inflammatoire dans les abcès et lymphangites
et comme sédatifs dans les douleurs musculaire et articulaires
-vasodilatrice : dans les troubles trophiques et circulatoires.
Exemple : Escarre
Manière de procéder
La lampe est placée à 700 cm du malade pour une durée de 15 à 30’/
séance, 1 à 2 fois par jour.
2-Le Courant Electrique
Les courants excito-moteurs préviennent l’atrophie musculaire.
Plusieurs modalités de courants sont utilisées.
-le courant galvénique et faradique
-les courants de haute fréquence
La diathermie utilise des courants dont la longueur d’onde est de 300 à
500 m.les ondes courtes ont une longueur d’onde de 10m
Manière de Procéder
-2 électrodes sont placées sur la peau de part et d’autre de la lésion à
traiter. En traversant l’organisme, le courant se transforme en chaleur
-les électrodes peuvent imbibées d’une solution chimique, Ce qui permet
l’introduction d’ions dans l’organisme .C’est l’ionisation.
3- les Ultra-sons
Ils Pénètrent en profondeur dans les tissus entrainant une action
stimulante et trophique pour les cellules.

IV/ L’ergothérapie
A / Définition :
C’est une forme de rééducation utilisant le travail manuel.
B / Intérêts :
Elle favorise la restauration de :
- La force et du tonus musculaire
- Lamobilité des articulations
- La coordination des gestes
Elle augmente l’endurance au travail
Elle possède une action stimulante de l’état mental pour une activité qui
capte l’attention.
L’ergothérapie utilise déferrent activités
-les métiers : tissage, filet, vannerie (………………………….)
-le travail du bois : découpage, menuiserie
-la poterie
-le jardinage
-Les travaux domestiques et ménagers
Les gestes et mouvement sont analysées afin de permettre une
rééducation spécifique et d’éviter la substitution des mouvements par des
régions saines.
L’ergothérapie peut aussi ré entraîner un handicapé à un travail productif
et faciliter sa réinsertion professionnelle et social.

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