Analyse de la congestion routière dans la région de DAKAR

REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un peuple-un but- une foi

******************
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

*******************
INSTITUT IST – MEMBRE DU GROUPE SUP DE CO DAKAR

*******************

Boulevard de l’Est rue 3 prolongée 7, Avenue Faidherbe – BP : 21354

Point E. BP : 21354 Dakar – Tel : 33 Dakar – Sénégal – Tel :(+221) 33 849
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Thème : transport ROUTIER

Sujet :
Analyse de la congestion routière dans la région de DAKAR

Projet professionnel et personnel de fin d’études

Pour l’obtention du Bachelors en Transport logistique

Sous la direction de :
Présenté par : M. Idrissa Ndour GUEYE,
Mlle Fatou GUEYE professeur à Supdeco Campus Thiès

Fatou GUEYE, mémoire de fin d’études- Transport et logistique- IST/ SCT 2022-20223
 Analyse de la congestion routière dans la région de DAKAR

Dédicace
Année académique : 2022– 2023

Je dédie ce travail à mes deux pères Baba Sankharé

Gueye. Qu’ALLAH l’accueille dans son immense
paradis et aussi Ndiakhate Gueye.

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Remerciements I

Mes remerciements

Je remercie tout d’abord ALLAH le tout puissant de m’avoir accordé

une bonne santé à moi Ains qu’à ma famille.

Je remercie également Monsieur IDRISSA NDOUR GUEYE un

grand homme qui m’a beaucoup aidé et encadré pour la rédaction de
mon mémoire.

Mes remerciements vont aussi à l’endroit de Monsieur Dramé SECK.

Ensuite, je remercie beaucoup Nafisatou DIOUM et Khadissatou

DIOUM.

Je ne saurai jamais terminer sans pour autant remercier Maguette

GUEYE ainsi à mes frères et sœurs.

Je remercie l’administration de Supdeco campus THIES pour la

formation professionnelle de qualité qu’ils m’ont donnée.

Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont participé à la réalisation

de ce mémoire.

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Liste des sigles et abréviations II

TER Train Express Régional

BRT Bus Rapid Transit
Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar
CETUD Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie
ANSD

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III

Liste des tableaux et graphiques

Liste des tableaux

Tableau 1 : Présentation du Parc Automobile

Tableau 2 : Zones les plus congestionnées à Dakar
Tableau 3 : Représentation des infrastructures routières à Dakar

Liste des graphiques

Graphique 1 : Evolution du Parc Automobile

Graphique 2 : Zones les plus congestionnées à Dakar
Graphique 7 : Installation des infrastructures routières à Dakar

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IV
FICHE SIGNALETIQUE DE L’ENTREPRISE :

Nom de l’entreprise :

Date de création :

Statut juridique :

Adresse :

Capital :

Activité :

Implantation :

Coordonnée :

Adresse mail :

Nombre de salariés :

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Sommaire V

Introduction.........................................................................................................................

Chapitre 1 : Cadre de l’étude...........................................................................................

Section I : Présentation de l’entreprise................................................................................

Section II : Activité de l’entreprise......................................................................................

Chapitre 2 : Cadre analytique..........................................................................................

Section I : Présentation et analyse des résultats...................................................................

Section II : Interprétation des résultats et recommandations...............................................

Conclusion...........................................................................................................................

Références Bibliographiques...............................................................................................

Webographie........................................................................................................................

Annexes...............................................................................................................................

Table des matières...............................................................................................................

VI

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 Analyse de la congestion routière dans la région de DAKAR

Résumé

De nos jours, la circulation dans la capitale sénégalaise est devenue internable. Un parcours
de 10km à partir du centre-ville peut durer 2 heures de temps environ. Sans mesures de
limitation du nombre de véhicules en circulation et d’adaptation de la ville aux besoins des
citadins, les bouchons continueront à asphyxier le quotidien des sénégalais.

Une forte croissance de véhicules particuliers individuels due à la mesure de 2012 faisant
passer l’âge des voitures admises au Sénégal, en provenance de l’étranger de 5 à 8 ans est un
problème à souligner. La prolifération des embouteillages de plus en plus inquiétante,
recommande un nouvel examen d’un certain nombre de mesure dont celle sur l’âge des
véhicules admis au Sénégal.

En effet, le phénomène de la congestion routière est devenu prédominant en raison de

l’augmentation rapide du nombre de véhicules et la demande en transport c’est-à-dire, le
déficit de capacité des infrastructures de transport et une offre de transport de masse est
largement insuffisante.

En outre, les embouteillages à Dakar constituent une triste réalité. La forte concentration des
besoins de déplacements qui en résulte est aggravée par le défaut de planification des grands
projets, le mauvais phasage des travaux sur les axes stratégiques, les défaillances sur le
contrôle du code de la route, l’indiscipline voire l’incivisme de certains automobilistes.

De plus, le système de mobilité est inefficace car la durée du parcours au kilomètre

enregistrée est généralement supérieure à 12min/km pendant les heures de pointes. Aussi, la
majorité des personnes préfèrent se déplacer en véhicules particulier pour pallier le manque de
confort constaté dans les taxis urbains et les lenteurs des véhicules de transports collectifs.

A cela s’ajoute la région de Dakar concentre la quasi-totalité des activités économique du

Sénégal. C’est donc la recherche d’un travail et d’une meilleure qualité de vie, que les
populations des autres régions débarquent à Dakar. Ces migrations rurales ont contribué à un
boom au niveau de la démographie de Dakar. Aujourd’hui, c’est près de la moitié des
sénégalais qui y réside. Plus de gens à Dakar signifie également plus de véhicules qui y
circulent. L’exode rural entraîne ainsi un développement démographique qui, à son tour,
favorise l’accroissement des besoins en déplacements routiers.

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 Analyse de la congestion routière dans la région de DAKAR

Les réseaux routiers dakarois, qui n’ont pas été conçus pour accueillir des flots de véhicules
aussi importants, deviennent donc rapidement saturés. Les routes ayant atteint leurs limites
ont pour suite logique la création et l’accroissement des embouteillages notamment aux
heures de pointe.

Pour tenter de mettre fin aux embouteillages qui prennent de plus en plus ampleur à Dakar, de
nombreux projets d’aménagements routiers ont été mis en place par le gouvernement. C’est la
cas des travaux du Bus Rapide Transit (BRT) qui a pour objectif de faciliter la mobilité
urbaine à Dakar et sa banlieue. Des autoponts sont aussi en construction mais tout comme le
BRT, ils demeurent toujours en travaux.

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Abstract
Nowadays, traffic in the Senegalese capital has become international. A 10km route from the
city center can last about 2 hours of time. Without measures to limit the number of vehicles in
circulation and adapt the city to the needs of city dwellers, traffic jams will continue to
suffocate the daily lives of Senegalese.

A strong growth in private vehicles due to the 2012 measure raising the age of cars admitted
to Senegal from abroad from 5 to 8 years is a problem to be highlighted. The proliferation of
traffic jams is increasingly worrying, recommends a new examination of a number measures,
including that on the age of vehicles admitted to Senegal.

Indeed, the phenomenon of road congestion has become predominant due to the rapid
increase in the number of vehicles and the demand for transport, that is the capacity deficit of
transport infrastructure and a mass transport supply is largely insufficient.

In addition, traffic jams in Dakar are a sad reality. The resulting high concentration of travel
needs is aggravated by the lack of planning of major projects, the poor phasing of work on
strategic axes, failures on the control of the highway code, the indiscipline or even the
incivism of some motorists.

In addition, the mobility system is imeffective because the duration of the recorded journey
per kilometer is generally greater than 12min/km during peak hours. Also, the majority of
people prefer to travel in private vehicles to compensate for the lack of comfort observed in
urban taxis and the slowness of public transport vehicles.

In addition, the Dakar region concentrates almost all of Senegal’s economic activities. It is
therefore the search for work and a better quality of life that the populations of other regions
land in Dakar. Today, nearly half of Senegalese live there. More people in Dakar also means
more vehicles circulating there. The rural exodus thus leads to demographic development
which, in turn, promotes the increase in the need for road travel.

Dakar road network, which were not designed to accommodate such large waves of vehicles,
are therefore quickly becoming saturated. The roads have reached their limits are logically
followed by the creation and increase of traffic jams, especially during peak hours.

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To try to put an end to the traffic jams that are growing in Dakar, many road development
projects have been put in place by the government. This is the case of work of the Bus Rapid
Transit (BRT), which aims to facilitate urban mobility in Dakar and its suburbs. Autobridges
are also under construction but just like the BRT, they are still under construction.

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Introduction
Secteur clé dans la circulation de personnes, de biens ou de services, le transport joue un rôle
fondamental dans tout processus de développement socio-économique. Le transport routier
occupe une place importante dans la mobilité quotidienne des populations dans le sous-
secteur des transports et est plus importante de cette composante des transports. Le transport
routier est un mode de transport impliquant le déplacement des marchandises, de passagers ou
de biens sur les routes ou autoroutes à l’aide des véhicules motorisés tels que des camions, des
voitures, des motos, ou même des bus. C’est l’un des modes de transport les plus utilisés dans
le monde en raison de sa flexibilité, de sa facilité d’accès et e sa capacité à atteindre ses
destinations diverses. Il assure 99 % des déplacements des personnes et 95 % des
marchandises au Sénégal selon le rapport de la Banque Mondiale sur les secteurs du transport.
Par conséquent, le terme mobilité renvoie à un moyen de transport. La mobilité urbaine est un
préoccupation majeure des pouvoirs publics et des acteurs de développement. Dakar, la
capitale du Sénégal en constitue un cas pratique du fait qu’il occupe l’ensemble des activités
économiques du pays, mais aussi occupe 0,3 % du territoire national et arbitre 3,43 millions
d’habitants soit 23,2 % de la population du pays. Cette mobilité urbaine à Dakar est aussi
entravée à l’encombrement dans plusieurs arrêtées de la ville. De nos jours, le phénomène
d’urbanisation, qui prend de plus en plus ampleur dans le monde génère de nouvelle
problématique. Non seulement, la majorité de la population vivront et travailleront dans la
capitale de même que les étrangers mais aussi un grand nombre de déplacements seront faite
dans les zones. Nous constatons une forte progression de l’urbanisation, la concentration
économique et les enjeux durables dans un contexte de changement climatiques. Aujourd’hui,
près de la moitié de la population vit en zone urbaine (Banque Mondiale 2005), et en 2025 ce
chiffre dépassera 60% soit cinq milliards de personnes.
Il faut un déplacement pour réaliser les activités de la vie courante (travail, loisirs, visites,).
Mais aujourd’hui avec la forte concentration des voitures, des populations…il n’est plus
possible du fait qu’il occupe une superficie assez importante dans l’étalement urbain. Les
moyens de déplacement consacrent une place importante au sein de notre société. On peut en
citer les marches à pied, tatas, Ndiaga Ndiaye, clandos… N’oublions pas que la région de
Dakar concentre la majeure partie de ville et accueille 1000 nouveaux nées chaque année. Un
fort taux de surpeuplement est a noté dans cette région avec la concentration des activités, des
entreprises mais aussi des services offrant une meilleure vie aux habitants. Dakar, à l’instar

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des autres régions est aujourd’hui confrontées à de nombreux problèmes liés à

l’embouteillage qui peuvent se lire à travers des conséquences qui en déroulent.
Cependant, la congestion urbaine existe depuis au moins la première révolution urbaine, celle
du XIIe siècle. Au début même du XXe siècle, la menace de l’encombrement est encore
présente avec des conséquences néfastes sur le plan économique et social puisqu’elle amène
une diminution d’activité ainsi qu’un gaspillage continu et formidable de temps d’argent et de
force nerveuse. La nécessité de la circulation motorisés est au centre des préoccupations avant
même que les automobilistes ne s’imposent à la ville. Cette encombrement routière date
depuis l’antiquité. Ce phénomène est devenu aujourd’hui prédominant en raison de
l’augmentation rapide du nombre de véhicules et de la demande de transport. La congestion
routière également connue sous le nom d’embouteillage ou de trafic intense se produit lorsque
le volume de véhicules sur une route dépasse sa capacité normale, ce qui entraine une
diminution de la vitesse de la circulation et des retards importants. Cette forte congestion
qu’on note dans cette région est une situation préoccupante pour les habitants. D’après une
étude réalisée en 2021 par le media Makers Africa, Dakar est dans le top 5 des villes
africaines les plus encombrées. Un classement qui ne surprenait guère les personnes en
véhicule ou en transport qui ont l’habitude de circuler dans la capitale sénégalaise. En effet,
faire un déplacement à Dakar s’avère relever d’une épreuve de force tant dans les rues
saturées. En matinée comme en soirée, mais surtout les heures de pointes les routes de la
capitale sénégalaise sont embouteillées. Avec comme sujet : Analyse de la congestion routière
à Dakar, nous avons jugé nécessaire de définir les concepts clé pour une meilleure
compréhension :
Mobilité Urbaine : elle fait référence aux déplacements des personnes et des biens à
l’intérieur d’un environnement urbain. La mobilité urbaine vise à assurer des déplacements
efficaces, sûrs et durables pour répondre aux besoins de la population urbaine et réduire les
problèmes de congestion, de pollution et de saturation des infrastructures.
Congestion routière : c’est une situation où le trafic sur le route urbaine ou périurbaine est
atteint à un niveau élevé de saturation, ce qui entraine des ralentissements, des embouteillages
et des temps de trajet plus longs. La congestion routière a des répercussions négatives sur
l’économie, l’environnement et la qualité de vie des habitants des zones urbaines.
Etant donné que la congestion de la mobilité urbaine est un système incluant plusieurs
paramètres, notre problématique s’articulera autour des questions suivantes :

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La congestion paralyse-t-elle les conditions de déplacement dans l’agglomération

Dakaroise ?

Comme suite, à cette interrogation nous allons répondre à certaines questions spécifiques dont
notamment :

 Qu’est-ce que la congestion ?

 Comment se manifeste-t-elle ?
 Quelles sont les causes ?
 Quelles conséquences engendre-t-elle ?
Ainsi, après avoir bien établie la problématique, il est important de déterminer les objectifs de
recherches. L’objectif global visé à travers cette recherche est d’analyser l’impact de la
congestion sur la ville de Dakar. Pour atteindre cet objectif général, nous avons jugé
nécessaire de le subdiviser en objectifs spécifiques comme indiqué dans l’item ci-dessous.

La subdivision de l’objectif général en objectifs spécifiques se décline de la manière

suivante :

Il s’agira de

 Donner une définition à la congestion ;

 Identifier les facteurs qui favorisent la congestion Dans la ville de Dakar ;
 Décrire les manifestations de la congestion dans les différents secteurs où elle existe ;
 Proposer un plan d'action efficace pour apporter des solutions immédiates pour une
meilleure condition de déplacement du trafic routier à Dakar.

Pour bien cerner notre travail, nous allons le diviser en deux parties distinctes à savoir : une
première partie qui sera communément appelé cadre de l’étude. Dans cette partie, nous allons
faire la présentation de l’entreprise ainsi que son secteur d’activité. Et enfin, la deuxième
partie constituera la cadre analytique où nous allons faire la présentation et l’interprétation des
résultats issues des enquêtes et recherches documentaires.

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Chapitre 1 : Cadre de l’étude

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Section 1 : Présentation de la zone d’étude

 Situation Démographique
La population de la région de Dakar est estimée en 2019 à 3 732 284 habitants dont 50.1% de
sexe masculin contre 49,9% de sexe féminin. Elle représentera près du quart (21%) de la
population totale du pays, projetée à 11 841 123 d’habitants en 2050, d’après l’Agence
Nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD), ce qui fera de la région de Dakar,
toujours la plus peuplée du pays. Sa macrocéphale est certainement due au fait qu’elle est de
loin la région la mieux dotée en infrastructures économiques, sociales et culturelles, faisant

D’elle une terre privilégiée pour l’exode rural et, du fait des situations géographiques, une
région de transit pour l’émigration internationale.

 Situation géographique

La région de Dakar est située dans la presqu’île du Cap-Vert et s’étend sur une superficie de
550 km², soit 0,28 % du territoire national. Elle est comprise entre les 17° 10 et 17° 32 de
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longitude Ouest et les 14° 53 et 14° 35 de latitude Nord. Elle est limitée à l’Est par la région
de Thiès et par l’Océan Atlantique dans ses parties Nord, Ouest et Sud.1

 Environnement international

La région de Dakar occupe une position de carrefour qui en fait un passage obligé pour tous
les moyens de transport faisant la liaison entre l’Europe et les Amériques. De même, elle
constitue l’un des sites de la côte ouest africaine le plus rapproché de l’Amérique. La région a
vu se développer d’autres fonctions qui en ont fait pendant plusieurs décennies le symbole de
l’AOF (Afrique Occidentale Française). L’implantation à proximité du port, le long de la baie
de Hann jusqu’à Rufisque et Bargny, de grosses unités industrielles assurant la transformation
des produits locaux destinés à l’exportation, la manufacture de produits importés destinés au
marché local national, font de Dakar un véritable centre industriel dans la sous-région.

La région constitue également un creuset culturel et intellectuel avec la présence de

l’Université Cheikh Anta DIOP et de prestigieuses écoles supérieures de formation dont les
rayonnements dépassent largement les frontières nationales. L’accession à l’indépendance des
pays de l’ex AOF fit régresser l’économie dakaroise, mais la région conserve encore
jalousement ses rôles culturels et politiques dans le monde. Par ailleurs, la région est à la tête
d’un vaste réseau de communication et possède une infrastructure très développée qui en fait
un centre régional.

Le port, l’aéroport de Dakar et récemment l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD)

forment un point de jonction entre l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et les Amériques et sont
aussi une porte de sortie pour les pays limitrophes. Les télécommunications aussi jouissent
des efforts qualitatifs et quantitatifs déployés par les opérateurs ces dernières années.

Aussi, contribuent-elles pour beaucoup à la préservation de la place de la région dans le

nouveau contexte de la mondialisation et font de Dakar un hub.

 Environnement national
1
Selon le rapport de l’agence national des statistiques
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Aucune région de l’intérieur n’est en mesure de concurrencer celle de Dakar, ni au niveau

démographique, ni au niveau des services publics, des équipements, de l’emploi et des
activités. La région de Dakar doit cette suprématie à l’accaparement progressif des activités
autrefois réparties en divers points du pays. La région est devenue le siège du gouvernement
et concentre en même temps l’essentiel des établissements commerciaux et financiers ainsi
que des industries. Malgré, la politique d’aménagement du territoire, de développement
régional et de décentralisation, la région de Dakar regroupe la plupart des emplois permanents
dans le pays. La capacité polarisante de la région de Dakar a été favorisée par la densité du
réseau routier du pays. Celui-ci, favorise les liaisons verticales nécessaires à l’économie
d’exportation.

Ainsi, 75% des trajets intérieurs de marchandises ont pour origine ou pour destination Dakar.
Ceci résulte du poids économique de la région que le tracé des réseaux routiers et des voies
ferrées a fortement renforcé.

 Aire d’influence de la région

Elle se définit comme étant la zone où les échanges de produits agricoles et halieutiques en
particulier, sont sous le contrôle direct de la capitale. Rufisque, dont une grande partie des
habitants travaillent quotidiennement à Dakar et dont la petite zone industrielle est en fait un
prolongement de la grande zone industrielle dakaroise peut être considérée comme un satellite
de la capitale. Thiès et Mbour par contre entretiennent avec la région des relations
quotidiennes, mais de natures différentes. Dans les secteurs proches de l’agglomération
dakaroise, les activités des producteurs sont tournées vers la satisfaction des besoins de la
région (cas des maraîchers de Sangalkam, Sébikhotane, des pêcheurs de la Petite Côte jusqu’à
Yenne). Il en est de même de Kayar, dans la région de Thiès, qui déverse quotidiennement
d’importantes quantités de produits halieutiques dans la région. Les régions de Diourbel,
Saint-Louis, Kaolack et Louga entretiennent des relations avec Dakar dans une moindre
mesure du fait de la distance qui les sépare ; il faudrait signaler que malgré les longues
distances qui les séparent de la capitale, aussi des relations privilégiées sont- elles établies
entre les régions de Kolda, Tambacounda et Ziguinchor. Ainsi, la région de Dakar voit son
influence s’étendre sur l’ensemble du pays, voire au-delà des frontières.

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 Climat

Le climat de la région de Dakar est de type canarien et subit fortement l’influence des facteurs
géographiques et atmosphériques. Par la présence d’une façade maritime ceinturant presque
toute la région, il est caractérisé, pendant une bonne période de l’année, par un micro climat
marqué par l’influence de l’alizé maritime ; d’où l’existence d’une fraîcheur et d’une
humidité quasi permanente et relativement forte de l’ordre de 25%. Toutefois, le harmattan,
l’alizé continental saharien, se fait sentir faiblement en saison sèche et au fur et à mesure que
l’on s’éloigne des côtes. La température varie entre 17° et 25°C de décembre à avril et de 27°
à 30°C de mai à novembre. Le régime des vents est marqué par l’influence prédominante de
l’alizé.

Ce dernier est issu de l’anticyclone des Açores. Sa direction principale varie du Nord-Nord-
Ouest au Nord-Nord-Est. La pluviométrie est caractérisée par une durée relativement courte
de l’hivernage, variant entre trois et quatre mois de juin à octobre. Elle est marquée, d’une
part, par une inégale répartition dans le temps et dans l’espace et, d’autre part, par une
faiblesse des quantités d’eau enregistrées. Il est important de souligner que la région de Dakar
se situe entre les isohyètes 300 et 600 mm et les normes saisonnières (1930–1960 et 1951–
1980) sont respectivement de 552,2 et 472,5 mm

 Géomorphologie

Sur le plan de la géomorphologie, la région de Dakar peut être divisée en trois (03) grandes
parties d’Ouest en Est.

L’extrémité occidentale qui se divise elle–même en trois zones :

• La zone Sud-Est, d’altitude comprise entre 15 et 40 m, est formée de coulées volcaniques et

d’affleurements du substratum (limons, marnes et calcaires) recouvert au centre d’une cuirasse
latéritique. Cette zone correspond aux quartiers du Plateau dans le département de Dakar ;
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• La zone centrale qui présente une altitude inférieure à 10 m. Elle est constituée de sables
reposant sur un substratum argilo calcaire avec quelques affleurements. Cette zone abrite les
quartiers d’habitation populaire de la Médina et les quartiers résidentiels de Fenêtre Mermoz,

Point E et la zone industrielle ;

• La partie Nord-Ouest qui correspond au second massif d’origine volcanique dont l’altitude
moyenne est la plus élevée de la région (plus de 60 m). Cette zone abrite les villages
traditionnels de Ouakam, Ngor et Yoff ainsi que l’aéroport international de Dakar.

La deuxième grande partie de la presqu’île du Cap Vert : elle comprend un ensemble de

cordons dunaires reposant sur un substratum marneux et sur lesquels sont bâties les villes de
Pikine et de Guédiawaye. Entre ces dunes, s’est établie une série de lacs asséchés et de bas-
fonds très fertiles appelés « Niayes ». C’est le domaine de la culture maraîchère et de la
floriculture.

Les sables aquifères qui sont sous les sables superficiels abritent la nappe infra basaltique et
la nappe de Thiaroye.

La partie orientale de la région : elle comprend un ensemble de collines et de plateaux

d’altitudes inférieures à 50 m et abrite le territoire du département de Rufisque.

Sa couverture géologique comprend une alternance de marnes et de calcaires dont les plus
perméables, les calcaires paléocènes de Sébikhotane, les sables et les grès du mæstrichien,
renferment des nappes aquifères importantes. On y observe le prolongement des bas-fonds fertiles
et des sols aptes au maraîchage et à l’arboriculture particulièrement dans la zone rurale.

 Organisation administrative

L’organisation administrative de la région de Dakar a connu des mutations de plusieurs ordres

depuis l’époque coloniale.
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Depuis 2013, par décret n° 2013 – 166 du 21 Février 2013 fixant le ressort territorial et le
chef-lieu des régions et départements, la région de Dakar est organisée administrativement en
•Quatre départements : Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque ;

• Dix arrondissements : quatre (04) dans le département de Dakar (Almadies, Dakar Plateau,
Grand Dakar, Parcelles Assainies), un (01) dans celui de Guédiawaye et qui porte le même
nom que le département, trois (03) dans celui de Pikine (Dagoudane, Niayes, Thiaroye) et
deux (02) dans celui de Rufisque (Rufisque, Sangalkam) ;

• Quarante-trois (43) communes d’arrondissements : dix-neuf (19) dans le département de

Dakar, cinq (05) dans celui de Guédiawaye, seize (16) dans celui de Pikine et trois (03) dans
celui de Rufisque ;
• Deux (02) communautés rurales situées toutes les deux dans le département de Rufisque :
Sangalkam et Yenne ;

•Quatre (04) villes : Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque ;

•Trois (03) communes : Bargny, Diamniadio et Sébikhotane.2

Dakar, la capitale du Sénégal est située à l’extrême ouest de la presqu’ile du Cap Vert, au
bord de l’Océan et s’étend sur une superficie de 550km 2, soit 0,28 % du territoire national.
Elle est comprise entre 17°10 et 17°32 de longitude ouest et les 14°53 et 14°35 de latitude
nord. Elle est limitée à l’est par la région de Thiès et par l’Océan Atlantique dans ses paries
nord, ouest et sud. C’est la capitale politique, économique et culturelle du Sénégal. Elle
concentre à elle seule 80% des entreprises industrielles et commerciales, et environ ¼ de la
population totale du pays.

Situation Démographique

. En 2014, la population dakaroise est estimée à 3 233 460 habitants soit près du quart
(23,2%) de la population du Sénégal qui se chiffre à 13 925 802 habitants. Cette population
est légèrement dominée par les hommes qui représentent 50,3% soit 1627 472 individus. La
population de Dakar est densement peuplé. Elle est une région très urbanisée avec 96,5% de
citadins et seulement 3,5% de ruraux. C’est l’une des plus grandes villes d’Afrique. Sa

2
http/ www.etudetransportterreste.sn; Article sur les villes du Sénégal publié le 23/03/2018 page32

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croissance démographique est significative et sa population augmente rapidement. D’une

population de 400 000 habitants dans les années 70, l’exode rural a fait plus que quadruplé le
nombre d’habitants de la capitale sénégalaise de 20ans. Aucune région de l’intérieur n’est en
mesure de concurrencer celle de Dakar ni au niveau démographique ni au niveau des services
publics, des équipements, de l’emploi et des activités.

La capacité polarisatrice de la région de Dakar a été favorisée par la densité du réseau routier
du pays. Celui-ci favorise les liaisons verticales nécessaires à l’économie d’exportation. Ainsi
75% des trajets intérieurs de marchandises ont pour origine ou pour destination Dakar. Ceci
résulte du poids économique de la région que le tracé des réseaux routiers et des voies ferrées
fortement renforcé.

Dakar, la capitale du Sénégal occupe une position de carrefour qui en fait un passage obligé
pour tous les moyens de transport faisant la liaison entre Europe et les Amériques. De même,
elle constitue l’un des sites de la côte ouest-africaine les plus rapprochés de l’Amérique
tropicale. La région de Dakar a vu se développer d’autres fonctions qui ont fait pendant
plusieurs décennies le symbole de l’AOF (Afrique Occidentale Française).

Environnement national

Aucune région de l’intérieur n’est en mesure de concurrencer celle de Dakar ni au niveau

démographique, ni au niveau des services publics, des équipements, de l’emploi et des
activités. La région de Dakar doit cette suprématie à l’accaparement progressif des activités
autrefois répartis en divers points du pays. Elle est devenue le siège du gouvernement et
concentre en même temps l’essentiel des établissements commerciaux et financiers ainsi que
des industries. Malgré la politique d’aménagement du territoire, de développement régional et
de décentralisation, la région de Dakar regroupe la plupart des emplois permanents dans le
pays.

Organisation administrative

L’organisation administrative da Dakar a connu des mutations de plusieurs ordres depuis

l’époque coloniale. Depuis 2002, par décrets n°2002-166 du 21 Février 2002 fixant le ressort
territorial et le chef-lieu des régions et départements, la région de Dakar est organisée.
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Section 2 : Activité dans la région de Dakar

 Activité Economique
Dakar connu sous le nom de « Ndakaru Ndiaye » est le centre économique du Sénégal et joue
un rôle important dans l’économie de l’Afrique de l’ouest. En effet, le secteur des services est
un moteur important de l’économie de Dakar. La ville abrite de nombreuses entreprises dans
les domaines tels que la finance, les assurances, les télécommunications, les technologies de
l’information, le tourisme…

 Activité Financière

Les institutions financières, les centres commerciaux prospèrent dans la ville. Dakar abrite
une Zone Economique Spéciale (ZES) qui vise à attirer les investissements étrangers et à
favoriser le développement industriel. La ZES offre des incitations fiscales et de facilités aux
entreprises opérant dans des secteurs tels que la production manufacturière, la logistique et les
technologies de l’information.

A Dakar, diverses activités de transport sont en cours pour répondre aux besoins de la
population et faciliter la mobilité dans la ville. Cependant, le réseau du transport routier est un
réseau comprenant les bus, las cars rapides, et des taxis. Ils suivent souvent un itinéraire
spécifique et sont souvent utilisées par les habitants pour leurs déplacements quotidiens. Les
taxis qu’ils soient officiels ou non, sont également très courants et offrent une flexibilité pour
les déplacements individuels. A cela s’ajoute le TER (Train Express Régional) qui avec une
petite distance participe à l’activité de cette région. Le développement des transports publics
électriques qui est un élément important peut aussi participer à l’activité. Dakar à entrepris des
initiatives pour introduire des véhicules de transport public tels que les bus électriques afin de
réduire les émissions de carbone et promouvoir une mobilité plus respectueuse de
l’environnement.

 Activité Sociale

Sur le plan social, la région de Dakar est une ville dynamique offrant de nombreuses activités
mais aussi des évènements qui favorisent la vie sociale et la participation communautaire.
Dakar est un centre économique commerciale très important au Sénégal. Cette région où la
majeure partie de la population du Sénégal y trouve représente un centre d’intérêt pour le
peuple sénégalais. De nombreuses entreprises offrent un service logistique à Dakar comme la
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gestion de stocks, le dédouanement, la gestion des flux de marchandises. Ces services aident à
faciliter les opérations logistiques des entreprises.

 Activité Environnementale

Du côté de l’environnement, Dakar concentre les activités environnementales pour

promouvoir la durabilité et la protection de l’environnement. Elle met en œuvre des initiatives
pour améliorer la gestion des déchets y compris la collecte sélective et la sensibilisation à
l’importance de réduire les déchets. La capitale du Sénégal, Dakar offre diverses opportunités
de travail dans plusieurs secteurs. C’est également la région où le taux de chômage est moins
élevé par rapport aux autres régions. La diversité des opportunités professionnelles à Dakar
couvre un large éventail de secteurs et de compétences.

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Chapitre 2 : Cadre Analytique

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Section 1 : Présentation et analyse des résultats sur le terrain

Dans le cadre de notre recherche, nous avons choisis comme outil de collecte de données le
questionnaire qui est une série de questions méthodiquement posées afin de définir un cas ou
une situation. De ce fait, nous avons jugé nécessaire de faire une étude sur le terrain afin de
mieux récolter des données et des informations sur le sujet.
1/ Présentation du Parc Automobile
 Tableau 1 : Evolution du Parc Automobile

Année 2016 2017 2018 2019 2020 2021

Parc Automobile 347901 374384 401910 432033 468051 820289

Graphique 1 : Evolution du Parc Automobile

Evolution du parc automobile de 2016 à 2021

2022 900000
2021 800000
2020 700000
2019 600000
2018 500000
2017 400000
2016 300000
2015 200000
2014 100000
2013 0
1 2 3 4 5 6

Annèe Parc Automobile

 Tableau 2 : Zones où il y’a plus de congestion routière à Dakar

Colobane 64,70%
Avenue cheikh Anta DIOP 35,30%
Pikine technopole 23,50%
VDN allant vers la foire 31,40%
Plateau 19,60%
Keur Massar 23,50%
Autres 13,70%

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Graphique 2 : Zone les plus congestionnées à Dakar

70.00%

60.00%

50.00%

40.00%

30.00%

20.00%

10.00%

0.00%
colobane avenue Pikine vdn allant plateau keur massar autres
cheikh Anta technopole vers la foire
DIOP

 Tableau 3 : Installation des infrastructures routière à Dakar

Oui 30%
Non 70%

Graphique 3 : Installation des infrastructures routière à Dakar

Les infrastructures installées à Dakar ont elles diminué la

congestion ?

30%

70%

Oui Non

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 Analyse de la matrice SWOT

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Section 2 : Interprétations et recommandations

1/ Interprétations des résultats
 Interprétation graphique 1
Le parc automobile au Sénégal s’est établi à 820 289 véhicules en 2021 contre 468 051
véhicules en 2020, soit une augmentation de 8,4% (cf. tableau et graphique ci-dessous).
D’après l’ANSD (Agence Nationale de Statistique et de la Démographie), le parc automobile
du Sénégal est évalué à 820 289 véhicules en 2018 contre 766 737 en 2017. Il est composé
de 57% de voitures particulières, de 11,3% de camionnettes et 7% de motocycles. Pour la
même année, le Sénégal a immatriculé 10 645 véhicules neufs et 23 317 d’occasions, soit un
total de 33 962 véhicules
L’amélioration du réseau routier suit une augmentation du parc automobile même si la
tendance n’est pas au renouvellement du parc malgré les efforts effectués. En effet, le parc
automobile du Sénégal est très vétuste. Plus de 45 800 véhicules ont entre 35 ans. 60 000
véhicules ont entre 26 ans et 35 ans. Parmi ces véhicules, les taxis interurbains,
communément appelés 7 places, estimés à 8900 véhicules, ont dépassé 35 ans.
D’autres facteurs sont à considérer comme l’augmentation de l’âge des véhicules importées
qui est passé de 5 ans à 8 ans. Cette augmentation à provoquer une flambée des véhicules
depuis des années. Selon les enquêtes, le parc automobile immatriculé du Sénégal est estimé à
401 000 véhicules, toutes séries confondues : séries normales, séries de l’administration,
séries des transits temporaires, du corps diplomatique, de l’armée etc.,72,76% de ce parc
national (soit 292 428 véhicules) circule dans la capitale Dakar.
 Interprétation graphique 2
Ce graphique nous montre que la zone de Colobane fait partie des zones les plus
congestionnées de Dakar. Grace à ces nombreuses activités qui se déroulent, cette zone est
difficile à accéder. L’Avenue Cheikh Anta Diop vient en deuxième position. Après Pikine
Technopole qui est le centre de la banlieue car pour aller vers les zones de Guédiawaye,
Pikine…Il faut passer d’abord par là-bas. Plus tard, vers la VDN allant vers la foire, nous
notons aussi une forte congestion et s’en suit avec le plateau et Keur Massar qui est devenue
aujourd’hui une zone très embouteillée.
 Interprétation graphique 3
A travers ce graphique, nous notons que 70%de la population dise que les infrastructures
comme le TER (Train Express Régional), BRT (Bus Rapid Transit), les ponts, les autoroutes
ont diminuées l’encombrement routier. En effet, nous constatons qu’il existe déjà le TER et
l’autoroute à péage mais que le taux de congestion ne diminue toujours pas du fait de sa
courte distance. Les constructions des autoroutes augmentent la congestion parce que
beaucoup de route ont été barrées du fait de la construction. Peut-être avec l’arrivée du BRT
ce problème sera résolu.
.

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2/ Recommandations dans l’agglomération Dakaroise

Les résultats de l’étude ont révélé un certain nombre de problèmes source des congestions.
Nos recommandations tiennent en compte des différents points de vue provenant des
conducteurs et des structures. Cependant, pour lutter contre la congestion routière à Dakar,
nous envisagerons quelques recommandations ou solutions à faire du côté des autorités
étatiques, des conducteurs mais aussi des personnes :
Aux autorités, ministère des transports, de la sécurité intérieure, police nationale :
 Elargir le TER (Train Express Régional) sur les autres régions du Sénégal ès : c’est-à-
dire faire du TER le tracé du chemin de fer Dakar-Bamako en passant dans plusieurs
régions ou même un peu partout dans la région dakaroise,
 Le gouvernement sénégalais doit aussi promouvoir la réhabilitation du transport
ferroviaire qui est un mode de transport important et qui permettra de diminuer la
congestion routière à Dakar,
 Aménager des voies urbaines pour les gros porteurs (camions lourds, bus …)
 Respecter les normes de dimensions giratoires
 A cela s’ajoute une réhabilitation du parc automobile. De manière plus précise l’Etat
doit freiner l’importations es véhicules mais aussi revoir l’âge des véhicules,
 Concernant le péage, le gouvernement sénégalais doit revoir l’état des routes surtout
concernant certaines sorties (Keur Massar Sédima…) élargir la zone ou en construire
une autre voie routière,
 Revoir rigoureusement les sanctions aux conducteurs indisciplinés qui comment des
infractions expresses
 Décentraliser les activités vers les autres régions comme par exemple le PSE (Plan
Sénégal Emergent)
 Freiner l’exode rurale à Dakar et décentraliser ou même créer des entreprises vers
d’autres régions afin de pouvoir diminuer ce fléau
 Réduire le taux de chômage
 De plus, le gouvernement sénégalais doit miser sur des bus rapides sur voies réservées
comme le Train Express Régional (TER) mais aussi le Bus Rapide Transit (BRT)
 Réduire les besoins en termes de déplacement
 Mettre en place des feux intelligents à certains carrefours,
 Assurer des sanctions pour le non-respect des codes de la route mais aussi l’éducation
routière
 Equiper le gestionnaire de la route
 Réduction des besoins de déplacements
 Superposer les routes pourrait aussi être une solution pertinente contre ce problème
 Installer des caméras de surveillance dans certains endroits stratégiques ;
 Mettre en place des feux intelligents à certains carrefours ;
 Appliquer la réglementation relative à l’occupation du domaine public ;
 Harmoniser les politiques d’urbanisme et d’habitat ;
 Adosser le développement économique et social du Sénégal sur le développement
d’infrastructures de nouvelle génération ;
 Mettre l’aménagement du territoire au cœur des politiques de développement
économique et social
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 Faire le politique de renouvellement du parc automobile

 Suspension de la délivrance des licences de taxi.
 Interdire des axes au transport hippomobile (charrettes) et aux pousse-
pousse.
 Installation de feux lumineux de signalisation ainsi que la généralisation et
la mutualisation des points d’arrêts des transports collectifs.

Dakar sera belle avec le BRT, Illustration : CETUD

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Conclusion
En guise de conclusion, nous pouvons dire que la congestion routière résulte d’une
inadéquation entre le flux de véhicules qui cherchent à circuler sur l’infrastructure et la
capacité que celle dernière peut offrir. Elle est provoquée par chaque véhicule et occasionne,
pour tout usager, des pertes de temps, des retards et du stress.
En effet, la route assure 99% des déplacements de personnes et probablement plus de 95% des
marchandises. La région de Dakar concentre quasiment la presque totalité des activités
économique ce qui constitue un frein au développement de cette région. Il est constaté aussi
qu’avec l’augmentation du parc automobile et de la population à Dakar, l’encombrement
routière est devenu un véritable phénomène pour la capitale sénégalaise.
Les embouteillages ont des impacts économiques et sanitaires. A cela s’ajoute des pertes de
productivité des entreprises pour les travailleurs et les entreprises quel que soit leur secteur
d’activité mais aussi des retards de livraisons. L’encombrement routier affecte la vie
quotidienne des habitants.
Nous pouvons retenir aussi que la fluidité du trafic dans la capitale sénégalaise est
considérablement réduite avec les congestions qui sont de manière récurrente liés à un excès
de demande observé.
Cependant, nous avons montré tout au long de cette étude qu’une mobilité minimales
nécessaire et indispensable pour accéder aux services urbains. L’accessibilité minimale aux
services et au système de transport facilitent bien évidemment cette mobilité.
La congestion routière de la ville de Dakar traduit l’absence des principes fondamentaux dans
la stratégie
Force est de constater que la congestion routière à Dakar est un phénomène difficile à
dissoudre mais nous pensons que si les recommandations et les solutions seront respectées, ce
phénomène va diminuer.
Optimistes, nous sommes quant à nos solutions proposées et recommandations formulées en
vue de réduire de façon considérable ce supplice dont nous sommes victimes
quotidiennement. En toute modestie, nous pensons que nos solutions associées à d’autres
bonnes propositions pourront nous permettre de remédier à ce fléau

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