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Redessement

Les redresseurs sont des dispositifs électroniques qui convertissent le courant alternatif en courant continu, avec des applications variées. On distingue les redresseurs non contrôlés à diodes, qui ne permettent pas de varier la tension de sortie, et les redresseurs contrôlés à thyristors, qui offrent cette flexibilité. Trois types de montages redresseurs sont couramment utilisés pour le redressement de tensions triphasées : Pq, PDq et Sq, chacun ayant des caractéristiques spécifiques.

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Les redresseurs sont des dispositifs électroniques qui convertissent le courant alternatif en courant continu, avec des applications variées. On distingue les redresseurs non contrôlés à diodes, qui ne permettent pas de varier la tension de sortie, et les redresseurs contrôlés à thyristors, qui offrent cette flexibilité. Trois types de montages redresseurs sont couramment utilisés pour le redressement de tensions triphasées : Pq, PDq et Sq, chacun ayant des caractéristiques spécifiques.

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REDRESSEURS

1. Introduction
Les montages redresseurs, souvent appelés simplement redresseurs, sont les convertisseurs de
l'électronique de puissance qui assurent directement la conversion alternatif-continu.
Alimentés par une source de tension alternative monophasée ou polyphasée, ils permettent
d'alimenter en courant continu le récepteur branché à leur sortie.
On utilise un redresseur chaque fois que l’on a besoin de continu alors que l'énergie électrique
est disponible en alternatif. Comme c'est sous cette seconde forme que l'énergie électrique est
presque toujours générée et distribuée, les redresseurs ont un très vaste domaine
d'applications.
Les redresseurs à diodes, ou redresseurs non contrôlés, ne permettent pas de faire varier le
rapport entre la ou les tensions alternatives d'entrée et la tension continue de sortie. De plus,
ils sont irréversibles, c'est-àdire que la puissance ne peut aller que du côté alternatif vers le
côté continu.
Les redresseurs à thyristors, ou redresseurs contrôlés, permettent, pour une tension alternative
d'entrée fixée, de faire varier la tension continue de sortie. Ils sont de plus réversibles ;
lorsqu'ils assurent le transfert de puissance du côté continu vers le côté alternatif, on dit qu'ils
fonctionnent en onduleurs non autonomes. On précisera au paragraphe 3.5 le pourquoi de ce
qualificatif de "non-autonomes" destiné à différencier ces onduleurs des onduleurs autonomes
dont l'étude fera l'objet du chapitre 5.

2. Les trois types de montages redresseurs


Pour obtenir une tension continue, on redresse un ensemble de q tensions alternatives,
d'ordinaire supposées sinusoï dales et formant un système polyphasé équilibré (nombre de
phases q). Ces tensions peuvent être les tensions aux bornes d'un alternateur. Généralement,
elles sont fournies par le réseau monophasé ou, plus souvent, par le réseau triphasé,
d'ordinaire par l'intermédiaire d'un transformateur.
On distingue trois types de montages :
1. Pq : montages avec source en étoile et un seul commutateur ou redresseur "simple
alternance" ;
2. PDq : montages avec source en étoile et deux commutateurs ou redresseurs "en pont" avec
source étoilée ;
3. Sq : montages avec source en polygone et deux commutateurs ou redresseurs "en pont"
avec source polygonale.

La figure 3-1 donne le schéma électrique des montages P3, PD3 et S3. Ces trois montages
sont le plus communément utilisés pour le redressement de tensions triphasées.

Remarques:
• L'indication du type (P, PD ou S) suivie de celle du nombre q de phases suffit à
caractériser un redresseur.
• Les montages de type Sq ne seront pas étudiés dans ce cours.

(b) (c)

Figure 3-1. Redresseurs triphasés. (a) P3. (b) PD3. (c) S3.

2.1 Commutation des redresseurs


Lorsque plusieurs redresseurs ont une électrode commune, on verra que chacun n’est
conducteur que pendant une durée limitée et qu’un seul conduit à chaque instant (lorsque l’on
considère les interrupteurs redresseurs comme parfaits).
Si le courant produit par le montage redresseur est ininterrompu, ce qui représente le cas
général, cela impose que l’enclenchement d’un redresseur s’accompagne du blocage de celui
qui conduisait auparavant. La figure 3-2 montre qu’à l’instant t1 le redresseur R2 devient
conducteur tandis que R1 se bloque.

i i1 i2
i2 i1 i2
i1
R1 R2

0 t1

Figure 3-2. Commutation instantanée des interrupteurs redresseurs.

En pratique, le phénomène de commutation n’est jamais instantané comme on l’a vu au


chapitre 2. Les conséquences de cette réalité physique seront abordées au § 3.2. Pour l'instant,
on considérera toujours une commutation instantanée.
On distinguera plusieurs types de commutation suivant le mode de blocage du redresseur à
déclencher :
• Commutation par la charge ou par la source (dite également commutation naturelle)
lorsque ce sont des conditions extérieures (et donc naturelles) au convertisseur (tensions ou
f.e.m. de la charge ou de la source) qui contraignent au blocage le redresseur conducteur
quand un nouveau redresseur s’enclenche ;
• Auto-commutation (ou commutation forcée) lorsque le redresseur est commandé quelles
que soient les conditions extérieures (charge ou source).
On donne par ailleurs les deux définitions suivantes :

Indice de commutation q du montage.


L’indice de commutation est donné par la durée de conduction de chaque diode et
correspond au nombre de phases du réseau de distribution. Par exemple, pour le
montage PD3, l’indice de commutation est égal à 3 (chaque diode conduit pendant un
tiers de période ou T/q).

Indice de pulsation p de la tension redressée.


L’indice de pulsation p donne le nombre de portions de sinusoï de par période de la
tension redressée. Par exemple, pour le montage PD3, nous verrons que l’indice de
pulsation est égal à 6 (la tension redressée se compose de six portions par période).

2.2 Facteur de forme


La valeur du facteur de forme caractérise la tension redressée. Plus cette valeur est proche de
l'unité, plus la tension obtenue est voisine d'une grandeur continue.
Ce coefficient sert à comparer des montages redresseurs différents entre eux.
Par définition, on nomme facteur de forme le rapport :
U eff
F=
U0
avec : Ueff : valeur efficace de la tension
considérée ; U 0 : valeur moyenne de la
tension considérée.

2.3 Principe de l'étude d'un montage


L'étude d'un montage doit servir, pour le concepteur, à déterminer les caractéristiques de
chaque élément constitutif (transformateur, diodes, thyristors,...). Elle doit également
permettre de calculer et définir les protections contre des échauffements dus à des surtensions
ou surcourants (dus à des courts-circuits) éventuels.
On procède en général en quatre étapes :
1. Etude des tensions (de l'entrée vers la sortie). En partant des tensions alternatives à
l'entrée, on calcule la tension redressée à vide et la tension maximale aux bornes des semi-
conducteurs. Pour cette étude on suppose négligeables les impédances de la source et des
éléments du montage, ce qui est réaliste compte tenu des faibles chutes de tension qu'elles
occasionnent.
2. Etude des courants (de la sortie vers l'entrée). A partir du courant débité supposé continu,
on calcule la valeur du courant dans les semi-conducteurs ainsi que dans les enroulements
secondaires et primaires du transformateur. Les chutes de tension dues aux impédances
citées précédemment sont négligées.
3. Etude des chutes de tension. A l'aide des courants ainsi déterminés, on peut maintenant
calculer les diminutions de la tension redressée dues aux résistances, aux inductances et à
la chute de tension interne des semi-conducteurs.
4. Etude du fonctionnement en court-circuit. On se reportera à la bibliographie fournie à la
fin du cours pour aborder cette étude.

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