0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
382 vues55 pages

Rapport de Stage Ocp Service Laverie 2022................. 2023

Ce rapport de stage présente l'application de la méthode AMDEC pour résoudre les problèmes d'arrêts fréquents des équipements dans la laverie de MAROC PHOSPHORE II. Il inclut une description de l'entreprise, des équipements et une analyse de la mise en œuvre de la méthode AMDEC pour améliorer l'efficacité et réduire les temps d'arrêt. L'objectif principal est de démontrer les avantages de la méthode AMDEC dans le cadre de la maintenance industrielle.

Transféré par

xrsbsk5qd4
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
382 vues55 pages

Rapport de Stage Ocp Service Laverie 2022................. 2023

Ce rapport de stage présente l'application de la méthode AMDEC pour résoudre les problèmes d'arrêts fréquents des équipements dans la laverie de MAROC PHOSPHORE II. Il inclut une description de l'entreprise, des équipements et une analyse de la mise en œuvre de la méthode AMDEC pour améliorer l'efficacité et réduire les temps d'arrêt. L'objectif principal est de démontrer les avantages de la méthode AMDEC dans le cadre de la maintenance industrielle.

Transféré par

xrsbsk5qd4
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 55

Université Sultan Moulay Slimane

École Supérieure de Technologie – Béni Mellal

Département Mécatronique
DUT : Génie industrielle et Maintenance
- GIM-

Rapport de Stage Technique

Mise en place de la méthode AMDEC


dans une ligne de Laverie

Réalisé par : Encadrant :


DENNAOUI Oussama Pr LAKHAL Yassine
Encadrant industriel :
Pr ELHAFFAS Othman

Lieu de stage OCP, ville : SAFI

Période : du 03/04/2023 au 31/05/2023

Présenté et soutenu le … Juin 2023

Devant le Jury composé de :

Pr. ……………………………. Président / Examinateur

Pr. ………………………….. Encadrant

Année universitaire : 2022-2023


« Le vrai savoir
est de savoir que
vous ne savez
rien. »
Socrate

2
Dédicace
Je tiens à dédier cet humble travail à mes Parents, pour tous les sacrifices
consentis pour mon éducation et mes études. Je vous dois tout. Ce travail est un
bien faible témoignage de ma profonde affection et de toute ma reconnaissance.

Que Dieu le tout-puissant vous accorde longue vie et santé, afin que je puisse
vous combler. À ma famille, à mon Cadre Professionnel, à mes amis et
collègues, à ceux que j’aime pour leurs encouragements et leurs soutiens, et à
tous ceux qui ont veillé à ce que ce travail soit à la hauteur.

3
Remerciement
Je veux tout d’abord présenter mes plus vifs remerciements au service
Maroc phosphore II de Safi d’avoir bien voulu m’autoriser à effectuer ce
stage.

Je tiens à remercier chaleureusement M. EL HAFFAS Othman


parrain de mon stage et M. CHARROUJ Adil chef d’atelier les lignes de
lavage et secteur lavé, et tous les agents de service de la laverie pour toutes
les aides qu’ils m’ont apporté.

Je veux présenter mes sincères remerciements aux autres membres de


groupe du travail M. ZEROUALI et M. NACHIDE, qui m’aide à réaliser
cette étude.

Je ne saurais assez exprimer mes remerciements les plus sincères


aux opérateurs de la salle de contrôle qui n’ont jamais hésité de
m’informer sur les données nécessaires ainsi que m’accompagner sur le
chantier.

Je veux présenter mes sincères remerciements aux membres du jury


pour l’examen et l’évaluation de ce travail.

Que toute personne qui a participé de près ou de loin à la réalisation


de ce rapport trouve ici l’expression de mes sincères remerciements.

4
Résumé

Ce rapport présente un stage effectué dans le service de la laverie de


MAROC PHOSPHORE II.

L'objectif était de résoudre les problèmes d'arrêts fréquents des


équipements en utilisant la méthode AMDEC.

Les chapitres du rapport comprennent une brève description de


l'entreprise et de l'atelier de la laverie, une liste des équipements, une
étude générale du sujet et la démarche d'application de la méthode
AMDEC.

L'objectif principal de ce travail était de mettre en évidence les


avantages de la méthode AMDEC pour améliorer l'efficacité des
équipements et réduire les temps d'arrêt dans le cadre de la laverie de
MAROC PHOSPHORE II.

5
Sommaire
DEDICACE ............................................................................................................................................. 3
REMERCIEMENT .................................................................................................................................. 4
RESUME ................................................................................................................................................. 5
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................................ 9
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................................... 9
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................. 10
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 11
CHAPITRE I : PRESENTATION DU GROUPE OCP .................................................................. 12
I. INTRODUCTION .............................................................................................................................. 13
II. HISTORIQUE .................................................................................................................................. 13
III. L'UTILISATION DU PHOSPHATE .............................................................................................. 14
3.1 LES PHOSPHATES MAROCAINS : ............................................................................................. 14
3.2 PRESENTATION GENERALE ..................................................................................................... 15
3.3 ROLE ECONOMIQUE ................................................................................................................... 16
IV. LA COMPAGNIE INDUSTRIELLE DE SAFI.............................................................................. 16
4.1 ORGANIGRAMME DU GROUPE ................................................................................................ 17
4.2 ORGANIGRAMME DES INDUSTRIES CHIMIQUE DE SAFI .................................................. 18
4.3 DIVISION MAROC PHOSPHORE II ............................................................................................ 18
4.4.1 PRODUCTION MINIERE DE GANTOUR BENGUERIR-YOUSSOUFIA .............................. 20
4.4.2 PART DE SAFI - PRODUCTION D’ACIDE PHOSPHORIQUE .............................................. 20
V. PRESENTATION DE LA LAVERIE .............................................................................................. 21
a) SECTEUR DE DECHARGEMENT DU PHOSPHATE : ............................................................ 21
b) SECTEUR DE MANUTENTION DU PHOSPHATE BRUT : ................................................... 21
c) SECTEUR DES LIGNES DE LAVAGE : ................................................................................... 22
d) SECTEUR DE MANUTENTION DU PHOSPHATE LAVE : ................................................... 22
e) CIRCUIT DE MISE A TERRIL : ................................................................................................. 23
CHAPITRE II : PRESENTATION DES EQUIPEMENTS DE CIRCUIT DE
LAVAGE .............................................................................................................................................. 24
I. ATELIER LAVAGE .......................................................................................................................... 25
II. LIGNES DE LAVAGE..................................................................................................................... 26
2.1 DEFINITION .................................................................................................................................. 26
2.2 DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS DE CIRCUIT DE LAVAGE ........................................... 27
a) DEBOURBEURS (TROMMELS) : .................................................................................................. 27

6
b) CRIBLES : ........................................................................................................................................ 27
c) LES HYDRO-CYCLONES : ............................................................................................................ 28
III. GESTION DES INTERVENTIONS : ............................................................................................. 33
CHAPITRE III : CONTEXTE GENERALE DE SUJET...................................................................... 35
I. L’IMPORTANCE DES PANNES MECANIQUE ............................................................................ 36
II. IDENTIFICATION DES EQUIPEMENTS CRITIQUES................................................................ 36
2.1 COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES ......................................................................... 37
2.2 FORMALISATION DU SUJET DE STAGE: ................................................................................ 38
CHAPITRE IV: APPLICATION DE L’AMDEC AUX EQUIPEMENTS
CRITIQUES DE LA LAVERIE ........................................................................................................ 39
I. GENERALITE SUR L’AMDEC ....................................................................................................... 40
DEFINITION : ...................................................................................................................................... 40
TYPES D'AMDEC ................................................................................................................................ 40
UTILISATION DE L’AMDEC ............................................................................................................. 40
OBJECTIF ............................................................................................................................................. 40
TERMES ET DEFINITION .................................................................................................................. 41
II. DEMARCHE DE L’ETUDE AMDEC : .......................................................................................... 41
III. MISE EN PLACE DE L’AMDEC DANS LA LAVERIE : ............................................................ 42
3.1 INITIALISATION :......................................................................................................................... 42
3.1.1 CONSTRUCTION D’UN GROUPE DE TRAVAIL ................................................................... 42
3.1.2 DEFINITION DES SYSTEMES A ETUDIE ............................................................................... 42
3.2 DECOMPOSITION FONCTIONNELLE : ..................................................................................... 42
3.2.1 DECOMPOSITION FONCTIONNELLE DE CONVOYEUR : .................................................. 42
3.2.2 DECOMPOSITION FONCTIONNELLE DE POMPE :.............................................................. 43
3.2.3 DECOMPOSITION FONCTIONNELLE DE CRIBLE .............................................................. 45
IV. ANALYSE PAR AMDEC : ............................................................................................................ 45
4.1 CHOIX DES CRITERES................................................................................................................. 45
DETERMINATION DE L’ECHELLE DE COTATION DE CHAQUE CRITERE.............................. 45
4.2 EVALUATION DE LA CRITICITE ............................................................................................... 46
4.3.1 APPLICATION DE L’AMDEC SUR LE CONVOYEUR .......................................................... 47
4.3.2 APPLICATION DE L’AMDEC SUR LA POMPE ....................................................................... 48
4.3.3 APPLICATION DE L’AMDEC SUR LE CRIBLE ...................................................................... 49
V. SYNTHESE ...................................................................................................................................... 50
5.1 HIERARCHISATION DES DEFAILLANCES.............................................................................. 50
5.1.1 HIERARCHISATION DE LA CRITICITE DES DEFAILLANCES POUR LE
CONVOYEUR ...................................................................................................................................... 51

7
5.1.2 HIERARCHISATION DE LA CRITICITE DES DEFAILLANCES POUR LA
POMPE .................................................................................................................................................. 51
5.1.3 HIERARCHISATION DE LA CRITICITE DES DEFAILLANCES POUR LE
CRIBLE ................................................................................................................................................. 52
5.2 DETERMINATION DES DEFAILLANCES CRITIQUE .............................................................. 52
5.2.1 LES DEFAILLANCES CRITIQUES POUR LES CONVOYEURS............................................ 52
5.2.2 LES DEFAILLANCES CRITIQUES POUR LES POMPES ....................................................... 53
5.2.3 LES DEFAILLANCES CRITIQUES POUR LES CRIBLES ...................................................... 53
5.3 ELABORATION D’UN PLAN D’ACTION POUR CHAQUE DEFAILLANCE
CRITIQUE ............................................................................................................................................ 53
5.3.1 PLAN D’ACTION POUR LES CONVOYEURS ....................................................................... 53
5.3.2 PLAN D’ACTION POUR LES POMPES .................................................................................... 54
5.3.3 PLAN D’ACTION POUR LES CRIBLES ................................................................................... 54
CONCLUSION .................................................................................................................................... 55

8
Liste des figures
FIGURE 1:LES 4 PRINCIPAUX BASSINS PHOSPHATES MAROCAINS ......................................................... 14
FIGURE 2 : INFORMATION GENERALE SUR LE GROUPE OCP .................................................................. 15
FIGURE 3 :PRESENCE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE MONDIALE DE OCP....................................... 16
FIGURE 4 :ÉTAPES DE VALORISATION DE PHOSPHATE .......................................................................... 17
FIGURE 5 :ORGANIGRAMME DU GROUPE OCP ...................................................................................... 17
FIGURE 6 :ORGANIGRAMME DES INDUSTRIES CHIMIQUE DE SAFI ....................................................... 18
FIGURE 7 :SCHEMA DE DU FONCTIONNEMENT DU COMPLEXE MAROC PHOSPHORE II ......................... 19
FIGURE 8 :PRODUCTION MINIERE DE GANTOUR................................................................................. 20
FIGURE 9 :PRODUCTION D’ACIDE PHOSPHORIQUE A SAFI ..................................................................... 20
FIGURE 10 :SCHEMA SIMPLIFIE DE PROCEDE DE TRAITEMENT D’ATELIER LAVAGE ............................. 25
FIGURE 11 :SCHEMA DE PROCEDE DE TRAITEMENT D’UNE LIGNE DE LAVAGE ..................................... 26
FIGURE 12 :TROMMEL ........................................................................................................................... 27
FIGURE 13 :CRIBLE ................................................................................................................................ 28
FIGURE 14 :HYDROCYCLONE ................................................................................................................ 29
FIGURE 15 :FILTRE A BANDE.................................................................................................................. 30
FIGURE 16 :ROUE-PELLE ....................................................................................................................... 31
FIGURE 17 :CONVOYEURS A BANDE ...................................................................................................... 32
FIGURE 18 LES POMPES DE LA PULPE DE PHOSPHATE ........................................................................... 33
FIGURE 19 :DIAGRAMME CIRCULAIRE MONTRANT LE POURCENTAGE EN ARRET DES
DIFFERENTES PANNES ................................................................................................................... 36
FIGURE 20 :DIAGRAMME DE PARETO ................................................................................................... 37
FIGURE 21 :DECOMPOSITION D’UN CONVOYEUR .................................................................................. 43
FIGURE 22 :DESSIN D’ENSEMBLE DU POMPE ......................................................................................... 44
FIGURE 23 :RLATION MATHEMATIQUE DE LA CRITICITE ....................................................................... 47

Liste des tableaux


TABLEAU 1: L’HISTORIQUE DE GROUPE OCP ........................................................................................ 13
TABLEAU 2 :LES HEURS D'ARRETS DE L'ANNEE 2022............................................................................ 37
TABLEAU 3 :OUTIL QQOQCP ............................................................................................................... 38

9
Liste des abréviations

Abréviation Désignation
OCP Office chérifien des phosphates
MC Maroc chimie
MP I Maroc Phosphore I
MP II Maroc Phosphore II
ACP Acide Phosphorique
BP Basse pression
HP Haut pression
CAP Concentration de l’Acide Phosphorique
DC Direction Commerciale

10
INTRODUCTION

Comme toute entreprise industrielle, l’efficacité de l’entreprise dépend de sa


capacité à réduire les pannes des équipements de production et assurer la
fiabilité, la disponibilité et la sécurité de ses installations.
Dans le cadre de ce stage au sein de MAROC PHOSPHORE II, et précisément
dans le service de la laverie, les arrêts des équipements constituent un grand
problème, en effet j’ai adopté de mettre en place de la méthode AMDEC,
qu’est une méthode systématique d’identification et de recherche de
faiblesse potentielles d’une conception ou d’un processus de production,
afin d’augmenter la productivité, et réduire les coûts de la maintenance.
Alors après la compréhension du fonctionnement et la décomposition
fonctionnelle de chaque équipement, j’ai procédé à une analyse AMDEC
convenables.
Le présent rapport comporte quatre chapitres :

- Le premier chapitre comporte une brève description de l’entreprise et de


l’atelier de la laverie.
- Le deuxième chapitre contient une description de tous les équipements
existés dans la laverie.
- Le troisième chapitre comporte une étude générale de contexte de sujet
- Le quatrième chapitre contient la démarche de l’application de la
méthode AMDEC dans la laverie.

11
Chapitre I : présentation du
groupe OCP

12
I. Introduction
Le Groupe Office Chérifien des phosphates (OCP) opère dans le domaine de l’industrie des
phosphates et des produits dérivés. (Le phosphate est une matière naturelle utilisée
principalement dans la fabrication des engrais : 85% des phosphates dans le monde sont destinés
la production de fertilisants ; les autres 15% sont destinés aux usages techniques (alimentation
animale, détergents, traitement de surface, conservation des aliments, pharmacie…).

II. Historique
Crée en 1920, le groupe office chérifien des phosphates joue un rôle très important sur les plans
économique et social du pays, cette importance est vue à travers ses ressources de revenues, les
emplois qu’il offre, sa contribution au développement social des régions de l’état, et sa
contribution à l’établissement semi-public à caractère industriel et commercial, doté d’une
organisation lui permettant d’agir avec la même souplesse qu’une grande entreprise. Il assure
l’exploitation des ressources nationales phosphatiques dont les réserves reconnues actuellement
sont évaluées à environ 70 millions de même il commercialise annuellement plus de 13 millions
de tonnes de phosphates à travers le monde.
Tableau 1: l’historique de groupe OCP

En 1920 Début de l’extraction du phosphate à Boujniba dans la zone de Khouribga.


En 1930 Ouverture d’un nouveau centre de production de phosphate : le centre de
Youssoufia, connu sous le nom de Louis Gentil (1931).
En 1952 Mise en œuvre de la méthode d’extraction en découverte à Khouribga.
En 1958 Création d’un centre de formation professionnelle à Khouribga, en
renforcement des efforts menés, depuis des décennies sur ce plan ; puis,
création par la suite d’autres unités de formation / perfectionnement
En 1960 On assista au démarrage de Maroc Chimie à Safi pour la fabrication des
dérivés du phosphate : acide phosphorique et engrais.
En 1976 Nouvelles unités de valorisation se fondèrent à Safi « Maroc Phosphore I »,
ensuite « Maroc Phosphore II »
En 1981 Grâce à l’augmentation de la demande du groupe l’OCP a renforcé sa capacité
de production en fondant le complexe Jorf Lasfar qui comporte « Maroc
Phosphore 3et 4 ».
En 2000 Démarrage d’une unité de flottation du phosphate à Khouribga.
En 2002 Prise de participation dans la société PPL (Inde).
En 2005 Démarrage de l’usine de Lavage/Flottation à Youssoufia.
En 2007 Démarrage de (Pakistan Maroc phosphore) à Jorf Lasfar.
En 2009 Transformation du Groupe Office chérifien de Phosphates en une Société (SA)
En 2013 Démarrage programmé du projet Slurry Pipeline sur l’axe Khouribga- Jorf
Lasfar sur une langueur de 235km.
En 2015 Démarrage programmé du Slurry Pipeline d’axe Ben guerir- Youssoufia-Safi.

13
III. L'UTILISATION DU PHOSPHATE
Le phosphate est la matière principale de l’extraction du phosphore, de la
fabrication de l’acide phosphorique, et les engrais utiles pour pousser le rendement
des récoltes. Il est aussi utilisé sous la forme de lessive et autre produit détergeant,
des médicaments et les insecticides...

3.1 LES PHOSPHATES MAROCAINS :


Les réserves marocaines en phosphates, constituent l’une des principales ressources
minières du Maroc, Elles représentent près de 75% des réserves mondiales identifiées et se
distinguent, en plus, par leur richesse exceptionnelle en phosphore et par leur proximité
relative par rapport aux ports d’embarquement.
La production des phosphates s’élève à peu près à 21 million de tonnes (Mt) de phosphate
marchand dont près de la moitié de la production est destinée à la transformation chimique
locale pour la fabrication d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés.

Figure 1 :Les 4 principaux bassins phosphatés marocains


Ces phosphates sont composés d’éléments phosphatés à aspect de sable fin humide
et d’éléments stériles (calcaire, silice, gangue argilo-calcaire, etc.), dont la taille
varie de quelques millimètres à quelques dizaines de centimètres. Ils sont pauvres
en silice, fer et alumine, mais sont généralement assez carbonatés.

14
3.2 PRESENTATION GENERALE
En tant que leader mondial sur le marché des phosphates et de ses dérivés,
OCP est un acteur clé du marché international, depuis sa création en 1920. Avec près de
30% de part de marché mondiale, le Groupe est le premier exportateur de roche
phosphatée et d’acide phosphorique, ainsi que l’un des plus grands producteurs d’engrais
dans le monde.
La variété et la qualité des gisements de phosphate au Maroc sont parmi les meilleures au
monde et assurent la richesse des produits d’OCP. La stratégie commerciale du Groupe
est basée sur le développement d’un portefeuille de produits innovants et de qualité qui
peuvent être adaptés à divers sols et cultures.

Figure 2 : information générale sur le groupe OCP

15
3.3 ROLE ECONOMIQUE
Aujourd’hui, le Groupe compte 20 filiales et joint-ventures ainsi que plusieurs bureaux de
représentation dans le monde. Il emploie plus de 21000 collaborateurs et a réalisé en 2014
près de 5 milliards de dirhams de chiffre d’affaires. Le groupe OCP joue un rôle
prépondérant dans l’économie marocaine. Il représente le tiers du commerce extérieur du
Maroc et détient le tiers du commerce mondial des phosphates sous toutes leurs formes.

Figure 3 :Présence Industrielle et commerciale Mondiale de OCP

IV. LA COMPAGNIE INDUSTRIELLE DE SAFI


La Direction des Industries chimiques de Safi (IDS) est un ensemble d’unités
industrielles situés à 10 kilomètres de SAFI, comprend trois complexes : le
complexe Maroc Chimie qui a démarré en 1965, le complexe Maroc Phosphore
I qui a démarré en 1975, et le complexe Maroc Phosphore II qui a démarré en
1981.
Ces différents complexes sont destinés à la production de l’acide Phosphorique
54% de P2O5; ainsi qu’à la fabrication des engrais TSP, MAP, NPK et ASP et
l’acide sulfurique H2SO4.
Ces derniers sont quasi totalement destinés à l’exportation. Le phosphate utilisé aux
trois complexes est sous deux formes, sous sa forme brute (humide) provenant de
Benguerir pour se décharger à MPII et Phosphate sec directement envoyé à MC et
MPI, ce dernier provient de Youssoufia.

16
Axe géographique : Gantour à Safi.
Transport : Voie ferroviaire.
Production 2013 : 1,381 millions de tonnes P2O5 d’acide et 0,784 millions de tonnes
d’engrais.

Figure 4 :Étapes de valorisation de phosphate

4.1 ORGANIGRAMME DU GROUPE

Figure 5 :Organigramme du groupe OCP

17
4.2 ORGANIGRAMME DES INDUSTRIES CHIMIQUE DE
SAFI
La Direction Maroc Phosphore Safi englobe aujourd’hui toutes les unités
industrielles du Groupe. Elle est structurée selon l’organigramme suivant :

Figure 6 :Organigramme des industries chimique de SAFI

4.3 DIVISION MAROC PHOSPHORE II


La Division Maroc Phosphore II a été construite en 1977 et démarré en 1981, ce complexe
chimique est destiné à la production d’acide sulfurique (H2SO4) et d’acide phosphorique
(H3PO4) ;

18
Figure 7 :Schéma de du fonctionnement du complexe Maroc Phosphore II

- Atelier énergie et fluides destinés à la production de l’énergie électrique et des


différentes utilités nécessaires pour la marche des unités de production ;

- Ateliers sulfuriques destinés à la fabrication de l’acide sulfurique utilisé comme


matière pour la fabrication de l’acide phosphorique.

- Ateliers phosphoriques destinés à la production de l’acide phosphorique ;

- Atelier TED a pour but le traitement des eaux et la production de la vapeur (HP,
MP, BP), l’énergie électrique, et l’air comprimé qui sont utilisés partout dans le
complexe.

- Atelier Lavage consiste à traiter par voie humide du phosphate brut (de
Benguerir) déjà criblé jusqu’à l’obtention d’un produit enrichi dont la teneur en BPL est
élevée. En éliminant les tranches pauvres par simples coupures granulométrique, par
criblage grossière à 3.5 mm et par cyclonage, élimination des fines particules < 63
μm.

19
4.4.1 PRODUCTION MINIERE DE GANTOUR BENGUERIR-
YOUSSOUFIA

Figure 8 :Production minière de GANTOUR


- Le Groupe mène continuellement des travaux de recherche en vue
d’identifier de nouvelles cibles et d’accroître le potentiel des gisements
existants.
- La préparation de nouveaux fronts de production à Benguerir et à
Mzinda permettra de faire face à l’épuisement des anciens panneaux et
d’assurer la continuité de la mine.

4.4.2 PART DE SAFI - PRODUCTION D’ACIDE PHOSPHORIQUE

Figure 9 :Production d’acide phosphorique à Safi

20
V. Présentation de la laverie
La laverie de MPII est composée principalement de cinq secteurs :
- Secteur de déchargement du phosphate
- Secteur de manutention du phosphate brut
- Secteur des lignes de lavage
- Secteur de manutention du phosphate lavé
- Secteur de mise à terril
Ci-dessus on trouvera le détail de chaque secteur séparément pendant la mise en œuvre de
l’opération du lavage

a. Secteur de déchargement du phosphate :

Le phosphate en provenance de BENGUERIR est transporté par train jusqu’à la station de


déchargement gare haute de la Laverie MPII.
Le phosphate sec alimente les complexes MPI et MC, quant au phosphate humide criblé
alimente le complexe MPII.
La station de déchargement gare haute de la Laverie MPII est constituée pour le déchargement
du phosphate humide.
Chaque partie est constituée de huit trémies dont chacune est dotées de trois casques à
commande pneumatique. Le phosphate déchargé dans les trémies est soutiré par un convoyeur
qui longe le tunnel.
Sur les huit trémies existantes, seules sept trémies sont utilisées pour recevoir cinq wagons de
12 mètres chacun.
Des compresseurs assurent l’alimentation de la station de déchargement en air comprimé.

b. Secteur de manutention du phosphate brut :

La manutention du phosphate brut est réalisée par le circuit de déchargement des trains, dans
une gare haute. Le train composé de 30 wagons décharge le phosphate dans huit trémies, pour
être acheminé par la suite sur l’un des deux circuits de mise en stock Est et Ouest, à l’aide de
deux convoyeurs (BA) et (BC).
Ces circuits, déversant sur deux stocks de 170 000 THC (tonne humide criblé) de capacité
totale, sont composés de deux convoyeurs en série BE1 et BF1 qui alimentent un tapis de
flèche ST1 porté par un Stacker, et ce pour chacun des deux circuits Est et Ouest. La reprise
des stocks est effectuée par une roue pelle alimentant un tapis de flèche qui transporte le
phosphate à une trémie tampon de 400 tonnes de capacité, par l’intermédiaire de trois
convoyeurs BI, T1 et T1 bis.
L’alimentation des quatre lignes de lavage s’effectue à partir de cette trémie, par soutirage, à
l’aide de quatre extracteurs T3 et T4, deux à l’Est et deux à l’Ouest.

21
Les quatre extracteurs acheminent le phosphate respectivement sur quatre convoyeurs T5, T6,
T7 et T8, destinés à l’alimentation séparée des lignes de lavage (T7 vers la ligne 1, T5 vers la
ligne 2, T6 vers la ligne 3 et T8 vers la ligne 4).

c. Secteur des lignes de lavage :

Il se trouve que ce secteur est composé de quatre lignes de lavage identique, la capacité de
production est de 360T/H.
Le procédé de lavage du phosphate dans chaque ligne est basé sur le délitage à l’eau de mer du
phosphate brut par un débourbeur tournant (trommel 30).
Le phosphate délité subit un classement assuré par un crible (31) à la coupure haute de 3,15mm
ou 1 mm, le refus à cette maille constitue le rejet grossier et il est stocké par la suite dans une
mise à terril.
Le passant subi une classification à 125μm effectuée par deux hydro-cyclones en série l’un
assurant l’ébauchage (34) et l’autre le deschlammage (37). En effet la sous verse du (34)
alimente le (37), quant à sa surverse, elle est évacuée à la mer, ou subit une coupure à 63μm
dans des batteries quatre hydro-cyclones (41).
La surverse du (37) étant recyclée au niveau de l’alimentation pour assurer le délitage précité
dans le trommel. A l’instar de la coupure à 125 μm, la coupure à 63 μm est effectuée par deux
étages, le 2ème (44) effectuant le deschlammage étant commun aux étages séparés assurant
l’ébauchage. Les sous verses des hydro-cyclones (37) et (44), constituant le produit enrichi,
alimentent le filtre à bande secondaire (50), composé de deux compartiments où s’effectue le
rinçage du gâteau respectivement par le filtrat clair et par l’eau douce. L’absorbation de l’eau
de rinçage dans le filtre se fait au moyen d’une pompe à vide (55).

d. Secteur de manutention du phosphate lavé :

Le phosphate lavé est transporté par une série de convoyeurs, deux stackers et une roue pelle
pour la mise et la reprise des stocks. Après essorage du phosphate par les filtres à bande, le
produit des quatre lignes de lavage est collecté par un convoyeur (T11) alimentant une trémie
(amont stock) tampon de 100 tonnes de capacité. Cette trémie participe à la mise sur deux
stocks de 140 000 tonnes de capacité totale, à l’aide des extracteurs T13A, T13B et T13C et
de deux convoyeurs en série T14 et T15 alimentant un tapis de flèche T16 porté par un
stacker, et ce pour chacun des deux circuits Est et Ouest. La reprise des stocks se fait par une
roue pelle qui alimente un tapis de flèche (T17), celui-ci achemine le phosphate à une trémie
(aval stock) tampon de 100 tonnes de capacité, via un convoyeur (T18).
Les trois silos de stockage des trois unités de broyage, qui font parties intégrantes du complexe
chimique, sont alimentés par trois convoyeurs en parallèle (T21A, T21B, T21C) en série
respectivement avec trois extracteurs (T20A, T20B, T20C) soutirant le phosphate à partir de la
trémie aval stock.

22
En cas d’indisponibilité du circuit de reprise, l’alimentation de l’atelier phosphorique devient,
grâce à l’extracteur (T13 B) qui fait la reprise à partir de la trémie amont stock, déversant
directement sur le convoyeur T18.
e. Circuit de mise à terril :
L’évacuation des rejets grossiers est assurée par une série de convoyeurs en cascade, en
l’occurrence T9, TRA, TRB, qui permet le stockage sur deux axes au choix. L’axe TRC1,
TRC2, et TRC’ ou l’axe TRD, TRD’.

23
Chapitre II : Présentation des
équipements de circuit de lavage

24
I. ATELIER LAVAGE
Le processus de production d’atelier lavage au sein de la Complexe Maroc
Phosphorique II, commence par le déchargement du phosphate humide provenant de
Benguerir et phosphate sec provenant de Youssoufia dans la station de déchargement «
Gare Haute ».

Le phosphate de Youssoufia est destiné aux complexes MP I, tandis que le phosphate de


Benguerir subit les opérations de lavage en 4 étapes (débourbage, criblage, hydro
cyclonage et filtration) et de stockage. Ces opérations les préparent à la réaction qui sert
à la préparation de l’acide phosphorique.
On représente ci-dessous le FLOW SHEET de l’Atelier Lavage qui montre
l’enchaînement des étapes de productions:

Figure 10 :Schéma simplifié de procédé de traitement d’atelier Lavage

La capacité des ateliers de lavage s’élève à environ 3600tonnes/jour de phosphate lavé.

25
II. LIGNES DE LAVAGE

2.1 DEFINITION
Le lavage est un traitement physique par voie humide qui consiste à éliminer par
criblage les stériles supérieures à 3.15 mm et par classification hydraulique les fines
particules argileuses inférieures à 63µm dans le but d’enrichir le minerai de
phosphate « augmenter la teneur en P2O5 de 26.5% à 30.5 %, en tenant compte du
rendement poids de l’opération de lavage.
L’atelier de lavage est constitué de quatre lignes de lavage identique. La capacité de
production de chacune est 150 à 170 T/H.

Figure 11 :Schéma de procédé de traitement d’une ligne de lavage

- Le processus consiste, en un délitage en Pulpe dans un débourbeur


tournant et à l’élimination des fractions, grossières par un crible vibrant à
3,15mm.
- Le refus du crible est évacué vers le stérile, le passant du crible alimente
des hydrocyclones en série pour effectuer la coupure basse 125-63 µm.
- Le produit inférieur à 63µm est rejeté à la mer, Le produit supérieur à 63µm
est essoré sur un filtre à bande avec un rinçage à l’eau douce pour réduire
le taux des chlorures.

26
2.2 Description des équipements de circuit de lavage

a) Débourbeurs (Trommels) :
Ce sont des tambours cylindriques creux disposés horizontalement et animés d’un mouvement
de rotation sur des pneus. L’intérieur de chaque trommel est divisé en trois compartiments,
complètement caoutchoutés.
Ces compartiments sont séparés de diaphragmes perforés qui laissent passer la pulpe lors de la
rotation du tambour. Chaque trommel comprend :
- Une virole en tôle munie d’une série de rails parallèles, destinés à l’avancement du produit
- Des essieux porteurs avec 24 pneus
- 4 systèmes d’entrainement (moteur + coupleur hydraulique + réducteur).

Figure 12 :Trommel

b) Cribles :
Ce sont des machines vibrantes équipées de grilles présentant des ouvertures
calibrées (mailles) qui permettent d’effectuer la classification volumétrique des
grains en provenance du trommel par le biais de la goulotte d’alimentation en
pulpe. Il s'agit de la première coupure qui consiste à éliminer les particules de
dimensions supérieures à 3,15 mm
L'opération est réalisée au moyen d'un crible vibrant incliné constitué d'une
surface comportant des ouvertures de dimensions bien calibrées (3,15 mm x 10
mm et 3,15 mm x 24 mm).

Les particules solides de dimensions inférieures à la maille passent au travers de la grille du


crible, formant le passant, tandis que les particules plus grosses restent au-dessus de la grille,
formant le refus du crible, qui correspond au stérile.

27
Chaque crible comprend les éléments suivants :

- Un mécanisme vibrateur à double balourds entraînés par deux moteurs tournant en


sens inverse pour générer les vibrations nécessaires au criblage.
- Une suspension par des ressorts hélicoïdaux pour soutenir et amortir les vibrations du
crible.
- Des rampes de rinçage avec pulvérisation à haute pression, qui permettent de nettoyer
la surface du crible et de libérer les grains phosphatés collés aux mailles.

Figure 13 :Crible

c) Les hydro-cyclones
L'hydrocyclone est un classificateur hydraulique composé d'une section
cylindrique et une conique utilisant la force centrifuge pour permettre un
classement des particules selon leur masse.
La pulpe est pompée sous pression et introduite tangentiellement dans la
chambre d'alimentation située au sommet de la partie cylindrique.
Cette force empreinte une trajectoire en forme de spirale à l’intérieur de
l’équipement. Les particules dont la vitesse terminale de chute est élevée sont
Entraînées vers les parois par la force centrifuge et sortent au bas du cône par la
buse de décharge (Sous verse).
Tandis que, les particules dont la vitesse terminale de chute est faible sont
circonscrites dans le centre de l’équipement. Lorsqu’elles atteignent le bas du
cône, elles sont repoussées vers le haut et sortent par le dessus de l’appareil
(surverse).
Il existe deux types d'hydrocyclones :

28
- L'hydrocyclone classificateur : il permet la classification granulométrique
des grains en fonction d'un diamètre de coupure.
- L'hydrocyclone épaississeur : il assure la séparation solide-liquide.
Ces hydrocyclones se composent de deux parties :
- Une partie supérieure cylindrique où la pulpe est alimentée de manière
tangentielle à l'aide d'une buse d'alimentation. Cette partie présente une
cheminée centrale par laquelle les fines particules sont évacuées vers la
surverse.
- Une partie conique qui se termine par une buse de sortie, par laquelle les
particules sont évacuées (sous-verse).

Figure 14 :Hydrocyclone

d) Filtre à bande :
Appelé filtre Philippe est composé essentiellement des éléments suivants :
- Une charpente métallique qui supporte toutes les pièces du filtre.
- Une bande transporteuse en caoutchouc naturel avec rainures transversales et talons
latéraux, une tête motrice et un tambour de queue
- Une filtrante en nylon entrainée par la bande transporteuse,
- Des ventilateurs permettant le glissement le glissement de la bande sur les caissons d’air,
- Un système d’évacuation de la pulpe,
- Une pompe à vide assurant la dépression pour l’aspiration des filtras,
- Une boite à vide située sous le filtre, collectant les filtras,

29
Figure 15 :filtre à bande

e) Roue pelle :
- La roue pelle est une machine de reprise des phosphates à partir d’un stock par un
système de roue à godets pour le déposer sur son tapis flèche qui l’emmène vers le
convoyeur de transport qui alimente les unités de traitement de la laverie. Elle se
compose de :
- Un système de translation entrainé par 16 moteurs équipés avec des électro freins à manque
de tension pour éviter le mouvement de la machine quand les moteurs principaux ne sont
pas alimentés ;
- Un système d’orientation de la flèche réalisé par trois moteurs freins dont la vitesse est
contrôlée par un variateur de vitesse qui adoucit l’accélération et la décélération du
mouvement de la flèche ;
Un système d’élévation de la flèche réalisé par deux vérins hydrauliques qui sont
commandés par une centrale hydraulique.

30
Figure 16 :Roue-pelle

f) Convoyeurs à bande :
Ce sont des dispositifs de transport ou de manutention permettant le déplacement
continu du phosphate. Ils se composent de :
- Un tambour de commande entrainé en rotation à l’aide d’un moteur
électrique ;
- Un tambour de queue qui renvoie la courroie vers le brin porteur ;
- Un tambour de contrainte qui permet d’augmenter l’angle d’enroulement
désiré au tour du tambour d’entrainement ;
- Un tambour tendeur qui permet de maintenir la tension de la courroie au
moyen d’un dispositif de tension ;
- Un châssis porteur avec une sole de glissement qui supporte la bande ;
- Une bande transporteuse ;
- Les rouleaux.

31
Figure 17 :convoyeurs à bande

g) Pompes :
C’est un appareil conçu pour transformer l’énergie mécanique en énergie
hydraulique. Elle fonctionne par déplacement ou refoulement d’un certain volume
de liquide pris d’un point puis transporté à un autre.
La laverie de MPII dispose d’une large pompe qui assure la circulation de tous les
fluides nécessaires au procédé de lavage. On distingue :
- Les pompes de la pulpe de phosphate :
Il s’agit des pompes de référence 33, 36, 39, 43. Ces pompes assurent la circulation de la pulpe
de phosphate entre les hydro-cyclones par l’intermédiaire des bidons de la pulpe.

- Pompes d’eau de mer :


Il s’agit des pompes de référence 57, 64. Ces pompes alimentent la ligne de lavage par l’eau de
mer nécessaire au procédé de lavage.

- Les pompes de filtration :


Il s’agit des pompes de référence 47, 54, 52.

- Pompes à vide :
C’est la pompe de référence 55A. Elle assure le vide nécessaire à la phase de filtration.

- Pompes de l’eau douce :

32
Ces pompes font partie du circuit commun de la laverie. Elles permettent d’alimenter les lignes
de lavage par l’eau douce à partir de l’unité de traitement des eaux.

Figure 18 Les pompes de la pulpe de phosphate

III. Gestion des interventions :


Toute opération de maintenance se déroule selon l'ordre suivant :

- Demande d'intervention.
- Analyse de la demande.
- Préparation de l'intervention.
- La demande d'intervention émanant du demandeur (service maintenance et service
production de la laverie) est reçue sur le système par le préparateur pour approbation.
- La demande acceptée est transformée en OT (Ordre de Travail) par le préparateur, qui,
par la suite, établit une priorisation pour l'ensemble des OT reçus.

Ensuite, le préparateur définit les ressources matérielles et humaines nécessaires à


l'exécution des interventions, vérifie leur disponibilité et les identifie physiquement.
Ensuite, il transmet l'ensemble des éléments préparés au planificateur, qui se charge de
les communiquer à la maintenance opérationnelle (service maintenance mécanique)
dès que l'opération est planifiée.

Il est important de noter que cette procédure de gestion des interventions est applicable
aux trois types d'arrêts existants au sein de la laverie, à savoir :

33
a) Les arrêts subis :

Ils se basent sur des déclarations de la part du service production après détection de la panne.
Les interventions correspondantes aux anomalies détectées sont classées par le service
maintenance mécanique en trois catégories :

- Très urgente
- A programmer à court terme
- A programmer à long terme (arrêts programmés).
b) Les arrêts programmés :

Ce sont les travaux de révisions systématiques établies par le service méthode. En effet, le
service prépare un planning annuel des arrêts programmés, suivi d'une planification, afin de
faciliter l'exécution de la maintenance.

c) Les arrêts de révision :

Ce sont les arrêts qui causent un arrêt prolongé (14 jours pour chaque ligne) de la production.
Ces derniers seront classés avec les gros entretiens.

34
Chapitre III : Contexte générale
de sujet

35
I. L’importance des pannes Mécanique
On a pu déterminer les différentes heures d’arrêts par plusieurs causes de
pannes, on distingue les pannes mécanique, électrique, et de l’instrumentation.
Le diagramme suivant représente le pourcentage de chaque cause de panne à l’année 2022.

Figure 19 :Diagramme circulaire montrant le pourcentage en arrêt des différentes


pannes

Comme la montre le diagramme circulaire, les pannes mécaniques représentent


37% de la totalité des pannes, les autres pannes sont constituées de 14 types et d’un
pourcentage de 63%. D’où la nécessité d’étudier les pannes mécaniques en premier
lieu.

II. Identification des équipements critiques


 Le diagramme de Pareto est un moyen simple pour classer les phénomènes par
ordre d’importance. Il fait apparaître les causes les plus importantes qui sont à
l'origine du plus grand nombre d'effets.
La popularité du diagramme de Pareto provient du fait que de nombreux
phénomènes observés obéissent à la loi des 20/80, et que d'autre part si 20% des
causes produisent 80% des effets, il suffit de travailler sur ces 20% là pour
influencer fortement le phénomène. En ce sens, la loi de Pareto est un outil
efficace de prise de décision.

36
Application de Pareto : Le diagramme Pareto va nous aider à déterminer la
classification des arrêts qui impactent le plus la disponibilité des lignes sur une
durée significative d’une année (2022).

2.1 Collecte et traitement des données


On collecte les données de l’année 2022.
Tableau 2Les heurs d'arrêts de l'année 2022

EQUIPEMENT heures d’arrêts Cumulée des % de


(h) heures d’arrêts cumulée

convoyeur 1535,25 1535,25 33,97322416


pompe 1035,5 2570,75 56,88758575
crible 624,25 3195 70,70148263
trommel 476,5 3671,5 81,24585085
roue pelle 397 4068,5 90,03098031
filtre à bande 128 4196,5 92,86346537
A 89 4285,5 94,83292764
réducteur 68,75 4354,25 96,35428192
cyclone 67,25 4421,5 97,84244302
eau douce 64,75 4486,25 99,27528214
bande 26,25 4512,5 99,85616287
Essieu West 3,5 4516 99,93361363
eau de mer 3 4519 100

Figure 20Diagramme de Pareto

37
Interprétation :

D’après le diagramme de Pareto, les équipements critiques sont :

- Convoyeur
- Pompe
- Crible

2.2 Formalisation du sujet de stage:


Pour mieux entourer le sujet de stage, on a commencé par la formalisation du
problème par la méthode QQOQCP qui permettre de se mettre d’accord sur la
définition et l’étendue du problème.
Le sigle QQOQCP = (Qui fait quoi ? Où ? Quand ? Comment ? et pourquoi ?) est
un sigle résumant une méthode empirique de questionnement, et qu’est un outil
simple et parfaitement adapté.

Tableau 3Outil QQOQCP

Question Réponse
Qui? Le groupe de travail :
- Stagiaire : DENNAOUI Oussama
- Responsable : EL HAFFAS Othman
- Techniciens : ZEROUALI - NACHIDE
Quoi ? La mise en place de la méthode AMDEC
Où? Au sein de Maroc Phosphore II – OCP SAFI
Et précisément dans le service de la laverie
Quand? Durant la période du stage.
Comment? En suivant les étapes de la mise en place méthode AMDEC au sien d’une
entreprise industrielle
Pourquoi ? - Pour améliorer les performances de la laverie
- Pour améliorer la qualité de produit finit
- pour satisfaire les clients

38
Chapitre IV: Application de
l’AMDEC aux équipements
critiques de la laverie

39
I. Généralité sur l’AMDEC
Définition :
L’AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité)
est une méthodologie qui vise à transformer la maintenance corrective en
maintenance prédictive. Elle doit permettre d’évaluer la fiabilité d’un matériel en
analysant dans un premier temps de façon systématique les défauts que peut
présenter ce matériel au cours de son utilisation puis d’améliorer dans un deuxième
temps la fiabilité en modifiant les éléments susceptibles de causer ces défauts
(actions correctives).

Types d'AMDEC
La méthode AMDEC a été développée selon plusieurs approches :
- AMDEC « produit » : concerne le produit dans sa phase de conception et
vérifie sa conformité au cahier des charges (étude des composants delà
nomenclature).
- AMDEC « processus » : concerne les produits par rapport à sa réalisation et
permet de vérifier l’impact du processus sur la conformité du produit (étude
des opérations de la gamme de fabrication).
- AMDEC « ressource de production » : concerne la fiabilité des moyens utilisés
dans la fabrication des produits. Il est à rapprocher dans le cas des machines du
TRS (taux de rendement synthétique).

Utilisation de l’AMDEC
AMDEC pour :
- L’analyse prévisionnelle de la fiabilité des produits
- L’optimisation de la fiabilité des équipements de production
- La prise en compte de la maintenabilité dès la conception
- La maîtrise de la disponibilité opérationnelle des machines

Objectif
L'étude AMDEC vise à :
- Réduire le nombre de défaillances :
- Prévention des pannes,
- Fiabilisation de la conception,
- Amélioration de la fabrication, du montage, de l'installation,
- Optimisation de l'utilisation et de la conduite,
- Amélioration de la surveillance et des tests,
- Amélioration de la maintenance préventive,

40
- Détection précoce des dégradations
- Prise en compte de la maintenabilité dès la conception,
- Amélioration de la testabilité,
- Amélioration de la maintenance corrective;

Termes et définition
Défaillance : c’est « la cessation de l’aptitude d’une entité à accomplir une
fonction requise ». On peut dire qu’une entité connaît une défaillance lorsqu’elle
n’est plus en mesure de remplir sa fonction.
Les modes de défaillances : Ils sont relatifs à une fonction et caractérisent la
manière dont l’objet de l’AMDEC manifeste la défaillance. (Que peut-il arriver ?).
Les causes de défaillances : ce sont les processus physiques ou chimiques, les
erreurs de conception, les défauts de qualité, la mauvaise mise en œuvre des pièces
ou d’autres conditions premières de la défaillance ou qui initient le processus de
dégradation conduisant à la défaillance. (Pourquoi cette défaillance est-elle arrivée
?).
Les effets de défaillances: ce sont les conséquences qu’entraîne un mode de
défaillance sur le fonctionnement, les fonctions ou l’état, soit de l’élément en
cours d’analyse (effet local), soit d’un élément localisé à l’entourage de l’élément
en cours d’analyse (effet au niveau immédiatement supérieur) ou encore du
système (effet final). (Quelles en sont les conséquences ?).
La détection prévue : indique les contrôles prévus pour empêcher le mode de
défaillance ou la cause de l’anomalie. (Comment est détectée la défaillance ?)

II. Démarche de l’étude AMDEC :


L’AMDEC repose sur l’analyse de tous les modes de défaillance possibles et de
remonter aux sources d’anomalies susceptibles de conduire à ces modes de
défaillances, ainsi pour faciliter le diagnostic et aider par la suite à définir un plan
d’action, La démarche générale retenue dans ce rapport pour cette étude comporte
les étapes suivantes :

Etape 1 : Initialisation
- Construction d’un groupe de travail
- Définition des systèmes a étudié

Etape 2 : Décomposition fonctionnelle


- Décomposition de chaque système à des sous composants
- Détermination du fonctionnement de chaque sous composant

41
Etape 3 : Analyse par AMDEC
- Choix des critères
- Détermination de l’échelle de cotation de chaque critère
- Identification le(s) mode(s) de défaillance de chaque sous composant
- Recherche la cause et effet de chaque mode de défaillance
- Donner une note de chaque critère choisi (suivant une échelle de cotation)
- Evaluation de la criticité
Etape 4 : Synthèse
- Hiérarchisation des défaillances
- Détermination des défaillances critique
- Elaboration d’un plan d’action pour chaque mode de défaillance critique

III. Mise en place de l’AMDEC dans la laverie :


3.1 Initialisation :

3.1.1 Construction d’un groupe de travail


L'AMDEC étant une méthode prédictive, elle repose fortement sur l'expérience.
Il est donc nécessaire de faire appel à des expériences d'horizons divers afin de
neutraliser l’aspect subjectif des analyses.
Pour notre cas, nous avons constitué un groupe de 3 personnes :

- Stagiaire : DENNAOUI Oussama


- Encadrant de stage : ELHAFFAS Othman (Chef d’atelier)
- Techniciens de maintenance : ZEROUALI – NACHIDE

3.1.2 Définition des systèmes a étudié


D’après l’étude qui j’ai fait dans la 3éme chapitre et précisément la détermination
des équipements critiques par la méthode Pareto (voir la page), j’ai déduit que le
convoyeur, la pompe et le crible sont les équipements les plus critique dans le
procédé de la laverie, en effet l’application de l’AMDEC va réaliser sur ses 3
équipement.

3.2 Décomposition fonctionnelle :

Au cours de cette partie on va traiter les trois machines critiques : le convoyeur, la


pompe et le crible. Et on va effectuer une décomposition fonctionnelle de chaque
équipement critique, cette outil schématique permet de simplifier notre étude :

3.2.1 Décomposition fonctionnelle de convoyeur :


Nous essayerons dans cette partie de décrire brièvement les différents éléments
constituant un convoyeur à bande :

42
Schéma de principe d’un convoyeur à bande :

Figure 21 :Décomposition d’un convoyeur

Décomposition d’un convoyeur à bande :

3.2.2 Décomposition fonctionnelle de pompe :


Nous essayerons dans cette partie de décrire brièvement les différents éléments
constituant une pompe :

43
Schéma de principe d’une pompe :

Figure 22 :Dessin d’ensemble du pompe

Décomposition d’une pompe:

44
3.2.3 Décomposition fonctionnelle de crible
Décomposition du crible:

IV. Analyse par AMDEC :


4.1 Choix des critères
Pour rendre l’étude homogène, la criticité des défaillances de tous les risques sera
évaluée à partir de trois critères indépendants :
- La gravité (G), la probabilité d’occurrence :
- La fréquence d’apparition (F) :
- La probabilité de non détection (N) :

Détermination de l’échelle de cotation de chaque critère


A chaque critère on associe une échelle de cotation définie selon des niveaux en
s’appuyant sur : l’historique de l’entreprise et l’expérience du personnel.

Critère 1 : La fréquence d’apparition (F) s’évalue d’après le tableau suivant, en


principe, F va de 1 à 4. Un point pour une fréquence quasi-nulle, cinq pour une

45
fréquence élevée.
Le tableau de cotation est le suivant :

Description Signification Note


rare Au moins une défaillance par deux années 1
faible Au moins une défaillance par année 2
fréquente Au moins une défaillance par trimestre 3
très fréquente Au moins une défaillance par mois 4

Critère 2 : la probabilité de la non-détection (N) du problème est relative à la


possibilité de détecter la défaillance (couple mode de défaillance-cause) avant
qu’elle ne produise l’effet. En effet N va être compris entre 1 et 3.

Le tableau de cotation est le suivant :

Description Signification Note


Evidente Détection visuelle (100% détectable) 1
Possible Détection après action de technicien 2
impossible Détection difficile 3

Critère 3 : La gravité (G) est relative aux conséquences provoquées par


l’apparition du mode de défaillance., en effet L’indice G est déterminé à partir
d’une note comprise entre 1 et 4.

Le tableau de cotation est le suivant :

Description Signification Note


Significative Arrêt de production < 20min. Remis en état de courte 1
durée ou petite réparation
Moyenne Arrêt de production de 20min à 60min : changement de 2
matériel défectueux
Majeure Arrêt de production de 1h à 5h : intervention importante 3
sur les sous ensemble.
Catastrophique Arrêt de production > 5h : intervention lourde nécessite 4
des moyens coûteux, problèmes de sécurité du personnel

4.2 Evaluation de la criticité


L’étude de la criticité des risques potentiels est une étape primordiale à la bonne
mise en place des actions sur les tâches concernées. Pour cela, des interviews et
brainstorming ont été effectués avec les personnelles, afin de classifier et prioriser
ces risques selon leur gravité (G), leur fréquence d’apparition (F) et leur
probabilité du non détection (D).
Le calcul de la criticité est simple, il suffit de faire le produit des trois notes
obtenues aux étapes précédentes pour le même mode de défaillance.
La criticité s’exprime par le produit :

46
Figure 23Rlation mathématique de la criticité

Ensuite on va appliquer la méthode AMDEC, en décrivant les différentes


modes de défaillances avec ses causes et ses effets, ainsi les valeurs de la
fréquence d’apparition des risques, leurs gravités, leurs probabilités de non
détection et enfin leurs criticités.

4.3.1 Application de l’AMDEC sur le convoyeur

Composant Fonction Défaillance Criticité


Mode Cause Effet F D G C
transporter le 4 1 4 16
Bande ou matériau de la Jonction Mauvaise mode Rupture de la
courroie queue jusqu’à la dégradé opératoire bande
tête du convoyeur. Produit abrasive
réduire la résistance Rouleaux -Manque du joint Usure de la 3 1 1 3
Rouleaux au mouvement de la défectueux d’étanchéité bande
courroie chargée -vieillesse rupture

Usure du Patinage répétitive Rupture de la 2 1 4 8


revêtement bande
Tambour Entrainé en rotation
de à l’aide d’un Coincement des Manque du joint Arrêt de la 2 3 2 12
commande moteur roulements d’étanchéité production
électrique.
Cisaillement de Corrosion Arrêt du 2 1 4 8
l’arbre Démarrage en production
charge
Usure du Glissage de la Création 3 1 4 12
revêtement bande déport-bande
Tambours renvoie la courroie Coincement des Manque du joint Arrêt de la 3 2 3 18
de renvoi vers le brin porteur roulements d’étanchéité production
Cisaillement de Corrosion Arrêt de la 2 1 4 8
l’arbre Démarrage en production
charge
Tambours permet d’augmenter Usure du Glissage de la Usure de la 3 1 4 12
d’inflexion l’angle revêtement bande bande
ou de Coincement des Manque du joint Usure de la 3 1 3 9
contrainte roulements d’étanchéité bande

47
Cisaillement de Corrosion Arrêt de la 2 1 3 6
l’arbre Démarrage en production
charge

Excès tension Excès de masse Rupture de la 2 1 4 8


Donner l’effort bande
nécessaire pour Tension Masse insuffisant patinage 2 1 2 4
Dispositifs maintenir la bande insuffisant
de tension en contact avec le Déraillement du Coincement des Rupture de la 2 1 4 8
tambour chariot de galets de translation bande
tension
faciliter le Présence de Usure du paroi de Fuit de 2 1 2 4
Trémie chargement et le trous la trémie produit
glissement du
produit
Dispositifs nettoyage de la Usure des joints Marche permanente Débordement 4 1 2 8
de bande d’étanchéité du service du produit
nettoyage

4.3.2 Application de l’AMDEC sur la pompe

Composant Fonction Défaillance Criticité


Mode Cause Effet F D G C
roue mise en rotation Désaérage de la Moteur en sens Coincement de 2 1 4 8
du fluide pompé roue contraire la roue
Détérioration de cavitation Débit insuffisant 3 3 2 18
la roue
Déplacement de Désaérage de Vibration dans 4 1 2 8
la roue vise de la pompe
déplacement
Boîte à Assurer Usure des Jeu en Boîte à Manque 3 1 2 6
garniture l’étanchéité entre tresses roulement d’étanchéité
un arbre rotatif
et une enceinte Desserrage de vibration Male position 4 1 2 8
stationnaire fouloir de la des tresses
pompe
Déplacement de Désaérage des Déplacement 2 1 4 8
presse-étoupe boulons de des tresses
fixation

48
La clavette réaliser une Cisaillement de Effort sur la Désaccoupleme 2 1 4 8
liaison complète la clavette clavette nt nt de la
entre deux arbres pompe
dégradation vibration bruit 2 1 2 4

La bague protègent le palier Produit abrasive Pénétration du 3 1 3 9


d’étanchéité contre les Détérioration produit dans la
impuretés, Boîte à
roulement

Boîte à L’étanchéité du Echauffement 4 1 3 12


roulement Dégradation du Boîte à Bruit
roulement roulement arrêt

Système Système de Dégradation des Débit insuffisant Arrêt de la 4 2 2 16


poulie transmission courroies pompe
courroie Dégradation de Mauvaise Dégradation de 3 1 3 9
poulie alignement des la courroie
poulies
Mauvaise Défaut de Dégradation de 4 3 2 24
alignement des montage Boîte à
poulies roulement
Corps de la Usure de Fissure du corps Fuit externe 3 2 2 12
pompe blindage du
corps
Fissure du corps vibration Fuit externe 2 1 3 6

4.3.3 Application de l’AMDEC sur le crible

Composant Fonction Défaillance Criticité


Mode Cause Effet F D G C
Circuit de Assurer la étanchéité Vieillissement -Échauffement 2 1 4 8
lubrification lubrification des des roulements
mécanismes -dégradation
Goulotte blindage de la Produit abrasive -Corrosion 2 3 1 6
d’entré goulotte -Usure de la
intérieure matière de la
goulotte
Corrosion Eau de mer fuite 1 1 1 1
extérieur

49
Arbre Un système Usure de portée Manque de arrêt 2 1 4 8
excentré d'entrainement de l’axe graissage
des
roulements
balourds Désaccouplement Essaiment de la arrêt 2 1 4 8
nt avec l’arbre clavette
Poulie Assure la Dégradation des Débit insuffisant Arrêt du crible 4 2 2 16
courroie transmission du courroies
mouvement Dégradation de Mauvaise Dégradation de 3 1 3 9
poulie alignement la courroie
des
poulies
Mauvaise Défaut Arrêt du crible 4 3 2 24
alignement des de
poulies montage
Moteur Défaillance du Manque de arrêt 2 2 2 8
électrice moteur lubrification
L’étanchéité des Présence de Arrêt 3 1 3 9
plaques aborne l’eau de mer
traverses assurent Cisaillement vibration arrêt 4 1 4 16
l'équilibrage du Desserrage des vibration arrêt 4 1 4 16
châssis boulons de
réassemblage
Système Favorise la Corrosion de la L’eau de mer Rupture de la 3 1 2 6
d’arrosage récupération des rampe rampe
grains d’arrosage
Panneaux Assurer le filtrage Augmentation phosphate Mauvaise 3 4 2 24
criblant du phosphate des trous filtration
Usure des raille vieillissement arrêt 3 1 2 6
de fixation
Ressort a Assurer la Cisaillement des Fatigue du métal Arrêt de 3 1 2 6
boudine vibration du ressorts vieillissement filtration
crible

V. Synthèse
5.1 Hiérarchisation des défaillances
Les éléments analysés sont classés ensuite par ordre de criticité décroissante dans les tableaux
suivants selon chaque équipement :

50
5.1.1 Hiérarchisation de la criticité des défaillances pour le
convoyeur

équipement Mode de défaillance Criticité


Tambours de renvoi Coincement des roulements 18
Bande ou courroie Jonction dégradé 16
Tambour de commande Coincement des roulements 12
Tambours de renvoi Usure du revêtement 12
Tambours d’inflexion Usure du revêtement 12
Tambours d’inflexion Coincement des roulements 9
Tambour de commande Usure du revêtement 8
Tambour de commande Cisaillement de l’arbre 8
Tambours de renvoi Cisaillement de l’arbre 8
Dispositifs de tension Excès tension 8
Dispositifs de tension Déraillement du chariot de tension 8
Dispositifs de nettoyage Usure des joints d’étanchéité 8
Tambours d’inflexion Cisaillement de l’arbre 6
Trémie Présence de trous 4
Rouleaux Rouleaux défectueux 3

5.1.2 Hiérarchisation de la criticité des défaillances pour la pompe

équipement Mode de défaillance Criticité


Système poulie courroie Mauvaise alignement des poulies 24
roue Détérioration de la roue 18
Système poulie courroie Dégradation des courroies 16
Corps de la pompe Usure de blindage du corps 12
Boîte à roulement Dégradation du roulement 12
Système poulie courroie Dégradation de poulie 9
La bague d’étanchéité Détérioration 9
roue Désaérage de la roue 8
roue Déplacement de la roue 8
Boîte à garniture Desserrage de fouloir de la pompe 8
Boîte à garniture Déplacement de presse-étoupe 8
La clavette Cisaillement de la clavette 8
Boîte à garniture Usure des tresses 6
Corps de la pompe Fissure du corps 6
La clavette dégradation 4

51
5.1.3 Hiérarchisation de la criticité des défaillances pour le crible

équipement Mode de défaillance Criticité


Panneaux criblant Augmentation des trous 24
Poulie courroie Mauvaise alignement des poulies 24
traverses Essaiment 16
traverses Desserrage des boulons de rassemblage 16
traverses Essaiment 16
Poulie courroie Dégradation des courroies 16
Moteur électrice L’étanchéité des plaques aborne 9
Poulie courroie Dégradation de poulie 9
Arbre excentré Usure de portée de l’axe 8
Circuit de lubrification étanchéité 8
balourds Désaccouplement avec l’arbre 8
Moteur électrice Défaillance du moteur 8
Système d’arrosage Corrosion de la rampe d’arrosage 6
Panneaux criblant Usure des raille de fixation 6
Ressort a boudine Essaiment des ressorts 6
Goulotte d’entré blindage de la goulotte intérieure 6
Goulotte d’entré Corrosion extérieur 1

5.2 Détermination des défaillances critique


Pour déterminer les défaillances critiques, le groupe de travail propose le seuil suivant :
0 ≤ C <12 Le mode de défaillance est « non-critique »

C <12 Le mode de défaillance est « critique »

5.2.1 Les défaillances critiques pour les convoyeurs

équipement Mode de défaillance Criticité


Tambours de renvoi Coincement des roulements 18
Bande ou courroie Jonction dégradé 16
Tambour de commande Coincement des roulements 12
Tambours de renvoi Usure du revêtement 12
Tambours d’inflexion Usure du revêtement 12

52
5.2.2 Les défaillances critiques pour les pompes

équipement Mode de défaillance Criticité


Système poulie courroie Mauvaise alignement des poulies 24
roue Détérioration de la roue 18
Système poulie courroie Dégradation des courroies 16
Corps de la pompe Usure de blindage du corps 12
Boîte à roulement Dégradation du roulement 12

5.2.3 Les défaillances critiques pour les cribles

équipement Mode de défaillance Criticité


Panneaux criblant Augmentation des trous 24
Poulie courroie Mauvaise alignement des poulies 24
traverses Cisaillement 16
traverses Desserrage des boulons de rassemblage 16
traverses Cisaillement 16
Poulie courroie Dégradation des courroies 16

5.3 Elaboration d’un plan d’action pour chaque


défaillance critique

5.3.1 plan d’action pour les convoyeurs

équipement Mode de défaillance Action


Tambours de renvoi Coincement des -Contrôle des roulements de
roulements tambour
Bande ou courroie Jonction dégradé - changement du roulement
Tambour de commande Coincement des Jonction de la bande
roulements
Tambours de renvoi Usure du revêtement Contrôle des roulements de
tambour
Tambours d’inflexion Usure du revêtement - changement du roulement

53
5.3.2 plan d’action pour les pompes

équipement Mode de défaillance action


Système poulie Mauvaise alignement des Désaccouplement +
courroie poulies correction d’alignement
roue Détérioration de la roue Changement de la roue
Système poulie Dégradation des -Réglage de la tension de
courroie courroies courroie
Corps de la pompe Usure de blindage du -changement des courroies
corps
Boîte à roulement Dégradation du -Montage courroies
roulement

5.3.3 plan d’action pour les cribles

équipement Mode de défaillance Action


Panneaux criblant Augmentation des trous Changement des panneaux
criblant
Poulie courroie Mauvaise alignement des Désaccouplement + correction
poulies d’alignement
traverses Cisaillement soudage
traverses Desserrage des boulons resserrage
de rassemblage
traverses Cisaillement soudage
Poulie courroie Dégradation des Réglage de la tension de
courroies courroie

54
CONCLUSION

Au cours de ce travail, nous avons suivi :

- Le procédé général de la démarche de travail de la laverie.


- Les différents moyens de production et leur fonctionnement dans la
laverie.
- Nous avons procédé à une analyse PARETO moyen pour déterminer les
équipements critiques tels que les convoyeurs, les pompes et les cribles.

Par la suite, nous avons réalisé une analyse AMDEC ainsi qu'une
décomposition fonctionnelle et structurelle des équipements critiques
identifiés précédemment.

Nous avons ensuite effectué une nouvelle analyse AMDEC. Afin de


minimiser ces anomalies et d'augmenter la disponibilité de production, nous
avons proposé des actions préventives et correctives principalement liées au
fonctionnement des équipements.

Au terme de ce travail, nous espérons que notre projet trouvera son


application au sein de l'entreprise et qu'il répondra entièrement à ses besoins,
en lui apportant satisfaction.

55

Vous aimerez peut-être aussi