EBOOK - A Cancao Como Objeto Multidisciplinar de Analise e de Ensino Aprendizagem de Linguagens
EBOOK - A Cancao Como Objeto Multidisciplinar de Analise e de Ensino Aprendizagem de Linguagens
e de ensino-aprendizagem de linguagens
1
2
Marcos Baltar
Camila Farias Fraga
Katia Diniz
Laíse Maciel Barros
Laura Miranda de Castro
Tayná Miranda de Andrade
(Organizadores)
3
Copyright © Autoras e autores
Todos os direitos garantidos. Qualquer parte desta obra pode ser reproduzida,
transmitida ou arquivada desde que levados em conta os direitos das autoras e
dos autores.
Marcos Baltar; Camila Farias Fraga; Katia Diniz; Laíse Maciel Barros; Laura
Miranda de Castro; Tayná Miranda de Andrade [Orgs.]
CDD – 370
4
Agradecimentos
5
6
Prefácio
Cécile Prévost-Thomas
Maîtresse de conférences HDR à l’Université Sorbonne Nouvelle
et chercheuse au Cerlis (Centre de recherche sur les liens sociaux)
7
favorable aux échanges et propice au dialogue entre des
disciplines aux méthodologies et finalités distinctes transcendant
ainsi la barrière des langues2 et les frontières culturelles. Ce
constat s’appuie de toute évidence sur le terreau artistique3 qui l’a
façonné mais est également soutenu par le regard sociologique
que je propose de porter sur la chanson. À l’occasion de ma
conférence d’ouverture « Écouter la chanson : une pratique
résonante et émancipatoire », j’ai en effet essayé de démontrer,
dans le prolongement de mes travaux sur l’écoute considérée à la
fois comme une pratique musicale et une pratique sociale,
combien un processus d’écoute accompli, qui va de la découverte
à l’appropriation, permet de révéler une pratique à la fois
résonante et émancipatoire dont la finalité consent à considérer la
chanson comme un mode d’expression artistique et culturel
signifiant pour lire et comprendre le monde de manière critique.
Ainsi, si l’écoute de chansons et plus largement l’écoute musicale
est une pratique sociale qui peut fluctuer avec le temps, selon les
cultures et les contextes socio-économiques de chaque aire
géographique et qu’elle est consécutivement une pratique
culturelle plus ou moins valorisée selon les usages et les valeurs
qui sont accordés aux autres pratiques musicales en vigueur
(jouer d’un instrument, chanter individuellement ou en groupe,
aller au concert, partager des contenus musicaux physiques ou
numériques, etc.), quelque soit le cadre de son apprentissage ou le
contexte de sociabilité au sein duquel elle prend forme, elle
requiert des conditions d’attention particulière pour que ses
composantes internes (texte, musique, interprétation,
performance) autant que ses manifestations externes (contextes
8
socioculturels de création, de diffusion et de réception) puissent
être appréciées à leur juste valeur. Cette vision panoramique
permet de comprendre qu’au même titre que la pratique
individuelle ou collective du chant, l’écoute régulière de chansons
est une activité qui contribue à une meilleure appropriation de ce
mode d’expression et par ricochet à sa meilleure compréhension,
à sa transmission et à son partage. Au vu de ses nombreuses
caractéristiques sociales et culturelles4 sur lesquelles j’ai adossé
mes recherches sociologiques au cours des ces trente dernières
années, la chanson est donc une forme symbolique utile à la
cohésion sociale de nos sociétés contemporaines. En somme, mes
observations prolongent inconsciemment la posture adoptée par
de nombreux artistes, qui de part et d’autre de l’atlantique entre la
France et le Brésil, du Nord au Sud, mais probablement partout
ailleurs depuis que l’activité de chanter existe, ont choisi ce mode
d’expression et de communication pour entrer en résonance avec
le monde. Parmi ces artistes, si Pierre Barouh5 a accordé sa vie
durant une grande importance à la chanson c’est qu’il la
considérait avant tout comme « un mode d’expression privilégié
permettant de traduire des sentiments parfois complexes avec des
mots simples, d’offrir à qui l’explore une double lecture, de
solliciter l’imagination en quelques minutes, et, surtout
immédiatement communicable »6. Comme nombre d’autres7, il
7 Henri Salvador, Jean Sablon, Gloria Lasso, Dalida, Jacqueline Boyer, Chrsitiane
9
s’est aussi adonné à faire connaitre les musiques brésiliennes
grâce à leurs adaptations en français, mais plus que d’autres il en
a sûrement été le meilleur ambassadeur grâce à son adaptation de
Samba da Benção de Vinicius de Moraes et de Baden Powell
devenue La Samba Saravah, chanson hommage à la samba, au
peuple et aux musiciens brésiliens, enregistrée à Rio de Janeiro
avec Baden Powell à la guitare en 1966. Cette chanson lui a inspiré
le nom de son label Saravah, premier label indépendant de
disques en France toujours en activité aujourd’hui8, nom qu’il
avait également donné à son film documentaire9 tourné au Brésil
en 1969, enfin devenu culte10 en France à l’occasion de sa
restauration et de sa diffusion en salles de cinémas en 2024.
Mais l’exemple de Pierre Barouh représente l’arbre
majestueux qui cache, depuis la seconde moitié du XXe siècle
jusqu’à nos jours, une immense forêt d’échanges interculturels
entre la France et le Brésil qui passent par la chanson comme
Maria Lúcia Jacob Dias de Barros a pu en rendre compte dans sa
thèse de doctorat : « La chanson francophone en classe de FLE au
Brésil : un certain regard entre langues et cultures »11.
2024, p.26.
11 Maria Lúcia Jacob Dias de Barros, « La chanson francophone en classe de FLE
10
À l’instar du réseau interuniversitaire et interdisciplinaire
« Les Ondes du Monde »12 qui se réunit sous forme de biennale
tous les deux ans en Europe depuis 2017 pour rendre compte de la
richesse des chansons créées, diffusées, écoutées et partagées
entre les pays du vieux continent, les Jornada (brasileira) da
canção constituent désormais un réseau incontournable pour les
enseignants et les chercheurs qui placent la chanson au cœur de
leurs activités universitaires et scientifiques au Brésil et au-delà.
Ainsi, l’hypothèse que je formulais en conclusion de la préface de
Langues chantées/Cultures mises en musique, La chanson dans
l’enseignement des langues (2021) dirigé par Marcos Baltar et Iman
Massoud Sridi : « écouter la chanson dans toute sa diversité
permet sans aucun doute d’entendre battre le cœur du monde
avec une plus grande acuité » a pris tout son sens lors de mon
séjour au Brésil. Aussi, quand les conditions favorables sont
réunies pour l’apprécier, la considérer, la partager, comme à
Florianópolis en août dernier, la chanson nous relie toujours plus
au monde et cette appréciation permet d’appréhender d’autant
mieux l’importance de ses fonctions résonnante13 et
émancipatoire14.
11
12
Sumário
Apresentação 17
13
Rita Lee: letra que não se cala 141
Norma Sueli Rosa Lima
O projeto de dizer nas canções Canto das três raças e Filha 211
da Terra
Laíse Maciel Barros
14
A escuta ativa de canções no trabalho com a oralidade na 303
escola: algumas reflexões a partir da análise das canções
Pela Internet e Pela Internet 2 de Gilberto Gil
Camila Farias Fraga; Marcos Baltar
The times they are a-changin de Bob Dylan: uma prática 365
educativa com a canção na perspectiva multissemiótica
Micaele Alecrim Barbosa; Laura Miranda de Castro
15
16
Apresentação
17
Literatura, da Tradução, da Psicanálise, da Educação e da
Linguística. Participaram do evento, como ouvintes,
professores/as da rede pública de ensino, estudantes de
graduação e de pós-graduação, e professores/as-pesquisadores/as
universitários/as.
Em síntese, foram realizadas quatro conferências e três
minicursos com professores/as convidados/as de diferentes
universidades brasileiras e estrangeiras (França e Colômbia), e
cinco sessões temáticas organizadas em Análise da canção e Prática
educativa com a canção, nas quais 28 pesquisadores/as de diferentes
estados do Brasil (Espírito Santo, Bahia, Paraná, Santa Catarina,
Rio de Janeiro, Rio Grande do Sul) apresentaram seus
trabalhos/pesquisas sobre a canção.
Ao final da jornada, foi estabelecido que os anais do evento
seriam publicados em forma de livro, assim, é com imensa alegria
que apresentamos, nesta obra, algumas das pesquisas
apresentadas durante a II Jornada (brasileira) da canção. Seguindo a
mesma configuração do evento, o livro está dividido em duas
partes: Análise da canção (12 artigos) e Prática educativa com a canção
(7 artigos).
Os organizadores.
18
Parte 1
Análise da canção
19
20
CAETANEAR O QUE HÁ DE BOM:
O TETRAGRAMA ANALÍTICO E UMA PROPOSTA
DE ANÁLISE DA CANÇÃO SINA DE DJAVAN
Marcos Baltar
Docente - UFSC - [email protected]
Katia Diniz
Mestranda -UFSC - [email protected]
1. Introdução
21
as singularidades e as complexidades do presente, permitindo-lhe
vislumbrar os contornos do futuro.
Sua complexa construção sígnica atua como uma trama
movente que se ressignifica a cada ato de escuta, como um
enunciado que emerge a cada contexto específico, atravessado de
aspectos valorativos, tanto nas mobilizações linguístico-musicais,
durante o processo de composição, quanto na responsividade
inerente à recepção desse enunciado. Nessa proposição, a canção,
enquanto enunciado, embora possua um acabamento estilístico, é
sempre inacabada, ou seja, aberta para a interação responsiva
(Bakhtin, 2006). Os sistemas sígnicos de seus componentes verbais
e sonoros são articulados de forma indissociável, a fim de dar
conta do seu conteúdo temático, da unidade composicional, do
estilo e do projeto de dizer que emerge na interação.
A canção é, portanto, além de um artefato cultural, um
importante objeto do conhecimento a ser desvendado pelos
analistas, uma forma de perceber como as construções
identitárias, as manifestações culturais, as questões históricas,
políticas, econômicas e ideológicas operaram na vida humana,
desde o princípio de nossa existência, até o tempo presente.
No campo de ensino de linguagens a canção é uma potente
ferramenta para estimular professores e alunos de diferentes
disciplinas a compreender todo esse processo de construção e
desenvolvimento das sociedades, e sensibilizá-los para o trabalho
com uma obra artística que está presente no cotidiano das
pessoas. Enfim, práticas educativas com a canção podem
sensibilizá-los para a atividade analítica, para escuta, leitura,
escrita, fala, canto, encontro com instrumentos musicais etc.
Para proceder à análise de canções, o Grupo de Estudos do
Gênero Canção (GECAN) UFSC utiliza um dispositivo
metodológico denominado Tetragrama de Análise de Canção.
Trata-se de uma ferramenta que pode auxiliar professores, alunos
ou qualquer ouvinte no percurso do procedimento analítico, como
se fosse um guia para o olhar, ouvido do analista (professor ou
aluno, outro ouvinte). O tetragrama está organizado em quatro
22
componentes: verbal, musical, sociossituacional e autoral. Cada
componente inclui um número indefinido de elementos que
podem ser observados e analisados em diferentes níveis de
profundidade. A ordem de análise desses elementos é flexível e
pode variar conforme o objetivo específico da pesquisa.
É relevante dizer que o tetragrama é um dispositivo que está
em constante aprimoramento e, por consequência, tanto a sua
aplicação prática, sobretudo no contexto das práticas educativas
em salas de aula, quanto os diálogos estabelecidos em espaços de
encontros acadêmico-científicos, em que predomina a análise do
gênero, como é o caso da II Jornada (brasileira) da canção, são
instâncias que nos permitem sempre pensar em seu
aprimoramento.
Em sua arquitetônica discursiva a canção, sendo um gênero
multissemiótico, é formada pelo imbricamento de diferentes
sistemas semióticos presentes nos elementos verbais,
sonoros/orais (voz e sons de instrumentos musicais), os quais
permitem ao autor-criador dar o acabamento do gênero na
interação dialógica que emerge do complexo contexto situacional
do ato enunciativo, atravessado por uma cadeia de relações
valorativas ideológicas (Bakhtin, 2006).
A canção, enquanto prática social e cultural, constitui-se
como um evento performativo que transcende a sua
materialidade, tornando sua análise complexa e multifacetada. Os
sistemas linguísticos e semióticos que a compõem carregam, tanto
em suas condições de produção quanto nas ressignificações
pertinentes à responsividade do ato, valores, crenças e ideologias.
Em uma perspectiva sociológica, por exemplo, essa característica
inerente aos signos linguístico e musical pode reforçar ou se
contrapor aos valores dominantes, além de atuar na construção de
identidades sociais e culturais.
Sobre a análise multissemiótica, consideramos que a
combinação de diferentes sistemas semióticos exige um processo
cognitivo mais complexo e dinâmico, envolvendo diversas áreas
do conhecimento com diferentes percepções, levando a uma
23
forma de pensar mais integrada e interconectada, como afirma
Santaella (1998). Essas percepções de mundo, a partir da análise,
não são as percepções dos sentidos físicos, das sensações, mas de
um sujeito implicado que interpreta a realidade a partir de um
repertório construído na sua experiência social.
A experiência estética é, nesse sentido, a atitude do sujeito
perante o mundo e, em uma visão freiriana, um pressuposto para
a transformação social. Considerando isso, o Tetragrama foi
organizado como um simpósio conceitual (Cerutti-Rizzatti;
Mossmann; Irigoite, 2013) que reúne a análise do discurso
dialógica (Bakhtin, 2006) e interacionista (Bronckart, 2006); ii) a
semiótica (Santaella, 2013) ; e iii) a perspectiva de Baltar et al.
(2019; 2021; 2023) de que a canção é um gênero textual/discursivo
multissemiótico que imbrica vários sistemas semióticos na sua
constituição.
“Ao lado da atividade do fazer, produzir, é necessário
acrescentar a atividade da reflexão, do pensar” (Baltar, 2003, p.86).
Nesse sentido, nossa proposta com o Tetragrama Analítico tem
em vista sua utilização de forma fluida e dinâmica, tanto nas
práticas educativas, quanto no âmbito da pesquisa ação, a fim de
ampliar a compreensão sobre o gênero canção de forma
multifacetada. Em ambos os espaços, escolar, acadêmico, ou
qualquer outro onde haja o interesse na reflexão sobre a canção
como gênero do discurso multissemiótico, propomos o trabalho
orientado sempre pela perspectiva interacionista e dialógica na
percepção das semioses que constituem o gênero canção,
considerando que todo gênero é um construto social que pode
funcionar como um megainstrumento de interação humana.
Para efeito de sistematização, esse artigo está organizado da
seguinte forma: o tópico 2 apresenta, descreve e explica a
arquitetônica do tetragrama analítico do GECAN em sua versão
atual. O tópico 3 apresenta uma análise1 exemplificativa da canção
24
Sina de Djavan, gravada em 1982, por Caetano Veloso, no Álbum
"Cores, nomes". Em seguida trazemos nossas considerações finais
à guisa de conclusão de nosso trabalho, seguidas das referências.
2. O tetragrama analítico
25
perspectiva dialógico-interacional de linguagem, na qual o
acabamento do gênero é de responsabilidade de um autor
historicamente constituído e situado na interrelação com outros
sujeitos envolvidos no processo de produção de sentido.
Antes de discorrermos a análise da canção a partir do
Tetragrama, é relevante considerar a escuta como um processo
dinâmico que vai mudando em função do repertório construído
na experiência social, dada a importância da voz do outro para a
construção dialógica do sentido. A análise da canção como gênero
discursivo permite, nesse sentido, compreender como a escuta se
relaciona com os contextos sociais e culturais.
O tetragrama de análise multissemiótica da canção tem seu
propósito de utilização situado no âmbito das pesquisas em
Linguística Aplicada, em diálogo com a Música, Literatura,
História, Educação, Sociologia e diversas áreas das Ciências
Humanas e no escopo da proposição e do desenvolvimento de
práticas educativas.
No cenário acadêmico, as pesquisas desenvolvidas com a
utilização do tetragrama dialogam com Tatit (1996), Tinhorão
(1997; 1998), Napolitano (2002) Santaella (1983; 1998; 2002; 2021).
A ancoragem, no que diz respeito às pesquisas desenvolvidas
pelo GECAN2, situa-se na Linguística Aplicada Transgressiva -
que transgride fronteiras tradicionais de pensamento e de política
- (Pennycook, 2006), a qual baliza pesquisas problematizadoras e
dinâmicas sobre a linguagem em múltiplos contextos, que
considera, em sua crítica, questões não consideradas ou
protagonizadas pela Linguística Aplicada tradicional, como
“identidade, sexualidade, acesso, ética, desigualdade, desejo ou a
reprodução de alteridade” (Pennycook, 2006, p. 68).
Destacamos, como trabalhos acadêmicos envolvendo o
tetragrama, a tese de Baron (2022), a qual propõe a criação de um
novo componente (Criação e Escuta), que se somaria aos quatro
26
propostos no tetragrama, situando-se na “capa do disco”. Em
seguida, Andrade (2023), em sua dissertação, propõe a síntese do
componente sociossituacional.
Além disso, foram publicados nove artigos: Práticas educativas
dialógicas com análise multissemiótica de canções de denúncia (Baltar;
Baron; Fraga, 2022); No soar do tambor: carimbó em prática educativa
(Barros; Baltar, 2023); A canção e a construção do inédito viável:
alternativas para o trabalho com a linguagem na escola (Fraga; Baltar,
2023); Análise do álbum “Meus caros amigos” como um hipergênero
(Fraga; Barros, 2024); Canção de resistência: reflexões para o ensino-
aprendizagem de língua portuguesa no ensino médio (Péres; Baltar,
2024); Sujeitos de sorte: elos de resistência em canções de Belchior e
Emicida (Andrade; Baltar, 2024); e Esfera Artístico-Literária: a canção
na literatura (Muza, 2024). Finalmente, houve a publicação do livro
Oficina da canção: da Bossa Nova ao Iê Iê Iê - a segunda metade do
século XX, publicado em 2023 por Marcos Baltar com membros do
GECAN (Camila Fraga; David Cardona; Katia Diniz; Roberto
Baron; Tayná Andrade).
As práticas educativas pautam-se na educação
problematizadora de Paulo Freire (1970; 1996), no ensejo de
possibilitar o desenvolvimento da autonomia dos educandos,
valorizando a cultura e os conhecimentos prévios pela práxis
educativa. Algumas das propostas, em sua maioria propositivas,
aparecem na obra Práticas educativas com o gênero canção na
Educação Básica, publicado em 2021 e organizado por Marcos
Baltar, Camila Farias Fraga, Michela Ribeiro Espíndola, Tayná
Miranda de Andrade, como a síntese dos trabalhos desenvolvidos
sob coordenação do professor Marcos Baltar no Programa
Institucional de Bolsa de Iniciação à Docência (PIBID) de Língua
Portuguesa da UFSC.
As práticas educativas com a canção são propostas de ensino
abertas e flexíveis, cuja sequência de atividades desenvolvidas
envolve os momentos de pré-escuta, primeira escuta, escutas
analíticas, análise multissemiótica e práticas de linguagem. Neste
processo, o tetragrama pode ser utilizado tanto previamente às
27
aulas, no planejamento docente, quanto nas atividades de práticas
de linguagem, em sala de aula, em conjunto com os estudantes.
28
Andrade (2023). Estes três materiais, gratuitamente disponíveis
online, versam sobre o tetragrama apresentando definições para
os elementos e, no caso da pesquisa de mestrado, várias delas são
acompanhadas das teorias que as subsidiam.
Além disso, trazemos, a seguir, um esquema de breve
significação e referência para cada elemento no tetragrama.
No componente verbal,
Fonte: Autoral.
29
conhecimento dos conceitos musicais mobilizados na análise, de
forma que já é apresentado, em Baltar et al. (2023), um glossário
musical. Esta ferramenta, no entanto, ainda não apontava as
referências das definições, posto que o propósito do glossário é
viabilizar um entendimento mais dinâmico dos vocábulos,
possibilitando retornar rapidamente à leitura do livro após
entender, em linhas gerais, o que significam.
Recomendamos que o leitor desta seção possa, antes de
avançar, já ter acessado o glossário, pois, apesar de o esquema da
figura 02 também trazer uma breve definição de cada termo, ele
dialoga com Baltar et al. (2023), apresentando, sempre que
necessário, referências que permitem o aprofundamento do
entendimento sobre cada elemento do componente musical.
Fonte: Autoral.
30
extralinguísticos que, pela concatenação entre letra e sonoridade,
constroem o significado das canções.
No componente sociossituacional,
Fonte: Autoral.
No componente autoral,
Fonte: Autoral.
31
Com estes apontamentos, pensamos ser possível subsidiar
analistas que ensejem um entendimento mais esmiuçado dos
elementos mobilizados para a constituição do tetragrama
analítico. Com o aprofundamento nas compreensões mais
conceituais do dispositivo, apresentamos, na próxima seção, uma
proposta de utilização do tetragrama na análise da canção Sina, de
Djavan.
32
dar conta do conteúdo temático, composicional e estilístico, a
partir de escolhas valorativas, por sujeitos situados sócio
historicamente. Considerando isso, uma prática educativa que
pretenda trabalhar a canção como gênero discursivo precisa
considerar, antes de tudo, que os sentidos produzidos nela
acontecem pela relação entre a música, a letra e os sujeitos
envolvidos no processo de produção e escuta dessa obra em um
determinado contexto histórico, sociossituacional.
A análise aqui apresentada não parte de uma sequência pré-
estabelecida nem visa ser um modelo fixo a ser utilizado,
configurando-se, antes, como uma análise interpretativa pautada
nas interrelações entre alguns dos elementos do tetragrama. Essa
análise associa-se à pesquisa documental, comprometendo-se com
a maior aproximação possível do objeto no intuito de propor
reflexões sobre a complexidade desta canção, enquanto gênero
discursivo, sem a pretensão de abarcar plenamente as
intencionalidades autorais.
Sina, pela articulação dos seus elementos verbais e sonoros,
remete a um movimento alegre e pulsante que celebra o amor, as
paixões e o desejo, ressaltando a beleza da natureza em sua
diversidade. Em função, principalmente, do verso “Minha
princesa, art-nouveau na natureza”, a canção parece tratar-se de
uma declaração à mulher amada. No entanto, essa seria a
interpretação à primeira vista, sem considerar o contexto de
produção, os sujeitos envolvidos e as relações dialógicas, por
exemplo.
Embora sua letra rompa com uma linearidade lógica em
função de sua forma poética aparentemente fragmentada,
característica que marca o estilo e o preciosismo de Djavan em
várias composições, trata-se de uma escolha consciente, e não
aleatória, cuidadosamente alinhada ao projeto de dizer. É
justamente esse estilo composicional que faz com que a
interpretação de Sina seja, sem dúvidas, um desafio. O que
faremos aqui é apresentar brevemente um dos muitos caminhos
possíveis de análise dessa canção.
33
Propomos, inicialmente, observar que a canção Sina está
inserida em um projeto mais amplo, o álbum Cores, Nomes,
gravado em 1982, pela gravadora Polygram, envolvendo
profissionais de várias ordens, tais como músicos, produtores,
artistas gráficos, entre outros. A capa do vinil, por exemplo,
renderia uma rica análise, além de possibilitar a ampliação da
percepção sobre os sentidos das canções. Desse modo, a
composição do álbum como um hipergênero (Bonini, 2011)
“realiza um projeto de dizer a partir de um determinado
horizonte social e axiológico” (Fraga; Barros, 2024, p. 15).
O álbum Cores, nomes, tanto no componente verbal quanto no
musical das suas canções, faz uma celebração às pessoas e aos
lugares, exaltando a riqueza cultural da Bahia, como se vê em
várias canções, entre elas Coqueiro de Itapoã, Ele Me Deu Um Beijo Na
Boca. O álbum Cores, Nomes remete a um otimismo motivado pelo
início de uma democratização, momento no qual pode ser dito o
que antes, durante a Ditadura Militar, não seria possível, como
evidenciado na letra da canção Ele me deu um beijo na boca, trecho a
seguir:
34
Ijexá é um ritmo em evidência em várias canções de Cores, nomes,
em especial Um Canto De Afoxé Para O Bloco Do Ilê, canção que,
junto com Queixa, entrou na coletânea de David Byrne, Beleza
Tropical (1989). Ilê Aiyê foi o primeiro um bloco de carnaval de
pessoas negras, fundado em 1974, em Salvador, cujo nome
significa, na língua iorubá, Ilê- casa, e Ayé - terra, e a tradução:
nossa casa ou nossa terra. A proposta do bloco é exaltar a beleza
da cultura negra e as religiões de matriz africana, o que causou
muito incômodo, nos primeiros anos de sua existência, e que
culminou na perseguição dos seus fundadores, Antônio Carlos
dos Santos, conhecido como Vovô, e Apolônio Souza de Jesus
Filho, ambos ativistas do movimento antirracista, acusados de
praticarem o comunismo.
A canção Sina está repleta de significantes identitários como
elementos de exaltação da cultura afro. Em “ouro de mina”, por
exemplo, propomos uma curiosa aproximação fonética com “oro
mi na” que é um desvio bastante recorrente da expressão original
“Omi ni na” 3 cantada para o orixá Oxum nos terreiros de
Candomblé.
A composição de Sina é complexa e multifacetada, e dialoga
tanto com a proposta do álbum como hipergênero (Fraga; Barros,
2024) a partir de aproximações discursivas com outras canções do
álbum, quanto com trabalhos anteriores de Caetano, ou seja,
Djavan, ao compor Sina, foi a fundo, tanto no projeto de dizer do
álbum Cores, nomes (1982), que exalta a cultura popular, os
elementos de origem africana, os amores e as pessoas em sua
diversidade, quanto nas contribuições artísticas anteriores de
Caetano que fizeram história na canção brasileira.
No livro Verdade Tropical (1997), Caetano fala o quanto
considerava importante romper com a publicização de um Brasil
“da garota Zona Sul”, da “mulata de maiô de paetê” (Veloso,1997,
p. 37) e ampliar o olhar de brasilidade para a diversidade cultural
35
brasileira. O artista se refere à sua arte como a proposta de uma
revolução cultural, a valorização do povo brasileiro em sua
diversidade de vozes e riqueza cultural em contraposição a visão
nacionalista purista do período ditatorial. Esse posicionamento
pode ser percebido no álbum Cores, nomes (1982) que explora a
riqueza cultural da Bahia, seu povo e seus lugares, e é ressaltado
na canção Sina a partir de relações dialógicas.
36
No encarte do álbum Cores, nomes, há uma montagem gráfica
que funciona como um encaixe móvel que, ao ser puxado, faz com
que a imagem de Caetano beije a imagem de seu pai, José Teles
Velloso, falecido em 1983. Essa imagem é um registo do beijo que
Seu Zezinho, como era chamado, deu em Caetano no dia do
aniversário do artista, um ano antes de falecer. Vale lembrar que,
no álbum Muito, Caetano aparece no colo de sua mãe, Claudionor
Viana Teles Veloso, conhecida como Dona Canô, que se tornou
uma personalidade marcante na cidade de Santa Amaro da
Purificação, na Bahia, não por ser a mãe de Caetano e Bethânia,
mas por ser uma referência como agitadora cultural das
manifestações religiosas, culturais e políticas.
37
incomodou a moral vigente sob a hipocrisia dos valores da
“tradição, família e propriedade” também é criticada por Caetano
na canção “Outras palavras” do álbum “Outras Palavras (1981)
gravado um ano antes de Cores Nomes:
38
Palavras, torna-se grito do prazer em Sina, em concordância com o
sentimento alegre proposto no componente musical. Importante
mencionar que o álbum Outras Palavras rendeu o primeiro disco
de ouro de Caetano Veloso, e Cores, nomes, o segundo. Ambos
com a mesma banda, mas, em Cores, Nomes, Caetano conseguiu
dedicar-se melhor como produtor, dando mais atenção aos
detalhes, o que não havia conseguido fazer plenamente em Outras
Palavras em função do excesso de compromissos, ficando mais a
cargo da banda carioca (A outra banda da Terra).
A partir de “imagens luminosas” que, a princípio, parecem
não ter sentido, a letra de Sina, apresenta, ao imbricar-se com o
componente musical, sua potência semântica (Gil, 2024). A letra
da canção está cheia de simbolismos que se entrelaçam na
“tessitura textual”, mesclando fragmentos e ideias de trabalhos
anteriores de Caetano, tanto do próprio álbum Cores, nomes,
quanto de canções e atitudes que marcaram a originalidade
criativa do artista baiano, a quem foi dedicada a canção. Em “o sol
e o dom” (de Sina), por exemplo, notamos uma aproximação com
a canção Sonhos, do mesmo álbum, no trecho “A esperança é um
dom”. Além disso, Sina fala do brilho inevitável (que está
destinado) do prazer que chega ao seu âmago em jazz (Djavan,
2024), como algo irremediável que explode feito fogos de artifício
no réveillon. Todos esses acontecimentos como manifestação da
beleza e do prazer têm seu direcionamento evidenciado no
neologismo que marca a canção com o verbo “caetanear”, como a
ação de ser Caetano, o fazer prazeroso de compor e cantar do
artista. Caetanear como ação de ser brasileiro e enfrentar a
brutalidade política a partir das manifestações artísticas e
culturais.
Além disso, sugerimos a percepção dos componentes do
tetragrama de forma combinada, ou seja, não apenas descrevendo
isoladamente elemento a elemento, de forma fechada em si, ainda
que a análise possa ter início na constatação descritiva desses
elementos como ponto de partida. É a partir da relação entre os
39
elementos que constituem a arquitetônica discursiva (Melo; Rojo,
2014) que os sentidos são produzidos na canção como enunciado.
Em Sina, o ritmo proposto (uma ressignificação da célula
rítmica do afoxé), apresenta uma variação entre acelerações e
desacelerações (figura 11) intensificadas ou suavizadas pela
cadência, criando uma tensão leve (em função da subdominante e
sem a finalização na dominante) que se encaixa a uma pulsação
forte enfatizada pela prosódia e o staccato provocado pelas
interrupções das síncopes. A resolução acontece de forma
progressiva em “Como querer Caetanear o que há de bom” (III -
IV - IV#°- V - I).
Essa combinação de elementos cria um movimento alegre e
pulsante, com rupturas inusitadas no andamento, que são
fortalecidas pelos instrumentos.
Como mencionamos anteriormente, além da percepção dos
componentes, verbais, musicais, autorais e sociossituacionais,
propomos a escuta atenta do álbum, considerando-o um
hipergênero (Fraga; Barros, 2024), no qual Sina está em sintonia
com o projeto de dizer mais amplo. Além disso, a reflexão a
respeito dos sentidos produzidos pela canção Sina pode ser
ampliada a partir de uma análise contrastiva com outras canções
que tenham em comum alguns dos elementos. Nesse sentido, uma
canção a ser mencionada, que pode parecer inapropriada para a
análise por ter sido composta dez anos depois de Sina, traz
referências que podem ajudar a pensar sobre os sentidos
empreendidos por Djavan. A canção é O mais Belo dos Belos (O
Charme da Liberdade), composta por Guiguio, Valter Farias e
Adailton Poesia (integrantes do bloco Ilê Aiyê), para o álbum O
Canto da Cidade (1992) de Daniela Mercury. Embora sua
composição seja muito posterior a Sina, a canção apresenta
semelhanças que vão desde o fato de que ambas fazem parte de
álbuns que exaltam a cultura baiana, até a relação entre trechos
das letras, como os apresentados a seguir: (1) “Deus teve o imenso
prazer de criar essa perfeição” e (2) “O swing dessa banda, a
40
minha beleza negra”, (de Canto da Cidade) e (1) “A luz de um
grande prazer” e (2) “Tudo o mais, pura beleza, jazz” (de Sina).
No álbum Cores, nomes, a canção Um canto de Afoxé para o
bloco Ilê Aiyê ”fala “Ilê aiê, como você é bonito de se ver”, “Ilê aiê,
que maneira mais feliz de viver”. Ambas as canções fazem um
elogio à beleza e ao prazer que causa a “música negra” (afoxé,
jazz) e aludem ao bloco que traz alegria à vida das pessoas. O
modo de viver feliz que contagia a cidade no trecho de Um canto
de Afoxé para o bloco Ilê Aiyê: “se transforma em você” (Ilê Aiyê
significa nossa terra). A letra de Um canto de Afoxé para o bloco Ilê
Aiyê foi composta pelo filho de Caetano, Moreno Veloso.
41
prazer e o aprofundamento do conhecimento que o ato de cantar me
proporciona justificam minha adesão à carreira (Veloso, 1997, p.68).
42
Figura 8 - Partitura verso Pai e mãe, ouro de mina
43
Sina traz características bastante comuns em outras
composições de Djavan, como as mudanças abruptas na
velocidade e o staccato. Além disso, há uma sincronicidade entre
letra e melodia, conduzidas pelo sincopado do baixo em A.
44
acompanhamento instrumental, sobretudo do baixo, marcando o
tempo forte. (Tatit, 1994, p.210).
45
Quadro 1 - Componente verbal de Sina
Componente Verbal
Conteúdo temático
A canção fala de amor e exalta a beleza natural da amada.
Forma
Poema
Relações dialógicas
A partir da referenciação e ressignificação de trechos de outras canções do
álbum, Cores, nomes e álbuns anteriores Djavan faz uma exaltação a Caetano e
sua carreira artística de Caetano Veloso.
Atitude discursiva
Poetizar
Versificação
Rimas ricas ou oblíquas e, predominantemente, emparelhadas.
Predominância de rimas toantes perfeitas: Essas rimas conferem um ritmo mais
regular à canção.
Figuras de linguagem
Linguagem metafórica: Ao comparar "pai e mãe" a "ouro de mina",
"Minha princesa, Art nouveau da natureza"
Elipse: “Coração [é] desejo e sina”
46
Quadro 2 - Componente musical de Sina
Componente Musical
Ritmo - Ijexá
Forma – 4/4
Tonalidade:
A
IV I V7 VIm IIIm IV V7
I
A D/A A D/A
47
I IV I IV
Duração: 05:31
Suporte: Vinil
Instrumentação:
Baixo Elétrico: Arnaldo Brandão
Bateria: Vinícius Cantuária
Coro: Jane Duboc; Kika Tristão; Marizinha; Myriam Peracchi; Regininha; Sônia
Burnier; Viviane Carvalho
Guitarra: Perinho Santana
Percussão: Bolão
Violão Ovation e Voz: Djavan
Voz: Caetano Veloso
Componente Autoral
Gravação: 1982
Compositor: Djavan
Intérprete: Caetano Veloso e Djavan
Projeto de dizer: autor criador faz ode ao amor em múltiplas facetas
Eu lírico declara amor à arte, ao compositor amigo, à cultura africana, à
ancestralidade
Álbum: Cores, Nomes, 1982
Gravadora: Polygram
Produção: Caetano Veloso/Márcia Alvarez
Desdobramento de autoria
Intérprete: Djavan
Álbum: Luz 1982
Gravadora: CBS
The Manhattan Transfer 1987 - Celebra a música brasileira
Craft Recordings., Distributed by Concord
Produção · Ronnie Foster
48
Desdobramento de autoria (algumas das principais): Sandrá de Sá, Loredana
Berté (Itália), Manhattan Transfer.
Componente Sociossituacional
Contexto histórico:
O ano de 1982 foi um ano crucial na história da Ditadura Militar brasileira,
marcando um período de transição para a redemocratização do país,
intensificado, sobretudo, pelos movimentos sociais que começaram a ganhar
força em 1979 com a lei da anistia. Em 1982, ocorreram as primeiras eleições
diretas para governadores desde o golpe de 1964.
Relações ideológicas
A alegria e a atmosfera festiva proposta na canção Sina, tanto no arranjo quanto
na letra, exaltam o prazer e a partir de um forte apelo popular, em concordância
com o projeto de dizer do álbum, que fala dos amores, dos lugares, e da riqueza
cultural da “terra amada”, o Brasil, caminhando para um novo tempo, livre da
opressão do regime militar. Além disso, a proposta do álbum vem da crítica de
Caetano em relação à imagem excludente a respeito da cultura brasileira como o
país da “garota Zona Sul ou da mulata de paetês” (Veloso, 1997, p. 37),
ignorando a diversidade cultural brasileira e a riqueza das manifestações da
cultura negra.
49
Considerações finais
50
todos os músicos que contribuíram para o resultado da obra, para
o seu acabamento.
Finalmente, entendemos que, o tetragrama é um instrumento
potente para a análise do gênero/artefato canção, pois
proporciona um entendimento que, transcendendo a
materialidade verbal, protagoniza outros matizes de sentido,
como a sonoridade, o contexto e as questões autorais implicadas.
Com isso, composições como Sina – que podem parecer
herméticas em leituras ingênuas que se pautem apenas na letra –
em análises multissemióticas, podem ter desvendada a riqueza de
sua composição amalgamada à letra, construindo, com ela,
diversos efeitos de sentido.
Referências
51
BAKHTIN, Mikhail. Estética da criação verbal. Trad. Paulo
Bezerra. 4 ed. São Paulo: Martins Fontes, 2006.
52
BENNETT, Roy. Forma e estrutura na música. Tradução Luiz
Carlos Csëko. Rio de Janeiro: Jorge Zahar, 1986.
53
CORES, NOMES. Caetano Veloso. Rio de Janeiro: Polygram do
Brasil/Philips, 1982. 1 LP (59’ 30’’).
54
MIRANDA DE ANDRADE, Tayná; ROCHA BALTAR, Marcos
Antonio. Sujeitos de sorte: elos de resistência em canções de
Belchior e Emicida. Mosaico, Rio de Janeiro, v. 16, n. 26, p. 419-
442, 2024. Disponível em: https://periodicos.fgv.br/mosaico/
article/view/92128. Acesso em: 20 jan. 2025.
55
SANTAELLA, Lucia. O que é semiótica. São Paulo: Brasiliense,
1983.
56
A ESCUTA NO PROCESSO DE ANÁLISE DA TRAJETÓRIA
VOCAL DE MILTON NASCIMENTO ORIENTADA PELAS
REFLEXÕES DE ROLAND BARTHES E ROLAND HAVAS
Quem entende essa voz sem as vozes que ele traz no interior?
"A feminina voz do cantor"
Milton Nascimento e Fernando Brant
57
timbres, seus recursos de gravação, dentre outros. Performances
de canções podem ser, ainda, materializadas em arquivos
audiovisuais, trazendo consigo os elementos visuais.
Este texto é um desdobramento de uma conferência proferida
na II Jornada Brasileira da Canção, realizada em 2024 pelo Grupo
de Estudos do Gênero Canção, vinculado ao Núcleo de Estudos
em Linguística Aplicada (NELA), do Programa de Pós-Graduação
em Linguística (PPGL), da Universidade Federal de Santa
Catarina (UFSC), no qual foram exploradas algumas
possibilidades de escuta voltadas à análise da voz na canção
popular-comercial, a partir dos três tipos de escuta formulados
por Roland Barthes e Roland Havas em seu ensaio "Escuta".
O contato inicial com o ensaio "Escuta" se deu durante meu
doutorado dedicado ao estudo da voz de Milton Nascimento.
Naquela ocasião, busquei compreender o comportamento vocal
do artista materializado em sua obra fonográfica em cinco
décadas de carreira, somando o total de 38 discos6. O estudo da
voz na canção popular apresenta alguns desafios, sobretudo por
se inscrever num tipo de produção que requer tratamento
transdisciplinar. Para abordá-la, temos de um lado as áreas da
fonoaudiologia e das ciências da voz que dão suporte ao
mapeamento e à descrição de aspectos da anatomofisiologia da
voz, com linguagem bastante técnica e especializada; do outro
lado, formas de descrição que se apoiam em aspectos da técnica
vocal do canto popular, diversa e pouco padronizada, aliada a
descrições apoiadas em adjetivos qualitativos, podendo trazer um
alto grau de subjetividade. Abordagens recentes têm apontado
para o estudo semiótico do canto popular7.
58
O ensaio "Escuta" se apresentou, então, como uma alternativa
para abordagem do objeto de pesquisa, traçando outro caminho
para a apreciação da voz de Milton Nascimento8 de modo que
pudesse apreender aspectos da vocalidade9 que revelassem
transformações, conexões com outras expressões vocais,
exploração de recursos tecnológicos de gravação etc. "Escuta"
pode ser encontrado no livro O óbvio e o obtuso, traduzido pela
Edições 70, de Lisboa, em 2009. Lançado originalmente em 1982
com o título L’obvie et l’obtus. Essais critiques III, o livro é dividido
em duas sessões: a primeira intitulada "A escrita do visível" e a
segunda, "O corpo da música". Debrucei-me sobre a leitura da
segunda parte que trazia ensaios de Barthes relacionados ao
campo musical: "Escuta", "Música Prática", "O grão da voz", "A
música, a voz, a língua", "O canto romântico", "Amar Schumann",
"Rasch". Nota-se, assim, que o autor se dedicou a falar da voz e do
canto em um conjunto maior de textos. Inclusive no ensaio aqui
discutido, trata-se da escuta da voz.
"Escuta" data de 1976 e foi publicado inicialmente na
renomada enciclopédia italiana Einaudi. A primeira frase do
ensaio já nos coloca uma questão relevante: "Ouvir é um
fenômeno fisiológico; escutar é um ato psicológico" (Barthes;
Havas, 2009, p. 235). Ouvir, na perspectiva dos autores, parece
estar alheio à vontade. É quando os sons invadem nossos ouvidos
sem que possamos barrá-los, por mais que desejemos, uma vez
que as ondas sonoras provocam vibrações nas membranas e ossos
do sistema auditivo, transformando-se em sinais nervosos.
Diferentemente do fenômeno fisiológico do ouvir, ao vincular a
escuta a um ato psicológico, Barthes e Havas afirmam que ela só
pode ser definida pelo seu objeto ou pela intenção de escutar.
Bem, se o objeto é quem define a escuta, podemos considerar que
entende como "a historicidade de uma voz: seu uso" (Zumthor, 1993, p. 21).
59
diferentes objetos podem requerer diferentes formas de
apreciação, assim como o ato de escutar pode levar à percepção
não uniforme dos aspectos sonoros que constituem diferentes
objetos. Além disso, os autores colocam a escuta como ação
proativa, dependente da vontade e intenção do sujeito e
mencionam, ainda, que o objeto de escuta varia e variou ao longo
da história dos homens. Se o objeto de escuta varia e variou,
modificam-se também nossas formas de escutar, o que exige de
nós posições flexíveis e variadas quando tomamos objetos de
análise de temporalidades diferentes.
Como exemplo, guardando as devidas proporções com o
recorte temporal considerado por Barthes e Havas, se vamos
escutar João Gilberto hoje, o impacto causado pela sua forma de
tocar violão e de cantar no final da década de 1950, certamente,
não é o mesmo de quando o escutamos hoje, ainda que
reconheçamos seu alto grau de elaboração e capacidade de síntese
musical10. Na mesma direção, a percepção que seus
contemporâneos tiveram das suas interpretações pode divergir da
percepção que temos hoje, assim como diverge a escuta da
audiência de outras décadas entre esses dois marcos temporais,
não sendo uma mais pertinente do que a outra, porém, podem ser
pensadas de maneira dialógica, à medida que a tomamos como
objeto de análise.
Após essa primeira distinção entre ouvir e escutar, e as
ponderações sobre a escuta em relação ao objeto apreciado,
Barthes e Havas propõem três tipos de escuta, sinalizando que a
escolha resulta de uma extrema simplificação. Segundo os
autores, o primeiro tipo orienta a audição para os indícios: "essa
primeira escuta é assim, se pode dizer, um alerta" (p. 235). O
segundo tipo é chamado de descodificação11: "aquilo que se tenta
10 Em seu livro Bim bom: a contradição sem conflitos de João Gilberto, Walter Garcia
(1999) procura esmiuçar a concepção musical do artista no âmbito vocal e
violonístico.
11 Neste texto, estou seguindo a tradução portuguesa. Em outra tradução o termo
60
captar pela orelha são signos" (p. 235), e o terceiro é a
significância: "não visa - ou não espera - signos determinados,
classificados: não o que é dito, ou emitido, mas quem fala, quem
emite: supõe-se que ela se desenvolve num espaço intersubjetivo,
onde ‘eu escuto’ quer dizer também ‘escuta-me’" (p. 235-236).
Na escuta dos indícios não há diferença entre o animal e o
homem e é onde se dá o sentido do espaço e do tempo. Afinal, a
apropriação do espaço também é sonora, pois podemos
reconhecer o movimento de pessoas, suas formas de andar, a
distância que se encontram de nós. A escuta dos indícios é, ainda,
vigilância e, dessa forma, coloca-se como uma proteção. Por isso,
estamos em perigo quando não podemos ouvir os indícios. Os
fones de ouvido, na contemporaneidade, retiram de nós essa
escuta. Ao andarmos com ele na rua, por exemplo, perdemos a
clareza dos sons dos carros, da sua velocidade, do seu
movimento. Perdemos, ainda, o reconhecimento da paisagem
sonora urbana, desconectando as imagens dos sons. Os indícios
permitem o reconhecimento do espaço familiar. Por meio dele
identificamos pessoas conhecidas. Assim, alguém que é retirado
do espaço sonoro habitual perde a referência da sua proteção pela
escuta, tal como os enfermos em espaço hospitalar, ou pessoas
que perderam suas casas. O primeiro tipo de escuta se coloca
também como um percurso de triagem, pois ela ajudará a tornar
distinto e pertinente aquilo que se mostrava confuso.
A descodificação se volta à escuta dos sentidos, pois
61
farão a mediação entre dois sujeitos, mesmo que um deles seja
uma multidão. De acordo com os autores, quando o que o ouvido
tenta captar são signos, tem-se o lugar do homem, da cultura, da
religião e da linguagem.
Já o terceiro tipo de escuta, o da significância, procura
desvelar quem emite por trás do corpo que fala12. Temos aí a
reconstrução da história do sujeito e inaugura-se uma nova forma
de pensar a escuta: a escuta psicanalítica. Nesse tipo, devemos
buscar não selecionar aquilo que ouvimos, mas estar abertos a
tudo que se ouve para então deixar que as conexões comecem a
aparecer naturalmente. Na escuta psicanalítica tem-se uma
relação do subconsciente para o subconsciente. Nas palavras de
Freud:
12 Creio ser possível estabelecer diálogo entre esse tipo de escuta e a constatação
de Zumthor ao mencionar que "talvez na canção de amor o importante seja a
voz que canta mais que a própria língua que só faz manifestar a voz. A energia
desta voz emana do corpo, emanação profunda, intensa, transbordante,
carregada de valores inconscientes que fazem com que ela seja um meio de
transmissão, da mensagem erótica, muito mais direto, mais agressivo, mais
aliviador do que poderia ser a escrita, tão mais intensa também, sem dúvida,
mais diretamente ‘chocante’ do que poderia ser o olhar" (Zumthor, 2005, p. 67).
62
colabora para a ampliação da nossa percepção auditiva, sobretudo
porque não devemos filtrar aquilo que ouvimos, mas estar de
ouvidos abertos a todas as informações recebidas. No caso
específico de exercitá-la na reapreciação de um repertório já
conhecido, ela nos aponta um novo caminho para o ato de escutar,
uma vez que se altera o foco da percepção da matéria sonora em
si para a fonte. Ao tratar especificamente da voz, segundo os
autores, a escuta psicanalítica busca revelar quem emite. Nesse
sentido, a escuta psicanalítica coloca-se como uma alternativa
para a análise do canto, podendo revelar subjetividades do
intérprete. Ademais, quando o foco se dá sobre a escuta da
trajetória vocal de um cantor com acentuada e prolongada
produção, temos material consideravelmente vasto para buscar
compreender sua construção interpretativa, bem como sua
subjetividade.
Ao que parece, os três tipos de escuta abordados por Barthes
e Havas não são postos de maneira linear e hierárquica, de modo
que podem se dar em diferentes ordens, inclusive de forma
sobreposta. Com esses procedimentos em mente, passei à
apreciação dos álbuns de Milton Nascimento, na íntegra,
respeitando sua organização cronológica e a disposição interna
dos fonogramas13. Essa escolha partiu da hipótese de que seria
possível acompanhar nuances de transformações ocorridas em
seu canto já notadas anteriormente ao comparar gravações com
duas décadas de distância. Para dar início ao processo, não foi
feita uma escolha do tipo de escuta a ser realizada. Porém, notei
posteriormente que aspectos indiciais e de significância em
paralelo foram percebidos primeiramente , talvez por já ter
praticado mais a descodificação, ao transcrever parte deste
13 Vale destacar que a escuta foi feita utilizando fones de ouvido com boa
qualidade. Considero importante esse dado, uma vez que a qualidade da
reprodução impacta sobre a percepção do material sonoro. Dito isso, penso ser
importante termos em nossas agendas a luta pela garantia de acesso a
reprodutores de áudio de qualidade durante a realização e o
compartilhamento de pesquisas e, sobretudo, para uso nos espaços educativos.
63
repertório em pesquisa anterior14. A descodificação veio na
sequência, isso porque seria necessário demonstrar os códigos
musicais, mais especificamente os códigos vocais utilizados para
dar sentido ao canto, tais como seus aspectos físicos, técnicos e
interpretativos15.
O que chamo de indícios na escuta da voz de Milton
Nascimento são aqueles momentos em que percebemos o artista
modificar de modo inesperado o timbre, a dinâmica, o ritmo, o
andamento do seu canto, a entrada e/ou sobreposição de vozes.
São momentos que surpreendem a escuta, que rompem com um
processo que se desenha de forma linear ao longo da apreciação
do fonograma. Eles estão lá, chamam-nos a atenção. Já a
significância se constitui por meio da expressão geral do canto,
pelo modo de dizer em diálogo ou não com o conteúdo poético
daquilo que é dito16, ou mesmo por aquilo que não é dito como,
por exemplo, pelo silêncio ou através da respiração. As nuances
relacionadas à significância se deram ao longo do tempo de
apreciação dos álbuns. Apesar da dificuldade de tentar não reter
as informações sonoras captadas, procurei deixar que possíveis
compreensões e conexões surgissem com o tempo, sem que
houvesse uma busca objetiva por elas. Apenas o que parecia
indício era anotado, ou seja, algo que surpreendia a escuta.
O exercício da descodificação envolveu um processo prévio
de seleção que decorreu de repetidas audições de toda a produção
musical considerada para a pesquisa. Tal seleção resultou das
anotações dos indícios, de conexões que começaram a aparecer a
partir do terceiro tipo de escuta, que pareciam ser relevantes de
serem apresentadas, e da percepção de aspectos recorrentes.
linguagem para dizer alguma coisa, se diz a si própria, se coloca como uma
presença [...] a voz, em certos casos, se impõe a tal ponto que tende a dissolver
a linguagem" (Zumthor, 2005, p. 63-65).
64
Trechos das performances foram traduzidos em partitura para
que fosse possível visualizar graficamente seus desenhos
melódicos e rítmicos, pondo em evidência a tessitura do canto de
modo a auxiliar na compreensão dos registros vocais utilizados
em relação às alturas alcançadas, bem como os modos de emissão
vocal empregados. Outros tantos trechos dos fonogramas foram
recortados em forma de áudio para proporcionar melhor
compreensão daquilo que estava sendo articulado nos
comentários expressos em forma de texto e, ao mesmo tempo,
para deixar os fragmentos passíveis de novas interpretações.
Após todo esse processo, notei que o canto de Milton
Nascimento se transformou ao longo da carreira. Inicialmente, a
voz era utilizada de modo mais contido, com formas mais
arredondadas de configuração da cavidade oral ("Crença" e
"Irmãos de fé", 1967), gerando sonoridades mais aveludadas. Na
medida em que sua carreira progrediu, sons mais claros e
brilhantes começaram a aparecer ("E daí" e "Testamento", 1978). A
dicção, que já se apresentava evidente, fica ainda mais nítida em
alguns momentos, chegando a se apresentar acentuada
("Sentinela", 1969). Nos dois primeiros discos da década de 1960
(1967 e 1969), é possível notar resquícios tanto da estética
bossanovista quanto de escolhas vocais recorrentes em
interpretações ligadas ao samba-canção, sobretudo, das décadas
de 1940 e 1950. Em relação a esse último, na canção "Maria, minha
fé" (1967), por exemplo, há presença de vibrato e certa
dramaticidade que nos faz lembrar cantores dessa vertente. Ao
mesmo tempo, na mesma canção, notamos timidamente o uso do
falsete, um registro vocal que se tornou uma das marcas do
artista. Ou seja, enquanto referências de canto de épocas
anteriores são identificadas em seu modo de cantar, aspectos
pouco explorados em canto solo por intérpretes brasileiros de
vozes masculinas começam a aparecer17. A voz contida,
65
homogênea, pouco projetada, mixada em nível equivalente à
massa sonora do acompanhamento pode ser notada, por exemplo,
em "Tarde" (1969), um procedimento que estabelece proximidade
com a bossa nova. Aliás, a estética bossanovista se fez presente
nos arranjos, assinados predominantemente por Luiz Eça, pianista
integrante do Tamba Trio que atuou na primeira fase da bossa
nova.
Classifiquei o conjunto dos três primeiros discos de Milton
Nascimento como primeira fase em relação ao canto, na qual
novas características vocais apareceram ao longo dos fonogramas,
assim como diferentes recursos criativos, enquanto outros
aspectos se modificaram. Tal fato parece demonstrar que o artista
experimentava formas de cantar e evidenciava aos poucos as
características que poderíamos reconhecer posteriormente como
particulares do seu canto. Vocalizações de melodias do arranjo
mostraram-se presentes já no primeiro disco como se pode notar
em "Catavento" e "Gira, girou" (1967), reincidindo no terceiro
disco em "Vera Cruz" (1969), o que coloca a voz num contexto de
música instrumental, desprovida de conteúdo poético, uma
característica que se acentuou no que classifiquei como segunda
fase vocal do artista, localizada, sobretudo, na década de 1970. O
falsete que havia aparecido timidamente num pequeno trecho do
primeiro disco parece ter se transformado em escolha estética,
uma vez que foi utilizado numa altura da voz que Milton
Nascimento já havia demonstrado alcançar em registro modal
(voz de peito), reforçando que a mudança de registro não esteve
ligada a uma limitação técnica, mas sim a uma escolha timbrística.
Esse uso pode ser verificado na canção "Pai grande" (1969).
66
No início da segunda fase, demarcada aqui pelo disco Milton
(1970), foi possível notar a presença de som ruidoso na voz
("Amigo, amiga", 1970), que se intensificou nos discos Milagre dos
Peixes (1973) e Milagre dos Peixes Ao Vivo (1974), e o aumento de
entoações da fala no canto ("Ao que vai nascer", 1972).
Ornamentação com inserção de bordadura em nota sustentada,
cromatismos entre duas notas e movimentos descendentes nas
finalizações de frases são alguns dos recursos expressivos que se
tornaram mais frequentes. Esses recursos expressivos parecem se
compatibilizar com o momento histórico brasileiro como uma
espécie de reação ao estado de exceção que, impresso na voz do
artista, potencializaram os conteúdos poéticos das canções,
denunciando situações de violência ou impotência, como em
"Menino" (1976), por exemplo. Do ponto de vista criativo, Milton
Nascimento intensificou o uso de dobras de melodias
instrumentais com a voz ("Clube da esquina", 1970; "Nuvem
cigana" e "Clube da esquina n. 2", 1972), ao interpretar a melodia
principal da música, ou contracantos e improvisos presentes no
arranjo ("Dos cruces", "Clube da esquina n. 2", "Me deixa em paz"
e "Ao que vai nascer", 1972; "O que será", 1976). Durante essa
década, o canto foi explorado de diferentes maneiras. Houve
manipulação do timbre e utilização de diferentes registros na
construção de variadas sonoridades e texturas, diálogos musicais
a partir da mesma voz, com uso do recurso de sobreposição
permitido pelo sistema de gravação, como aquelas encontradas
em "Lonely Afternoons" (1975), "Viver de amor" (1976), "Raça"
(1976) e "E daí" (1978). Os músicos instrumentistas passaram a ter
seus cantos mais frequentes nas gravações, conforme se pôde
notar no disco Geraes (1976), nas canções "Fazenda", "Calix Bento",
"Caldeira", "Promessas do sol" e "Circo Marimbondo", conferindo
à expressão artística um caráter coletivo que parece querer
comunicar, denunciar, reivindicar maior liberdade de expressão e
de sociabilização. O falsete que já havia se definido enquanto
escolha estética na primeira fase passou a ser mais explorado de
forma frequente, permitindo ao cantor atingir regiões bastante
67
agudas tal como em "Lilia" (1972), "A chamada" (1973, 1976),
"Ponta de areia" (1975), "Milagre dos peixes" (1975)18 e "Francisco"
(1976), dentre muitas outras gravações.
Considerei a terceira fase da vocalidade de Milton
Nascimento, aquela em que o artista começou a lançar canções
que arregimentaram público massivo, tais como "Canção da
América" (1980), "Caçador de mim" e "Nos bailes da vida" (1981),
por exemplo. Notei o emprego maior de glissandos e portamentos
e muitas canções com tessituras menores, haja vista linhas
melódicas e vocalizações antes exploradas que preenchiam cerca
de duas oitavas ou mais, como "Clube da esquina n. 2" (1972),
"Milagre dos peixes" (1973) e "A chamada" (1973, 1976). Outra
mudança observada diz respeito ao destaque maior dado à voz
solista em relação ao coro quando este se faz presente, sobretudo,
na mixagem. Na fase anterior, em muitos momentos, as vozes em
coro eram postas em equilíbrio com a voz principal, sem
homogeneizar marcas pessoais dos diferentes timbres e modos de
cantar, potencializando o dizer coletivo como em "Os escravos de
Jó" (1973), "Caldeira" (1976) e "Saudade dos aviões da Panair"
(1975). Nessa fase, a natureza do coro parece ter se alterado,
passando a apresentar uma sonoridade mais homogênea e com
maior timbragem das vozes, como se nota em "Canção da
América" (1980) e "Nos bailes da vida" (1981), por exemplo.
Nesses casos, em comparação com o tratamento do coro dado
anteriormente, parece haver um foco maior no aspecto musical do
que no aspecto entoativo. A equalização da voz passou a
privilegiar frequências agudas em relação às décadas anteriores, e
a articulação mais aberta e clara começou a ser mais valorizada. O
falsete permaneceu como marca do cantor, e pode ser ouvido em
diversas gravações, tal como em "Evocação das montanhas"
(1982), "Seis horas da tarde" (1993) e tantos outros fonogramas.
68
Em entrevista concedida a Matheus Pacheco (2015), Milton
Nascimento manifestou o seu gosto por cantar nesse registro em
razão da proximidade com a voz feminina, mencionado que
"achava que as mulheres cantavam com o coração e os homens,
quando cantavam, queriam mostrar força" (Nascimento apud
Pacheco, 2015, p. 64). A referência ao órgão humano sugere a
vinculação do canto a um sentimento de afeto, que pode ser
apreciado quando do exercício do terceiro tipo de escuta de
Barthes e Havas. Ou seja, se pela voz a emoção é manifestada, a
escuta da voz (neste caso emitida pelo canto) possibilita desvelar
o outro, sua subjetividade.
A escuta panorâmica da produção fonográfica de Milton
Nascimento nos permite observar como o artista delineou suas
performances19. Uma característica a ser destacada diz respeito ao
que Zumthor nomeia como movência: "a performance de uma obra
poética encontra, assim, a plenitude de seu sentido na relação que
a liga àquelas que a precederam e àquelas que a seguirão. Sua
potência criadora resulta de fato, em parte, na movência da obra"
(1997, p. 265). A movência pode ser observada nas diferentes
gravações que Milton Nascimento realizou de uma mesma
canção, quando manteve parte das características originais e
modificou tantas outras. Ela pode ser notada também nos casos
em que partes do arranjo ou trechos de canções foram utilizados
incidentalmente em outros fonogramas. Não significa que esses
fragmentos sejam recortados e colados tal como apareceram
originalmente, mas são recriados de outros modos, em outros
69
contextos, mantendo, porém, suas características reconhecíveis.
Relacionados à movência da obra, alguns procedimentos criativos
foram classificados como intervocalidades20, por gerar vínculos
entre fonogramas diferentes. É o caso do aparecimento do coro de
crianças vocalizando em lá, lá, lá a melodia de "Ponta de areia"
(1975) e "Coração civil" (1981). O vínculo se estabeleceu pelo
timbre, pelo canto em coro e pelo mesmo tipo de silabação na
interpretação do desenho melódico. Outro caso pode ser
observado na ponte musical presente em "Nada será como antes"
(1974) e "Maria, Maria" (1978), que apresenta a mesma estrutura
melódico-harmônica. Reconheci também certa proximidade na
forma de tratar as dissonâncias nas vocalizações ocorridas no final
do fonograma de "Os povos" (1972) e no improviso presente na
gravação de "Clube da esquina n. 2" (1972), ambas acompanhadas
pelo violão, no primeiro caso tocado em rasgueado e no segundo
caso em ponteado21.
Os exemplos fornecidos até aqui estão relacionados a
intervocalidades de canções diferentes. Uma ocorrência entre
regravações da mesma canção foi identificada entre dois
fonogramas de "Clube da esquina n. 2", um lançado no ano de
1972 e o outro, em 1993. O trecho rítmico-melódico final do
70
improviso realizado com voz dobrada ao violão, presente na
gravação de 1972, reaparece como parte do arranjo em uma das
exposições da parte ‘A’ da canção na gravação de 1993. A
reaparição desse material musical ocorre sem a dobra com o
violão, conforme havia aparecido na primeira gravação, e sobre
um arranjo com instrumentação, estética e tonalidade diferentes.
O trecho, porém, está ali, estabelecendo uma comunicação entre
esses dois fonogramas, distantes vinte e um anos e localizados em
períodos social, histórico e cultural distintos no país.
A divisão da vocalidade de Milton Nascimento em três fases
levou em conta as características vocais que surgiram em cada
momento da sua produção musical até se constituírem num
conjunto de características reconhecíveis e pertencentes a um
mesmo período; momentos em que alguns recursos expressivos
foram substituídos por outros e alguns deles foram intensificados;
e momentos em que novas nuances e mudanças começam a
aparecer. Certamente, novas escutas da voz poderão revelar
novos marcos. Se alterarmos o objeto de escuta para o arranjo, as
composições, os recursos de gravação, entre outros, possivelmente
teremos outras maneiras de agrupá-los.
Destaco uma característica relevante de Milton Nascimento
ao interpretar diversas canções, que está relacionada à
flexibilidade rítmica. A figura 1 traz no primeiro pentagrama o
desenho rítmico-melódico da canção "Clube da esquina n. 2"
gravada no disco de 1972, conforme já mencionado anteriormente,
na qual a melodia é vocalizada e dobrada ao violão22. Os demais
pentagramas representam cada uma das vezes em que o artista
interpretou o mesmo trecho melódico na gravação da canção no
71
disco Angelus (1993). Elas foram postas uma sobre a outra para
podermos visualizar como um mesmo desenho melódico sofreu
alterações rítmicas, deslocando ora para a direita, ora para a
esquerda, ou seja, atrasando-se ou se adiantando no compasso,
quando comparamos um pentagrama com o outro. Esse modo de
cantar nos põe em posição maior de apreciação, uma vez que se
torna difícil cantar junto pela diversidade de alterações rítmicas.
Se escutarmos o disco Angelus em sua totalidade, perceberemos
que se trata de uma produção bastante elaborada, com a
participação de músicos experientes brasileiros e músicos
estadunidenses ligados ao jazz. Assim, ainda que o disco tenha
sido produzido num período em que classifiquei como terceira
fase vocal de Milton Nascimento, em meio a produções mais
massivas próprias de um artista já consagrado, encontramos
produções tais como o disco Angelus. Seu prestígio possivelmente
lhe permitiu realizar uma produção que escapasse
predominantemente da lógica altamente comercial, sobretudo em
seu aspecto estético.
Já na gravação de "Clube da esquina n. 2" de 1972, notamos
que a rítmica da melodia é realizada de forma muito mais regular.
Vale lembrar que nesta gravação a música foi gravada de forma
instrumental, ou seja, desprovida de letra. Porém, o caráter mais
regular dado ao ritmo da melodia estimula o canto conjunto. O
mesmo tipo de tratamento regular rítmico dado à melodia pode
ser encontrado em outras faixas do disco. Esse aspecto parece se
somar a procedimentos musicais já apresentados aqui que
sugerem ou instigam o coletivo. Nesse sentido, as escolhas
rítmicas de Milton Nascimento se mostram compatíveis com o
enfrentamento conjunto da censura presente no período da
ditadura civil-militar no Brasil.
72
Figura 1 – Flexibilidade rítmica de Milton Nascimento na interpretação de
"Clube da esquina n. 2", presente no disco Angelus de 1993, em relação à
gravação original da canção, presente no disco Clube da Esquina de 1972
73
enfrentamento oscila, cresce e depois decresce, sinalizando um
ímpeto inicial e um cansaço posterior. O corpo parece
acompanhar o movimento buscando fôlego tanto para cantar mais
forte quanto para retomar à intensidade inicial. Na segunda linha
as respirações ocorrem mais no início do trecho e de maneira mais
espaçadas, desaparecendo posteriormente. Ao mesmo tempo,
tem-se uma dinâmica descendente que parece tranquilizar o corpo
do cantor. Já na terceira linha, ao emitir a palavra "rio", há um
controle bem maior do fôlego, com duas respirações apenas,
enquanto a dinâmica permanece no mesmo plano, sugerindo um
estado de contemplação e, portanto, de tranquilidade. Por fim, a
quarta linha representa a interpretação da palavra "gente", no qual
o cantor realiza uma respiração mais espaçada, intensificando-a
mais à frente. Junto desse comportamento da respiração notamos
a dinâmica aumentar, resultando num crescendo que parece
convidar toda a gente. Nesse ponto a melodia também é alterada e
vai subindo de frequência. Com isso, por mais que não
enxerguemos o corpo do cantor, uma vez que se trata de um
fonograma, parece haver em seu comportamento vocal indícios de
como ele se comporta. Cabe lembrar que o trecho é realizado
sobre o mesmo desenho melódico, o que demonstra que as
escolhas decorrem de escolhas estéticas.
74
Figura 2 – Respiração e dinâmica realizadas por Milton Nascimento em trecho
de "Clube da esquina n. 2" do disco Angelus de 1993
75
mesmo de outros intérpretes do nosso cancioneiro popular
brasileiro.
Referências
76
NUNES, Thais dos Guimarães Alvim. A voz de Milton
Nascimento em presença. Tese (Doutorado em Música) –
Instituto de Artes, Universidade Estadual de Campinas,
Campinas, 2015. Disponível em: https://repositorio.unicamp.br/
acervo/detalhe/960935. Acesso em: 03 nov. 2024.
Discos
77
ANIMA. [Compositor e intérprete]: Milton Nascimento e outros.
[S.l.]: Ariola, 1982. Disco vinil. 11 faixas. Disponível em: https://
discografia.discosdobrasil.com.br /discos/anima e https://imm
ub.org/album/anima?album=Anima. Acesso: 06 dez. 2024.
78
MILAGRE dos Peixes – Gavado ao vivo. [Compositor e
intérprete]: Milton Nascimento e outros. [S.l.]: EMI-Odeon, 1974.
Disco vinil duplo. 16 faixas. Disponível em: https://discografia.
discosdobrasil.com.br/discos/milagre-dos-peixes-ao-vivo e
https://immub.org/album/milagre-dos-peixes-gravado-ao-vivo-
milton-nascimento-e-som-imaginario?album=MilagredosPeixes.
Acesso em: 06 dez. 2024.
79
MILTON. [Compositor e intérprete]: Milton Nascimento e outros.
[S.l.]: CBS-A&M Records, 1976. Disco vinil. 9 faixas. Disponível
em: https://discografia. discosdobrasil.com.br/discos/milton-1976
e https://immub.org/album/milton -1?album =Milton&page=3.
Acesso em: 06 dez. 2024.
80
A METALINGUAGEM NO SAMBA E NA BOSSA NOVA:
UM BREVE ESTUDO COMPARATIVO
André Conforte
Docente - UERJ - [email protected]
1. Introdução
81
carreira no outro, como Elis Regina, Vinicius de Morais, Chico
Buarque etc. Ressalte-se que o próprio João Gilberto, a esse
respeito, em vários depoimentos, sempre afirmou que tocava
samba, e boa parte de seu repertório se concentra no resgate de
antigos sambas; 6) por fim, a intersecção entre os gêneros se dá
uma forma tão acentuada que boa parte das obras historicamente
reconhecidas sob o rótulo de bossa nova recebem o epíteto de
samba no próprio título, como bem atesta Lopes (2003, p. 104-105).
As semelhanças fundamentais não devem ir muito além
daquilo que listamos. Cabe, agora, arrolar algumas significativas
distinções de ordem histórica, sociológica e estética entre esses
gêneros1, ressaltando que, de modo algum, se trata de diferenças
estanques ou nitidamente marcadas, e, como já dito, há muitas
interseções nas três ordens, que é justamente o que torna o cotejo
uma tarefa bastante complexa.
Para começo de conversa, pode-se estabelecer uma óbvia
relação de filiação entre o samba e a bossa nova, visto que o
primeiro é historicamente anterior: o samba data da primeira
metade do século XX, a bossa nova da segunda – se tomarmos, é
claro, as gravações de Pelo Telefone (1917) e de Chega de Saudade
(1958) como marcos simbólicos para o estabelecimento de cada
gênero no mercado musical brasileiro. Estudiosos como Nei Lopes
(2003) não hesitarão, portanto, em situar a bossa nova tão somente
como uma das subdivisões do samba, ao lado do partido-alto, do
samba de roda, do pagode etc. Seria, portanto, nesse caso, mais
um subgênero do gênero samba, entre outros.
É importante apontar, também, para a intrínseca relação do
samba com o corpo, como demonstrou Muniz Sodré num trabalho
82
fundamental acerca do gênero (1998), uma vez que, como
demonstram diversos documentos do fim do século XIX e do
começo do século XX, a palavra designava antes uma dança de
origem africana (a etimologia mais provável é "umbigada") ou
uma série de manifestações festivas (Lira Neto, 2017, p. 23) do que
propriamente um ritmo – transferência metonímica, aliás, muito
comum na nomeação de diversas manifestações musicais (forró,
pagode, seresta etc.). No samba, o movimento de síncope (o tempo
fraco onde o corpo se insere) é elemento de grande importância
(Sodré, 1998). Curiosamente, a bossa nova, a despeito das
tentativas do coreógrafo ítalo-americano Lennie Dale, não parece
ser um gênero tão ligado ao corpo, à dança. O público prototípico
da bossa nova estará sempre mais interessado na performance
musical e vocal em si (por uma possível filiação ao jazz?), ao passo
que se espera que uma apresentação de samba seja sempre
acompanhada da dança do público e também dos próprios
intérpretes – performances como dançar o miudinho são parte
esperada nesses espetáculos, ao passo que nas apresentações de
bossa nova é mais comum a plateia apreciar improvisos
instrumentais e vocais. Esse ponto relativo à relação com o corpo
nos dois gêneros, em especial na bossa nova, parece carecer de
estudos mais aprofundados.
Do ponto de vista sociológico, não há por que hesitar, também,
em afirmarmos que o samba é um gênero de matriz basicamente
africana, ligado historicamente, portanto, às classes menos
privilegiadas, e a bossa nova, embora possa ser vista como uma das
ramificações dessa raiz, se situa quase que no extremo oposto da
pirâmide social brasileira, constituindo um gênero ligado à classe
média alta e branca do Rio de Janeiro. Em ambos os casos, já
advertimos, há interseções significativas e muito bem explicadas pela
estruturação social brasileira, que em certos momentos e sob certas
circunstâncias se mostra bastante permeável, com todas as
consequências, boas e ruins, que esse fato possa ter ocasionado ao
longo da história. Obras como O mistério do samba, de Hermano
Vianna (2002) com seu conceito não incontroverso de mediação
83
cultural, constituem importantes reflexões sobre essas e outras
questões.
E, do ponto de vista da estrutura musical propriamente dita,
parece ser ponto pacífico que a bossa nova constitui uma forma
"desbastada" de tocar samba, mais "limpa" esteticamente, isto é, com
menos percussão – o que, para muitos, seria um dos elementos de
embranquecimento do gênero – e, também segundo muitos,
profundamente influenciada pelo jazz, outro gênero fincado em
raízes negras. Também aqui há muitas interseções e complexidades,
o que demonstra que tratar desse assunto é estar sempre numa corda
bamba teórica que foge a qualquer simplificação.
A questão da temática nos dois gêneros não é menos complexa:
há pontos em comum assim como há diferenças marcadas, e isso
pode dizer muito da evolução histórica de cada um.
A temática do samba não parece, de modo geral, ser muito
diferente da temática da música popular em geral, resguardadas
as diferenças socioeconômicas dos compositores de cada gênero.
Se aos compositores de bossa-nova, por seu status notoriamente
mais elevado, eram caros temas como barquinhos navegando ou
terraços à beira-mar, isso se deve à realidade que os cercava e
que tornava esses bens de consumo acessíveis ou pelo menos
visíveis.
Em estudo sobre as obras de Cartola, Ismael Silva e Paulo da
Portela, Barbosa (2019) fez um interessante levantamento dos
principais eixos temáticos dos sambas desses compositores,
reproduzido no gráfico abaixo:
84
Figura 1: Áreas temáticas do corpus
85
de "Desafinado", com a diferença de que, em comparação com o
samba, a quantidade de bossas novas autorreferentes é bem
menor – talvez porque o gênero não tenha precisado de muito
tempo e esforço para se afirmar (contra a pecha de que seus
cantores eram desafinados, por exemplo), ou porque essa
referência, curiosamente, não apontava para o gênero bossa nova,
mas sim para o próprio samba, retomando o que já foi dito acima
sobre o fato de muitas bossas novas se autointitularem sambas.
86
Aqui, o conceito de ethos, resgatado da antiga Retórica pelos
analistas do discurso, é de grande valia. O termo designa "a
imagem de si que o locutor constrói em seu discurso para exercer
uma influência sobre seu alocutário" (Charaudeau &
Maingueneau, 2004, p. 220); ainda segundo Maingueneau,
qualquer discurso
87
3. O que é metalinguagem?
88
hipótese, por exemplo, a intensa reflexão sobre indústria cultural
feita pela chamada Escola de Frankfurt.
Chalhub (2002) define as metalinguagens como um leque
consideravelmente aberto de linguagens sobre linguagens:
89
Resumindo, poderíamos situar pelo menos estas duas
"funções" na metalinguagem, sem, no entanto, hierarquizá-las:
uma seria a de regular a própria língua, explicá-la; a outra seria a
de propor uma reflexão não necessariamente sobre a língua, mas
sobre a linguagem de que se faz uso.
1. o samba que se volta para o próprio gênero, ou seja, para sua história,
para suas agruras e seus sucessos, o chamado metassamba: se o samba,
com todas as suas características peculiares e seus códigos próprios, pode
ser considerado um universo semiótico em si, a letra de samba que o
descrever poderá ser, portanto, considerada uma forma de metalinguagem;
2. o samba visto como composição poética, voltado para o próprio ato do
fazer poético, para os mistérios que regem o processo da inspiração. Na
verdade, o samba como gênero musical tem aí papel de suporte para que
se realize, no plano lírico, a metapoesia. Trata-se, portanto, do samba
metapoético;
3. enfim, há os sambas nos quais o compositor faz questionamentos acerca
do idioma no qual escreve, no nosso caso o português: as diferenças entre a
fala do morro e do "asfalto", as falas estigmatizadas, a invasão dos
estrangeirismos etc. São os sambas metalinguísticos propriamente ditos,
uma vez que aqui se trata do código língua portuguesa sendo utilizado (e,
mais uma vez aí teremos o gênero samba como suporte) para falar de
língua portuguesa.
90
manifestações, por seu caráter semiótico único, é considerada uma
linguagem própria.
Os chamados metassambas, muitíssimo comuns no gênero,
já foram estudados em profundidade por autores como André
Valente (1997) e Roberto M. Moura (2005), e estão intimamente
ligados à história e às tradições do samba, consistindo, em grande
parte, na manifestação da necessidade de afirmação do gênero,
como já dito; daí a sempre presente prática de autorreferenciação
representada pelos muitos desses sambas – alguns em tom de
lamento, outros de celebração (Ex.: Tempos idos, de Cartola e
Carlos Cachaça e Agoniza mas não morre, de Nelson Sargento,
respectivamente).
No caso dos sambas metapoéticos, o processo é o mesmo
verificado nos metapoemas – nesse caso, a referência não é o
gênero em si, mas o processo de composição, com seus apelos à
inspiração das musas (invocatio) e as tentativas quase místicas de
explicar o processo composicional (Ex.: Súplica e Poder da Criação,
de João Nogueira e Paulo César Pinheiro, Quando bate uma
saudade, de Paulinho da Viola, Peregrino, de Toninho Nascimento e
Noca da Portela).
Por fim, no caso dos sambas metalinguísticos propriamente
ditos, o objeto é a língua portuguesa – Linguagem do Morro, de
Padeirinho, Não tem tradução, de Noel Rosa, várias composições de
Adoniran Barbosa etc.
A partir dessa base formulação teórica, e partindo do
pressuposto de que a bossa nova tem uma origem e uma história
distinta da do samba, não obstante todas as interseções já
referidas, propusemo-nos verificar se os mesmos tipos de
metalinguagem ocorrem nesse gênero.
Nossa conclusão inicial, a partir de um levantamento das
bossas novas mais célebres, recolhidas em Castro (1990), foi a de
que o tipo de metalinguagem mais frequente no gênero é a
primeira (metabossa?), com os objetivos precípuos de 1) afirmar o
movimento em face de uma crítica externa – é o caso de Desafinado
e Samba de uma nota só – esta ao mesmo tempo metalinguística e
91
metadiscursiva; e 2) fazer uma crítica interna às contradições do
gênero – aqui se situam Influência do jazz, de Carlos Lyra e A
resposta, de Marcus e Paulo Sérgio Valle, que será analisada de
forma detida em seguida.
[...] de volta ao Brasil, ele estava mais do que nunca disposto a dedicar-se à
pesquisa com os velhos sambistas de morro pelos quais finalmente se
apaixonara: Cartola, Nelson Cavaquinho, Zé Kéti — ou seja, os autênticos.
Municiado ideologicamente por seu parceiro Nelson Lins de Barros,
Carlinhos levou essa turma ao apartamento de ambos na rua Barão da
Torre, em Ipanema. A ideia era a de tentar compor em parceria com eles. O
jornalista José Ramos Tinhorão, que continuava a ser o dragão da maldade
em relação à Bossa Nova, surpreendentemente participou de uma dessas
reuniões e lembra-se de ter-se divertido muito ao observar Nelson e
Carlinhos servindo cachaça e cerveja aos sambistas — porque era o de que
sambistas "gostavam" — enquanto eles próprios tomavam uísque (p. 349).
92
conhecidas, mas que hoje constituem a fina flor de qualquer
repertório de sambas clássicos, gravou, no LP Nara (1963) pérolas
como "Diz que fui por aí", de Zé Keti, "O sol nascerá", de Cartola e
Elton Medeiros, e "Luz negra", de Nelson Cavaquinho e Amancio
Cardoso. A respeito dessa tomada de posição, a própria intérprete
disparou:
"Não sei qual é o povo de Nara Leão", ironizou Aloysio de Oliveira. "‘Garota
de Ipanema’ é música para todos. Quer queira, quer não, ela é uma típica
cantora de apartamento, que quer negar a existência do amor-flor-mar como
motivo musical. Isso seria negar o que o mundo inteiro quer. Ninguém deseja
mudar Nara. Ela é que deseja se passar pelo que não é (Castro, 1990, p. 354).
93
[…] foi um dos primeiros a se indignar com aquele populismo, que os outros
queriam impor autoritariamente. Suas primeiras composições em 1963 com seu
irmão Paulo Sérgio, como "Sonho de Maria", "Amor de nada", "E vem o sol",
"Razão do amor" e "Ainda mais lindo", eram na linha amor-flor-mar que sua
antiga companheira de praia, Nara, pusera fora da lei. Quando Nara dera a tal
entrevista, Marcos sentiu-se pessoalmente atingido. E estava vendo com
apreensão aquele tipo de azedume se espalhar entre os outros da Bossa Nova
que, como ele, só conheciam o Nordeste de cartão-postal — e que, até havia
pouco, partilhavam o seu fascínio pela trinca amor-flor-mar (p. 362).
94
responsável por arranjos elaborados, mesmo em hits posteriores
de alta inserção comercial, como Bicicleta e Estrelar, amplamente
tocadas nas rádios FM nos anos 80. Mesmo assim, a extrema
sofisticação da composição, não só no plano harmônico mas
também no do arranjo,2 não deixa margem para dúvidas: a
provocação não se restringiu à letra, mas também à música da
canção, que se coloca em franca oposição à suposta simplicidade
buscada por Nara Leão, de modo que a função metalinguística da
canção se manifesta não só na explicitude da letra, mas também
em todos os compassos da canção, no preciosismo da melodia, da
harmonia e do arranjo, como se pode perceber no elaboradíssimo
interlúdio da canção3 – como se a dizer para a própria Nara Leão:
"veja, nossa música é isso aqui, não há como fugir dela"...
Fato curioso, ainda que periférico nesta discussão, é que a
mesma dupla que compôs essa verdadeira bossa-manifesto
antirrevolucionária viria a compor, dois anos depois, a épica Viola
enluarada, um dos hinos contra a ditadura militar que, entre tantas
outras coisas, parece também ter sido responsável, pelo menos em
parte, por essa cisão no seio de um movimento nascido nos
apartamentos da Zona Sul carioca. Mas isso já é outra história.
Considerações finais
95
que os estudos da canção, como pudemos verificar na II Jornada
(brasileira) da canção, organizada pelo GECAN-UFSC, têm como
principal característica a multidisciplinaridade, de modo que uma
simples questão como a que observamos nestas páginas pode ser
vista e revista sob as mais diferentes perspectivas, o que só
enriquecerá os olhares teóricos sobre nosso objeto de interesse. De
saída, contudo, podemos resumir nossas conclusões segundo o que
segue:
1. A metalinguagem, principalmente como processo de
referenciação, é comum a ambos os gêneros, mas parece se
mostrar mais presente no samba, e uma das explicações para tal
fenômeno pode ser de ordem histórica, dada a necessidade
mesma de os sambistas se imporem como agentes culturais numa
sociedade extremamente hierarquizada como a brasileira;
2. Outras formas de metalinguagem (sambas metapoéticos e
sambas metalinguísticos propriamente ditos) por nós estudadas
(Conforte, 2007), já menos frequentes no samba, são menos ainda
na bossa nova. Novamente, a explicação pode ser de base
sociológica ou mesmo sociolinguística: o sambista popular, por ter
menos acesso à literatura canônica, assim como à norma-padrão
da língua, se "encanta" mais com o fenômeno da composição (daí
atribuí-lo frequentemente a uma espécie de sopro divino) bem
como percebe as diferenças dialetais entre o registro linguístico do
seu cotidiano e aquele que é ensinado nas gramáticas ou praticado
nos jornais (p. ex. Linguagem do Morro, de Padeirinho e Ferreira
dos Santos). Os termos estrangeiros, também ironizados em
muitos sambas, não parecem causar espécie num bossanovista,
para quem um verso como "fotografei você na minha Rolleiflex",
visto que, malgrado o humor intencional, retrata um objeto
cotidiano para as classes privilegiadas.
3. Por fim, os processos de autorreferenciação na bossa nova,
como vimos, parecem surgir em meio às contradições internas do
96
movimento, denunciadas em grande parte por seus principais
intérpretes, uma vez que a bossa nova, surgida por volta de 1958,
não tinha como ficar imune às imensas transformações políticas e
sociais por que passou após o golpe de 1964, mas é preciso
lembrar que canções emblemáticas anteriores ao golpe, como
Desafinado e Samba de uma nota só, constituíram, sob certo ponto de
vista, um discurso de resistência aos que não viram com bons
olhos o movimento musical então nascente.
Referências
97
GALLISON, R. & COSTE, D. Dicionário de didáctica das línguas.
Coimbra: Almedina, 1983.
98
A CANÇÃO SERESTEIRA/CABOCLA NAS
FANTASIAS BRASILEIRAS PARA PIANO E ORQUESTRA DE
FRANCISCO MIGNONE
Alexandre Dietrich
Pianista - UDESC - [email protected]
1. Introdução
99
Entre os compositores que aderiram ao emprego das
diretrizes propostas por Mário de Andrade figuram, entre outros,
Heitor Villa Lobos (1887-1959), Oscar Lorenzo Fernandez (1897-
1948), Camargo Guarnieri (1907-1993) e Francisco Mignone que
teve Mário de Andrade como um de seus principais apoiadores
em suas decisões estilísticas.1 Com a criação das Quatro Fantasias
Brasileiras, em especial a Primeira, Mignone declarou suas
intenções nacionalistas, em consonância com a estética defendida
por Mário de Andrade.
2. Orientações estéticas
1 Bruno Kiefer relata que o ano de 1929 foi significativo para Francisco Mignone,
quando cita: "ocorre aí [1929] a resolução de uma longa dissonância entre o
compositor influenciado por Mário de Andrade, defensor de uma música
brasileira". (Kiefer, 1983, p. 16)
100
no panorama internacional, levando sua contribuição singular ao
patrimônio espiritual da humanidade. (Travassos, 2000, p. 33-34)
101
Mário de Andrade, em sua teoria então modernista, alertava
seus seguidores sobre a diferença entre música popular e música
popularesca2 não simpatizava com aspectos da música popular
cotidiana que considerava superficial. Em seus escritos, enfatizava
a importância de utilizar elementos verdadeiramente nacionais e
que isso teria um significativo impacto no sucesso e na
perpetuação da música brasileira. Ele se mostrava convencido
sobre a necessidade de haver um maior refinamento no
tratamento dos elementos musicais por parte dos artistas que
adotavam sua estética e que a escolha adequada de elementos
musicais populares resultaria em um maior sucesso junto ao
público, sem negligenciar o conhecimento e o prazer artístico.
102
século de existência". Mais adiante, ele explica sobre a ausência de
estudos e documentações consistentes sobre a canção e sobre a
música popular:
103
sentido musical sobre o qual, como qualquer outro gênero de
composição, incide também a Fantasia[...]". No entanto, segundo o
mesmo autor, a fantasia, enquanto gênero de composição, "está,
portanto, fundada nos seguintes princípios: 1. Existência de
temas, principais e secundários; 2. Seu eventual retorno ao longo
da peça; 3. Delimitação de períodos distintos; 4. Caráter
contrastante entre si; 5. Eventual separação de vários trechos e
tempos." (Bas, 1986, p. 325-326). Tradução nossa3
Dentre outras características que compõem o gênero fantasia
destacam-se, também, o manuseio do caráter improvisatório e a
utilização de temas e melodias populares, além disso, "[o] termo
‘fantasia’ também foi aplicado a peças virtuosas baseadas em um
tema ou grupo de temas de uma fonte popular... A maioria dos
pianistas virtuosos do século XIX compôs fantasias operísticas".
Compositores que haviam composto óperas de sucesso
"escreveram uma ou mais fantasias com os temas mais populares
de sua [ou suas óperas]". (Christopher et al apud Grove, 1980,
p.391). Tradução nossa.4
Dentre os elementos presentes nas Fantasias Brasileiras,
Francisco Mignone selecionou e ressaltou melodias da canção
seresteira/cabocla, interpretadas por músicos provenientes de
cidades do interior do Brasil, baseadas naquele repertório. A
canção cabocla tem suas raízes nas regiões rurais e ribeirinhas,
especialmente na Amazônia e no Centro-Oeste do país. Ela
themes of a popular source... Most 19th virtuoso pianists wrote operatic fantasias;
many who had also composed a successful opera wrote a fantasia on its most popular
tunes.
104
incorpora elementos culturais dos povos indígenas, dos caboclos
(descendentes de indígenas e europeus) e dos sertanejos,
resultando em uma fusão única de ritmos, melodias e
instrumentação. A temática das letras é direcionada para a
natureza, tradições locais, mitos e lendas, o cotidiano desses
povos, saudades e nostalgias de tempos passados. Dentre os
instrumentos mais utilizados na interpretação do gênero
destacam-se: a voz, o violão, a viola caipira, a rabeca, a flauta e os
tambores (percussão).
Quanto à canção seresteira, ela tem sua origem nas serenatas
e encontros de músicos, mais frequentes no final do século XIX e
início do século XX. Distingue-se por ser realizada em encontros
noturnos, muitas vezes ao ar livre, ocasiões em que músicos, entre
instrumentistas e cantores, se reuniam para interpretar canções
com temática sobre o amor e sentimentos relacionados. Sobre a
instrumentação empregada, destacam-se: a voz, violões, violinos,
flautas e, eventualmente, o piano.
A canção cabocla/seresteira está presente de maneira
evidente nas seções lentas das quatro Fantasias Brasileiras. A
caracterização de sua utilização por Mignone pode ser observada
na retórica melódica, através da análise do discurso musical das
peças, com destaque para os intervalos musicais de terças maiores
e menores na construção de melodias que evocam sentimentos
saudosistas, além da utilização de andamentos moderados a
lentos, característica peculiar desses gêneros. Francisco Mignone
utilizou-se desses recursos composicionais em trechos das citadas
fantasias, o que evidencia a influência da música popular e reflete
as diretrizes de Mário de Andrade dentro da estética modernista
em obras de Mignone.
Em excerto da Primeira Fantasia Brasileira para Piano e
Orquestra, compassos 129-147, Figura 1, verifica-se a utilização de
elementos musicais provenientes da canção cabocla/seresteira. Na
apresentação do segundo tema melódico (compasso 33 em diante)
vê-se, por exemplo, a diminuição do andamento em relação à
seção anterior, com a marcação de tempo (metronômica)
105
equivalente a 60 e indicação de caráter como "moderato";
manuseio dos intervalos de terças maiores e menores observado
na melodia principal da sessão; trechos de caráter improvisatório;
frases musicais descendentes, o que produz musicalmente um
ambiente nostálgico e sentimental.
106
a melodia cancioneira e, que acompanhada pela linha acima traz a
rítmica do maxixe.
107
indicação de sonoridade PP5 acompanha a orientação de caráter
molto espressivo; juntas elas dão destaque à canção seresteira
principal pela expressividade que é evidenciada durante a
interpretação musical.
Além dos elementos musicais extraídos do cancioneiro
caboclo/seresteiro, Francisco Mignone também empregou
elementos rítmicos oriundos da música popular nas Fantasias,
sempre seguindo as diretrizes da estética em voga na época de
suas criações. Como exemplo, na Primeira Fantasia Brasileira, para
manipular os elementos musicais formativos da peça, Mignone
recorre à música popular com a utilização do maxixe6, uma rítmica
proveniente de fusão entre tradições africanas, brasileiras e
europeias, como ritmo característico do tema principal. Rítmica
que veio da Polca, "[a] acentuação na 2a e 4a colcheias do
compasso também será uma marca [...], tanto nas melodias quanto
nas linhas graves do contraponto". (Cazes, 2019, p.104)
108
Figura 03 – Excerto da Primeira Fantasia Brasileira. Primeiro tema principal,
compassos 35-48, página 5
109
Na Figura 3, o ritmo do maxixe é apresentado7 de forma
explícita na clave de Fá do contorno para a mão esquerda,
enquanto a melodia para a mão direita é escrita na clave de Sol,
completando assim, o tema principal desta Fantasia. Os elementos
que compõem esse trecho são, nitidamente, oriundos da música
popular, e foram adaptados e transformados para a música de
concerto.
Considerações Finais
110
Referências
111
112
ANÁLISE DAS CANÇÕES CORPO E SOPRO, DE
MINICONTO, A PARTIR DA TEORIA DE LUIZ TATIT:
SUBTROPICÁLIA COMO CENA FRÁGIL E SITUACIONAL
Asaph Eleutério
Músico e mestre em Música -UNESPAR - [email protected]
1. Introdução
113
novel (romance gráfico) para que além da música, o ouvinte
construa sua interpretação da narrativa através das ilustrações.
Retomando a discussão cultural, este artigo busca
compreender o significado estético da Subtropicália, explorando
a maneira pela qual esse movimento, descrito como uma série de
eventos culturais situacionais e multiterritoriais no sul do Brasil,
ressoa nas obras musicais analisadas, que se inserem em um
cenário de expressões artísticas locais, mas com conexões globais
e históricas.
A Subtropicália, enquanto movimento cultural, pode ser vista
como uma resposta a cenários urbanos fragmentados e
permeados por vivências múltiplas, situando-se no cruzamento
entre tradição e inovação, autêntico e espetacular, conceitos
amplamente debatidos tanto por Tatit quanto pelos teóricos do
Situacionismo. Em sua obra O Cancionista, Luiz Tatit destaca a
importância da relação intrínseca entre letra e melodia, afirmando
que essa unidade expressiva é central para a compreensão da
canção enquanto forma artística. No caso das canções "Corpo" e
"Sopro", essa unidade se faz presente não apenas por meio da
relação entre palavra e som, mas também pela maneira como as
canções constroem um diálogo crítico com a realidade social,
refletindo os anseios de autenticidade e introspecção, que são
elementos-chave na proposta estética do duo Miniconto.
Simultaneamente, o Movimento Situacionista, através de
figuras como Guy Debord, fornece um arcabouço teórico para
analisar as canções à luz da crítica à passividade e à
superficialidade presentes na sociedade contemporânea,
caracterizada pelo que Debord chamou de "sociedade do
espetáculo". A crítica ao consumo de imagens, a alienação e a
busca por situações autênticas se aliam à proposta poética de
"Corpo" e "Sopro", cujas letras abordam temas como a identidade,
a superficialidade das relações e o desejo de rompimento com as
falsas aparências. Assim, as obras de Miniconto podem ser vistas
como um reflexo do movimento situacionista, onde a construção
114
de situações verdadeiras e a subversão dos códigos sociais e
culturais tornam-se práticas centrais.
Este breve estudo também se insere em uma investigação mais
ampla sobre as cenas musicais, conceito desenvolvido pelo teórico
canadense Will Straw, que observa a pluralidade e a elasticidade
das manifestações culturais em contextos urbanos contemporâneos.
A Subtropicália, ao ser compreendida como uma cena musical,
segue essa linha de pensamento, mostrando-se fragmentada,
multifacetada e, ao mesmo tempo, conectada por laços sutis de
afinidades estéticas e ideológicas. Ao utilizar as teorias de Straw e
de Stefano Barone, que adjetiva o conceito de "consciência de cena",
o artigo busca delinear as formas como a Subtropicália se
consolidou em Curitiba e nas demais regiões sul-americanas,
refletindo-se nas práticas artísticas e musicais de seus agentes.
Portanto, a análise das canções "Corpo" e "Sopro" a partir das
contribuições de Tatit, Debord, Straw e Barone nos oferece um
panorama abrangente da Subtropicália, destacando sua relevância
como movimento cultural situado no sul do Brasil, mas com ecos
em diversas manifestações artísticas contemporâneas.
1 https://www.humanasebolivraria.com.br/livros/menos-tropical-ainda-debates-
subtropicalistas/
2 https://www.youtube.com/watch?v=YWu984J9yvw
115
proposta por Vitor Ramil, em 2004 também se refere a porção sul
do Brasil como detentora de condições diferentes das vivenciadas
em porções tropicais do país (Ramil,2004)3
O conceito de subculturalismo como ficaram conhecidas nos
Estudos Culturais as pesquisas sobre a cultura florescente em
terrenos subalternos, a cultura de jovens da classe trabalhadora da
Inglaterra nos anos 60, como os mods, os teds, os rockers e o
rastafaris foram observadas como manifestações culturais
divergentes da hegemônica e portadoras de significado para o
povo. Este movimento recebe uma ampla gama de críticas e novas
contribuições durante a segunda década do século XX e início do
XXI. A que nos interessa nesta pesquisa é a contribuição de Will
Straw, teórico canadense que apresenta o conceito de "cenas
musicais".
3 https://www.vitorramil.com.br/d/Vitor%20Ramil%20-%20A%20estetica%20do
%20frio.pdf
116
densidade ao sabor de suas situações de Estado, da cultura
hegemônica, das novas tecnologias. Para o autor o conceito é "[...]
pretendido como a substância das cenas, sua densidade em redes
e infraestruturas." (Barone, 2015). Neste construto teórico de
Barone residem as situações que abrigam a autenticidade.
Para efeitos da análise aqui apresentada, teremos o conceito
de "consciência de cena" de Barone como correspondente ao de
"espetáculo" conforme construído por Guy Debord e a
internacional situacionista. A noção da situação para este
movimento, o olhar para si e para o espaço, social, cultural e
político encontram sintonias com a proposta de Barone no tema
da fragilidade do autêntico. Dessa maneira, analisaremos a canção
de um duo curitibano presente no uso do termo a partir destas
ferramentas teóricas entendendo-as como duas faces de uma
mesma moeda, extremamente distantes, mas substancialmente
tocando as mesmas provocações.
4 https://subtropicalia.wordpress.com/sobre/
117
O selo/movimento ocorrido nos anos 10, contudo, não foi um
discurso assumido por todos os que podem ser considerados
como agentes dele. O termo para os integrantes desta cena
musical representava debates ou, um simples nome, por assim
dizer, de um evento continuado até sua sétima edição Subtropicália
Apresenta ou título de selo de discos lançados pelos artistas que
gravitavam as ações propostas pelo episódio. A partir de 2012 até
o momento da escrita deste artigo, a Subtropicália aqui em
discussão lança ou apoia músicos, conhecidos como "autorais".
Indo mais a fundo nessa realidade, o grupo não apresenta-se
como "autoral" ao longo da década, mas sim como uma cena, um
microfone e uma caixa de som que faziam as composições
"autorais" alcançarem o ouvido e a experiência de pessoas que
viviam próximas.
A cena em que as canções aqui estudadas foram lançadas têm
diferentes momentos que a precedem e interferem nas suas ações.
Para o conceito de cena, os compositores analisados pertencem
apenas a um grupo de acontecimentos que se apropriam do
termo. A ampla diversidade de manifestações desconexas entre si,
mas que trazem uma coesão a estes movimentos que se dão sobre
o terreno geográfico subtropical da cultura e do jornalismo
cultural existe sem um centro. Cada agenciamento que se apropria
do termo traz visões e perspectivas singulares de cada ator,
resultando num movimento feito de situações, que parecem
brotar de forma mais ou menos simultânea na segunda década do
século XXI, abarcando diferentes cenas musicais ou mundos da
arte em diferentes momentos da década sob um espaço
geográfico.
A manifestação subtropical só pode ser compreendida a
partir de situações, momentos onde diferentes atores, de
diferentes redes se posicionam com este aceno para um mundo
público, sem intenções de criar novos movimentos a partir de suas
ações, trazendo sua contribuição, quase sempre pontual, para
uma sequência de atores comprometidos com a autenticidade.
118
Não. Não sou muito fã da Tropicália, e este blog não fala sobre um
subgênero musical. Fala de ares subtropicais… vento gelado pela manhã,
cortado por um sol africano ao meio dia e uma noite com neblina. Uma
livre interpretação de um movimento artístico, distorcida para a nova
produção curitibana e mundial. Afinal, o estranho é o novo pop (Azevedo,
2008)
https://www.gazetadopovo.com.br/caderno-g/colunistas/acordes-locais/cass
5
iano-fagundes-do-magog-a-barbaria-1wk92i9ko3tqqkny8zn3v1w0e/
119
executadas por discentes do curso de bacharelado em música popular da
UNESPAR e suas decorrências no âmbito da cultura escolar (2017), em
que se encontra explicitado em pormenores o projeto que foi
denominado Intervalo Autoral, momento onde o termo subtropical
entrou em discussão nos anos de 2012, também o momento onde
as canções aqui estudadas têm seu evento inaugural (Almeida,
2017).
Neste contexto o presente artigo busca analisar duas
composições oriundas dos discos lançados ou apoiados pelo
selo/movimento Subtropicália (2012- até o momento), apontando
suas características e as inserindo neste painel de situações que o
termo representa para diferentes cenas no cone sul da América
Latina como um todo.
120
Corpo
121
tamborilar que marca o tempo e ecoa os sentimentos de frustração
e exasperação. Esse ritmo reforça a intensidade com que enumera
os atributos do outro — "bolsas", "louças", "calças", "marcas",
"barbas" e "farsas". Cada item listado é carregado de implicações
sobre a identidade e superficialidade do outro, revelando uma
crítica velada à maneira como se apresentam ao mundo. Ainda
segundo Tatit, "A repetição, seja de sons, palavras ou estruturas,
pode atuar como um reforço emocional, uma insistência que não
deixa a mensagem se dissipar facilmente. Ela fixa a ideia, marca o
ritmo e pode até sugerir um certo desespero ou obstinação" (Tatit,
1997, p.39). A utilização da aliteração neste trecho exemplifica
essa função expressiva, onde a repetição reforça a crítica e o
desabafo do eu-lírico, criando uma sensação de obstinação e
intensidade.
Tatit comenta sobre a importância da sonoridade na
construção do sentido em uma canção, "[...] a escolha dos sons,
das rimas, das aliterações, tudo isso contribui para a criação de
uma atmosfera própria, que muitas vezes já carrega em si uma
carga emocional antes mesmo de a letra ser compreendida em sua
totalidade" (Tatit, 1996, p. 56). A sonoridade repetitiva e quase
hipnótica da aliteração funciona como uma espécie de martelada,
cada palavra é um golpe que vai construindo a imagem de um
indivíduo cercado por objetos e aparências, mas possivelmente
vazio de substância real. É como se o eu-lírico estivesse
desnudando camadas de superficialidade, cada palavra um
desabafo, uma tentativa de capturar a essência de quem se
esconde por trás dessas "farsas".
Ao nos debruçarmos sobre o Movimento Situacionista,
podemos estabelecer algumas conexões com a matéria poética de
"Corpo". Retomando a utilização da aliteração, isto é, a repetição
sonora e rítmica, podemos visualizar um grito pela autenticidade,
um desejo de romper com as "farsas" e encontrar uma verdade
mais profunda além das aparências. Os situacionistas buscavam a
criação de situações que levassem a vivências autênticas e
transformadoras. Guy Debord, um dos fundadores do
122
movimento, argumenta em Relatório Sobre a Construção de
Situações, (1957) que "A construção de situações começa além da
passagem do tempo consumível... Ela deve realizar concretamente
a tendência humana para o jogo, que não pode mais ser satisfeita
pelos antigos meios" (Debord, 1957, p. 14). A canção, com seu uso
repetitivo de sons, busca criar uma experiência genuína e crítica,
similar às "situações" propostas por Debord.
Além disso, a figura do outro, que "olha discretamente" e
"julga", pode ser vista como um espectador passivo, alguém que
participa da sociedade do espetáculo sem questionar. A crítica do eu-
lírico a essa passividade ressoa com a crítica situacionista à
passividade induzida pelo espetáculo, pois Debord descreve a
sociedade moderna como uma "sociedade do espetáculo", onde os
indivíduos são reduzidos a espectadores passivos, consumindo
imagens e mercadorias sem uma participação ativa na construção da
realidade. Ele escreve: "O espetáculo não é um conjunto de imagens,
mas uma relação social entre pessoas, mediada por imagens"
(Debord, 1967, p.12). Portanto, a canção de Díbia critica essa relação
passiva, buscando uma interação mais autêntica e crítica.
Em relação a canção "Sopro", percebe-se através de uma
linguagem introspectiva, que a letra nos convida a refletir sobre
aspectos sombrios e fugazes da existência humana. Não à toa, é
possível identificar quatro temas presentes que orbitam em torno da
discussão. São eles: a sombra; a solidão e desolação; irreversibilidade
do passado; e a contemplação da sorte e a redução da dor.
Sopro
123
Em "Se esconde na sombra dos teus ais / Se esconde o choro
de quem não acorda mais" (Díbia, 2016), os versos iniciais evocam
imagens de escuridão e ocultação. Os "ais" simbolizam dores e
sofrimentos ocultos, escondidos na sombra, sugerindo uma
tristeza que não é facilmente visível, mas que pesa sobre o eu-
lírico. O "choro de quem não acorda mais" pode ser interpretado
como o lamento pelos mortos ou aqueles que estão
emocionalmente ausentes, mergulhados na própria dor.
Já em "Se esconde na pálida feição / Se esconde o sopro da
solidão" (Díbia, 2016), a solidão é representada como uma força
invisível que se infiltra na vida cotidiana. "Mas tudo o que foi não
voltará / E o que não foi por hoje há de esperar" (Díbia, 2016),
refletem sobre a natureza irrevogável do passado e a incerteza do
futuro. O reconhecimento de que "tudo o que foi não voltará"
carrega um peso de aceitação e resignação, enquanto "o que não
foi por hoje há de esperar" sugere uma esperança contida.
De acordo com Tatit em O Século da Canção (2004), "[...] as
figuras de linguagem como a metonímia permitem uma conexão
mais direta com experiências coletivas, ampliando o impacto
emocional da canção" (Tatit, 2004, p.64). O uso de "choro" para
representar sofrimento e "mar" para a imensidão da dor coletiva
conecta a experiência individual à universal, ampliando a
ressonância emocional da canção. Além disso, Tatit afirma que
"[...] a hipérbole é uma ferramenta poderosa para intensificar
emoções e destacar a importância de um sentimento ou situação"
(Tatit, 2004, p. 55). A hipérbole de um "mar" de sofrimento
sublinha a profundidade e vastidão da dor experimentada,
destacando a importância de cada momento de alívio.
A canção "Sopro" do duo Miniconto, com suas imagens
poéticas e introspectivas, também pode ser relacionada ao
movimento situacionista em vários aspectos, especialmente em
sua crítica ao cotidiano alienante. Vejamos: a utilização de figuras
de linguagem, como metáforas e personificações, pode ser vista
como uma forma de détournement, subvertendo a linguagem
124
cotidiana para no verso "Se esconde o sopro da solidão"
transforma a solidão em uma presença tangível, subvertendo a
percepção comum de isolamento. Debord e Gil Wolman em
Métodos de Détournement (1956) definem détournement como "[...] a
reutilização de elementos artísticos anteriores em um novo
conjunto, com uma mudança no significado" (Debord, Wolman,
1956, p.13). A canção de Díbia subverte a linguagem convencional
para revelar verdades ocultas e críticas sociais, alinhando-se com
a prática situacionista de criar novos significados a partir de
elementos existentes.
Considerações finais
125
traz características de autoria composicional, um olhar fronteiriço
entre artes distintas, e uma atividade marcada por características
subtropicais. Observa-se um adensamento de características
idiossincráticas ao longo da década de 2010.
Referências
126
dos anos 2000. 2023. Dissertação (Mestrado) — UNESPAR, 2023.
127
128
LETRA, MÚSICA E PERFORMANCE NA CANÇÃO
INFANTIL: UMA ANÁLISE DA CANÇÃO O GATO DO
ÁLBUM A ARCA DE NOÉ
1. Introdução
129
importante também estudar o fenômeno que foi o álbum infantil,
considerando as canções em toda sua complexidade.
Partiremos dos estudos de Finnegan, que nos alerta que uma
análise de canção deve abranger não somente a música e a letra,
mas principalmente, a performance. Para essa autora, a
popularidade do gênero artístico "canção" esconde a sua
complexidade.
130
2. A poesia infantil de Vinícius de Moraes
131
vento). Os poemas que não se encaixariam nesses três temas são
apenas "Aula de piano", São Francisco" e "Menininha".
Ainda segundo as autoras:
132
por escrito, a música pode até ser transformada em partitura para
fins de análise; porém, a realização da canção popular está na
performance, algo mais difícil de se registrar em parâmetros
científicos. Segundo a autora: "Não é de se surpreender que a
palavra escrita ou passível de ser escrita tenha tanta com tanta
frequência tido lugar central no estudo das canções - é ela que
pode ser isolada para análise e transmissão". (Finnegan, 2008,
p.19)
133
alusão ao circo e certa teatralização na performance (como se os
cantores assumissem o papel de contadores de histórias).
É preciso, porém, observar algumas condições da sociedade
que provavelmente tiveram uma grande contribuição para a
popularidade do álbum, além da sua inegável qualidade musical.
Cavalcanti lembra que em nosso país não houveram condições
para um bom desenvolvimento da cultura letrada, e que a música
popular ocupa esse "espaço cultural" da literatura.
134
Assim, temos uma confluência de fatores sociais, econômicos,
históricos e culturais que culminam no sucesso do álbum A arca de
Noé: fomento à literatura infantil no Brasil; valorização da canção
popular, em detrimento à literatura, por um público pouco
letrado; desenvolvimento de tecnologias que proporcionaram
mais qualidade e alcance das canções.
[...] uma canção ou um poema oral tem sua verdadeira existência não em
um texto duradouro, mas em sua performance: realizada em um tempo e
espaço específicos, através da ativação da música, do texto, do canto e
talvez também do envolvimento somático, da dança, da cor, de objetos
materiais [...] A "letra" de uma canção em certo sentido não existe a menos
e até que seja pronunciada, cantada, trazida à tona com os devidos ritmos,
entoações, timbres, pausas; tampouco a canção tem "música" antes que soe
na voz. (Finnegan, 2008, p.24)
135
A canção O gato possui uma introdução em ritmo de jazz
"arrastado", com um solo de saxofone e a cantora (Marina Lima)
fazendo sons que lembram miados. O jazz nos remete aos
movimentos lentos, graciosos, e até mesmo um pouco sensuais,
do gato. Esse ritmo também parece estar relacionado,
popularmente, a uma impressão de sofisticação, bem como a um
caráter noturno, boêmio. Características, essas, comumente
atribuídas também aos gatos. Inclusive, nos anos 60, o famoso
gato Manda-chuva tinha um jazz como tema do seu desenho
animado. Nos anos 70, a animação dos estúdios Disney,
Aristogatas, contando a história de três gatinhos domésticos
perdidos que recebem ajuda de gatos de rua, foi um sucesso de
bilheterias, e sua trilha sonora era praticamente uma ode ao jazz.
A letra, de Vinícius de Moraes, possui versos curtos (4
sílabas) e alguns um pouco mais longos (7 sílabas). Apesar de ser
um texto lírico, contém uma narrativa em terceira pessoa - a
história do gato. Eis o poema de Vinícius, que é também a letra
da canção a ser analisada:
O gato
E pisa e passa
Cuidadoso, de mansinho
Pega e corre, silencioso
Atrás de um pobre passarinho
E logo pára
Como assombrado
Depois dispara
136
Pula de lado
Se num novelo
Fica enroscado
Ouriça o pêlo, mal-humorado
Um preguiçoso é o que ele é
E gosta muito de cafuné
E pisa e passa
Cuidadoso, de mansinho
Pega e corre, silencioso
Atrás de um pobre passarinho
E logo pára
Como assombrado
Depois dispara
Pula de lado
137
"alongada" nas partes lentas, alternando com os instrumentos, e de
forma bem marcada, junto com os instrumentos, nas partes mais
rápidas. Ela representa aqui uma contadora de histórias, que,
inclusive, "conversa" com um coro infantil, seu público, no refrão
da canção.
Os primeiros versos do poema, quanto à métrica, são
tetrassílabos, e possuem algumas rimas alternadas. A melodia
sobe e desce com intervalos pequenos e regulares, seguindo assim
um formato semelhante ao texto. Há um salto melódico que
coincide com a palavra "salto", no primeiro verso, e uma queda
para uma nota mais grave no final do último verso da estrofe,
coincidindo com a palavra "chão". Também notamos que a
melodia que acompanha os versos 1 e 2 se repete no par de versos
3 e 4. Do verso 5 ao 6, porém, há uma mudança acentuada da
melodia, em relação aos dois pares anteriores. Essa mudança
acompanha os versos "Logo mudando/De opinião". Música e letra
aqui passam a mesma mensagem, de imprevisibilidade. Essas
subidas e descidas, assim como a "mudança de opinião" são
explicitadas pela performance da cantora, que assume o papel de
narradora, entretanto, imita com a voz o movimento do
personagem narrado.
Na segunda estrofe, o gato está em pleno movimento, o ritmo
e o andamento aceleram, entram novos instrumentos, a percussão
é mais marcante. Os versos começam a aumentar de tamanho e
também há uma série de aliterações nas consoantes oclusivas /p/ e
/d/, realçando um ritmo marcado, rápido e regular, como o correr
de um animal. Nessa parte, as sílabas cantadas coincidem com as
notas tocadas, sem alongamentos nem subidas e descidas bruscas.
Os instrumentos param de tocar na terceira estrofe, ouve-se
então apenas o piano e a voz da cantora. Há uma pausa longa no
final do primeiro verso da terceira estrofe (E logo pára). A música
para e recomeça suavemente enquanto o gato está "assombrado". Na
quarta estrofe, o gato retoma seu movimento contínuo usual (fica
enroscado em um novelo, ouriça o pelo, mal-humorado) e voltam
também os instrumentos de sopro e de percussão; o ritmo fica alegre
138
e rápido. Na quinta estrofe, a história recomeça, só que agora
contada pelas próprias crianças (representadas pelo coro infantil).
Considerações Finais
Referências
139
ch/index.php/RLR/article/view/151>. Acesso em: 10 maio 2021.
doi:http://dx.doi.org/10.35572/rlr.v2i1.151.
140
RITA LEE: LETRA QUE NÃO SE CALA
141
Vieira encontrou outras duas: "Anjo da vanguarda" e "Disfarce"
(Vasconcelos, 2023). A motivação para a minha investigação sobre
as letras proibidas partiu de uma matéria publicada em O Globo
de 28/07/1985 intitulada "Rita Lee é recordista em músicas
esquecidas nos arquivos de Brasília" informando que havia
quatorze letras dela apreendidas, o que a incluía no primeiro
lugar da categoria de compositore/as mais vetado/as do país
desde 1980, divulguei essa notícia no blog Rita Lee por Norma Lima,
que existe desde 09/09/2006; o livro lançado em 2019 é o resultado
desse estudo, quando graças às organização/digitalização
realizadas por uma equipe (Filgueiras, 2015, p. 1) pude também
ter acesso a alguns dos pareceres que justificavam os vetos e a
solicitações de reconsiderações feitas pelas gravadoras.
A presença de compositoras no Brasil patriarcal nunca foi
extensa, Rita está entre as que desestabilizaram tal teoria sendo
herdeira de uma tradição de pioneiras iniciada por Chiquinha
Gonzaga, que igualmente foi perseguida por sua independência,
inclusive quando se separou e provocou escândalo na sociedade
do século XIX, segundo observa Edinha Diniz em Chiquinha
Gonzaga: uma história de vida (1999): "Para a família ela foi
declarada morta e seu nome impronunciável. Seus filhos lhes
estavam proibidos. [...] Chiquinha passava a ser um perigoso
modelo de moralidade para uma menina" (Diniz, 1999, p. 63). O
piano, objeto comum na educação das moças de família passou a
ser, para ela, instrumento de liberação e de trabalho.
Autora de centenas de canções interrogativas ao establishment,
Rita iniciou como compositora em 1966 em compacto lançado com
o Grupo O’Seis e desde então vem se destacando na criação de
letras maliciosas, inteligentes e com duplo sentido, se afirmando
"como performer, como intérprete das próprias obras, vencendo
uma espécie de timidez comum a todas." (Bahiana, 1980, p. 38).
Vale lembrar que o rock, ritmo pelo qual iniciou a sua carreira
quando ainda estudava no tradicional Liceu Pasteur, na Vila
Mariana, era considerado um gênero eminentemente masculino,
"no qual rapazes com pouca capacidade musical extravasavam a
142
necessidade de sexo e drogas em canções compostas com no
máximo três acordes" (Estevez, 2003, p. 420). Ao atuar nas
décadas seguintes enquanto compositora em vários gêneros
musicais como modinha, bossa nova etc., ela assume dicção
destoante do esperado para uma "letra feminina".
A sua carreira foi desenvolvida durante o sistema de exceção,
desde o primeiro compacto lançado (1966), aos vinis com a
Tropicália (1968) e depois com Os Mutantes (1968), à experiência
solo em disco (1970). A redemocratização do Brasil em 1985
possibilitou que os sombrios arquivos da ditadura pudessem ser
abertos, tornando conhecidos os procedimentos censores de
apreensão das criações artísticas incluindo os pareceres técnicos
que apresentavam justificativas para a liberação ou proibição de
obras, impondo modificações que, invariavelmente, tornavam-nas
distanciadas das ideias iniciais. Mais do que revelar uma política
cultural, tais processos são testemunhos de uma política de
segurança pública extremamente violenta que, ao identificar o
potencial transgressor das produções artísticas, intervinha com
cortes e inúmeras supressões que obrigava o/as compositore/as a
reescreverem os conteúdos, apostando em campo semântico que
não alterasse tanto a proposta. Não foram pouco/as o/as que
simplesmente desistiram daquela criação ou sequer se dirigiam a
Brasília a fim de tentar salvar a ideia original, pois o ritual de
humilhação era grande, muitas vezes tinham que ir pessoalmente
justificar as escolhas para as argumentações ralas ou mesmo
inexistentes do/as censore/as.
A Divisão de Censura de Diversões Públicas (DCDP) esteve
vinculada à Polícia Federal que integrou o Ministério da Justiça e
contou com diferentes equipes de técnico/as nomeado/as a partir
de indicação política ou concurso público. Constituída como um
órgão burocrático e impessoal, nem sempre atuou a partir de uma
regulamentação conhecida, pois "o Estado se arvorava o direito
de julgar [...] a partir de critérios nem sempre claros e
formalizados, convertendo-se em paladino da moral e defensor da
segurança nacional pronto a proteger o público ‘frágil’ e
143
‘vulnerável’ aos efeitos deletérios" (Reis Junior, 2017, p. 42). Até
1988 qualquer produção cultural a ser exibida no Brasil precisava
passar pelo crivo da Polícia Federal que manteve a DCDP,
originária em um órgão similar ao criado por Getúlio Vargas em
1934: "Houve duas censuras durante a ditadura: uma buscava os
subversivos e a outra mirava os imorais, em sua maioria artistas já
familiarizados ao controle." (Fico, 2013, p. 5).
144
como exemplo para a liderança que já possuía entre crianças,
jovens e adulto/as, a própria cantora me confidenciou que eles não
tinham conseguido prendê-la com a barriga falsa (e atentatória)
de noiva grávida no Festival da Record e o tinham feito naquela
ocasião, também porque, como revelou na sua autobiografia,
testemunhara naquele ano contra o assassinato de um fã pela
polícia, durante uma apresentação de Os Mutantes (Lee, 2016).
Da experiência traumática nasceu a canção X-21, o número da
cela que ocupou: "Dona Solange fez o tipo ‘não ouvi, não gostei,
censurei’ e a letra provavelmente ainda está lá no meio de outras
tantas que receberam o carimbo ‘desacato aos valores da família’.
Orgulho no currículo." (Lee, 2016, p. 155).
X-21
145
seu trabalho, algumas vezes não escondiam o machismo. A
criatividade, entretanto, nunca lhe faltou, inclusive em diferentes
áreas de atuação: apresentadora de programa de rádio, atriz de
televisão e de cinema, desenhista e escritora, entre outras. Apesar
dessa variedade talentosa, ao longo de sua carreira foram
inúmeras as entrevistas que deu com a declaração de que o que
mais apreciava em seu ofício era compor, desse modo, observa-se
a fusão da letrista com o da escritora. Desde a década de 1980,
essa união derivou a publicação de vários livros infantis, além de
ela ter colaborado com inúmeras crônicas para jornais e revistas.
Por isso, o lançamento de Uma autobiografia (2016), sucesso de
vendas e de crítica que lhe possibilitou ganhar o Prêmio de
Literatura da Associação Paulista dos Críticos de Arte e obter uma
indicação ao Prêmio Jabuti, surpreendeu o/as meno/as avisado/as
por conter qualidade literária, a autora não recorreu à ajuda de
nenhum jornalista, como é costume entre os artistas que se lançam
na empreitada.
No Brasil do século XX, principalmente a partir das pesquisas
e experiências realizadas pelos modernistas, as operações
interativas entre poesia e música passam a ressignificar antigas
proposições. O estudo das letras das canções prevê o
reconhecimento das amplas possibilidades de se perceber o
literário em suas subversões e ampliações para além do escrito.
Vera Lúcia Follain de Figueiredo refletiu sobre outras vias para a
arte retirada da polarização alta/baixa literatura, se pensada
"como uma micropolítica capaz de conciliar a autonomia do
objeto estético e a reapropriação do mundo comum" (Figueiredo,
2020, p. 11). O diálogo entre canção e literatura não precisa ser
refletido a partir de campos distintos, quando a canção prevê o
ritmo melódico e a letra está alicerçada nos pilares da palavra
escrita, a leitura da composição musical envereda por outros
modos que incluem o não-verbal presente na capa do vinil, no
encarte e na própria configuração dos elementos sonoros de
instrumentos, arranjos etc.
146
Entendo não ser mais pertinente a divisão observada por
Jorge Marques entre poesia e letra de música, embora não seja
meu objetivo nesse capítulo tecer esse debate: "O receptor do
poema assimila o texto, basicamente, a partir de sua visão,
enquanto a canção é assimilada pelo receptor a partir de seu
aparelho auditivo" (Marques, 2015, p. 22) por serem complexas
as relações que retiram a letra escrita/interpretada da canção dos
versos, como percebeu Charles Perrone: "A leitura da letra de
uma canção pode provocar impressões diferentes das que
provoca sua audição, mas tal leitura é válida se claramente
definida como uma leitura" (Perrone, 1988, p. 14).
A comparação de temas (e de textos) é uma constante nas
letras da artista, o que possibilita a verificação de
intertextualidades em suas composições que dialogam com outras
no exercício da polifonia. Ao analisá-las, enfatizo a conexão entre
elementos similares a fim de descobrir onde o novo texto se
diferencia e o que ele, com a sua diferença, torna mais evidente
nos textos referenciais anteriores, mediante uma série de
afastamentos e de aproximações com contradições, variantes,
superações e recuos como observa Flávio R Kothe (2002, p. 384)
"A identidade existe na diferença, e a diferença, na identidade".
Além disso, o procedimento parodístico de atualização de temas é
outra constante na obra de Rita Lee, como Linda Hutcheon afirma
em Uma teoria da paródia, ao entender que o texto que parodia
outro ativa o passado dando-lhe contexto novo com exigências à
memória de seu receptador, tratando-se de uma forma de
imitação "caracterizada por uma inversão irônica nem sempre às
custas do texto parodiado" (Hutcheon, 1989, p. 17).
Um exemplo é a canção "José" do álbum Build Up (1970)
dialogada em "De novo aqui meu bom José" de Hoje é o primeiro
dia do resto da sua vida (1972), o mesmo ocorre com "Arrombou a
festa" (1977), paródia de "Festa de arromba" (1965). Rita ainda faz
paródia da sua paródia, lançando o "Arrombou a festa 2" (1979) e
"Arrombou o cofre" (1983), além de "Arrombou a mídia" (2004),
nunca gravada. "Arrombou o cofre" foi censurada e teve proibida
147
a sua radiodifusão, o álbum que o veiculava, Bombom (1983),
vinha lacrado e até mesmo arranhado com gilete (!), entretanto
não consegui o parecer censor dessa letra. O mais interessante é
que "Arrombou o cofre" destoa das paródias anteriores por
deslocar a questão central da música, com suas personagens, para
o/as da política dos anos 1980, só sendo reconhecida como diálogo
com "Festa de arromba" pelo arranjo.
Arrombou o Cofre
148
Na linha dura basta a Solange da censura
Cabeças vão rolar que tal a gente apostar?
Incêndio! Incêndio! Incêndio! Pegou fogo o berço esplêndido
(Lee, 1983)
Com título idêntico, a composição musical em epígrafe foi liberada por este
DCDP. Apresentada para novo exame, acrescentou-se-lhe mais uma estrofe
que lhe agrava o conteúdo. Essa inserção, embora colocada de maneira
dúbia, poderá também referir-se ao ciclo menstrual da mulher, o que
suscitará indagações precoces em torno do assunto.
Considerando a abrangência das execuções fonográficas, a audiência da
obra torna-se inadequada para um público irrestrito. Assim sendo,
opinamos pela NÃO LIBERAÇÃO (Farias, 1981, p.2)
149
A transcrição evidencia a preocupação com a abrangência do
público que a mensagem da artista alcançava, além de evocar a
percepção machista para com o ciclo menstrual, sintonizado com
concepções antigas que consideravam a mulher nessa fase como
"impura", pois a menstruação evidenciava que ela não estava
cumprindo com o seu papel de procriar, evidenciando a solidão
(ou rejeição) masculina. Não foi percebida pela censora a citação
implícita a Lilith – a outra face de Eva –, a primeira esposa de
Adão de acordo com a edição hebraica do Talmud, criada do
barro ao mesmo tempo em que ele, versão inexistente na bíblica
do Gênesis. O amor dos dois teria sido perturbado quando Lilith
pediu que invertessem as posições sexuais naturais (a mulher por
baixo e o homem por cima) a fim de estabelecerem uma paridade,
mas Adão não aceitou e ela o abandonou, sendo transformada, a
partir daí no demônio representado como serpente, veículo do
pecado. Para compensar a tristeza de Adão, Deus criou Eva, ele a
aceitou embora continuasse a sentir falta da outra, principalmente
à noite, por isso não conseguiu ser feliz, mesmo com a que fora
moldada de acordo com as exigências da sociedade patriarcal
(Sicuteri, 1990).
Sexo frágil
Não foge à luta
E nem só de cama
Vive a mulher
Por isso não provoque
150
Um sexto sentido
Maior que a razão
Gata borralheira
Você é princesa
Dondoca é uma espécie
Em extinção...
Por isso não provoque
É Cor de Rosa Choque
(Lee, 1980)
151
liberdade sexual que a letra, com duplo sentido, trazia: "De frente/De
trás/Eu te amo cada vez mais" (1987).
Considerações finais
152
apenas por ter defendido os que a assistiam de serem retirados da
plateia por, supostamente, estarem utilizando drogas?
Referências
153
Disponível em: https://www.gov.br/arquivonacional/pt-
br/servicos/acervos/copy_of_acervos-mais-consultados/acervos-
sobre-o-regime-militar-1964-1985
FICO, Carlos. Prezada censura: cartas ao regime militar. Topoi,
Rio de Janeiro, p. 251-286, dez. 2002.
LEE, Rita. De novo aqui, meu bom José. Este é o primeiro dia do
resto da sua vida. p. 1972. 1 disco sonoro.
154
LEE, Rita. Arrombou a festa 2. Rita Lee. p. 1979. 1 disco sonoro.
155
Congresso Latino Americano de Ciência Política (ALACIP).
Montevideo, p. 39-52, 26 a 28 jul. 2017.
156
ADRIANA CALCANHOTTO - INTERPRETAÇÕES DE UMA
GESTUALIDADE VOCAL PECULIAR
1. Introdução
157
interpretação de uma canção, igualmente de sua autoria: Justo
Agora2, do disco Cantada, de 2002.
A partir dessa percepção, desenvolvi algumas propostas, que
discuto neste texto e que desenvolvo com maior detalhamento nos
parágrafos que seguem. São elas:
● o estudo mais acurado (a partir do exemplo estudado) de
relações entre aspectos da fala coloquial e seus desdobramentos
na composição e interpretação de canções;
● a utilização das ideias de interpretação, tanto no plano da
performance artística quanto no âmbito dos estudos da canção;
● possibilidades da aplicação, nos campos variados da
educação, de desdobramentos dessas percepções e apreciações.
● Isto posto, vamos aos termos específicos das interpretações
em questão.
2 Calcanhotto, Adriana da Cunha. Justo Agora (canção). Disco Cantada, faixa 02.
São Paulo: BMG (gravadora), 2002.
158
Sublinhemos aqui, para retomarmos posteriormente, o termo
"entoação coloquial", que nos coloca em questão uma série de
elementos que compõem a fala cotidiana em seus diversos
modelos de emissão e entonação, associados a uma igualmente
vasta diversidade de utilizações e funções comunicativas.
Foquemos também no aspecto ressaltado pelo autor de uma
produção da "fala no canto", por ele detalhadamente analisada do
ponto de vista das formas de integração entre letra e melodia mais
evidenciadas em seu trabalho: a figurativização, a
passionalização e a tematização (Tatit, 1996).
Ampliando o escopo dessas análises, Regina Machado nos
situa nos aspectos das performances vocais que atualizam e
presentificam reiteradamente as canções, chamando a atenção, em
suas pesquisas e publicações, em especial sua tese de doutorado
(Machado, 2012) em que ela nos apresenta, conforme
denominação da autora, os níveis da voz "a fim de possibilitar
uma compreensão do gesto vocal, relacionando-o a uma
existência semiótica da interpretação" (idem, p. 49). São eles os
níveis: físico (extensão e tessitura, registros vocais, timbre e
significação); técnico (emissão) e interpretativo (articulação
rítmica, timbre manipulado, gesto interpretativo) (idem).
Dessa forma, a autora nos fornece mais elementos para
compormos análises não apenas daquilo que envolve a concepção
inicial, das ideias autorais da criação cancional, mas também das
ações que possibilitam que essa criação se constitua em
performances vocais.
A partir de discussões como essa e das escutas, práticas e
análises realizadas tendo a Canção como referência básica é que
situo minhas interpretações sobre o cancioneiro em geral
(principalmente da chamada Música Popular) e sobre alguns
casos específicos, como o que tratamos neste texto.
Mas, para prosseguirmos, é importante que seja delimitado o
conceito do que entendo por interpretações.
159
3. Interpretando as canções, alinhando conceitos
160
antropológicas a estudos musicais4. A partir de uma empreitada
de pesquisa sobre temas de nossas culturas musicais tradicionais,
tais como a congada mineira e o candomblé queto no litoral de
São Paulo e, atualmente, o samba de roda e a capoeira no
Recôncavo da Bahia, a busca por ferramentas teóricas e
metodológicas me levou ao contato com as ideias do antropólogo
estadunidense Clifford Geertz, com suas instigantes reflexões
através de suas proposições de uma antropologia interpretativa
ou hermenêutica.
Talvez possa parecer a algumas pessoas que leem este texto
que a linha que leva dessa antropologia interpretativa ao estudo
da canção se apresenta como um arco flexível ou curvo demais.
Então, inicio minha argumentação lembrando que, se o que a
antropologia estuda, em última análise, é a Cultura, através de
elementos específicos que a constituem, a canção é um desses
elementos e, assim sendo, a frase popularmente propalada de que
"música é cultura", aqui se aplica de maneira exemplar. Então,
assim sendo, o que Clifford Geertz propõe é:
4 Essa maneira é, realmente, muito resumida, já que o tema não é o foco deste
capítulo. Discussões e informações mais detalhadas podem ser encontradas em
Seeger, 2004; Merriam, 1964; Pinto, 2001; Nattiez, Coelho e Lacerda, 2020 e
outros autores fundacionais do campo. Para minhas próprias perspectivas
sobre o tema: Vasconcelos, 2010, p. 100- 124 e para uma abordagem implicada
nos desenvolvimentos da disciplina no Brasil, em Lühning e Tugny, 2016.
161
interpretativa". Ela torna-se ainda mais criativa e frutífera quando
colocada em ciclo com a outra acepção de interpretação.
Explicando melhor: quando interpretação artística e interpretação
teórica se realimentam continuamente, surgem faíscas e fricções
criativas muito propícias. É quando levamos as ideias "do
gabinete para o palco", instigando e inspirando nossas
performances; quando essas e as performances de outras pessoas
nos geram insights que produzem reflexões e debates e o palco ou
o banquinho e violão que adentram a cátedra. Esse circuito, então,
se apresenta em nosso campo como uma possibilidade de grande
potencial de trabalho.
Finalizando nossa consulta à fonte geertziana, uma última e
nada prosaica citação do autor se faz útil, desde que tenhamos em
mente que o que ele chama de "descrição etnográfica" aqui se
aplica aos processos de partilha de entendimentos do objeto
canção em sua multiplicidade de elementos.
162
link https://www.youtube.com/watch?v=PXX _G-DCR7A), possui
uma estrutura que, do ponto de vista textual, apresenta-se em
duas estrofes, como podemos ver na letra a seguir.
(transcrição do autor)
163
que aconteceu antes e mesmo o que está acontecendo agora e essa
obra de literatura cantada se nos apresenta como um exemplo
modelar de persuasão e sugestão tal como proposto por Milton
Hatoum do que deva ser adequado à literatura, quando ele
escreve: "a utilidade e o afã missionário fazem mal à literatura,
que não deve explicar nem convencer, apenas insinuar e
interrogar." (Hatoum, 2013, p. 30). E, entremeados a esse novelo
de insinuações literárias, estão os elementos da gestualidade vocal
da autora e intérprete da canção.
Para uma ilustração e exposição mais detalhada de alguns de
seus elementos, proponho a utilização desse tipo de diagrama,
conforme a imagem a seguir.
164
panoramicamente em sua primeira estrofe (cujo desenho
melódico praticamente se repete na estrofe seguinte, apresenta o
seguinte aspecto:
165
Produção do autor, com utilização do programa Microsoft Office Excel
Aqui, inspirado pela "microscopia" de Geertz, cabe um
pequeno comentário sobre um recurso muito significativo
utilizado pela autora quando, dentre um ciclo de repetição de
frases descendentes (agora; logo agora e justo agora) apõe o
seguinte detalhe:
166
interjeição pode acolher. Vejamos como soa e significa nos
seguintes contextos possíveis:
-Agora, que eu finalmente superei tudo, ah...
-Agora, que não dá mais tempo de recuperar o que a gente
tinha... ah.
-Agora, que é você quem precisa de mim, ah!
São algumas, entre outras possibilidades, que podemos,
inclusive, praticar em voz alta para vivificar nossa percepção
desses sentidos e atestarmos como a artista multiplica as
potencialidades, tanto com sua proposta composicional quanto
com sua interpretação vocal dessa composição. A emissão que a
intérprete utiliza – ambígua entre a precisão da afinação da nota e
uma certa "perda da sustentação e do ar" nas vogais "A" e a
utilização de portamentos muito sutis, principalmente na palavra
agora, mais próximos da inflexão da fala que do canto, sugerem
um efeito de sentido que remete, de certa forma, ao que se
convenciona chamar de muxoxo, sem o pequeno estalo
percussivo, mas induzindo o "ah" ao sentido do lamento. Esse
gesto se repete bastante na obra de Calcanhoto e quando
estendemos nossa escuta a elementos da fala coloquial na
interpretação de outras e outros artistas, podemos perceber a
potencialidade desse recurso.
Dessa forma, podemos pensar também em expandir nossas
percepções sobre as maneiras que cancionistas projetam a fala no
canto, não apenas por geniais soluções encontradas para
praticamente recriar os contornos da entoação da fala em frases
melódicas (no que Caymmi e Noel Rosa se destacam) mas
também por utilizações desses recursos em suas interpretações
vocais.
Um próximo passo, depois de nos deliciarmos com a
diversidade de exemplos que nosso cancioneiro popular pode nos
propiciar, seria pensar como podemos transformar essas
percepções em (permitam-me agora uma licença poética) gestos
educacionais.
167
5. Desdobramentos pedagógicos: letramento cancional e
transposição didática
168
criar o efeito de "vasos comunicantes" entre os campos múltiplos
envolvidos com a produção, circulação e recepção da canção?
Pois, se como afirma Chevallard (2013, p.9):
Considerações Finais
169
educação sonora e educação para a apreciação das formas
expressivas cancionais. Se aqui não é o espaço para o
desenvolvimento detalhado dessas propostas, certamente nosso
diálogo com outros enfoques neste livro nos permitirá,
posteriormente, dinamizá-las e futuramente, quem sabe, nos
reunirmos para uma partilha de nossas iniciativas e resultados.
Referências
170
NATTIEZ, Jean Jacques; Coelho, Lucas de Lima; Lacerda, Marcos
Branda. Etnomusicologia. Revista Música, v. 20, n. 2, 2020.
171
172
VOZ QUE RESSOA EM NÉVOA ESPESSA:
PARTINDO DA ESCUTA COMO ABERTURA,
A RESSONÂNCIA É A BÚSSOLA
1. Introdução
173
parecem dar conta de traduzir a experiência vivida pelo sujeito da
canção – a mudança da tristeza e do pranto em sorriso e festa,
provocada pelo encontro amoroso –, não podemos deixar de notar
que a entrada do "lalaiá" faz aparecer na letra da canção uma
dimensão do discurso que, muitas vezes, se experimenta como
"sem palavras". Somada à dinâmica que se intensifica, trazendo o
sentimento da festa mesmo, a junção de letra e melodia permite
que o sentido estrito seja extrapolado de forma clara e
perfeitamente compartilhável, através da experiência musical.
Como sabemos, a canção é, muitas vezes, reduzida à sua
articulação entre letra e melodia. Na contramão desta perspectiva,
visamos indagar a função da dimensão de performance, que vem se
acrescentar aos aspectos do som e do sentido da canção, no que se
refere aos efeitos sobre aquele que escuta. Conforme Luiz Tatit
(2006), que considera a canção não como gênero musical, mas como
classe de linguagem, o cancionista é aquele que converte a fala em
canto. Dessa forma, podemos considerar como canção "tudo aquilo
que se canta com inflexão melódica (ou entoativa) e letra". Esse
entoar, ou inflexão melódica envolvido no canto extrapola a fórmula
do som acrescido de sentido, da montagem de melodia e letra.
Nessa direção, "Minha festa" traz a marca da performance
com seus efeitos de ressonância, contida na própria composição.
Tendo sido tão lindamente interpretada por Clara Nunes e Beth
Carvalho, além do próprio Nelson Cavaquinho, vai apresentar
diferentes nuances e desdobramentos em termos de
intencionalidade, modo de entoar e também de estilo. Ainda
assim, na forma estabelecida pelo compositor, a abertura
promovida pelo verso "é por isso que eu canto assim", somada à
escolha de empregar aí o lalaiá, tão característico do cancioneiro
popular brasileiro, para caracterizar o modo desse canto festivo,
ajuda a localizar esse efeito performático no próprio uso da
língua, em sua aproximação da língua falada.
Neste artigo, proponho relacionar o que vem sendo trabalhado
a partir da canção – enquanto articulação entre letra e música, isto é,
entre o que, muitas vezes, fica associado, respectivamente, ao sentido
174
e à emoção, mas não só. Buscarei apontar, ainda, para o aspecto da
performance que a voz presentifica, tão difícil de se capturar, o qual,
entretanto e, talvez, por isso mesmo, deixa ver o que está para além
do sentido. Como abordar isso que escapa das palavras, mas está tão
inequivocamente presente na experiência de escuta de uma canção?
Ter voz?
175
Para tanto, situamo-nos em uma encruzilhada2 – tomada aqui
como abertura – visto que são distintas as formas de trabalho com
a palavra, a voz e o silêncio, que estão em jogo na psicanálise, na
poesia e na música. A voz está no limite do sentido. Não dentro,
nem muito menos fora dele, mas em um lugar de borda e, por
esse motivo, fazemos a opção de pensá-la nesse ponto de encontro
e desencontro entre os três campos.
No trabalho com a palavra, entre o som e a página, vamos
encontrar a voz e, assim como pensamos a operação do
psicanalista mediante a intervenção, a interpretação e o corte, o
poeta traz à cena a prosódia e o corpo da performance, e o canto,
por sua vez, situa ainda a dimensão de intenção, o entoar. Cada
uma dessas operações, em seu trabalho com a voz, nos ensina
sobre o caráter sutil e as nuances deste objeto. Podemos destacar,
assim, a voz em sua relação com a questão do sentido, bem como
articulada a uma escrita, a uma leitura, ao silêncio ou à
ressonância. O que é a voz, afinal?
Lacan se interessou pelo "saber que há no som das palavras"3,
o que se reflete em sua abordagem, na busca pelo significante
esvaziado de sentido e significado. Dirige sua atenção à costura
dos significantes, às ondas sonoras, aos silêncios, pontuações,
emprego, escolha, ou seja, está interessado em apreender de que
forma cada sujeito se expressa, mais do que no conteúdo da
história4. Localizou aí os fundamentos de um trabalho de escuta
do sujeito em sua singularidade.
A escrita poética aproxima-se da voz, uma vez que abre (ou,
ainda, aponta para a existência de) um espaço entre significante e
desenvolvido por Lacan (1972-1973/ 2008), em seu Seminário, livro 20: mais,
ainda.
4 Cf. Lacan (1953/ 1998), em seu "Discurso de Roma".
176
significado. Muitas vezes, no uso comum da língua, esse par é
tomado como um bloco monolítico, impedindo os deslocamentos
e deslizamentos necessários à vida. Partimos, assim, com Deleuze
(1997), da noção de que "a literatura é uma saúde", extrapolando-a
para uma leitura da arte como cura, na medida em que permite
abrir novos campos de ressonância e, portanto, de escuta
ressonante.
177
da suposição de que uma parcela da experiência humana ressoa,
mais do que se torna logos – daria ao registro sonoro uma espécie
de privilégio, no que diz respeito ao corpo, ou ao que não se
esgota enquanto sentido sensato. Até porque, ainda de acordo
com o filósofo: "Estar à escuta é sempre estar na borda do sentido,
ou em um sentido de borda e de extremidade, como se o som não
fosse de fato nada mais que essa borda, essa beira ou essa margem
[...]" (Nancy, 2013, p. 163).
A ressonância é a bússola
178
saída da névoa espessa. Por névoa espessa, refere-se ao contexto
de âmbito planetário, em que práticas de cuidado e acolhimento
vão sendo sistematicamente desmontadas, dando lugar a práticas
de abafamento das singularidades. O autor coloca as seguintes
perguntas, como mote de sua investigação: "Como escapar à
paralisia diante da baixa visibilidade e seguir em movimento
quando não se enxerga mais o caminho? Que modos de relação
em uma esfera micropolítica de ação podem criar movimentos de
escape à asfixia por essa 'névoa tóxica'?" (p. 20).
Taborda (2021) propõe um deslocamento da matéria à
metáfora, tendo o princípio da ressonância como norteador, que
pode servir de índice para se pensar a qualidade vibrátil das
relações. Em suas palavras, "um fio de Ariadne que possa nos
guiar para fora do labirinto de relações mudas e dispositivos
abafadores que nos atingem em ondas, inoculando nos corpos que
vibram por simpatia uma certa imunidade às paixões tristes que
essas ondas produzem" (Taborda, 2021, p. 26).
Só ressoa em um corpo a frequência que já o habita, isto é, só
interessa e desperta um corpo o que já lhe era próprio – eis o
princípio da vibração por simpatia. Conforme Taborda (2021, p. 66):
179
produzir, tem ainda o efeito de despertar os corpos de suas
individualidades isoladas, vivificando-os.
Conforme Marilia Librandi (2020, p. 69), Nancy propõe a
ressonância como fundamento de todos os sentidos, o que se
reflete na distinção explorada pelo filósofo entre o 'ouvir' e o
'escutar', entre o sentido sensível e o sentido sensato. Esta
distinção nos permite dar um passo além, localizando aí dois
aspectos desse atributo que está na base de toda escuta: da
ressonância semântica, associada ao processo de ouvir o
significado da mensagem, à vibração corporal, relacionada ao
mecanismo de escutar, desarticulado do sentido. Com isso, nos
aproximamos da dimensão da performance.
180
escrita assume na tradição ocidental, muitas vezes, tomando à
frente das análises até mesmo em performances vocais, em uma
atitude etnocêntrica, posto que baseada na centralidade de um
único ponto de vista, em que a oralidade fica destituída de valor.
Assim, atualmente a "efêmera e incapturável performance"
(Finnegan, 2008, p. 21) vem assumindo um lugar paradigmático nas
artes, em especial musical e verbal, tais como a canção e a poesia
oral. De todo modo, ainda que incapturável, a performance tem
materialidade e pode contribuir para a ampliação de todo um campo
de investigação que permita incluir, para além do som e do sentido,
o próprio corpo do artista, sem que isso implique, necessariamente,
em prejuízo de rigor. Conforme Finnegan (2008, p. 24):
181
espaço para o texto do outro: obra singular que opera um
chamado à ação e saída da passividade.
Esta imagem da leitura como convite a um desejar escrever
nos provocou a pensar a escuta ressonante como conduzindo a
um desejar entoar, seja pelo som ou pelo silêncio. Levantamos a
seguinte hipótese: a voz em questão, esta que ressoa, tanto pelo
aspecto semântico, quanto em sua dimensão de vibração sonora,
parece ser justamente aquela que alcança, ou melhor, permite ao
seu interlocutor um encontro com sua própria voz, singular.
Ainda que na forma do enigma, ou de uma pergunta que se
esboça. Neste sentido, podemos dizer que a voz do canto, assim
como a voz do poema, ou da escrita, é aquela que mobiliza um
corpo, o desperta, não estando encerrada em um imaginário
individual, individualista e, menos ainda, individualizante.
Trata-se, assim, de um fenômeno coletivo: experiência
passível de ser compartilhada mediante uma escuta-ressonante.
Do mesmo modo, como diria Barthes (2004), encontrar-se com um
texto pela leitura é experimentar um desejar-escrever, tocado pela
descoberta das possibilidades que a língua nos oferece. Trata-se
de uma atividade erótica, pulsante, mobilizadora de desejo,
portanto, uma abertura para a vida. Assim, se a literatura é uma
saúde (Deleuze, 1997), diríamos que a música é, talvez, um
respiro. Respiro no sentido de alívio, mas também associado à
possibilidade de arejar o que, de outro modo, teria permanecido
abafado, estanque, inacessível.
Para haver ressonância, é preciso que haja espaço para
vibração – um sólido, compacto, não ressoa. Assim, enquanto
promotora de aberturas, podemos pensar na escuta da canção
como uma "prática emancipatória"7, mobilizadora que é de
movimentos desejantes.
182
2.3. A exuberância da voz: "Até sangrar"
183
frase "ela não tem voz", referindo-se à sua voz rouca e baixa, o que
nós chamamos sua voz "noturna", característica marcante de seu
canto. Isso ocorreu antes que Áurea recebesse o grande prêmio da
noite, tendo o próprio produtor se surpreendido ao ouvi-la cantar
no microfone. Com o dinheiro do prêmio pode quitar a casa da
mãe e decidiu que, a partir de então, iria se fazer notar. E ouvir!
Tais histórias, entre outras, são contadas pela própria no
documentário "A dama da noite" (Luciana Requião, 2020) e estão
detalhadas por Lúcia Neves (2017), na biografia intitulada Áurea
Martins: a invisibilidade visível. Esse título não é à toa, visto que
com seu trabalho, Áurea efetivamente encontra formas de se fazer
ver, enfrentando todo tipo de preconceito e fazendo o que antes
talvez parecesse impossível para driblar certos padrões sociais tão
arraigados. A luta da mulher negra periférica para encontrar um
lugar para sua voz aparece em seu discurso de forma muito
genuína, a partir de sua própria experiência, como, por exemplo,
ao narrar no documentário já mencionado, o período em que ia e
vinha todos os dias do subúrbio para a zona sul do Rio para
cantar bossa nova, jazz ou samba canção nas casas noturnas e
ouvia questionamentos sobre sua capacidade de "levar" aquele
repertório sofisticado. Coloca, então, a pergunta: "Existe música
pra ‘classe A’? Pra cor de pele?" – e conclui, "Música é universal!".
Em 2009, ganhou o prêmio de maior cantora da Música
Popular Brasileira, tendo sido a primeira mulher negra a ganhar o
prêmio desta categoria e não o de cantora de samba. Finalmente,
seu último disco, "Senhora das folhas", lançado em março de 2022,
foi indicado ao prêmio de melhor disco pelo Grammy Latino. Dito
isso, podemos acompanhar a sua fala sobre o sucesso como
reconhecimento pelo seu trabalho, o que tem relação mais íntima
com a forma como o canto de Áurea alcança seu público, do que
com a capacidade de vender em grandes quantidades, expectativa
do mercado musical.
Para nossa proposta de análise, selecionamos duas canções
gravadas pela cantora em "Até sangrar" (2008), pela combinação
de letra, música e interpretação.
184
"Ilusão à toa" (Johny Alf)
185
sem sobras. O amor trazido dentro tem expressões no fora,
aparente do corpo, as mãos transpiram, e a voz do coração canta
essa saudade, permite aproximar-se. O “engraçado” do início
retorna, com "acho graça do meu pensamento a conduzir o nosso
amor discreto”, e fica mais claro esse amor que é vivido à
distância, como uma “ilusão à toa”. Entra, enfim, o solo de gaita
que dialoga com a voz e dá um tom trágico para esse desfecho,
afinal trata-se de uma ilusão que apraz. A intenção do canto de
Áurea vai nos conduzindo pelos diferentes movimentos da
canção, modulando e dando lugar a essa aproximação engraçada
e essa distância sentida.
Já na outra canção selecionada, “Migalhas”, de Lupicínio
Rodrigues, o drama está posto de saída – marca já conhecida do
compositor –, e a voz, com suas inflexões, vai contando essa
história de fartura e miséria, de arrependimento pelo amor
perdido.
186
A letra, carregada no sentimento de tristeza e solidão, tem
lugar em uma composição e arranjo musical com alguns
movimentos que exigem grande extensão vocal (por exemplo, na
passagem “a solidão quase me leva a loucura”). Novamente, a
expressão da cantora nos conduz com fineza e precisão, pelo
transbordamento e, ao mesmo tempo, a contenção necessários
para transmitir essa emoção sem esgarçar, sem desgastar e nem
prender ou apertar demais os pontos do tecido sensível que,
assim, vai se formando.
O corpo da artista que, em sua performance exuberante, com
presença e precisão, abre espaço e convoca para o jogo o corpo
daquele que ali está, o qual não pode mais permanecer passivo no
encontro que, assim, se produz. A voz aparece aí como
dispositivo de um fazer ressoar.
187
outro corpo como destinatário, ou interlocutor. Concluímos,
assim, que a escuta em questão está para além dos ouvidos.
Referências
188
____________. O Seminário, Livro 20: mais, ainda (1972-73). Rio
de Janeiro: Zahar, 2008.
189
190
A CANÇÃO EM QUESTÃO:
POR QUE FOI QUE DEU DEFEITO?
1. O desencantamento da canção
191
expressões musicais: “Quando você vê um fenômeno como o rap,
isso é de certa forma uma negação da canção tal como a
conhecemos”.
Mônica Salmaso, em 2014, na ocasião do lançamento de Corpo
de Baile, álbum em que interpreta canções de Guinga e Paulo
César Pinheiro, faz o seguinte comentário: “A música popular
brasileira hoje está pobre e nivelada por baixo. Pobre de assunto,
de letra, de melodia, de harmonia, de arranjo. É aquilo que a
indústria, em crise, tentando sobreviver ao naufrágio, produz. É
feio.”4. À fala de Mônica Salmaso, Caetano Veloso, no mesmo ano,
responde de modo otimista. Caetano não menospreza a produção
musical da indústria e dá relevância tanto à música midiatizada
quanto a de circulação mais restrita: “De Guinga a Ivete Sangalo,
de Valesca Popozuda a Thiago Amud, há todo um leque de
possibilidades. Sou tropicalista. Se se nivela ‘por baixo’, tenho
culpa no cartório.”5
Essa é a primeira vez que Caetano cita Thiago Amud em
entrevistas ou em textos publicados em jornais ou nas redes
sociais. Quatro anos depois, à Folha de São Paulo, Caetano Veloso
escreve sua "Revisão muito incompleta do ano de 2018", retoma a
discussão sobre o desencantamento em relação à canção e destaca
a qualidade das canções de Thiago Amud:
Fiquei deslumbrado quando ouvi, já faz mais de ano, ‘De ponta a ponta
tudo é praia palma’, o álbum sebastianista, transtropicalista [d]e Thiago
Amud. [...]
Ele escreve letras incrivelmente bonitas e melodias desconcertantes
amparadas por orquestrações complexas e bem-compostas, escritas por ele
mesmo (modernas, inteiradas do que tem acontecido com a música
principalmente sentidas fundo e muito pessoais).
O meu tropicalismo exulta diante de rebento longínquo no tempo tão
capaz de dar espessura a muito do que tentei sugerir quando topei fazer
192
canções. Outra vez, fico sem poder compartilhar do desalento de quem diz
que nada de novo e bom acontece. (Veloso, 2018)6
193
2. Revisitando a Tropicália
194
Gil apresenta “Domingo no parque”'. É a partir desse momento
que começa a circular pela imprensa o termo tropicalismo para se
referir à produção musical de um grupo restrito e,
posteriormente, a toda uma série de manifestações artísticas que
ocorriam em outras áreas. A apresentação de ambas as músicas no
festival traz as características marcantes das canções do álbum
que, um ano mais tarde, um grupo de músicos e poetas lançaria
com o título Tropicália ou Panis et Circenses (1968). A apresentação
das canções de Caetano e Gil no festival foi o marco inaugural da
Tropicália e rompeu com alguns paradigmas da concepção de
música popular que predominava na época. Essa concepção é
resultante do panorama político-cultural do período pré-golpe em
que se desenvolvia no país um processo de revisão cultural, de
redescoberta do Brasil. A atenção voltava-se às origens nacionais,
à internacionalização da cultura, à dependência econômica, ao
consumo e à conscientização política. O engajamento de artistas e
intelectuais em prol da construção de um Brasil novo se dava
através de formas variadas de manifestações artísticas e de
militância. Diversas produções e grupos artísticos foram formados
e o modo de se pensar e criar arte passou a ser tema de debates
em torno de uma “tomada de posição”, de uma arte
comprometida8.
Após a instauração da ditadura em 1964, a concepção
nacionalista de esquerda anti-imperialista se acalora frente ao
regime autoritário de direita aliada aos Estados Unidos. O embate
195
entre ambos os posicionamentos políticos refletiu intensamente no
campo da música popular. Os festivais musicais televisionados
pela TV Record e pela TV Globo eram o espaço de manifestação
em que entravam em disputa os elementos estéticos e políticos da
arte, uma vez que, em outros espaços, estava em vigor uma
repressão cada vez mais dura. Segundo Dunn, o ambiente de
disputa dos festivais foi decisivo para forjar "uma nova categoria
socioestética de música popular sob a rubrica de Música Popular
Brasileira, ou simplesmente MPB". (Dunn, 2009, p.61). A proposta
da MPB era “fundir ‘tradição’ com ‘modernidade’ sem sucumbir
às pressões da popularidade do iê-iê-iê.” (Dunn, 2009, p.67), o
que, já desde o início, formava uma oposição entre os “alienados”
da jovem guarda - a versão nacional do rock’n roll - e os
“engajados” da MPB.
A música popular brasileira vai deixando de significar a
totalidade das criações populares para “representar o simulacro de
suas diversidades, tendo como filtro padrões mais elaborados e
engajados que os demais gêneros, dotados de elementos estéticos
mais estáveis” (Dantas, 2016, p.15). A MPB ficaria, então, circunscrita
a estruturas específicas, alcançando considerável distância de
manifestações estritamente regionais, rurais ou folclóricas. Conforme
Dantas, a sigla ia se estabelecendo como paradigma a partir dos anos
60 na condição de ser essencialmente urbana e midiatizada, marcada,
por um lado, pela influência sociopolítica universitária e, por outro,
pela vitrine dos festivais e programas televisivos de música. Nesse
sentido, Medaglia observa que,
196
A MPB, marcada fortemente pela intelectualidade de
esquerda, era absorvida pela indústria fonográfica que fomentava
a programação das rádios e da televisão. O III Festival de Música
Popular Brasileira da Record, conforme a crítica, mudou os rumos
da música popular. De um lado estavam Caetano e Gil
representando a novidade no modo de se fazer canção e, do outro,
Chico Buarque e Edu Lobo, representando a MPB “tradicional”. O
que também significava o embate entre a guitarra elétrica e o
violão, entre uma música com elementos importados e a autêntica
música brasileira. Gil apresentou-se acompanhado pelo grupo de
rock nacional Os Mutantes, e Caetano pelo grupo argentino de
rock Beat Boys. Embora tenham ganhado os 2º e 4º lugares,
respectivamente - “Ponteio” de Edu Lobo foi a canção vencedora
e "Roda Viva" de Chico Buarque ficou em 3º lugar - as canções de
Caetano e Gil desestabilizaram a concepção de MPB vigente desde
o início da década de 1960 e deram, como postulam boa parte dos
estudos críticos sobre a Tropicália, início a uma renovação da
música popular.
Augusto de Campos foi o primeiro crítico a publicar um
artigo elogiando as canções de Caetano e Gil apresentadas no
festival da Record de 1967. Em A explosão de Alegria, Alegria, o
poeta comenta que Caetano e Gil, com “Alegria, Alegria” e
“Domingo no parque”, romperam com preconceitos que
ameaçavam a “marcha evolutiva” da canção (estagnada desde os
tempos da Bossa Nova) ao recusarem-se optar pela “guerra santa”
ao iê-iê-iê. Segundo Campos, Caetano e Gil
197
“A Banda” com “Alegria, Alegria” e observa que esta segue “o
caminho inverso” da primeira: das duas marchas, “A Banda”
“mergulha no passado na busca evocativa da ‘pureza’ das
bandinhas e dos coretos da infância. ‘Alegria, Alegria’, ao
contrário, se encharca de presente, se envolve diretamente no dia-
a-dia da comunicação moderna, urbana, do Brasil e do mundo.”
(Campos, 1974, p.153). Campos destaca “as características
cinematográficas” da letra de “Domingo no parque” que “lembra
as montagens eisensteinianas com seus closes e suas ‘fusões’” e de
“Alegria, Alegria” que, colhendo a realidade casual, é uma “letra-
câmara-na-mão”, “mais ao modo informal e aberto de um
Godart” (Campos, 1974, p.153).
A letra da canção, construída em fragmentos, como observou
Heloísa Buarque de Holanda, presentifica alguns traços que
marcariam o tropicalismo: "a crítica à intelligentzia de esquerda
(‘por entre fotos e nomes/ sem livros e sem fuzil/ sem fome, sem
telefone/ no coração do Brasil’) e o namoro com os canais de massa
(‘ela nem sabe, até pensei/ em cantar na televisão’)”. (Holanda,
1980, p.63). Sobre a mesma canção, Celso Favareto destaca, como
marca que viria a definir a atividade dos tropicalistas, a “relação
entre fruição estética e crítica social em que essa se desloca dos
temas para os processos construtivos” (Favareto, 2000, p.21).
Favareto observa que, tanto na letra como no arranjo, o
procedimento de enumeração caótica e de colagem funciona como
mecanismo de desconstrução da “tradição musical”, da “ideologia
do desenvolvimento” e do “nacionalismo populista”. A “canção
produz uma sensação indefinida, pois nela não fala um sujeito que
deteria, por exemplo, a verdade sobre o Brasil, mas uma deriva que
dissolve o sujeito enquanto o multiplica”. (Favareto, 2000, p.22).
Nesse sentido, Heloísa Buarque vê no tropicalismo a expressão de
uma crise: “Ao contrário do discurso das esquerdas, para ele ‘não
há proposta, nem promessa, nem proveta, nem procela’”.
(Holanda, 1980, p.64).
A canção de Gilberto Gil visa fundir musicalmente o
tradicional/nordestino e pop/internacional. Conforme comenta
198
Favareto, a canção causou impacto devido a sua “complexidade
construtiva”. A narração da tragédia amorosa vivida em ambiente
popular configura-se enquanto “uma féerie em que letra, música e
canto compõem uma cena de movimentos variados, à imagem de
festa sincrética que é o parque de diversões” (Favareto, 2000,
p.22). Dessa forma, "letra, música, sons, ruídos, palavras e gritos
são sincronizados, interpenetrando-se como vozes em rotação”
(Favareto, 2000, p.22). Favareto observa que, assim como “Alegria,
Alegria”, “Domingo no parque” “define um movimento de
mistura, próprio da linguagem carnavalesca, associado à prática
antropofágica oswaldiana”. (Favareto, 2000, p.22).
Quanto aos aspectos musicais de "Alegria, Alegria" e
"Domingo no parque", Campos comenta que o deslocamento dos
instrumentos da área musical definida da jovem guarda para o da
MPB tem um significado que é "informação nova" e que as
"sonoridades eletrônicas ampliam o horizonte acústico do ouvinte
para um universo musical onde são comuns a dissonância e o
ruído." (Campos, 1974, p.154). É importante notar que as
composições da jovem guarda ainda não faziam parte do quadro
da MPB, conforme constatamos no comentário de Campos. Outro
marco para a música popular brasileira estaria na colaboração do
músico erudito de vanguarda Rogério Duprat com compositores
da música popular, o que inicialmente se deu com Gilberto Gil em
“Domingo no parque”: “Esse encontro, tão bem sucedido, mostra
que já não há barreiras intransponíveis entre a música popular e a
erudita.” (Campos, 1974, p.154). Campos destaca que,
199
benéficos” ao tornar mais exigentes “compositores e ouvintes de
música popular, dando a esta um significado maior do que o de
mero entretenimento.” (Campos, 1974, p.155).
A análise crítica de diversos autores e autoras convergem na
listagem de alguns recursos adotados nas composições do álbum-
conceito Tropicália ou Panis et Circenses (1968): a colagem, a
alegoria, a ironia, a fragmentação, a paródia, o pastiche, a
carnavalização, a devoração antropofágica, o grotesco, o cafona,
dentre outros. Seria o uso desses recursos que garantiria a posição
de vanguarda pela qual a Tropicália se caracterizou. A produção
musical tropicalista é contemporânea ao fortalecimento da
indústria cultural no Brasil e promove uma reconceptualização da
música popular. Os programas de rádio e de televisão, e o
mercado fonográfico, ao mesmo tempo que absorviam as diversas
correntes musicais que, ao longo dos anos, seria rotulada de MPB,
eram tema de discussão devido ao consumo alienado. Ao ler as
canções tropicalistas enquanto tributárias da festa carnavalesca9,
Favareto afirma que não se pode pensar em canção “sem se
considerar que o lugar da canção é midiatizado pelo aspecto
mercadoria” (Favareto, 2000, p.137). Os tropicalistas não
ignoravam essa questão e, ao colocar o “aspecto estético” e o
“aspecto mercadoria” no mesmo plano, as composições
tropicalistas deram força ao processo de dessacralização da
produção da canção no Brasil, isto é, da MPB.
200
canção tradicional: a atividade tropicalista opera, portanto, na linguagem
da canção, sem que com isso seja recalcado o político. (Favareto, 2000,
p.157-158)
4. O reencantamento da canção
10 Luiz Tatit, em entrevista publicada em 2010, sob o título "A ideia da morte da
canção é absurda", explica bem a relação entre a música popular e a indústria
cultural no século passado e a recente ideia de "morte" da canção: "Naquele
momento, todas as tendências musicais partiam de uma só emissora. A linha
dura da MPB estava na Record, o iê-iê-iê, considerado a música mais alienada
do mundo, estava na Record, a música saudosista, chamada bossaudade, estava
na Record, a música gingada e de influência americana, proposta por artistas
como o Wilson Simonal, estava na Record. Se você estourasse uma bomba lá,
acabava com a música brasileira, porque todos eram artistas da Record. Além
disso, a televisão era absoluta, porque não tinha internet. A canção passou a ter
importância nacional e se tornou uma questão central, na qual se decidem os
problemas da nação. Não significa que foi o nosso melhor momento musical,
201
Thiago Amud está atento a essa questão e a tematiza
criticamente em suas canções. Isso fica evidente em algumas
faixas de seu terceiro álbum Cinema que o sol não apaga, lançado em
2018. Além de Caetano Veloso, que identificou Amud como
“rebento longínquo” do tropicalismo, o pianista André Mehmari
também o caracterizou como supertropicalista. Denominação que
Amud aceitou de bom grado e para a qual ele tece o seguinte
comentário:
202
Deixe acordar a certeza que dorme em seu peito
O Brasil tem que ter jeito
O Brasil tem que ter jeito
203
Ser mais singular
Pra canção não ser mera muamba
Que o pseudo-bamba
Só tem pra lucrar
Não me incomodo se ele não se engana
Se é cheio de gana, possa prosperar
Mas se ele é gênio só porque fez grana
O outro é honesto porque é parlamentar
No ar
Panteão de mentira
Tira
Bota a musa no lugar
204
barragem de Mariana (MG) que derramou rejeitos da mineração
no Rio Doce em 2015, ao descaso do Estado com o sistema de
saúde e ao sistema jurídico parcial e elitista. A releitura do Brasil
feita na canção culmina em um fim trágico: a ausência da
expressão popular faz do rio - metáfora do Brasil - uma imagem
poluída pela indústria cultural, isso através da figuração da
indústria mineradora. No último verso, há uma referência direta à
“Parque Industrial”, do álbum Tropicália ou Panis et Circenses
(1968), mas diferentemente do Brazil com “z” cantado por Tom
Zé, Thiago Amud canta sem o distanciamento irônico, o que
mantém sua postura crítica em relação ao silenciamento da
cultura popular pelo mercado, assim como à desnacionalização da
indústria e as consequências predatórias e destrutivas da sua
gerência política-mercadológica.
Em “Plano de Carreira”, Thiago Amud lista as artimanhas do
compositor para obter sucesso, isto é, ganhar fama e “amealhar”
muito dinheiro:
205
participação na mídia do que aos procedimentos caprichosos da
elaboração da canção: “Vou lapidar uma ova!”. O refrão que
conquistará sucesso, na verdade, já é conhecido nacional e
internacionalmente, são os versos do “poeta” que Amud
parafraseia:
206
A produção musical da Tropicália e a de outros músicos
integrantes da MPB gestada nos anos 60 e 70 foi incorporada à
cultura de massa devido a sua inserção no mercado. Como vimos,
isso não ocorreu sem que houvesse a consciência crítica de
reconhecer o “aspecto mercadoria” da arte. No entanto, sem
deixar de lado o político em suas canções, alguns tropicalistas
conquistaram o lugar de superastros13 e conseguiram atuar na
transformação da sensibilidade, da inteligência e do
comportamento de toda uma geração que assistiu televisão,
escutou rádios e leu jornais e revistas. É a perda deste espaço de
atuação da MPB que leva à crítica sobre a qualidade da música
popular no século XXI. A esse respeito, Eduardo Losso reflete que
não é o caso de nutrir preconceitos contra o funk, o sertanejo
universitário ou qualquer outra vertente. Mas a questão é o
mercado impossibilitar “o contato da população com novos
Chicos e Caetanos escondidos na penumbra”:
Considerações finais
207
ressignificação cultural da imagem de Brasil. Mesclando o
popular com o erudito e a música de vanguarda com a música
tradicional em uma estética dissonante e carnavalesca, Amud
retoma e reorienta alguns dos anseios artísticos da Tropicália.
Porém, ao contrário do posicionamento crítico ambíguo dos
tropicalistas em relação a sua inserção no mercado, Amud deixa
claro sua crítica à mídia de massa e ao consumismo. Não à toa ele
elege um filme de um cineasta pertencente à ala “engajada” - a
que posteriormente seria criticada pelos tropicalistas - do cinema
brasileiro para extrair sua cena síntese do dilema entre a cultura
popular e o mercado musical. O personagem de Grande Otelo
personifica o compositor popular que, ao longo do filme, faz
várias investidas para ter seus sambas gravados e veiculados pelo
rádio e pela televisão. Ao final, ele morre sem reconhecimento,
com alguns de seus sambas roubados e veiculados sem a
indicação de sua autoria: “não restou nenhum direito”. Em sua
referência ao encontro de Angela Maria com Grande Otelo em “A
mais bela cena”, Thiago Amud parece indicar uma solução que se
baseia na reconciliação do mercado com a cultura popular, na
canção livre da lógica do lucro que, avessa à inovação, à
sofisticação e ao político, ignora as novas vozes que pensam a
relação entre arte e política e buscam desvendar um Brasil para
além do consumo imediato e alienado.
Referências
208
CAMPOS, Augusto de. Balanço da bossa e outras bossas. São
Paulo: Perspectiva, 1974.
209
VELOSO, Caetano. Verdade Tropical. São Paulo: Companhia das
Letras, 1997.
210
O PROJETO DE DIZER NAS CANÇÕES
CANTO DAS TRÊS RAÇAS E FILHA DA TERRA
1.Introdução
211
individual, mas cada esfera de utilização da língua elabora seus tipos
relativamente estáveis de enunciados, sendo isso que denominamos gêneros
do discurso. (Bakhtin, 1997, p. 158 grifos do autor).
212
Canção (GECAN/NELA/UFSC),1 considerando que este dispositivo
possibilita a análise simultânea da letra e da música, assim como
dos principais elementos que compõem a canção como um gênero
discursivo, incluindo os aspectos sociossituacionais e autorais.
A estrutura do texto é composta por quatro partes:
introdução; síntese das canções Canto das três raças e Filha da
Terra; a análise multissemiótica e contrastiva das canções, seguida
das considerações finais.
2. Breve apresentação
213
maneira, é importante um breve relato sobre a primeira intérprete
que fez de “Canto das Três Raças” uma das canções mais
populares do país.
Clara Francisca Gonçalves Pinheiro 2 nasceu em uma cidade
do interior de Minas Gerais. Quando jovem, mudou-se para Belo
Horizonte, onde adotou o nome artístico de Clara Nunes e viu
sua carreira deslanchar, sendo reconhecida como a melhor
cantora de Minas Gerais. O sucesso veio com a mudança para o
Rio de Janeiro, onde se encantou com o mar e encontrou nele
inspiração para suas canções.
Na capital carioca, Clara Nunes entrou em contato com o
samba e os ritmos africanos. Essa nova influência também
impactou sua vida religiosa, levando-a a frequentar terreiros de
Umbanda e Candomblé e a incluir em suas performances
elementos musicais que exaltavam as religiões africanas e as
tradições quilombolas.
Exímia pesquisadora da música popular brasileira, dos
ritmos e folclore, ela também viajou por diversos países
representando a cultura do Brasil. Foi uma das cantoras que mais
gravou músicas dos compositores da Portela, sua escola de samba
favorita. Além disso, tornou-se a primeira cantora brasileira a
vender mais de cem mil discos. Ao longo de sua carreira, vendeu
um total de quatro milhões e quatrocentos mil discos. Clara
Nunes é, sem dúvida, a cantora e compositora brasileira,
considerada uma das maiores cantoras de samba do país. Faleceu
em março de 1983 no Rio de Janeiro. Já são 41 anos de seu adeus,
mas sua produção artística permanece viva, o que a torna, de
certo modo, presente.
214
Quadro 1: letra da canção Canto das três raças
Ninguém ouviu Todo o povo dessa terra
Um soluçar de dor Quando pode cantar
No canto do Brasil Canta de dor
Um lamento triste Ô, ô, ô, ô, ô, ô
Sempre ecoou Ô, ô, ô, ô, ô, ô
Desde que o índio guerreiro
Foi pro cativeiro E ecoa noite e dia
E de lá cantou É ensurdecedor
Ai, mas que agonia
Negro entoou O canto do trabalhador
Um canto de revolta pelos ares Esse canto que devia
No Quilombo dos Palmares Ser um canto de alegria
Onde se refugiou Soa apenas
Fora a luta dos Inconfidentes Como um soluçar de dor
Pela quebra das correntes
Nada adiantou Ô, ô, ô, ô, ô, ô
Ô, ô, ô, ô, ô, ô
E de guerra em paz
De paz em guerra
Fonte: site letras de músicas3
de agosto de 2024.
215
2.2. “Na tua força não mora só dor”
216
Na puruzuka kwaw wà Mas sim as penas dos pássaros
Zazenuhem putar Nehe Pra te fazer voar
Ma'e uzapo iko hehy pe wà Por outra dimensão
Aiko herapuz Pupe
Filha da terra vou te contar um segredo Tão segura tão intacta
Na tua força não mora só dor Tão segura tão intacta
Você é sobrevivente Tão segura, tão intacta
Fênix Tão segura tão intacta
Tão segura tão intacta
Você é sobrevivente
Que não mais as correntes estejam no Na puruzuka kwaw wà
teu pescoço Zazenuhem putar Nehe
Mas sim as penas dos pássaros Ma'e uzapo iko hehy pe wà
Pra te fazer voar
Por outra dimensão Aiko herapuz Pupe
Aiko herapuz Pupe
Tão segura, tão intacta Aiko herapuz Pupe
Tão segura tão intacta Aiko herapuz Pupe
Fonte: https://www.letras.mus.br/kae-guajajara/filha-da-terra/
Fonte: Spotify5
5 https://open.spotify.com/intl-pt/album/55LrYJR0Ap4rw8JpIBgMLZ
217
Para cada componente, são estabelecidas categorias analíticas
que servem como guia para a análise. Entretanto, tais categorias
não devem ser consideradas definitivas, estanques, visto que o
analista pode adicionar outras categorias para abranger os
diferentes aspectos dos quatro componentes, caso seja necessário.
Vale destacar que a análise multissemiótica exige o trabalho
simultâneo com as quatro dimensões que compõem a canção
enquanto gênero. A proposta da divisão em quatro componentes
é meramente uma forma de sistematizar e organizar os dados. De
acordo com Baltar et al (2022),
218
Figura 3: Tetragrama de análise multissemiótica da canção
219
trabalhadora do país /O canto do trabalhador/ Esse canto que
devia/ Ser um canto de alegria/ Soa apenas como um soluçar de
dor/. Além disso, a canção também estabelece interdiscurso com
as religiões de matriz africana e como o Carnaval por meio dos
elementos sonoros constituintes da parte musical da canção.
Desse modo, Canto das três raças expressa como conteúdo
temático o silenciamento do grito das minorias desde o
surgimento do Brasil, tal tema é apresentado na canção por meio
das atitudes discursivas: poetizar, expor e argumentar e das
figuras de linguagem como a polissemia, exemplificada nos dois
sentidos da palavra canto, (i) o espaço geográfico, ou seja, os três
locais onde ocorreram os conflitos aludidos na canção e (ii) a ação
de cantar, a antítese, presente nos versos /E de guerra em paz/ De
paz em guerra/ e /Ser um canto de alegria/ Soa apenas como um
soluçar de dor/ e a assonância das sílabas tônicas e aliteração nos
sons consonantais em /Esse canto que devia/ Ser um canto de
alegria/ Soa apenas como um soluçar de dor/.
A canção Filha da Terra, por sua vez, estabelece uma conexão
discursiva com as constantes invasões e conflitos nos territórios
indígenas, com a degradação do planeta e com a mitologia grega
representada pela figura da fênix /Você é sobrevivente/
Fênix/ o que corresponde a uma metáfora da força e resistência
indígena. Além da metáfora, a canção também apresenta como
figuras de linguagem predominantes, a aliteração e
personificação, como pode ser observado nos seguintes versos /O
tempo passa transformando tudo/ Se não muda, ultrapassa tudo/
Passo por ele testemunhando tudo/ E quando ele passar, eu
mudo/. Tanto os interdiscursos quanto às figuras de linguagem
estão associados ao tema lamento indígena e a força diante das
opressões contemporâneas expresso por meio das atitudes
discursivas poetizar, relatar e argumentar. Tais elementos
constituem o discurso presente em “Filha da Terra”.
Além disso, vale ressaltar a importância da presença dos
versos em Ze'egete, língua do povo Guajajara, expressando a
identidade indígena, a riqueza linguística do nosso país e,
220
sobretudo, a presença de uma língua ancestral viva que luta
contra o apagamento e desprestígio.
As canções Canto das três raças e Filha da Terra despertam
sentimentos semelhantes ao tratar das temáticas de luta e
resistência das populações negra e indígena.
221
correspondente ao refrão, e a repetição das estrofes com a
sonoridade do samba carnavalesco. A instrumentação que
compõe a textura da canção é formada por atabaques, violão,
tamborim, agogô, reco-reco, surdo, agbê, cuíca, entre outros
instrumentos.
Já Filha da Terra, sétima faixa do álbum digital Kwarahy Tazyr
lançado em 2021, tem como gênero o RAP e um fonograma com o
tempo de 3’01 (três minutos e um segundo). O RAP é conhecido
por ser um gênero que possui uma forte impostação de voz, tom
rígido, palavras ásperas, no entanto, especialmente nesta canção,
Kaê apresenta um tom doce e voz suave, talvez para sinalizar
também por meio da sonorização o acalanto que propõe a canção.
Apesar de ter elementos marcantes do RAP, para a artista, o
álbum corresponde ao que ela denomina de Música Popular
Originária (MPO), por conter sonoridades tipicamente indígenas
na construção do beat (a base rítmica ou instrumental de uma
canção), entre outros elementos culturais presentes nas canções,
assim como, ser, além de um produto artístico, um manifesto
político em favor dos povos originários.
A forma se divide em introdução, parte A, parte A’ e coda.
Filha da Terra não possui refrão, mas apresenta repetições de
versos, especialmente, os versos em Ze'egete. Inicia e termina de
modo suave, num cantarolar baixinho, ou seja, traz um murmúrio
tanto na introdução quanto na coda. A instrumentação que
compõe o beat é composta por sons de instrumento de sopro
indígena, caixa de rítmico e o sintetizador, este último,
responsável pelos variados efeitos sonoros, como eco, por
exemplo.
222
out.
Gênero musical Samba Música popular
Originária/RAP
Instrumentação A textura é formada por A textura é formada por
atabaques, violão, tamborim, instrumentos de sopro
agogô, reco-reco, surdo, agbê, indígena, caixa de ritmo e
cuíca, entre outros. sintetizador.
Fonte: autoral
223
que, na atualidade, foi o mais omisso com a população indígena.
Segundo Passos (2023), o governo do ex-presidente Jair Bolsonaro
significou um retrocesso em relação à proteção e garantia dos
direitos dos povos indígenas brasileiros. O autor justifica essa
afirmativa apontando o aumento de disputas por território; a não
demarcação de terras indígenas; as invasões de terras indígenas; o
descaso com o povo Yanomami.
É importante destacar a polarização política que ficou ainda
mais evidente nesse período, assim como, o sofrimento causado
pela pandemia da COVID-19, em especial aos povos originários
em que o socorro, em alguns casos, chegou de forma tardia.
A canção também remete à questão ambiental e as
consequentes mudanças da degradação do meio ambiente. Para
os indígenas a natureza é família, o título da canção já mostra essa
relação parental.
224
inconformidade diante do silenciamento ensurdecedor, /Ninguém
ouviu/ Um soluçar de dor/ No canto do Brasil/ Um lamento triste/
Sempre ecoou/, das lutas das comunidades negras e indígenas dos
variados "cantos" do Brasil. A coautoria é de Paulo Sérgio
Pinheiro e Mário Duarte e interpretação de Clara Nunes. Como
motivo verbal comunica o silenciamento persistente e
ensurdecedor das dores das raças que constituem o Brasil. A
canção está presente no álbum Canto das três raças e dispõe da
audiência de 1,2 mil curtidas e 64.000 visualizações no YouTube6 e
conhecida mundialmente na voz de Clara Nunes e de outras
artistas brasileiras.
Filha da Terra, por sua vez, é uma composição de Kaê
Guajajara, que também a interpreta. Os discursos presentes nos
versos corroboram a interpretação de uma relação polissêmica do
Eu-Tu-Lírico manifestada pelo diálogo da
ancestralidade/espiritualidade com o presente e pelo da autoria
com os demais indígenas que compõem os povos originários do
país. A expressividade de Filha da Terra, apesar de contém versos
“fortes” /Que não mais as correntes estejam no teu pescoço/ Mas
sim as penas dos pássaros/, se faz por meio de acalanto de numa
voz suave e reconfortante, manifestando, assim, o motivo verbal
que corresponde à demonstração de apoio aos parentes7,
especialmente as mulheres, que sofreram e que sofrem agressões
pelo simples fato de serem indígenas. Conforme Kaê Guajajara
(2020), toda terra é indígena, mas o motivo da invisibilidade nos
espaços sociais é fruto do genocídio que ocorre secretamente.
A audiência da canção dispõe de 1,2 mil curtidas e 25.064
visualizações no YouTube8,como já dito anteriormente, ocupa a
sétima faixa do álbum Kwarahy Tazyr, ganhador do Prêmio
225
Arcanjo de Cultura na categoria melhor álbum em 2021, ano de
seu lançamento.
Então, com base nas análises das canções é possível dizer que
a construção do projeto de dizer busca caminhos distintos para
expressar algo em comum, à denúncia das opressões, luta e
resistência em prol da valorização da cultura negra e indígena.
Em Canto das três raças, de forma sintética, o projeto de dizer é
construído por meio do uso de antíteses e polissemia, alusão aos
acontecimentos históricos e a sonoridade do batuque e do samba,
já em Filha da Terra, se observa o uso de metáforas, versos em
Zeeg’ete, voz mansa, murmúrio, sons de instrumentos indígenas e
sintetizador.
Exemplificando o que Bakhtin (2016), alega sobre os
enunciados, isto é, são gerados a partir de projetos de dizer e,
estabelecendo seus planos dialógicos, adquirem relativa estabilidade
em uma dada esfera da atividade humana. O autor, da mesma
forma, considera que todo texto orienta-se por “sua ideia (intenção) e
226
a realização dessa intenção”, (Bakhtin, 2016, p. 73), ou seja, por um
projeto discursivo, e como essa intenção é aplicada e elaborada em
gênero específico, esse projeto dissemina a irradia a dinamicidade, a
plasticidade e a historicidade características do gênero.
Considerações finais
227
forte contribuição dos povos originários e da negritude na cultura
da nação brasileira.
A abordagem da canção como gênero multissemiótico, alinhada
às diretrizes dos documentos parametrizadores ao pensamento de
Paulo Freire, promove uma educação integradora e libertadora,
incentivando a criatividade, a sensibilidade e a criticidade, e
contribuindo para uma formação cidadã de qualidade. Em síntese, a
canção como objeto de estudo permite uma conexão com as
subjetividades dos contextos sociais e culturais.
Agradecimento:
Referências
228
Seminário Internacional História do tempo presente. UDESC.
Florianópolis, 2017.
NUNES, Clara. O canto das três raças. In: O canto das três raças.
EMI-Odeon[1976]. Disponível em: https://open.spotify.com/intl-
pt/track/7wQT ptwkkTHXjBF2JSZlHY. Acesso em 04 de setembro
de 2024.
229
230
NASCI NO SAMBA - UMA ANÁLISE DA PRODUÇÃO
POÉTICA DOS MALANDROS DO ESTÁCIO
"Malandro é o gato que come peixe e não vai na praia" - ditado popular
231
malandro: “Vivo na malandragem”, “pois vivo na malandragem”
e “enquanto eu viver na orgia” são expressões que figuram nos
três sambas e revelam o tom do sambista malandro.
A proposta deste trabalho é utilizar tais sambas para pensar a
produção poética dos malandros do bairro carioca do Estácio de
Sá, levando em consideração o contexto socioeconômico em que
estiveram inseridos. Além disso, busca-se discutir como a
expressão cultural manifestada pelos sambistas e malandros é
crucial para compreender a capacidade poética de sujeitos
marginalizados e racializados no início do século 20.
A análise dos textos permite examinar os aspectos literários
presente nos sambas, além de pontuar elementos musicais das
gravações1. Para isso será utilizado a análise interpretativa como
método, semelhante ao proposto na pesquisa de Matos (1982), que
compreende o samba como expressão literária e poética.
Compreender a produção poética do samba diz respeito a
uma difícil tarefa, pois está entre dois campos do saber: a poesia e
a música. No samba, existe uma linha tênue onde a relação entre a
poesia e a música (Matos, 2008) se estreita, especialmente devido à
influência da oralidade presente da interação dos sambistas e
malandros, resultado da produção intelectual desses sujeitos.
A relação entre o samba (manifestação cultural) e o malandro
(corpo) carrega uma potência avassaladora, já que é um produto
da margem, consequência de um conjunto de restrições, a acessos
básicos, que se fundem pelas esquinas do bairro do Estácio de Sá,
e acabam por romper as fronteiras da zona de prostituição do
Mangue e se espalham por outros cantos da cidade como o Morro
de Mangueira, Morro da Favela, Morro do Salgueiro e o subúrbio
de Oswaldo Cruz.
Dessa maneira, é importante destacar que em um primeiro
momento a relação entre o samba e o corpo dos malandros é
geradora de uma força pulsante, já que naquele período (a partir
da década de 1920) a cidade e a cultura carioca se transformavam
232
(Franceschi, 2010). A música e a poesia se fundem, uma vez que o
corpo dos malandros é composto por uma capacidade de desvios,
e transborda, artisticamente, com uma crítica ao mundo,
sobretudo aos acessos que os sambistas malandros entendem
serem restritos devido à uma estrutura social desigual e racista
(Sodré, 1998).
Em outras palavras, as vivências e experiências no corpo dos
sambistas malandros permitiram uma manifestação artística
fundamentada na cultura oral (Azevedo, 2018) e nos (en)cantos da
cultura afro-brasileira, elementos presentes na cultura carioca,
pois uniu a habilidade musical a um poderoso sensível que foi
externalizado com a palavra cantada (Matos, 1982), pelo conjunto
de sambistas do Estácio, homens marginalizados e racializados
que sentiram no corpo e na pele o peso do racismo e da
perseguição (Fanon, 2020), incansável, de guardas, delegados,
agentes e inspetores da polícia da cidade do Rio de Janeiro
(Cunha, 2015).
Outro elemento que culminou na efervescência artística dessa
geração foi a noção de coletivo e a organização das performances
para o fortalecimento da linguagem que os sambistas e malandros
elegeram ao exprimir sentimentos e sensações em forma de versos
acompanhados por pandeiro, cuíca, ganzá, “caixa surda”, violão,
cavaquinho e flauta (Franceschi, 2010).
Em consequência da reunião dos malandros sambistas, o que
reforça a ideia de coletividade, foi criada uma organização
carnavalesca na cidade do Rio de Janeiro, que ficou conhecida
como Deixa Falar (Cabral, 1996). É através do samba que os
malandros evidenciam as condições do trabalho e o entendimento
que fazem das desigualdades sociais. O elogio que é feito à
malandragem na letra dos três sambas que serão analisados não é
em vão e é feito por uma necessidade de extravasar a cosmovisão
do malandro. O samba advindo do bairro do Estácio é produzido
provocando uma tensão do que se entende como trabalho, e como
as pessoas marginalizadas e racializadas reagem às condições
233
impostas pela ordem capitalista do espaço urbano, uma força que
resiste (Filho; Isnard, 2023).
2. O solfejo do malandro
Vivo na malandragem
Não quero saber do batedor,
Pode escrever o que vou dizer,
Ando melhor do que um trabalhador.
234
Não há riqueza que me faça
Enfrentar o batedor,
235
Silva. Ambas exaltam a vida do malandro como central e
destacam a dualidade entre o “batente”, ou seja, o trabalho árduo
e exaustivo, e a malandragem, que oferece uma alternativa ao
desgaste do corpo no trabalho. O refrão é uma defesa do narrador,
o eu lírico do malandro sambista, uma espécie de grito de ordem
em não ter o corpo submetido à exploração capitalista, que no
Brasil teve uma forte influência do sistema colonial e escravocrata.
236
O refrão, composto por cinco versos, exalta uma forma de
vida distinta, oposta à exploração do corpo do homem negro. Ele
é seguido por mais quatro estrofes, cada uma com quatro versos,
que defendem uma maneira alternativa de viver. Essa consciência
está presente em várias composições do Estácio a partir do final
da década de 1920. O malandro, nessa perspectiva, busca uma
vida que não envolva a exploração de seu corpo para a
acumulação de capital de terceiros. A malandragem, acionada em
primeira pessoa, é, como canta o narrador, “fina”.
A hipótese a ser considerada é que, para o malandro a vida
na malandragem é mais leve e menos cansativa, uma estratégia
para não ter o corpo usurpado pela prioridade de acumulação do
capital. Por isso, o malandro entoa: “o valor dá-se a quem tem”.
237
A letra cantada na primeira pessoa do singular, questiona a
dura rotina do batente e ao conjugar o verbo “viver” no presente,
evoca uma tensão semelhante a que está presente no samba de
Bide e Benedito Lacerda, onde se canta “Vivo na malandragem”.
Esse verso representa um grito sufocado, desde a década de 1890,
que mais tarde tomou as ondas radiofônicas e gravações em
discos, tocados nas diferentes casas de música da época e
transbordando das esquinas e bares do Estácio.
No entanto, é primordial entender que essa malandragem
carrega um contexto e um significado distintos das definições da
polícia e dos jornais, que associavam a palavra à delinquência. A
malandragem, nesse caso, diz respeito ao desvio e à esquiva, uma
estratégia contra a opressão de um sistema hierárquico, racista e
violento.
Em uma das primeiras entrevistas concedidas pelo grupo de
sambistas malandros, no segundo semestre do ano de 1930, a
malandragem foi um tema central. Ismael Silva na conversa
reconheceu a disputa e afirmou, a respeito do malandro:
238
nos teatros de revista, programas de rádio e gravações de discos ,
nos programas de rádio.
A participação dos sambistas do Estácio no meio artístico e
cultural da cidade do Rio de Janeiro foi um marco na música
brasileira, pois além de trazer inovações melodias, poéticas e
percussivas, eles abriram caminho para outros compositores e
sambistas das classes populares, racializados ou não,
ingressassem na indústria musical (Franceschi, 2010).
O malandro opera com um proceder de esquiva, de desvio e
com muita consciência dos acessos que o sistema impõe e/ou
restringe. Indo mais a fundo, Bide expõe seu entendimento
Aquele que não trabalha é vagabundo – diz com a sua voz de tenor.
Malandro somos nós que trabalhamos. Mas, nas horas vagas, faz as suas
‘atrapalhações’. Gastão, quase um tímido, silencioso, de poucas palavras e
muitos versos, escutou e a definição do companheiro. Achou que ele tinha
razão e comentou:
‘É. Julgo também que o malandro tem vantagem. Não pensar muito na
vida para não se amofinar. A esta altura, Alcebíades, o Bide melodioso e
irônico do ‘Ora vejam só a mulher que eu arranjei’ intervém, e afirma que
não é vagabundo, mas gosta da vagabundagem. (Cavalcanti, 1930, p. 8)
perseguidos durante toda a vida não apenas pela violência física, mas também
pela violência simbólica do Estado.
239
Nota-se, além do mais, que existe uma força resistente contra
a exploração do corpo proveniente do grupo desses homens
racializados que cresceram e viveram pelas ruas do bairro do
Estácio e pelas ladeiras do Morro de São Carlos (Filho, 2002)
vivendo de bicos e trabalhos informais.
No samba “O que será de mim” gravado em 1931 a estrutura
das estrofes de quatro versos reitera o aspecto popular do samba
(literário) elaborado pelos sambistas do Estácio, onde esse tipo de
estrofe também é conhecida como quadras.
No quarto verso do refrão, “pois vivo na malandragem” a
malandragem é contrastada com a vida do batente. Em outras
palavras, a malandragem assumida é o contraponto às condições
de exploração do corpo. Na segunda estrofe, as rimas entre o
primeiro e o terceiro versos, e entre o segundo e o quarto, são
evidentes. O narrador descreve a ‘malandragem’ como ‘fina’ e
justifica sua vida com o elemento sagrado, afirmando que “Deus
quem dá” o destino de cada um.
Na terceira quadra, o narrador assume a vida na jogatina, no
primeiro verso “também dou a minha bola”, uma das formas de
sustento é no “jogo da bolinha”, perseguido pela polícia e motivo
pelo qual alguns dos sambistas foram encarcerados sob a Lei de
Vadiagem (Cunha, 2015) como Ismael Silva, Baiaco, Brancura e
Francelino.
A referência a “Chico Viola” é ao cantor branco Francisco
Alves que tinha um acordo com os sambistas do Estácio, onde ele
entrava na parceria (mesmo não tendo criado o samba) e gravava
sambas que não eram seus, mesmo sem contribuir com a
composição (Guimarães, 1978, p. 96).
Na quadra seguinte, o malandro sambista joga com o texto,
invertendo a ordem das palavras “não há vida melhor/ que vida
melhor não há” alterando o lugar do verbo na sentença, uma
característica do malandro, escorregadio e consciente de sua
conduta. O samba reflete o proceder do malandro e sua esquiva.
Mesmo com as mudanças o sentido não é modificado,
demonstrando que o malandro sambista soube jogar com as
240
palavras, já que os outros dois versos da quadra o malandro
repete e altera a posição das palavras “Deixa falar quem
quiser/Deixa quem quiser falar”, sendo que no primeiro verso a
ênfase está na ação “falar” e na segunda o destaque é para o
sujeito que fala, no caso o sujeito indeterminado (quem).
“Deixa quem quiser falar” é uma afirmação para que o sujeito
que tiver vontade falar, e “Deixa falar quem quiser” pode ter duas
interpretações. A primeira da despreocupação com as críticas que
chegam e a segunda uma ordem para que deixem falar quem
precisa falar, uma espécie de “grito dos excluídos”. Contudo, uma
informação complementar carrega ainda mais sentido nessa
quadra. “Deixa Falar” foi o nome da organização carnavalesca dos
malandros e significou, segundo explicação do próprio Ismael
Silva, essa despreocupação com que as pessoas do bairro falavam
do cortejo carnavalesco dos sambistas malandros (Cabral, 1996).
Na última estrofe o trabalho é definido pelo narrador: “o
trabalho não é bom” e nessas e a penúltima estrofe indica que
“trabalhar só obrigado” evidenciando um sistema de exploração
do corpo dos homens marginalizados e explorados, mesmo
porque para o trabalho “por gosto ninguém vai lá”.
Um aspecto musical interessante presente neste samba ocorre
no refrão, na quarta estrofe: “Pois vivo na malandragem” em
relação ao campo harmônico, há um detalhe particular: o
movimento segue a separação silábica de “ma/lan/dra/gem”
(quatro sílabas), e a harmonia acompanha esse ritmo, com uma
progressão que vai da tonalidade dominante à sexta. O número de
acordes utilizados segue exatamente o número de sílabas da
palavra — quatro. Por exemplo, em uma tonalidade de sol maior,
a sequência começaria em sol e passaria por fá sustenido, fá maior
e mi maior. Esse detalhe revela uma perspicácia dos sambistas
malandros, que empregaram diferentes recursos para expressar
uma crítica e as estratégias envolvidas no “proceder” da
malandragem, destacada também na harmonia.
O terceiro e último samba “O trabalho me deu um bolo”,
lançado no ano de 1937, de autoria de Antonio Moreira da Silva e
241
João Golô pela gravadora Columbia com a batucada, característica
do Estácio, bem acentuada. A gravação foi relançada dois anos
depois, em 1939, pela gravadora Odeon, com uma versão
diferente na letra, um novo arranjo orquestrado por Simon
Bountman e com uma qualidade sonora superior à anterior,
ambas na voz de Moreira da Silva. No entanto, a batucada da
segunda versão não aparece destacada como a registrada pela
Columbia, com acompanhamento do Regional Cruzeiro do Sul. A
análise da gravação será feita a partir da gravação de 1939, porém
é preciso ter em vista que título do samba está ligado ao verso da
primeira gravação
Eu agora resolvi
Que não hei de ser mais tolo
Mas enquanto for trabalho
Trabalho me dá um bolo
Eu fui trabalhar
Trabalho estava cruel
242
Eu disse ao patrão
Senhor me dá meu chapéu
243
é retratada como superior à do trabalhador que é explorado, na
penitência diária de ter que ir para o batente.
No segundo verso, do refrão, o narrador nega o trabalho e
reitera na terceira estrofe que o “trabalho não é para mim”, porém
é preciso destacar que existe uma crítica na letra do samba em
forma de sarcasmo e ironia ao exaltar a liberdade da orgia e a
rejeição ao trabalho. Na segunda estrofe o narrador afirma que
experimentou trabalhar, mas o considera perverso e “cruel”. Por
isso, decidiu abandoná-lo, e na terceira estrofe inicia dizendo e
reiterando que “Eu não quero trabalhar”.
O sarcasmo e o estilo de vida do malandro tornam-se ainda
mais evidentes no terceiro e quarto versos da última estrofe, onde
o narrador menciona a “nega”, uma figura feminina, que
representa a obrigação ou responsabilidade com o trabalho. No
entanto, isso contrasta com o refrão, que afirma “Enquanto eu
viver na orgia/ Não quero mais trabalhar”, e a presença da mulher
pode ser interpretada de várias maneiras.
Um outro elemento presente na poética do sambista e
malandro é o terno, que representa as convenções sociais e a
moralidade relacionada ao trabalho. O malandro se veste bem, é
cuidadoso com sua imagem. Apesar de pertencer a classe popular
sua vestimenta confere-lhe uma certa respeitabilidade. O terno,
uma peça de vestuário formal, indica que o malandro entende a
importância do traje e reconhece que existe uma adequação às
formalidades capitalistas e divisões hierárquicas da sociedade.
Contudo, essa adequação está vinculada à relação com a “nega”,
mesmo que o texto do samba não desenvolva (nem esclareça) que
tipo de relação é essa, sugerindo que o trajar do malandro é
influenciado por essa figura feminina.
Dessa maneira, a presença da personagem “nega” está
diretamente vinculada ao trajar do malandro, mesmo que ele não
desenvolva no texto que tipo de relação tem a “nega” e com o
próprio “trabalho”, apenas que essa figura feminina tem algum
tipo de relação com ele, além disso não amplia as características a
respeito do trabalho ou que tipo de trabalho seria o que se refere,
244
deixando essa ideia suspensa. Uma característica do malandro
que se apropria da palavra.
245
do Mangue, e a relação com as mulheres prostitutas é significativa.
Receber dinheiro dessas mulheres fazia parte de um “acordo” em
troca de segurança no baixo meretrício (Franceschi, 2010). Tal
prática era comum naquela área, o que demonstra que o corpo da
mulher sustentava todo um grupo de malandros que viviam
oferecendo “segurança”, e às vezes afeto, em troca de dinheiro e
presentes.
Sendo assim, alguns pontos podem ser definidos a partir da
análise dos sambas e da veia poética do malandro. Em “O que
será de mim” observa-se o jogo do malandro; em “Nasci no
samba” a oratória do malandro; em “O trabalho me deu um bolo”
o desvio de conduta do malandro (principalmente com as
palavras).
Como o tema central das letras é o trabalho, outras
informações externas ao textos podem ser consideradas para
aprofundar a discussão sobre a relação entre a temática e a
produção poética do sambista do Estácio. Um exemplo disso é
uma notícia publicada em dois jornais da cidade do Rio de
Janeiro, em janeiro de 1923.
Os jornais noticiaram uma greve organizada por operários na
Rua São Diogo, número 13, local onde estava estabelecida a Vieira
Freitas & C., uma fábrica de fôrmas de calçados. Um dos líderes
da paralisação foi Alcebíades Barcellos, o Bide. O motivo da
greve, segundo a notícia, foi que “os patrões Srs. Vieira Freitas
não deram as festas do Ano Novo” (Jornal do Comércio, 1923, p.
4). Em outras palavras, os trabalhadores não receberam o
pagamento referente às festas de fim de ano de 1922 e por conta
disso os operários, incluindo Bide, se organizaram para cobrar os
provimentos da fábrica, sendo o caso levado à Delegacia do 14º
distrito.
Essa informação nos permite, embora seja um elemento
externo ao texto, considerar que a produção poética do sambista
do Estácio, no caso em questão de Bide, reflete uma consciência de
classe. Atos de resistência estão evidenciados na letra de seus
sambas, como em “Nasci no samba”.
246
O sambista malandro do Estácio difundiu o samba pela
cidade por conta de seu protagonismo, principalmente através de
seu movimento, revelando uma perspectiva particular da leitura
que fez do mundo. Analisando cuidadosamente essa produção
percebe-se a força do desse protagonismo e a criatividade,
principalmente nos discos da época, como afirma o pesquisador
José Ramos Tinhorão.
247
instrumentos como o tamborim, o surdo e a cuíca. A temática
abordada no conjunto de sambas do Estácio estava ligada a esse
ritmo, que surgia como uma forma de expressar a realidade
vivida, retratando os ambientes frequentados pelos malandros e a
cosmovisão que carregavam, profundamente influenciada pelas
religiões de matriz africana. Tal temática estava, evidentemente,
vinculada a uma construção estética que também envolvia uma
performance corporal.
Bem vestido, roupa engomada, sapato lustrado, paletó
branco (o que é um destaque de sua aparência) já que o paletó
branco não era comum entre intelectuais e homens que usavam
um traje formal, o malandro seguia um código estético
influenciado pelas culturas diversas presentes no Rio de Janeiro,
especialmente no bairro do Estácio (Franceschi, 2010).
Nos fonogramas que documentam essa geração de sambistas
malandros, nota-se o prolongamento de notas no final dos versos,
uma marca estilística dos malandros. A grande contribuição
desses sambistas foi cantar sua própria vida, seus sentimentos e a
maneira como sobreviveram e resistiram, revelando ao mundo a
vida dentro da Zona do Mangue.
Essa produção, particular, se deu nos botequins do bairro do
Estácio, na região da Cidade Nova, local que se expandiu a partir
da década de 1920 devido à prostituição, tratada como caso de
polícia. Para aumentar o controle sobre a circulação das
prostitutas foi determinado um local específico para que essas
mulheres não fossem vistas nos bairros da Lapa, Glória e Centro,
concentrando (e escondendo) a prostituição no Estácio (Caufield,
2000).
No bairro estava localizada, além da zona do baixo
meretrício, a Casa de Detenção no sopé do Morro de São Carlos, o
Hospital de Caridade e a Escola Normal no Largo do Estácio. O
bairro que ficou conhecido por sua intensa vida noturna e boêmia
era repleto de cabarés, botequins, bares e prostíbulos. Nesse
ambiente, os malandros sambistas conseguiram cantar e divulgar
seus sambas e composições, que se espalharam pela cidade.
248
4. A coda do sambista malandro
249
Além disso, foi possível destacar a importância de
acrescentar elementos externos ao texto para enriquecer a
discussão. Assim, a produção poética do grupo de malandros
passa, sem dúvidas, pelas vivências e experiências dos homens
marginalizados e racializados. Dessa forma foi possível evidenciar
como essas questões influenciaram a criatividade, a produção
poética e a elaboração de estratégias para atravessar, contornar e
desviar das violências que sofreram.
Referências
250
FILHO, Antonio Candeia; ISNARD, Araújo. Escola de samba:
árvore que esqueceu a raiz. Nova Iguaçu: Carnavalize, 2023.
251
SODRÉ, Muniz. Samba, o dono do corpo. Rio de Janeiro: Mauad,
1998.
252
Parte 2
Práticas educativas com a
canção
253
254
OS GÊNEROS DA CANÇÃO E AS POTENCIALIDADES
DIDÁTICAS PARA O ENSINO DA ORALIDADE
Joaquim Dolz1
Docente honorário - UNIGE - [email protected]
André Conforte2
Docente - UERJ - [email protected]
Aurea Zavam3
Docente – UFC - [email protected]
Introdução
255
disciplinas), não explorando as potencialidades da canção popular
na educação, significa menosprezar o que já temos à mão e que
representa um inestimável patrimônio imaterial. Justamente por
isso, eventos como o que ensejou a publicação desta publicação de
caráter multidisciplinar são uma significativa contribuição para o
pensamento acadêmico brasileiro, que, de forma crescente,
entende a canção como um objeto de estudo de interesse das mais
diversas áreas, com aproveitamentos cada vez mais profícuos.
No caso de nosso artigo, como estudiosos dos gêneros
textuais e da didática das línguas, entendemos que é
profundamente importante estabelecermos métodos e modos de
abordagem da canção popular. Imbuídos dessa tarefa, propomos,
neste trabalho, 1) abarcar a canção tanto na sua historicidade
como gênero ou manifestação de gêneros diversos, situando-a no
âmbito das tradições discursivas, bem como 2) demonstrar, por
meio de um estudo de caso, de que forma a análise de uma canção
pode ser realizada, tomando como objeto não a letra em si, mas
justamente o diálogo intersemiótico que se estabelece no todo da
composição. Por fim, propomos 3) sistematizar uma metodologia
de ensino da canção, por meio de estratégias que envolvam
docentes e discentes nesse processo altamente produtivo e
frutífero. O trabalho, portanto, se configura por meio dessas cinco
seções que, a par de estabelecerem um diálogo entre si, podem
também ser lidas como abordagens autônomas do objeto canção, a
depender do interesse do leitor.
256
precisamos revisitar o conceito, ainda que brevemente, para
deixar mais claro o que se entende por tradição discursiva.
Coseriu (1980) defendia que, independentemente da língua,
do sistema – com estrutura, gramática e léxico específicos, existem
tradições textuais definidas. Nesse sentido, como distinguia o
linguista romeno, tradição textual não corresponde
necessariamente a tradição linguística. Um exemplo de tradição
textual é a saudação que damos a alguém com quem encontramos
pela manhã: Bom dia!. Kabatek (2005) lembra que essa expressão
não é convencionalizada somente a partir de regras idiomáticas,
estabelecida na/pela língua, mas também de regras discursivas,
estabelecida nas trocas comunicativas. E é justamente por
conformidade com essas regras discursivas que dizemos Bom dia!
e não “dia bom” ou mesmo “bons dias”, ainda que sejam
enunciados possíveis na nossa língua. E por que não o fazemos?
Porque não fazem parte das expressões de saudação que usamos
cotidianamente, isto é, não constituem tradições textuais do
português falado no Brasil. Uma tradição textual pode, então, ser
entendida como expressões, fórmulas linguísticas recorrentes. O
que Coseriu denomina “tradição textual” equivale ao que os
romanistas alemães, de feição pragmática, que se dedicam ao
estudo dos fenômenos da linguagem de natureza histórico-
diacrônica, denominam tradição discursiva (TD)4.
Considerando que tradições discursivas são fórmulas
recorrentes de que lançamos mão quando estamos diante da
manifestação de uma intenção comunicativa, podemos estender
essa noção para outros campos, como o da música, por exemplo.
Observemos, então, a imagem a seguir.
4 Para saber mais sobre o conceito, cf., a título de ilustração, Carvalho, Jorge Luis
Q.; Zavam, Aurea. Tradições discursivas: conceitos e métodos para a análise
diacrônica de gêneros. Labor Histórico, v. n. 1, p. 41-54, jan./jun. 2018; Zavam,
Aurea; Dolz, Joaquim. Tradições Discursivas: do surgimento à produtividade de
um paradigma (no prelo).
257
Figura 1 – Reprodução de uma imagem
258
discursivos que contribuem para definir as capacidades de
recepção, interpretação e produção criativa. Nesse sentido, as TD
são normas que definem as capacidades humanas de linguagem
para compreender/produzir textos/discursos segundo tradições e
modelos linguísticos e textuais históricos. Do nosso ponto de
vista, aplica-se tanto a definição de discurso mais geral como aos
tipos de discurso, definidos por Bronckart (1999). Neste artigo
tomaremos como unidade de análise os textos completos e
aplicaremos aos gêneros de textos observando mais
particularmente os gêneros da canção.
Os “padrões” (modelos) de produção/recepção de textos são
historicamente convencionalizados e se atualizam nos contextos
discursivos, nas situações de interação, em diferentes dimensões dos
gêneros (por exemplo, a canção): i) o conteúdo (o que se diz na
canção); ii) a estrutura composicional (os acordes, os motivos
melódicos e ritmos); iii) o tipo de discurso ou de sequência textual
(narrativa, argumentativa, dialogal etc.); iv) a configuração das
unidades linguísticas (dos fonemas ao texto); v) o estilo musical
(bossa nova, samba, funk etc.); vi) as diversas semioses que
acompanham o texto (a dança, a encenação, as imagens etc.). O
sentido do termo “tradições discursivas” pretende ser o mais
inclusivo e pragmático de todas as dimensões que alimentam a
tradição.
As TD não condicionam somente textos de um passado remoto,
ou aqueles já institucionalmente padronizados, mas também os
textos dos nossos dias. Observemos agora esta outra imagem.
259
Figura 2: Registro musical não convencional
260
aplicação de determinados padrões midiáticos e conceituais e
como pertencente a um gênero histórico e, além disso, a um
universo discursivo” (Aschenberg, 2003, p. 8). A historicidade é
uma característica do gênero, constatada não só quando se estuda
a história e a evolução cronológica desse gênero, mas, e
sobretudo, como salienta Fiorin (2021), quando o tomamos em sua
dimensão dialógica e consideramos que se constitui numa relação
de conflito com outros discursos. É nesse sentido, que se diz que a
historicidade é constitutiva dos gêneros. Em síntese, “a
historicidade dos enunciados é captada no próprio movimento
linguístico de sua constituição” (Fiorin, 2021, p. 10).
Especificamente em relação ao gênero da canção focalizado
neste artigo, partindo de uma perspectiva diacrônica e olhando
para o percurso histórico desse gênero, podemos perceber que
algumas canções preservam traços que não se encontram mais em
outras (o ritmo passou por inúmeras transformações, em
conteúdo, estrutura composicional, estilo, unidades discursivas;
por exemplo, o samba das três primeiras décadas do século XX em
relação ao samba dos dias atuais); já partindo de uma perspectiva
sincrônica, podemos destacar o diálogo que uma canção
estabelece com outra, com as vozes que atravessam o discurso que
ali é construído, buscando apreender o “movimento dialético de
constituição do sentido” (Fiorin, 2021, p. 10), de modo a olhar
para o gênero desde manifestações pretéritas a realizações dos
nossos dias.
Em suma, o que pretendemos com a proposta que trazemos é
que a escola, ao trabalhar com a canção, considere o percurso
sócio-histórico do gênero, reconheça sua historicidade e
identifique suas tradições discursivas. Enfim, tomar a
historicidade e as TD como constitutivas do gênero, da
constituição dos sentidos, e, portanto, objetos de trabalho em sala
de aula.
261
2. A canção como um complexo semiótico multimodal
262
As particularidades da canção como prática sociodiscursiva,
ressalte-se, não se esgotam nos tópicos mencionados, de modo que, à
medida que nos aprofundamos no seu estudo, vamos descobrindo
novos fatores distintivos. Um destes fatores não mencionados acima,
por exemplo, é a existência de um metadiscurso de natureza
intersemiótica no caso da canção. Propomos, a partir daí, uma
análise (aberta a possíveis intervenções de natureza didática) de uma
letra de canção com base na sua natureza metadiscursiva – que,
nesse caso, é significativamente potencializada pelo diálogo com o
todo da canção.
263
Oliveira (2007), associando o metadiscurso ao chamado modo
enunciativo de organização do discurso (Charaudeau, 2008), afirmara
que, diferentemente do que ocorre com a descrição, a narração e a
argumentação, não haveria textos totalmente metadiscursivos,
tendo o modo enunciativo, portanto, apenas uma função ancilar
em relação aos demais; a saber, a de gerenciar os demais modos.
Conforte (2007), entretanto, demonstrou haver textos, como o
soneto acima, que configurariam o emprego do metadiscurso de
cabo a rabo. Posteriormente, no entanto, constatamos que esse
tipo de composição se insere numa longa tradição, numa espécie
de jogo poético que remontaria, no mínimo, ao espanhol Lope de
Vega (Un soneto me manda hacer Violante…), mas que é ainda
anterior a ele, e que seria explorado, em tempos modernos, por
estudiosos do subgênero como Glauco Mattoso5.
Ainda em Conforte (2007), demonstramos que, no âmbito da
música popular brasileira, um lídimo representante desse modo
de organização textual seria o Samba de uma nota só, de Tom Jobim
e Newton Mendonça – com a particularidade de que, em se
tratando de uma canção, o caráter metadiscursivo só se realiza a
partir do diálogo intersemiótico entre a letra e a contraparte
musical da canção, até porque, sem esta, o metadiscurso não se
realiza em plenitude:
Quanta gente existe por aí que fala tanto e não diz nada
Ou quase nada
Já me utilizei de toda a escala e no final não sobrou nada
Não deu em nada
5 Cf. https://www.blocosonline.com.br/literatura/prosa/colunistas/glauco/gm0
4/glmatto040501.htm. Acesso em: 20 dez. 2024.
264
E voltei pra minha nota como eu volto pra você
Vou contar com a minha nota como eu gosto de você
E quem quer todas as notas, ré, mi, fá, sol, lá, si, dó
Fica sempre sem nenhuma, fique numa nota só
265
Penetra a orelha e sai por outra
Cada refrão
Pé ante pé
Abra aos poucos o coração
E deixe
Ecoar nossa canção
E feche
Venha ouvir a valsa oca
Em primeira mão
Que a luva distraída toca
No violão
O público não acredita
Crítico não crê
Na inédita canção escrita
Só pra você
Pé ante pé
Abra o peito bem devagar
E deixe
Sete notas a vibrar
E feche
Guarde numa caixa-preta
A tímida canção
No fundo falso da gaveta
Do coração
É valsa pra se ouvir por dentro
Pra se ouvir a sós
Pra não se dissipar ao vento
Com minha voz
Com minha voz...
266
À parte de diversos outros recursos poéticos presentes no todo
da letra, destacamos em negrito os trechos em que, numa leitura
conjunta com a audição da canção (para tanto, recomendamos que se
recorra a um dos diversos serviços de streaming), percebe-se o
perfeito diálogo entre o canto de Chico Buarque e os elementos
musicais que respondem, simultaneamente, ao que se diz, a começar
pelo elemento dêitico: “esta (e não “essa”) canção”, o que indica
(com o perdão da redundância) que a letra aponta não só para si
mesma, mas também para a canção que lhe serve de suporte. A
composição, no entanto, não se limita a nomear-se genericamente
como canção, mas ainda como valsa, pois é nesse gênero que ela se
realiza, com todas as particularidades da dança que se associam a
ela, como num balé clássico, com pausas e retomadas, ritardandos e
accelerandos e pontuações bem-marcadas dos compassos ternários
que caracterizam gêneros musicais como a valsa (den-tro-do / seu-co-ra
/ ção-guar-de…).
Há outros elementos claramente metadiscursivos: por
exemplo, nos versos “Se outro amor surgir um dia, a valsa perde o
ar/Definha”, ocorre uma pausa que isola, num enjambement
cancional6, o verbo definhar, como que a reforçar a perda do ar
enunciada; o mesmo ocorre, sobre a mesma estrutura musical, nos
versos “Se você beijar um outro, pode se partir/A valsa”, em que a
pausa musical entre um verso e outro reforça o que se sugere pelo
verbo partir; e, de uma forma bem mais transparente, o verso
“Sete notas a vibrar” se sobrepõe, num encaixe perfeito, a sete
notas musicais executadas simultaneamente ao canto. Por fim, a
repetição do verso final “com minha voz”, de forma cada vez
menos articulada com a execução musical, sugere claramente o
267
que foi dito nos versos anteriores, revelando a dissipação do canto
pelo vento, como se o próprio canto se deixasse levar.
A partir desse exemplo que a exiguidade do espaço não nos
permite explorar em sua totalidade, deixamos a sugestão de que
os estudiosos da canção investiguem, de forma mais detida, a
ocorrência do metadiscurso como um elemento a mais na análise
e na exploração didática da canção, observando, sempre que
possível, o diálogo intersemiótico que se estabelece entre as
contrapartes lírica e musical.
7 https://gecan.ufsc.br/.
8 http://dgp.cnpq.br/dgp/espelhogrupo/7023205938891717
9 https://grupodiscuta.ufc.br/pt/grupo/.
268
letra pode inclusive ser o acompanhamento de um poema
inicialmente não realizado para ser cantado. Do ponto de vista
didático, a experiência dos compositores pode inspirar as formas
de trabalho com alunos principiantes.
Uma terceira etapa é dirigida a inventariar as práticas de
ensino da canção em geral e mais particularmente a escolha de
gêneros na escola. Trata-se de uma etapa da investigação que é
descritiva e de caráter estatístico com base em um questionário
on-line. Nessa etapa da pesquisa, realizada com o apoio da
plataforma da Olimpíada de Língua Portuguesa (OLP) e
desenvolvida por Joaquim Dolz e Gustavo Lima, foram coletadas
650 respostas de professores de diferentes níveis escolares. Sem
consistir num corpus representativo do conjunto dos estados do
Brasil, a amostra revela interesse particular pelo feito de incluir
todas as diferentes regiões do Brasil tanto no meio urbano quanto
no meio rural do interior do País. Pode igualmente precisar as
escolhas em função da faixa etária dos alunos e do nível de
formação/escolaridade do professorado do infantil, fundamental e
médio. O resultado da análise está ainda em curso, mas queremos
destacar a relevância dessas experiências realizadas pelos
professores engajados com a OLP para que possam, numa
perspectiva ascendente, ser mobilizadas tanto as tendências gerais
como as estratégias e inovações mais interessantes.
Uma investigação descritiva paralela em outras línguas
(catalão, italiano e francês) constitui a quarta etapa. Essa etapa
vem sendo realizada pelo Grupo de Pesquisa em Didática das
Línguas (GRAFE)10 na Universidade de Genebra, que tem se
voltado para a oralidade, e particularmente tem avançado no
catalão (Dolz; Monferrer, 2023). O resultado da comparação entre
as línguas permite observar as diferentes manifestações dos
movimentos similares em diferentes tradições linguísticas, por
exemplo, no caso da MPB, se pode estudar a influência da
“Nouvelle chanson française” e o paralelismo da evolução da
10 Cf. https://www.unige.ch/fapse/grafe/
269
canção de protesto com a “Nova cançó” catalã. Esse tipo de
comparações é interessante para os diferentes gêneros, cantigas de
roda, canções de ninar, rap, funk e jazz e bossa nova etc. A
influência dos gêneros entre as diferentes línguas é muito
importante nas escolhas das novas gerações e ajudam a
compreender o que é específico dos gêneros de uma língua em
contraste com os gêneros próximos de outras línguas. Do ponto
de vista didático, aporta não somente elementos para
contextualizar os movimentos contextuais e culturais para situar
os movimentos musicais, mas também para analisar as
especificidades das letras e das músicas brasileiras.
A quinta etapa consiste em comparar e contrastar gêneros
próximos atendendo a contextualização dos usos. O objetivo dos 3
autores deste artigo é estudar as particularidades na evolução do
samba e da bossa nova (Dolz, Conforte e Zavam, no prelo). Esse
trabalho permite ver como as tradições discursivas de um gênero
da canção com uma influência muito grande do jazz americano, a
bossa nova, se entrecruzam com o gênero mais especificamente
brasileiro que é o samba. Letras e músicas de uma parte de sambas
e de bossa nova estão muito contrastadas, mas os gêneros se
entrecruzam no curso da evolução histórica. Essas formas de
entrecruzamento também são importantes para ver como se
produzem as mudanças no processo da criação de letras e de
músicas.
Na sexta etapa entramos na elaboração de um corpus histórico
dos diferentes gêneros que pode ser organizado por intervalos de
15 ou 20 anos, mas que não persigam uma visão diacrônica
clássica, mas sobretudo olhando globalmente para a evolução e
considerando contexto particulares. No caso da bossa nova e do
samba, o corpus foi elaborado em função de canções mais
emblemáticas e mais difundidas nos diferentes momentos
históricos a partir do aparecimento do samba e da bossa nova.
A sétima etapa consiste na observação e análise sistêmica das
práticas e dos objetos de ensino dos professores (investigação de
campo) para identificar as estratégias criativas, os gestos didáticos
270
dos professores e os obstáculos profissionais (pesquisa
colaborativa entre professores e pesquisadores). Consideramos
importante a análise do trabalho efetivo nas aulas seguindo o
modelo de pesquisa de Schneuwly e Dolz (2004) para identificar
as escolhas das canções, as propostas feitas tanto para
compreensão e para a produção quanto para as experiências
realizadas de interpretação e criação musical. A proposta
considera importante, antes de lançar uma engenharia didática
sobre a canção, partir das práticas efetivas dos professores,
analisadas na etapa 3 e observadas de maneira mais precisa nesta
nova etapa.
Todas as etapas precedentes contribuem para a criação de um
modelo didático do gênero levando em consideração as condições
de trabalho dos professores. Esta oitava etapa se inspira em
múltiplos trabalhos sobre a modelização didática dos gêneros e
identifica as principais dimensões tanto dos conteúdos quanto da
arquitetura da canção, e dá uma importância maior a oralidade e a
articulação entre música a letra e a outras dimensões
paralinguísticas que acompanham a canção (Pietro; Schneuwly,
2019; Dolz e Schneuwly, 1998).
As duas últimas etapas são estritamente da engenharia
didática. A nona consiste na elaboração, experimentação
exploratória e avaliação de novos dispositivos didáticos (oficinas,
sequências e itinerários didáticos realizados em colaboração com
o professorado dos diferentes níveis de escolarização). Essa etapa
é geralmente realizada em colaboração com os professores
engajados nos projetos de pesquisa. Um diário do trabalho
realizado na aula ajuda a compreender as condições de trabalho e
os possíveis obstáculos de aprendizagem dos alunos e dos
professores, mas sobretudo é importante aplicar critérios de
validação didática que permitem ver os progressos realizados
durante o percurso de ensino, e ainda outros critérios como a
legitimidade dos objetos de trabalho escolhidos, a pertinência em
função das capacidades dos alunos, a viabilidade das condições
271
de trabalho da aula e a coerência dos objetos trabalhados nas
diferentes tarefas propostas.
A décima e última etapa é uma segunda experimentação das
inovações para a generalização e processo de seguimento da
extensão dos novos procedimentos de ensino. A metodologia
proposta é complexa e trata de articular aspectos que tomam em
consideração as metodologias etnográficas, os trabalhos de
observação e análise das práticas sociais observadas nas
referências e, sobretudo, as práticas de aulas. Esses trabalhos são a
base de uma engenharia didática ascendente, que quer
experimentar as vantagens e as dificuldades sobre o trabalho com
o gênero da canção para desenvolver tanto o domínio da
oralidade quanto da compreensão do conjunto do texto (música e
letra articuladas), investindo nas tentativas de criação, de
produção e de interpretação oral de novas canções.
272
da comunidade discursiva escolar. Consideramos importante esse
aspecto por levar em consideração as práticas linguageiras
familiares e da comunidade e os próprios interesses e motivações
pessoais. Isso supõe uma avaliação da presença do gênero da
canção em geral e do gênero da canção que se pretende
desenvolver no projeto pedagógico. Outro aspecto a levar em
consideração é a voz. Isso significa analisar a biografia linguística,
o repertório de canções conhecidas pelos alunos, os eventuais
conhecimentos musicais, mas também os gostos em função da
faixa etária dos alunos. Em resumo trata-se de estabelecer quais
são as capacidades iniciais dos alunos tanto na recepção musical
quanto na compreensão das canções como a possibilidade de
participar num projeto criativo do qual eles são autores de uma
canção. Entre essas capacidades iniciais, considerar a voz dos
alunos significa também partir da variedade linguística que eles
conhecem dando a possibilidade de abrir-se sobre outras
variedades da língua primeira ou línguas adicionais.
A segunda estratégia que vem dando muito bons resultados
do ponto de vista da implementação é a elaboração de projetos de
línguas escolares que mobiliza a colaboração com as equipes de
professores. Esse envolvimento pode se dar, por exemplo, em um
projeto voltado para a rádio escolar ou para a apresentação de
Natal, entre outros. A colaboração envolve professores de línguas
(plurilinguismo) e professores de outras matérias (debate sobre
valores expressados nas canções, uso da canção para aprender).
Esse trabalho de elaboração é particularmente muito interessante se
os professores das diferentes línguas ensinadas (plurilinguismo)
mobilizam os professores de outras disciplinas. Nesse sentido
destacamos os projetos que propõem um debate sobre valores
expressos nas canções (o uso da canção para aprender)
mobilizando professores de História e Filosofia. Também
observamos projetos capazes de mobilizar o professorado
utilizando a canção para aprender com os alunos menores, mas
também os projetos mais complexos que permitem uma entrada
cultural a partir das canções em inglês, espanhol e outras línguas.
273
Os projetos pedagógicos permitem ao aluno antecipar a finalidade
nesse caso destacamos o caráter teleonômico. Saber o que se quer e
a sua finalidade motiva e ajuda a dar sentido a aprendizagem. A
canção nos seus diferentes gêneros possibilita a motivação para o
trabalho e o sentido da tarefa realizada. Geralmente se pode falar
de 3 tipos de projetos pedagógicos. O primeiro refere-se a situações
de comunicação autênticas (coral) ou situações simuladas em que
se pode imitar uma artista ou um cantor pop. O segundo projeto é
o que se inspira no pedagogo francês Célestin Freinet. A canção é
mobilizada para aprender matérias escolares e ou a criação de uma
da rádio escolar. Já o terceiro tipo diz respeito àqueles em que o
gênero de canção é considerado objeto de aprendizagem. Um
projeto baseado sobre a aprendizagem de criação de rappers, por
exemplo.
A terceira estratégia consiste em tomar as línguas, com sua
complexidade semiótica multimodal, como uma ferramenta
fundamental do ensino, inspirando-se na noção de instrumento ou
de ferramenta de mediação de Vygotsky (2007). Trata-se de utilizar
todas as dimensões multimodais da canção para trabalhar a
complexidade intrínseca da língua. O que é importante do ponto da
vista da mediação é ver como os gêneros da canção contribuem
para a construção de valores e para o desenvolvimento do
patrimônio cultural. No Brasil trabalhar sobre a história do samba
possibilita ver os valores críticos que desenvolvem as letras das
canções, como as considerações sobre a mulher, a pobreza, o amor,
mas também o tipo de desenvolvimento cultural associado ao
Carnaval.
A quarta estratégia que nós queremos desenvolver é
considerar os gêneros da canção como objeto de ensino adaptados
à progressão curricular. É importante ver que gêneros da canção
são os mais interessantes para os diferentes níveis escolares e
também que atividades de compreensão oral e escrita, recitação e
interpretação são as mais interessantes. Entre todas as atividades,
nós estudamos a potencialidade da produção de letras de canções
pelos alunos. Contudo consideramos que o trabalho é importante
274
que ainda tem de ser feito para adaptar os diferentes gêneros na
progressão curricular. Até agora as nossas observações mostram
que, nas práticas escolares atuais, durante a educação infantil,
trabalha-se sobretudo a cantiga de roda, a de ninar; na educação
fundamental, aparecem as canções para aprender e uma
diversidade de gêneros; e no ensino médio, o rap, o funk, MPB, o
samba, enfim uma adaptação dos gêneros à progressão curricular.
A quinta estratégia consiste em elaborar atividades, oficinas,
sequências e tinerários didáticos (e novas estratégias criativas).
Convém valorizar as atividades em situação de comunicação
diversificando as tarefas, e também observando o interesse por
criar oficinas para trabalhar a língua (léxico, sintaxe, oralidade).
As atividades podem ser: i) praticar jogos musicais (palmas,
movimento etc.) com o gênero cantiga de roda, por exemplo; ii)
coreografar ou mimar (fazer mímica) uma canção com o gênero
pop, rock; iii) participar de um coral, com uma canção tradicional
regional ou um hino; iv) preparar uma canção de ninar destinada
a um grupo de crianças; ou v) interpretar ou inventar um rap.
É importante ver as possibilidades de integrar atividades
centradas sobre a oralidade. Isso supõe apresentar uma base
sintética que ajudará os alunos a compreender os princípios da
língua, a exercer as oposições fonológicas e a melhorar a
pronúncia e a entonação em língua portuguesa. Nesse sentido é
interessante buscar canções brasileiras que permitem desenvolver
fluidez lexical e pronúncia (com fonemas vocálicos [ɛ] [e] [i]: ela /
cera / gente; e/ou com fonemas consonânticos [t] [d] [tʃ] [dƷ]: tatu
/ dedo/ tigela / dinheiro). Por exemplo a canção Coisas do Brasil, de
Guilherme Arantes (para explorar a nasalidade), Trem das cores, de
Caetano Veloso (o léxico), Samarica Parteira, de Luiz Gonzaga (as
onomatopeias).
Se as atividades e as oficinas estão articuladas entre si, o
dispositivo Sequência Didática (Dolz, Noverraz, Schneuwly, 2004)
continua sendo o dispositivo mais interessante para trabalhar nas
aulas. Por outro lado, pode-se trabalhar com itinerários didáticos
(Dolz, Lima, Zani, 2020; Barros, Ohuschi, Dolz, 2020; Dolz; Lima;
275
Zani, 2022; Zavam, Dolz, 2023). Cinco pontos são destacados pelos
itinerários didáticos elaborados para o trabalho sobre a canção: 1)
trabalhar por etapas de modo a alternar leitura, escrita, escuta e
produção oral; 2) multiplicar as atividades de escrita e de
produção oral dos alunos: “se aprende a escrever escrevendo”; 3)
dar mais tempo para aprender e permitir pausas para um trabalho
importante; 4) dar atenção particular aos processos e à progressão
(construção das aprendizagens); 5) revisar: sistematizar as
atividades de retorno reflexivo ao texto ou metalinguageiras.
De outra parte destacamos duas modalidades do itinerário
com a canção: 1ª) reiteração por etapas em função dos
obstáculos: itinerário por produções sucessivas de um gênero de
canção com um retorno reflexivo depois de cada oficina; 2ª) da
compreensão oral à produção de uma letra para uma canção
conhecida: itinerário alternando compreensão oral, leitura,
interpretação, escrita de uma letra, produção oral (caderno de
poemas: Barros, Ohuschi, Dolz, 2022).
Por fim, destacamos as potencialidades das tradições
discursivas na canção no Brasil e sua historicidade. As atividades
podem se voltar, por exemplo, para a historicidade do samba e da
bossa-nova, do rap, da MPB etc.; para a tradição discursiva dos
gêneros no Brasil, de um modo geral; para a contextualização das
transformações e da sedimentação das regularidades; para as
dimensões culturais.
Quanto à sexta estratégia, o foco recai sobre a mobilização de
recursos da oralidade e da multimodalidade dos gêneros. Em
relação especificamente à oralidade, deve-se buscar trabalhar: i) a
musicalidade da língua, em suas dimensões suprassegmentais,
especialmente a melodia; ii) a voz, ressaltando posição da voz,
articulação, volume, inteligibilidade, ênfase; iii) a harmonia, o
ritmo e as pausas; iv) a articulação letra e música; v) a entonação
expressiva na produção; vi) as marcas linguísticas orais, o léxico, a
sintaxe. Devemos lembrar que a oralidade está associada a outros
aspectos, corporais e visuais, que também merecem atenção.
Nesse sentido, postura, distância física (aspetos proxêmicos),
276
gestos, mímica (aspectos cinésicos), dança (movimento do corpo),
suportes musicais e visuais (Tik Tok e outras novas tecnologias)
podem ser trabalhados na interpretação de uma canção.
A sétima e última estratégia consiste em reforçar a
autoformação, a pesquisa colaborativa e a difusão das estratégias
criativas dos próprios professores, de modo a refletir sobre a) a
legitimidade com o curriculum e o que a sociedade espera da
escola; b) o impacto nas aprendizagens (progressos) e a superação
de obstáculos; c) a coerência da proposta com os gêneros
ensinados (modelo didático do gênero); d) a pertinência e
adaptação às capacidades dos alunos; e) a viabilidade nas
condições de trabalho escola. Reforçar a autoformação e a
pesquisa colaborativa implica, pois, experimentar as estratégias
criativas dos professores; estender e difundir as inovações e
materiais dos professores; aprofundar as propostas de
multiletramentos; e explorar materiais multimídias, como podcast,
vídeos tutoriais, TikTok, e ainda o uso crítico da IA, entre outras
possibilidades.
Considerações finais
277
pensamos. O mais importante, no presente caso, é a entendermos,
antes de tudo, como um objeto multi- e interdisciplinar, e também
multifacetado, caracterizado por sua natureza intersemiótica e
multimodal, constituindo-se, portanto, como artefato imprescindível
para a pesquisa e o ensino de línguas. Esperamos, a partir de nossas
considerações, ter atingido pelo menos parte deste objetivo.
Referências
278
(org.). Línguas e literaturas na fronteira sul: reflexões linguísticas
e diálogos na educação. Campinas, SP: Mercado de Letras, 2022.
p. 93-126.
279
DOLZ, J.; LIMA, G.; ZANI, J. B. Itinerários para o ensino do
gênero fábula: a formação de professores em um minicurso.
Textura - Revista de Educação e Letras, v. 22, nº 52, p. 250-274,
out./dez., 2020.
280
OLIVEIRA, H. F. de. Gêneros textuais e conceitos afins: teoria. In:
VALENTE, A. (org.). Língua Portuguesa e identidade: marcas
culturais. Rio de Janeiro: Caetés, 2007. p. 79-92.
281
ZAVAM, A.; DOLZ, J. Tradições Discursivas: do surgimento à
produtividade de um paradigma (no prelo).
282
A GENTE CHAMA DE LAMBADA: O GÊNERO CANÇÃO EM
PRÁTICA DE ANÁLISE LINGUÍSTICA/SEMIÓTICA
1. Introdução
283
estrutura típica de composição de canções, mas é dança, é bebida
com alta concentração alcoólica, é batida abrupta e forte, é o
sotaque paraense reproduzindo ritmos caribenhos, é subversão, é
parte da história da cultura paraense, é signo ideológico
(Volóchinov, 2018 [1895-1936]).
Como diversas manifestações culturais populares do Brasil, a
lambada ainda não tem uma vasta literatura acadêmica acerca de
suas origens, e os autores divergem acerca de alguns aspectos de
sua história. No entanto, recentemente, estudos acerca da
lambada têm sido desenvolvidos por artistas paraenses, que
também são pesquisadores da música e da cultura local, como
Felipe Cordeiro (filho do grande produtor e compositor de
lambadas na década de 1980, Manoel Cordeiro) e Félix Robatto.
Diante da carência de maiores estudos, na esfera acadêmica,
acerca do tema, os documentos e as composições que estes artistas
produzem auxiliam significativamente na produção de textos
como este, principalmente por, enquanto paraenses, conhecerem
nuanças da história que foram relevantes para a consolidação do
gênero antes de sua difusão para o restante do Brasil e para o
exterior.
Nosso objetivo, neste estudo, não é aprofundar os estudos
acerca da história da lambada, mas, cotejando-a, desenvolver a
análise multissemiótica da composição A gente chama de lambada,
de Félix Robatto, considerando a lambada um signo ideológico,
para orientar a investigação do potencial da análise
linguística/semiótica como prática de linguagem capaz de mediar
um ensino de Linguagem que, transcendendo a simples
interpretação da letra, contemple conteúdo temático, estilo e
construção composicional da canção em seus matizes verbal e
musical. A canção escolhida não é um clássico das décadas de
1970 a 1990, quando a lambada teve seu ápice – pois se situa no
contexto de recuperação e de preservação deste gênero caribenho-
paraense que tem se desenvolvido na última década– mas
configura objeto relevante porque, configurando-se como uma
lambada, explica este signo paraense.
284
O conhecimento deste universo contextual que permeia a
canção, e com o qual ela dialoga, pode favorecer um ensino-
aprendizagem de Língua Portuguesa que, tratando-a como objeto
do conhecimento, promova a reflexão acerca de como o contexto
em que o gênero se insere é materializado tanto no componente
verbal quanto no musical, justificando as escolhas do compositor
e recuperando os diálogos estabelecidos por ela em atividades de
prática de análise linguística/semiótica (PAL/S) (Acosta Pereira;
Costa-Hübbes, 2024).
Nas próximas seções, apresentamos a lambada como um
signo ideológico; desenvolvemos a análise multissemiótica de A
gente chama de lambada (Robatto, 2016); e propomos abordagens
possíveis do signo ideológico lambada, pela canção de Robatto,
em práticas de análise linguística/(multis)semiótica nas aulas de
Língua Portuguesa.
285
ser vinculado aos ritmos dançantes de origem caribenha tocados por
conjuntos musicais locais (Costa, 2015, p. 26-27).
286
A lambada se insere no período de difusão dos rádios da era
JK, em um cenário de intensas trocas culturais entre caribenhos e
paraenses em uma cidade que era rota das navegações e rota de
fuga. Esta musicalidade é, sobretudo, fruto do diálogo entre as
camadas populares, ou seja, a lambada se materializa no âmbito
interindividual, na relação entre sujeitos (Volóchinov, 2018).
Como relata Mestre Solano3, era um ritmo que agradava o
público, mas estava estigmatizado, associado à música “brega”,
música de “cabaré”. Enquanto signo ideológico, a lambada recebe
avaliação social (Volóchinov, 2018) e, em sua primeira década,
esta axiologia não era de boa música, ou de “boa cultura”. Apesar
dos estigmas, a lambada seguiu sendo amplamente disseminada
pelas rádios.
Conforme Costa (2015), as rádios traziam artistas caribenhos
para as festividades do Círio. A Gravasom – gravadora do
comunicador e empresário Carlos Santos – produzia discos de
lambadas internacionais e álbuns de artistas não apenas
paraenses, mas de diversos estados do país, auxiliando na
projeção do ritmo e de nomes como Alípio Martins e Beto
Barbosa. Em meados da década de 1980, a lambada já era ouvida
em bailes de periferia por todo o país e, com “música de sabor
local”, era apresentada aos turistas até ser acessada pelo cineasta
francês Olivier Lorsac e levada para a Europa no final da década
de 1980 (Tinhorão, 2013).
No Pará, a lambada receberia a inserção da guitarra a partir
da década de 1970 e passaria a assemelhar-se a outro ritmo
paraense, a guitarrada. Conforme os estudos de Felipe Cordeiro4,
a guitarrada recebia influências da Jovem Guarda e, de acordo
com os produtores da Gravasom, a guitarrada é uma sonoridade
mais acelerada e sem letra, dois traços que a distinguem da
287
lambada. No entanto, as fronteiras entre os dois ritmos não são
consensualmente estabelecidas na literatura, de forma que, na
canção A gente chama de lambada, o eu-lírico afirma que “lambada
na guitarra é guitarrada” (Robatto, 2016).
O fato é que, a partir da primeira década dos anos 2000,
começa a ganhar força, no Pará, um movimento de recuperação
da lambada. Em 2016, Félix Robatto cria a Lambateria, um evento
semanal de lambada e guitarrada no qual se reúnem não mais os
pescadores e frequentadores de aparelhagem, mas um novo
público, contagiado pela nostalgia dos bailes da saudade5, os
quais têm um público frequentador diferente do que aprecia as
festas de aparelhagem, que se reúne para simular as festas do
passado (Costa, 2008).
A lambada, então, passa a circular no meio do que
Napolitano (2002) denomina indie, um estilo de gravadoras que
pesquisam musicalidade, gostos e tendências do mercado. Com
isso, os apreciadores contemporâneos da lambada (mais velhos,
como o senhor Godofredo, figura frequente nas lambaterias, que
tem 69 anos) distinguem-se dos frequentadores das festas de
aparelhagem (mais jovens, com faixa etária até os 30 anos), em
espaços menos violentos. O signo ideológico lambada passa,
então, a ser reavaliado e torna-se sinônimo de uma elegante e
agradável nostalgia.
De acordo com Volóchinov (2018) a realidade do signo
ideológico é determinada pelas formas de comunicação social que
ele media. Assim, a lambada dos anos 2000 é diferente da lambada
288
das décadas de 1960/1970, pois circula nas comunicações entre
pesquisadores e entre o público nostálgico, aproximando-se da elite
intelectual. Neste cenário foi lançada, em 2016, a canção A gente
chama de lambada, que analisaremos na próxima seção deste texto.
289
Figura 1 - Tetragrama Analítico GECAN
290
A primeira referência é a história da lambada que, com a
“bebida forte”, remete tanto à história de Caraciolo quanto ao
sentido da palavra lambada nos regionalismos. Em seguida,
temos a palavra guitarrada, aludindo às sonoridades que a
guitarra executa entre os compositores paraenses. Além disso, o
uso da guitarra no Pará contrasta com os usos do instrumento no
heavy metal, tanto na forma da “palhetada”, quanto pelo
movimento corporal associado, o headbanger cede lugar ao
rebolado do quadril. A terceira referência é o título do álbum,
Belemgue Banguer, com a associação entre as palavras Belém,
merengue e banger, que busca evidenciar como a cidade paraense
aprecia e imbrica estas manifestações culturais de forma peculiar.
Também é possível inferir uma referência aos fins de festa de
aparelhagem, especialmente no interior do Pará, que “varam a
madrugada” e, próximo do amanhecer, trazem, no repertório dos
Djs, ritmos como merengue, cumbia e outras sonoridades
caribenhas, apreciadas pelo público mais velho. O verso “Balança,
aqui não tem complicação”, evoca a canção Lambada Complicada
(de Aldo Sena, lançada em 1983).
Como atitudes discursivas, destacamos expor o que é a
lambada e instruir o ouvinte acerca de como se dança, tudo isso
amalgamado na atitude de poetizar, com suas métricas e rimas.
As figuras de linguagem nos versos envolvem
predominantemente as expressões regionais, como se pode
identificar nas metáforas, “levanta a poeira do chão” e “bebida
forte”; na metonímia “bate coxa” e na sinestesia “música quente”.
291
da América Latina e, com isso, houve incorporação de instrumentos
novos à sua musicalidade. É tocada através de tambores, maracas,
guaches, flauta de milho indígena, gaita, dentre outros.
É possível notar – ao fazer a audição das canções Cumbia
Cianaguera, na interpretação de Aniceto Molina e La Pollera colora,
interpretada por Wilson Choperena Pedro Salcedo y Orquestra –
um padrão rítmico que utiliza uma colcheia ligada a duas
semicolcheias, com variações, mas seguindo essa constante
rítmica nos tambores, junto a um chocalho (ou outro instrumento)
tocando no contratempo (com uma pausa de colcheia e uma
colcheia tocada em cada tempo). Esses ritmos são reproduzidos na
fórmula de compasso 2/4 em ambas as canções ouvidas.
Abaixo temos um exemplo de célula rítmica típica da cumbia
292
sintetizadores. A célula rítmica de colcheia ligada a duas
semicolcheias e um outro item percussivo marcando o contra está
presente, com variações e algumas pausas gerais do grupo ao final
de cada parte da canção. As pausas sinalizam a transição de uma
parte a outra, mas, aqui, a guitarra encarrega-se de fazer a
colcheia/semicolcheia e os pratos, provavelmente chimbais, de
marcar o “contra”.
A instrumentação escolhida confere um tom moderno e
urbano a esse estilo tradicional, sobretudo pelo uso da guitarra e
dos synths. Na música de Félix Robatto, existem influências
rítmicas e harmônicas da Cumbia, mas com a adição da influência
da Lambada nas melodias de guitarra, marcando a canção com
solos características da Guitarrada nortista, dançantes alegres,
cantantes, sincopados, diretamente influenciados pela Lambada e
música caribenha, o que é típico das guitarradas.
O início de A gente chama de Lambada, por utilizar de melodias
sincopadas por um sintetizador com som de órgão executadas
juntamente a uma bateria e repetição de uma célula melódica
remete a bandas de Rock Progressivo como Yes e King Crimsom,
mas logo dá lugar a uma composição animada e tipicamente
brasileira/nortista.
Sendo a lambada um gênero que envolve vários ritmos
(caribenhos e nortistas)7, a célula da cumbia com a metaleira da
guitarrada permitem inferirmos que A gente chama de lambada
pertence ao gênero lambada. A tonalidade é Ré maior, a cadência
é autêntica perfeita e a estrutura da canção em partes segue-se por
um introdução- parte A (verso com quatro frases vocais cantadas)
- Parte B (interlúdio instrumental com enfoque na guitarra) –
Parte A – Parte C (complementando a parte A com versos
cantados) – Parte D (interlúdio instrumental com solo de guitarra-
293
Parte B – Parte A – Parte C – Parte D – Parte B – Parte E (solo de
sintetizador) – Parte C (2x) – Parte B.
Na observação das partes, percebemos que A gente chama de
lambada tem mais momentos instrumentais que trechos cantados.
Isso pode ser explicado pela influência da guitarrada, cujas
composições têm o protagonismo da guitarra e pouco ou nenhum
canto, sendo característica inclusive apontada por alguns
produtores como o traço que a distingue da lambada. Como
sugere a letra, no entanto, Félix deseja aproximar ambos os estilos
de forma que os torne, inclusive, equivalentes.
294
3.4 Componente Autoral
295
4. A gente chama de lambada: análise multissemiótica da canção
em PAL/S
296
O primeiro caminho parte da investigação acerca dos sentidos
da palavra lambada em diferentes regiões. Com a leitura do título
A gente chama de lambada, previamente à escuta da canção, o
professor pode perguntar aos estudantes se eles conhecem a
palavra lambada e, ainda, o que eles "chamam de lambada". Com
isso, poderia ser feito um mapeamento do sentido desta palavra no
Brasil, relacionando os usos com o estudo dos advérbios de lugar,
como recurso para situar as formas de expressão, promovendo a
reflexão sobre as variantes regionais da língua.
O segundo caminho pode ser feito após as escutas
impressionística e analítica da canção de Robatto, pensando na
sonoridade e refletindo sobre a instrumentação. Após uma análise
do componente musical feita pelo professor e pelos estudantes em
colaboração, sugere-se a tentativa de identificação de quais
instrumentos musicais estão presentes em A gente chama de
lambada. A ideia seria refletir acerca da coexistência de
instrumentos da cumbia e do rock em uma mesma canção,
trazendo o título do álbum em que se insere a canção analisada,
Belemgue Banger, para provocar a percepção dos efeitos de sentido
da lambada e introduzir o tema da guitarrada.
O terceiro caminho pode envolver a audiência da canção,
após entender o que o Norte chama de lambada e como se dança,
pensar o perfil do público em faixa etária, forma de vestir e
lugares onde se pode dançar a lambada. A ideia seria traçar um
paralelo entre os públicos da lambada nas décadas de 1960/1970 e
2000/2010, estabelecendo conexões com outros ritmos populares,
como o funk (por exemplo) que tiveram seu público modificado
através das décadas e refletindo sobre como a forma de vestir e de
dançar podem comunicar sobre identificações culturais e gostos
musicais na sociedade, sem deixar de considerar que a cada uma
destas manifestações é atribuída uma avaliação social.
Os três encaminhamentos, situando-se nos componentes do
tetragrama analítico, buscam evidenciar que a análise das canções
nas aulas, situando-se entre os objetos do conhecimento de
disciplinas como a Língua Portuguesa, torna-se mais ampla e mais
297
densa quando se considera, além da materialidade verbal, a
sonora e o contexto sociossituacional e autoral envolvidos no
projeto de dizer envolvidos nas composições nas interações reais
mediadas por elas.
Considerações finais
298
das guitarras nas lambadas paraenses em paralelo com o
movimento da guitarrada, a referência a grandes nomes do que se
pode entender como uma primeira geração da lambada no Pará,
uma divulgação dos espaços onde se dança lambada, como a
Lambateria, e a relação entre a lambada e outras manifestações
culturais paraenses.
Todos estes elementos, que envolvem a comunicação
humana mediada pela lambada, podem ser contemplados em
atividades como a PAL/S, no contexto das aulas de Língua
Portuguesa. Neste sentido, é possível promover uma prática de
ensino-aprendizagem reflexiva, dialogal, que não se encerre na
decodificação das palavras e/ou dos acordes, mas que revelem um
círculo social complexo no qual se inserem artefatos culturais
como a canção nas interações reais estabelecidas com ela fora dos
muros da escola.
Referências
299
BALTAR, Marcos et al. Oficina da canção: da Bossa Nova ao Iê Iê
Iê. A segunda metade do século XX. 1 ed. São Carlos: Pedro &
João editores, 2023.
300
GERALDI, J. W. Portos de passagem. São Paulo: Martins Fontes,
1991.
301
302
A ESCUTA ATIVA DE CANÇÕES NO TRABALHO COM A
ORALIDADE NA ESCOLA: ALGUMAS REFLEXÕES A
PARTIR DA ANÁLISE DAS CANÇÕES PELA INTERNET E
PELA INTERNET 2 DE GILBERTO GIL
Marcos Baltar
Docente – UFSC – [email protected]
1. Introdução
303
na letra da canção (Cabral; Batista; Piris, 2020; Rocha, 2020), o que
pode reduzir sobremaneira a compreensão da complexidade
desse gênero discursivo.
Sendo a canção um enunciado oral, entendemos que a
atividade analítica de escuta se apresenta como o primeiro estágio
da prática educativa a ser desenvolvida em sala de aula quando se
elege esse artefato artístico-cultural como objeto de ensino. As
inteligibilidades e os sentidos nela compreendidos somente
poderão ser evidenciados a partir de uma escuta (ativa e
sistemática), que vai além da capacidade física de perceber os sons
pelo ouvido de forma espontânea ou irrefletida.
No que diz respeito ao trabalho com a oralidade em aulas de
Língua Portuguesa, é recomendado observar, na escuta de uma
canção, a presença dos elementos verbais e não-verbais, como os
meios paralinguísticos (a entonação, o ritmo, as pausas, as ênfases
e a qualidade da voz do intérprete) e a musicalidade, elementos
que fazem parte da realização do projeto de dizer, os quais,
interrelacionados, produzem os efeitos de sentido que emergem
na interação. Não menos importantes são os conhecimentos
acerca da autoria, da audiência e do tempo-espaço de produção,
circulação e recepção do enunciado-canção analisado.
Para efetuar a análise das canções Pela Internet e Pela Internet
2 de Gilberto Gil utilizamos o Tetragrama de análise multissemiótica
da canção, proposto pelo Grupo de Estudos da Canção (GECAN),
que prevê quatro componentes analíticos (verbal,
sociossituacional, musical e autoral) e suas respectivas categorias,
recurso que tem se apresentado bastante produtivo para pensar a
canção na escola2.
Na próxima seção, discorremos sobre o aporte teórico que
sustenta a pesquisa; na seção 3, apresentamos uma análise das duas
canções escolhidas; e na última parte do artigo, antes das
considerações finais, desenvolvemos alguns encaminhamentos
para a realização de uma prática educativa com as canções em tela.
304
2. De onde partimos para pensar a prática educativa, o gênero
discursivo canção e a escuta no ensino da oralidade
305
processo impossível de ser neutro. Na verdade, toda comunicação é
comunicação de algo, feita de certa maneira em favor ou na defesa, sutil ou
explícita, de algum ideal contra algo e contra alguém, nem sempre
claramente referido. Daí também o papel apurado que joga a ideologia na
comunicação, ocultando verdades mas também a própria ideologização no
processo comunicativo. [...] Não podemos nos pôr diante de um aparelho de
televisão ‘entregues’ ou ‘disponíveis’ ao que vier (p. 139-140).
306
uma prática educativa autenticamente reflexiva e comprometida
com o desvelamento da realidade, opondo-se à educação bancária,
silenciadora e conformadora dos estudantes.
A canção, como um artefato da cultura e como um gênero do
discurso multissemiótico, se apresenta como uma possibilidade de
(de)codificação da realidade existencial, como uma janela por onde
é possível ver o mundo, mediatizando a relação estudante-mundo,
pois pode remeter, por abstração, ao concreto de uma situação real.
Esse elemento da cultura favorece, então, a realização de práticas
educativas enquanto ações político-pedagógicas comprometidas
com o intervir no mundo pela educação, em que se compreende o
ensinar como a construção coletiva do conhecimento, considerando
que “Nunca um acontecimento, um fato, um feito, um gesto de
raiva ou de amor, um poema, uma canção, um livro têm por trás de
si uma única razão. [...] se acham sempre envolvidos em densas
tramas [...]” (Freire, 2015 [1992], p. 25), cuja apreensão só é possível
pela ação curiosa de saber mais dos sujeitos envolvidos no processo
de conhecer.
Coadunando com a inquietação freiriana acerca do impacto
das mídias na vida das pessoas, as canções Pela Internet e Pela
Internet 2 de Gilberto Gil tratam das transformações sociais
motivadas pelo advento da internet e das novas tecnologias
digitais, tema para o qual a Base Nacional Comum Curricular
(BNCC) também chama a atenção:
307
Portanto, nossa intenção é propor atividades de escuta em que
sejam criadas inteligibilidades sobre as duas canções, visando à
construção coletiva de conhecimentos e levando-se em conta as
semioses envolvidas na produção de sentidos dos referidos
enunciados concretos. Partindo de uma temática presente na vida
da maioria dos estudantes, a ideia é promover um espaço de
reflexão em que se assuma uma postura crítica diante do uso das
TDIC.
Para tanto, compreendemos a canção como um gênero
discursivo secundário - complexo (Bakhtin, 2011 [1979]), e como
um tipo de enunciado oral - produzido para ser realizado
oralmente (Travaglia et al., 2017), engendrado em diferentes
esferas da atividade humana: artístico-cultural, política,
educacional, etc. Neste artigo, os enunciados concretos
previamente selecionados são canções produzidas no meio
artístico-cultural.
Considerando a perspectiva interacionista e dialógica da
linguagem, a canção se caracteriza como um gênero discursivo
multissemiótico oral, sendo composta pelas faces verbal e musical,
e adquirindo os contornos que tem hoje a partir do período
medieval, transcendendo “[...] esferas sociais, modificando-se em
forma e conteúdo e estilo, refletindo os mais variados temas”
(Baltar et al., p. 15, 2023). O modo de produzir e escutar canções
muda ao longo do tempo, acompanhando as transformações na
sociedade. A música é parte da cultura e, estando presente desde
o surgimento do homem no planeta e em todas as civilizações,
relaciona-se com o processo de socialização humana. Segundo
Baltar et al. (2019, p. 19-20), a canção
308
Algumas canções ultrapassam o tempo histórico em que
foram produzidas e seguem reverberando entre as novas
gerações, rompendo as fronteiras do seu tempo. Ao mediarem
novas situações interlocutivas, esses enunciados concretos
assumem novo tom valorativo. O ato de ouvir uma canção é
único. Uma mesma canção ativa diferentes emoções e memórias
entre as pessoas, gerando atividades responsivas diversas. Desse
modo, cada escuta de canção representa um evento de linguagem
único, mesmo sendo os mesmos interlocutores (autor/compositor
/intérprete/músicos e audiência).
A canção participa da cadeia discursiva e ideológica que
organiza, que sustenta, a atividade humana, podendo transcender
a esfera artístico-cultural e incorporar gêneros discursivos de
outros domínios da comunicação discursiva. Os efeitos de
sentidos produzidos a partir da canção decorrem do amálgama
letra-música, cujos sentidos são lidos na sua vinculação com as
dimensões social, histórica e cultural, e autoral. Assim, tendo em
vista sua constituição híbrida, analisar unicamente a face verbal
ou a face musical desse enunciado concreto significa, de um lado,
debruçar-se sobre letra de música (outro gênero discursivo), e de
outro lado, sobre um enunciado musical, que engendram outras
relações de sentido e de valor. Conforme Baltar et al. (2023, p. 37),
309
uma das práticas de linguagem que foram apresentadas no livro
O texto na sala de aula, organizado por Geraldi em 1984, no qual o
autor propôs como unidades básicas do ensino de língua
portuguesa as práticas de leitura, de produção (oral e escrita) e de
análise linguística. Integradas no trabalho de sala de aula, tais
práticas buscam reduzir a artificialidade do uso da linguagem na
escola, proporcionando aos estudantes o domínio da língua nas
modalidades oral e escrita (Geraldi, 2011 [1984]).
Nessa mesma perspectiva, os Parâmetros Curriculares
Nacionais (PCN), publicados no final da década de 1990 e início
dos anos 2000, estabeleceram a organização dos conteúdos de
língua portuguesa a partir de dois eixos: de uso da língua oral e
escrita (práticas de leitura, de escuta e de produção de textos orais
e escritos) e de reflexão sobre a língua e linguagem (prática de análise
linguística). Publicada em 2018, a BNCC, reenuncia os
pressupostos dos PCN e define como eixos de integração
curricular as práticas de linguagem: oralidade, leitura/escuta,
produção (escrita e multissemiótica) e análise linguística/semiótica.
Assim, buscamos dialogar com o que prevê a BNCC em
relação ao trabalho com o eixo oralidade na Educação Básica, em
aulas de Língua Portuguesa, conforme as dimensões e habilidades
listadas no Quadro 1 a seguir:
Dimensões Habilidades
310
orais relativas ao contexto de produção dos textos, para o
conteúdo em questão, para a observação de
estratégias discursivas e dos recursos linguísticos e
multissemióticos mobilizados, bem como dos
elementos paralinguísticos e cinésicos.
Relação entre fala e escrita • Estabelecer relação entre fala e escrita, levando-se
em conta o modo como as duas modalidades se
articulam em diferentes gêneros e práticas de
linguagem (como jornal de TV, programa de rádio,
apresentação de seminário, mensagem instantânea
etc.), as semelhanças e as diferenças entre modos de
falar e de registrar o escrito e os aspectos
sociodiscursivos, composicionais e linguísticos de
cada modalidade sempre relacionados com os
gêneros em questão.
• Oralizar o texto escrito, considerando-se as
situações sociais em que tal tipo de atividade
acontece, seus elementos paralinguísticos e cinésicos,
dentre outros.
• Refletir sobre as variedades linguísticas,
adequando sua produção a esse contexto.
311
variados gêneros que circulam em diferentes mídias e campos de
atividade humana, considerando as condições de produção e os
efeitos de sentidos decorrentes de recursos linguísticos e
multissemióticos desses gêneros.
Apesar de a BNCC apresentar algumas lacunas, Záttera,
Swiderski e Magalhães (2019) e Luna e Lima (2021) afirmam haver
avanços, sobretudo, no que diz respeito à atenção aos recursos
extralinguísticos concernentes à linguagem oral. Porém, mesmo
esta modalidade da língua estando prevista como conteúdo
curricular de Língua Portuguesa desde a publicação dos PCN, ela
segue sendo esquecida ou não recebendo a devida atenção em
sala de aula (Marcuschi, 2005; Ferrarezi Jr., 2014; Carvalho;
Ferrarezi Jr., 2018; Storto, 2020).
Tanto os PCN quanto a BNCC mencionam a canção como um
gênero discursivo viável para o trabalho com as práticas de
linguagem na escola. É evidente que esse artefato cultural
adentrou o espaço escolar, porém, tem sido explorado de forma
limitada, centrando-se em seus aspectos verbais, ou como pretexto
para exercícios gramaticais (Cabral; Batista; Piris, 2020; Rocha,
2020), e nem sempre as suas especificidades enquanto gênero oral
são agenciadas a contento (Conforte; Dolz, 2023).
Em relação à produção e compreensão (escuta) de gêneros
orais no contexto escolar, Dolz, Schneuwly e Haller (2004)
defendem sua abordagem como objetos autônomos para o ensino
do oral, ou seja, eles não se configuram como um caminho “[...]
para a aprendizagem de outros comportamentos linguísticos (a
escrita ou a produção escrita) ou não linguísticos (em relação
somente com outros saberes disciplinares). Também não estão
subordinados a outros objetos de ensino-aprendizagem” (p. 148).
Eles são considerados autônomos pois são tomados como todo
um domínio da língua e permitem apontar os aspectos
linguísticos que necessitam de um trabalho isolado.
A canção, a depender da condução pedagógica do docente,
apresenta-se como um gênero que tem o potencial de dar voz aos
estudantes, considerando que esse enunciado concreto, em
312
alguma medida, faz parte do seu cotidiano. Consideramos
importante privilegiar atividades de escuta de canções que
promovam ações analíticas para além da fruição artística,
contribuindo para que os estudantes “escutem” de forma
consciente, levando em conta não só os elementos linguísticos,
mas também os extralinguísticos e os paralinguísticos.
Conforte e Dolz (2023, p. 107) assinalam que “[...] é
importante analisar a canção brasileira na sua própria diversidade
de gêneros e em relação às atividades humanas a ela associadas” e
que a canção constitui uma das mais poderosas ferramentas para
o ensino de língua oral. Em entrevista, Dolz salienta, ainda:
313
(Alvim; Magalhães, 2019, p. 35), cujos objetivos são: compreender
gêneros orais (ou escrita oralizada); analisar gêneros orais;
aprender a escutar (analisar comportamentos e participações nas
interações orais); compreender o funcionamento de gêneros orais
com vistas à participação social; tomar notas; retextualizar e
analisar a relação oral escrito a partir da transcrição (Alvim;
Magalhães, 2019).
A seguir, apresentamos uma análise contrastiva de Pela
Internet e Pela Internet 2 de Gilberto Gil cujos dados gerados serão
usados para sistematizar as propostas de atividades de escuta
dessas canções com estudantes do Ensino Fundamental.
314
entrelaçamento de quatro componentes: verbal, musical,
sociossituacional e autoral, e respectivas categorias.
315
Quadro 2 - Análise do componente autoral
Componente autoral
316
Quadro 3 - Análise do componente sociossituacional
Componente sócio situacional
317
de origem da língua inglesa. língua inglesa.
318
teclado (Liminha), teclados e arranjo e produção musical),
metais synth (William guitarra (Bem Gil), bateria
Magalhães), bateria, tamborim, (José Gil), sanfona
reco-reco e ganzá (Jorginho (Mestrinho), guitarra (Kainã
Gomes), pandeiro (Breno do Jeje)
Gradel), scratch (Zé Gonzales),
gaita (Milton Guedes)
319
reais/presumidos. Os sentidos desencadeados pela escuta das
canções estão diretamente vinculados à interpretação que
compreende o canto (expressão oral) e os elementos musicais da
canção. Apesar da melodia e temática comuns e do mesmo campo
lexical, os projetos de dizer projetados nas duas canções são
diferentes.
A seguir, apresentamos uma possibilidade de prática
educativa orientada para a prática de linguagem da escuta (ativa)
das canções em tela, buscando destacar aspectos da oralidade,
pois entendemos que a análise aprofundada de gêneros orais, com
suas nuances e camadas de sentidos, poderá contribuir para a
formação dos estudantes de modo que dominem o uso da língua
em diferentes situações comunicativas, preparando-os para se
posicionarem oralmente.
320
Pela Internet e Pela Internet 2? Vocês imaginam em que época foram
lançadas?. A partir das respostas, poderão ser exploradas, ainda
que de forma introdutória, questões relacionadas à produção
artístico-cultural de Gilberto Gil, ao contexto sócio-histórico de
produção e circulação das duas canções, à audiência, entre outras.
Para a compreensão mais profunda da canção, é preciso
escutá-la diversas vezes, de variadas formas. Usar fone de ouvido
e permanecer de olhos fechados contribui para uma escuta mais
atenta a detalhes e nuances. Na primeira escuta, o docente poderá
orientar a turma a prestar atenção nas sensações geradas pela
canção, buscando relacioná-las à musicalidade, à letra da canção e
à interpretação/voz do artista, Em seguida, as seguintes perguntas
poderão orientar uma reflexão coletiva: O que vocês sentiram ao
ouvirem cada canção? Essa sensação tem relação com a musicalidade, a
letra da canção ou a voz do artista? Ou tudo isso junto?.
Uma nova escuta será realizada acompanhando a letra da
canção, que pode estar projetada ou impressa. Nesse momento, os
estudantes poderão ser encorajados a cantar em voz alta,
formando um grande coral. Tendo em vista os quatro
componentes do tetragrama, o docente poderá apresentar
algumas problematizações para a turma pensar as duas canções,
conforme quadro a seguir:
321
elementos sonoros?
…
322
Eu quero entrar na rede Estou preso na rede
Promover um debate Que nem peixe pescado
323
época em que foi lançado); os estudantes poderão ser estimulados
a buscarem outras canções com a mesma temática (a canção Essa
vida de internet de Antonia Medeiros, lançada em 2024 no álbum
Operária da canção, pode ser um exemplar, inclusive, para analisar
ao lado das outras duas canções, além de Ou Não de Vinícius
Calderoni lançada, em 2012, no álbum Para abrir os paladares, e
Welcome to the internet do artista americano Bo Burnham lançada,
em 2021, no álbum Inside); outros gêneros discursivos poderão
dialogar com as canções (clipes8, documentários9, memes, notícias,
reportagens, histórias em quadrinhos, poemas10).
Consideramos interessante a realização de uma produção
oral, que poderia ser batalhas de rima e/ou paródias, gêneros que
compartilham elementos da canção, enquanto palavra cantada
que aciona diferentes semioses, de modo que os estudantes
atentem aos elementos linguísticos, extralinguísticos e
paralinguísticos que precisam ser engendrados para produzirem
as sensações e significações que desejam em seus interlocutores.
324
Considerações finais
325
Referências
326
BRASIL. Base Nacional Comum Curricular. Educação é a base.
Brasília, DF: MEC, 2018.
327
FRAGA, Camila Farias; BALTAR, Marcos. A canção e a construção
do inédito viável: alternativas para o trabalho com a linguagem na
escola. Práxis Educacional, v. 20, n. 51, p. 1-21, 2024.
328
ROCHA, Sílvio Rodrigo de Moura. O gênero canção em livros
didáticos de literatura e língua portuguesa. Scripta, v. 24, n. 50, p.
175-203, 2020.
329
330
CANÇÃO E ENSINO: UMA PRÁTICA EDUCATIVA PARA O
ENSINO-APRENDIZAGEM DE LÍNGUA PORTUGUESA NO
ENSINO MÉDIO
1. Introdução
331
2. O gênero discursivo canção
332
Sendo a canção um signo ideológico, podemos dizer que
temos canções bastante representativas de determinados
momentos da história de nosso país. Entre essas canções estão as
que denominei, em minha pesquisa, canções de resistência.
333
cálice será assim interpretada quando da realização de uma leitura
crítica (Baltar, 2012) da canção.
Principalmente quem é da área de linguagem, compreende o
quão poderosa é a palavra porque, de acordo com Bakhtin (2014
[1929]), p. 42), “A palavra é capaz” de registrar as fases
transitórias mais ínfimas, mais efêmeras das mudanças sociais. E
Chico Buarque e Gilberto Gil, ao comporem Cálice, além de
estarem registrando, pela canção, acontecimentos da sociedade
brasileira, também deixaram registrado um “grito” de resistência;
de necessidade de mudança; de transformação social.
Assim sendo, é necessário aprender a ler a palavra (Freire,
2011) e compreendê-la nas suas variadas possibilidades de
interpretação e ideologias. E isso pode ser alcançado quando um
professor ou professora de língua portuguesa torna-se um agente
ou uma agente de letramento. Este/Esta é quem, segundo Baltar
(2012, p.207-208), propõe “leituras críticas e responsivas dos textos
que estabelecem o diálogo em sociedade, promovendo o
envolvimento de seus estudantes em atividades reais de uso da
linguagem.”
Então, pensando em envolver os e as estudantes-
participantes de nossa pesquisa em situações reais de uso da
linguagem, além de Cálice, composta por Chico e Gil e
interpretada por Chico Buarque e Milton Nascimento, também
levamos para a sala de aula: Cálice, na versão composta e
interpretada por Criolo; Sepé Tiaraju, composta e interpretada por
Marcos Baltar; Koangagua, composta e interpretada pelos Brô
MCs; Maria da Vila Matilde, composição de Douglas Germano e
interpretada por Elza Soares e Aidê Mulher, composição de
Dandara Manoela e interpretada pelo grupo Cores de Aidê. Estas
foram as canções utilizadas em nossa prática educativa.
3. A prática educativa
334
prática educativa, há, primeiro, um profissional que se prepara
para uma ação e que deve ser compromissado. No nosso caso,
uma preparação para desenvolver uma pesquisa-ação. Pesquisa
essa que, uma vez sendo uma prática educativa envolve
compromisso profissional, diálogo e participação.
335
uma mera verbalização de palavras. E como afirma Freire (1987),
o diálogo só é possível se amamos o mundo, a vida, os homens;
também não há diálogo se não há humildade, isto porque “A
pronúncia do mundo, com que os homens o recriam
permanentemente, não pode ser um ato arrogante” (Freire, 1987,
p. 80 – grifo do autor). A humildade, para quem busca o diálogo,
faz-se necessária para que, no caso da escola, estudantes sintam-se
parte de um processo e encorajados à reflexão; ao diálogo.
Sendo assim, o diálogo, enquanto instrumento do processo
de conscientização, constitui-se em homens e mulheres que
deveriam se encontrar para refletirem sobre sua realidade. O
diálogo não tem como objetivo a transferência de conhecimento –
a educação bancária (Freire, 1987) – porque deve objetivar a
problematização do conhecimento oficial, questionando as
relações dominantes que o produziram. É por essa razão que
envolve um processo de contestação e redescoberta do
conhecimento.
Neste sentido, o diálogo está a serviço de uma educação para
a emancipação. Freire (1987) concebe a educação como um ato
político, por entendê-la enquanto um projeto social. Concebe a
educação como um ato político que envolve ação cultural para a
libertação que se constitui em um projeto de intervenção no
mundo.
E como intervir em uma sociedade para torná-la mais justa?
Para nós não cabe outra resposta que não seja a de optar por uma
educação crítica (Freire, 1987), pensando em contribuir para que
os e as estudantes ampliem suas habilidades no que diz respeito,
por exemplo, à leitura e à escrita.
Então, concordamos com Brait (2013, p.16), ao dizer, em
Lições de gramática do professor Mikhail M. Bakthin, que “[...] o
principal objetivo de quem ensina língua é levar o aluno a ler e
escrever com autonomia, tornando-se sujeito dessas duas
atividades interligadas para a construção de sua condição de
cidadão.”
336
Ler e escrever com autonomia e criticidade (Baltar, 2012),
portanto, implica práticas educativas que vejam os estudantes e as
estudantes como sujeitos e não mais como meros objetos, que
apenas esperam receber depósitos a cada ano letivo. Estudantes,
assim como professores e professoras, vivem em um mundo real.
E se assim o é, e sabemos que é, a educação também tem que ser
real; não fetichizada. Kosik (1976).
Podemos então dizer que é o ser social que cria sua maneira
objetiva e subjetiva de existir. Nesse sentido, Kosik (1976, p.22) diz
“[...] que nós mesmos produzimos a realidade”. E se é o ser social
o próprio produtor de sua realidade, é esse mesmo ser social que
pode mudar uma realidade ao propor a “revolução” (Kosik,1976,
p.22). Um exemplo de como uma revolução pode ser proposta está
em Karl Marx que, no século XIX, ao vivenciar a realidade de
trabalhadores de uma indústria, teceu fortes críticas ao sistema
capitalista.
Marx, ao constatar tal situação e conseguir formular a crítica,
lá no século XIX, o fez porque vivenciou tal realidade. Ele não
apenas formulou uma hipótese a partir de uma visão positivista.
Foi necessário ver a coisa acontecer e acontecendo. Valendo-nos de
Kosik (1976), podemos dizer que Marx elaborou uma reflexão no
sentido de pensar sobre a realidade humano-social e os modos de
ser (ethos) do homem em sua realidade (concretude).
É por essa razão que ratificamos a importância de se ter
consciência de classe e de primarmos por uma educação
libertadora (Freire, 1987), que desate as amarras do passado.
Assim sendo, uma prática educativa, como a que propusemos,
precisa contemplar o real, pois as pessoas vivem em um mundo
real.
Homem e mulher estão no mundo e vivem diariamente uma
realidade que não pode ser ignorada. Se realmente primamos por
uma educação libertadora, precisamos direcionar nosso agir para
pensar sobre esse mundo real. Um mundo real em que há
desigualdade entre homem e mulher, em que há homofobia, em
que o justo nem sempre é tão justo – só para citar três situações do
337
nosso mundo real em que o debate, pela canção de resistência,
“chama” à reflexão.
Assim, quando o assunto é ensino-aprendizagem de língua,
precisamos refletir sobre os conteúdos a serem propostos para que
não caiamos na armadilha de, ao fim e ao cabo, ficar só na
metalinguagem.
Então, ao nosso ver, uma prática educativa deve, no mínimo,
propor a reflexão que leve à ação – mesmo que seja “apenas”,
como propõe Bonini (2013), a ação de rever posicionamentos. A
depender do que se coloca como prioridade, poderemos estar a
serviço da alienação e não da emancipação.
338
Imagem 1 – Tetragrama de Análise multissemiótica da canção
339
e ao componente autoral. Abaixo, uma tabela síntese das
atividades realizadas em relação aos componentes supracitados.
340
Abaixo, apresento a letra de uma das canções produzidas por
um dos estudantes-participantes da pesquisa, desenvolvida em
sala de aula. Na tese, esse estudante-participante é identificado
como estudante A.
341
Eu amei participar desse projeto da pesquisadora Rita Péres, pois ele
trouxe diversos conhecimentos sobre o gênero canção e como compreendê-
lo completamente. Nunca mais ouvi minhas músicas como antes, agora
presto atenção em cada detalhe da letra, ritmo, melodia e instrumentos
utilizados nela. Também estou prestando atenção se o intérprete é o
mesmo que compôs a música e etc.
Amei ver as histórias por trás das músicas e seus contextos, seu processo
de criação e a história dos intérpretes e compositores.
Considerações finais
342
Referências
343
FREIRE, Paulo. Pedagogia do oprimido. 17ª ed. Rio de Janeiro,
Paz e Terra, 1987.
344
UM OLHAR SOBRE AS RELAÇÕES DIALÓGICAS ENTRE AS
CANÇÕES ADMIRÁVEL GADO NOVO, DO CANTOR ZÉ
RAMALHO E ADMIRÁVEL CHIP NOVO, DA CANTORA
PITTY, A PARTIR NA NOÇÃO DE GRANDE
TEMPORALIDADE PARA BAKHTIN
Thiago Xavier
Músico, graduando em Letras – UFSC – [email protected]
1. Introdução
Não existe nada absolutamente morto: cada sentido terá a sua festa de
renovação. Todo sentido festejará um dia seu renascimento. Questão de
grande tempo. (Bakhtin, 2011, p. 410)
345
por vezes, infelizmente, parece fomentar a reprodução de
condutas que deveriam permanecer no passado.
Como trilha em busca dessa consciência crítica, caminhamos
ao encontro da análise multissemiótica do gênero discursivo
canção, pois sustentamos que esse artefato artístico-cultural não
só nos permite enfocar a linguagem como uma prática social,
como também possibilita àqueles que se dedicam a sua leitura
ampliar o olhar sobre as ideologias que transitam nos diferentes
discursos e nas distintas situações dialógicas cotidianas.
Tal pressuposto teórico delineia a noção de diálogo entre
discursos sobre a qual nos debruçamos aqui: a de que o enunciado
é constituído de uma resposta a enunciados anteriores, e que
converge e aciona o que nos propõe os Estudos Dialógicos do
Discurso: “A obra é um elo na cadeia de comunicação discursiva;
como a réplica do diálogo, está vinculada a outras obras –
enunciados: com aquelas às quais ela responde, e com aquelas que
lhe respondem [...]” (Bakhtin, 2011, p. 279).
Assim sendo, o dialogismo evidente na duas canções
selecionadas nesta pesquisa sustenta-se na premissa de que todo
enunciado possui relação com outros que já foram e que ainda
serão enunciados, são essas relações dialógicas responsáveis por
engendrar os seus aspectos discursivos, tais como gênero, estilo,
forma, conteúdo temático, tema, entonação, avaliação social etc.
346
Este artigo, portanto, alinhado aos Estudos Dialógicos do
Discurso, divide-se da seguinte forma: primeiramente situamos,
de forma sintética, alguns conceitos necessários à compreensão do
escopo desta pesquisa; a seguir, buscamos olhar sobre as lentes do
círculo de Bakhtin (1996) e de seus estudiosos contemporâneos e
de Baltar, Gonçalves, Pacheco e Rodrigues (2019) como se
constituem as relações dialógicas nas canções, levando em conta
os campos de estudo desses autores. Por último, debruçamo-nos
na análise das canções Admirável Gado Novo, de Zé Ramalho e
Admirável chip novo, de Pitty, à luz do recorte teórico-
metodológico apresentado, cotejamos ambas e tecemos nossas
considerações finais.
2. Referencial teórico-metodológico
347
Contudo, essas situações reais acontecem sempre em uma
determinada esfera de comunicação humana, espaço em que os
enunciados se materializam em gêneros do discurso. São esses
campos/ esferas responsáveis por (re) significar as relações
dialógicas, são elas que normatizam a tipificação dos enunciados:
348
(Bakhtin, 1998, p. 282). São essas relações espaço-temporais que
nos permitem reconhecer, muitas vezes até inconscientemente,
como a interação se estabelece dentro das esferas e como certos
gêneros são agenciados nas relações dialógicas e outros não, por
exemplo.
Destacamos ainda que para o Círculo russo todo discurso é
ideológico, sendo que por ideologia entende-se o modo de
compreender, apreender e enxergar a vida social, mobilizando a
nossa visão de mundo: “Uma consciência só passa a existir como
tal na medida em que é preenchida pelo conteúdo ideológico, isto
é, pelos signos, portanto, no processo de interação social.”
(Volóchinov, 2021, p. 95) Contudo, essa ideologia é sempre uma
ideologia ancorada em valores sociais, axiológica, ela perpassa
por completo todas as esferas da comunicação humana e todas as
situações de interação, em qualquer dimensão cronotópica.
Sobre a noção de grande temporalidade, Delanoy (2020)
sintetiza a sua importância para a compreensão de quaisquer
enunciados numa perspectiva dialógica,
Uma obra não acontece inteiramente no presente (de sua criação). Ela tem
raízes no passado, do qual pode ser concebida como uma resposta, em
termos dialógicos, e lança-se ao futuro, dentro da ideia de um enunciado
suscitar respostas vindouras, quer dizer, construções de sentidos outros
(Delanoy, 2020, p. 169).
[...] uma obra não pode viver no futuro se não reúne em si, de certo
modo, os séculos passados. Se ela nascesse toda e integralmente hoje (isto
349
é, em sua atualidade), não desse continuidade ao passado e não
mantivesse com ele um vínculo substancial, não poderia viver no
futuro. Tudo que pertence apenas ao presente morre junto com ele.
(Bakhtin, 2011, p. 363. Grifo do autor)
350
Figura 1 – Tetragrama de análise multissemiótica da canção
351
Além disso, os enunciados materializados em gêneros, tal
como a canção, mostram-se importantes ferramentas de se
enxergar a sociedade e as interações nela estabelecidas, assim
como o olhar crítico sobre eles pode e deve permitir o
desenvolvimento da consciência crítica social, extrapolando o
olhar sobre o pequeno tempo, à luz Bakhtiniana. Conforme
Bakhtin (2003), todo e cada conjunto que possa ser verbalizado é
um sistema de relações multiplanar, ou seja,
Na relação criadora com a língua não existem palavras sem voz, palavras
de ninguém. Em cada palavra há vozes às vezes infinitamente distantes,
anônimas, quase impessoais (as vozes dos matizes lexicais, dos estilos,
etc.), quase imperceptíveis, e vozes próximas, que soam
concomitantemente. (Bakhtin, 2011, p. 330).
352
castas. Destaca-se a questão que, dentre esses grupos, havia castas
as quais, sem acesso a livros e outros artefatos culturais,
acabavam destinadas a ser massa de manobra e mão de obra
bruta, ao contrário das castas que teriam acesso à cultura e ao
conhecimento, destinadas a serem líderes, detentoras do poder
sobre os demais grupos.
De título sugestivo e em diálogo explícito com o livro de
Aldous Huxley, a canção Admirável gado novo, do cantor e
compositor Zé Ramalho, do gênero musical baião, foi composta
em 1979 e foi lançada na época da ditadura militar, com vistas
frágeis ao início da abertura e anistia políticas.
Quanto ao componente musical, Vida de Gado está em Fá
maior, e a análise de progressões se alinha a essa tonalidade. A
música estabelece uma relação harmônica com a tonalidade de
Dm, com o acorde de A+ (Lá com quinta aumentada) para gerar
uma tensão e uma sensação de movimento alinhada à melodia
executada pelas cordas. A tonalidade de Fá maior ajuda a criar
um pano de fundo harmônico com contrastes de acordes maiores
e menores, que trazem à música tanto uma sensação de abertura
quanto de melancolia.
No componente verbal, já no início da letra da canção, nos
versos “Vocês que fazem parte dessa massa; Que passa nos projetos do
futuro”, podemos perceber a referência à massificação da
população, a perda da individualidade em detrimento dos
projetos, do progresso, o que é reforçado nos versos seguintes: “É
duro tanto ter que caminhar; E dar muito mais do que receber”, que
estabelecem relação clara com a exploração da mão de obra - da
massa - pelos detentores do capital, sistema em que a população
se envolve por necessidade e sem (poder) perecer: “E ter que
demonstrar sua coragem, À margem do que possa parecer; E ver que toda
essa engrenagem; Já sente a ferrugem lhe comer”.
No refrão, “Êh, ô, ô, vida de gado; Povo marcado; Êh, povo feliz!,
os acordes trazem uma progressão de I-IV que é comum em
canções populares e geralmente sugere uma sensação de abertura
ou leveza: 1. F – O acorde tônico em Fá maior, ele funciona como
353
ponto de estabilidade e retorno. Após a progressão mais sombria,
ele cria uma sensação de conforto. 2. Bb – Em Fá maior, o Bb atua
como o acorde subdominante (IV), expandindo a harmonia para
um lugar mais claro e aberto, trazendo um contraste que reforça a
força e o apelo do refrão.
Essas progressões em Fá maior, com acordes de tensão e
resolução, criam um contraste interessante entre o tema lírico e a
harmonia, refletindo a dualidade entre a aceitação e a luta, entre o
cotidiano e a liberdade, com uma estética que reforça a mensagem
de “vida de gado.”
O que se vê, portanto, é a possibilidade de uma dúbia
interpretação, pois o refrão menciona, assim como no título, a
palavra gado, um animal que apenas segue ordens, não possui
opções quanto ao seu destino, e traz, ao mesmo tempo, a
expressão “povo feliz”, que tanto sugere a menção a um povo que
se alegra, mesmo diante das dificuldades, quanto um povo que,
resignado, aceita a sua condição de massa manipulada. Nesse
momento da canção, através da sonoridade do refrão, infere-se
uma analogia ao comando do profissional tocador de gado ou, até
mesmo, ao próprio som do berrante usado por ele, o que nos
reforça a ideia de um agir bovino do povo.
As estrofes “Lá fora faz um tempo confortável; A vigilância cuida
do normal” e “Os automóveis ouvem a notícia; Os homens a publicam
no jornal” trazem, respectivamente, a menção ao controle imposto
pela ditadura e a robotização proporcionada pelas mídias, que
tornavam, naquele tempo (e não só), situações cotidianas a serem
questionadas naturalizadas.
Tal perspectiva de olhar sobre a mídia e seu poder de
alienação parece ser reforçado nos versos que se seguem e
finalizam a canção “O povo foge da ignorância; Apesar de viver tão
perto dela e “E sonham com melhores tempos idos; “Contemplam esta
vida numa cela”, isto é, enquanto a mídia, obviamente que naquele
tempo censurada pelos militares, exibe uma realidade
sonhada/manipulada, o povo tem a sensação de ainda poder
sonhar, apesar de aprisionado naquele sistema de capital.
354
A canção, do gênero musical rock alternativo, do compositor
Thiago Aquino e interpretada por Pitty (Priscilla Novaes Leone),
2Admirável chip novo, também traz título que faz referência explícita
à obra literária e nos sugere que haverá relação com a sua temática,
foi lançada no início dos anos 2000, período em que se destacava a
popularização da internet e ascensão das redes sociais. O artefato
cultural promove uma crítica à alienação provocada pelas mídias,
resultando na ausência da individualidade, na compulsão pelo
consumo descontrolado e excessivo. A canção problematiza a vida
passada aos olhos de uma tela, linda e bela, mas amorfa e igual
para todos, sem o vigor da verdade, a vida de seres robotizados
pela máquina midiática e pelos valores impostos por ela.
No componente musical, a tonalidade geral da música é Lá
menor (Am), sendo que, no contexto de rock, especialmente com
características de punk (um ritmo de rebeldia e crítica política para
a ordem vigente), é muito comum que as progressões harmônicas
se movam através de power chords, que são acordes formados pela
tônica e a quinta (sem a terça), criando um som mais “pesado” e
direto.
Quanto ao componente verbal, a letra, que possui a forma de
um poema, traz a narrativa de um eu-lírico que dialoga com o tu-
lírico (ao qual direciona inquietações) e divide-se em dois
momentos: um primeiro, em que aparentemente há uma quebra
de expectativa sobre a falsa sensação de liberdade, representado
pelos versos “Pane no sistema, alguém me desconfigurou; Aonde estão
meus olhos de robô?; Eu não sabia, eu não tinha percebido; Eu sempre
achei que era vivo; Parafuso e fluído em lugar de articulação; Até achava
que aqui batia um coração.”; e um segundo em que é exteriorizada a
consciência de robotização, manipulação pelo sistema, sobretudo
midiático e capitalista, “Nada é orgânico, é tudo programado; E eu
achando que tinha me libertado; Mas lá vem eles novamente; Eu sei o que
vão fazer; Reinstalar o sistema.”
355
Em uma terceira parte da letra, de caráter injuntivo, há uma
reprodução de ordens que sugerem a adoção de um consumo
desenfreado e a uma vida que segue padrões impostos pela
sociedade, também induzida pelo sistema, quais sejam: “Pense,
fale, compre, beba; Leia, vote, não se esqueça; Use, seja, ouça, diga;
Tenha, more, gaste, viva; Pense, fale, compre, beba; Leia, vote, não se
esqueça; Use, seja, ouça, diga.”
Por fim, a canção nos sugere a resignação, podemos pensar
involuntária (levada pelo condicionamento mental tal como como
nos propõe a obra Admirável mundo novo), expressa nos versos
“Não senhor, sim senhor; Não senhor, sim senhor.”
Durante toda a canção, a entonação da voz da intérprete se
assemelha à voz de um robô, porém, percebe-se que esse tom se
acentua no último momento, em que a atitude discursiva
predominante passa a ser a instrutiva, que reproduz ordens, e
que, ao final, nos últimos versos, as responde.
Ambas as canções dialogam com a obra Admirável mundo
novo e resgatam o grande tempo para agregarem sentido à
contemporaneidade. Os objetos culturais evidenciam que, apesar
de um romance ficcional distópico, publicado na década de 1930,
a obra parece se desenhar e transcender as páginas da ficção com
o passar dos anos.
Isso pois as três situações apresentadas nas canções e no
romance acontecem em tempos e lugares diferentes e mostram a
mesma experiência de dominação e alienação: uma
predominantemente pela força física, mas também pelo
condicionamento mental oportunizado pela necessidade de
sobrevivência, e outra pela imposição da máquina de uma irrestrita e
constante necessidade de mostrar felicidade, sendo que as duas
interligam-se, ainda, pela ideia de robotização provocada pelas
mídias.
Tal contexto, reforçamos, relaciona as duas com a situação
vivida pelos personagens do romance de Aldous Huxley, o qual
sugeriu um futuro na década de 1930 que se materializa pouco a
pouco através da alienação e, também, da despolitização e da
356
ausência de consciência de classe de uma acentuada parcela da
população.
No quadro a seguir, apresentamos, de forma sintética, a
análise dos quatro componentes semióticos das canções à luz do
Tetragrama de análise multissemiótica da canção
(GECAN/UFSC).
357
intérprete da canção, Zé canção, a cantora Pitty, no
Ramalho, é nordestino e início dos anos 2000,
escreve letras de cunho destacou-se por se inserir
crítico-social. no cenário do rock,
trazendo canções de cunho
Composição: José Ramalho crítico-social e de pautas
Neto feministas.
Tom: F Tom: Am
358
Fonograma: 2ª faixa do Novo/2003
álbum Peleja do diabo com
o dono do céu/1979 Instrumentalização:
guitarra, baixo, voz e
Instrumentalização: violão, bateria.
guitarra, sanfona,
percussão, bateria, voz e Vozes: apenas a voz da
arranjo de cordas. intérprete.
Fonte: Os autores
359
Figura 1: Questão do ENEM que aborda a canção admirável gado novo
Fonte: Inep.gov.br
360
sentidos, analisá-los à luz do Tetragrama de análise
multissemiótica da canção (GECAN/UFSC) visa a considerar,
acima de tudo, o cronotopo atual e sua influências em todas as
semioses das canções, possibilitando a compreensão acerca da
relação imanente passado-presente-futuro na enunciação.
Considerações finais
361
progresso de vida post mortem elas se enriquecem com novos
significados; é como se essas obras superassem o que foram na
época da sua criação.” (Bakhtin, 2011, p. 363).
Nota-se, portanto, que a obra Admirável mundo novo, de
Aldous Huxley, não só se revigora a partir desses enunciados,
como também incorpora outros sentidos alinhados ao cronotopo
das duas canções analisadas: os tempos sombrios da ditadura
militar e a popularização da internet e as consequências em
relação ao conhecimento sem profundidade.
Ressaltamos, ainda, que muitos outros enunciados e
discursos poderiam entrar em diálogo, evidenciando as diversas
formas de manifestação linguístico-discursivas nas canções
apresentadas. Contudo, ao oportunizar a análise multissemiótica
das canções Admirável gado novo e Admirável chip novo inserida no
espaço e tempo atuais, objetivamos a substituição da
despolitização e da alienação social pela criticidade libertadora-
transformadora que lê todo e qualquer enunciado sem a nuvem
da ingenuidade, uma forma de estimular a co-construção de um
futuro mais justo e igualitário, que evite equívocos do passado.
Por fim, destacamos que não visamos esgotar aqui todas as
óticas sobre os enunciados, mas buscamos ampliar diálogos e
provocar novos olhares sobre eles, outros olhares além dos
apresentados neste trabalho, os quais materializam ainda mais a
existência das canções e do romance na grande temporalidade.
Referências
362
BALTAR, Marcos; GONÇALVES, Alberto; PACHECO, Giovanna;
RODRIGUES, Hp. Oficina da Canção: do maxixe ao samba-
canção. Curitiba: Appris, 2019.
363
ciência da linguagem. Trad., notas e glossário Sheila Grillo e
Ekaterina V. Américo. São Paulo: Editora 34, 2021.
364
THE TIMES THEY ARE A-CHANGIN DE BOB DYLAN: UMA
PRÁTICA EDUCATIVA COM A CANÇÃO NA PERSPECTIVA
MULTISSEMIÓTICA
1. Introdução
365
Sendo assim, avaliamos que essa proposta possa ampliar as
possibilidades para o uso da canção nas aulas de Língua Inglesa,
superando a tradicional análise de letra ou do foco em aspectos
estruturalistas de língua, voltando a análise do potencial da
canção na perspectiva das múltiplas semioses nela contidas. A
perspectiva multissemiótica permite ao aluno uma experiência de
aprendizagem mais envolvente, já que considera a canção em sua
totalidade, incluindo o contexto sociocultural e a interação entre
os elementos que a compõem. Desse modo, a partir da análise das
canções de Bob Dylan, buscamos desenvolver práticas que
pudessem estimular uma compreensão mais dinâmica e diversa
desse gênero
A escolha pelo estudo das canções do cantor Bob Dylan,
justifica-se pela relevância de sua obra na cultura global e pela
riqueza temática e estilística de suas composições, tendo sido ele
vencedor do Prêmio Nobel de Literatura em 2016. Consideramos
que sua obra oferece vasto material para análise cujas letras
abordam questões sociais, políticas e pessoais, o que pode
enriquecer a formação crítica e cultural dos alunos, além da
sonoridade de suas composições que foi marcante em diferentes
momentos da sua longa carreira como músico.
Essa pesquisa de natureza qualitativa, pode ser classificada
do tipo documental, uma vez que para nossas buscas por
informações e dados foram feitas em diferentes fontes como:
revistas, artigos, blogs, documentário, dentre outros, a fim de
subsidiar as análises empreendidas, no entanto, é preciso dizer
que as impressões qualitativas do pesquisador e sua capacidade
analítica também estarão pautadas nesse texto.
Dito isso, no presente artigo temos as seguintes seções: a
canção, um potente objeto de conhecimento; o Tetragrama de
Análise Multissemiótica da Canção; Proposta de prática educativa
com a canção The times they are a-changin.
366
2. A canção: um potente objeto de conhecimento
367
nos esclarecer o homem-autor e o seu projeto de dizer,
entendemos que essa criação pode se dar tanto no signo
linguístico quanto sonoro.
Esses conceitos também são mobilizados pelo grupo GECAN
que compreende a canção como potente artefato de cultura e que
se configura em um importante instrumento capaz de auxiliar no
desenvolvimento intelectual e afetivo não só dos educandos, mas
também dos professores. Além disso, o grupo a considera como
um objeto de conhecimento que pode ser trabalhado em sala de
aula, visando uma formação integral, histórica e social,
multicultural e transdisciplinar (Baltar et al, 2022). Assim, como
proposta do trabalho com a canção o grupo propõe um
dispositivo de análise que intitulou de Tetragrama de Análise
Multissemiótica da Canção, que apresento a seguir.
368
Figura 1 – Dispositivo de Análise da Canção do Grupo GECAN
369
entrelaçados e escolher as categorias de cada componente, de acordo com
cada canção analisada (Baltar et al, 2022, p. 16-17).
370
com o mundo e a uma prática educativa libertadora, que
direciona nesse trabalho. Dessa forma, a prática educativa que
propusemos segue esse viés.
A canção The times they are a-changin foi uma das canções
selecionadas em um projeto maior, analisada a partir do
Tetragrama e para a qual foi organizada a prática educativa que
apresentamos nesse estudo. Brevemente, nos reportamos a Bob
Dylan, cujo nome de nascimento é Robert Allen Zimmerman, é
um grande nome da música norte-americana e uma importante
figura na cultura popular há décadas (Atena 1, 2021). Na esfera
artística ele desempenha papéis como cantor, compositor, escritor,
ator, pintor e artista visual.
Nascido em 24 de maio de 1941 em Minnesota, nos Estados
Unidos, suas letras incorporaram uma ampla gama de influências
políticas, sociais, filosóficas e literárias, desafiaram as convenções
da música pop e apelaram à crescente contracultura. Por causa
disso, ele pode ser considerado pai do estilo musical folk, já que
em suas canções buscavam sempre transmitir o que estava
acontecendo em um determinado momento. No entanto, é preciso
dizer que, inicialmente, Dylan não foi tão bem aceito, pois tinha
uma voz peculiarmente nasalizada, inspirada nos cancioneiros
rurais, mas que se diferenciava de muitos artistas da época. De
acordo com alguns críticos, a voz de Dylan, meio que choca o
ouvido, cria um espanto e leva quem escuta a prestar mais
atenção na letra. Não é uma voz que te embala e te deixa
371
confortável, a voz de Dylan provoca um certo espanto e leva a
uma maior concentração no que ele diz (Atena 1, 2021). Dylan
também fora chamado de forma carinhosa pelos fãs de “Bardo
Fanho” em menção a sua voz (Silvano, 2023).
372
swimming) a fim de não “afundar”. Ele finaliza esta estrofe como
as demais, usando o título da canção ([...] the times they are a-
changin').
Na segunda estrofe, ele desafia escritores e críticos a usarem
suas “canetas”1 para a mudança (Come writers and critics / Who
prophesize with your pen / And keep your eyes wide),
advertindo que aqueles que são considerados perdedores agora
podem ser os vencedores no futuro, pois a mudança é constante
(For the loser now/ Will be later to win).
Na terceira estrofe, o desafio é aos políticos (Come senators,
congressmen/ Please heed the call) para que ouçam este convite ao
invés de impedir as mudanças (Don't stand in the doorway/ Don't
block up the hall), afinal eles representam o povo e detém o poder
para que de forma legal e ordenada permitam ou não que tais
mudanças aconteçam.
Na quarta estrofe, a exortação vai para os pais a fim de que
parem de criticar o que não conseguem entender (Come mothers
and fathers/,Throughout the land /And don't criticize/ What you can't
understand). Ele adverte que há mudanças “na velha estrada” que
simbolizam velhos hábitos e que é necessário: ou abraçar "novo
caminho" de seus filhos ou sair do caminho em que eles estão
apontados pela mudança dos tempos. (Your sons and your
daughters / Are beyond your command/ Your old road is / Rapidly
agin(g)’/ Please get out of the new one).
Na quinta e última estrofe há uma declaração que segue a
mesma linha do qual há na quarta estrofe em Dylan, até mesmo
em tom profético prevê que aqueles que são lentos hoje podem no
futuro serem mais ágeis (The slow one now / Will later be fast) o que
por óbvio será provocado pela mudança dos tempos.
A canção aponta que tais mudanças apontadas estão fortemente
ligadas ao desejo daqueles que querem um mundo e quem abraçá-
las pode estar contribuindo para um mundo mais justo.
373
4.2.2 Análise do Componente Musical
Composta por Dylan nos anos 60, a canção The times they are
a-changin’ se tornou um símbolo da luta por direitos civis e
também da oposição à Guerra do Vietnã. É preciso dizer que o
movimento por direitos civis e movimento da música folk eram
bem próximos e se aliaram à época (Uitti, 2023)2.
A canção, como já dito, em seu propósito se opõe à Guerra do
Vietnã (1955-1975), conflito armado envolvendo a República
Democrática do Vietnã (Vietnã do Norte, de modelo comunista) e
a República do Vietnã (Vietnã do Sul, de modelo capitalista),
apoiada pelos Estados Unidos. Foi marcada por intensas batalhas,
devastação e violência, resultando no deslocamento de milhões de
pessoas e em graves danos ambientais. Os Estados Unidos
retiraram suas tropas somente em 1973 e em 1975 o Vietnã do Sul
foi finalmente conquistado pelo Norte. A guerra teve um impacto
profundo na política internacional, influenciando as relações entre
o Ocidente e o bloco comunista, e servindo como um episódio
emblemático da Guerra Fria. (National Geographic Brasil, 2023)
Nesse contexto, é possível afirmar que a canção em tela além
de narrar um forte acontecimento da época que impactava
2 The civil rights movement and the folk music movement were pretty close for a
while and allied together at that time.
374
diretamente os civis, ela se mostrava como uma denúncia dos
problemas da época, característica de canções de protesto.
3 Hora/aula
375
pode-se negociar uma ou duas aulas a fim de que as atividades
sejam desenvolvidas adequadamente. O
Objetivo Geral da prática educativa consiste em: ouvir a
canção, observando as múltiplas semioses nela envolvidas a fim
de analisá-las a partir dos conceitos contidos no Tetragrama de
Análise Multissemiótica da Canção. Como Objetivos Específicos,
tem-se: a) conhecer o Tetragrama, compreendendo os
componentes nele contido; b) ouvir a canção de forma ativa,
percebendo e registrando os sentimentos e impressões; c)
pesquisar sobre a canção categorias dos componentes verbal,
musical, sociossituacioanal e autoral.
Como procedimentos para a 1ª aula é importante realizar a
apresentação do Tetragrama e da proposta da prática educativa
com canção com a explicitação dos objetivos e do que se espera
como atitude no desenvolvimento da proposta. Como alternativa,
o professor poderá projetar a imagem do Tetragrama ou ainda
realizar impressões do mesmo a depender dos recursos
disponíveis na escola. Pois dessa forma, os estudantes podem
visualizar os componentes e categorias, a fim de se familiarizar
com os mesmos.
Já para a 2ª aula, a proposta é a escuta da canção The times
they are a-changin, promovendo um diálogo acerca dos
sentimentos e impressões experienciados e também sobre a
autoria. O professor pode levar algumas informações sobre o
artista, no entanto, como desdobramento pode solicitar aos
estudantes que pesquisem fatos sobre o mesmo, para além do que
foi apresentado. O professor, ainda, pode solicitar aos estudantes
uma escuta atenta fora da escola, para tanto, pode disponibilizar a
canção por meio de QR-code, link ou outros meios viáveis.
Para a 3ª aula, a atividade é uma leitura da letra da canção,
preferencialmente com uma cópia cifrada, a fim de que a
linguagem musical também seja explorada nessa aula. A proposta
da leitura é a busca pela compreensão da ideia geral e de ideias
376
específicas, valendo-se de estratégias de leitura4 para a língua
inglesa, que já devem ter sido estudadas previamente. Nesse
momento, o professor pode tirar alguns excertos da canção, que
apresentem figuras de linguagem, ou mesmo vocabulário mais
específico, além disso pode elicitar a percepção das rimas contidas
na canção, propondo um momento de trabalho com pronúncia.
A 4ª aula pode ser utilizada para uma nova escuta, mas
também para uma socialização da pesquisa acerca do contexto
histórico em que a canção surgiu. É possível nesse momento
também estabelecer um diálogo, relacionando o contexto da
canção com fatos da atualidade, considerando que ela foi símbolo
de luta pelos direitos e do combate a guerras da época. Caso, seja
oportuno, é possível articular com o professor de História para
que em suas aulas ele possa situar a canção no tempo e espaço.
Na 5ª aula, é possível fechar com um recurso que chamamos
de Ficha de Escuta da Canção, para que além dos aspectos já
mencionados e propostos, possam ainda passar pela percepção
dos aspectos musicais, incluindo a percepção da instrumentação
observada na canção. Havendo tempo, os alunos podem
acompanhar e cantarem juntos a canção, sendo conhecedores dos
seus efeitos de sentido e significado claros, bem como do ritmo e
tonalidade musical e familiarizado com a pronúncia das palavras.
Como recursos didáticos podem ser utilizados: a internet,
televisão ou projetor, laptop, fonograma (mp3 ou mp4), caixa de
som, cópias impressas do Tetragrama, da letra da canção e da
Ficha de Escuta. Já a avaliação pode ser: a produção coletiva de
material visual (digital, impresso ou manual), sintetizando a
prática educativa desenvolvida com a canção. Apresentação
musical da canção de toda a turma.
377
5. Considerações Finais
378
Referências
379
.oficinareserva.com/the-post/bob-dylan -o-genio-que-explorou-di versos-
generos-musicais/p . Oficina Reserva. Acesso em: 12 jan. 2024.
380
INTERTEXTUALIDADE, INTERDISCURSIVIDADE E
RESPONSIVIDADE NAS CANÇÕES “FLOWERS” E “WHEN I
WAS YOUR MAN”: UMA ANÁLISE NA PERSPECTIVA
MULTISSEMIÓTICA
1. Introdução
381
No escopo da análise, esse estudo considera o dispositivo
elaborado pelo Grupo de Estudos da Canção - GECAN, o
Tetragrama de Análise Multissemiótica da Canção (Baltar et al,
2022), que vê a canção como um potente objeto de conhecimento e
que na perspectiva que se pauta, possibilita ampliar o olhar sobre
ela, a partir dos componentes que apresenta: componente musical,
autoral, sociossituacional e verbal.
Para além da análise de canções, é proposta do grupo
disseminar esse conhecimento e metodologia dentre os professores
da educação básica, sobretudo os de linguagem, por meio de
práticas educativas (Freire, 2020), possibilitando fornecer subsídios
sob a perspectiva que o orienta, a multissemiótica. Diante do
exposto, apresento o objetivo desse estudo que é, primordialmente,
analisar a intertextualidade e a responsividade presentes nas
canções ‘Flowers’1 e ‘When I was your man’2, dos artistas Miley Cyrus
e Bruno Mars, respectivamente. Trata-se de uma pesquisa
qualitativa do tipo bibliográfica, para o qual buscou-se diversas
fontes que pudessem dar suporte às questões que me proponho a
responder, primordialmente. Embora nesse momento, ainda não
proponha efetivamente a elaboração de uma prática educativa, de
antemão, suponho que a partir desse estudo possa haver esse
desdobramento, especialmente voltado para aulas de língua
inglesa.
Esse artigo está subdividido nas seguintes seções: após essa
introdução, apresento a segunda seção, onde faço uma breve
conceituação sobre intertextualidade, interdiscursividade e
responsividade, considerando as possíveis orientações para o
gênero canção; em seguida, na terceira seção, apresento as canções
que serão analisadas; na quarta seção, apresento o tetragrama de
análise multissemiótica da canção do GECAN; na quinta seção,
382
apresento a análise propriamente dia das canções supracitadas e,
na sequência, teço as considerações finais.
383
intertextualidade, uma vez que as relações dialógicas podem
ocorrer sem que estejam materializadas em textos.
Cesare Segred (apud Reis, 1995, p. 184, grifo meu) diz que
[...] cada enunciado deve ser visto antes de tudo como uma ‘resposta’ aos
enunciados precedentes de um determinado campo: ela os rejeita, confirma
completa, baseia-se neles, subtende-os como conhecidos, de certo modo os
leva em conta. Porque o enunciado ocupa uma posição definida em uma
dada esfera de comunicação, em uma dada questão, em um dado assunto,
etc. É impossível alguém definir sua posição sem correlacioná-las com
outras posições. Por isso, cada enunciado é pleno de variadas atitudes
responsivas a outros enunciados, de doutra esfera da comunicação
discursiva (Bakhtin, 1982, p. 297).
384
restringe apenas na análise da letra, muito embora para essa
propositura essa direcione esse estudo.
React são vídeos em que as pessoas comentam suas impressões sobre produtos
4
385
e mesmo de análise da canção nas redes sociais, bem popular para
lançamentos musicais.
A canção ‘When I was your man’ é de 2012, ou seja, 11 anos
anterior ao lançamento de ‘Flowers’. Assim como Miley, Bruno
Mars começou sua carreira artística ainda criança tendo se
apresentado em diversos palcos da sua cidade natal. Nascido e
criado em Honolulu no Havaí, Peter Gene Hernandez, que advém
de uma família de músicos, é mais conhecido pelo seu nome
artístico. Ele é um cantor, compositor, músico e dançarino
americano, participou de alguns grupos musicais, inicialmente. Seu
primeiro álbum solo, ‘Doo-Wops & Hooligans’, foi lançado em 2010,
configurando-se como um álbum de sucesso comercial e de crítica,
tendo sido certificado como platina várias vezes, singles como ‘Just
the Way You Are’ e ‘Grenade’ compuseram esse álbum. (Jofffely,
2020)
A canção ‘When I was your man’, que integra o álbum
‘Unorthodox Jukebox’, é uma balada romântica de grande sucesso
do artista. No Brasil, teve uma grande repercussão, pois foi tema
dos protagonistas da novela Amor à Vida, da Globo,
interpretados por Paolla Oliveira e Malvino Salvador e tocava
repetidamente nas rádios brasileiras. A canção retrata um
momento bem difícil da vida do artista quando temia perder
alguém muito especial. (Messias, 2024)
Com essas breves considerações acerca dos artistas e das
canções em tela, apresento na próxima seção o referencial teórico-
metodológico de análise que utilizo.
386
canção. Na Figura 1, apresento o dispositivo, no qual pode-se
observar os componentes que o compõem, bem como as
categorias de análise vinculadas a cada um deles.
387
No que se refere a como a análise ou mesmo o trabalho com a
canção em sala de aula, Baltar et al (2022) afirmam que não há uma
hierarquização entre os componentes, ou seja, não há uma ordem de
trabalho pré-estabelecida, nem tampouco as categorias de cada
componente precisam ser exauridas. A depender da canção, o
analista, o professor e os estudantes escolhem de que forma vão
analisá-la.
A fim de observarmos o que traz cada componente, conforme
a figura 1, inicio pelo componente verbal, que de certo modo, já tem
lugar privilegiado no trabalho com as canções em sala de aula, em
especial, as de línguas. Esse componente traz como categorias de
análise: conteúdo temático, que versa sobre a temática abordada
na canção, expressando o projeto de dizer do autor; atitudes
discursivas, que evidenciam a intenção, sentimentos e emoções do
autor; as interações discursivas, que no contexto da canção
promove um diálogo dinâmico entre o autor e audiência por meio
das expressões que utiliza.
O componente musical, apresenta as seguintes categorias: gênero
musical, que são definidos, prioritariamente, por elementos como
ritmo, melodia, harmonia e instrumentação, também presentes
como categoria de análise; além dessas, a forma da canção, que
materializa a estrutura na qual está organizada seções que a
compõem, como: versos, refrão e pontes, pois essa estrutura é que
vai delinear a relação entre os elementos melódicos, harmônicos e
rítmicos, dando sentido e coerência à canção como um todo; o
fonograma, ou seja, a gravação da canção em um determinado
suporte seja ele físico ou digital; o motivo musical, que trata-se de
uma pequena unidade rítmico-melódica que serve base para o
desenvolvimento da canção; a tonalidade, que organiza os dos sons
musicais em torno de uma nota central, chamada tônica, ou seja, é
essa nota que será o ponto de referência para todas as outras notas
da escala, ela define a tonalidade canção; a cadência, que é uma
sequência de acordes que marca o final de uma frase musical.
Nota-se que para a análise do componente musical, requerem-
se alguns conhecimentos bem específicos, o que pode ser um
388
desafio tanto para um analista leigo em música como para o
professor que se propor no trabalho com a canção na perspectiva
da análise multissemiótica. O próprio grupo GECAN, no intuito
de que isso não se configure em um entrave, sugere que para que
os professores consigam se sentir mais seguros em sala de aula
com esse componente do tetragrama, possam “pedir ajuda aos
colegas da música, aos amigos músicos, inclusive aos próprios
alunos” (Baltar et al, 2022, p. 19), visto que, ao não dar atenção a
esse componente, corre-se o risco de continuar enfatizando apenas
à letra da canção e não à canção como um todo.
O componente sociossituacional coaduna com a concepção de
linguagem à qual o grupo se filia, ou seja, a linguagem como
forma de interação. E, nesse sentido, ao considerar a canção como
um gênero de discurso, fica evidente que se compreende que ela
circula de maneira situada no tempo e no espaço (Bakhtin, 2003
[1979]), como prática social dinâmica dentro de um contexto.
Desse modo, corroborando esse entendimento, as categorias de
análise para esse componente são: esferas da atividade humana,
pelas quais os gêneros do discurso circulam, por conseguinte, a
canção; contexto histórico, político, social, ideológico, cultural,
econômico, de gênero, étnico e axiológico5, categorias que
oportunizam situar a canção no tempo e no espaço. (Baltar et al,
2022).
O componente autoral traz como categorias: a relação do eu-tu-
lírico, termo cunhado pelo grupo GECAN para designar o caráter
relacional e dialógico presente na canção, ou seja, a relação autor e
audiência (a pessoa com/a quem na canção (veja o artigo “Caetanear
o que há de bom: o tetragrama analítico e uma proposta de análise
da canção Sina de Djavan” de Baltar, Pinto e Andrade, publicado
neste mesmo livro); tem-se também coautoria, que refere-se ao autor
da letra da canção; composição, da ordem de quem compõe a música
389
da canção; audiência, refere-se aos interlocutores ouvintes da canção;
intérpretes, diz respeito a quem canta/interpreta a canção; e, motivo
verbal, que materializa o projeto de dizer do autor e carrega consigo
o tema da canção (Baltar et al, 2022).
Conforme apresentado, o dispositivo tetragrama é um recurso
que possibilita um olhar amplo sobre a canção como objeto de
conhecimento e que, além disso, se desdobra como um subsídio
para o desenvolvimento de práticas educativas, que podem
auxiliar o professor da educação básica, seja de linguagens ou
mesmo de outros componentes com os quais aqueles possam
interagir de maneira, inter/multidisciplinar.
390
musical a cargo de The Smeezingtons, um trio6 estadunidense
composto pelo próprio Bruno Mars, Philip Lawrence e Ari Levine.
(Vogue, 2023)
Importante salientar que ambos artistas participaram
ativamente da autoria, composição e produção das canções e que
essas são marcadas por acontecimentos da vida dos dois. No caso
da canção de Miley, são deixadas pistas da sua vida íntima
amorosa no processo de separação do seu também famoso
parceiro, Liam Hemsworth, e de como ela se reinventou e sentiu-
se empoderada e independente, evidenciada pelos versos do
refrão que dialoga com a canção de Bruno Mars. Já a canção ‘When
I was your man’, traz um tom melancólico carregado de
arrependimento do eu-lírico de não ter feito coisas simples para a
amada enquanto estavam juntos. O próprio Mars afirma que essa
era uma canção difícil de performar porque ela sempre vinha
carregada de emoções, lembranças de um tempo de sofrimento e
angústia para ele.
391
Já o ano de lançamento de ‘Flowers’ é 2023. A letra da canção
traz uma série de ‘easter eggs’8 (referências) que revelam detalhes da
vida do casal e a superação de Miley após um conturbado processo
de divórcio. Seu parceiro, Liam, que gostava da música ‘When I was
your man’ de Mars, chegou a dedicar essa canção à Miley enquanto
estiveram juntos. Os autores de ‘Flowers’ foram sagazes e trouxeram
como uma espécie de resposta à letra de Mars. (Passos, 2024)
392
A canção ‘Flowers’ foi premiada na Billboard como a melhor
música de 2023 e, posteriormente, ganhou dois primeiros prêmios
no Grammy de 2024: de gravação do ano e melhor performance
solo pop (Biography; Caruso, 2024). No entanto, a canção
também rendeu processos à artista tanto de Liam, seu ex-marido,
por conta da exposição que alegou sofrer quanto da empresa
Tempo Music Investments, que detém os direitos autorais de
‘When I was your man’ e acusou os autores de plágio. A empresa
acusa que houve, inclusive “exploração” de elementos melódicos,
harmônicos e até líricos da música original da canção de Bruno
Mars sem autorização. A defesa da cantora rebate afirmando que
as semelhanças são genéricas e processo segue (Cordaro, 2024).
393
são rotuladas como gênero pop. Segundo o Cambridge Dictionary12
o termo pop music pode ser definido como “the kind of music with
words and a strong rhythm that many young people enjoy listening and
dancing to”13, ou seja, essa definição remete que o gênero pop
estaria mais voltado ao público jovem por conta do seu ritmo seja
para ouvir ou dançar. Já o dicionário Michaelis14 define pop como
“criação artística ou cultural, de origem popular e veiculada nos
meios de comunicação de massa.” Se a primeira, reforça o ritmo
marcante do gênero, a fácil assimilação e a audiência sendo o
público jovem, a segunda definição aponta não só a quem esse
gênero chega, mas também por meio de qual veículo é acessado.
Por ser um termo amplo, é preciso entender também que há uma
diversidade estética no gênero pop e uma conexão direta com as
tendências de mercado, que reforça tal diversidade situando-a no
tempo e no espaço.
Dito isso, ainda que a canção ‘Flowers’ tenha uma levada mais
dançante enquanto ‘When I was your man’ tenha um ritmo mais
lento, ambas integram gênero pop cada uma em seu estilo. No que
diz respeito aos fonogramas analisados, estes foram de vídeos
oficiais de ambos artistas e estão disponibilizados no You tube.
Em relação à instrumentação utilizada, percebe-se que
‘Flowers’, até mesmo pela sua característica mais vibrante e
eletrizante, conta com vocais (principalmente no refrão, que
remete à sonoridade típica do Disco dos anos 80), com guitarra,
violão, teclado e o sintetizador, sendo que este último, cria todo o
ambiente, produzindo efeitos sonoros e texturas que levam
ouvinte a se conectar e imergir na canção. Já a canção ‘When I was
your man’ conta com uma instrumentação simples, incluindo:
vocal, piano e baixo. A interpretação vocal de Bruno Mars dá
394
vida à canção, pois carrega consigo o peso do arrependimento de
coisas que não fez pela amada. O piano, em seu turno, é a base
harmônica e melódica da música, enquanto o baixo fornece a base
rítmica e harmônica, capaz de conectar o piano e a voz.
Quanto à tonalidade das canções, ambas estão em Lá menor e
enfatizam a tônica do campo harmônico em suas respectivas
progressões, possuem sequências de acordes idênticas, como Am-
Dm - G- C- G/B, que aparecem nos versos e refrãos de ‘Flowers’ e
nos versos de ‘When I was your man’. No quadro abaixo, podemos
observar as similaridades harmônicas das canções:
395
5.4 Análise do Componente Verbal
396
que que não há mais uma dependência em relação ao sentimento
romântico.
397
‘deveria ter dado/dedicado a você minhas horas/meu tempo’, ou
seja, além de lamentar não ter comprado flores, ele também não
dedicou tempo o suficiente à amada. Em resposta, na canção
‘Flowers’ isso é respondido que ela pode ‘falar por horas consigo
mesma’, estar na sua própria companhia não é um problema, é
como se agora não precisasse mais dessa dedicação, pois ela se
sente bem consigo mesma. A referência que dialoga nos dois
versos é a questão do tempo expresso em ambas as canções pela
palavra ‘hours’ (horas).
Outros dois versos que dialogam entre si, é o quinto verso de
cada canção. Na canção de Mars tem-se ‘Take you to every party
‘cause all you wanted to do was dance’, na esteira dos anteriores, fala
de algo que poderia ter feito ‘levar você em todas as festas porque
tudo o que você queria fazer era dançar’, ou seja, teve a chance,
mas não realizou o desejo da amada. Na canção ‘Flowers’, a
demonstração de independência fica expressa com ‘I can take
myself dancing’, que em português pode significar ‘Eu mesma
posso me levar para dançar’, ou seja, ela é independente para não
precisar ficar à espera de alguém que a convide para sair e dançar,
ela mesma pode fazer isso. A intertextualidade e responsividade
está no e para o verbo dançar (dance, dancing).
O segundo verso do refrão de ‘When I was your man’, ‘And held
your hand’, ele afirma que deveria ‘ter segurado sua mão’, essa
expressão pode ter tanto sentido literal, pois segurar a mão é
também um gesto de carinho, de cuidado de pertença. Essa
expressão também pode simbolizar metaforicamente não ter
oferecido apoio ou ajuda, não ter demonstrado atenção à amada em
um momento de necessidade, deixando-a sozinha. Em ‘Flowers’ a
resposta a essa falta de atitude vem no sexto verso do refrão ‘And I
can hold my own hand’, ou seja, ‘e eu posso segurar minha própria
mão’, reafirma e reitera a mensagem de independência, de
autoafirmação e de amor próprio. Ela expressa que não precisa de
outra pessoa ou de um parceiro para se sentir completa, segura ou
amada. Ela mesma é capaz de se dar todo o apoio e carinho
necessários de que precisa. A referência entre uma canção e outra
398
está claramente no verbo segurar (held/hold) e na palavra mão
(hand).
Que há um diálogo entre as duas canções pelo menos nos
refrãos de ambas, é perceptível. De acordo com Fiorin (1999, p.30)
“A intertextualidade é o processo de incorporação de um texto em
outro, seja para reproduzir o sentido incorporado, seja para
transformá-lo.” Observa-se, portanto, os discursos entrelaçados,
porém sendo transformados conforme o projeto de dizer dos
autores de ‘Flowers’. Quanto à responsividade, às transformações
expressas na canção de Miley, dão conta de uma possível
respostas externadas pela atitude discursiva de ‘Flowers’.
Considerações Finais
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importante subsídio que auxilie o professor de educação básica,
no caso em tela, de língua inglesa, desenvolver práticas diversas
das que está habituado.
Referências
400
intertextualidade: em torno de Bakhtin. São Paulo: Editora da
Universidade de São Paulo, 1999.
401
TATIT, Luiz. Elementos para a análise da canção popular. Casa,
v.1, n. 2, p. 7-24, dez. 2003. Disponível em: https://periodicos.fclar.
unesp.br/casa/article/ view/623. Acesso em: 20 jul. 2023.
402