Cours Applied Agriculture - 1st Year Ing Agro Rãparã
Cours Applied Agriculture - 1st Year Ing Agro Rãparã
Applied agriculture
Pr. BENDIFALLAH L.
Introduction
L'agriculture est une activité essentielle à la survie et au développement des sociétés
humaines. Au fil du temps, les techniques et connaissances agricoles ont progressé
régulièrement, augmentant les rendements et la productivité. L'agriculture appliquée désigne
l'ensemble des sciences, technologies et techniques mises en pratique dans le secteur agricole
afin d'optimiser la production.
L'objectif est de trouver des solutions pratiques aux problèmes rencontrés par les agriculteurs
sur le terrain. Il peut s'agir, par exemple, de la sélection de semences plus productives, du
développement de nouveaux engrais ou de nouveaux procédés de culture, de la lutte contre les
maladies et les ravageurs des plantes, ou encore de l'amélioration des équipements agricoles.
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Chapitre I- Introduction
L'agriculture englobe toutes les activités visant à produire des plantes et des animaux pour
répondre aux besoins alimentaires, vestimentaires et de soins de la population. L'élevage fait
partie intégrante de l'agriculture dans de nombreux systèmes de production où cultures
végétales et production animale sont liées. Près de 40 % des terres émergentes mondiales sont
consacrées à l'agriculture, soit 5 milliards d'hectares (Figure 1).
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Figure 1. Carte des espaces alimentaires dans le monde.
b- Rôle culturel et patrimonial : les paysages et les traditions agricoles font partie intégrante
de l’identité de régions entières.
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g- Genre : la répartition générée du travail agricole change notamment avec la mécanisation.
h-Santé : l’agriculture fournit une alimentation qui détermine la santé des populations.
Définition du PIB
Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique créé en 1934 par Simon
Kuznets, qui permet de mesurer l'activité économique au cours d'une année à l'intérieur d'un
territoire donné. À l'origine purement marchand, il prend aujourd'hui partiellement en compte
la production des administrations publiques.
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Figure 2. Cadres conceptuels pour l’analyse du cycle de vie et les services
écosystémiques d’un système agricole.
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Chapitre II. Systèmes de production agricole
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* Indicateurs d’activité :
• Intensification/Extensification : rapport entre les intrants utilisés (engrais, pesticides,
aliments pour animaux) et la production finale
• Spécialisation/Diversification : nombre de productions combinées au sein d’une même
exploitation
• Types de certification : Agriculture biologique (AB), Appellations d’origine protégée
(AOP), Label rouge, etc.
• Performance environnementale : gestion de l’azote et du phosphore, consommation d’eau,
émissions de gaz à effet de serre (GES), indicateurs de biodiversité, etc.
* Indicateurs de performance :
• Efficacité technique : rapport entre les extrants (produits finis) et les intrants d’un processus
de production
• Productivité du travail : surface cultivée ou production finale par Unité de Travail Annuel
(UTA), soit l’équivalent du temps de travail d’une personne à temps plein sur une année.
Ces indicateurs permettent de caractériser l'évolution des systèmes de production agricole au
fil du temps. On observe ainsi une tendance à l'amélioration des performances techniques, à
l'adaptation à l'expansion des exploitations et à l'augmentation de la productivité du travail.
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2.1.2.Types d’Agriculture
2.1.2.1.Subsistence agriculture
> L'agriculture de subsistance se produit lorsqu'une parcelle de terre produit juste assez de
nourriture pour nourrir la famille qui l'exploite ou la communauté locale (groupe, tribu, etc.),
payer les impôts et parfois laisser un petit surplus pour le troc ou la vente les années plus
favorables.
> La priorité principale est l'autosuffisance, obtenue par la culture d'une large gamme de
cultures chaque fois que possible.
> Les améliorations du système sont freinées par le manque de capitaux pour
l'approvisionnement en engrais, pesticides et autres technologies agricoles.
> Des animaux sont élevés, bien que lorsque les terres sont limitées, leur valeur soit
généralement trop élevée pour permettre le pâturage ou la culture de cultures fourragères.
> Lorsque le climat est trop extrême pour soutenir une agriculture sédentaire permanente, les
agriculteurs deviennent des nomades pastoraux, se déplaçant à la recherche de nourriture pour
leurs animaux.
> Selon leur localisation, les animaux fournissent du lait, de la viande et du sang pour la
consommation ; de la laine et des peaux pour les abris et les vêtements ; du fumier comme
combustible ; des os pour les ustensiles et les armes ; et des montures pour le transport. >
D’autres exemples d’agriculture de subsistance sont la culture itinérante, pratiquée dans
certaines parties du bassin amazonien et en Asie du Sud-Est, et la riziculture humide,
également en Asie du Sud-Est et dans le sous-continent indien.
2.1.2.2. Agriculture Commerciale
> L'agriculture commerciale est généralement pratiquée a grande échelle et a des fins
lucratives. Elle peut étre pratiquée par des agriculteurs individuels ou par des entreprises, les
deux groupes cherchant a maximiser le rendement des intrants et a obtenir un rendement
maximal par unité de terre.
> cet objectif est souvent atteint par la monoculture ou l'élevage d'un seul type d'animal.
> l'agriculture commerciale se développe dans les régions ou les communications sont bonnes
et ou les marches sont importants, souvent à l'échelle nationale et mondiale.
> les européens ont développé de vastes plantations sous les tropiques pour approvisionner les
marches d'Europe et d'Amérique du nord en cultures telles que le caoutchouc, la canne a
sucre, le café, le the, l'huile de palme, les bananes, les ananas et le tabac.
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> d’ autres types d'agriculture commerciale comprennent l'élevage intensif de bétail, la
céréaliculture commerciale et la culture intensive de fruits, de fleurs et de légumes (parfois
appelée maraichage).
> un nombre croissant d'agriculteurs a travers le monde abandonnent désormais la culture de
cultures vivrières de base pour produire pour le marche émergent des biocarburants.
2.1.2.3.Extensive and intensive agriculture
Les termes extensif et intensif font référence à la relation entre les intrants, notamment la
main-d'œuvre, le capital et la terre [figure ci-dessous]. L'agriculture extensive est pratiquée à
grande échelle, tandis que l'agriculture intensive est généralement de taille relativement
réduite.
> On parle d'agriculture extensive lorsque : 1) Les quantités de capital et de main-d'œuvre
sont faibles par rapport aux superficies cultivées. La culture itinérante est un exemple
d'agriculture où la main-d'œuvre et le capital sont faibles, mais où les superficies sont vastes.
2) La main-d'œuvre est limitée et le capital plus élevé. Par exemple, l'élevage bovin et la
culture céréalière extensive aux États-Unis, au Canada et en Australie.
> On parle d'agriculture intensive lorsque : 1) La quantité de main-d'œuvre est importante,
même si le capital est faible par rapport à la superficie cultivée. La riziculture intensive en
zone humide en est un exemple. 2) L'apport de main-d'œuvre peut être faible, mais l'apport de
capital élevé, ce qui permet une mécanisation et un apport technologique importants. C'est le
cas de la production intensive de fruits, de fleurs et de légumes aux Pays-Bas.
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2.1.2.4. Agriculture arable, pastorale et polyculture
> l'agriculture arable désigne la culture de plantes cultivées, qu'elle soit intensive (par
exemple, riziculture et maraichage) ou extensive (par exemple, céréaliculture dans les prairies
canadiennes). L'agriculture arable est généralement pratiquée sur des terres plus favorables,
plus plates et dotées d'un sol de qualité.
> l'Agriculture pastorale implique l'élevage et se pratique généralement dans des zones moins
propices a l'agriculture arable (plus humides, plus escarpées, plus froides, plus élevées). Elle
peut être extensive (par exemple, nomadisme pastoral et élevage bovin) ou intensive (par
exemple, production laitière).
> l'Agriculture mixte consiste a cultiver et a élever des animaux sur la même exploitation. Elle
est généralement pratiquée dans les pays développes, ou elle réduit le risque commercial lie a
la dépendance a un seul type d'agriculture. Elle est courante dans de nombreuses régions des
iles britanniques dans les zones de subsistance, elle réduit le risque de pénurie alimentaire.
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2.2. Types de systèmes de production agricole
Un système de production d'une exploitation agricole est défini par la combinaison (nature et
proportions) de ses activités productives et de ses moyens de production (terre, capital,
travail). L'étude des systèmes de production inclut donc l'étude des sous-systèmes productifs
(élevage, culture et transformation) qui sont caractérisés par la nature des produits, les
itinéraires techniques suivis et les rendements de ces productions. L'évolution des systèmes de
production peut être caractérisée par plusieurs paramètres principaux :
diversification/spécialisation (plus ou moins de diversité de la production),
intensification/extension (en travail, capital ou intrants par unité de surface).
Un système de production agricole, ou agro-système, est un cas particulier de système de
production appliqué à l'agriculture. Au-delà des caractéristiques générales des systèmes de
production en termes d'activités, de moyens et de sous-systèmes de production, l'agro-système
présente des spécificités liées à son ancrage dans le secteur primaire. Il est ainsi défini par
l'ensemble des exploitations agricoles d'un territoire donné et regroupe de nombreux acteurs
en amont et en aval des producteurs (planteurs, vétérinaires, transporteurs, commerçants...).
Son étude permet d'analyser en profondeur les orientations techniques et économiques des
exploitations, leur productivité et leur insertion dans les filières agroalimentaires. Les
paramètres d'évolution des systèmes de production (diversification, intensification...)
s'appliquent pleinement à l'analyse diachronique des agro-systèmes.
Ainsi, les concepts généraux de systèmes de production éclairent la compréhension des
systèmes de production agricole, qui constituent une déclinaison sectorielle avec des enjeux et
des acteurs propres au monde agricole.
Un système de production est également caractérisé par quelques indicateurs clés :
Indicateurs de moyens :
• Surface (en hectares) : taille des exploitations
• Capital : investissements en équipements, bâtiments, etc.
• Main d'œuvre : nombre de travailleurs mobilisés La productivité de ces facteurs est mesurée
par unité de capital, de travail ou de surface.
Indicateurs d'activité :
• Intensification/Extensification : ratio des intrants utilisés (engrais, pesticides, aliments pour
animaux) sur la production finale
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• Spécialisation/Diversification : nombre de productions combinées au sein d'une même
exploitation
• Types de certification : Agriculture Biologique (AB), Appellations d'Origine Protégées
(AOP), Label Rouge, etc.
• Performance environnementale : gestion de l'azote, du phosphore, consommation d'eau,
émissions de gaz à effet de serre (GES), indicateurs de biodiversité, etc.
Indicateurs de performance :
• Efficacité technique : ratio des extrants (produits finis) sur les intrants d'un processus de
production
• Productivité du travail : surface cultivée ou production finale par Unité de Travail Annuel
(UTA), soit l'équivalent du temps de travail d'une personne à temps plein sur une année.
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La production (ressources humaines, matériaux et surfaces cultivées) est appelée productivité.
Cette relation entre le volume produit et le facteur de production est appelée productivité.
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Chapitre III- Agronomie
3.1. Introduction
L'agriculture est, au sens étymologique, l'activité humaine qui consiste à cultiver les champs.
Au sens large on y inclut aussi l'élevage. Son rôle est essentiellement de pourvoir à
l'alimentation de l'humanité.
L’agronomie apporte aux activités agricoles les connaissances scientifiques et techniques
nécessaires.
Définition de l’Agronomie
*L'agronomie est la science de l'agriculture en général - qui étudie les opérations de
production et les personnes qui les mettent en oeuvre. Au sens restreint, l'agronomie est
consacrée à l'ensemble des aspects de la production de végétaux.
*L'Agronomie, est une science dont l'objet est l'étude des relations entre les plantes cultivées,
les climats, les sols et l'environnement dans lesquels ils interagissent.
* C’est la science qui vise à comprendre les mécanismes de fonctionnement de cette
... Relations entre plantes cultivées : rotation et assolement.
But de l’Agronomie :
Elles cherchent notamment à relever les défis portant sur la gestion de l'agriculture, des
territoires et des ressources dans une perspective de développement durable. La finalité de
l'agronomie est d'obtenir, de façon efficiente, des produits sains, fiables et utiles pour la
société.
3.1. Interaction Sol-Plante-Climat
Le sol est incapable de produire les rendements par lui même. C’est la collaboration du sol
avec les plantes qui donne les rendements (matière végétale). La fabrication de cette matière
végétale est d’abord une fixation d’énergie et de gaz carbonique. Cette fixation nécessite le
transfert d’eau. L’assimilation des sels minéraux par la racine aide la plante à produire ses
besoins vitaux. La photosynthèse est donc la transformation de la lumière en énergie puis en
sucre (C6H12O6) riche en énergie. La respiration par l’oxydation des sucres libère une
quantité importante d’énergie (ATP). Cette énergie est nécessaire pour faire le métabolisme
(anabolisme). C’est donc le développement et la croissance des plantes jusqu’à arriver à
assurer de bons rendements. C’est une interaction entre Sol-Plante-Climat.
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Schéma représentant l’interaction Sol-Plante-Climat
Par l'intermédiaire de l’homme
1année
2e année
3e année
4 e année
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L’assolement est la manière de gérer l’exploitation des cultures de la richesse du sol. Exemple
: la pomme de terre consomme beaucoup plus de K que de P ou d’N. L’année suivante, si je
m’amuse à refaire la pomme de terre sur la même parcelle, les rendements seront médiocres
car le sol a perdu beaucoup de ses réserves durant la première année de culture. Donc varié les
cultures d’une année à l’autre est la meilleure solution pour ne pas endommager le sol.
L’assolement : il y a plusieurs formules :
Si on couple les deux techniques entre elles, donc assolement-rotation les résultats seront
meilleurs : d’une part nous préservons notre sol contre la dégradation et d’autre part nous
écartons nos cultures des contaminations, tout en optimisant notre sol, personnel, moyen
matériel et surtout notre temps bien comme il faut.
Prenant l’exemple de l’assolement-rotation des cultures maraichères :
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*Laitue : Légumes à feuilles qui poussent rapidement, consomment plus d’azote que P
ou K.
* Tomate : Légumes-fruits qui consomment généralement beaucoup d’éléments
fertilisants (NPK).
*Fève : Légumes-grains (légumineuse) qui fixent l’azote atmosphérique,Légumes-
grains consommation moyenne du P et du K.
*Carotte : Légumes racines qui consomment plus de K que les autres éléments
fertilisants.
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•optimiser l’ensemble de la régie des cultures ;
•déterminer adéquatement les besoins de fertilisation des cultures ;
•obtenir la meilleure efficacité possible des engrais utilisés ;
•bien évaluer la valeur fertilisante des engrais de culture ;
•assurer la précision des équipements servant à l’application des engrais.
Pour retirer le maximum de bénéfices des activités de fertilisation, il est important au départ
d’assurer aux cultures un milieu de croissance optimal. Une maîtrise adéquate de l’ensemble
de la régie des cultures favorise une meilleure valorisation des engrais. À cet effet, portez
une attention particulière aux éléments suivants.
Structure du sol, compaction et drainage:
Un sol comportant une bonne structure, non compacté et bien drainé est mieux aéré et
se réchauffe plus rapidement. Cela favorise le développement du système racinaire des
cultures et accroît l’activité biologique du sol.
Matière organique du sol:
La matière organique du sol contribue au maintien d’une bonne structure et soutient
l’activité biologique du sol. Elle accroît la capacité d’échange cationique et améliore la
capacité de rétention en eau utile des sols.
Une rotation adéquate des cultures a généralement les effets suivants sur la fertilité des
sols et la régie de fertilisation.
•Elle contribue à diversifier la zone explorée par les racines, permettant ainsi une
meilleure exploitation de la réserve nutritive du sol. Les espèces comportant un enracinement
profond peuvent également puiser les éléments nutritifs situés plus bas dans le profil de sol.
•Elle stimule l’activité biologique des sols. La diversification des cultures favorise la
colonisation du sol par les bactéries fixatrices d’azote associées aux légumineuses et par
les mycorhizes.
•Elle contribue au maintien de la matière organique dans les sols et a des effets positifs sur
la structure des sols.
•Lorsqu’elle intègre des légumineuses, cela permet la fixation symbiotique d’azote. Une
partie de cet azote peut être utilisée par la culture suivante.
•Elle facilite l’utilisation des engrais de ferme. Souvent, elle permet de mieux les répartir sur
l’ensemble des champs de la ferme
*Suivre régulièrement les cultures:
Même si toutes les précautions ont été prises, certains problèmes de fertilité peuvent tout de
même apparaître en cours de saison dans les cultures. Certains sont d’ailleurs difficiles à
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prévoir, comme les carences en éléments mineurs. L’observation régulière des cultures
permet parfois de corriger ces problèmes pendant la saison. Cela contribue souvent à
améliorer la régie de fertilisation au cours des saisons suivantes.
•des problèmes de croissance des cultures ;
•des symptômes de carence sur les feuilles ou sur d’autres organes de la culture ;
Pour mieux diagnostiquer certains problèmes, il est souvent nécessaire de recourir à l’analyse
foliaire ou à des analyses de sol comparatives (comparaison de l’analyse de sol d’une zone
affectée par le problème à une zone qui ne l’est pas). Il est également important de considérer
l’implication possible d’autres facteurs comme le drainage et la compaction.
Ne négligez pas les éléments secondaires :
L’évaluation des besoins de fertilisation des cultures ne se limite pas seulement à
établir les besoins en éléments majeurs (azote, phosphore et potassium). Il est également
important de porter attention aux éléments secondaires (calcium, magnésium, soufre) et aux
oligoéléments(ex. : bore, cuivre, fer, manganèse, molybdène, zinc). Une carence en un seul de
ces éléments peut limiter les rendements. L’analyse des tissus végétaux est un outil très utile
pour s'assurer de la suffisance de ces éléments dans la plante.
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Chapitre IV. Gestion des cultures
Introduction
La gestion des cultures suppose des choix techniques qui dépendent de son aversion au risque,
des gains souhaités, du temps à consacrer au suivi et aux interventions, de ses connaissances
en végétaux et en protection des cultures vis-à-vis des bioagresseurs.
Le travail du sol et l'enfouissement du fumier furent introduits pour restaurer plus vite la
fertilité chimique et physique des sols. Ils ont associé l'élevage à la culture et ils ont cloisonné
les paysages par une succession de prairies et de petits champs clôturés par des haies vives.
- Etudier le système sol en vue de proposer des techniques d’aménagement de mise en valeur
et de conservation des eaux et du sol.
L’utilisation d’engrais vert fait partie des mesures de protection de l’environnement qui aident
l industrie agricole à s’orienter vers la durabilité en préservant les ressources et en satisfaisant
la demande alimentaire. A la recherche de méthodes pour une production efficace et
respectueuse de l’environnement, les agriculteurs modernes sont confrontés à divers défis,
notamment celui de maintenir la fertilité des sols tout en réduisant l utilisation de produits
chimiques. Les engrais verts se présentent comme une solution à ce problème.
Depuis l’Antiquité, les agriculteurs ont découvert les avantages de cette technique pour les
sols.
Aujourd’hui, ces cultures sont disponibles pour les agriculteurs qui souhaitent réduire l’usage
de produits chimiques nuisibles pour la fertilisation des sols.
L’engrais vert représente une culture spécifique qui est intentionnellement cultivée pour être
enfouie dans le sol lorsqu’elle est encore à l’état végétal. Ces cultures sont généralement
plantées sur des terres inutilisées entre les périodes de culture principale. Pendant la
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croissance, l’engrais vert joue un rôle de couverture végétale, préservant la structure du sol
grâce à leur système racinaire, prévenant ainsi l’érosion et le lessivage des nutriments. Elles
réduisent également la croissance des mauvaises herbes et enrichissent le sol en azote.
Une fois incorporés dans le sol, les résidus des plantes se décomposent et se transforment en
une masse verte qui peut être soit enfoui dans le sol ou en pallis. Le paillage avec engrais vert
aide à prévenir l’érosion du sol, à supprimer les mauvaises herbes, à conserver l’humidité et à
enrichir le sol en matière organique et en éléments nutritifs. C’est une pratique efficace et
écologique pour améliorer la santé du sol et favoriser la croissance des plantes.
L’engrais vert est considéré comme l’un des engrais naturels recommandés par les partisans
de l’Agriculture biologique. Les cultures d’engrais vert peuvent accumuler des quantités
d’azote suffisantes pour subsister entièrement l’engrais azoté minéral. A condition de
respecter les taux d’application recommandés.
Le système racinaire des plantes d’engrais verts ameublit le sol, ce qui assure un meilleur
Lorsque les résidus végétaux se décomposent, les éléments nutritifs qu’ils ont accumulés sont
finalement libérés dans le sol, ce qui empèche le lessivage de ces substances utiles dans
l’environnement.
Par exemple, le seigle semé à l’automne diminue les populations de parasites nuisibles aux
pommes de terre et aux légumes. De plus, le seigle céréalier peut pièger les nématodes et les
parasites lorsqu’ils pénètrent dans ses racines.
Les engrais verts sont classés en différents types en fonction de la période d’ensemencement.
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Engrais vert d’hiver
Les engrais verts, semés en automne pour être incorporés au printemps suivant
renforcent la fertilité des sols qui seraient autrement laissés en jachère.
Liste des engrais verts en hiver : vesce commun, lotier, moutarde, fève des champs,
sarrasin.
Engrais vert de printemps
Pour les parcelles destinées aux cultures d’été qui ne seront pas plantées avant le mois
de mai, il est possible de semer un engrais vert de printemps, voire même un mélange
d’engrais verts. Il est recommandé de semer ces cultures assez tôt(début du printemps)
afin de leur laisser suffisamment de temps pour se développer.
Liste des engrais verts de printemps : vesce, pois, épinards, trèfle violet, lupin,
fénugrec, luzerne ; vesce + pois + avoine (mélange).
Engrais vert d’été
Utilisé pour fourni suffisamment d’azote dans le cadre de la rotation des cultures.
Elles peuvent être cultivées pendant toute une saison, d’avril à septembre, ou
seulement pendant une période entre deux cultures principales. Les cultures
d’engrais vert pour l’été comprennent : fénugrec, moutarde, vesce, sarrasin, mélilot
Vesce +pois + avoine (mélange).
L’Engrais vert affecte la fertilité du sol. Ces cultures augmentent la matière
organique du sol en améliorant ses propriétés biologiques et physiques.
L’engrais vert est choisi en fonction des propriétés du sol (sol argileux, sol sableux, sol
limoneux)
Les maladies des plantes représentent une menace sérieuse pour l’ensemble de la
production agricole, nécessitant ainsi une réponse efficace de la part des agriculteurs par
le biais d’une prévention opportune. La compléxité de cette tâche varie en fonction de la
taille de la zone agricole, prenant en compte que la liste des maladies des plantes est assez
impressionnante.
L’adoption de la rotation des cultures a été rendue possible grâce aux efforts des
scinetifiques et des agriculteurs, qui ont développé des stratégies et des techniques de la
rotation des cultures avec succés.
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Chapitre V. Protection des plantes
Introduction
Les plantes cultivées subissent de pertes avant récolte, dues à des ravageurs, et maladies.
L’Homme doit donc protéger sa production agricole, notamment en respectant
l’environnement et sans nuire à la santé publique. Les méthodes de lutte contre les parasites
sont diverses, elles dépendent de l’espèce de plante à protéger, de son milieu environnant, du
temps et de l’espace.
On distingue différents types de parasites, ravageurs et phytopathogènes à savoir ls maladies
abiotiques (maladies non infectieuses), et les maladies biotiques, infectieuses.
Les maladies non transmissibles ont souvent pour origine des conditions environnementales
défavorables telles que les températures extrèmes, un excés ou un déficit d’humidité. De plus,
les peuvent être causées par la présence d’impuretés nocives dans l’air, notamment issues
d’activités industrielles telles que les usines chimiques ou métallurgiques à proximité. La
composition physico-chimique néfaste du sol est généralement à l origine de ces parasites,
souvent lié à un traitement inadéquat des champs avec certains herbicides.
Même un éclairage inadéquat peut avoir des conséquences négatives, notamment pour les
plantes cultivées en serre. De plus, les toxines libérées dans le sol par certaines plantes
supérieures et champignons peuvent également être responsables de maladies des
Parasites= pests
Agent causal Conditions favorables
Champignon, bacterie, Mauvaise qualité du sol,
virus, nematode, insecte, températures extrêmes,
…etc engorgement
Comme le montre le triangle des maladies et ravageurs des plantes, l’apparition d’une maladie
survient lorsque certaines conditions favorables co-éxistent : la présence d’une culture
sensible à un agent pathogène et des conditions propices à la propagation de la maladie.
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1.2-Origine des altérations
Le mauvais état végétatif d'une plante peut être la conséquence de causes variées et
nombreuses parmi lesquelles on peut distinguer cinq catégories.
1.2.2. Le sol
a. Propriétés physiques (perméabilité, granulométrie, humidité).
b. Fertilité (composition qualitative et quantitative en éléments nutritifs).
c. Présence ou absence de certains oligo-éléments (Fer, potassium, ..).
d. Présence de composés toxiques (pesticides, …).
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1.2.4. - Maladies infectieuses ou parasitaires
a. Insectes phytophages : pucerons sur toutes les cultures (Aphids); les cochenilles.
b. Acariens : Tetranychus urticae.
c. Mollusques et Myriapodes.
d. Rongeurs (Merione shawi) et Oiseaux.
Quand le mal trouve son origine au niveau des racines, il en résulte un arrêt de la croissance,
un dépérissement généralisé plus ou moins rapide, car la plante devient incapable de puiser
normalement dans le sol l'eau et les substances nutritives indispensables à son développement.
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La nature de l'affection ne peut être précisée qu'en déterrant les pieds souffrants. Les causes à
préciser sont variées : asphyxie racinaire, phytotoxicité, présence de champignons, infection
par les nématodes, attaque d’insectes, plante parasite.
Principaux bioagresseurs de
L’aubergine
26
Chapitre VI. Gestion des systèmes d’élevage
Introduction
Les fermes d’élevage se concentrent principalement sur un seul animal, que ce soit pour sa
viande, pour sa peau ,,,,,(les chevaux de course, par exemple). Les élevages bovin, ovin et
caprin comptent parmi les plus communs. Il en va de même pour l’apiculture,
l’aquaculture. Les chameaux, les lapins, la volaille, les insectes…etc.
Le terme « bétail » désigne les animaux de ferme comme les vaches et les poulets. L'élevage
consiste à élever ces animaux à différentes fins, notamment pour la viande et les œufs. Il
existe différents types d'élevage, offrant des avantages tels que la production alimentaire, des
opportunités d'emploi et une valeur économique. L'importance de l'élevage réside dans sa
contribution à notre bien-être, à notre nutrition et à l'économie en général.
La famille des bovidés comprend de nombreuses espèces domestiques et sauvages. Tous sont
des animaux à plusieurs fins (viande, lait, cuir, travail, fumier, laine), même si leurs aptitudes
génétiques, souvent sélectionnées par l'homme, les prédisposent parfois à l'une ou à l'autre de
ces productions.
Le bétail est source de produits destinés à l'alimentation humaine. L'animal est également
facteur de production, car il permet d'abord de valoriser des ressources végétales inutilisables
par l'homme, et de tirer profit de parcours ayant une faible valeur agricole. Il permet aussi
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d'améliorer des systèmes de culture par ses déjections et son travail. Il joue également un rôle
important dans l'économie des exploitations agricoles.
- la digestion, à travers laquelle l'animal transforme les aliments ingérés et prélève les
nutriments qui sont nécessaires à son métabolisme ;
- la mobilité, qui règle la distribution spatiale des prélèvements et des restitutions. Les
transferts de fertilité opérés par l'animal sont directement liés aux rythmes saisonniers
et quotidiens des déplacements du bétail.
Exemples d'élevage
L'élevage consiste à élever des animaux domestiques pour leur travail et leurs produits,
notamment la viande, le lait, les œufs et la laine. Voici quelques exemples :
• Bovins : Les bovins sont une espèce animale courante élevée pour leur viande et leur lait.
Deux types d'animaux sont élevés en élevage : les animaux laitiers pour l'alimentation et les
animaux de travail, comme l'irrigation et le labour.
• Ovins : Élevés pour leur viande, leur laine et parfois leur lait.
• Poules : L'espèce animale la plus répandue sur Terre est élevée pour la consommation.
• Caprins : Les chèvres sont des mammifères non carnivores lucratifs qui peuvent être
produits et élevés à des fins
commerciales.00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
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00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
0000000000000000000010
22222222255555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555
55555555555555555555555555555555555555
Types d'élevage :
L'élevage d'animaux pour leur viande, leur lait et d'autres produits est connu sous le nom
d'élevage, parfois appelé élevage ou agriculture animale. Voici quelques exemples
d'élevage :
*Élevage de buffles
L'élevage de buffles est un secteur important de l'élevage : il produit du lait, de la viande, des
peaux et des os, en plus de fournir de la force de traction pour les activités agricoles.
*Élevage de volailles
L'élevage d'animaux vivants tels que les porcs, les poulets et les vaches est au cœur de ce
type d'agriculture.
Pêchage
Les poissons sont élevés selon cette approche à partir des déchets bovins, sans apport de
nutriments supplémentaires.
Caractéristiques de l'élevage
S'assurer que les animaux sont élevés dans un environnement propice à leur bien-être est un
élément essentiel de l'élevage.
Cet élevage est pratiqué dans des ranchs permanents, où des méthodes scientifiques sont
utilisées pour élever les animaux. Afin de produire le plus de lait et de viande possible,
certaines variétés d'animaux sont élevées.
3. Consommation d'énergie
4. Production végétale
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5. Gestion des pâturages
Cet aspect est essentiel pour le pâturage des animaux. Une meilleure gestion des pâturages
permet aux propriétaires fonciers d'améliorer la production fourragère, de réduire les coûts de
production, d'améliorer l'esthétique et de favoriser un environnement plus sain. 6. Durabilité
environnementale
Il s'agit de la science de l'élevage des animaux destinés à l'alimentation, qui comprend leur
gestion, leurs soins et leur reproduction.
Importance de l'élevage
L'élevage est important pour les raisons suivantes :
• Alimentation et nutrition : L'élevage contribue à l'approvisionnement mondial en
protéines et en énergie et produit des aliments riches en nutriments.
• Revenus et emplois : L'élevage crée des emplois et des revenus tout en constituant un filet
de sécurité pour les personnes défavorisées.
• Production végétale : La force de traction et le fumier sont fournis par l'élevage au sous-
secteur des cultures.
• Devises : Les exportations de bétail contribuent à générer des devises.
• Produits non alimentaires : L'élevage produit une large gamme de produits non
alimentaires, tels que des protéines industrielles, des lipides, du cuir, de la laine et des
produits pharmaceutiques.
• Écosystèmes terrestres : L'exploitation durable, le maintien et la restauration des
écosystèmes terrestres et de leurs services peuvent être facilités par l'élevage.
• Prévention de la désertification : L'élevage peut contribuer à ralentir le processus de
désertification et à réparer les sols et les terres endommagés.
Avantages de l'élevage
• Alimentation : L'élevage produit des aliments de haute qualité, comme de la viande, du lait,
des œufs et du fromage.
• Durabilité : C'est l'une des rares initiatives économiques centrées sur l'humain qui peuvent
être durables.
30
• Durabilité environnementale : L'élevage utilise de l'énergie, autrement gaspillée par
l'homme, pour produire des repas sains. La pollution et les déchets organiques sont ainsi
réduits.
• Protection du climat : L'élevage protège les agriculteurs des intempéries qui pourraient
détruire leurs récoltes.
• Fertilité des sols : Les engrais organiques issus du fumier d'élevage peuvent améliorer la
fertilité des sols.
Chapitre VII. Économie et gestion agricoles
7.1.Introduction
La gestion économique agricole est une discipline de gestion qui s'appuie sur l'agriculture et la
gestion économique avec des recherches et développements en sociologie, droit, démographie
et sciences naturelles….
Il s’intéresse aux différents biens et services, ainsi que la force de travail salariée, ont un
certain prix. Le calcul de la performance des activités agricoles et de l’exploitation du point
de vue de l’agriculteur utilise le système de prix correspondant aux prix réels par lesquels
celui-ci accède aux ressources productives ou par lesquels il valorise les productions de son
exploitation.
31
Le calcul économique du point de vue de l’intérêt général d’un pays :
– le prix d’achat d’un intrant (fertilisant, pesticide, …) peut être faible pour l’agriculteur, car
il est commercialisé à un prix subventionné, alors qu’il est importé par le pays à un prix plus
élevé. Le coût pour l’ensemble de la collectivité nationale est donc plus élevé que le coût pour
l’agriculteur;
– le prix de vente d’une production agricole par l’agriculteur peut être plus faible que le prix
auquel le pays vend ce produit sur un marché extérieur, car l’agriculteur ne perçoit qu’une
partie réduite du prix de vente à l’exportation;
– la force de travail salariée représente un coût pour l’agriculteur, mais pas pour la collectivité
chaque fois que le coût d’opportunité de cette force de travail est nul;
– la terre en location suppose un coût pour l’agriculteur alors que, pour la collectivité, il ne
s’agit que d’un simple transfert financier entre deux acteurs économiques (l’agriculteur et le
propriétaire de la terre).
Le concept de système de production agricole est utilisé pour analyser l’ensemble des
activités agricoles d’une exploitation agricole.
32
Marc Dufumier le définit, à l’échelle de l’exploitation, comme «la combinaison (dans
l’espace et dans le temps) des ressources disponibles et des productions elles-mêmes :
végétales et animales, les ressources [étant de natures diverses :] terrains, main d’œuvre,
cheptel, plantes, intrants, matériels, bâtiments…».
Le système de production agricole peut également être défini « comme une combinaison plus
ou moins cohérente de divers sous-systèmes productifs : les systèmes de culture […], les
systèmes d’élevage […] et les systèmes de première transformation de produits agricoles “à la
ferme” […]». On utilise par ailleurs le concept de système d’activité pour l’analyse de
l’ensemble des activités économiques de l’exploitation, y compris les activités extra-agricoles.
– la rentabilité des activités agricoles et d’élevage ainsi que du système de production dans
son ensemble, c’est-à-dire la marge (niveau des activités) et le revenu agricole (niveau du
système de production) au regard de la quantité ou de la valeur des ressources productives. La
performance de l’exploitation agricole dans son ensemble dépend du revenu agricole mais
également des revenus extra-agricoles. Elle correspond au revenu total de l’exploitation
rapporté au nombre d’actifs familiaux disponibles.
33
production ainsi que des conditions sociales de vie et des aptitudes (connaissances et savoir-
faire) des individus membres de l’exploitation agricole.
La valeur ajoutée agricole nette est répartie entre différents acteurs économiques sous la
forme de revenus. Cette répartition contribue donc au revenu de chacun de ces acteurs.
On prend en compte aussi le loyer de la terre, les intérêts, les prélèvements, la rémunération
de la force de travail salariée, puis la rémunération de la force de travail familiale et du
capital. Le loyer de la terre lorsque l’agriculteur n’est pas propriétaire de la terre qu’il utilise,
il paie généralement un loyer. Une partie de la valeur ajoutée de la production agricole est
ainsi transférée sous la forme de rente foncière au propriétaire de la terre. Outre la location,
qui implique le paiement d’un montant fixe par année (le loyer ou fermage), il existe d’autres
types de rapports de production qui permettent aux agriculteurs d’utiliser la terre dont ils ne
sont pas propriétaires. C’est le cas notamment du métayage, où l’agriculteur cède une partie
prédéterminée de la récolte au propriétaire de la terre. La rente foncière est alors égale à cette
proportion de la valeur de la production, déduction faite d’éventuelles contributions
financières ou en nature du propriétaire au processus de production. Dans le calcul
économique, on assimile à un loyer les diverses formes de rentes foncières versées au profit
du propriétaire foncier.
1– l’exploitation agricole paysanne, où le centre de décision est constitué par une famille
(parfois un seul individu), laquelle fournit la majeure partie de la force de travail de
l’exploitation;
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3– l’exploitation agricole capitaliste (ou entreprise agricole privée, ou exploitation
entrepreneuriale), où le centre de décision est constitué d’un individu (entreprise individuelle),
d’une famille (entreprise familiale), d’un collectif d’individus (entreprise associative) ou
encore d’une personne qui agit en représentation d’apporteurs de capitaux (société à capitaux,
société anonyme). À la différence de l’exploitation agricole paysanne, il y a séparation entre
le centre de décision et la force de travail utilisée, laquelle est essentiellement salariée ;
– Topographie.
– Accès à l’eau (sources internes et externes à l’exploitation agricole). L’accès à l’eau n’est
pas seulement lié à des caractéristiques naturelles de l’écosystème, mais également aux
infrastructures existantes (puits et forages, dispositifs de retenue, de stockage et d’irrigation).
– Capital biologique végétal et animal, l’ensemble des plantes et des animaux domestiqués :
espèces et races, quantités, génotypes, étapes et états physiologiques.
– Êtres vivants non domestiqués (végétaux, faune, micro-organismes). Ils peuvent être
bénéfiques pour la production agricole, mais aussi générer une concurrence pour l’accès aux
ressources productives (adventices) ou se développer directement aux dépens des plantes
cultivées et des animaux domestiques (animaux prédateurs et parasites, champignons,
bactéries, virus).
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– Ensemble du fonctionnement de l’écosystème (processus physiques, chimiques et
biologiques, échanges et relations entre composantes).
Alors, Travail minimum du sol = 30 % de tiges des cultures de l’année précédente demeurent
visibles à la surface du champs.
Les cultures exigeaient de travailler le sol à plusieurs reprises avec différents types
d’équipement. Cette pratique était appelée travail conventionnel du sol. Ce type de travail du
sol était utilisé pour contrôler les mauvaises herbes et pour préparer le sol pour semer des
cultures.
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• Amélioration de la qualité du sol grâce à la présence de matière organique et d’éléments
nutritifs, ce qui donne des cultures plus en santé et plus productives.
• Les cultures sont moins affectées par la sécheresse et les conditions sèches en raison de la
capacité de la matière organique du sol de retenir l’humidité et d’absorber l’eau pour la
déplacer dans le sol.
Le travail du sol et l'enfouissement du fumier furent introduits pour restaurer plus vite la
fertilité chimique et physique des sols. Ils ont associé l'élevage à la culture et ils ont cloisonné
les paysages par une succession de prairies et de petits champs clôturés par des haies vives.
- Etudier le système sol en vue de proposer des techniques d’aménagement de mise en valeur
et de conservation des eaux et du sol.
- Etudier les actions et les techniques de préservation et de valorisation des ressources sol et
eau.
- Méthode de caractérisation et de cartographie des sols (Cartographie des sols) pour une
meilleure gestion, une bonne prédiction des phénomènes naturels et à la fin la prise de justes
décisions.
- Maitrise totale de l’hydrologie des bassins versants en faisant appel aux systèmes
d’informations géographiques
Une gestion durable ou raisonnable des ressources naturelles n'est pas soumise à
l'exploitation, ce qui permet le renouvellement pérenne et à la conservation des critères de
durabilité, tout en conservant la biodiversité:
- Une exploitation minière des eaux souterraines consiste simplement en une extraction d'eau
d'un réservoir souterrain renfermant des eaux fossiles, théoriquement de l'eau souterraine
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Le terme « agriculture durable » fait référence à une agriculture qui respecte les ressources
naturelles et qui n’utilise pas de substances polluantes afin de ne pas altérer l’équilibre
environnemental.
8.3.1.Définitions
- L'agriculture durable est un modèle agricole axé sur la conservation à long terme des
ressources naturelles et la promotion de pratiques respectueuses de l’environnement.
-Selon la FAO : L’agriculture est durable lorsqu’elle satisfait les besoins des générations
actuelles et futures tout en étant rentable, en préservant la santé de l’environnement et en
garantissant l’équité sociale et économique. L’alimentation et l’agriculture durables
contribuent aux quatre piliers de la sécurité alimentaire – disponibilité, accès, utilisation et
stabilité – et recouvrent les trois dimensions de la durabilité (environnementale, sociale et
économique). La FAO promeut l’alimentation et l’agriculture durables afin d’aider les pays
du monde entier à éliminer la faim et à atteindre les objectifs de développement durable
(ODD).
Elle est aussi une agriculture innovante qui se traduit par une pratique de l'agriculture qui
s'adapte à son environnement et adhère aux changements, aux nouvelles connaissances.
Sustainable agriculture is farming in sustainable ways meeting society's present food and
textile needs, without compromising the ability for current or future generations to meet their
needs. It can be based on an understanding of ecosystem services.
- la rotation des cultures pour améliorer ou maintenir les rendements des terres;
- la surveillance des ravageurs agricoles et des insectes vecteurs de maladies en utilisant leurs
ennemis naturels,
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- a couverture du sol avec de la paille ou de la matière organique pour maintenir une humidité
optimale du sol et réguler sa température.
Il s’agit d’un modèle de production qui n’autorise que l’utilisation de substances naturelles.
Ses objectifs sont d’enrichir l’environnement et d’améliorer la qualité des aliments, tout en
préservant la biodiversité végétale.
Tout comme l’agriculture biologique, elle ne fait pas appel à des engrais chimiques ou à des
produits phytosanitaires, mais plutôt à des doses homéopathiques de préparations naturelles
pour favoriser la fertilité des terres et la croissance des plantes.
8.3.3.3. Permaculture
Ce terme désigne non seulement un ensemble de pratiques agricoles orientées vers le maintien
naturel de la fertilité des terres.
8.3.3.4. Agroforesterie
Il s'agit d'un terme générique désignant des systèmes de gestion des terres où des plantes
ligneuses pérennes (arbres, arbustes, palmiers, bambous, etc.) sont délibérément intégrées aux
cultures agricoles et/ou à la faune, selon une certaine forme d'agencement spatial ou de
séquence temporelle. Dans les systèmes agroforestiers, il existe des interactions écologiques
et socio-économiques entre les différentes composantes.
L'agroforesterie est une solution fondée sur la nature qui permet de diversifier et de soutenir la
production pour accroître les bénéfices sociaux, économiques et environnementaux. L'agroforesterie
est particulièrement cruciale pour les petits exploitants agricoles et autres populations rurales, car elle
permet de diversifier leurs rendements et leurs revenus, d'améliorer la sécurité alimentaire et
d'accroître la résilience des exploitations au changement climatique. L'intégration d'arbres tels que
ceux qui fournissent des fruits, du fourrage ou fixent l'azote peut également offrir divers avantages
directs et indirects aux agriculteurs.
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Faits importants :
• L’agroforesterie est une composante importante de l’agriculture dans toutes les régions du
monde, mais son ampleur varie selon les régions.
• On estime que 78 % de la superficie mondiale consacrée à l’agroforesterie se trouve dans les
régions tropicales et 22 % dans les régions tropicales humides.
• L’agroforesterie est particulièrement répandue en Asie du Sud-Est, en Amérique centrale et
en Amérique du Sud.
Il existe trois principaux types de systèmes agroforestiers :
*Systèmes agrosylvicoles :
Combinaison d’arbres et de cultures, comme la culture en couloirs ou les jardins familiaux.
*Silvopastoral systems :
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*Agrosilvopastoral systems
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Chapitre IX. Technologies agricoles avancées
9.1.Introduction
Modern farms and agricultural operations work far differently than those a few decades ago,
primarily because of advancements in technology, including sensors, devices, machines, and
information technology Today's agriculture routinely uses sophisticated technologies such
as robots, temperature and moisture sensors, aerial images, and GPS technology. These
advanced devices and precision agriculture and robotic systems allow businesses to be more
profitable, efficient, safer, and more environmentally friendly.
Au cours des deux dernières décennies, le contexte a changé : le système de localisation GPS
(Global Positioning System), l'informatique à la ferme, les capteurs au sol, l'analyse des sols
et l'imagerie de télédétection permettent d'accéder, notamment par les cartes de rendement, à
une connaissance précise de cette variabilité et de réaliser des interventions adaptées.
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Ce nouveau contexte est à l'origine du développement de l'agriculture de précision, un concept
que l'on peut exprimer par "la bonne intervention au bon endroit et au bon moment", et dont
les premières applications sont apparues au début des années 1980, et qui se généralise dans le
monde agricole. L'agriculture de précision cherche à mieux prendre en compte la variabilité
des milieux et des conditions entre les différentes parcelles .
Ces méthodes et outils constituent une approche importante pour permettre à l'agriculture
d'être plus respectueuse de l'environnement tout en restant productive, et permet de mieux
comprendre et analyser les besoins physiologiques des cultures et de développer des outils
d'aide à la décision pour l'utilisateur.
• Réduction du ruissellement de produits chimiques dans les rivières et les nappes phréatiques
De plus, les technologies robotiques permettent une surveillance et une gestion plus fiables
des ressources naturelles, telles que la qualité de l'air et de l'eau. Elles offrent également aux
producteurs un meilleur contrôle sur la production, la transformation, la distribution et le
stockage des végétaux et des animaux, ce qui se traduit par :
43
Les drones, également appelés véhicules aériens sans pilote (UAV), sont des avions sans
pilote à bord, contrôlés à distance par des opérateurs. Ils se déclinent en différentes tailles et
configurations, équipés de caméras et de capteurs pour capturer des données aériennes haute
résolution, permettant aux agriculteurs de surveiller à distance la santé des cultures, de
détecter les parasites et d’évaluer les niveaux de nutriments.
De plus, les drones facilitent l’application précise d’intrants tels que les engrais, les pesticides
et les herbicides, réduisant le gaspillage chimique et l’impact sur l’environnement tout en
contribuant à l’analyse des sols, à la surveillance du bétail et à l’exploration agricole efficace.
Voici quelques-unes des principales utilisations des drones dans l’agriculture de précision :
Pour illustrer l'agriculture de précision, prenons l'exemple d'une station météo connectée.
Celle-ci va être positionnée dans un champ. Toutes les 15 minutes, elle envoie
automatiquement des informations de pluviométrie, d'hygrométrie, de vitesse du vent, de
température de l'air sur un ordinateur.
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Plantation des boutures d’olivier des différentes variétés dans la serre
intelligente sous nébulisation ou Mist-System (smart Greenhouse)
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*Mobiliser la puissance de la technologie pour détecter et
combattre les invasions acridiennes en Érythrée
Le criquet pèlerin, qui est un ravageur analogue à la sauterelle, s’accouple dans les déserts
d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Quand les conditions météorologiques et écologiques
sont optimales (pluies abondantes, températures douces et végétation verte), les criquets
peuvent se multiplier rapidement et former d’énormes essaims capables de dévaster en
quelques heures un champ cultivé.
Étant donnée la position stratégique de l’Érythrée à l’entrée de la Corne de l’Afrique, les pays
de la région se sont engagés lutter ensemble contre les invasions acridiennes. Le
Gouvernement érythréen a fait une priorité de la lutte contre les ravageurs, et entrepris des
mesures préventives en coopération étroite avec la FAO.
La mise en place du système eLocust3 aide le gouvernement à évaluer les déplacements et les
accouplements des criquets pèlerins, ce qui s’inscrit dans les dispositifs d’alerte précoce des
régions du pays entier. Une petite antenne disposée sur le toit du véhicule permet de le
connecter à un satellite, de sorte que les données collectées sur le terrain peuvent être
rapidement transmises au Centre de lutte antiacridienne, implanté au Ministère de
l’agriculture à Asmara. Les données sont constituées d’informations détaillées sur l’habitat,
l’écologie, la météorologie, les criquets, et les mesures de lutte et de sécurité.
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