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CAHIER METHODOLOGIQUE Sebastien PELLE

Le cahier méthodologique présente les méthodes de la dissertation, du commentaire d'arrêt et du cas pratique. Il détaille les étapes essentielles pour chaque exercice, en insistant sur l'importance de la préparation, de la structuration du plan et de la rédaction. Chaque méthode est accompagnée de conseils pratiques pour garantir une argumentation claire et cohérente.

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CAHIER METHODOLOGIQUE Sebastien PELLE

Le cahier méthodologique présente les méthodes de la dissertation, du commentaire d'arrêt et du cas pratique. Il détaille les étapes essentielles pour chaque exercice, en insistant sur l'importance de la préparation, de la structuration du plan et de la rédaction. Chaque méthode est accompagnée de conseils pratiques pour garantir une argumentation claire et cohérente.

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CAHIER MÉTHODOLOGIQUE

Cours de M. Sébastien PELLÉ

Document 1 : La méthode de la dissertation

Document 2 : La méthode du commentaire d’arrêt

Document 3 : La méthode du cas pratique

1
Document 1 : Méthode de la dissertation

Disserter, c’est donner une réponse argumentée à une question théorique. Il s’agit d’un
exercice de rhétorique dont le maître-mot est la démonstration. Ainsi, une dissertation ne
doit pas être confondue avec une récitation de cours. Démontrer, c’est cheminer d’un point de
départ vers un point d’arrivée. Il doit donc y avoir une progression tout au long de votre
copie. L’introduction sert à poser la problématique (qui découle elle-même du libellé du sujet
et de sa délimitation) et le plan ainsi que les développements doivent répondre à cette
problématique en suivant un raisonnement progressif.

Le travail se décompose en trois grandes étapes.

1ère étape : le travail préparatoire

Il est fondamental. Avant de chercher un plan, avant de rédiger, il faut se donner le


temps de penser. La finalité est ici de délimiter le sujet, de rassembler tous les éléments de
connaissance et de faire apparaître la problématique.

-lire le sujet (plusieurs fois si nécessaire) et relever tous les indices utiles (le sujet est-il
posé sous la forme d’une question : « la protection du consentement est-elle efficace ? » ou
comme une notion : « la protection du consentement ». Dans ce dernier cas, la délimitation est
plus délicate. Il convient également de noter si, dans le libellé, les mots sont au singulier ou au
pluriel et d’être attentif à tous les mots de liaison ; et,ou…).

-définir les termes du sujet. Ceci est très important. Tous les mots du sujet doivent être
définis en introduction. Si un mot est susceptible de plusieurs sens, alors il faut prendre
position (choisir un sens et justifier votre choix par rapport à l’orientation du sujet retenue).

-faire apparaître les thèmes abordés par le sujet. Ceci va vous permettre de partir à la
recherche des connaissances nécessaires pour traiter le sujet. A ce stade, vous devez vous
aider du cours, des manuels et des documents de la fiche de TD. Au brouillon, vous pouvez
faire une liste des connaissances et des exemples qui vous paraissent dans le sujet. A ce stade,
ne soyez pas restrictif et notez toutes les idées. Vous pouvez commencer à faire plusieurs
listes si des idées directrices commencent à se dégager.

-poser la problématique. Attention, la problématique, ce n’est pas seulement poser une


question en reprenant les mots du sujet. Techniquement, c’est « un ensemble de questions
qu’une science ou une philosophie se pose relativement à un domaine particulier ».
Concrètement, dans l’introduction, la problématique doit être étoffée, c’est-à-dire qu’elle doit
faire apparaître l’ensemble des questions soulevées par le sujet tout en valorisant les enjeux
(c’est tout un paragraphe dans l’intro et pas seulement une ligne). Sur la méthode, la
problématique s’affine au cours des étapes de travail. Il est conseillé d’avoir simplement une
« problématique exploratoire » (plus intuitive et succincte) au départ pour rechercher les
connaissances. La problématique finale ne sera posée qu’après l’élaboration du plan. Ce qui
vous permettra de vérifier la cohérence de votre construction. Avant de rédiger, demandez-
vous toujours : 1) y-a-t-il une vraie problématique dans mon introduction ? (s’il n’y a pas de

2
problématique, vous risquez de réciter le cours sans démontrer) et 2) mon plan répond-il à ma
problématique ? (en cas de décalage, il faut réajuster jusqu’à faire coïncider les deux, seul
gage d’une belle démonstration).

2ème étape : l’élaboration du plan

Lorsque l’on est étudiant (nous l’avons tous été et nous le sommes tous encore un peu), on
attend une recette miracle pour trouver « le » plan. Mais, à proprement parler, le plan ne se
trouve pas. Il se cherche grâce à la précision et à la justesse du travail préparatoire. A la fin de
la première étape, « un » plan est construit presque naturellement grâce à la rigueur du
raisonnement (« un » car il y a toujours plusieurs façons de concevoir un sujet ; tout l’art de la
dissertation consiste à convaincre son correcteur que notre conception est la meilleure. C’est
là que la démonstration commence).

En droit, il est recommandé de faire un plan en deux parties (I et II), elles-mêmes subdivisées
en deux sous-parties (A et B). Les 1 et 2 sont facultatifs. On enseigne souvent que trop de
subdivisions tue la démonstration. Vous pouvez vous en tenir au A et B qui, eux, sont
obligatoires. Dernière précision, dans une dissertation juridique, tous les intitulés doivent être
apparents. Pour le détail, v. « l’anatomie d’une dissertation » présentée dans la 3e étape.

3ème étape : la rédaction

L’introduction :
L’une des particularités de la dissertation juridique réside dans l’introduction. Elle est dense et
représente approximativement 1/3 du devoir. Elle repose sur la technique de l’entonnoir. Il
s’agit de partir du général pour progressivement délimiter le sujet, poser la problématique et
justifier le plan permettant d’y répondre.

Accroche : une phrase perspicace pour entrer dans le sujet et « stimuler » le correcteur
Délimitation du sujet : définition des termes ; domaine du sujet ; exclusions
si nécessaire ; conception retenue du sujet
Problématique : pas seulement une question ; elle doit
être étoffée
Enjeux et intérêts du sujet : droit comparé ;
histoire ; économie…

Annonce de plan

Rqs : ceci n’est qu’une trame d’introduction qui est bien sûr adaptable selon les sujets. Toutes les étapes doivent
y être mais l’ordre peut être aménagé si cela permet de mieux servir la démonstration (avoir un peu de
« feeling »). L’annonce de plan doit être justifiée par toute l’introduction qui n’est finalement rédigée que dans le
but de convaincre le correcteur que le plan retenu est le plus adapté pour traiter le sujet. Démontrer et convaincre
toujours ! Sur la forme, le plan doit être annoncé par une « phrase plan » qui reprend les intitulés exacts des I et
II.

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Les développements :
Le raisonnement doit être structuré tout en restant fluide. La structure, c’est le plan. La
fluidité, c’est l’enchaînement du raisonnement.

Ce qui nous donne l’anatomie d’une dissertation :

I/ Intitulé du I
Chapeau = annonce des A et B

A.- Intitulé du A
Une idée + un exemple, le tout doit être relié au sujet (c’est la démonstration ; la réponse à la
problématique)
Même principe, si vous avez une 2e idée…
Transition vers le B.

B.- Intitulé du B
Une idée + un exemple, le tout doit être relié au sujet (c’est la démonstration ; la réponse à la
problématique)
Même principe, si vous avez une 2e idée…
Synthèse rapide de la progression du raisonnement du I et transition vers le II.

II/ Intitulé du II
Chapeau = annonce des A et B

A.- Intitulé du A
Une idée + un exemple, le tout doit être relié au sujet (c’est la démonstration ; la réponse à la
problématique)
Même principe, si vous avez une 2e idée…
Transition vers le B.

B.- Intitulé du B
Une idée + un exemple, le tout doit être relié au sujet (c’est la démonstration ; la réponse à la
problématique)
Même principe, si vous avez une 2e idée…

En droit, pas de conclusion.


Le Professeur Malaurie rappelle que le mot conclusion vient du latin clavis, la clé. Aussi
souligne-t-il que « conclure, c’est fermer à clé, achever définitivement ». Or le droit n’est
jamais figé, enfermé car le droit est toujours vivant, en perpétuel mouvement.

Derniers conseils pour le plan :

Pour les I et II :
Chaque partie doit correspondre à une idée directrice de votre démonstration. Cette idée doit
être clairement exprimée dans le titre de la partie. Le choix des mots s’avère ainsi
4
particulièrement important. Vous privilégierez un titre court et sans verbe conjugué. En lisant
seulement les titres de vos deux parties, le correcteur doit comprendre les deux idées
directrices de votre dissertation et ainsi percevoir la progression de votre raisonnement. C’est
un test que vous pouvez faire vous-même quand vous construisez votre plan. Si vos titres ne
révèlent pas votre raisonnement, soit les titres sont mauvais, soit il n’y a pas de véritable
raisonnement dans votre dissertation.

Pour les A et B :
Chaque sous-partie doit correspondre à un argument que vous avancez au soutien de la
démonstration de l’idée directrice de la partie (I ou II). Cet argument doit lui aussi être
clairement exprimé par le titre de la sous-partie. En lisant, les titres de vos A et B, on doit
pouvoir remonter à l’idée directrice de la partie. A défaut, cela signifie qu’il y a un manque de
clarté dans vos intitulés ou une erreur de construction dans votre plan.

Récapitulatif : pour vérifier la structure logique du plan

I/ le titre exprime l’idée directrice n°1

A. le titre exprime le 1er argument au soutien de cette idée directrice


B. le titre exprime le 2nd argument au soutien de cette idée directrice

 titre A + titre B = idée directrice n° 1

II/ le titre exprime l’idée directrice n°2

A. le titre exprime le 1er argument au soutien de cette idée directrice


B. le titre exprime le 2nd argument au soutien de cette idée directrice

 titre A + titre B = idée directrice n° 2

 titre I + titre II = réponse à la problématique posée en introduction

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Document 2 : Méthode du commentaire d’arrêt
Le commentaire d’arrêt n’est ni une dissertation sur le thème de l’arrêt, ni une récitation de
cours.
Le but de l’exercice est d’analyser la décision commentée (que dit le juge ?) et de discuter la
décision (pourquoi le juge a-t-il statué en ce sens ? Une autre solution était-elle possible ?). En
rédigeant votre copie, vous devez montrer tout cela à votre correcteur.

Pour parvenir à ce résultat, il est recommandé de suivre les étapes suivantes. Si cela peut vous
aider (vous motiver ?), il est possible de comparer le commentaire d’arrêt à une enquête
policière.

1ère étape : « Photographier la scène du crime » : établir la fiche de jurisprudence

Au brouillon. C’est le préalable indispensable à la compréhension de la décision. Pour


cela, se reporter à la méthode présentée dans la fiche de TD n° 1 (doc. 4).
Soyez précis dans son élaboration. La fiche de jurisprudence vous servira ensuite à
rédiger votre introduction.

N’oubliez pas à cette occasion d’être minutieux et de ne laisser aucun détail vous
échapper (« l’enquête de voisinage en quelque sorte ») :
-de quelle juridiction émane la décision commentée ?
-de quelle formation au sein de cette juridiction ?
-arrêt de rejet ou de cassation (partielle ou totale ; avec ou sans renvoi ; quel motif de
cassation…)
-arrêt d’espèce ou de principe ?
-y-a-t-il un chapeau ?
-un visa ? (n’oubliez pas d’aller lire le texte visé pour savoir ce qu’il dit et apprécier ce
qu’en fait le juge).

2ème étape : « L’interrogatoire » : faire parler la décision

Pour cela, il faut répondre aux trois questions « magiques », celles qui vont vous
permettre de faire sortir l’essentiel de la décision et, petit à petit, de dégager tous les éléments
de connaissance et de discussion qui vous serviront à bâtir votre commentaire. Vous êtes
toujours au brouillon.

SENS : que dit l’arrêt ?


Ici, il s’agit essentiellement de faire apparaître la solution concrète (le dispositif) et de vous
approprier le raisonnement du juge (les motifs). Vous devez être capable de reformuler avec
votre propres mots et tous les éléments de connaissance sous-entendus dans la décision, la
solution et sa motivation.
Si votre fiche de jurisprudence est complète, le travail est normalement déjà fait.

PORTÉE : comment la décision s’insère-t-elle dans son contexte ?


-Contexte jurisprudentiel : par rapport aux décisions antérieures (s’agit-il d’un
revirement de jurisprudence ?) ; y-a-t-il eu des décisions postérieures ?

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-Contexte législatif : solution conforme à la loi, combattue par une loi
postérieure, vide juridique ? (n’oubliez pas les normes européennes et internationales)
-Prospective : y-a-t-il un projet de réforme en cours sur la question ?

VALEUR : la critique de la décision


C’est la partie la plus délicate car il s’agit de prendre du recul par rapport à la décision.
N’oubliez pas qu’une critique n’est pas nécessairement positive, elle peut aussi être négative.
-Discussion sur le plan juridique : la règle de droit vous paraît-elle exactement
appliquée ? Pour quelle raison ? Vous semble-t-il que le juge a appliqué la bonne règle de
droit ? Aurait-on pu parvenir à une autre solution par une autre règle… ?
-Discussion au regard des enjeux économiques, sociaux, éthiques… de la décision :
d’une manière générale, ne négligez jamais les conséquences pratiques de la décision. Le
commentaire d’arrêt est un exercice pratique. La décision est rendue à propos d’un dossier
concret qui va avoir des incidences sur les parties au litige. Au regard de ces conséquences
pratiques, aurait-on pu justifier juridiquement une autre solution ? Ou au contraire, démontrez
en quoi la solution du juge vous paraît la plus adaptée, compte tenu des intérêts à concilier
dans l’affaire.

En ayant répondu à ces trois questions, au brouillon, vous avez fait sortir la matière
première du commentaire. Il vous reste à construire un plan.

3ème étape : « La résolution de l’énigme » : le plan

Pour construire le plan, il y a une seule règle d’or : « c’est l’arrêt qui fait le plan et pas
l’inverse ».
« L’arrêt qui fait le plan ». Cela signifie que votre plan doit être adapté à la structure de
l’arrêt et doit restituer le rythme de la décision (construction et raisonnement du juge). En
lisant votre plan, on doit logiquement pouvoir retrouver la construction de l’arrêt et la
progression dans le raisonnement du juge.
« Et pas le plan qui fait l’arrêt » : si le plan « refait » l’arrêt, cela veut dire que vous n’avez
pas bien compris la décision, que vous vous éloignez de son rythme et de sa structure. Vous
risquez alors de faire une dissertation sur le thème de l’arrêt ou un hors sujet.

Pour la rédaction de la copie, on exige le même formalisme que pour la dissertation (plan
apparent et introduction représentant à peu près le tiers du devoir).

Intro :
-Accroche
-Présentation des faits (sans recopier et de façon synthétique)
-Les thèses en présence et le rappel de la procédure : cela vous permet de dérouler le
raisonnement dans les deux sens, de faire apparaître le débat, l’objet du litige et donc
naturellement d’arriver au problème de droit.
-Problème de droit (d’abord la question concrète soumise au juge que vous pouvez ensuite
étoffer en faisant ressortir les enjeux du litige).
-Donner en une phrase la solution de la Cour de cassation (dispositif : casse ou rejette) et
annonce de plan.

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Développements :

I/ avec titre
A. avec titre
B. avec titre
II/ avec titre
A. avec titre
B. avec titre

Dernier petit conseil : vous devez commenter la décision dans toutes les parties et sous-parties
(pour cela, vos connaissances doivent être reliées à l’arrêt. Dans vos développements,
n’oubliez pas de revenir à l’arrêt, aux faits et aux règles mises en œuvre par le juge).

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Document 3 : Méthode du cas pratique

Sur la forme, le cas pratique est le seul exercice juridique pour lequel il ne faut pas
faire de plan.
Le cas pratique (ou consultation) consiste dans l’exposé d’une solution concrète à
partir de l’analyse d’une situation de fait déterminée. Vous devez ainsi vous mettre à la place
du conseil juridique de l’une des parties.
S’il y a plusieurs questions juridiques soulevées par le cas, vous devez les examiner
successivement. Parfois, de la réponse à une première question dépendra la réponse à une
autre question. La logique commande alors que vous répondiez à ces questions « en cascade »
dans un ordre cohérent.

Comme toujours, avant de rédiger, un travail préparatoire s’impose.

Le travail préparatoire :
Le point crucial est ici de bien lire le sujet pour être en mesure de faire le tri entre les faits
parasites (ceux qui ne sont d’aucune utilité pour la résolution du cas) et les faits pertinents
(ceux qui vont vous orienter pour la résolution du cas). Vous devez ensuite qualifier les faits
pertinents, c’est-à-dire les faire entrer dans une catégorie juridique. Enfin, à partir de ce
travail, vous devez dégager tous les problèmes de droit soulevés par le cas.
Toujours au brouillon, vous pouvez également, pour chaque problème identifié, rechercher les
règles applicables (loi, jurisprudence et le cas échéant doctrine) pour préparer votre
syllogisme.

La rédaction :
La méthode du cas pratique repose tout entière sur le syllogisme qui est au cœur du
raisonnement juridique.

Pour chaque problème juridique que vous avez identifié, vous devez rédiger votre réponse
sous la forme d’un syllogisme.
Définition : « le syllogisme est un discours (logos) dans lequel certaines choses étant posées
quelques autres choses en résultent nécessairement par cela même qu’elles sont posées »
(Aristote, Premières analytiques).
Application :
Majeure : Tous les hommes sont mortels
Mineure : Or Socrate est un homme
Conclusion : Donc Socrate est mortel

Le premier temps du syllogisme est appelé la majeure. Il consiste dans la présentation de la


règle applicable avec le rappel des conditions d’application (« les hommes ») et de son effet
(« mortel »).
Le deuxième temps du syllogisme est appelé la mineure. Il consiste dans un retour aux faits
pour vérifier si, dans la situation qui nous est soumise (« Socrate »), les conditions
d’application de la règle se retrouvent (« c’est un homme »).
Le troisième et dernier temps du syllogisme est la conclusion. Il s’agit de déterminer si l’effet
de la règle se produira ou non (« mortel ») pour la situation analysée (« Socrate »).

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Rédaction de la copie :

-Qualification juridique des faits (très rapide, en quelques lignes, ne pas recopier)
-Présentation du ou des problème(s) de droit
-Pour chaque problème de droit : réponse sous la forme d’un syllogisme

En vertu de…(présentation des règles applicables et des conditions


d’applications : loi et jurisprudence)
Or, en l’espèce,…(confrontation des conditions d’application aux faits de
l’espèce)
Donc…(conclusion sur l’application de la règle. Vous pouvez être réservé, tout
dépend des faits)

-Pas de conclusion

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