Simulation Dynamique Et Realisation: D'Un Drone Quadrirotor
Simulation Dynamique Et Realisation: D'Un Drone Quadrirotor
En vue de l'obtention du
Domaine : Aéronautique
Spécialité : Avionique
Présenté par:
TORCHE Amine et AFTIS Fares
Thème
Je tiens à dédier ce modeste travail à mes chers parents, mon père Toufik
TORCHE, et ma mère CHAFIA pour leur soutien, encouragement de la
patience et de l'aide continue pendant mes années d'études.
AMINE
DEDICACES
FARES
REMERCIEMENTS
Par ailleurs, nous tenons à remercier vivement les membres de jury qui ont
fait l’honneur d’accepter de participer à notre soutenance de ce mémoire.
La réalisation d8un drone comme tout dispositif volant doit passer par la simulation de la
dynamique de vol. Dans ce travail de mémoire, un drone de type Quadrirotor à été réalisé, suite à
la simulation de sa dynamique en se basant sur des modèles mathématiques existants, qui
régissent son comportement en tenant compte des divers phénomènes qui peuvent influencer la
dynamique de ce dispositif Quadrirotor. Dans une première partie, les résultats de simulation de
la position et des translations du Quadrirotor sont présentés, et ont montré la stabilité du système
et la reproductibilité des résultats obtenus. Dans la deuxième partie, un drone de type Quadrirotor
a été réalisé autour d8une carte PIXHAWK, avec un châssis à quatre moteurs (Brushless) et
quatre hélices, un localisateur GPS, quatre variateurs de vitesse (ESC), et une batterie. Les
essais de vol ont été effectués par Radio-commande sur l8interface graphique (Mission Planner)
pour une distance parcourue allant jusqu8à 250 m de vol. Les mouvements observés du
Quadrirotor justifiés les résultats issus de la simulation.
Mots clés : Quadrirotor, modèle dynamique, GPS, une interface graphique (Mission Planner),
PIXHAWK, moteurs (brushless), (ESC), Radio-commande.
The realization of a drone as any flying device must go through the simulation of flight
dynamics. In this work of memory, a Quadrirotor-type drone has been realized, following the
simulation of its dynamics based on existing mathematical models, which govern its behavior
taking into account the various phenomena that can influence the dynamics of this Quadrirotor
device. . In a first part, the simulation results of the position and translations of Quadrirotor are
presented, and showed the stability of the system and the reproducibility of the results obtained.
In the second part, a Quadrirotor-type drone was built around a PIXHAWK board, with a four-
motor chassis (Brushless) and four propellers, a GPS locator, four variable speed drives (ESC),
and a battery. The flight tests were carried out by Radio-control on the graphical interface
(Mission Planner) for a distance traveled up to 250 m flight. The movements observed
Quadrirotor justified the results from the simulation.
Keywords: Quadrirotor, Dynamic Model, GPS, Graphical User Interface (Mission Planner),
PIXHAWK, Brushless (ESC), Radio Control
DEDICACES …………………………………………… ………………………………...……...
Remerciements …………………………………………….………………………………………
Symboles et Abréviations …………………………………………………………………………
Introduction générale ……………………………………………………………………………..
III.1 Introduction………………………………………………………………………………..36
III.2 Outils e développement ………………………………………………………………..….36
III.2.1 Matlab……………………………………………………………………………...36
III.2.2 Simulink……………………………………………………………………………36
III.3 Algorithme de contrôle …………………………………………………………………...37
III.3.1 Commande par régulation PID …………………………………………………...37
III.3.2 Contrôle de Roulis..………………………………………………………………..40
III.3.3 Contrôle de Tangage..……………………………………………………………...41
III.3.4 Contrôle de Lacet………………………………………………………………….41
III.3.5 Contrôle de Hauteur...…………………………………………………………......42
III.4 Structure du système…………………………....…………………………………………43
III.4.1 Commande d8Altitude……………………………………………………………..43
III.4.2 Contrôle d8Altitude…………………..……………………………………………44
III.4.3 La configuration...…………………………………………………………………44
III.4.4 Dynamique…………………………………………………………………………45
III.4.5 Charger les conditions initiales.……………………………………………………46
III.4.6 Ouvrir graphe : Etat des données..…………………………………………………46
III.4.7 Ouvrir GUI: Animations 3D.……………………………………………………...46
III.4.8 Caractéristiques du Quadrirotor.…………………………………………………..46
III.5 Conditions initiales.………………………………………………………………………..47
III.6 Résultats de simulation et interprétation……..……………………………………………48
III.7 Conclusion…………………………………...…………………………………………….52
IV.1 Introduction………………………………………………………………………………..53
IV.2 Description CRTI………………………………………………………………………….53
IV.2.1 Activités de recherche..……………………………………………………………55
IV.2.2 Description technique de Plateforme mécatronique de BOU-ISMAIL-TIPAZA...55
IV.3 Les Composants…………………………………………………………………………..55
IV.3.1 Les Châssis………………………………………………………………………..56
IV.3.2 Contrôleurs de vitesse (ESC)……………………………………………………..56
IV.3.3 La Batterie (LIPO)………………………………………………………………..57
IV.3.4 Le Moteur brushless……………………………………………………………....57
IV.3.5 La Radio-commande……………………………………………………………...58
IV.3.6 Les hélices………………………………………………………………………..59
IV.4 Schéma de câblage du drone……………………………………………………………...59
IV.5 Description de la carte PIXHAWK……………………………………………………….60
IV.6 Mise en marche de l8autopilote PIXHAWK pas à pas……………………………………63
IV.7 Les Tests effectuées sur terrien…………………………………………………………...70
IV.8 Conclusion………………………………………………………………………………...71
Conclusion générale……………………………………………………………………………
Bibliographie…………………………………………………………………………………...
Chapitre 1 :
Figure I.1: Drone moderne Quadrirotor.
Figure I.2: (a) Batteries, (b) hélice, (c) Moteur électrique et variateur(d).
Figure I.3: Capteur à ultrason (a), la centrale inertielle (b), carte microcontrôleur
(Intelligent) (c) GPS, (d) et camera(e).
Figure I.4: (a) Le Global hawk, (b) Le Neuron, (c)Le X-45.
Figure I.5: (c) Le Sperwer, (d) L8Aérostar.
Figure I.6: (a) Le Predator, (b) L8Eagle 1.
Figure I.7: (a) Le Hovereye, (b) Le Dragon Eye.
Figure I.8: Le PicoFlyer (ProxyFlyer).
Figure I.9: Le dirigeable.
Figure I.10: La libellule artificielle.
Figure I.11: L8avion 3D.
Figure I.12: L8hélicoptère classique.
Figure I.13: (a) Le Trirotor, (b) Le Vectron, (c)L8hélicoptère.
Figure I.14: Le Quadrirotor.
Figure I.15: Vue aérienne de La brugière en 1889.
Figure I.16: Un des premiers drones : l'OQ-2 (1941).
Figure I.17: Différents modèles du Ryan 147 (de gauche à droite : 147J, H, G, NX).
Figure I.18: Drones tactiques bipoutres à hélice propulsive
Fig. I.18.(a): Scout (1982), Fig. I.18.(b): Pioneer (1985).
Chapitre 2 :
Figure II.1: Structure générale d8un Quadrirotor.
Figure II.2: Géométrie du Quadrirotor.
Figure II.3: Structure générale d8un Quadrirotor.
Figure II.4: Illustration du mouvement de roulis.
Figure II.5: Illustration du mouvement de tangage.
Figure II.6: Illustration du mouvement de lacet.
Figure II.7: Illustration du mouvement vertical.
Figure II.8: Illustration de la translation horizontale.
Figure II.9: Géométrie du Quadrirotor.
Figure II.10: Angles d8Euler.
Figure II.11: Calcul du moment 1.
Figure II.12: Calcul du moment 2.
Figure II.13: Calcul du moment 4.
Figure II.14: Calcul du moment 4.
Chapitre 3 :
Figure III.1: Principe de la commande par PID.
Figure III.2: Structure du PID traditionnelle.
Figure III.3: Structure du PID améliorée.
Figure III.4: Diagramme de contrôle de roulis.
Figure III.5: Diagramme de contrôle de tangage.
Figure III.6: Diagramme de contrôle de lacet.
Figure III.7: Diagramme de contrôle de hauteur.
Figure III.8: Plate-forme générale sous Simulink.
Figure III.9: Bloc commande d8Altitude.
Figure III.10: Bloc contrôle d8altitude.
Figure III.11: Bloc de la configuration X.
Figure III.12: Bloc Dynamique du Quadrirotor.
Figure III.13: Vitesse et position angulaire du contrôle Altitude.
Figure III.14: Vitesse et position linéaire du contrôle Altitude.
Figure III.15: Vitesse des moteurs du Quadrirotor.
Figure III.16: Animation 3D du vol d8un drone Quadrirotor.
Chapitre 4 :
Figure IV.1: Types de châssis (Configuration en « X »).
Figure IV.2: Contrôleurs de vitesse (ESC).
Figure IV.3: La batterie LIPO.
Figure IV.4: Le moteur brushless CF28-22.
Figure IV.5 : La Radio-Commande.
Figure IV.6 : Les hélices.
Figure IV.7: Schéma de câblage du drone.
Figure IV.8: Différentes caractéristique de carte PIXHAWK.
Figure IV.9: Explication des différentes entres et sorties de PIXHAWK.
Figure IV.10: Photo réelle de notre carte PIXHAWK.
Figure IV.11: Interface Mission Planner.
Figure IV.12: Charger les coordonnés de lieu de mission.
Figure IV.13: Test vol du drone Outdoor.
Figure IV.14: Test vol du drone Indoor.
Table III.1 3 Les caractéristiques du Quadrirotor………………………………………
Finalement, les travaux de réalisation sont présentés sous forme de photos et une vidéo de vol du
Quadrirotor réalisé à été enregistrée.
Chapitre I :
Généralités sur les Drones.
Chapitre І Généralités sur les Drones
I.1 Introduction:
Un drone est un engin volant sans pilote à bord, commandé à distance et réutilisable. Il
peut se définir comme un système mécanique, électronique et informatique contrôlé ou
programmé pour effectuer des tâches trop répétitives, dangereuses ou difficiles pour être faites
directement par des êtres humains. Aujourd8hui, les drones jouent un rôle très important dans
divers domaines et qui accomplies plusieurs missions. Ce qui a mené pas mal de pays à les
développer.
Dans ce chapitre, nous allons définir le drone et présenter sa constitution de base, voir la
classification des drones et leurs domaines d8application ainsi que, l8évolution de cette
technologie au fil des années.
Le choix d8un Quadrirotor pour la réalisation de ce travail de mémoire est justifié par les
différents avantages de cette configuration présentée à la fin de ce chapitre.
1
Chapitre І Généralités sur les Drones
Dans les applications militaires, la caractéristique essentielle des drones est qu8ils sont
récupérables, ce qui permet de les réutiliser. Cela les différenciés des missiles, auxquels on aurait
pu être tenté de les assimiler [4].
Le drone amateur, le plus populaire est le quad-rotor ou Quadrirotor [3].
I.3 Historique:
1.3.1 Prémices des premiers drones :
L'histoire des UAV commence en 1883 quand Douglas Archibald attacha un anémomètre à
un cerf-volant. Il réussit à mesurer la vitesse du vent à des altitudes de 400 m [12]. Cinq ans plus
tard, Arthur Batut équipa un cerf-volant d'un appareil photo et réussit la première photo aérienne
le 20 juin1888 à Paris [13]. Ce furent les premiers engins volants équipés pour la surveillance ou
la détection.
2
Chapitre І Généralités sur les Drones
En 1935, Reginald Denny, ancien de la British Air Force et expatrié aux Etats-Unis, conçut le
premier modèle qui allait connaître la guerre : le RP-1. Plusieurs versions furent déclinées et
construites en masse pendant la seconde guerre mondiale. Leur rôle était principalement de servir
de cibles d'entraînements pour l'artillerie anti-aérienne. Le dernier modèle RP-5 ou OQ2 (Figure
I.16) possédait une envergure de 3,73 m, pesait 47,2 kg et son moteur deux-temps de 4,5 kW lui
permettait d'atteindre137 km/h et de voler pendant 70 minutes [17].
3
Chapitre І Généralités sur les Drones
Le premier événement majeur pour le développement plus intensif des drones eut lieu le
1er mai 1960.Un avion-espion U-2 de l'armée américaine fut abattu par l'armée soviétique alors
qu'il survolait le territoire de l'URSS pour y prendre des photographies et son pilote fut capturé.
Le 1er juillet de la même année, un Boeing RB-47 de reconnaissance fut à son tour abattu par
l'armée soviétique alors qu'il survolait les frontières de l'URSS. Quatre passagers furent tués, et
les deux autres furent capturés.
Ces incidents avec l'URSS en pleine guerre froide posèrent la question de remplacer les avions-
espions par des drones ou des satellites. Ce ne fut véritablement qu'en 1962 que les programmes
pour les drones de reconnaissance furent définitivement mis en route, après qu'un U-2 fut abattu
par un SA-2SAM (Surface-to-Air Missile) soviétique, alors qu'il survolait Cuba pour déterminer
les sites de missiles soviétiques [18]. Notons aussi, que cet avion-espion laissa son nom à un
célèbre groupe irlandais en 1978 [19].
Figure I.17: Différents modèles du Ryan 147 (de gauche à droite : 147J, H, G, NX)
4
Chapitre І Généralités sur les Drones
En 1984, l'US Navy s'équipa auprès de la société israélienne Mazlat de drones dérivant du Scout:
le Pioneer (Fig. I.18. (b)).
5
Chapitre І Généralités sur les Drones
des opérations, les drones de longue portée et grande autonomie pour rechercher des cibles plus
lointaines et des drone discrets pour observer des zones très bien gardées [18].
Un des gros problèmes rencontrés dans la navigation des drones est la durée du vol, il a été donc
donné une grande importance à l'étude énergétique et l'économie de celle-ci, cela passe par le
choix, entre autres, des moteurs, des batteries et des hélices. Il faut donc, passer par une étude
complète sur les moteurs de type brushless afin de les caractériser et de déterminer leur
consommation et en deuxième temps, étudier l'autonomie réelle des batteries (Figure I.2 (a))
ainsi que l'étude des hélices. [6]
Figure I.2: (a) Batteries, (b) Hélice, (c) Moteur électrique et variateur(d)
6
Chapitre І Généralités sur les Drones
estimé a dizaines de Kg en répartissant les efforts sur l'ensemble des quatre propulseurs, chaque
hélice doit être capable de produire une poussée de quelque N à l'équilibre. [6]
7
Chapitre І Généralités sur les Drones
inertielle peut être entachée d'erreurs dûes aux bruits des moteurs par exemple ou aux d'autres
perturbations qu'il faut éliminer par un filtrage numérique judicieux.
Pour déterminer l'orientation, donc les angles d'Euler et la vitesse angulaire, on utilise
directement les données filtrées de la centrale inertielle. Nous pouvons obtenir, à la fois, les trois
mesures ; l'accélération, les angles d'Euler et la vitesse angulaire en envoyant la commande pour
la centrale inertielle. [6]
1.4.3.4 La caméra:
Le choix d'une caméra est complexe, puisqu'il dépend de l'application même parce que
le marché offre de multiples options, solutions et marques toutes différentes (figure I.3 (e)). Dans
le domaine de la robotique mobile terrestre, ce procédé est déjà largement exploité avec
notamment l'emploi d'omni-caméras. Toutefois, dans ce genre d'applications, la précision des
données n'est pas particulièrement critique. Dans le domaine aérien, cela est beaucoup plus
problématique. En effet, de la qualité des données dépend la stabilité de l'objet volant. [6]
8
Chapitre І Généralités sur les Drones
La classification des systèmes aériens est difficile, car il existe de nombreux types de drones
aériens partant du nano drone de quelques grammes jusqu8au drone lourd capable d8effectuer des
missions de plus de 24 heures à plusieurs milliers de kilomètres de sa base. Cependant, les
véhicules autonomes peuvent être classés en plusieurs catégories selon : l8altitude de croisière, le
rayon d8action, l8endurance, la taille (longueur, envergure, etc.) ou encore leur voilure (fixe,
tournante ou battante). Le projet européen USICO a identifié les drones selon les applications
civiles [7].Nous présentons une classification générale des drones selon la taille, le mode de
propulsion [8], [9].Et [10].
HALE (Haute Altitude Longue Endurance): Ce sont des drones de grande taille, le plus
souvent à voilure fixe. Ils sont capables de rester très longtemps en vol et de collecter des
informations sur de très longues périodes (12 à 48 heures). Tels que le Global Hawk (Northrop
Gumman) figure I.4 (a), de la taille d8un avion de ligne et volants à des altitudes pouvant
9
Chapitre І Généralités sur les Drones
atteindre 20km pour un rayon d8action de plusieurs milliers de kilomètres. Les drones de combat
(UCAV Unmanned Combat Air Vehicles), tels que le Neuron figure I.4 (b) ou le X-45 (Boeing)
figure I.4(c), conçus pour des missions d8attaque.
Les drones tactiques, tels que le Sperwer (SAGEM) figure I.5 (a) ou l8Aerostar (Aeronautics
Defense Systems), figure I.5 (b) utilisés pour des missions de reconnaissance ou de supervision
du champ de bataille et volant à une altitude comprise entre 200m et 5km, pour un rayon d8action
de 30 à 500km.
MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance): Ils sont utilisés pour des vols de
longues durées à moyenne altitude opérationnelle, ayants une grande autonomie. Tels que
l8Eagle 1 (EADS) figure I.6 (a) ou le Predator (General Atomics) figure I.6 (b), d8envergure de
l8ordre d8une dizaine de mètres et volants à des altitudes comprises entre 5km et 12km pour un
rayon d8action allant jusqu8à 1000km.
10
Chapitre І Généralités sur les Drones
Mais les dirigeables ont l8avantage d8être stables et d8avoir des vibrations mécaniques
moindres.
11
Chapitre І Généralités sur les Drones
Ils se développent de plus en plus et ils ont l8avantage de pouvoir voler comme un avion
normal, ce qui donne la possibilité de se déplacer rapidement et de manière très
économique en termes d8énergie [10].
Configuration Ayant deux rotors: Dans ce type de configuration nous pouvons
distinguer ceux qui utilisent un ou deux plateaux cycliques et ceux qui utilisent des pales à
pas fixe [8], [10]. Parmi ceux qui utilisent des plateaux cycliques nous avons l8hélicoptère
classique avec un rotor principal et un rotor secondaire de que figure I.12. Dans cette
catégorie on peut citer aussi l8hélicoptère en tandem qui possède deux rotors qui tournent
en contre sens mais dans des axes différents. En ce qui concerne des appareils sans
plateaux cycliques, il est clair qu8avec seulement deux rotors on ne peut pas générer une
force et trois couples indépendants. Il faut donc ajouter soit des ailerons, soit des
mécanismes pour faire pivoter les rotors.
12
Chapitre І Généralités sur les Drones
13
Chapitre І Généralités sur les Drones
Son mouvement est contrôlé par la variation de vitesse de chaque rotor pour changer la
force de portance et le couple crée par chacun. Deux rotors du même axe tournent dans le
sens horaire ; alors que les deux autres tournent dans le sens antihoraire pour compenser
le couple crée par les rotors sur l8armature. En considérant que les quatre moteurs
tournent à la même vitesse et que tous les éléments sont identiques (hélices, dimensions,
équilibre des masses), les couples de rotation générés par une paire de moteurs du même
axe s8annulent. Donc, le Quadrirotor est théoriquement envol stationnaire (stable sur ses
3 axes). [10].
L8électronique de contrôle est en général placée au centre de la croix qui constitue le centre
de gravité de l8engin. Pour éviter au Quadrirotor de tourner sur lui-même autour de son axe
de lacet, il faut que les hélices appartenant au couple de moteur avant-arrière tournent dans
un sens et que les hélices appartenant au couple gauche-droite tournent dans un autre sens.
Le Quadrirotor étant une configuration complètement instable, il faut développer des
algorithmes permettant de contrôler chaque moteur séparément pour contrer l8inclinaison
sur chaque axe et ainsi le stabiliser.
14
Chapitre І Généralités sur les Drones
Aucun embrayage n8est exigé entre le moteur et le rotor et aucune exigence n8est donnée
sur l8angle d8attaque des rotors.
Quatre petits rotors remplacent le grand rotor de l8hélicoptère ce qui réduit énormément
l8énergie cinétique stockée et minimise les dégâts en cas d8accidents.
Son décollage et atterrissage verticaux.
Cette configuration est commandée en variant seulement la vitesse de rotation des quatre
moteurs.
Leur capacité de portance à cause de la présence de quatre rotors au lieu d8un qui peut
être augmenté en rallongeant les pales d8un rotor ou en augmentant leur nombre, mais à
cause de phénomènes aérodynamiques et d8encombrement, cela à des limites [24].
Réduction de l8effet gyroscopique.
Sa dynamique est plus faible que celle de l8hélicoptère ce qui ne nécessite pas un temps
de réaction rapide.
Toutefois, le Quadrirotor possède pas mal d8inconvénients qui l8empêchent encore d8être en tête
du peloton des UAV8s, on peut citer :
Malgré ses quatre rotors et son équilibre stationnaire, le X4 reste un système sous
actionné et dynamiquement instable.
Le rapport portance-poids reste faible, bien que la portance est avantagée par les quatre
rotors, le poids du Quadrirotor à vide augmente forcément avec, ce qui résulte en le fait
qu8un grand pourcentage de la portance gagnée est utilisée pour soulever le poids du
véhicule même.
Leur technologie reste émergente, ce qui n8encourage pas les industriels pour investir
dessue [24].
I.7 Conclusion :
Les drones, de par leurs caractéristiques avantageuses ne cessent d8agrandir l8intérêt porté
à cette technologie par l8industrie comme par la recherche, dans ce chapitre nous avons présenté
des généralités sur les drones et les systèmes multi-rotors toutes en focalisant sur le drone
Quadrirotor qui va représenter l8objet de notre simulation, et réalisation dans le cadre du travail
de ce projet. Dans le chapitre suivant, on va présenter la modélisation dynamique d8un système
UAV (Drone) de configuration Quadrirotor.
15
Chapitre II :
Modélisation dynamique
d’un système Quadrirotor.
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
II.1 Introduction:
Le Quadrirotor répond à une dynamique de vol bien particulière. Si sa mobilité dans
l8espace est équivalente à celle d8un hélicoptère, la réalisation des déplacements est
fondamentalement différente. En effet, c8est l8effet combiné des quatre moteurs qui permet aux
Quadrirotor de s8orienter et de se mouvoir. Il est donc primordial de comprendre le
fonctionnement de ce type de drone afin d8espérer le contrôler.
Afin de concevoir un tel système de volet pour s8assurer que les simulations du comportement des
Quadrirotor sont plus proches que possible de la réalité, on doit d8abord comprendre les déférents
mouvements d8un Quadrirotor, sa dynamique et par conséquent ses équations dynamiques.
Nous étudions, dans ce chapitre, les possibilités de vol et de mouvement d8un système Quadrirotor
à six degrés de liberté, par la modélisation mathématique de cette dynamique en se référant aux
équations de mouvement de Newton. Ainsi que les repères de référence nécessaires pour exprimer
l8orientation du Quadrirotor, la définition de toutes les grandeurs physiques nécessaires à la
modélisation et l8identification de toutes les forces et les moments ayant un impact sur le modèle
de mouvement.
Un Quadrirotor est un robot mobile aérien à quatre rotors définit dans l8espace par 6 DDL [25-
26]. Ces 4 rotors sont généralement placés aux extrémités d'une croix, et l'électronique de
contrôle est habituellement placée au centre de la croix. Afin d'éviter à l'appareil de tourner sur
lui-même sur son axe de lacet, il est nécessaire que deux hélices tournent dans un sens, et les
deux autres dans l'autre sens. Pour pouvoir diriger l'appareil, il est nécessaire que chaque couple
d'hélice tourne dans le même sens soit placé aux extrémités opposées d'une branche de la croix.
Le fonctionnement d8un Quadrirotor est assez particulier. En faisant varier astucieusement la
puissance des moteurs, il est possible de le faire monter/descendre, de l'incliner à gauche/droite
(roulis) ou en avant/arrière (tangage) ou encore de le faire pivoter sur lui-même (lacet) [26]le
Quadrirotor a six degrés de libertés, trois mouvements de rotation et trois mouvements de
translation, ces six degrés doivent être commandés à l'aide de quatre déclencheurs seulement ;
donc c'est un système sous actionné (le nombre des entrées inférieure au nombre de sorties).
A cause du nombre énorme d8effets physiques affectés à sa dynamique (tel que les efforts
aérodynamiques complexes, couples gyroscopiques, la gravité terrestre et les différents
mouvements d8inertie …etc.) Le Quadrirotor est classé parmi les systèmes volants les plus
complexes [31].
17
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
On utilise deux repères afin de traiter le modèle mathématique du Quadrirotor : un repère inertiel
ou global attaché à la terre et supposé Galiléen définit par Rb (O, X, Y, Z) et un autre Local
définit par Rm (o`, x`, y`, z `), jointe au centre de masse du corps du Quadrirotor et localisé dans
l8intersection des deux barres. On utilise les angles d8Euler (φ, θ, È) qui représentent
respectivement le roulis, le tangage et le lacet [28], afin de déterminer l8orientation au cours de
temps du repère Quadrirotor par rapport au repère inertiel [29].
18
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
Mouvement de roulis.
Mouvement de tangage.
Mouvement de lacet.
Mouvement vertical.
Translation horizontale.
19
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
20
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
21
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
22
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
23
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
R �㔉
(2.1)
0 1
T
Avec R la matrice de rotation (décrit l8orientation de l8objet mobile �㔉= ÿ Ā ā est le
vecteur de position. Pour déterminer les éléments de la matrice de rotation R, on utilise les angles
d8Euler.
Les angles d8Euler θ, ϕ et ѱ respectivement tangage, roulis et lacet, sont utilisés pour déterminé
l8orientation du repère de Quadrirotor par rapport au repère Inertiel.
1 0 0
R (x, ϕ)= 0 Cϕ −sϕ (2.2)
0 Ăϕ cϕ
Ąθ 0 āθ
R (y, θ) = 0 1 0 (2. 3)
−āθ 0 cθ
Ąѱ āѱ 0
R (Z, ѱ)= −āѱ cѱ 0 (2. 4)
0 0 1
En multipliant les trois matrices (2.2), (2.3), (2.4), nous obtenons la matrice de rotation totale
suivante :
24
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
1 0 0 Ąθ 0 āθ Ąѱ āѱ 0
R (ϕ, θ , ѱ)= 0 Cϕ −sϕ 0 1 0 −āѱ cѱ 0 (2.6)
0 Ăϕ cϕ −āθ 0 cθ 0 0 1
Ąθcѱ Ąѱsθsϕ − sѱcϕ Ąѱsθsϕ + sѱsϕ
R (ϕ, θ , ѱ) = Ąθsѱ āѱsθsϕ + cѱcϕ āѱsθcϕ − cѱsϕ (2.7)
−āθ Ąθsϕ cθcϕ
R : matrice de rotation Avec c = cos et s = sin
Dans le repère terrestre Rb, le mouvement de rotation du Quadrirotor est décrit par les variables
(ϕ, θ, ѱ). Cependant, dans le repère lie au solide Rm , la vitesse de rotation est décrite par les
ratios de roulis, tangage et lacet (P, Q, R) respectivement.
La relation entre ces deux ensembles de variables peut être montrée comme suit :
ÿ ϕ 0 0
Ω= Ā = 0 +R (Ç,ϕ)-1X θ + (R (y,θ) X R (z, ѱ)) -1X 0 (2.8)
ā 0 0 ѱ
D8où :
ÿ 1 0 −āθ ϕ
Ā = 0 Ąϕ āϕcθ ÿ θ (2.9)
ā 0 −āϕ Ąϕsθ ѱ
Et inversement :
ϕ 1 āϕtθ Ąϕtθ ÿ
0 Ąϕ −āϕ ÿ Ā
θ = āϕ Ąϕ
(2.10)
ѱ 0 ā
Ąθ Ąθ
Avec : t = tang
Dans le cas où le Quadrirotor réalise des mouvements angulaires de faibles amplitudes :
Ąϕ = cθ = c ѱ= 1
āϕ = āθ = āѱ= 1
25
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
CT: est le coefficient de portance qui dépend de la forme et le nombre des pales et de la densité
de l8air.
26
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
�㕖=1 Ω
�㕖+1
4
∧ āĀ 0 0 −1 É�㕖 (2.19)
27
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
�㔁 = Ą
ÿ�㔁 = Ff + Ft + Fg
(2.21)
ā = āĂ(Ω)
āΩ = −Ω ∧ ΩāĀ + Mf − Ma − Mgh
Avec :
Āý 0 0
J= 0 Āþ 0 (2.22)
0 0 Āÿ
28
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
Moteur:
1 1 2 1 1
Ix, M = Iy, M = 2 ÿĀ 2 + ℎ +2 ÿĀ 2 + ÿℎ2 + mąÿ
2
(2.23)
4 3 4 3
1
Iz. M = 4 ÿĀ 2 + mąÿ
2
(2.24)
4
1 1
Ix, S = Ix, S = 2 ÿĂ2 + ÿă 2 + ÿā2 (2.25)
12 12
1
I z, S = 4
12
ÿ(Ă2 + ă 2 )mąĂ2 (2.26)
29
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
Châssis:
1 1
Ix, C = Jy, C = ÿĀ 2 + ÿÿ 2 (2.27)
4 12
1
Iz, C = ÿĀ 2 (2.28)
4
Bras:
1 1 1
Ix, B = Jy, B = 2
2
ÿĀ 2 +2 ÿĀ 2 + ÿă2 + mąþ2 (2.29)
4 3
1 1
Iz, B = 4 ÿĀ 2 + ÿă2 + mąþ2 (2.30)
4 3
30
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
Pour i = x, y, z
∧ : Le produit vectoriel.
Ff: est la force totale générée par les quatre rotors, elle est donnée par :
T
Ff = R x 0 0 4
�㕖=1 Fi (2.33)
Ft: la force de traînée selon les axes (x, y, z), elle est donnée par :
−Kftx 0 0
Ft= 0 Kfty 0 �㔁 (2.34)
0 0 Kftz
Kftx, Kfty , Kftz : Les coefficients de traînée de translation.
Fg : force de gravité, elle est donnée par :
0
Fg = 0 (2.35)
−ÿĈ
Mf: Moment provoqué par les forces de poussée et de traînée :
ąý (−�㔹1 + �㔹2 + �㔹3 − �㔹4 )
Mf= ąý (−�㔹1 − �㔹2 + �㔹3 + �㔹4 ) (2.36)
ÿÿ (−�㔔12 + �㔔22 − �㔔32 + �㔔42
31
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
2
Āý 0 0 ϕ ϕ Āý 0 0 ϕ āĀ �㗺Ā �㔃 Kfaxϕ
− − āĀ �㗺Ā ϕ − Kfayθ
2
0 Āþ 0 θ = θ ∧ 0 Āþ 0 θ +
0 0 Āÿ ѱ ѱ 0 0 Āÿ ѱ 0 Kfazѱ2
ąý ÿă (−�㔔12 + �㔔22 + �㔔32 − �㔔42 )
ąý ÿă (−�㔔12 − �㔔22 + �㔔32 + �㔔42 ) (2.41)
ÿÿ (−�㔔12 + �㔔22 − �㔔32 + �㔔42 )
2
Āý ϕ = −θѱ Āÿ − Āþ − āĀ �㗺Ā �㔃 − Kfaxϕ + ąý ÿă −�㔔12 + �㔔22 + �㔔32 − �㔔42
Āþ �㔃 = ϕѱ Āÿ − Āý + āĀ �㗺Ā ϕ−Kfay�㔃 2 + ąý ÿă −�㔔12 − �㔔22 + �㔔32 + �㔔42
Āÿ ѱ = −ϕ�㔃 Āþ − Āý −Kfazѱ2 + ÿÿ −�㔔12 + �㔔22 − �㔔32 + �㔔42
32
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
Notant que u1, u2, u3 et u4 sont les entrées de commande (de translation selon l8axe «x, y, z » et la
rotation selon lacet) du système et qui s8écrivent en fonction des vitesses angulaires des quatre
rotors comme suit :
Ą1 ÿă ÿă ÿă ÿă �㔔12
Ą2 −ąý ÿă ąý ÿă ąý ÿă −ąý ÿă �㔔22
= (2.42)
Ą3 −ąý ÿă −ąý ÿă ąý ÿă ąý ÿă �㔔32
Ą4 −ÿÿ ÿÿ −ÿÿ ÿÿ �㔔42
Et :
À des fins de contrôle, une régression linéaire est nécessaire pour convertir les valeurs de commande
d8accélération (étranglement) en valeurs RPM.
33
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
Avec :
ăý = Ąϕcѱcθ + sϕsѱ
ăþ = Ąϕsθsѱ − sϕcѱ
C. Dynamique du rotor :
Le rotor est un ensemble d8élément constitué d8un moteur à courant continu entrainant une hélice
via un réducteur, le moteur à courant continu est régi par les équations dynamiques suivantes :
ą�㕖
ą = Ā�㕖 + ă + ĂĆ �㔔
ąĂ
ą�㔔
ýÿ �㕖 = āĀ + Ąā + ĂĀ �㔔2
ąĂ
T
ϕ ϕ �㔃 �㔃 ѱ ѱ ý ý þ þ ÿ ÿ =
34
Chapitre IІ Modélisation dynamique d’un système Quadrirotor
II.6 Conclusion:
35
Chapitre III :
Simulation de la dynamique
du drone Quadrirotor.
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
III.1 Introduction:
Dans ce chapitre, nous allons voir comment contrôler les différentes mouvements en utilisant la
technique PID tout en testant le modèle de simulation réalisé sous MATLAB (Simulink) où il est
facile d8évaluer les performances du système avec une approche mathématique, la deuxième
section consiste a réalisé une plate-forme du Quadrirotor pour évaluer le comportement du
système réel. La dernière section a pour but d8illustrer la stabilisation du Quadrirotor selon les
valeurs du régulateur PID, pour le contrôle du mouvement d8altitude, roulis, lacet ou tangage.
Les résultats sont présentés à l8aide de l8outil Scope sous Simulink ou la commande plot dans un
script MATLAB.
III.2.1 MATLAB :
III.2.2 SIMULINK
SIMULINK est une extension de MATLAB qui permet aux ingénieurs de construire des modèles
dynamiques rapidement et avec une haute précision, en utilisant les notations des diagrammes de
bloc. En utilisant SIMULINK, il est facile de modéliser des systèmes complexes non linéaires.
Un modèle SIMULINK peut inclure des composants de systèmes continus, hybrides et discrets,
ce modèle peut produire des animations et des graphes qui montrent le progrès de la simulation
[35].
36
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
Elle est la structure de commande la plus couramment utilisée dans l'industrie. Elle s'est
imposée dans plus de 90 % des architectures de commande, dont la plupart ne sont constituées
que des actions proportionnelle et intégrale. La prévalence de cette approche vient, de sa
simplicité, des performances offre en boucle fermée, quel que soit leur domaine d8application
[36].
Principe de la commande :
L'idée centrale de ce type de régulateur est de délivrer un signal de commande à partir de la
différence entre une consigne yref et une mesure y. Soit e l8écart entre yref et y défini par e =
yref− y, l'expression du signal de commande U généré par un correcteur PID est donnée dans
le domaine temporel par:
Ă ąĆ (Ă)
U(t)=KP e(t)+KI e (�㔏) d�㔏 + KD (3.1)
0 ąĂ
37
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
Dans la première contribution (P), l8erreur est virtuellement amplifiée d8un certain gain constant
qu8il conviendra de déterminer en fonction du système [34]:
P= KP e(t) (3.2)
L8idée étant d8augmenter l8effet de l8erreur e(t) sur le système afin qu8il réagisse plus rapidement
aux changements de consignes. Plus la valeur de KP est grande plus la réponse l8est aussi. En
revanche, la stabilité du système s8en trouve détériorée et dans le cas d8un K P démesuré, le
système peut même diverger. La contribution de I varie en fonction de l8intégrale de l8erreur
[36].
Ă
I=ki 0
e(�㔏) d�㔏 (3.3)
38
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
Dans le domaine de Laplace, la structure traditionnelle PID peut être réécrite conformément à
(3.5).
KI
U(s)=(K p + + sK D ) e(t) (3.5)
s
Comme cette fonction est impropre, il n8est pas physiquement possible (en raison de la
composante dérivé). Après une certaine fréquence, la contribution dérivative doit être atténuée
pour filtrer le bruit hors bande. Pour cette raison, dans le dérivateur un véritable pôle est ajouté
comme indiqué dans (3.6).
KI sK D
U(s)=(K p + + ) e(s) (3.6)
s 1+sK D /K p
39
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
40
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
41
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
Où :
Z désiré : la hauteur désirée.
Etat Z: Hauteur mesuré par les capteurs.
C: La force de gravité.
Kpz, Kiz, Kdz: Les trois paramètres de contrôle.
42
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
43
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
Configuration en « X »:
La configuration en « X » nécessite une rotation de 45°autour de l8axe Z. C8est à dire on place
l8axe X entre les moteurs 1 et 2.
L8équation qui définit cette configuration est la suivante :
44
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
45
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
IX 0.0155 Kg/m2
IY 0.0155 Kg/m2 Valeurs de la matrice d8inertie
IZ 0.0247 Kg/m2
g 9.8100 m.s-2 Force de gravité
mass 1.400 Kg Masse totale de Quadrirotor
T 0.076 N Valeur de poussée
CT 1.4825e-6 / Coefficient de poussée
Nous allons créer les conditions initiales montrés dans le tableau suivant:
46
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
Mouvements P I D
47
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
(a) (b)
(c) (d)
(e) (f)
48
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
(g) (h)
(i) (j)
(k) (l)
49
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
Les graphes de la Figure (III.13) représentent les positions et les vitesses angulaires, les
Figures (b), (d) et (f) présentent les résultats de simulation pour les angles du
Quadrirotor, soit le suivi des valeurs des angles désirées selon les axes (X Y Z) en
appliquant la loi de commande de type PID. Nous pouvons constater ainsi qu8il y a un
bon suivi pour ces angles sur l8ensemble de mission malgré une certaine erreur à t=3s
pour φ et à t=8s et t= 6s pour φ et à t = 8s, t = 11s pour θ.
Figures (a), (c) et (e) présentent les vitesses angulaire selon l8axe x, y, z
La Figure (III.14) représente La vitesse par rapport à l8axe ce qui explique la stabilité du
mouvement vertical (Altitude).
Figures (g), (i) et (k) présentent les vitesses de translation linéaire selon l8axe x, y, z.
La Figure (III.15) représente Les vitesses des moteurs, on note que les vitesses des moteurs sont
Proportionnées au commande des gaz et les moteurs 1 et 3 tourné dans le même sens Et 2 ,4
tourné en sens contraire.
50
Chapitre IІI Simulation de la dynamique du drone Quadrirotor
L’Animation 3D :
III.7 Conclusion :
Dans ce chapitre on s8est basé sur L8étude des mouvements d8un Quadrirotor, ceci nous a
permis de construire un algorithme de contrôle plus performant, qui permet d8augmente la
rapidité du système ainsi que sa précision en changeant les valeurs des gains qui présente les
paramètres PID. Chaque paramètre de régulateur influence directement sur la stabilisation du
système. D8après les résultats de la simulation, on a observé que l8erreur qui a été constatée
avant l8utilisation de la commande de PID sera éliminé après l8utilisation cette dernière.
51
Chapitre IV :
La réalisation du
Quadrirotor.
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
IV.1 Introduction:
53
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
54
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
1. Le châssis.
2. Contrôleurs de vitesse (ESC) (Electronic Speed Control)
3. La batterie LIPO
4. Moteurs brushless CF2822
5. La radio-commande
6. Les hélices (02 pour le sens horaire et 02 autres pour le sens antihoraire)
7. Le contrôleur de vol PIXHAWK
IV.3.1 Le Châssis:
Le Châssis est la structure qui contient tous les composants ensemble. Le cadre doit être
rigide et être capable de réduire au minimum les vibrations provenant des moteurs. Le
châssis comporte quatre bras qui forment une croix. Suivant les règles de la construction
mécanique.
Il existe plusieurs configurations possibles : en « X », en « + » et en « H ».
55
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
56
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
IV.3.5 La Radio-Commande:
Elle se compose d8un boitier de commande et d8un récepteur qui sera placé sur le
Quadrirotor. Le choix de la radio-commande dépend beaucoup de ce que l'on veut faire avec le
Quadrirotor. Une radio-commande doit idéalement comporter 6 voies pour piloter un
Quadrirotor. Ces 6 voies se répartissent comme suit : 4 voies sur les manettes et 2 voies sur des
interrupteurs pour actionner certaines fonctions. Il existe deux modes de configuration des
manettes, le premier mode dans lequel les gaz sont à droite et le deuxième mode où les gaz sont à
gauche. Certaines radios fonctionnent dans les deux sens, c8est-à-dire qu8elles peuvent envoyer
des ordres à l8émetteur mais aussi recevoir des informations. Sur la plupart des récepteurs il est
possible de choisir la répartition des commandes (lacet, roulis et tangage) sur les sticks de droite
et de gauche.
57
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
58
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
Caractéristiques:
Microprocesseur avancé ARM Cortex® M4 32 bits fonctionnant sous NuttX RTOS
14 sorties PWM/servo (8 avec failsafe et commande manuelle, 6 auxiliaires, compatibles
haute puissance)
Multiples connectiques pour des périphériques supplémentaires (UART, I2C, CAN)
Système intégré de sauvegarde pour la restauration en vol (failsafe) et commande manuelle
avec processeur dédié et une alimentation autonome
Système de pilote automatique et mode manuel en override
Entrées d8alimentation redondantes et basculement automatique
Bouton de sécurité externe pour l8activation du moteur aisée
Indicateur LED multi-couleur.
Avertisseur sonore Piezo.
Carte micro-SD pour l8enregistrement des données.
La carte Contient les capteurs suivants :
59
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
60
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
Le logiciel gratuit "Mission Planner" : qui est une station de contrôle au sol pour Plane,
Copter et Rover. Il est compatible avec Windows uniquement. Mission Planner peut être
utilisé comme utilitaire de configuration ou comme supplément de contrôle dynamique pour
notre véhicule autonome.
61
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
62
Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
2. Chargement du firmware
Ensuite, on va aller dans le menu "INITIAL
SETUP" / instal firmware et un clic sur le type
de multicoptere qu8on a pour charger la dernière
version du firmware dans notre carte pixhawk
comme sur la photo . Le logo "CONNECT" doit
rester rouge (mode déconnecté).
NOTE:Si le firmeware ne se charge pas, il faut
débrancher les ESC de la pixhawk.
Puis la barre de progression va se remplir en
vert deux fois, une fois pour le chargement du
firmware, et l'autre pour la vérification, en suite
il faut cliquer sur "OK" comme sur la photo
quand la procédure est terminée.
3. Configuration du compas
Allez dans INITIAL SETUP/ Mandatory
Hardware/ Compass, puis sélectionnez le type
de compas qu8on a.
"pixhawk with on board compass" si on a une
pixhawk avec compas intégré
"pixhawk with external compass" si on a un
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Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
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Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
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Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
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Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
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Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
IV.8 Conclusion :
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Chapitre IV La réalisation du Quadrirotor
Dans ce chapitre nous avons présenté l8essentiel de notre stage pratique Au niveau de CRTI
qui consiste à la réalisation d8un Quadrirotor toute en parlant sur les différents composants de ce
drone et les étapes qu8on a suivi pour atteindre notre objectif qui est la réalisation d8un
Quadrirotor à base d8une carte Autopilote PIXHAWK.
69
Conclusion générale
La réalisation d8un drone de type Quadrirotor à été achevée, autour d7une carte Autopilote
PIXHAWK, avec quatre moteurs Brushless et des hélices, un system de localisation GPS et une
batterie d8alimentation en courant continu, la mise en marche et les essais de vol ont été réalisés
au niveau des Centre de Recherche en Technologies Industrielles - CRTI de BOUSMAÏL
(TIPAZA).
Des distances parcourues de plus de 250 m, une stabilité relative à été remarquée lors des
expériences de vols, ce qui reproduit l8allure dans les résultats de la simulation de la dynamique
du Quadrirotor lors de l8utilisation dans les mêmes conditions avec les mêmes paramètres d8une
façon acceptable.
Perspectives :
En perspectives, et pour développer et améliorer ce travail, nous comptons réaliser les tâches
suivantes :
• Améliorer la génération des perturbations dans la plate-forme Simulink pour avoir plus de
précision et des Résultats plus proches de la réalité, ce qui peut représenter un travail
d8optimisation.
• Implémenter les algorithmes de contrôle étudiés dans le chapitre III sous une carte ARDUINO
en utilisant l8extension ARDU-PILOT sous MATLAB et l8interface LABVIEW.
71
Bibliographe
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