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Generalites Sur Les Capteurs

Le document présente les généralités sur les capteurs, définissant leur rôle essentiel dans la mesure de grandeurs physiques et décrivant leurs caractéristiques telles que l'étendue de mesure, la sensibilité, et la précision. Il classifie les capteurs en passifs et actifs, ainsi qu'en analogiques, numériques et logiques, tout en détaillant des exemples de capteurs inductifs et capacitifs. Enfin, il aborde les méthodes de mesure de débit, en expliquant les différents types de débitmètres et les critères de choix pour leur utilisation.

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Generalites Sur Les Capteurs

Le document présente les généralités sur les capteurs, définissant leur rôle essentiel dans la mesure de grandeurs physiques et décrivant leurs caractéristiques telles que l'étendue de mesure, la sensibilité, et la précision. Il classifie les capteurs en passifs et actifs, ainsi qu'en analogiques, numériques et logiques, tout en détaillant des exemples de capteurs inductifs et capacitifs. Enfin, il aborde les méthodes de mesure de débit, en expliquant les différents types de débitmètres et les critères de choix pour leur utilisation.

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GENERALITES SUR LES CAPTEURS

Dans de nombreux domaines (industriel, recherche scientifique, service de


loisir)
On a besoin de contrôler de nombreux paramètres physiques (température,
pression, vitesse, luminosité…)
Le capteur est l’élément indispensable à la mesure de ces grandeurs physiques.

1.1 DEFINITION.

Un capteur est un organe de prélèvement d’information, qui élabore à partir


d’une grandeur physique, une autre grandeur physique de nature différente
( très souvent électrique).
cette grandeur représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des fins
de mesure et de commande.

1.2 caractéristiques d’un capteur.


Un capteur est caractérisé selon plusieurs critères dont les plus courants sont
-Son étendue de mesure : c’est la différence entre la limite supérieure et la
limite inférieure de la grandeur physique mesurée. Cette étendue de mesure
admet une valeur maximale que l’appelle étendue de valeur nominale(EMN).
Cette valeur est une des caractéristiques principales intervenant dans le choix
d’un transducteur .l’étendue de mesure est donc l’ensemble des valeurs
extrêmes pouvant être mesurées par le capteur
-Sa sensibilité : c’est le rapport de la variation du signal de sortie par la
variation du signal d’entrée
variation du signal de sortie
S= variation du signal d ' entr é e

-Résolution : c’est la plus petite variation mesurable par un capteur.


Sa linéarité : pour un capteur linéaire, la courbe représentant la mesure par
rapport à la grandeur physique mesurée est linéaire. Dans le cas contraire Le
capteur possède une erreur de non linéarité.
-Sa précision : c’est l’aptitude du capteur à donner une mesure proche de la
valeur vraie
-Sa reproductivité
-Sa rapidité : c’est le temps de réaction du capteur. Elle dépend de la bande
passante.
-Sa bande passante
-Son hystérésis
-Sa gamme de température d’utilisation
Pour utiliser un capteur dans les meilleures conditions, Il est souvent utile de
faire son étalonnage et de connaitre les incertitudes de mesures à celui-ci.
La grandeur physique à mesurer est appelée le mesurande. elle n’est pas
directement utilisable .elle constitue le signal d’entrée du capteur (stimilus)
La grandeur exploitable est souvent de nature électrique. Elle constitue le
signal de mesure (signal de sortie) du capteur .Elle est une représentation de la
grandeur à mesurer et doit être indépendante des autres grandeurs pouvant
influer sur le capteur .ces grandeurs étrangères portent le nom de grandeurs
d’influence.
les grandeurs d’influence sont des grandeurs étrangères qui, selon leur nature
et leur importance peuvent provoquer des perturbations .c ‘est donc une cause
d’erreurs agissant sur le signal de sortie.

1.2.7 la grandeur physique autre que le mesurande dont la variation peut


modifier la réponse du capteur. Quelques exemples des grandeurs d’influence ;
_la température : elle provoque la modification des caractéristiques
électriques, mécaniques, et dimensionnelles.
_la pression et la vibration : provoquent les déformations et les contraintes
pouvant altérer la réponse.
_ L’humidité : elle provoque la modification des propriétés électriques
(constante diélectrique ou la résistivité). Elle provoque la dégradation de
l’isolant électrique.
_ Le champ magnétique : il y a la création des f.é.m. d’induction pour des
champs variables ou modification électriques (résistivité) pour les champs
statiques.
_ Tension d’alimentation : lorsque le signal de sortie du capteur dépend
directement
1.3 Classification.

Les capteurs peuvent être classifiés en deux catégories qui sont


-Les capteurs passifs et les capteurs actifs.

1.3.1 Capteurs passifs

Dans la plus part des cas, ils ont besoin d’apport d’énergie extérieure pour
fonctionner, C’est le cas des résistances PT100.
Il faut leur appliquer une tension ou un courant pour obtenir un signal de
sortie.

1.3.2 Capteur actif

On parle de capteur actif lorsque le phénomène qui est utilisé pour la


détermination du mesurande effectue directement la transformation en
grandeur électrique.
un capteur actif fonctionne assez souvent en électromoteur et dans ce cas la
grandeur de sortie est une tension.

1.4 Les différents types de capteurs

Il en existe principalement trois types.

1.4.1 Capteur analogique

La sortir de ce capteur est un signal analogique.


Elle prend donc une infinité de valeur continue.
Les valeurs analogiques peuvent être de types : _Tension 0 à 5v ou 0 à 10v
-courant 0 à 20mA ou 4 à 20 mA.
-0,2 à 1 bar

1.4.2 Capteur numérique

La sortir est une séquence d’étape physique qui après conversion donne un
nombre entier ou réel.
Le signal de sortie des capteurs numériques peut être de type.
-Train d’impulsion avec un nombre précis d’impulsions ou de fréquences
précises par tour.
Exemple Un capteur rotatif incrémental.

1.4.3 Capteur logique ou capteur TOR


un capteur logique est un capteur qui ne peut fournir en sortie que deux
valeurs. Ces valeurs dépendent de l’état intérieur de ses contacts électriques
qui peuvent se fermer ou s’ouvrir à l’apparition de l’objet à détecter par sa
face sensible.
Exemple de ce type de capteur.
-Capteur de fin de course
-capteur de rupture de faisceaux lumineux
2.0 description des capteurs
2.1 capteurs et détecteurs de position
2.1.1 Détecteurs inductifs pour les objets métalliques
Constitution et fonctionnement
Image des constituants ici
Il se compose d’un oscillateur dont les bobinages constituent la face sensible .à
l’avant de celle-ci est crée un champ magnétique alternatif de 100 à 600kHz
selon les modèles .lorsqu’un objet métallique pénètre dans ce champ, il est le
siège de courants induits circulaires qui se développent à sa périphérie. Ces
courants constituent une surcharge pour le système oscillateur et entraine de
ce fait une réduction de l’amplitude des oscillations au fur et à mesure de
l’approche de l’objet métallique, jusqu’à blocage complet. La détection est
effective lorsque la réduction de l’amplitude des oscillations est suffisante pour
provoquer un changement d’état de la sortie du détecteur.

2.1.3 Représentation symbolique normalisée


Représentation symbolique ici
2.1.4 Critères de choix d’un détecteur inductif
Sa portée nominale : elle devra être choisie supérieure à la distance maximale
entre l’objet et la face active du détecteur.
Sa technique de raccordement : 2 ou 3 fils NPN, PNP selon l’alimentation
électrique.
Sa tension d’alimentation 12 à 48V alternatif ou continu selon l’alimentation
disponible.
Le type de contact : NO ou NF selon les besoins.
2.2 Détecteurs capacitifs pour objets de toute nature
2.2.1 Constitution et fonctionnement
Son principe de fonctionnement est semblable à celui du capteur inductif. La
technologie des capteurs de proximité capacitifs est basée sur la variation d’un
champ électrique à l’approche d’un objet quelconque. Cette modification est
détectée et transmise par l’unité de traitement .elle est essentiellement
constituée d’un oscillateur dont les condensateurs constituent la face sensible.
Lorsqu’un objet est placé devant le détecteur, il modifie les capacités de
couplages et provoque des oscillations.
2.2.2 Représentation symbolique normalisée
Ici la représentation
2.2.3 Critères de choix d’un capteur capacitif
Le choix dépend :
Sa portée de travail(St), elle devra être choisie supérieure à la distance
maximale entre l’objet et la face active du détecteur.
De sa technique de raccordement : 2, 3 ou 4 fils NPN PNP selon l’alimentation
électrique disponible
Sa tension d’alimentation : de 12 à48 V alternatif ou continu selon
l’alimentation disponible.
Le type de contact : NO ou NF
2.2.5 Capteurs à 2 fils
Schéma ici.
Ce type de détecteur comporte un circuit électronique qui commande une ou
plusieurs sorties statique. Il existe des détecteurs pour des courants alternatifs
comme pour des courants continus.
Il existe d’autres types qui sont alimentés aussi bien en courant alternatif
comme en courant continu
Il est utilisé lorsqu’il n’y a pas nécessité d’une grande fréquence de
commutation. Dans le cas contraire on utilisera un détecteur à 3 fils.
Branchement : il se branche comme un interrupteur, en série avec le circuit à
contrôler
2.2.6 Capteurs à 3 fils
Schéma ici
Description
Ce type de détecteur comporte un circuit électrique qui commande une ou
plusieurs sorties statiques .s’il ne comporte qu’une seule sortie statique, c’est
un détecteur à trois fils sinon
C’est un détecteur à quatre fils.
Il fonctionne uniquement en tension continue
Il est utilisé lorsqu’il y a nécessité d’une grande fréquence de commutation
Branchement
Qu’il soit à transistor NPN ou PNP, il sera assimilé à un contact électrique.
Pour le transistor PNP, lorsqu’il y a détection , il est passant ( contact fermé).
Il impose ale potentiel (+) à la sortie S. la charge est branchée entre la sortie s
et le potentiel(- ) . ce type de détecteur est adapté aux unités qui fonctionne en
logique positive.
Schéma de capteur PNP ici
Pour le détecteur NPN , lorsqu’il y a détection le transistor est passant (fermé .
il impose à la sortie S le potentiel(-). La charge est branchée entre la sortie S et
le potentiel (+). Ce type de détecteur est adapté aux unités de traitement qui
fonctionne en
Logique négative
Schéma de la logique négative ici
On prendra soin d’identifier le type de logique utilisée par les unités de
traitement.(automate programmable)
2.3détecteurs photoélectriques
Ils détectent les objets à distance quel que soit leur nature à une distance
importante.
Les détecteurs photoélectriques portent aussi le nom de barrières lumineuses
ils sont de technologie

Mesure de débit
Dans ce chapitre, nous aborderons les méthodes de mesure des vitesses et des
débits. Les deux grandeurs sont liées par des équations dont l’une est
Tapez une équation ici .

Généralités
Le débit (en anglais flow)
Le débit est la quantité de fluide ou de gaz qui s’écoule ou qui est fournie par
unité de temps.il existe deux types de débits. Le débit massique et le débit
volumique. Le débit massiqueQmet le débit volumique Q v ❑sont liés par la
relation : Qm = ρ Qv
Qm ¿

ρ ¿¿

Qv ¿

Le régime laminaire et le régime turbulent


Le régime laminaire d’un fluide s’effectue par glissement des couches de fluide
les unes sur les autres sans échange de particules entre elles, par opposition au
régime turbulent.
Dans le cas d’un écoulement incompressible et isotherme, le nombre de
Reynolds suffit pour déterminer le type d’écoulement
V∗D
Re =
γ

v est la vitesse du fluide, D est le diamètre de la canalisation, γ est la viscosité


cinématique du fluide. On rappelle que la viscosité cinématique est égale à la
viscosité dynamique divisée par la masse volumique
Un écoulement est turbulent si le nombre de Reynolds est supérieur à 2200.
Dans le cas contraire, l’écoulement est laminaire.
La vitesse(en anglais speed)
Dans le cas d’un écoulement laminaire, on peut déterminer le débit d’un fluide
à partir de sa vitesse
Qv=V ∗S

V est la vitesse du fluide, elle est exprimée en mètre par seconde et s la section
de la canalisation exprimée en mètre au carré
Débitmètres volumiques
Présentation
Pour un écoulement laminaire, la connaissance de la vitesse du fluide et de la
section de la canalisation suffit pour déterminer le débit du fluide. Lors de la
mise en place de ces capteurs, .on prendra soin de les placer dans les parties
droites de la canalisation et à une distance respectable des dispositifs générant
des pertes de charges importantes (coude, restriction, vanne, etc…).
Débitmètre de Pitot
Dans un tube de Pitot, la mesure des pressions statique et totale permet de
déterminer la vitesse du fluide puis le débit on a :
V = √2 ¿ ¿ ¿

Les pressions totale et statique sont exprimées en Pascal alors que la massa
volumique en kilogramme par mètre au cube.
Les débitmètres à organe déprimogène
Présentation
Un resserrement de la conduite ou un changement de direction créent entre
amont et aval une différence de pression ∆ P liée au débit par une relation de
la forme :
Qv =k
√ ∆P
ρ

K est une constante fonction de l’organe, elle est exprimée en mètre au carré.
Cette équation est vérifiée dans une certaine gamme du nombre de Reynolds
Figures des différents organes déprimogène ici.
Caractéristiques métrologiques
Ces dispositifs permettent des mesures dans une très large gamme de
mesure.de m3 /h à 10❑ 5 m3 /h . Ces mesures entrainent des pertes de charges non
négligeables. Elles sont fonction du rapport entre le petit et le grand diamètre
d
de l’organe utilisé on a : β= D

Montage de transmetteur de pression différentielle


Pour mesurer le débit à l’aide d’un organe déprimogène, on utilise un
transmetteur de pression différentielle. en réglant le transmetteur
conformément au tableau ci-dessous
Unité physique primaire kPa
Valeur basse de l’étendue de mesure en unité de physique primaire 0
Valeur haute de l’étendue de mesure en unité physique primaire 50
Unité physique secondaire 3
m /h

Valeur basse de l’étendue de mesure en unité physique secondaire 0


Valeur haute de l’étendue de mesure en unité physique secondaire 20
Type de sortie
direct
Fonction de sortie
racine
Exemple de réglage d’un transmetteur de pression intelligeant
Rota mètre ou débitmètre à ludion
Présentation
Un flotteur tient en équilibre dans une canalisation conique. Quand le flotteur
est en équilibre, on peut écrire (équation d’équilibre) :
2
S∗C x∗U
M∗g=ρ∗V∗g+ ρ De cette égalité on tire la vitesse du fluide.
2

Dans cette égalité on a :


G l’accélération de la pesanteur exprimée en kilogramme par mètre au cube.
S le maitre couple du flotteur (sa surface projetée sur le plan yz) exprimé en
mètre au carré
M : la masse du flotteur exprimée en kilogramme
C x : le coefficient de trainée du flotteur selon l’axe x, sans unité

U vitesse du fluide exprimée en mètre par seconde


ρ : est la masse volumique exprimée en kilogramme par mètre au cube

Le diamètre varie linéairement en fonction de la hauteur. On a D=D 0+ αZ


D0 est le diamètre de base

Z est la hauteur du cône le débit vérifie : Q=¿


Caractéristiques métrologiques
La gamme de mesure va :
0 , 5 litre/h à 200000litres par heure pour les gaz

Choix d’un débitmètre n’est pas simple . pour faire un choix correct, il faut
tenir compte d’une multitude de paramètres. Il est donc nécessaire avant tout
de définir ces propres exigences, les contraintes imposées par le fluide à
mesurer et les caractéristiques environnementales.
Ensuite viennent s’ajouter les contraintes liées aux différents appareils
possibles.
1.2 Définition des bé soins
1.2.1 Types de fluides et conditions de services
Chaque type de fluide peut engendrer un type de problème particulier
Une vapeur peut être amenée à se condenser, à être associée au phénomène
de primage.
Un liquide peut contenir des suspensions solides qui sont amenées à
s’accumuler, à avoir un effet abrasif. Il peut être monophasique, diphasique
homogène, diphasique hétérogène.
Un gaz peut être aussi propre mais chargé.
Les conditions de services comme les précisions, les températures et les ordres
de grandeurs de débit sont donc à définir.
2.1.3 Paramètres physiques du fluide.
Un fluide possède un certain nombre de caractéristiques physiques qu’il faut
prendre en compte.
_-la pression de vapeur : permet de prévenir les risques de cavitation
_le point de condensation pour prévoir une éventuelle condensation de gaz.
_la masse volumique : certains débitmètres ne peuvent fournir des valeurs
fiables que pour une certaine plage de densité.
_ la viscosité du fluide : le débit d’un fluide visqueux ne pourra être mesuré par
certains types de débitmètres.
_ la valeur du nombre de Reynolds est aussi important
_ La conductivité électrique
_ La conductivité thermique
_ La conductivité sonique
E.1.5 Paramètres physico-chimiques
Un fluide possède des paramètres chimiques qu’il convient de connaitre
_présence de solution corrosives (acides ou basique), mais aussi sel ou
brouillards corrosifs
_ le gaz lui-même peut être corrosif
_ le fluide peut être chargé
Ceci réduira le nombre de matériaux de construction à utiliser et aussi les
types de débitmètres susceptibles d’être retenus.
2.1.6 Exploitation de la mesure de débit.
Qu’il s’agisse d’une indication locale, d’un enregistrement, d’un comptage,
d’une régulation, il faut définir l’utilisation des valeurs des débits mesurés. On
devra s’assurer de la compatibilité des signaux du débitmètre avec le système
de contrôle et de commande auquel il sera relié.
2.17 Grandeurs d’influence
Étant donné le développement du traitement électronique du signal, il est
impératif de tenir compte
_ De la température ambiante
_ De l’humidité
__ De la présence d’une atmosphère saline
_ Des vibrations
L’électronique est sensible à tous les paramètres ci-dessus cités.
2.2choix des débitmètres
2.2.1 par type de fluide
Tableau ici.

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