COMPILATION DES COMPOSITIONS DE PC EN TS2 ANNEE SCOLAIRE 2024/2025

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République Du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
Ministère de l’Education nationale
INSPECTION D’ACADEMIE DE KAFFRINE
CRFPE
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COMPOSITION DE SCIENCES PHYSIQUES DU PREMIER SEMESTRE
CLASSE : TS2 DUREE : 04HEURES

EXERCICE 1 (04 points)

1.1. On cherche à déterminer la masse molaire moléculaire d'un acide carboxylique saturé A. Pour cela on
dissout une masse de 22 mg de cet acide dans l'eau. La solution d'acide ainsi obtenu est dosée avec une solution
d'hydroxyde de sodium de concentration molaire volumique Cb = 1,25.10-2 mol.L-1. On obtient l'équivalence
acido-basique quand on verse un volume Vb = 20mL de la solution d'hydroxyde de sodium.
1.1.1. Montrer que la masse molaire moléculaire de cet acide est égale à 88g.mol-1. (0,25pt)
1.1.2. Trouver la formule brute de cet acide et en déduire ses formules semi développées possibles ainsi que
leurs noms. (0,75pt)
1.2. On traite l'acide A à chaîne ramifiée avec le chlorure de thionyle et on obtient un composé B avec les gaz
chlorure d'hydrogène et dioxyde de soufre.
1.2.1. En utilisant les formules semi développées, écrire l'équation de la réaction entre l’acide A et le chlorure
de thionyle. (0,25pt)
1.2.2. Préciser le nom du composé B. (0,25pt)
1.3. Le traitement du corps B avec un autre composé organique C conduit à la formation d’un ester D de
formule brute C7H14O2. L’action d’une solution de permanganate de potassium (K + + MnO− 4 ), en excès, sur
le composé C conduit à un nouveau corps organique dont la solution aqueuse jaunit le bleu de bromothymol.
1.3.1. Déterminer la formule semi-développée et le nom du composé C. (0,25pt)
1.3.2. Ecrire l’équation de la réaction conduisant à la formation de D. Préciser ses caractéristiques. (0,5pt)
1.3.3. Citer deux autres méthodes permettant d’obtenir le composé D. (0,25pt)
1.3.4. On fait l'oxydation ménagée du composé C à l'aide d'un excès de solution de permanganate de
potassium (K + + MnO− 4 ). Ecrire l'équation bilan de cette réaction. (0,5pt)
1.4. On fait réagir A sur l’ammoniac, on obtient un composé E ; E par déshydratation donne un composé F.
1.4.1. Ecrire les équations traduisant les transformations de A en E et de E en F. (0,5pt)
1.4.2. Sachant qu’on a obtenu 2,7g de F avec un rendement de 80%, quelle est la masse de A utilisée ? (0,5pt)

EXERCICE 2 (04 points)

Un parfumeur décide de synthétiser l’acétate d’isoamyle. Son extraction étant trop coûteuse, il utilise alors un
mélange équimolaire de solutions d’acide éthanoïque et d’alcool isoamylique (3-méthylbutan-1-ol).
Le mélange est maintenu à température constante. Il prélève régulièrement un échantillon du mélange qu’il
refroidit brutalement puis il le dose par une solution d’hydroxyde de sodium afin de déterminer la quantité nA
d’acide présent à chaque instant. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant. Le terme nE
désigne la quantité de matière de l’ester formé au cours du temps.

t(en h) 0 1 2 4 6 8 10 15 20 25

nA (mol) 1,00 0,82 0,70 0,54 0,46 0,41 0,38 0,35 0,34 0,34

nE (mol)
2.1. Quel est le but du refroidissement brutal effectué avant chaque dosage ? (0,25pt)
2.2. Ecrire l’équation de la réaction qui a eu lieu dans chaque prélèvement. (0,25pt)
2.3. Etablir la relation liant la quantité de matière d’acétate d’isoamyle formé et celle d’acide présent dans le
milieu à chaque instant. (0,5pt)
2.4. Recopier puis compléter le tableau. Tracer la courbe donnant les variations du nombre de moles d’ester
en fonction du temps. (01pt)
2.5. Définir la vitesse instantanée de formation de l’acétate d’isoamyle. (0,25pt)
2.6. A quelle date cette vitesse est-elle maximale ? (0,25pt)
2.7. La calculer aux dates t1 = 0h et t2 = 10h puis justifier l’évolution constatée. (0,75pt)
2.8. Déterminer graphiquement le temps de demi-réaction de cette synthèse de l’acétate d’isoamyle. (0,25pt)
2.9. Le parfumeur reprend la même synthèse mais à une température plus élevée. Les volumes d’hydroxyde
de sodium mesurés lors du dosage sont-ils plus grands ou plus petits pour les mêmes dates ? justifier ? (0,5pt)

EXERCICE 3 (04 points)

Le schéma ci-dessous est celui du profil d’un jouet constitué d’une glissière NAO formé d’un plan horizontal
NA et d’un arc ̅̅̅̅
AO de rayon r = 1m d’angle θ = AO′O ̂ = 60°, tangent à (NA) et d’une potence verticale
supportant un cerceau de centre C dont l’altitude h0 est réglable.
Un ressort de raideur k = 1000N/m, disposé sur le plan (NA), est fixé à l’une de ses extrémités, l’autre extrémité
libre est en contact avec une boule (S) de masse m = 100g.
Le jeu consiste à catapulter habilement la boule (S) à l’aide du ressort pour la faire traverser le cerceau, venant
de dessus. Lors d’une compétition, on règle h0 à 1,42m et la verticale passant par C est à une distance
d0 = 1,25m de (OY). (Voir FIGURE 1)
 Un joueur D lance la boule (S) à la suite d’une compression xD = 5,32cm du ressort.
 Un joueur B communique à la boule (S) une vitesse de VOB = 5 m.s-1 en O.
Calculer :
3.1. La vitesse VOD de la boule en O, communiquée à la boule (S) par le joueur D. (0,5pt)
3.2. La compression xB exercée par le joueur B sur le ressort. (g = 10 m.s-2). (0,5pt)
3.3. Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire aérienne de la boule (S) dans le repère indiqué (XOY),
pour chaque joueur. (0,75pt)
3.4. Quel joueur entre D et B réussi approximativement le jeu ? (0,5pt)
3.5. Quelle est la hauteur maximale atteinte par la boule (S) pour le joueur qui a réussi le jeu ? (0,5pt)
3.6. On voudrait que le joueur D réussisse son jeu. A quelle hauteur h1 devra- t-on régler le cerceau C ? (0,5pt)
3.7. Préciser dans ces conditions, les caractéristiques du vecteur-vitesse 𝑉 ⃗ 𝐶𝐷 de la boule à son passage en C.
(0,75pt)

FIGURE 1
EXERCICE 4 (04 points)
Dans un oscilloscope analogique, un faisceau d'électrons émis en un point C, avec une vitesse initiale quasi
nulle, est accéléré par une tension U0 entre les points C et E situés sur un axe (Ox).
Puis il pénètre en O, avec une vitesse V0, dans un champ électrique ⃗E supposé uniforme régnant entre deux
plaques métalliques horizontales, parallèles et symétriques par rapport au plan xOy, de longueur L = 20 cm
et séparées par une distance d, avec E = 5,0 103 V.m-1.
Le champ est créé par une tension U appliquée entre ces plaques. Le faisceau sort en A de la zone où règne
le champ, puis il atteint finalement l'écran de l'oscilloscope en un point B (spot lumineux).
On néglige le poids de l'électron.

4.1. Mouvement entre C et E.

4.1.1. Quel doit être le signe de la tension accélératrice VE-VC ? Justifier. (0,25pt)
4.1.2. Exprimer la norme V0 de la vitesse en E d'un électron en fonction de sa masse m, de sa charge q et de
la tension U0 = VE-VC. (0,25pt)
4.1.3. Calculer V0. On donne m = 9,1.10-31kg ; q = -1.6.10-19C et |𝐕𝐄 − 𝐕𝐂 | = 𝟏𝒌𝑽. (0,25pt)
Pour la suite, on prendra V0 = 2 107 m.s-1.
4.2. Mouvement entre O et A.
Les électrons se déplacent à vitesse constante de E jusqu’en O, origine d’un repère (Ox, Oy), et se trouvant
au milieu des deux armatures P et N. Ils sont déviés vers le haut puis sortent du point A.
4.2.1. Déterminer dans ce repère les coordonnées du vecteur accélération d'un électron entre O et A en
fonction de q, E et m. (0,25pt)
4.2.2. En déduire les équations horaires du mouvement de l'électron entre O et A. (0,5pt)
4.2.3. Déterminer l'équation de la trajectoire d'un électron entre O et A. (0,25pt)
4.2.4. Calculer la durée du parcours entre O et A. (0,25pt)
⃗⃗⃗⃗A . (0,75pt)
4.2.5. En déduire l'ordonnée yA du point de sortie A et la direction du vecteur vitesse V
4.2.6. Exprimer, en fonction de m, V0, d, q et L, la condition sur la tension U = UP - UN pour que les
électrons sortent du champ sans heurter les plaques. (0,25pt)
4.3. Mouvement entre A et B.
𝐿
Cette condition étant réalisée, les électrons frappent un écran situé dans un plan 𝑥 = 𝐷 + .
2
4.3.1. Quelle est la nature du mouvement d'un électron entre A et B où ne règne aucun champ ? (0,25pt)
4.3.2. Exprimer la déviation O’B du point d'impact des électrons et montrer qu'elle est indépendante des
caractéristiques des électrons. (0,5pt)
EXERCICE 5 (04 points)
On donne : Masse de la Terre : MT = 5,97.1024 Kg ; Rayon de la Terre : RT = 6370 Km.
Masse du satellite : m = 650 Kg ; Constante de gravitation : G = 6,67.10-11 N.m2.Kg-2.
Le premier satellite artificiel Spoutnik I fut lancé par l’URSS en 1957. Depuis cette époque, plus de 5000
satellites artificiels ont été mis en orbite.
SPOT est un satellite artificiel de télédétection. Il évolue à l’altitude h = 832 Km sur une trajectoire circulaire
contenue dans un plan passant par l’axe des pôles de la Terre. Un tel satellite est appelé satellite à défilement.
L’étude sera effectuée dans le référentiel géocentrique considéré comme galiléen. On notera r la distance OS
entre le centre de la Terre et la position du satellite et on introduira le vecteur unitaire u
⃗ dirigé de S vers O.
5.1. Faire un schéma où seront représentés les vecteurs force gravitationnelle exercée par la Terre sur le
satellite, le champ gravitationnel et le vecteur unitaire u ⃗ . (0,5pt)
5.2. Enoncer la loi de gravitation universelle puis donner l’expression du vecteur force gravitationnelle ⃗F
qu'exerce la Terre sur le satellite en fonction de la constante de gravitation universelle G, M T, m, r et le vecteur
unitaire u
⃗ . (0,5pt)
5.3. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme puis exprimer sa vitesse V en fonction de G, MT, RT
et h. (0,5pt)
5.4. Etablir l’expression de la période de révolution du satellite SPOT en fonction de G, MT, RT et h. (0,5pt)
5.5. Calculer l’énergie cinétique du satellite se trouvant à l’altitude h. (0,25pt)
5.6. Dans le champ de gravitation terrestre l’énergie potentielle du satellite est donnée par la relation :
GmMT
EP = − avec r = RT + h.
r
5.6.1. Exprimer l’énergie mécanique du satellite en fonction de G, m, MT, RT et h puis la comparer à EC et à
Ep. (1pt)
5.6.2. Calculer l’énergie mécanique du satellite à l’altitude h. (0,25pt)
5.7. On fournit au satellite un supplément d’énergie ΔEm = 5,0.108 J, il prend alors une nouvelle orbite
circulaire. En utilisant les résultats de la question 5.6.1, déterminer :
5.7.1. Sa nouvelle énergie cinétique. (0,25pt)
5.7.2. Sa nouvelle énergie potentielle. (0,25pt)

FIN DU SUJET
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi

Ministère
de l’Education nationale
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INSPECTION D’ACADEMIE DE SAINT-LOUIS
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Composition standardisée de Sciences Physiques

1er Semestre 2020 TS2 Durée 04 Heures

Exercice1 : (4points)
Le salipran est un médicament « diantalgique » utilisé notamment contre la douleur. Le principe actif
est le bénorilate. Ce composé est un ester obtenu à partir de l’aspirine et du paracétamol.

Synthèse du bénorilate
D’après le texte, le bénorilate est obtenu à partir du paracétamol et de l’aspirine.
1.1 Reproduire les molécules ci-dessus et encadrer les groupes fonctionnels présentent dans toutes
ces molécules en précisant le nom de la famille correspondante. (1.5pt)
1.2 Quel est le nom de la transformation chimique mise en jeu ? (0,25pt)
1.3 Ecrire l’équation bilan de la réaction mise en jeu en utilisant les formules brutes. (0,5pt)
Mode opératoire de la synthèse
Dans un ballon contenant 100mL d’une solution hydroalcoolique (mélange de 50% en volume d’eau et
d’éthanol), on introduit une masse m1=18g d’aspirine et une masse convenable m2 de paracétamol puis
on y ajoute quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. On chauffe à reflux pendant 30min. Après
chauffage, on sépare le bénorilate et on le purifie par une méthode appropriée. Apres séchage on obtient
une masse m de bénorilate égale à 18,8g.
1.4 Quel est le rôle de l’acide sulfurique ? (0,25pt)
1.5 Calculer la quantité de matière initiale de l’aspirine introduite. En déduire la valeur de m2, sachant
que, l’aspirine et le paracétamol ont été mélangés dans des proportions stœchiométriques. (0,5pt)
1.6 Calculer le rendement de la synthèse. (0,5pt) Assimilation
par l’organisme
1.7 Apres ingestion d’un comprimé de salipran, le bénorilate subit une hydrolyse acide des fonctions
ester au niveau de l’estomac. Ecrire les formules semi-développées des composés organiques formés
(on envisagera toutes les possibilités de réactions d’hydrolyse). Deux de ces composés sont d’usage
courant du fait de leurs propriétés antalgiques (ils atténuent la douleur) ; quels sont ces composés ?
(0,5pt)
Masses molaires en 𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 −1 : 𝑀𝑀𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 = 180 ; 𝑀𝑀𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝é𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = 151 ; 𝑀𝑀𝑏𝑏é𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 = 313

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Composition standardisée sciences physiques 1er semestre 2020 - TS2/SL
Exercice 2 : (4points)
On se propose dans cet exercice d’étudier l’oxydation de l’acide oxalique par une solution de
permanganate de potassium
On donne les masses molaires atomiques en 𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 −1 : K :39 Mn :54 ; O : 16 ; C :12 ; H : 1
2.1 On considère les deux couples oxydant-réducteur suivants:
CO2 (gaz)/ C2H2O4 , de potentiel normal E10 = -0,48 V ; MnO4− /Mn2+, de potentiel normal E20 = +1,51V.
2.1.1 Ecrire les demi-équations électroniques des deux couples rédox. (0,25pt)
2.1.2 Ecrire l’équation-bilan de la réaction spontanée entre ces deux couples. (0,25pt)
2.2 On désire préparer :
• 100ml d’une solution S1 de permanganate de potassium de concentration 5.10−3 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 ;
• 100ml d’une solution S2 d’acide oxalique H2C2O4 de concentration 5.10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1
Quelle est la masse de permanganate de potassium KMnO4 et d’acide oxalique cristallisé (H2C2O4 ;
2H2O) à utiliser. (0,5pt)
2.3 A la date t =0, On mélange rapidement, à température constante, 20ml de la solution aqueuse S1 et
30ml de la solution S2, acidifiée par 1ml d’acide sulfurique concentré.
On étudie l’évolution de la réaction au cours du temps. Pour cela, on détermine la concentration [MnO− 4]
des ions permanganates présents dans le mélange à différentes dates. La température étant constante.
t(s) 0 20 40 50 60 70 80 90 100 120 140 160 180
[MnO4− ].10-3 2,00 1,92 1,82 1,68 1,40 1,00 0,59 0,35 0,15 0,07 0,03 0,00
mol.L-1
2.3.1 En négligeant le volume de l’acide sulfurique, calculer la concentration molaire volumique
des ions permanganates [𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀4− ] 0 à la date t= 0s. (0,25pt)
2.3.2 Montrer qu’à chaque instant la relation suivante est valable : [Mn ] = 2.10 − [MnO−
2+ -3
4 ], où
−1
[Mn ], exprimée en 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿 est la concentration molaire instantanée de l’ion manganèse (II) dans le
2+

mélange réactionnel. (0,5pt)

2.3.3 Tracer la courbe [Mn2+]= f(t), en respectant les échelles suivantes :
abscisses : 1cm pour 20s et ordonnées : 1cm pour 0,2.10−3mol.𝐿𝐿−1. (0,75pt)
2.3.4 Définir la vitesse instantanée d’apparition 𝑣𝑣𝑎𝑎 de l’ion manganèse (II). (0,25pt)
2.3.5 Quelle est la relation existant, à chaque instant, entre cette vitesse et la vitesse de
disparition 𝑣𝑣𝑑𝑑 de l’acide oxalique ? (0,25pt)
2.3.5 Déterminer à partir de la courbe la vitesse d’apparition de l’ion manganèse (II) aux dates :
𝑡𝑡1 = 60s ; 𝑡𝑡2 = 80s et t3 = 100s. Comment évolue cette vitesse ? Donner la justification. (1pt)
Exercice 3 : (4 points)
Soit une piste circulaire AO’D, contenue dans un plan vertical, de rayon r = 0,4 m.
�
������⃗ �����⃗
L’angle (𝐶𝐶𝐶𝐶′ 𝐶𝐶𝐶𝐶)= Ɵ0 = 60°. CO’ est l’orthogonal au plan horizontal contenant O’ et O. (Voir Figure 1,).
3.1 On abandonne sans vitesse initiale une bille assimilable à un point matériel de masse 𝑚𝑚 = 0,2 𝑘𝑘𝑘𝑘
en A. On néglige toute force de frottement sur AO’D. On prendra 𝑔𝑔 = 10 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 . Un système de
guidage permet de maintenir la bille en contact permanent avec la piste.
3.1.1 Déterminer la valeur de la vitesse de la bille en O’. (0,5pt)
3.1.2 Déterminer l’Intensité de la réaction de la piste en O’. (0,5pt)
3.1.3 Déterminer les caractéristiques de sa vitesse en D ? (1pt)
3.2 En admettant que la bille quitte au point D avec une vitesse est de 2𝑚𝑚. 𝑠𝑠 . −1

3.2.1 Etablir les équations horaires du mouvement ultérieur de la bille dans le repère (𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂).(0,5pt)
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Composition standardisée sciences physiques 1er semestre 2020 - TS2/SL
 3.2.2 En déduire l’équation cartésienne de sa trajectoire dans le même repère. (0,5pt)
3.2.3 Exprimer la hauteur maximale par rapport au sol contenant l’axe (Ox) atteinte par la bille en
fonction de 𝑣𝑣𝐷𝐷 , Ɵ, 𝑔𝑔, et r. Calculer sa valeur. (0,5pt)
3.2.4 Calculer la distance O’P avec P le point de chute de la bille sur l’axe (Ox). (0,5pt)
y

A C
r
Ɵ0
α D
M

O’ O x

Figure 1
Exercice 4 : (4 points)
Données :
U = 1000 V; e = 1, 6.10-19 C; 𝑉𝑉0 = 3, 5.105 m.s-1 ; D = 3,5 cm; L = 10 cm; m = 4 u; 1 u = 1, 67.10-27 kg
Un faisceau homocinétique de particules alpha (𝐇𝐇𝐇𝐇𝟐𝟐+ ), émis en P avec une vitesse négligeable, est
accéléré entre les points P et Q situés dans le plan (O, 𝚤𝚤⃗, ⃗ȷ), par une tension U1 = UPQ. Il pénètre en O
avec une vitesse V0 = VQ , dans le champ electrique �E⃗ créé par
une tension U = UAB positive appliquée entre les plaques
horizontales (A) et (B) d’un condensateur.
����⃗0 fait un angle 𝛼𝛼 = 300 avec l’axe (𝑂𝑂𝑂𝑂).
Le vecteur vitesse V .
On ne tiendra compte que de la force électrostatique.
La zone entre les armatures est délimitée par
les inéquations 0 < 𝑥𝑥 < 𝐿𝐿 ; −𝐷𝐷 < 𝑦𝑦 < 𝐷𝐷 .
Les particules alpha sortent ensuite de cette
zone pour x = L et finissent sur un écran fluorescent situé à
une distance l des armatures.
4.1 Accélération de la particule 𝐇𝐇𝐇𝐇𝟐𝟐+
4.1.1 Quel est le signe de la tension accélératrice 𝑼𝑼𝟏𝟏 = 𝑼𝑼𝑷𝑷𝑷𝑷 ? Justifier. (0,25 pt)
𝟐𝟐+
4.1.2 Donner les caractéristiques de la force électrique ����⃗
F1 qui s’exerce sur un ion 𝐇𝐇𝐇𝐇 entre les
points P et Q. (0,25 pt)
4.2 Etude du mouvement d’une particule alpha dans le champ ���⃗ 𝑬𝑬
4.2.1 Déterminer les équations horaires du mouvement de la particule en fonction de sa
masse m, de la charge élémentaire e, D, V0 , U, α et t. (0,5 pt)
4.2.2 Montrer que le mouvement est plan et préciser ce plan. (0,25 pt)
4.2.3 Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire entre les armatures. En déduire sa nature
(0,25 pt)
4.2.4 Entre quelles valeurs doit se situer la tension U pour que la particule puisse sortir du
���⃗ sans heurter les armatures.
champ 𝐄𝐄 (0,5 pt)
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Composition standardisée sciences physiques 1er semestre 2020 - TS2/SL
 4.3 Etude énergétique
4.3.1 Rappeler la formule du travail W(F ��⃗) de la force électrique ���⃗
𝐹𝐹 sur un trajet menant d’un
point M à un point N d’une région où règne un champ électrostatique uniforme.(0,25pt)
4.3.2 Trouver l’expression de l’énergie cinétique de la particule alpha en un point d’ordonnée
y en fonction de U, m, V0 , e, D, et y. (0,25 pt)
4.3.3
4.3.4 En déduire la vitesse de la particule au point d’ordonnée 𝒚𝒚 = 𝒚𝒚𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 . (0,25 pt)
4.4 Déviation des particules vers l’écran :
4.4.1 Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse ���⃗ V avec lequel la particule quitte la zone
entre les armatures en fonction de m, e, L, U,V0 , D et 𝛼𝛼. (0,5 pt)
4.4.2 Quelle est la nature du mouvement de la particule une fois sortie des armatures ?
Justifier. (0,25 pt)
4.4.3 Déterminer les coordonnées du point d’impact P de la particule sur l’écran. (0,5 pt)
Exercice 5 : (4 points)
Données : R= 6400 km (rayon de la Terre) ; 𝑔𝑔0 =9,8 m.s-2 (champ de gravitation à la surface de la Terre ,
La période de rotation de la Terre autour de l’axe des pôles est T = 24h.
5.1 Donner l’expression du champ de gravitation g créé par la Terre en un point P, situé à une distance
𝑟𝑟 > 𝑅𝑅 du centre O de la Terre en fonction de 𝑔𝑔0 , 𝑅𝑅et r. Faire le schéma où sera représenté le vecteur
champ de gravitation. au point P . (0,75 pt)
5.2 Un satellite tourne autour de la Terre sur une orbite circulaire de rayon 𝑟𝑟 dans un référentiel
géocentrique.
5.2.1 Montrer que le mouvement du satellite est uniforme. (0,5pt)
5.2.1 Etablir l’expression la vitesse du satellite en fonction 𝑔𝑔0 , 𝑅𝑅 et 𝑟𝑟. (0,25pt)
5.2.2 A quelles conditions ce satellite peut-il être géostationnaire ? (0,25 pt)
5.3 Un autre satellite tourne autour de la Terre dans le plan équatorial. Le rayon de son orbite 𝑟𝑟 =
18000 𝑘𝑘𝑘𝑘 et il se déplace dans le même sens que la Terre d’Ouest en Est.
5.3.1 Ce satellite est-il géostationnaire ? Justifier votre réponse. (0,25pt)
5.3.2 Déterminer la période 𝑇𝑇𝑆𝑆 du satellite dans le repère géocentrique. (0,25pt)
5.3.3 Déterminer la période 𝑇𝑇𝑒𝑒 du satellite par rapport à un observateur terrestre. (0,25pt)
5.4. On se propose de faire l’étude énergétique du satellite en interaction avec la Terre
5.4.1 A partir du travail élémentaire 𝛿𝛿𝛿𝛿 = 𝐹𝐹⃗ .𝑑𝑑𝑑𝑑 ����⃗ de la force de gravitation exercée par la terre sur
le satellite, montrer que le travail de 𝐹𝐹⃗ , lors de son déplacement du sol jusqu’à l’orbite de rayon r est
donné par :
1 1
𝑊𝑊 = 𝑚𝑚𝑔𝑔𝑜𝑜 𝑅𝑅 2 �𝑟𝑟 − 𝑅𝑅� (0,25pt)
5.4.2 En déduire l’expression de l’énergie potentielle du système Terre - satellite en fonction de
𝑔𝑔0 , 𝑚𝑚, 𝑟𝑟 et 𝑅𝑅. On choisira le niveau du sol comme état de référence pour l’énergie potentielle. (0,25pt)
5.4.3 Déduire l’expression de l’énergie mécanique totale. (0,25pt)
5.4.4 Définir la vitesse de libération du satellite. (0,25pt)
5.4.5 Déterminer la vitesse de libération 𝑉𝑉𝐿𝐿 dans le cas où le satellite est lancé au voisinage de la
Terre à une altitude ℎ = 200 𝑘𝑘𝑘𝑘. (0,5pt)

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NI
VEAU:TERMI
NALES2 DUREE:
4H

Exer
cice:1( 4poi
nts)
L’
aci
desal i
cyli
que( ouaci
de2-hydr
oxybenzoï
que)sepr
ésent
esousf
ormedepoudr
ecr
ist
all
i
ne
bl
anche;saformulesemi-
dével
oppéeest:

Oni ntroduit,dansuner l
enmey erde250cm3bi ensec, 10gd’acidesali
cyli
queetunv olumesuf fi
sant
d’anhydr i
deacét ique.Onaj out e5gout t
esd’ aci
desul f
ur i
queconcentréetquel quesgr ai
nsdepi erre
ponce. Onchauf feaubai n-
mar ieàr efluxpendant15mi nutes.Apresréacti
on, onaj out edel’eaueton
refr
oiditdansl agl acej usqu'àcr ist
allisati
oncompl èted’ unproduitE.Onfil
treetonsèchel eprécipi
te
E.
1)Ecrirel’équation–bi l
andesy nthèsedupr oduitE.0,75pt
2)Encadr eretnommerl esgr oupesf onctionnelsprésentsdanscet temolécule.0, 5pt
3)Donnerl escar actérist
iquesdecet teréactionetdonnerl afamill
edupr oduitE.0, 5pt
4)Pour quoi réali
se-t-oncet t
er éact i
onav ecl’
anhydr i
deacét i
queàl apl
acedel ’acideacét i
que?0, 5pt
5)Quel estlerôledel ’
acidesul furi
queconcent ré?0, 25pt
a)Quel estlerôledesgr ainsdepi erreponce?0, 25pt
b)Pour quoiajoute-t-ondel ’eauenf inder éacti
on?0, 25pt
6)Apr espur ifi
cation,onsècheetonpèsel eproduitE;ont r
ouve11,1g.Quel est,parr apportàl ’
aci
de
sali
cylique, l
erendementdel ar éaction?1pt

Exercice2: (4poi nts)

-
Onr éalisel ’oxy dationdesi onsiodur es( I
)parl esi onsper oxosul f
ate( S2O82-)enmél angeantàune
tempér atur edonnéeunv olumeV1=200mld’ unesol uti
ond’ ioduredepot assi um (KI
)deconcent r
ation
-1
molaireC1=0, 1mol L etunv olumeV2=100mld’ unesol utiondeper oxodisulfatedesodi um Na2S2O8de
concent rationmol air
eC2=0, 4mol L-1;
onnot eSl asolutionobt enue
1)Ecr irel ’
équat ionbi landel aréact i
ond’oxy doréductionquisepr oduit;lescoupl escor r
espondant
sont:
S2O82-/ /
SO42-etI -
2/I (0,25pt)
-
2)Cal cul erl esconcent rationsmol airesinit
ial
esdesi onsI etS2O82-dansl essolutionsSnot ées
- 2-
respect iv ement[ I ]
0e t[S2O8 ]0 (0,5pt)
3)Pourdét ermi nerlaconcent r
ationmol airede[ I
2]forméedansSàuni nst anttdonné, onprélèveun
volumeV0=10mldeSquel ’
onpl acedansunef i
olej augéepl ongéeaut omatiquementdansde
l
’eaugl acée.Ledi i
odef orméàceti nstantestdoséparunesol uti
ondet hi
osulfatedesodi um
Na2S2O3deconcent rati
on
L-1; ondudosageest:2S2O32-+I 2- -
Cr=0, 01mol l’
équat i 2 →S 4O6 +2 I
Lesval
eursdesv olumesVrdethiosul
fat
euti
l
isésàchaqueinst
ant
,demêmequel
esconcent
rat
ions
[I
2]cor
respondantessontconsi
gnesdansletabl
eauci
-dessous:

t(
mi n) 2 4 8 12 16 20 30 40 52 60 68 70 84
Vr(
ml ) 10 18,
4 29,
2 36,
4 41,
6 46 54 58,
8 63,
2 65 65,6 66,
8 66,
8
[
I2]
.10-3mol
L- 5 9,2 14,6 18,
2 20,
8 23 27 29,
4 31,
6 32,
5 32,
8 33,
4 33,
4
1

a)Pour quoiplonge-t-
onleprélèvementdansdel ’
eauglacée? (0,
25pt)
b)Etablirl
’expressionde[I2]enfoncti
ondeV0,VretCrquiaper misderempli
rl atroi
sièmel i
gnedu
tableau. ( 0,
5pt)
c)Déter minerlacomposi t
ionmol ai
redumél angeSàt =30min.(1pt)
d)Tracerlacour be[ I
2]
=f(
t)en pr
e nantl
’échel
le 1cm pour5 mi
net1cm 10-3mol
pour5. L-1. (
0,5pt )
e)Endédui relet empsdedemir éacti
ont 2,
1/ lesvitessesdeformati
ondeI 2 àt1=0,àt 2e
1/ tà
t2=40min.( 1pt)

Exer
cice3(
4poi
nts)
L'
int
ernati
onalsénégal
ais,
« l ’
enf
antde Bambal i»
,Sadi o Mané,est
dési
gnésacr ébal
lond'
oraf r
icai
n2019,unedist
incti
ondécernéeparla
confédér
ati
onafri
cai
nedef ootbal
laumeil
leurj
oueurafr
icai
ndel '
année,
succédantai
nsiàMohamedSal ah.
Onseproposed’
étudi
erundesesexpl
ois:unsuper
t bebutsurcoupf
ranc
di
rect
.

Lebal l
on, assi miléàunpoi ntmat ériel,estposéenunpoi ntOsurl esolhor i
zont al
,faceaubutABde
haut eur
h=2, 44m etàunedi stanced=35m decel ui-ci.SADIOMANEt irantlecoupf r
anc,communi queau
ball
onunev i
tessei ni tialeVo,i nclinéeparr appor tàl ’
hori
zont
aled’ unangl eα=30o.Voi rfi
gure.g=
10N/ Kg
1-Mont rerquel atraject oi redubal lonestpl ane.0, 5pt
2-Dét ermi nerl’équat iondel at r
ajectoiredubal londansl erepère(O, X,Y).1pt
3-Av ecquel lev it
esse«l eliondel at éranga»at i
ré leball
onsachantquel ebutestmar quéen
passantà34cm en- dessousdel abar r
et ransver sal
eetquel egar dienestr estécloué,sur
pri
sparla
puissanceduboul et?0, 5pt
4-SALLAH ef fectuel emêmeexer cicedansl esmêmescondi t
ions.Al ’i
nstantt=0soùi lt i
rel
e
ball
on, l
egar dienpar tdesal igneenef fectuantunmouv ementrectil
igneuniformeav ecunevi
tesseV
=5, 4Km. h-1 v
er slet ireur .Ilréussital orsài ntercepterleball
onàunehaut eurh’dusol .OnnotePle
pointd’ arrêtdubal lonparl egar dien.
4.1-Etabl i
rl’équationhor air
edugar diendansl er epère(O,X,Y)
.0,5pt
4.2-Dét ermi nerladat etàl aquellesepr oduitl
apr i
sedubal l
onparl egardien.0,5pt
4.3-Dét ermi nerh’ etlav aleurdel av i
tessedubal l
onaupoi ntP.1pt

h=2,
44m

Vo

O A
d
Exer
cice4: (
4poi
nts)
Unepar t
icul
eα( He2+)demassem=6, 10-27kgsor
65. td’
unesour
ce,pr
ati
quementsansv
itessepar
l
’ouvertureC.Il estsoumi sàl ’acti
ond’ unetensionaccél ératr
iceU0.
1)Quel l
eestlav i
tesseV0l orsqu’il passeenO’ ? ( 0,25pt )
Ondonnee=1, 6.10-19C; U0=1,04. 104V; ladi
stancesépar antlespl aquesP1etP2estd=2cm.
2)Quel estletempsmi sparl apar ti
culeαpoural lerdeCàO’ ?( 0,5pt)
3)Sor tantdeO’ ,lapar ticuleαar riveenOmi l
ieudespl aquesAetB,del ongueurl ,séparéesd’une
di
st anced’ oùr ègneunet ensionU>0.
3.1.Quelleestl anat ur edumouv emententreO’ etO.Just i
fier.(0,
5pt)
3.2.Dét erminerl’équat i
ondel at rajectoir
edel apar ti
culeαent rel esplaquesAetB.( 1pt)
3.3.Dét erminerlescoor donnéesdupoi ntdesor ti
eSai nsi quel av i
tesseencepoi nt.(0,5pt)
3.4.Dét erminerl acondi tionàl aquel ledoitsat i
sfairel at ensionUpourquel apar ti
culesortedu
⃗
champ él ectrostatiqueE sansheur terl
aplaque.( 0,5pt)
Unécr anf l
uorescent( E)estpl acéper pendi
culairementàl ’
axeOx,àl adist
anceLdel ’
extrémi
tédu
condensat eurAB.Dét erminerl ’
ordonnéeYsurl ’axeOydupoi ntd’ i
mpactdel apar t
iculeαsurl ’
écran
(E)
.( 0,
75pt )
Ondonne: U=5000V; l=d’=10cm ; L=15cm.

Exer cice5: (4point s)

Enj uill
et2004,l asondeeur opéenneCassi niHuy gensmousal i
v r
él espr emi ersclichésdesanneaux
desat urne.El leaégal ementphot ogr aphiéTi tan, lepl usgr ossat ellitedeSat ur ne,situéàunedi st
ance
rdesat ure.L’excent r
icitéor bit
aledessat ellitesét antt rèsf aible,onsupposer al eurst rajectoires
circul aires.
Danst outl ’
exerciceonsepl acedansl eréf ér ent ielsaturne- centri
que,cent r ésurSat urneetdontl es
troisaxessontdi rigésv erst roisétoilesloi ntai nessupposéesf i
xes.Onconsi dèrequeSat urneetl es
sat ellitessontàr épar t
itiondemasseàsy mét riesphér ique.Lesr ay onsdesor bitesdessat ell
i
t essont
supposésgr andsdev antl eurt aill
e.
G=6, 67. 10-11SI;or bitedeTi tanr =1,22. 106km ;r ay ondel apl anèteSat urneRS=6, 0.104km ;pér iodede
26
rotat iondeSat urneaut ourd’ el l
e-mêmeTS=10h39mi n; massedesat urneMS=5, 69.10 kg.
I. Quel quescar actéristiquesdeTi t
an:
1)Onconsi dèrequel aseul ef orcegr avitationnel l
eexer céesurTi tanpr ovientdesat urne.
1. 1.Repr ésenterqual itati
v ementsurunschémaSat urne,Ti tanetl afor
cequis’ exer cesurTi tan.
(0,5pt )
1. 2.Donnerl ’expr essionv ectoriell
edecet tef or ce.( 0,25pt )
2)Onét udielemouv ementducent red’ i
ner tieTdeTi tan.Sestl ecent red’inertiedesat urne.
⃗
Soi tul evect euruni tairepor téparl adr oiteSTdi ri
gédeSv ersT.
2.1.Expr imerl ’
accél érat i
onv ectoriel
ledeTi tanenpr écisantl aloi util
isée.( 0,5pt)
2.2.Mont rerquel emouv ementdeTi tanestuni forme.( 0,25pt )
2.3.Dét er minerl’expressi ondel av it
essedeTi tansursonor bi
teaut ourdeSat urne.( 0,25pt)
2.4.Ondéf i
nitl ’
éner giepot ent i
ell
ed’ i
nt eract i
ongr avitationnell
eEPent reTi tanetsat urnepar:
dEP
=F( r);oùF( r)estl ’i
nt ensi t
édel af orcegrav i
tati
onnel l
e.
dr
2. 4.1.Enchoi sissantEP=0quandrt endRS( ray ondesat urne),dét erminerl’expressi ondeEP.( 0,
5pt)
 2.
4.2.Compar erl ’
éner giepot entiell
eEPav ecl’énergieci
néti
queECdeTi tan.( 0,
25pt)
2.4.3.Dét er minerl ’expressiondel ’
énergi
emécani quet ot
aleEm deTi tanenf oncti
ondeG,MS, m
(massedet itan),RSetr .(0,25pt)
II
. D’ autressat ellitesdesat ur ne:apr èslesur v
oldeTi tan,lasondeCassi niasur volélesat ell
i
te
Encel adeenf év ri
er2005. Onpeutconsi dérerquedansl er éférent i
elSat urne-centr
ique,Encelade
aunmouv ementci rculair
euni for
me,dontl apér i
ode(enjour st err
est re)estTE=1,37jetler ayon
estRE.
1)Et ablirlatr oisièmel oideKepl er.( 0,
25pt )
2)Dét ermi nerl av aleurdur ay onREdel ’
orbit
ed’ Encel
ade. ( 0,25pt )
I
II
. Sondesat urno- stationnaire:oncher chedanscet tepart
iedel ’exerciceàdét erminerl’
alt
it
udehà
laquel ledev r aitset rouverl asondeCassi nipourêt resaturno- stat
ionnai r
e( immobi l
eau-dessus
d’unpoi ntdel ’équat eurdesat urne).
1)Quel l
econdi ti
ondoi t-
onav oi
rsurl espériodesTS etTC( périodeder év ol
ut i
ondeCassi niautour
desat urne)pourquel asondesoi tsaturno-stati
onnair
e.( 0,25pt )
2)Cal culerl av al eurdeh.( 0,5pt)
 CELLULE DE SCIENCES PHYSIQUES
Année scolaire
2021/2022

COMPOSITION 1ER SEMESTRE CLASSES DE TS2 DUREE : 04 HEURES

Donnée : Volume molaire gazeux dans les conditions de l’expérience 𝑉𝑚 = 24 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1

Le fer réagit avec les acides en général. Pour cette raison, les emballages alimentaires qui en contiennent sont
protégés par du vernis ou de la peinture. Cette réaction avec l'acide chlorhydrique conduit à la formation de
dihydrogène et de chlorure ferreux.
En travaux pratiques, un groupe d’élèves se propose d’étudier la cinétique de la réaction de l’acide chlorhydrique
sur le fer. Pour cela, ils introduisent, dans un ballon, de la poudre de fer en excès puis ils ajoutent 50 𝑚𝐿 d’acide
chlorhydrique de concentration molaire 𝐶𝑎 = 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . Ils mesurent ensuite le volume V de dihydrogène
formé au cours du temps tout en maintenant constante la température du milieu réactionnel. Enfin ils
déterminent la concentration molaire [𝐻3 𝑂+ ] des ions hydronium 𝐻3 𝑂+ restant dans la solution dont le volume
𝑉𝑆 = 50 𝑚𝐿 est considéré comme constant. L’équation-bilan de la réaction s’écrit :
𝑭𝒆 + 𝟐 𝑯𝟑 𝑶+ → 𝑭𝒆𝟐+ + 𝑯𝟐 + 𝟐 𝑯𝟐 𝑶
1.1 Montrer qu’il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction ; pour cela préciser les couples redox mis en jeu puis
retrouver l’équation-bilan à partir des demi-équations électroniques. (0,5 point)
1.2 En tenant compte de l’équation-bilan, montrer que la concentration des ions 𝐻3 𝑂+ restant en solution à une
𝑽
date t, s’écrit : [𝑯𝟑 𝑶+ ] = 𝟎, 𝟏 (𝟏 − 𝟔𝟎) avec V volume de dihydrogène formé, en mL, à la date considérée.
1.2.1 Recopier le tableau de mesures ci-dessous, le compléter et tracer la courbe [𝐻3 𝑂+ ] = 𝑓(𝑡) en utilisant
l’échelle : 1 𝑐𝑚 → 5 𝑚𝑖𝑛 ; 1 𝑐𝑚 → 1. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 (1 point)
𝑡 (𝑚𝑖𝑛) 0 10 20 30 40 50 60 75 90
V (mL) 0,0 15,0 22,0 26,0 28,0 29,5 30,0 31,0 32,0
+ −2
[𝐻3 𝑂 ] 𝑒𝑛 10 𝑚𝑜𝑙. 𝐿 −1

1.2.2 Définir la vitesse instantanée volumique de disparition des ions 𝐻3 𝑂+ à une date t. (0,25 point)
1.2.3 Déterminer graphiquement la vitesse instantanée volumique de disparition des ions 𝐻3 𝑂+ à la date
𝑡1 = 10 𝑚𝑖𝑛 puis à 𝑡2 = 50 𝑚𝑖𝑛. (0,5 point)
1.2.4 Comment évolue la vitesse de disparition des ions 𝐻3 𝑂+ au cours du temps ? Justifier l’évolution de cette
vitesse. (0,25 point)
1.2.5 Donner, pour cette réaction la définition du temps de demi-réaction que l’on notera td, puis déterminer
sa valeur. (0,5 point)
1.2.6 On augmente la température du milieu réactionnel et le nouveau temps de demi -réaction est t c.
Comparer les deux temps de demi-réaction t d et t c. (0,25 point)
1.2.7 La réaction est-elle terminée à la date t= 90 min ? justifier la réponse puis calculer le volume de
dihydrogène en fin de réaction. (0,5 point)

L'hydroxyde de sodium est un solide blanc, inodore et déliquescent. Il est utilisé dans des domaines industriels
variés : fabrication de savons, détergents, traitement du caoutchouc, industrie pétrolière, industrie du verre,
industrie pharmaceutique, médecine vétérinaire... iI est également utilisée dans le domaine des énergies
renouvelables (catalyseur pour la production de biodiésel à partir d'huiles végétales et stockage de l'énergie
solaire sous forme chimique). L ’acide nitrique HNO3 est un acide fort, qui peut provoquer de graves brûlures.
L’inhalation des vapeurs peut entraîner un œdème pulmonaire. Au contact d’acide nitrique concentré, la peau
humaine se teint en jaune du fait de réactions avec la kératine.

1/4
Deux élèves de terminale, Amadou et Bineta disposent d'une solution commerciale d'hydroxyde de sodium So
portant les indications suivantes : densité d=1,07 ; pourcentage massique en hydroxyde de sodium : P=15 % ;
masse molaire ( NaOH), M= 40 g.mol-1
Ils se proposent de doser cette solution en réalisant un suivi pH-métrique de la réaction entre une solution d'acide
nitrique et cette solution. Il reste à leur charge l'élaboration d'un protocole expérimental.
2.1. Ecrire l'équation bilan de la réaction support du dosage qu'ils veulent réaliser. (0,25 point)
2.2. Bineta veut calculer la concentration molaire volumique C0 de cette solution d'hydroxyde de sodium en utilisant
la formule liant C0, le pourcentage massique P, la densité d et la masse molaire M. Aider Bineta à établir cette relation
puis calculer C0. (0,5 point)
2.3. Amadou dilue 50 fois la solution S0. Ils obtiennent ainsi une nouvelle solution notée S1 de concentration molaire
volumique C1 et de concentration massique volumique Cm1 .
2.3.2 Pourquoi est-il nécessaire de diluer la solution S0? Décrire le mode opératoire et la verrerie à utiliser pour préparer 500
mL de la solution S1. (0,25 point)
2.3.3 Montrer que la valeur de la concentration molaire Cm1 =3,2g.L-1. (0,5 point)
2.4. Ils décident de doser un volume V1= 10 mL de S1 par une solution d'acide nitrique Sa de concentration molaire
Ca = 0,8 mol.L-1 . La burette utilisée est une burette graduée de 25 mL.
2.4.2 Faire un schéma légendé du dispositif de dosage. (0,25 point)
2.4.3 Bineta déclare " en utilisant une telle solution d'acide nitrique, on ne réussira pas à déterminer de façon
précise le point équivalent par suivi pH-métrique ". Justifier la déclaration de Bineta en calculant le volume
Vi d'acide versé pour atteindre l'équivalence. (0,25 point)
2.5. Ils décident alors de diluer la solution d'acide nitrique Sa de concentration molaire Ca = 0,8 mol.L-1 . Pour
cela ils disposent d'une pipette jaugée de 15 mL et de deux fioles jaugées l’une de 200 mL et l’autre de 500 mL.
Ils ne sont autorisés à utiliser qu'une seule fois la pipette pour chaque préparation.
La solution diluée en utilisant la fiole jaugée de 200 mL est notée Sa1 et sa concentration molaire volumique Ca1.
La solution diluée en utilisant la fiole jaugée de 500 mL est notée Sa2 et sa concentration molaire volumique Ca2.
2.5.2 Déterminer les valeurs de Ca1 et Ca2. (0,5 point)
2.5.3 Prévoir pour chacune des solutions Sa1et Sa2 le volume d'acide à verser pour atteindre l'équivalence ainsi que
le pH à l'équivalence. En déduire, justification à l’appui, que l'une des deux dilutions n’est pas adéquate pour
un dosage pHmétrique. (0,75 point)
2.5.4 En effectuant le dosage avec la solution Sa1, calculer la concentration molaire de toutes les espèces
présentes ce mélange lorsqu’ils ont versé un volume d’acide égal à 6,5 mL. En déduire le pH du mélange final.
(0,75 point)
2.6. Au moment de commencer les manipulations, avec la mise en marche de l'agitateur magnétique, le turbulent
(barreau aimanté) percute la sonde du pH-mètre.
Bineta propose de rajouter suffisamment d'eau et Amadou pense que cela va modifier la valeur du volume
d’acide à verser pour atteindre l’équivalence. Selon vous le fait rajouter de l’eau à la solution S1 modifie-t-il le
volume à verser pour atteindre l’équivalence ? justifier la réponse. (0,25 point)

Un pendule, constitué d’une petite bille quasi-ponctuelle de masse m = 250 g accrochée à un fil inextensible de
masse négligeable et de longueur l = 90 cm, est suspendu à un point fixe I. Le pendule est lâché sans vitesse
initiale, la bille étant en A à l’horizontale du point I. Quand elle arrive en O, à la date t =0, un dispositif décroche
la bille sans modifier sa vitesse et elle continue son mouvement sous la seule action de son poids, jusqu’en un
point C situé au sol à la hauteur H = 5 m en dessous du point O. (figure 1)
On néglige les frottements et l’action de l’air et on prend g = 10 m.s -2.
3.1 Par application du théorème de l’énergie cinétique, établir l’expression de la vitesse V de la bille au point M,
en fonction de l , θ et g. En déduire la valeur de la vitesse VB de la bille au point B. (1 point)
3.2 Montrer que la bille arrive au point O avec une vitesse de valeur V O = 3 m.s-1. (0,5 point)
3.3 Par application du théorème du centre d’inertie, établir l’expression de l’intensité T de la tension du fil au
point M en fonction de m, θ et g. En déduire la valeur TB de la tension du fil au point B. (1 point)
3.4 Établir, dans le repère (o, 𝑖⃗, 𝑗⃗), l’équation de la trajectoire de la bille entre les points O et C. (1 point)
3.5 Calculer la hauteur maximale atteinte par la bille au-dessus du point O. (0,25 point)
3.6 Déterminer la distance DC, le point D étant situé au sol sur la verticale passant par O. (0,25 point)
2/4
 Figure 1

•A I 𝑗⃗ ሬ⃗0
𝑉

60°
l θ 60° X
•O 𝑖⃗
M•
•
B H

D •
Sol Sol C
Y

En Juillet 2004, la sonde européenne Cassini-Huygens nous a livré ses premiers clichés des anneaux de Saturne.
Elle a également photographié Titan, le plus gros satellite de Saturne, situé à une distance R T du centre de Saturne.
L’excentricité orbitale des satellites étant très faible, on supposera leurs trajectoires circulaires.
Dans tout l’exercice, on se place dans le référentiel « saturno-centrique », centré sur Saturne et dont les trois axes
sont dirigés vers trois étoiles lointaines supposées fixes.
On considère que la planète Saturne et ses satellites sont des corps dont la répartition des masses est à symétrie
sphérique. Les rayons des orbites des satellites sont supposés grands devant leur taille.
Données :
Constante de gravitation universelle : K = 6,6710–11 S.I. ; rayon de l’orbite de Titan : RT = 1,22106 km ;
masse de Titan : MT ; rayon de la planète Saturne : RS = 6,0104 km ; masse de Saturne : MS = 5,691026 kg ;
période de rotation de Saturne sur elle-même : Ts = 10 h 39 min ;
4.1. On considère que la seule force gravitationnelle qui s’exerce sur Titan provient de Saturne.
4.1.1. Représenter qualitativement sur un schéma, Saturne, Titan, et la force extérieure exercée par Saturne
sur Titan. (0,5 point)
4.1.2. Rappeler, en l’énonçant, la loi qui régit cette force puis donner son expression vectorielle. (0,5 point)
4.1.3. On étudie le mouvement du centre d’inertie T de Titan. S est le centre d’inertie de Saturne.
4.1.3.1. Montrer que le mouvement de Titan est uniforme. (0,5 point)
4.1.3.2. Etablir, en fonction de K, MS et RT, l’expression de la vitesse VT de Titan sur son orbite autour de
Saturne, puis celle de sa période TT de révolution. (1 point)
4.2. Après le survol de Titan, la sonde Cassini a survolé le satellite Encelade en février 2005. On peut considérer
que dans le référentiel « saturno-centrique », Encelade à un mouvement de révolution circulaire uniforme, dont
la période (en jour terrestre), est TE = 1,37 et le rayon de son orbite est RE.
4.2.1. Rappeler la troisième loi de Kepler puis trouver la valeur du rayon RE de l’orbite d’Encelade. (0,5 point)
4.2.2. On cherche dans cette partie à déterminer l’altitude hI à laquelle devrait se trouver la sonde Cassini pour
être « saturno-stationnaire » (immobile au-dessus d’un point de l’équateur de Saturne). Calculer la valeur de
hI. (0,5 point)
𝐾.𝑀𝑆 .𝑚
4.2.3. L’énergie potentielle de gravitation de la sonde Cassini est ; 𝐸𝑝 (𝑟) = − où r est le rayon de
𝑟
l’orbite de la sonde et m la masse de la sonde. Exprimer, en fonction de K, M S, RS, r, m et hI, l’énergie nécessaire
pour faire passer la sonde Cassini de son orbite de rayon r à l’orbite « marso-stationnaire » . (0,5 point)

3/4
On considère un pendule élastique constitué, d’un solide S1 ponctuel de masse m1 = 200 g qui est accroché à un
ressort horizontal à spires non jointives, de masse négligeable et de constante de raideur k.
Un autre solide S2 ponctuel de masse m2 = 100 g, lancé à la vitesse V2 = 0,6 m.s-1, heurte le solide S1 initialement
au repos. (Voir figure 3)
Le choc étant parfaitement élastique, montrer que la vitesse du solide S1 après le choc a pour valeur
0,4 m.s-1. (0,5 point)
Après le choc le solide S1 effectue des oscillations mécaniques non amorties. Un dispositif permet
d’enregistrer les positions du solide S1 au cours du temps et d’obtenir la courbe représentative des variations de
son abscisse x en fonction du temps (voir courbe de la figure 4)
5.2.1 Représenter sur un schéma les forces extérieures appliquées au solide S1 lorsque l’abscisse x est
inférieur à zéro. (0, 25 point)
Établir, par une étude dynamique, l’équation différentielle du mouvement du solide S 1. (0,5 point)
En utilisant la courbe de la figure 4, déterminer les conditions initiales (𝑥0 𝑒𝑡 𝑣0 ) du mouvement, puis
les valeurs de l’amplitude 𝑋𝑚 des oscillations et celle T0 de la période propre des oscillations du solide S1. En
déduire la valeur de la constante de raideur K du ressort. (1,25 points)
Déterminer numériquement l’équation horaire du mouvement du solide S1. (0,5 point)
Exprimer à la date t, l’énergie mécanique totale du solide S 1 en fonction de 𝑘, 𝑚1 , 𝑥 𝑒𝑡 𝑥̇ = 𝑣. L’énergie
potentielle du système (ressort, solide) est nulle lorsque le ressort n’est pas déformé. (0,5 point)
Montrer, par le calcul, que cette énergie mécanique totale peut s’exprimer uniquement en fonction de K et
de 𝑋𝑚 . Interpréter physiquement ce dernier résultat. (0,5 point)

Figure 4
𝑥 (𝑐𝑚)
(S1) (S2) 4
(R) ሬ⃗2
𝑉

X 2
O 𝑖⃗ x
Figure 3
0 0,1π 0,2π 0,3 π 0,45π
t (s)

-2

-4

FIN DU SUJET

4/4
 République Du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
Ministère de l’Education nationale
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INSPECTION D’ACADEMIE DE PIKINE-GUEDIAWAYE
EVALUATIONS STANDARDISEES DU PREMIER SEMESTRE 2022-2023
Classe de TS2 Epreuve de Sciences physiques Durée : 04H
EXERCICE 1: (3,5 points)
On considère une solution A d’acide 2,2-diméthylbutanoïque.
1.1. Donner la formule semi-développée de cet acide.
1.2. Par décarboxylation de A on obtient un produit organique B ou B’, suivant le mode
opératoire. Préciser les formules et noms de B et B’ sachant que B est un hydrocarbure.
1.3. Sur la solution A on fait agir une solution de chlorure de thionyle et on obtient entre
autre un produit organique D. Donner la formule semi-développée de D et son nom
1.4. Lorsqu’on fait agir une solution de D sur du méthanol, on obtient entre autre, un
composé organique E.
a) Ecrire l’équation chimique correspondante, donner la formule semi-développée de E
et préciser son nom.
b) Comparer cette réaction à celle de A sur le méthanol et conclure.
Masses molaires atomiques en : M(C) = 12 ; M(H) = 1 ; M(O) = 16.
EXERCICE 2: (04,50 points)
2-1. Le glycérol a pour formule semi-développée CH2OH – CHOH – CH2OH. Il réagit avec l’acide
« arachidique » C19H39 – CO2H pour donner un triglycéride présent dans l’huile d’arachide.
Ecrire l’équation- bilan de la réaction et préciser ses caractéristiques. (01 point)
2-2. Le triglycéride présent dans l’huile d’arachide peut réagir avec la soude en présence d’éthanol.
2-2-1. Ecrire l’équation- bilan de la réaction sachant qu’il se forme du glycérol et un autre produit
dont on écrira la formule semi- développée. (0,5 point)
2-2-2. Quel est le nom usuel de ce type de réaction ? Quelles en sont les caractéristiques ? Quel est le
rôle de l’éthanol ? (0,75point)
2-3. On étudie la cinétique de la réaction. A une date t = 0, on réalise une solution aqueuse contenant
les deux réactifs de même concentration C1 = 0,60.10-1 mol.L-1. Le mélange est maintenu à une
température de 35°C. Des prises d’essai, de volume V = 10 mL chacune, sont effectuées à différentes
dates t. Un indicateur approprié permet de doser les ions HO- restant par une solution aqueuse d’acide
chlorhydrique de concentration C2 = 10-2 mol.L-1. Soit Va le volume de solution acide utilisée pour
réaliser ce dosage à l’instant de date t.
On obtient le tableau suivant :
t (min) 4 9 15 24 37 53 83
Va (mL) 52,9 46,3 40,4 33,5 27,5 22,2 16,3
nglycérol (mol)
2-3-1. Chaque prélèvement a été dilué dans de l’eau glacée avant dosage. Expliquer l’intérêt d’une
telle dilution. (0,25 point)
2-3-2. Montrer que la quantité de matière de glycérol formé a pour expression :
nglycérol = 1/3 (C1V - C 2 Va). (0,25 point)
2-3-3. Compléter le tableau et tracer sur le papier millimétré la courbe représentant les variations du
nombre de mole de glycérol formé en fonction du temps.

Page 1 sur 4
 Prendre l’échelle: 1 cm 10 min et 1 cm  10-5 mol. (01 point)
2-3-4. Définir et calculer la vitesse de formation du glycérol aux dates t 1=10min et t2=30min.(0,75pt)
EXERCICE 3: (04 points)
Une fronde est constituée d’une cordelette inextensible retenant un projectile de masse m= 100g,
supposé ponctuel. Elle est manié par le lanceur de façon à qu’elle d écrive un cercle vertical de centre
Ω et de rayon r, à la vitesse angulaire  constante (r = 0,80m).
3-1- La fronde tourne avec une vitesse angulaire constante  = 10,5rd.s-1.
3.1.1- En appliquant une relation de la dynamique, montrer que l’expression de l’intensité de la
tension de la cordelette en fonction de l’angle  est : T= m(g.cos + r2). (0,75 pt)
3.1.2- Calculer la valeur de la tension de la cordelette aux points A, B et C. (0,75 pt)
3-2- Le projectile se détache de la cordelette au moment où celui-ci passe par le point O avec une
vitesse V0 = 8,4 ms-1. La cordelette fait alors un angle de
45° par rapport à la verticale.
3.2.1 Etablir l’équation de la trajectoire du projectile dans le
repère (⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ).
Montrer qu’elle peut se mettre sous la forme :
(01pt)

3.2.2 En déduire la distance ΩM à la quelle doit se trouver

une cible ponctuelle M située dans le même plan horizontal
que le point Ω, pour être atteinte. (0,5 pt)
-2
On prendra g = 10m.s
3-3 En l’absence de cible, le projectile touche le sol en P
situé à une hauteur H de B.
3.3.1 Déterminer les coordonnées du point P. (0,5 pt)
3.3.2 Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse ⃗ P au point P. (0,5 pt)
EXERCICE4 : (4 points)
Un oscilloscope comporte un tube cathodique qui se divise en quatre parties (figure 1) :
- un canon à électrons où le faisceau d’électrons est créé et les électrons accélérés,
- un condensateur plan C1 d’armatures (ou plaques) verticales, à l'intérieur duquel les électrons sont
déviés horizontalement, - un condensateur plan C2 d’armatures (ou plaques) horizontales, à l'intérieur
duquel les électrons sont déviés verticalement,
- un écran fluorescent, sur lequel l’impact du faisceau laisse une trace lumineuse : le spot. Figure 1

Dans cet exercice, on se propose d’analyser quelques éléments du fonctionnement d’un oscilloscope.
On étudie le système {électron}, dans le référentiel du laboratoire supposé galiléen, la charge de

Page 2 sur 4
l’électron est notée q = - e, avec e = + 1,6.10-19C. La masse d’un électron est notée m (m = 9×10-31
kg). L'effet du poids de l’électron sera toujours négligé.

4.1. Etude du canon à électrons

Le canon à électrons est constitué d’un filament qui, lorsqu'il est porté à haute température, émet des
électrons de vitesse initiale négligeable. Ces électrons sont ensuite accélérés à l’intérieur d’un
condensateur plan dont les armatures sont verticales et distantes de dAB (plaques A et B, figure 1). La
différence de potentiel entre les deux plaques est de UAB = - 1,8 kV.
4.1.1. Rappeler les trois caractéristiques du vecteur champ électrique à l’intérieur d’un condensateur
plan. (0,5pt)
4.1.2. Montrer à l'aide du théorème de l'énergie cinétique que la tension UAB aux bornes du
condensateur doit être négative pour permettre à un électron d’être accéléré. (0,5pt)
4.1.3. Déterminer l’expression de la vitesse v0 d’un électron lorsqu’il parvient à la plaque B du
condensateur en fonction de e, m et UAB. Un raisonnement rigoureux est attendu. (0,25pt)
4.1.4. Calculer la valeur de cette vitesse. (0,25pt)
4. 2. Etude de la déflexion due au condensateur C2
Pour simplifier l’étude, la tension aux bornes du condensateur C1 est considérée comme nulle. On ne
s’intéresse qu’à la déviation du faisceau dans le condensateur C2, celui-ci est soumis à filament
métallique chauffé une tension UFE = U positive.
On considère que le mouvement de l'électron est plan et s'effectue dans le plan Oxz.
Un électron arrive en O avec la vitesse v0 de direction Ox à la date t0 = 0. On appelle M la position de
l'électron à la date t.
4.2.1. En utilisant le théorème du centre d'inertie, exprimer, en fonction de e, U, d et m, les
composantes du vecteur accélération a de l'électron sur les deux axes Ox et Oz. (0,5pt)
4. 2.2. En déduire :
4.2.2.1. Les expressions des coordonnées du vecteur vitesse ⃗⃗⃗ de l'électron. (0,25pt)
4.2.2.2. Les expressions des coordonnées du vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ à l'intérieur du condensateur C2,
(0,25pt)
4.2.2.3. L’équation de la trajectoire. (0,25pt)
4.2.3. L’électron sort du condensateur C2 en un point S, avec une vitesse vS faisant un angle α avec
l’horizontale, puis vient frapper l’écran en un point I. On appelle H la projection orthogonale du point
S sur l'écran. On définit la distance h = HI. La distance du point I au centre P de l’écran est appelée
déflexion, on la note D. On note l la longueur d’une plaque, d la distance entre les plaques, et L la
distance OP (voir figure 4.2.3.1. Quelle est la nature du mouvement entre S et I ? Justifier. (0,25pt)
4.2.3.2. En exploitant 4.2.2.1, exprimer les composantes du vecteur vitesse au point S. En déduire une
expression de tan α en fonction de e, U, l, m, d, v0. (0,5pt)
4.2.3.3. Exprimer tan α en fonction de h, L, l à l'aide de la figure 2. A partir des expressions obtenues
en 4.2.3.2. et 5.2.3.3., exprimer h. (0,25pt)
eUl l
4.2.4. Montrer que la déflexion D a pour expression : D  2
(L ) (0,25pt)
dmv 0 2
Cet appareil peut être utilisé comme voltmètre. Justifier cet emploi à partir de l'expression donnée ci-
dessus.

Page 3 sur 4
EXERCICE 5: (04 points)
« Le glycérol est un liquide utilisé pour ses propriétés lubrifiantes notamment
en cosmétologie et en pharmacie, propriétés liées à une viscosité élevée.
La viscosité exprime la résistance du fluide à l’écoulement et l’une des
techniques de mesure de cette viscosité consiste à étudier la chute libre d’une
bille dans ce fluide ».
Principe : Un long tube OS, fermé aux deux extrémités, contient du glycérol
de viscosité η et une bille en acier de rayon R et de volume V. Le tube est
retourné à l’instant t=0, la bille se trouve alors en haut du tube sans vitesse
initiale puis elle tombe verticalement dans le glycérol. L’étude est effectuée dans
le référentiel du laboratoire supposé galiléen.
L’axe d’étude est y’y vertical orienté vers le bas et de vecteur unitaire
5.1. Au cours de sa chute, la bille, modélisée par un point, est soumise à trois forces :
 Son poids ⃗ ;
 La poussée d’Archimède ⃗⃗⃗⃗ ; force verticale, dirigée vers le haut, sa valeur est égale au poids
du liquide déplacé : FA= V.g ;
 La force de frottement ⃗⃗⃗ , verticale et de sens opposé à la vitesse. Sa valeur a pour expression
f=kηRv, où v est la valeur de la vitesse de la bille à l’instant t quelconque et k une constante.
5.1.1 Donner les expressions vectorielles de ces trois forces en fonction de vecteur unitaire de l’axe
y’y. (0,75pt)
5.1.2 Représenter ces forces sur un schéma sans souci d’échelle. (0,75pt)
5.2 Lorsque la bille passe devant le trait D et au-delà, sa vitesse est constante : cette vitesse est appelée
vitesse limite et est notée .La durée de chute entre les deux traits D et F qui sont distants de L est
Δt=0,29s.
5.2.1 Quelle est la nature du mouvement de chute de la bille à partir de D ? Exprimer la vitesse limite
en fonction de L et Δt. (0,5pt)
5.2.2 Ecrire la relation vectorielle entre les forces s’exerçant sur la bille lorsqu’elle se trouve entre D et
F. (0,5pt)
5.2.3 Montrer que l’expression de la viscosité du glycérol est : η= C( - )Δt avec C= . (1pt)
5.2.4 Calculer la valeur de la viscosité η, sachant que C=7,84.10 S.I-4
(0,5pt)
Données : g=9,81N/kg ; masse volumique de l’acier =7850kg/m ; rayon de la bille R=6.10-3m et
3

=1260kg/m3.

FIN DE L’EPREUVE

BONNE CHANCE

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INSPECTION D’ACADEMIE DE PIKINE-GUEDIAWAYE Durée : 4h
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EVALUATIONS STANDARDISEES DU PREMIER SEMESTRE 2023-2024

Exercice 1: (04 pts)

On souhaite préparer un composé A, le N-éthyl-2-méthylpropanamide à partir d’un alcool B.
1.1. Donner la formule semi-développée et la fonction chimique du composé A. (0,5pt)
1.2. Plusieurs étapes sont nécessaires afin de réaliser la synthèse de A.
1.2.1. On réalise d’abord l’oxydation ménagée d’un composé B en le faisant réagir avec un excès d’une solution
acidifiée de dichromate de potassium. On obtient un composé organique C. Donner les formules semi-
développées des composés B et C. Quel est le nom de B ? (0,5 pt).
1.2.2. On fait ensuite réagir C avec une amine. Un composé D, intermédiaire entre C et A, est alors obtenu.
Ecrire l’équation bilan de la réaction correspondante. Donner le nom de 𝑫. (0,75 pt)
1.3. Enfin, la déshydratation du composé 𝑫 par chauffage conduit au composé A.
1.3.1. Déterminer la masse du produit A obtenu, à partir de 40g de D, si le rendement de cette réaction est de 78%.
(0,75 pt)
1.3.2. Ecrire l’équation d’hydrolyse de A et nommer les produits obtenus. (0,75 pt)
1.3.3. Dans la pratique il est possible d’utiliser à la place du composé C un dérivé 𝑬 de ce dernier obtenu par
action du chlorure de thionyle sur C. Justifier ce choix et nommer le composé E. (0,75 pt) On donne les masses
molaires : Mc=12gmol-1, Mo=16gmol-1 ; MH=1gmol-1; MN=14gmol-1
Exercice 2: (04 pts)
On donne les potentiels standards des deux couples redox suivants : 𝐻2 𝑂2/𝐻2 𝑂: 1,77V et
𝑂2 /𝐻2 𝑂2: 0,68V
2.1. Montrer que l’équation bilan de la réaction spontanée entre les deux couples s’écrit :
2𝐻2 𝑂2 → 2𝐻2 𝑂 + 𝑂2 (0,5 pt)
2.2. On réalise en présence d'ions 𝐹𝑒 3+ une telle décomposition. L’expérience est réalisée à température
constante. On considère que le volume V de la solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène reste constant
et que le volume molaire d'un gaz est Vm = 24L/mol. On utilise V = 10 mL de solution de peroxyde
d'hydrogène de concentration molaire volumique C = 6 10-2mol.L-1. On ajoute quelques gouttes du catalyseur
et on note à divers instants le volume Vo 2 du gaz dioxygène dégagé. Les résultats sont indiqués dans le tableau
ci-dessous :

t(mn) 0 5 10 15 20 30

VO2 (formé en ml) 0 1,56 2,74 3,65 4,42 5,56

[𝐻2 𝑂2 ] restant en mol/l 6.10-2

2.2.1. Quel est le rôle des ions fer (III) ? (0,25 pt)
2.2.2. Montrer que la concentration volumique du peroxyde d'hydrogène restant en solution est de la forme:
2𝑉𝑜2
[𝐻2 𝑂2 ] = 𝐶 − (0,75 pt)
𝑉.𝑉 𝑚
2.2.3. Tracer la courbe [𝐻2 𝑂2 ] = f(t) . Echelle sur l'axe des abscisses 1 cm représente 3 min, sur l'axe des
ordonnés 2 cm représente 𝟏𝟎−𝟐 mol/L (1 pt)
2.2.4. Donner la définition de la vitesse instantanée de disparition du peroxyde d'hydrogène et la calculer en
(mol./L/.mn) aux dates t 0 = 0 et t15 = 15 mn. Conclure. (1 pt)

1
2.2.5. Déterminer le temps de démi-réaction. (0,5 pt)

Exercice : 3 (04 PTS)

Un solide S de masse mS = 100 g est lancé avec une vitesse initiale V0 à partir d’un point O considéré comme
origine des abscisses de l’axe (x’x) confondu avec la ligne de la plus grande pente du plan OA incliné d’un
angle α par rapport à l’horizontale. (Voir figure 1)
Un dispositif expérimental permet de mesurer les vitesses V à différentes positions d’abscisses x lors du
mouvement du solide. On obtient une courbe de variation des carrés de la vitesse en fonction de l’abscisse
V2 = f(x) lorsque les frottements sont négligeables. (Voir figure 2)
3.1. Déterminer l’expression de l’accélération, en déduire la nature du mouvement de S sur (OA). (01pt)
3.2. Déterminer la relation théorique qui lie V2, g , α, l’abscisse x et V0. (0,5pt)
3.3. En exploitant la courbe de la figure 2, en déduire :
3.3.1. La valeur de la vitesse initiale V0. (0,25pt)
3.3.2. Montrer que la valeur de l’angle α est de 30° (0,25pt)
3.4. En réalité il existe des forces de frottements équivalentes à une force constante f opposée au sens du
mouvement.
3.4.1. Établir la nouvelle expression de l’accélération a’ du centre d’inertie du mobile. (0,5pt)
3.4.2. Calculer l’intensité de la force de frottement sachant que l’énergie cinétique du solide est de 0,2J (joule)
quand il parcourt la distance x = OA = 0,4 m. (0,5pt)
3.5. Arrivé au point A, le solide continue son mouvement dans le vide.
3.5.1. Déterminer dans le repère (B ; x ; y) l’équation de la trajectoire du mouvement du solide à partir du point
A. (0,5pt)
3.5.2. Calculer les coordonnées du point C de chute. (0,5pt)

Figure 2 Figure 1

Exercice 4: (4 points)
Cet exercice décrit de façon simplifiée le principe d’une expérience célèbre, mettant en évidence la quantification
de la charge électrique, c'est-à-dire le fait que toute charge libre s’exprime par le produit Z.e d’un entier relatif Z
par la charge élémentaire e. Cette expérience a permis à son auteur, le physicien américain R.A. Millikan (1868-
1953) d’obtenir vers 1913 une assez bonne détermination de la charge élémentaire.
I°/- Etude théorique :
A l’instant t = 0, une gouttelette d’huile sphérique, de rayon r et de masse m, tombe verticalement dans l’air sans
vitesse initiale. L’atmosphère est supposée calme. La gouttelette est soumise à une force de frottement visqueux
due à l’air. On admet que les actions de frottement exercées par l’air sont modélisables par une force unique

2
  
f = − α . r . V où V désigne le vecteur vitesse de la gouttelette et α une constante positive. On ne tiendra pas
compte dans tout l’exercice de la poussée d’Archimède.
4.1. En appliquant le théorème du centre d’inertie à l’instant de date t, montrer que la vitesse V de la gouttelette
dV .r.V
vérifie l’équation : + =g. (0,5pt)
dt m
4.2. le graphe de la figure 3 ci-dessous représente la variation de la vitesse V de la gouttelette au cours du temps.
4.2.1. De l’observation de la courbe, déduire la nature du mouvement de la gouttelette pour t < 120 µs
et pour t >120 µs. (0,5pt)
4.2.2. A partir de la courbe, déterminer la vitesse limite V1 atteinte par la gouttelette. (0,5pt)
4
4.2.3. En utilisant la question 4.1, 𝑚 = 3 𝜋𝑟 3 𝜌 exprimer cette vitesse limite V1 en fonction de α, r, m et g. (0,5pt)
4
4.3. En déduire le rayon r de la bille ainsi que sa masse m. (on donne 𝑚 = 3 𝜋𝑟 3 𝜌 avec ρ la masse volumique de
l’huile. (0,5pt)
On donne : ρ = 896 kg.m-3, g = 9,81 ms-2, α = 3,40.10-4SI, charge élémentaire e = 1,6.10-19C.
II°/- Etude expérimentale :
La figure 4 ci-dessous représente un condensateur plan AB, dont les armatures sont distantes de d. L’armature
supérieure est percée d’une très petite ouverture O. Ce condensateur peut être relié à un générateur de tension
(non représenté) qui le charge sous une tension UAB positive. A l’aide d’un pulvérisateur on introduit en O de
fines gouttelettes d’huile. On admet que les gouttelettes ont le même rayon r, donc la même masse.
Lors de la pulvérisation, ces gouttelettes se chargent par frottement ; elles acquièrent des charges électriques
négative. Ainsi chargées, elles pénètrent en O avec une vitesse initiale négligeable.
L’observation des gouttelettes au microscope M permet de mesurer leur déplacement pendant une certaine durée.
La température est maintenue constante pendant l’expérience, pour éviter les variations du coefficient α. Avec le
microscope M, on observe une gouttelette qui tombe verticalement à la vitesse constante. Elle parcourt une
distance Δl1 = 2,25 mm pendant la durée Δt1 = 10,0 s
4.4. Calculer numériquement la vitesse V1 de la gouttelette. (0,5pt)
4.5. On établit une tension UAB = 600 V entre les armatures. La distance d = 6,0 mm

Préciser les caractéristiques du champ électrostatique E régnant à l’intérieur du condensateur. (0,25pt)
4.6. On observe au microscope une gouttelette électrisée qui tombe verticalement avec la vitesse constante V2 (V2
= 1,27.10-4 m.s-1)
En appliquant le principe de l’inertie à la goutte, montrer que sa charge q est donnée par la relation :
.r (V2 − V1 ).d
q= .Calculer numériquement q. Vérifier que ce résultat est en accord avec la quantification de
U AB
la charge. (0,75pt)

Rappel : 1𝝁m.s-1 =10-6m.s-1

3
Exercice 5 : (04points)
Le 15 octobre 1997, le véhicule spatial CASSINI
emportait à son bord la sonde HUYGENS destinée à
l’exploitation des anneaux de saturne. Titan, le plus gros
satellite de saturne, a été découvert en 1655. On étudie le
mouvement supposé circulaire de Titan dans le
référentiel centré sur saturne et dont les trois axes sont
dirigés vers trois étoiles lointaines supposées fixes. On
notera MS la masse de Saturne et MT la masse de Titan.
5.1. Reproduire le schéma ci-dessus et y représenter
qualitativement la force gravitationnelle 𝐹 qui agit sur Titan. (0,25pt)
5.2. Donner l’expression vectorielle de cette force. (0.25point)
5.3. Etablir l’expression du vecteur accélération du centre d’inertie de Titan sur son orbite et le représenter
qualitativement sur le schéma précèdent. (0,5pt)
5.4. Montrer que le mouvement de Titan sur son orbite est uniforme. (0,5pt)
5.5. Etablir en fonction de G, MS et 𝑟T :
5.5.1. L’expression de la vitesse VT du centre d’inertie de Titan. (0,5pt)
5.5.2. L’expression de la période de révolution TT de Titan autour de Saturne. (0,5pt)
𝑇𝑇 2
5.6. Montrer qu’au cours de sa révolution autour de Saturne : est égale à une constante. (0,5pt)
𝑟𝑇 3
5.7. En fait Saturne possède un cortège de satellites dont au moins soixante ont été identifiés à ce jour. Parmi
eux, figurent Rhéa et Dioné découverts par Jean-Dominique Cassini respectivement en 1672 et 1684.
5.7.1. Montrer que ces deux satellites vérifient la 3éme loi de KEPLER. (0,5pt)
5.7.2. En déduire la masse MS de Saturne. (0,5pt)
On donne :
 Constante gravitationnelle universelle : G =6.67.10-11 SI.
 Rayon de l’orbite de Rhéa 𝒓R=527070km.
 Période de révolution de Rhéa autour de Saturne TT=4,518 jours soit 390355s.
 Rayon de l’orbite de Dioné 𝒓D = 377400km.
 Période de révolution de Dioné autour de Saturne TD = 2,737 jours soit 236477s

Bonne chance…

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