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Résumé Viro General

Le document traite de la structure, classification et cycle infectieux des virus, en précisant leurs caractéristiques, types de génomes et rôles des protéines. Il aborde également les méthodes de diagnostic virologique, tant directes qu'indirectes, pour identifier les virus et évaluer les infections. Enfin, il présente des techniques spécifiques pour la détection des virus et des anticorps, ainsi que des exemples comme le VIH.

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Résumé Viro General

Le document traite de la structure, classification et cycle infectieux des virus, en précisant leurs caractéristiques, types de génomes et rôles des protéines. Il aborde également les méthodes de diagnostic virologique, tant directes qu'indirectes, pour identifier les virus et évaluer les infections. Enfin, il présente des techniques spécifiques pour la détection des virus et des anticorps, ainsi que des exemples comme le VIH.

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ADNANE Yassmine

SRUCTURE ET CLASSIFICATION DES VIRUS 2024/2025

1. Définition et caractéristiques générales


- Un virus est un parasite intracellulaire obligatoire, non vivant, incapable de vivre ou se reproduire sans une
cellule hôte « parasites cellulaires absolus ».
- Il infecte tous les êtres vivants (bactéries, plantes, animaux, humains).
- Taille : très petite (20 à 300 nm), observable au microscope électronique.
- Incapacité de se répliquer en dehors d’une cellule hôte à cause de l’absence des enzymes du métabolisme
énergétique et de biosynthèse.
- Leur pouvoir pathogène varie : infections bénignes, graves, chroniques ou cancérigènes.
-Virus : forme avant d’être répliquer et Virion : résultats après réplication

2. Structure des virus


Les virus sont constitués de l’association d’éléments constants et inconstants :
Constant :
- Génome : un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN, jamais les deux).
- Capside : coque protéique qui protège le génome.
Inconstant :
- Enveloppe virale : membrane lipidique dérivée de la cellule hôte, contient des glycoprotéines virales
(spicules), constitue le point faible du virus à cause de la solubilité du lipide.
- Matrice ou tégument : protéines internes qui structurent certains virus enveloppés. Matrice donne la forme
du virus et le rend volumineux.

3. Cycle infectieux
1. Attachement : reconnaissance du récepteur de la cellule hôte par des protéines virales.
2. Pénétration : libération du génome dans le cytoplasme ou noyau.
3. Réplication : détournement du métabolisme cellulaire pour produire du matériel viral.
4. Assemblage : formation de nouvelles particules virales.
5. Libération : par bourgeonnement (virus enveloppés) ou lyse (virus nus).

4. Génome viral
a. La nature de l’acide nucléique du virus : premier critère de classification
Les virus peuvent avoir :
• Un génome à ARN.
• Un génome à ADN.
Le génome peut être :
• Linéaire ou circulaire.
• Monocaténaire (simple brin) ou bicaténaire (double brin).
• Segmenté (divisé en plusieurs fragments) ou non segmenté.
b. Virus à ARN :
- Monocaténaire (simple brin) :
- ARN+ (m̂ polarité que ARN messager) : directement traduit en protéines.
- ARN- : doit être converti en ARN+ par une polymérase virale qui l’accompagne obligatoirement.
- Bicaténaire (rare, ex : rotavirus).
c. Virus à ADN :
- Bicaténaire+++ (ex : Herpesviridae).
- Monocaténaire (rare).
- Linéaire ou circulaire.
- Taille : variable 3,2 kb à 235 kb. Moins sujet aux mutations que l’ARN.
-Parfois présence de protéines basiques

5. Capside
a. Définition : Coque protéique rigide qui protège le génome viral.
Capsomères : unités formant la capside, composées de protéines identiques ou différentes.
Nucléocapside : Structure résultant de l’association des protéines de la capside avec le génome viral
b. Rôle : Protection du génome en l’enfermant dans une nucléocapside
Attachement aux récepteurs cellulaires (pour les virus nus).
c. Types de symétrie :
-Tubulaire à symétrie hélicoïdale : ARN en spirale avec protéines en hélice.
-Icosaédrique à symétrie cubique : Polyèdre régulier, structure résistante.
-Complexe : comme VIH

6. Enveloppe virale ou peplos


a. Origine : membrane cellulaire de l’hôte modifiée avec insertion de glycoprotéines virales : spicules.
Acquise lors du bourgeonnement à partir : de la membrane plasmique, ou des membranes nucléaires, ou
d’organites intracellulaires (Golgi, RE…).
b. Composition : Bicouche lipidique de la cellule hôte, Spicules (glycoprotéines) : rôle infectieux
(attachement) et antigénique (détection).
c. Conséquences :
-Fragilité : sensible à l’éther, aux détergents, au pH et à la chaleur.
-Transmission : nécessite un contact rapproché.
REMARQUE : Tous les virus ARN à symétrie hélicoïdale sont enveloppés

7. Matrice et téguments
Présents chez certains virus enveloppés :
Matrice : sous l’enveloppe, assure la structure de la particule.
Tégument : protéines entre capside et enveloppe.

8. Protéines virales
a. Protéines structurales : édification (forment) la particule virale : capside, spicules, matrice.
b. Protéines non structurales : peuvent être présente dans le virion ou le plus souvent sont synthétisé lors du
cycle de réplication et ne sont pas présente dans la particule virale : Enzymes virales (ex : polymérases,
intégrases…), Protéines de régulation.
Différences entre virus nus et virus enveloppés
| Caractéristiques | Virus nus | Virus enveloppés |
| Enveloppe | Absente | Présente |
| Résistance | Plus résistants | Fragiles (sensibles à l’éther, pH…) |
| Transmission | Directe ou indirecte | Par contact rapproché |

9. Classification des virus


Critères phénotypiques :
- Type d’acide nucléique (ARN ou ADN)
- Structure du génome (mono/bicaténaire, linéaire/circulaire, segmenté)
- Type de capside (cubique ou hélicoïdale)
- Présence ou absence d’enveloppe
- Taille du virus
Autres : nature de l’hôte, pouvoir infectieux et pathogène
a. Système hiérarchique :
- Ordre : -virales (en fonction des caractères fondamentaux)
- Famille : -viridae (en fonction d’une morphologie unique et une même stratégie de réplication)
- Sous-famille : -virinae (en fonction des propriétés biologiques communes)
- Genre : -virus (en fonction des Caractères communs)
- Espèce : ex. HSV-1, HSV-2 (en fonction Particularités antigéniques et niche écologique spécifique.)
b. Critères de classification LHT
-La nature du matériel génétique : type de l’acide nucléique (ARN+ ou -, ADN db ou sb...)
-Le type de symétrie de la capside
-Virus nu ou enveloppé
c. Classification de Baltimore (1971) :
- Basée sur la nature du génome et le mode de réplication.
- 7 groupes en chiffres romains

10. Exemple particulier : VIH


- Virus enveloppé à ARN diploïde (2 copies identiques).
- Capside conique tronquée ni hélicoïdale ni cubique (complexe).
- Enveloppe classique avec présence de spicules et d’une matrice
- Infection chronique, intégration du génome viral dans l’ADN cellulaire.

Citation : "A virus is bad news surrounded by proteins." — P. Medawar, Prix Nobel 1960
Les méthodes du diagnostic virologique
I. Introduction
Le diagnostic virologique vise à identifier le ou les virus responsables d’une infection virale.
Il repose sur la détection de marqueurs viraux : Marqueurs directs : virus entier ou composants (antigènes,
génome) ; Marqueurs indirects : réponse immunitaire via les anticorps (IgM, IgG).
Utilités du diagnostic virologique : Diagnostic : confirmation de l’infection, Thérapeutique : adaptation du
traitement et suivi de son efficacité et Prophylactique : prévention de la transmission.

II. Phase pré-analytique en virologie


Cette phase inclut toutes les étapes précédant l'analyse qui sont sous la responsabilité du biologiste :
1. Prescription médicale : demande d’analyse prescrite à un malade par son médecin traitant, elle est porte deux
volets d’information : volet administratives (identité, âge, prescripteur) et cliniques (nature et motif de
l’analyse, type de prélèvement).
2. Réalisation du prélèvement : selon le virus, la localisation de l’infection, le stade, l’âge… Le prélèvement doit
respecter les conditions de réalisation (être aseptique…) et riche en cellules.
3. Acheminement au laboratoire : transport rapide, emballage étanche et fiche de prescription jointe.
4. Réception er vérification de la conformité
5. Enregistrement de la demande d’analyse
6. Traitement pré-analytique du prélèvement
7. Conservation : - À +4°C pour sérologies (max 48h).
- À -20°C pour biologie moléculaire (PCR) ou culture cellulaire.

III. Techniques du diagnostic virologique direct


But : détecter directement le virus ou ses composants.
1. Culture cellulaire : « isolement » ensemble de techniques biologiques pour croître des cellules hors de leur
organisme (in vitro). « Il n’y a pas de cellules de culture universelle : chaque virus a son tropisme particulier »
- Types de cellules de cultivation :
• Cellules primaires : Cellules d’organes (Rein de singe, lymphocytes humaines) avec durée de vie limitée :
une à deux générations.
• Lignées continues++++ : cellules transformées (immortelles) soit humaines ou animales avec nombre
infinie de subcultures
• Cellules embryonnaires : cellules obtenues du tissus fœtaux (fœtus) avec quarantaine de générations
- Milieu vivant nécessaire : cellules + Eléments nutritifs, facteurs de croissances, antibiotiques….
- Observation à l’incubation :
• Cellules non permissives : Absence de réplication virale
• Effet cytopathique (ECP) : résultat de la réplication virale entrainant des altérations morphologiques
- Identification par techniques immunologiques et moléculaires à la recherche Ag et/ou des acides nucléiques
viraux comme : immunofluorescence, sérotypage, inhibition de l’hémagglutination, amplification génomique
- Avantages : technique de référence, étude antiviraux, création de vaccins.
2. Microscopie électronique « visualisation direct du virus » :
- Immuno-microscopie : Utilisation des antisérums pour faciliter la détection des virus.
3. Recherche des antigènes viraux +++ : basées sur l’utilisation des Ac monoclonaux (marqués) qui forment des
complexes immuns avec les Ag recherchés. Selon la nature du marqueur utilisé on distingue :
- Immunofluorescence (IF) : utilisent un fluorochrome et a
présence du virus se traduit par une fluorescence vert-
pomme intracellulaire, peut être directe ou indirect.
- Techniques immuno-enzymatiques (ELISA et apparentés) : Ac marqué par une enzyme résulte d’une réaction
colorimétrique dont l’intensité est proportionnelle à la quantité d'Ag présent et se traduit par une couleur jaune.
Elle est rapide, sensible, spécifique, automatisée, utilise des microplaques puits.
- Agglutination sur latex
- Tests rapides (immunochromatographie) : réalisé sur une bandelette, l’Ag
recherché est pris en sandwich après migration
4. Détection du génome viral +++ :
- Extraction de l’ADN/ARN
- Amplification : PCR «polymérase chain reaction» (étapes : dénaturation, hybridation, élongation), PCR en
temps réel (plus quantification : charge virale en UI/ml) et RT-PCR (pour virus à ARN le transformant en ADNc)
- Séquençage (méthode : Sanger, NGS)
- Avantages : rapide, sensible, spécifique.

IV. Techniques du diagnostic virologique indirect


But : détecter les anticorps (Immunoglobulines) produits par le patient, la présence de IgM : infection
aiguë/récente ou IgG : infection ancienne ou passée (état immunitaire).
Techniques : par utilisation d’Ag viraux (virus entier purifié, protéines virales extraites ou recombinantes,
oligopeptides synthétiques). On distingue 2 catégories de techniques :
1. Ne distinguant pas les isotypes des Ac : par inhibition de l’hémagglutination.
2. Distinguant les isotypes des Ac +++ : fixation de l’antigène viral sur un support, contact avec le sérum du
patient, étape de lavage puis détection par un anticorps secondaire anti-Ig humaine couplé d’un système de
révélation qui détermine le type de la technique marqué (fluorescent, enzymatique ou radioactif).
- ELISA (immuno-enzymatique) +++ : détection et quantification IgM/IgG.
- ELISA immunocapture : détection des IgM
- ELISA combiné : détection Ag + Ac dans un seul test
- Western Blot : confirmation de sérologie positive, spécifique à la technique ELISA
Intérêt : diagnostic, dépistage, détermination de l’état immunitaire.

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