BETONS
BETONS
I. Objet
Le béton est un mélange dont la composition a une profonde influence sur ses caractéristiques ; mais
si les caractéristiques attendues sont la plupart du temps bien définies, la mise au point d’un béton
approprié peut s’avérer plus délicate. Les paramètres sont en effet nombreux :
– les données liées aux propriétés du béton : maniabilité, compacité, durabilité, aspect…
On mesure donc l’importance de l’étude de la formulation du béton, d’autant plus nécessaire que les
caractéristiques requises sont élevées.
Dans le béton armé, elle doit permettre d’assurer la compacité du béton dans l’ouvrage, et le bon
enrobage des armatures. Il ne faut pas perdre de vue que la maniabilité doit être adaptée aux
moyens de mise en œuvre sur chantier : un béton de consistance très ferme nécessite des moyens
de vibration appropriés.
La durabilité est liée à la résistance aux agressions physico-chimiques du milieu environnant (milieu
humide, milieu marin, effet du gel, pollution atmosphérique, etc.) et aux sollicitations mécaniques de
l’ouvrage.
Approche d’une composition, soit de façon graphique à partir de méthodes telles que celle de Faury
ou de Dreux, soit de façon expérimentale (par exemple à partir de la méthode LCPC de Baron et
Lesage). Il faut préciser que ces différentes méthodes sont basées sur la recherche d’une compacité
maximale conformément aux théories de Caquot sur la composition granulaire des mélanges, que les
connaissances actuelles sur le béton ont confirmées pour l’essentiel.
La deuxième phase consiste à ajuster expérimentalement cette formulation en fonction des résultats
obtenus par des essais effectués en laboratoire (essais d’étude) ou dans les conditions du chantier
(épreuves de convenance).
Les abaques de G. Dreux, exposées au paragraphe suivant, reposent sur cette approche qui privilégie
la « fonction liant », donc la résistance. Dans cette démarche, le ratio C/E (dosage en ciment sur
dosage en eau) est calculé à partir de la formule:
Rb 28 = G Rc (C/E – 0,5)
Il faut cependant rappeler que la « fonction filler » conduit à un dosage en ciment supérieur aux
valeurs habituellement fixées par les cahiers des charges ou les documents normatifs. La norme NF
EN 206-1 fixe des dosages minimaux en ciment C liés aux classes d’exposition du béton.
Par exemple, pour un béton armé courant de résistance caractéristique 25 à 30 MPa, en classe
d’exposition au gel XF, le dosage minimal en ciment varie, selon que le gel est susceptible d’être
modéré ou plus sévère (classe XF1 ou XF2).
Par exemple, avec un E/C, couramment utilisé, de 0,55, on estime que la moitié de l’eau de gâchage
sert à l’hydratation du ciment, l’autre moitié est une eau de mouillage interstitielle qui contribue à la
plasticité du béton requise pour sa mise en œuvre. Ce schéma est modifié par l’emploi croissant
d’adjuvants contribuant à améliorer la plasticité sans nécessiter une présence d’eau en excès,
nuisible aux caractéristiques finales du béton durci.
Toutes ces raisons soulignent l’importance de l’optimisation du dosage en eau, qu’on a tendance à
approcher, par exemple en le déduisant de l’expression C/E précédemment adoptée et en l’affinant
grâce à des essais pratiqués dans les conditions du chantier, qui ont le mérite d’intégrer des
paramètres difficiles à quantifier.
– la proportion relative gravillons/sable traduite par le facteur G/S que les études récentes ont fait
apparaître comme moins importante qu’on ne le pensait auparavant, dans la mesure où ce facteur
reste inférieur à 2 ;
– la granulométrie du sable caractérisée, par exemple, par son module de finesse. Le module de
finesse d’un sable pour béton est généralement compris entre 2,2 et 2,8.
Pour tenir compte de l’apport d’eau dû au degré d’humidité des granulats, les abaques introduisent
un correctif défini dans le tableau ci-dessous.
Ces indications ne restent qu’approximatives, et seule une mesure d’affaissement au cône est
susceptible de préciser le dosage en eau à adopter.
Les abaques donnent une indication sur la réduction d’eau procurée par l’emploi d’un adjuvant de
type plastifiant réducteur d’eau, mais il est évident que la valeur réelle de réduction d’eau sera à
déterminer selon l’adjuvant utilisé et son dosage.
Voici ci-dessous un schéma qui illustre l’utilisation des abaques de Dreux
Essais sur les bétons
I. Les contrôles qualités sur béton frais
Les contrôles qualité vérifient que le béton est bien conforme aux normes et aux
caractéristiques du projet. Effectués en centrale ou sur le chantier, ils permettent la
détection d’erreurs dans la formulation du béton, pouvant nuire par la suite à sa mise en
œuvre et à sa résistance dans le temps. Nous nous intéresserons principalement au contrôle
du béton frais, lors de son arrivée sur le chantier, dans un camion-toupie, à travers le calcul
de slump, de flow (étalement) ou de température.
La mesure de la température
La mesure de la température de l’air extérieur est indispensable par temps chaud ou temps
froid, afin de prendre des précautions lors du bétonnage.
En parallèle, la mesure de la température interne du béton permet de détecter si le béton
est susceptible de subir un échauffement, pouvant entraîner des Réactions Sulfatiques
Internes (RSI). Ce phénomène touche en particulier deux types de béton, ceux traités
thermiquement et ceux coulés dans des endroits où la chaleur dégagée ne peut être
évacuée complètement, c’est-à-dire les éléments de grande épaisseur. Une étude spécifique
est réalisée en amont et la mesure de la température du béton à son arrivée sur le chantier
permet de s’assurer que la montée en température sera contenue sous les seuils fixés.
NB : La RSI ou DEF (Delayed Ettringite Formation) correspond à la réaction entre les ions
sulfates de la solution interstitielle du béton et des aluminates du ciment. Elle peut conduire
à la formation d’ettringites, provoquant des gonflements puis des fissurations à la surface du
béton. Il existe également le phénomène de réaction sulfatique externe (RSE), où le sulfate
est amené par des sources extérieures au béton telles que les sols, les eaux souterraines ou
d’infiltration, l’eau de mer, le sel servant au déverglaçage, etc.
Lors de sa mise en œuvre, il est nécessaire que le béton ait une certaine plasticité lui permettant
de remplir les coffrages et d’enrober les armatures. Le béton est ainsi qualifié d’ouvrable. Il est
important de surveiller si la consistance du béton est conforme aux conditions de mise en
œuvre, car le cas contraire peut induire la présence de vides, de nids de cailloux ou de
phénomènes de ségrégation, affectant les caractéristiques du béton durci et sur le long terme,
sa durabilité.
Cet essai est également appelé la méthode du cône d’Abrams. Il est très souvent utilisé sur les
chantiers car il est facilement réalisable et peu coûteux. Il est en général effectué pour des valeurs
d’affaissement allant de 10 à 210 mm. Ce test doit être réalisé sans interruption et sans dépasser les
2mn30.
Mode opératoire :
Il consiste à couler du béton dans un cône en acier (cône d’Abrams), mesurant 300 mm de haut, avec
un diamètre inférieur de 200 mm et supérieur de 100 mm.
• Étape 1 : L’essai se réalise sur une surface horizontale. En dessous du cône, on humidifie
légèrement la plaque pour éviter que le béton colle au lit de la plaque.
• Étape 2 : On va combler le moule en plusieurs couches, et utiliser une tige pour venir piquer
25 fois chaque couche, afin d’éviter que trop de bulles d’air restent piégées.
• Étape 3 : Une fois le cône rempli, on vient araser sa surface.
• Étape 4 : Puis on démoule le béton en 5 à 10s pour observer à quel point ce dernier retombe.
Pour des niveaux d’affaissement supérieurs à 220 mm (classe S5), comme c’est le cas pour
les BAP, il faudra mesurer la consistance à l’aide du Flow Test pour obtenir des résultats plus
précis. On parlera alors de mesure d’étalement (en mm).
Figure 4: Tableau des différentes classes de consistance d’un BAP et l’étalement correspondant selon
la norme NF EN 206/CN
Le béton est un matériau incontournable notamment parce qu’il est très résistant à de
nombreuses contraintes, comme la compression, la traction et la flexion.
La résistance du béton est issue de sa composition : les granulats, mais également le ciment
et l’eau qui forment une colle reliant les différents granulats, font du béton un élément
particulièrement résistant. La colle (eau+ciment) se forme au cours des 28 premiers jours de
la prise du béton. La résistance du béton, exprimée en MPa, est de 1 MPa durant les
premières heures puis avoisine les 30 MPa pour un béton standard au bout de 28 jours.
II.2 La classe de résistance du béton
Elle permet de caractériser la résistance d’un béton à la compression.
Elle s’écrit : C X/Y
avec X la résistance à 28 jours d’une éprouvette cylindrique de béton, exprimée en MPa,
et Y la résistance à 28 jours d’une éprouvette cubique de béton, exprimée en MPa.
La lettre C vient de l’anglais ‘concrete’ qui signifie béton.
Les bétons traditionnels sont de classe de résistance C25/30. Les bétons de propreté sont en
général de classe de résistance C16/20. Les bétons de structure pour des ouvrages de génie
civil ou de fondations sont de classe de résistance C35/45 ou C40/50.
Après avoir réalisé les différents essais nécessaires sur le béton frais, comme l’essai de
slump avec le cône d’Abrams, on dispose au sol les moules cartons ou métalliques.
Si ce sont des éprouvettes carton, on les marque au préalable avec la date du bétonnage, le
type de béton, l’ouvrage bétonné et l’essai à réaliser en laboratoire.
La confection des éprouvettes doit être réalisée avec soin en respectant ce mode opératoire,
sous peine de fausser les résultats des essais d’écrasement. On obtiendra par exemple des
valeurs de résistance plus faibles si le serrage n’est pas correctement réalisé.
Les différentes éprouvettes béton sont acheminées le lendemain jusqu’au laboratoire
béton. Elles y seront conservées dans des caisses isothermes remplies d’eau, à une
température normalisée (20°C). L’objectif est d’obtenir un durcissement du béton dans des
conditions optimales tout au long de la conservation des éprouvettes, jusqu’à l’échéance
prévue pour les essais de résistance du béton à jeune âge, à 7 jours ou à 28 jours au
laboratoire béton.
Figure 7: Conservation des éprouvettes béton
Lors de la compression, certaines zones dites “zones de frettage” ne seront pas détruites. En
effet, ces dernières ne fissurent pas, car elles sont protégées par le frettage (frottements)
créé par les plateaux de la presse à éprouvettes sur la base de l’éprouvette. C’est ce que l’on
observe dans les cas (A) et (B) du schéma ci-dessus : l’éprouvette va se rompre suivant deux
cônes, comme un “diabolo”. Dans le cas (C), un dispositif éliminant le frettage a été mis en
place (graissage entre les plateaux et l’éprouvette ou mise en place de plaque de téflon
entre les deux), et la fissuration se fait de manière verticale et au niveau de toute
l’éprouvette béton. En présence de frettage, l’éprouvette est plus résistance et une charge
plus élevée devra être appliquée pour arriver à la rupture.
• Essai par fendage sur une éprouvette de béton (Norme NF P 18-408)
Ces essais, qui déterminent la résistance du béton après sa prise, peuvent être réalisés à
différentes échéances :
• On peut réaliser des essais de résistance du béton à “jeune âge”, c’est-à-dire au bout
de 24 h, 48 h ou 72 h après la mise en œuvre du béton afin de valider la possibilité de
décoffrer rapidement certains ouvrages.
• On peut tester l’écrasement du béton à 7 jours après le coulage du béton, afin
d’avoir une première tendance de la résistance finale. En effet, au bout de 7 jours, un
béton classique aura déjà atteint environ deux tiers de sa résistance
caractéristique définie par la classe de résistance.
• Enfin, l’écrasement le plus important est celui à 28 jours après avoir coulé le béton,
car il permet de vérifier que la classe de résistance est respectée, conformément aux
normes. On peut considérer qu’à 28 jours, le béton a quasiment atteint sa résistance
finale.
Carottage du béton
I. Quand et comment faire un carottage du béton ?
I.1 Utilité d'un carottage de béton
Le carottage du béton est principalement utilisé dans le bâtiment et les travaux publics pour
ouvrir proprement (à la différence de ce que ferait un marteau piqueur ou un burineur) des
passages de conduites, gaines, tuyaux et canalisations au travers des murs (climatisation,
chauffage, appareils climatiques…), pour incorporer dans une construction existante des
éléments de structures métalliques (rénovation, extension de construction...), pour
reprendre ou refaire des canalisations enterrées sous voirie, mais aussi pour faire des
prélèvements d’échantillons d’asphalte et de bitume (recherche d’amiante dans les
enrobés).
I.2 Méthode du carottage de béton
Pour effectuer un carottage, il est nécessaire d’employer une machine plus performante qu’une
simple perceuse (à noter que le carottage ne réclame pas de percussion) et des trépans
spécifiques.
La carotteuse (ou foreuse) est une machine électroportative à mandrin tournant, qui est
généralement électrique (bien qu’il existe quelques carotteuses à moteur thermique), mais
qui est principalement utilisée pour des prélèvements de sol.
Par rapport à un perforateur, la carotteuse est aussi puissante, mais généralement munie
d’un système de circulation d’eau pour amener de l’eau dans la couronne dans le but de
laver la paroi des poussières de perçage, de faciliter la pénétration de l’outil diamanté et de
le refroidir durant le carottage si les diamants de la couronne l’exigent.
La couronne ressemble à un gros foret creux ou à une scie cloche du diamètre adapté au
carottage. Les bords tranchants de la couronne sont munis de diamants synthétiques plus
durs que les matériaux à traverser, y compris le béton et même le béton armé de fers à
béton.
Il existe des couronnes diamantées, qui s’utilisent à sec, et d’autres qui s’utilisent avec une
circulation d’eau. Un symbole de goutte d’eau sur la couronne indique une utilisation
exclusivement avec de l’eau, alors que la goutte barrée signifie que la couronne s’emploie à
sec.
Dès lors que l’on emploie une carotteuse assez lourde et/ou que l’on souhaite réaliser un
carottage parfaitement rectiligne (horizontal ou vertical), il devient rapidement
indispensable d’employer un bâti, sur lequel vient se fixer la carotteuse durant tout le temps
du travail.
Il existe des supports de carotteuse ou de foreuse verticaux que l’on pose au sol et d’autres
horizontaux qui se fixent sur la paroi à traverser ; quelques supports de carotteuse peuvent
s’employer verticalement et horizontalement.
II. Quelles sont les précautions à prendre pour le carottage du béton et
l’entretien des outils de carottage ?
II.1 Précautions préalables
Avant d’effectuer un carottage, il faut d’abord s’assurer que l’intérieur de la paroi que l’on
souhaite traverser est libre de tout circuit ou conduite.
Le choix de la couronne diamantée peut alors imposer un carottage à l’eau plutôt qu’à sec ; il
faut alors prendre en compte la nécessaire utilisation d’eau (présence d’un risque électrique)
ainsi que les salissures d’eau boueuse que le carottage va produire.
Il est ensuite le plus souvent requis de fixer le support de carotteuse sur la paroi ou au sol
avant de monter la carotteuse équipée de sa couronne sur le bâti.
Lorsqu’elle est nécessaire au carottage, l’eau peut alors être fournie par un tuyau de
type tuyau d’arrosage, mais on peut aussi équiper un bidon qui assurera la réserve d’eau en
prenant comme précaution de maintenir la réserve d’eau au-dessus du niveau de la
carotteuse (alimentation par gravité) ou un bidon sous pression.
Une fois le carottage effectué, on nettoie la couronne à l’eau en vérifiant l’état des diamants pour
un usage ultérieur.
La carotteuse se nettoie au jet d’air comprimé, en insistant sur les ouïes de refroidissement du
moteur.
Il est recommandé de graisser l’arbre sur lequel se fixe la couronne, mais jamais la couronne elle-
même.
Fers à bétons
Toute construction exige la pose de fondations permettant de garantir la stabilité, la solidité
et donc la pérennité du bâtiment. Cette étape constructive préliminaire incombe au maçon
et doit être préparée avec soin, méthode et savoir-faire.
Phase préalable et nécessaire avant les travaux de fondations, l’étude géotechnique permet
l’analyse de la nature du sol, le calcul de sa capacité à supporter le poids de la future
construction et la détermination de la technique de fondation la mieux adaptée. Elle
apportera notamment une réponse sur la largeur et la profondeur des fondations à creuser.
Selon la capacité portante du sol, l'environnement de l'ouvrage et les forces mises en jeu, on
optera pour des fondations dites superficielles, semi-profondes ou profondes parmi
lesquelles la « semelle filante », technique de fondation qui convient généralement à la
plupart des maisons individuelles. Réalisée en béton armé (conformément aux DTU 13.11 et
13.12), dans une tranchée continue et sur tout le périmètre de la construction, la semelle
filante constitue l’appui idéal des murs porteurs en parpaings ou en blocs à bancher.
L’opération de ferraillage intervient une fois la tranchée réalisée. Elle se justifie lorsqu’on
construit un bâtiment en béton, le ferraillage ayant principalement pour objectif de
renforcer sa structure. En effet, le matériau béton se caractérise par une forte résistance à la
compression mais beaucoup moins à la traction.
Mélange de ciment, de granulats et d'eau, le béton durcit en séchant. Or s’il est coulé tel
quel, il n'est pas en mesure de résister très longtemps aux pressions horizontales et
verticales s'exerçant sur le bâti et risque de se déformer par phénomène de cisaillement,
d’étirement ou de torsion.
Par exemple, lorsqu’une charge est appliquée sur la semelle de fondation, le béton de la
semelle résistera bien à la compression mais très peu à la traction. Il peut en résulter
l’apparition de fissures. C’est pourquoi il est recommandé de solidifier les fondations en les
ferraillant, pour prévenir ainsi tout risque de cassure de l’ouvrage.
Concrètement il s’agit d’intégrer au béton des armatures en fer, pour le rendre « armé ». Le
fer emprisonné ainsi dans les fondations les rendra plus flexibles et donc plus résistantes.
Cette étape intervient après le terrassement et le coulage d’une première couche de béton
de propreté.
Le calcul en fait dépend de 3 choses : la dimension des fondations, la charge béton qui leur
sera appliquée et la nature du terrain. Plus les charges seront élevées et le terrain instable,
plus le diamètre des armatures devra être grand.
❖ La première étape exige de protéger les armatures en veillant à les placer sur des
cales en bois, leur évitant ainsi d’être en contact avec le sol. Si les armatures sont
déjà toutes prêtes, elles peuvent être disposées directement dans les tranchées de la
fondation. Si ce n’est pas le cas, il conviendra d’assembler les panneaux de treillis en
fer à l’aide de fils d’acier ou de fer pour qu’ils ne se désolidarisent pas lors du coulage
du béton.
❖ La 2e étape consiste à poser les attentes verticales aux emplacements des futurs
poteaux et à installer des armatures supplémentaires pour les angles de la maison.
❖ Une fois que le ferraillage est en place et que les différentes canalisations de la
maison ont été passées, la 3 e étape concerne le coffrage de la semelle. L’opération
nécessite de placer tout autour du périmètre de la semelle des planches d’au moins
25cm d’épaisseur (ou idéalement des banches). Clouées entre elles et soutenues par
des barres de fer, ces planches aident à tracer le chemin emprunté par le béton.
Ces 3 étapes effectuées, le coulage des fondations peut enfin se faire et recouvrir ainsi les
armatures… L’assurance d’une future maison durablement solide et stable !