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Hygiène Hospitalière - Cours

Le document présente une charte pour l'utilisation des téléphones portables en cours et un plan de cours sur l'hygiène hospitalière. Il aborde les infections nosocomiales, leur définition, leur impact sur la santé publique, ainsi que les mécanismes de transmission. Les objectifs incluent la prévention des infections et le respect des normes d'hygiène individuelle et collective.

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Saîda Salah
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Hygiène Hospitalière - Cours

Le document présente une charte pour l'utilisation des téléphones portables en cours et un plan de cours sur l'hygiène hospitalière. Il aborde les infections nosocomiales, leur définition, leur impact sur la santé publique, ainsi que les mécanismes de transmission. Les objectifs incluent la prévention des infections et le respect des normes d'hygiène individuelle et collective.

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Royaume du Maroc

Ministère de la santé
Institut supérieur des professions
infirmières et techniques de santé
Tanger

Année universitaire:
ENSEIGNANTE: MME SLIMAN HANAN
2022/2023
Charte

l’utilisation des Eviter les


conversations en
Respect du téléphones portables en
binôme.
cours n’est pas Respec
temps Intervention
autorisée, après Respect
ni pour lire l’heure, ni t
pour la fonction agenda,
autorisation de la
mutuel
ni comme calculatrice. tenue

Respecter le règlement La tenue peut être


intérieur qui met un
Smart accent particulier sur la
Etre une façon de refléter
Pas de retards notre personnalité
phon discipline, les retards, les attentif
absences non justifiées et
e le respect des uns et des
s et
autres calme
Plan du cours:

I. Génralités sur l’hygiène et l’hygiène hospitalière


II. Les infections nosocomiales (IN)
III. Les mécanismes de la transmission des IN
IV. Les principales infections nosocomiales
V. Les facteurs de risque des IN
VI. La prévention des IN
VII. Les déchets hospitaliers
VIII. L’organisation de lutte contre les IN
Objectifs du cours

 S’approprier les notions d’hygiène individuelle,


corporelle et vestimentaire

 Assurer la prévention de l’infection


nosocomiale en respectant les règles et les
normes de l’hygiène hospitalière
Généralités sur l’Hygiène
1- CONCEPTS GÉNÉRAUX SUR L’HYGIÈNE:
Définition d’hygiène:
(grec hugieinon, santé)
 Ensemble des principes, des pratiques individuelles
ou collectives visant à la conservation de la santé,
au fonctionnement normal de l'organisme.

 Ensemble des soins apportés au corps pour le


maintenir en état de propreté : Ex: Hygiène du cuir
chevelu.
Le dictionnaire Larousse Français
 L’hygiène est un ensemble de principes et de
pratiques ayant pour but de préserver et d’améliorer
la santé.
Définition d’hygiène:

 L'hygiène est un ensemble de mesures


(moyens et pratiques) visant à prévenir les
infections et l'apparition de maladies
infectieuses. Elle est basée essentiellement
sur trois actions :
 (1) le nettoyage et la détersion ;
 (2) la désinfection ;
 (3) la conservation.
 L’hygiène corporelle
 L’hygiène vestimentaire





Les types d’hygiène:

Hygiène individuelle Hygiène collective

l’ensemble des actions


Elle se rapporte aux
visant à protéger la
pratiques qu’un
communauté contre
individu doit adopter
toute atteinte à la santé
pour se prémunir des
et dont la mise en
maladies.
œuvre demande un
effort collectif.
Hygiène individuelle:
corporelle et vestimentaire
Hygiène corporelle
Douche
journalière

Hygiène Hygiène Lavage des


bucco-
Corporelle mains
dentaire

Soins des
ongles et
des
cheveux
Les éléments indispensables :
 Une douche quotidienne.
 Des sous-vêtements propres.
 La possibilité de prendre une douche en fin de service.
 Les cheveux doivent être propres, soit courts ou soit
attachés et relevés (mode de transmission par
essuyage).
 Les ongles doivent être propres, courts, sans vernis
(même incolores), sans résine et pas de faux-ongles.
 Le respect des règles d’hygiène est
essentiel dans la vie courante mais plus
encore dans le travail où l’exposition aux
agents contaminants en tout genre est
plus intense et prolongé.
Généralités sur l’Hygiène
2- HYGIÈNE HOSPITALIÈRE
Définition d’hygiène
hospitalière:
 C’est l’ensemble des moyens individuels et
collectifs, des principes et pratiques mis en
œuvre dans un établissement de soins visant
à préserver ou à favoriser la santé.
 L’hygiène hospitalière de base est destinée à
prévenir la transmission d’agents pathogènes
entre patients, de patient à soignant, de soignant
à patient.
Historique d’hygiène
hospitalière
 Hippocrate ( avant JC) : Premières bases scientifiques
(réalité épidémique, rôle de l’environnement et influence
de l’atmosphère), premier élément de l’hygiène
individuelle et des populations.

 Civilisations romaines: Hygiène du milieu(aqueducs,


égouts), naissance d’une nouvelle science «
l’urbanisme».
Historique d’hygiène
hospitalière (la suite)
 Utilisation de Soufre et Mercure dans Egypte antique,
Inde, Chine…
 Civilisation musulmane: Importantes contributions.

 Razi: Étude de l’hygiène et l’épidémiologie et insiste sur


l’hygiène alimentaire, soupçonne sans les connaître « les
microbes ».
 Son traité influença sur toute la médecine
européenne. l’initiateur de l’usage de l’alcool en
médecine .
Historique d’hygiène
hospitalière (la suite)
 au XIVème siècle que deux médecins de l’Espagne
musulmane, Ali Ibn Khatima El Ansari et Ibn Al
Khatib, énoncèrent pour la première fois la notion de
contagiosité,
 Recommander d’isoler les malades et de détruire le
linge avec lequel ils avaient été en contact .
1845 - SEMMELEWEIS : démontre

l’efficacité de la désinfection des mains

dans la réduction de la transmission

de la fièvre puerpérale.

Préconise déjà de pratiquer des soins avec «


asepsie » au cours de l’accouchement
(Lavage des mains).
Travaux de Semmelweiss
Une épidémie de fièvre puerpérale de 1774 à 1786
tuait un nombre important d’accouchées

1847 : Deux services de maternité de l’hôpital de


Vienne avec des résultats de mortalité très différents.
En jaune, l ’activité d ’accouchement succédait aux
autopsies...
Historique d’hygiène
hospitalière (suite)
 Il concluait que des parcelles
cadavériques adhérentes aux mains
des étudiants en médecine devaient
être introduites dans les voies génitales
des femmes lors de l’examen
obstétrical.
 1870 - PASTEUR: « Ce qui cause la maladie
est le médecin et son personnel qui
transporte le microbe d’une femme malade à
une femme saine… »
 Il a créé la microbiologie moderne.
 JOSEPH LISTER, professeur de chirurgie
 Il a imposé le concept d’antisepsie en
chirurgie
Vidéo
Objectifs de l’hygiène
hospitalière
 Protection du personnel
 Prévention des infections nosocomiales
 Interruption de la chaîne de transmission.

Patients

Environnement Visiteurs

Personnel
soignant
2.Les infections nosocomiales
Les infections nosocomiales

L’hygiène à l’hôpital est une notion


extrêmement importante. Elle englobe, en
tant que discipline médicale, un grand
nombre de concepts :
 la lutte contre les infections nosocomiales
 l’antisepsie
 la stérilisation
Les infections nosocomiales
1.DÉFINITION DES IN ET LEUR IMPACT
SUR LA SANTÉ PUBLIQUE
Définition des infections
nosocomiales et leurs impacts sur
la santé publique:
 Infection nosocomiale: (IN)
Le terme nosocomial est issu du grec nosos (maladie),
komein : soigner.
o Infection acquise à l’hôpital par un patient admis pour
une raison autre que cette infection.
o Infection survenant chez un patient à l’hôpital ou dans
un autre établissement de santé
et

chez qui cette infection n’était ni présente ni en incubation


au moment de l’admission.
Les IN en chiffres:
 Selon l'OMS (2005), plus de 1,4 million de
personnes dans le monde souffrent de
complications infectieuses induites par les
soins.
 Dans certains pays en développement, la
proportion des malades hospitalisés dépasse
25%, tandis que dans les établissements
modernes des pays dits développés, 5 à 10%
des patients admis dans les services de soins
aigus contractent une infection liée aux soins
(Ministère de la santé et des services sociaux du canada, 2005)
Les IN en chiffres:(la suite)

 En France, l'enquête de prévalence des IN en


2006 a montré un taux global de 4,97 % (groupe
de travail ENP, 2006).
 Une enquête de prévalence a été menée au
Maroc en 1994 sur un échantillon élargi de 24
hôpitaux. La prévalence est de:
 4,1% au niveau des hôpitaux provinciaux
 7,7% au niveau des hôpitaux régionaux
 10,3% au niveau des structures hospitalières
nationales (Centre hospitalier Ibn Sina : 9,5% et
Centre hospitalier Ibn Rochd : 11,5%).
 Une stratégie de recherche multi sources basée sur
onze études avec 4806 patients ont été incluses
 Le taux de prévalence de l’IAH de toutes les
études était de 9,6 %
 l’infection urinaire nosocomiale était en premier
avec une proportion de 27,3 %
 l’infection du site opératoire 25,4 %
 enfin l’infection respiratoire basse représentait 13,5
%(IC95 % : 8,4–18,7 %) des infections.
Les infections nosocomiales
2.EVOLUTION TERMINOLOGIQUE ET L’APPARITION
DU CONCEPT DES INFECTIONS ASSOCIÉES AUX
SOINS:
Infection associées au
soins (IAS):
une infection est dite associée aux soins:
si elle survient au cours ou au décours
d’une prise en charge
(diagnostique, thérapeutique, palliative ou
éducative) d’un patient
et
si elle n’était ni présente, ni en incubation au
début de la prise en charge.
Infection associées au
soins:
Le critère d’éligibilité pour parler d’une IAS
repose:

 Sur la délivrance d’un acte de soins au sens


large (thérapeutique, diagnostic…)

Par un professionnel de santé, le patient ou


son entourage encadré.
Les bornes de la définition:
Sont exclues de la définition des IAS:

 Les colonisations asymptomatiques (urinaires,


cutanées, respiratoires…)

 Les infections présentes ou en incubation lors du


contact avec le système de santé

 Les infections materno‐fœtales (IMF).


 Pour définir une IAS :
 Un délai d’au moins 48h ou un délai supérieur à la période
d’incubation est nécessaire.

 Une infection du site opératoire ISO: toute infection


survenant dans les 30 jours suivant l’intervention.

 IAS d’un implant ou d’une prothèse: toute infection


survenant dans l’année qui suit.

Cependant: il faut apprécier dans chaque cas, la plausibilité


de l’association entre la prise en charge et l’infection.
Exemple 1:

 Une légionellose apparue à J8 après l’hospitalisation


d’un patient
sachant que la période
d’incubation : 2 à 10j

possible
Exemple 2:

 Une varicelle déclarée au 4eme jour


d'hospitalisation sachant
que la période
d’incubation: 10 à 21j

Non
Exemple 3:

 Une infection de cathéter


périphérique le 3ème jour
après l'admission.

OUI = possibilité de contamination lors de


l'insertion
Exemple 4:
 Mme X. 80 ans, pose de Prothèse en urgence suite à une
chute.
 15 mois après : infection de la PTH
Infections Associées aux
Soins (IAS)
Deux catégories :

 Infection associée à l’environnement de soins


(IAE)

 Infection associée aux actes de soins (IAA)


Infection associée à
l’environnement de soins (IAE)

 Présence physique dans la structure


(résidents, soignants, externes, visiteurs).

 Origine environnementale mais aussi à


caractère épidémique (grippe, légionellose
…).
Infection associée aux
actes de soins (IAA)
 Soins au sens large = incluant l’hébergement et le
nursing
 Par un professionnel de santé, ou personne encadrée
(externe, étudiant infirmier…)

 Ou soins auto-dispensés dans le cadre d’un protocole


(ex: hospitalisation à domicile)
Le terme d’infection nosocomiale (IN) ne peut
pas être abandonné car:

 figure dans le code de la santé publique


 terme consacré, familier auprès du public.

l’IN est définie comme une IAS acquise dans


un établissement de santé.
Les mécanismes de la
transmission des IN
Les agents causales des
infections nosocomiales:
 Les agents infectieux responsables des IN
sont des micro-organismes :

 Les parasites
 Les bactéries
 Les virus
 Les champignons
Les deux catégories des
bactéries:
Les bactéries Les bactéries
pathogènes strictes occasionnellement
pathogènes

 Salmonella typhi
 Mycobacterium Bactéries de la flore
tuberculosis commensale ou de
l’environnement
La flore bactérienne
commensale:
De nombreuses bactéries sont normalement présentes sur
la peau et les muqueuses des sujets sains. Elles
constituent les flores commensales résidentes.
 Rôles : maintien de la santé.

 Ex : la flore intestinale synthétise de la vitamine K,


aide à l'absorption des aliments, prévient par son
équilibre la prolifération de bactéries commensales
potentiellement dangereuses (Clostridium difficile) et
gêne la colonisation par des bactéries pathogènes.
Mécanisme des infections
nosocomiales (IN):
Contamination endogène:
Patient porteur d’une flore commensale

Modification de la flore par contact


avec l’environnement hospitalier

Actes invasifs CONTAMINATIO Antibiotiques


N
ENDOGENE Immunosuppresseurs

Malade infecté avec ses propres germes


Contamination exogène:
Personnel
Patient visiteur
Infecté
Colonisé
Porteur sain
Environnement CONTAMINATI
ON EXOGÈNE Eau-air-alimentation
Surface-dispositifs médicaux

Patient contaminé par une flore hospitalière

Patient infecté
Les modes de
transmissions:
Les 4 modes de transmission
La transmission par les gouttelettes et par
l’air
Les portes d’entrée de l’infection:
Naso-pharynx Yeux

Aspiration Sang:
Intubation Cathéters
Trachéotomie centraux veineux ou
artériels
Tube digestif:sonde
Drains
Sang:
Ponction lombaire
Cathéter veineux
périphérique
Plaies des membres Plaie opératoire
inférieurs Urine: Sonde vésicale
Digestif:
sonde, stomie…
Mécanisme de l’infection:
définitions
Infection
 Pénétration et développement dans un être
vivant de micro-organismes qui peuvent
provoquer des lésions en se multipliant, et
éventuellement en sécrétant des toxines ou
en se propageant par voie sanguine.
Dictionnaire Larousse
Mécanisme de l’infection:
définitions
Ces micro-organismes peuvent être
 virus (par exemple ceux de la grippe)
 bactéries comme les (streptocoques ou les
staphylocoques dans les infections cutanées,
les Escherichia Coli dans les infections urinaires).
 parasites comme les protozoaires provoquant la
toxoplasmose par exemple)
 champignons
Cette Invasion va provoquer le système de défense
et entraîner une réponse immunitaire de l’hôte et des
signes cliniques: douleur, pus, fièvre…
Incubation: période s'écoulant entre la
contamination de l'organisme par un
agent pathogène infectieux et
l'apparition des premiers signes de la
maladie.
Mécanisme de l’infection

contaminati
on
les infections plus souvent
endogènes qu’exogènes:

 Quand on parle d’infections nosocomiales, il faut


savoir que la principale source de contamination
est le patient lui-même.
 non l’environnement hospitalier (matériel, air,
eau...) ou le personnel : Le patient est infecté par
ses propres germes au cours de certains soins
(actes chirurgicaux, sondage urinaire, respiration
artificielle...).
 Les soignants jouent seulement un rôle de
vecteur de transmission.
Trois bactéries représentent la moitié des
germes isolés dans le cadre d’infections
nosocomiales :

Escherichia Staphylococcu Pseudomonas


coli (26%) s aureus (16%) aeruginosa
qui vit (8,4%) qui se
présent dans
naturellemen développe dans
tous les
t dans les sols et en
environnements,
intestin de milieu humide
sur la peau,
chacun. (robinets,
muqueuses des
tuyauteries...).
individus.
Autres bactéries:
 Dans les autres cas, les germes isolés sont
d’autres bactéries
comme les streptocoques, des entérobactéries
autres que E. coli, Clostridium difficile ou encore
Acinetobacter baumannii.

 Les champignons/levures, les virus et les


parasites sont très rarement incriminés,
représentant respectivement 3,7%, 0,4% et 0,2%
des micro-organismes identifiés.
4.Les Les principales infections
nosocomiales
Répartition des infections
nosocomiales:
 Le taux de prévalence des IAH était élevé à 9,6 %
dans les hôpitaux du Maroc mais peu d’études
étaient publiées et de bonne qualité. Parmi tous les
types d’infections, l’infection urinaire représente la
proportion la plus élevée.

Prévalence des infections acquises à l’hôpital au


Maroc : revue systématique et méta analyse. Revue
d'Épidémiologie et de Santé Publique ELSEVIER Volume 65, Supplement
2, May 2017, Pages S56-S57
1.Infection urinaire
 Les infections urinaires se traduisent par des
douleurs lors de la miction, des envies d’uriner
plus rapprochées que d’habitude, parfois du
sang dans les urines.

 Elles sont plus fréquentes après


la pose d’une sonde urinaire ou lors d’une
chirurgie des voies urinaires
2.Pneumonie
 Les pneumonies ont des signes inconstants,
principalement une toux, un essoufflement, une
fièvre parfois élevée, des frissons,
une douleur thoracique.

 Les personnes à risque sont les patients atteints


d’une maladie chronique des voies aériennes,
intubés ou sous ventilation mécanique.
3.Infection du site opératoire
 Les symptômes d’une infection au niveau de la
zone opérée sont très variés
et dépendent de
l’intervention
et de l’organe
en cause.

 on peut retrouver des signes d’inflammation,


d’écoulements liquidiens ou de pus, d’abcès, une
fièvre, des douleurs…
4.Septicémie
4.Septicémie: (suite)
 La septicémie a des symptômes aussi peu
spécifiques. Elle se traduit par des accès de
fièvre élevée alternant avec des périodes
d’hypothermie, des frissons, des sueurs, une
tachycardie, une fréquence respiratoire
élevée…
 Ici encore, sont à risque les patients plus âgés,
dont l’état de santé est dégradé par d’autres
maladies ou sous traitement
immunosuppresseur.
Les facteurs de risque d’une infection
nosocomiale
Tableau : Les types d’IN dans différentes études.

Marrakec Région Franc Algérie Fès Casa Raba


h 2017 méditerrané e 2012 2005 2006 t 2005
blanca
enne
2014
2010

Bactériémies 28,6 10,8 10,1 6 - 22,7 -

Infections du
site 23,8 17,2 13,5 16,7 32,2 - 5,3
opératoire

Infections
pulmonaires 22,2 18,3 16,7 41 12,9 - 2,9

Infections
urinaires 17,4 25,9 29,9 16,7 22,6 28,9 5,9
Rouge: 1ère position
Verte: 2ème position

Marrake Région Franc Algéri Fès Casa Rab


ch 2017 méditerran e 2012 e 2005 2006 at
blanca
éenne 2005
2014
2010

Bactériémies 28,6 10,8 10,1 6 - 22,7 -

Infections du
site 23,8 17,2 13,5 16,7 32,2 - 5,3
opératoire

Infections
pulmonaires 22,2 18,3 16,7 41 12,9 - 2,9

Infections
urinaires 17,4 25,9 29,9 16,7 22,6 28,9 5,9
Fréquence des IN selon:
% des patients infectés ( ENP 2006
)

 Age:
<65 ans 3,5 %
>65 ans 6,1 %
 Immunodépression:
OUI 10,8 %
NON 4,4 %

 Cathéter:
OUI 9,2 %
NON 3,7 %
 Sonde vésicale:
OUI le jour de l’enquête 17,1 %
NON 3,9 %
Tableau : La répartition des IN par
spécialité (dans différentes études)
CHU Hop. France Algérie Tunisie
Spécialité Marrakech Méditarie 2012 2001- 2008
2018 nne 2005
2000

Réanimation 23,6 24,8 26,3 17,9 50

Médecine 11,8 7,6 5,8 3,8 -

Pédiatrie 9,3 11,3 - 9,4 -

Chirurgie adulte 8,4 8 5,9 - 19,5


Gynéco-
2,3 7,7 0,8 - -
obstétrique
Tableau : La répartition des IN par
spécialité (dans différentes études)
CHU Hop. France Algérie Tunisie
Spécialité Marrakech Méditarie 2012 2001- 2008
2018 nne 2005
2000

Réanimation 23,6 24,8 26,3 17,9 50

Médecine 11,8 7,6 5,8 3,8 -

Pédiatrie 9,3 11,3 - 9,4 -

Chirurgie adulte 8,4 8 5,9 - 19,5

Gynéco-
2,3 7,7 0,8 - -
obstétrique
Fréquence des IN selon
Type de séjour % infection

Court séjour 5,3 %

SSR: soins de Suite et de 7,1 %


Réadaptation

SLD: Soins de Longue Durée 4,4 %

Psychiatrie 1,4 %
1- Etat du patient
 Ages extrêmes: âge avancé / nouveau-nés
 Malnutrition et obésité
 Durée d’hospitalisation prolongée.
 Gravité de la maladie sous-jacente:
Immunodéficience, diabète, patients avec
escarres
 Brulés, patient grabataire
 Alcoolisme, Tabagisme
2- Procédures
 procédures invasives:
- Intubation endotrachéale ou nasale.
- intervention chirurgicale.
- Cathétérisation veineuse centrale.
2- Procédures: (suite)
 Intervention invasive:
- Sonde (urinaire, gastrique).
- Dialyse
- Trachéotomie …
2- Procédures: (suite)
 Processus aigus:
- Traumatismes (fractures ouvertes)
- Brûlures.
3- Traitement
 Traitement récent anti-bactérien (BMR,
ATB à large spectre)
 Traitement immuno-suppresseur
(corticostéroïdes, chimiothérapie anti
cancéreuse, traitement anti rejet des
greffés)
 Nutrition parentérale
 Transfusion.
4- Services

- Ecologie et Architecture du service.


- La spécificité de service (Service de réanimation,
longs séjour).
- Ratio personnel soignant/ patients faible (respect
de bonnes pratiques d’hygiène).
- La désinfection et stérilisation des locaux et la
gestion des déchets.
Les conséquences des IN:
Impact
 une prolongation de séjour d’hospitalisation.

 Une charge financière élevée supplémentaire.

 des résistances élevées des micro-organismes


aux antibiotiques (BMR, BHRe).
 des taux de morbidité et de mortalité élevés.

 Coût social, impact psychologique.


6.Prévention des infections
nosocomiales
 La moitié des infections nosocomiales peuvent
être évitées en appliquant des pratiques et des
programmes efficaces de lutte anti-infectieuse,
notamment des stratégies pour améliorer
l’hygiène des mains.

 Ces stratégies permettent aussi d’éviter trois


décès sur quatre liés à la résistance aux
antimicrobiens dans les établissements de santé.
 La prévention des infections
nosocomiales passe par l’ensemble
des personnes et des services
impliqués dans les soins de santé.

 Chacun doit contribuer à réduire le


risque d’infection à la fois pour les
patients et pour le personnel.
 La prévention est basée sur la
compréhension des modes
d’acquisition et de transmission des
infections nosocomiales.

 Elle repose sur l’utilisation des


précautions standards et des
précautions additionnelles.
Prévention
des infections
nosocomiales

Prévention Prévention
standard spécifique
6.Prévention des infections
nosocomiales:
1. PRÉCAUTIONS STANDARDS
 Précautions standards:
Il s’agit d’un certain nombre de mesures
destinées à minimiser le risque de
transmission des micro-organismes aussi
bien des soignants aux patients, que du
patient aux soignants
et
 dont l’application doit être systématique lors
de tout contact avec un patient.
Tenue
professionnelle

Stérilisation du
Port des gants
matériel

Lavage des Prévention Désinfection


mains standard des locaux
a. Hygiène des mains:
 L’hygiène des mains est la mesure de
prévention la plus simple et la plus efficace pour
réduire la transmission croisée d’agents
infectieux lors des soins.

 Objectif
Diminuer la transmission manu portée des micro-
organismes par un lavage adapté choisi en
fonction du geste à accomplir ou accompli.
a. Hygiène des mains (suite)
 La main ne doit pas devenir le
transport en commun des germes.
Flore résidente

 Elle est constituée de micro-organismes implantés


de façon permanente sur la peau, elle se trouve sur
la couche superficielle de la peau.
 Caractéristiques:
 Stable en qualité et en quantité
 Rarement pathogène
 Spécifique d’un individu, d’une zone .
 Seulement réduite.
Elle joue un rôle important dans la résistance à la
colonisation.
Flore transitoire
Ensemble des micro-organismes contaminants
récemment la peau et provenant :
 Acquis de patients colonisés ou infectés.
 A partir de l’environnement ou d’un matériel
contaminé.
Caractéristiques:
 Acquisition récente.
 Peut être pathogène.
 Facile à enlever.
 Présence transitoire.
Indications de l’hygiène des mains
Types de lavage des mains

 Le lavage simple
 Le lavage antiseptique
 Le lavage chirurgical
 Le traitement hygiénique des mains
par friction :
 La friction hygiénique des mains
 La friction chirurgicale des mains
Principes généraux à respecter
 Manches courtes
 Ongles courts et sans
vernis

 Absence de bijoux :
montre,
bague,
bracelet…
Lavage simple

 Objectif
- Eliminer les salissures et réduire la flore
transitoire des mains, par action
mécanique.
Lavage simple des mains
Lavage simple

 https://youtu.be/oa93fj0Oh2o
Lavage antiseptique des
mains
 Objectif :
-Suppression des germes transitoires
-Réduction des germes résidants
-Prévenir les infections transmises par les mains.
 Domaines d’application
- Avant tout soin aseptique
- Avant et après un soin sur patient en isolement
septique
- Avant tout soin aux immunodéprimés.
- En cas de période épidémique dans un service.
Lavage antiseptique des
mains
Lavage chirurgical des mains
 Objectif :
- Eliminer la flore transitoire
- Réduire la flore résidente des mains.
 Domaines d’application :
- Toutes situations qui requirent le lavage chirurgical
- Intervention chirurgicale ou obstétricale
- Geste invasif majeur.
 Matériel :
- Solution moussante bactéricide
- Brosse à ongles stériles
- Essuie-mains stériles
Lavage chirurgical des mains
Lavage chirurgical des
mains (suite)
Lavage chirurgical des mains

 https://youtu.be/SZt4JOsoGkY
Antisepsie des mains par une
solution hydro-alcoolique (SHA)
 Objectif :
- Traitement hygiénique des mains par
friction hydro alcoolique afin d’éliminer
les microorganismes de la flore
cutanée transitoire.
 Domaines d’application :
- Toutes les situations nécessitant
l’antisepsie simple des mains.
Avantage des SHA
 Simples et rapides d ’utilisation:
Pas besoin d’eau ni d’équipement particulier,
Disponibles en tout lieu : poche, chariot de
soins……
Friction SHA : 3 fois plus rapide que le lavage
simple
Friction SHA Lavage simple
 = 30 s  = 1 min 30

 Pas de déplacement (poche)  Quitter lit patient, aller au lavabo,

 Friction (30 s), séchage  Se mouiller les mains,


compris  Savonner les mains (30 s),
 Pas de rinçage  Rincer et sécher les mains
Utilisation des SHA
 Sur des mains macroscopiquement propres,
non souillées par des liquides ou des matières
organiques
 Sèches, sans talc ou poudre
 Peau non lésée
 Avec respect
des temps d’application
et de séchage
 Ongles courts, sans bagues ni bijoux.
Friction désinfection des mains
6 étapes
6 étapes
Antisepsie des mains par une
solution hydro-alcoolique (SHA)

 Vidéo
 https://youtube.com/shorts/RQHlu2
p7IIY?feature=share
Traitement chirurgical par
friction
 Objectif
Désinfection chirurgicale des mains par friction
Elimination totale de la flore cutanée transitoire
et réduction de la flore permanente.
Traitement chirurgical par
friction
 Domaines d’application
- Avant toute intervention chirurgicale
ou obstétricale
- Avant tout geste invasif majeur.
 Conditions
- Mains propres, sèches, non talquées,
ongles courts, sans bagues ni bijoux.
b. Port de gants stériles

 Une des précautions standard.


 Barrière de protection contre
les risques chimiques et biologiques.
 Indispensable pour le respect
des règles d’asepsie.
 Avoir des mains propres et bien sèches, ongles
courts, pas de vernis, ni bijou, …
 Ne jamais laver ou désinfecter un gant
 Protéger toute lésion cutanée par des pansements
avant le port des gants.
 Porter un gant adapté à sa morphologie.
 Limiter la durée du port de gants.
 Ne pas faire de réserve de gants dans la poche.
 Eliminer les gants après utilisation.
 Réaliser une hygiène des mains après leur retrait.
Port de gants stériles

 https://youtu.be/z1aRSUlOOR4
c. Tenue professionnelle

 Objectif :
Protéger le professionnel et le patient vis
à vis du risque infectieux.

 Tunique et pantalon (Pyjama)


 Sabot
 blouse
Port de tenue adaptée à la zone
d’activité

Ôter tenue
civile.
 Choisir une
taille
adaptée

 Bas du
pantalon
resserré
d. Désinfection des locaux
 L’entretien des locaux répond à un objectif
d’hygiène général.
 Dans un établissement de soins, la propreté est
indispensable pour un public fragilisé.
 La propreté n’est plus seulement du confort mais
de la sécurité.
d. Désinfection des locaux
(suite):
Survie des microorganismes :
 La survie de ces microorganismes sur
les surfaces peut aller jusqu’à
plusieurs semaines, selon les
espèces.

 Il est indispensable de les éliminer


régulièrement afin de réduire le risque
infectieux lié à l’environnement du
patient.
e. Stérilisation

 La stérilisation est la destruction de tous les


microorganismes. Sur le plan opérationnel, on la
définit comme une réduction de la charge
microbienne par un facteur 10-6
 La stérilisation
est obtenue par
des moyens
physiques ou chimiques.
e. stérilisation: (suite)

 La stérilisation est requise pour les


dispositifs médicaux pénétrant dans des
sites anatomiques stériles, et pour tous les
liquides et médicaments destinés à la voie
parentérale.

 Pour le matériel réutilisable, la stérilisation


doit être précédée d’un nettoyage pour
enlever les souillures visibles.
6.Prévention des infections
nosocomiales:
2. PRÉCAUTIONS SPÉCIFIQUES OU
ADDITIONNELLES
 Précautions additionnelles:
Il s’agit de mesures supplémentaires à mettre en
œuvre devant des risques particuliers liés à un
mode de transmission spécifique

et qui sont préconisées pour les patients infectés avec


un micro-organisme pathogène hautement
transmissible ou épidémique

et pour les patients dont les défenses sont affaiblies.


1. Isolement septique
Application des mesures d’isolement pour un
patient contagieux afin de prévenir la diffusion des
microorganismes.

 Dépistage de portage de BMR :


Identifier les patients porteurs asymptomatique et
prendre les précautions d’isolement afin d’éviter
les infections et les épidémies à BMR
1. Isolement septique: (suite)
 Règles de base :
- Mesures d’isolement septique et leur
interruption se font sur des prescriptions
médicales.
- Limitation des déplacements du patient isolé.
- Déchets et linge souillés sont emballés dans la
chambre d’isolement.
- Le matériel est individualisé et il est
décontaminé dans la chambre
1. Isolement septique: (suite)

 Mettre le patient dans une chambre


individuelle
 Placer une signalisation d’isolement à
l’entrée de la chambre
 Appliquer les précautions standards
 Appliquer les précautions additionnelles
(contact, aéroportées et gouttelettes) selon
le mode de transmission de l’infection.
2. Isolement protecteur:
Isolement d’un patient immunodéprimé afin de
le protéger contre la contamination exogène.
 Domaines d’application :
Patients immunodéprimés : hémopathies,
infection par VIH, traitement de chimiothérapie
...
2. Isolement protecteur: (la
suite)
 Règles de base :
- L’isolement protecteur doit être sur une
prescription médicale.
- Seul le matériel stérile est admis dans la
chambre d’isolement protecteur.
- L’hygiénisation des mains et le port de la
tenue de protection sont obligatoires à l’entrée
de la chambre.
- Porte de la chambre doit rester fermée.
Les déchets hospitaliers:
Déchets hospitaliers
PLAN:
I. LA TYPOLOGIE DES DÉCHETS
HOSPITALIERS:
II. LE SYSTÈME DE LA GESTION DES
DÉCHETS HOSPITALIERS
III. RISQUES DES DMP
Déchets hospitaliers
1. LA TYPOLOGIE DES DÉCHETS HOSPITALIERS:
1. Définition d’un déchet:
Tout résidu résultant d'un processus :
 d'extraction
 Exploitation
 Transformation
 Production
 Consommation
 Utilisation
 Contrôle
 Filtration
 et d'une manière générale, tout objet et matière
que le producteur doit éliminer pour ne pas
porter atteinte à la santé et à l'environnement.
Les établissements de soins produisent
deux catégories de déchets:

 Les déchets ménagers ou assimilables

 Les déchets de soins.


Déchets assimilés aux déchets
ménagers
 Cette catégorie de déchets est issue des
activités non médicales.
 Ces déchets sont constitués des ordures
ménagères, des emballages de
conditionnement, des déchets
administratifs, de balayage, de cuisine,
des travaux de jardinage, etc.
 Ils représentent 75 à 90 % de l’ensemble
des déchets
Les déchets de soins
 Déchets issue des activités de diagnostic, de suivi et
de traitement préventif, palliatif ou curatif dans le
domaine de la médecine humaine ou vétérinaire et
tous les déchets résultant des activités des hôpitaux
publics des cliniques ,des établissements de la
recherche scientifique des laboratoires d’analyses
opérants dans ce domaines et tous les
établissements similaires.
 Cette catégorie représente environ 10
à 25 % de l'ensemble des déchets
produits par les établissements de
soins
Nomenclatures concernant
les déchets hospitaliers

Déchets Médicaux et
Pharmaceutiques
Définition des DMP:
Tout déchet issu des activités

 de diagnostic
 de suivi
 et de traitement préventif,
palliatif ou curatif dans les
domaines de la médecine
humaine ou vétérinaire.
Centres producteurs des DMP
Les centres producteurs incluent :
 Hôpitaux et Cliniques
 Laboratoires
 Centres de santé
 Centres d’hémodialyse
 Centres de transfusion du sang
 Morgues et centres d’autopsies
 Consultations médicales
 Consultations d’infirmerie
 Cliniques dentaires
 Cliniques vétérinaires, etc.
Acteurs concernés
directement par les DMP
 Le personnel de direction de l’hôpital
 Les médecins
 Les infirmiers
 Les responsables d’hygiène hospitalière
 Les responsables de la protection de l’environnement
 Les techniciens de laboratoires
 Les techniciens d’entretien
 Les agents de nettoyage
 Les transporteurs des déchets
 Etc.
2. Classification de DMP:
 La classification sert à désigner les déchets
afin que les différents partenaires concernés
parlent un langage commun.
 C’est la réglementation qui classe ces déchets
vis-à-vis:
 du mode de gestion approprié
 du danger qu’ils représentent pour l’Homme et
son environnement.
2. Classification de DMP

 Classification selon l’OMS


(Organisation Mondiale de la Santé)
 Classification selon la France
 Classification Marocaine des DMP
Catégorie1: Déchets à risque
biologique
1- a

- Déchets comportant un
risque d'infection du fait qu'ils
contiennent des
microorganismes viables ou
des toxines.
- Les organes et tissus
humains non identifiables.
Catégorie1: Déchets à risque
biologique

1- b

Matériel piquant ou
tranchant, qu'il ait
été ou non en
contact avec un
produit biologique
Catégorie1: Déchets à risque
biologique

1- c

Produits et dérivés
sanguins à usage
thérapeutique
incomplètement utilisés,
avariés ou périmés.
Catégorie 2 : Déchets à risque
chimique

a) Médicaments et produits
b) Déchets cytostatique et
chimiques et biologiques non
cytotoxique
utilisés, avariés ou périmés.
Catégorie 2 : Déchets à risque
chimique
Catégorie 3 : Organes et tissus
humains identifiables

 Organes et tissus humains aisément


identifiables par un non spécialiste.
Catégorie 4 : Déchets assimilés
aux déchets ménagers
 Déchets non dangereux.
 Ils proviennent de l’activité de soins mais
ils ne présentent pas de risques différents
de ceux présentés par les déchets
ménages.
Catégorie 1
Catégorie 2

Catégorie 3

Catégorie
4
Déchets hospitaliers
2. GESTION DES DÉCHETS
HOSPITALIERS
Il est essentiel d’assurer une gestion
sécurisée des déchets médicaux afin:
 d’offrir des soins de qualité, des soins
centrés sur les personnes
 d’assurer la sécurité des patients et du
personnel
 et de protéger l’environnement.
1. Les modes de gestion
 Selon l'OMS, une gestion adéquate de
ces déchets nécessiterait

Règlementati
on adéquate

Gestion Politique
Personnel adéquate d’hygiène
formé

Moyens
matériels,
humains et
financiers
1. Modes de gestion
 La gestion des déchets hospitaliers s’effectue par
deux modes d’organisation :
 L’autogestion : l’établissement assure lui-même la
gestion de ses déchets
 L’externalisation(sous traitance) : L’externalisation «
confier à un tiers la réalisation de certaines tâches
basées sur un cahier de charges préétabli».
2. Les étapes de gestion des DMP

Les étapes suivantes restent essentielles


pour une bonne gestion des déchets
médicaux :
L’élimination

Le traitement

Le transport
Le
Le tri stockage
2. Les étapes de gestion des
DMP
Tri utilisant des emballages
à usage unique
Rappelons qu’au Maroc les DMP sont
classifiés en 4 catégories :
 Catégories 1 et 2 des DMP dangereux
 Catégorie 3 des organes et tissus humains
identifiables
 Catégorie 4 des déchets assimilés aux
déchets ménagers.
Stockage

 Stockage intermédiaire: les lieux de stockage


intermédiaire sont localisés dans différents
services de production des déchets, dans des
emplacements loin des malades, mais très
proches des services.
 Stockage central: deux lieux de stockage
central doivent être prévus.
 Le premier doit pouvoir recevoir l’ensemble
des déchets ménagers et assimilés de
l’établissement.
 Le second accueille les déchets de soins à
risque en provenance des différents
stockages intermédiaires.
Transport

 Tout véhicule transportant des


marchandises dangereuses doit porter
une signalisation et des plaques-
étiquettes correspondant aux
marchandises transportées et aux
dangers qu’elles présentent.
Traitement
Actuellement, beaucoup de technologies de
traitement sont appliquées dans le monde pour le
traitement des DMP. Les méthodes de traitements
les plus utilisées sont les suivantes:
 Incinération
 Autoclavage
 Micro-ondes
 Désinfection chimique
 Traitement physico- chimique
 Accélérateur d’électrons
 Enfouissement.
Traitement
 Les déchets médicaux et pharmaceutiques
des Catégories 1 et 2 sont traités et
éliminés selon des procédés appropriés .

 Les organes et tissus d'origine humaine


non identifiables sont traités et éliminés
suivant les mêmes modalités de traitement
et d'élimination des déchets infectieux de
la catégorie 1-a.
Traitement
 Les organes et tissus d'origine humaine
aisément identifiables par un non-spécialiste
(Catégorie 3) sont enterrés selon les rites
religieux et la réglementation en vigueur.

 les déchets assimilés aux déchets ménagers de


la catégorie 4 rejoignent la filière d’ordures
ménagères. Au Maroc, ces déchets sont gérés
par les services municipaux (ou par des
sociétés prestataires) et éliminés dans des
décharges municipales.
Démarche d'élimination
Déchets hospitaliers

3. RISQUES DES DMP:


Principaux risques sur la
santé et l’environnement

Nature des risques

Le personnel de soins est exposé au


risque de contamination par le SIDA,
Professionnels hépatite B et C ou par d’autres germes
de la santé pathogènes.
Principaux risques sur la santé et
l’environnement
Nature des risques
Le risque existe lorsque les DMP (sans
traitement) sont transportés et déposés
dans des décharges non contrôlées :

Population en -Risque de blessure et d’infection avec


général des objets coupants et tranchants
contaminés,
-Manipulation de médicaments et des
vaccins périmés ou non utilisés,…
-Contact avec des produits chimiques
toxiques,
-Contact avec des substances
radioactives n’ayant pas été éliminées de
façon adéquate.
Principaux risques sur la santé et
l’environnement
Nature des risques
-Contamination des sources d’eau
1) lorsque les déchets sont éliminés dans une
fosse non isolée ou proche d’une source d’eau,
2) lors de traitement inadéquat des déchets.

Environnement -Pollution de l’air due à l’émission de gaz


toxiques dégagés au cours de l’incinération mal
contrôlée (dioxines).

Ces gaz peuvent provoquer des maladies graves


chez l’Homme.
Risque de produire des
infections

 SIDA
 Hépatites B et C
 Infections gastro-entérites
 Infections sanguines.
 Infections générales
 Etc…
Risque génotoxique

 Cancérigènes: dégénérescence maligne d'un


tissu .
 Mutagènes: modification brusque et irréversible
du matériel génétique.
 Tératogènes: malformations des êtres vivants.
Risques dérivés d’agents chimiques ou
pharmaceutiques :
Ce sont des produits qui peuvent être :
 Toxiques
 Corrosifs
 Inflammables
 Explosifs.
Autres risques
 Risques de Se piquer, Se
Couper (porte d’entrée).

 Risques radioactifs:
L'hôpital produit des déchets radioactifs,
notamment par son activité d'imagerie
médicale et des radiographies.
Autres risques
Risque ressenti ou psycho-émotionnel
Impacts désagréables aux niveaux étique et
esthétique.
 Il traduit la crainte du public, des
professionnels de la santé et des personnels
assurant l’élimination des DMP.
Conclusion

 Les infections associées aux soins (IAS)


font partie des événements indésirables
les plus fréquents dans le cadre de la
prestation de soins dans les structures
sanitaires
 Les plus grands efforts doivent être
consacrés à l'éducation des
professionnels de santé à l'utilisation
correcte des dispositifs invasifs,
l’utilisation correcte d’antibiotiques, sur
l'importance du lavage des mains dans
des conditions aseptiques, et du respect
de ces consignes dans tout
établissement de soins.

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