Université des Sciences et de la Technologie d'Oran Mohammed Boudiaf
Faculté des Mathématiques et Informatique
Fiche de TD 2 Algèbre I (2024/2025) 1ère Année ING
"Ensembles, Applications et Relations"
Exercice 01 :
On considère les ensembles suivants :
A = {0, 1, 2}, B = {{0, 1}, 2}, C = {0, {0, 1}, {2}, ∅}, D = {0, 1}.
1) les propositions suivantes sont-elles vraies ?
a)0 ∈ B, b){0, 1} ⊂ B, c)∅ ∈ C, d)∅ ⊂ C, e){∅} ⊂ C.
2. Déterminer : A ∩ B, A ∩ C, A − B, C − B, A × D, P(A), P(P(D)).
3. Soient E, F deux ensembles. Montrer que P(E) = P(F ) ⇒ E = F.
Exercice 02 :
Étant donné A, B et C trois parties d'un ensemble E ,
a) Montrer que :
1. (A ∩ B) ∪ B c = A ∪ B c . 2. (A − B) − C = A − (B ∪ C).
3. A ∪ B = A ∩ C ⇔ B ⊂ A ⊂ C. 4. CE A∆CE B = A∆B
. A ∩ B = A ∩ C ⇔ A ∩ Bc = B ∩ C c.
.A ⊂ B ⇔ CE B ⊂ CE A ⇔ A ∪ B = B ⇔ A ∩ B = A.
b) Simplier :
1. (A ∪ B) ∩ (C ∪ A). 2. (A ∩ B) ∪ (C ∩ A).
Exercice 03 :
I. On considère les ensembles E = {1, 2, 3, 4}, et A = {(i, j) ∈ E 2 /i < j}, B = {(i, j) ∈ E 2 /i > j},
C = {(i, j) ∈ E 2 /i = j}.
Représenter par un dessin A, B et C , et montrer qu'ils forment une partition de E × E.
Soient a, b et c des réels, avec a ≥ 0. Pour quelles conditions les sous-ensembles ]0, a[, ]−∞, b],
et [c, +∞[ forment-ils une partition de IR.
Exercice 04 :
Soit f : E → F, une applications, soit A ⊂ E, B ⊂ F. Montrer que :
1. f (f −1 (B)) ⊂ B, a t-on l'égalité ?(justier)
2. A ⊂ f −1 (f (A)), a t-on l'égalité ?(justier)
Exercice 05 :
Soit l'application f : IR → IR, f (x) = x2 + 1. Considérons les parties A = [−2, 1], B = [0, 3]
1.Comparer les ensembles f (A) ∩ f (B) et f (A ∩ B).
2.Quelle conditions doit vérier l'application pour que f (A) ∩ f (B) = f (A ∩ B).
3. f est-elle surjective ?
4. Donner une restriction g de f pour que g soit une bijection et donner sa réciproque.
Exercice 06 :
x2
Soit l'application f : [0, 2[∪]2, +∞[→] − ∞, 0]∪]1, +∞[, dénie par : f (x) = 2
x −4
1) f est-elle injective ? surjective ? Conclure.
2) Déterminer les ensembles : f −1 ({2}), f −1 ([ 21 , 1]), f ([0, 2[∪]2, +∞[).
Exercice 07 Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives, bijectives ?
1. f1 : IR → Z, x → f1 (x) = [x]. 2. f2 : IR2 → IR2 , (x, y) → f2 (x, y) = (x + y, x − y).
2x + 1
3. f3 : IR − {−1} → IR, x → f3 (x) = . f4 : Z2 → Z, (n, m) → f4 (n, m) = nm2 .
x+1
Exercice 08 :
n+m
1. On dénit sur IN la relation R par : nRm ⇔ ∈ IN. R est-elle anti-symétrique ?
2
transitive ?
2. On dénit sur Z la relation R par : nRm ⇔ n = −m. R est-elle réexive ? anti-symétrique ?
∀A, B ∈ P (E), ARB ⇔ A ⊂ B. est-elle réexive ? symétrique ?
Exercice 9 :
On dénit sur IR2 la relation R par : (x1 , y1 )R(x2 , y2 ) ⇔ x21 + y12 = x22 + y22
1. Montrer que R une relation d'équivalence.
2. Trouver la classe d'équivalence du couple (a, b).
Exercice 10 :
On dénit sur xIR la relation R par : Ry ⇔ xey = yex .
a) Montrer que R est une relation d'équivalence.
b) Pour x ∈ IR, déterminer le cardinal de la classe d'équivalence de x pour la relation R.
Exercice 11 :
On dénit sur IR2 la relation ≺ par : (x, y) ≺ (x′ , y ′ ) ⇔ (x − x′ ≥ 0 et y = y ′ )
-Montrer que ≺ est une relation d'ordre. L'ordre est-il total ?
Exercice 012 :
Dans IN , on dénit une relation R par : nRm ⇔ n divise m
∗
1. Montrer que R est une relation d'ordre.
2. L'ordre est-il total ?
3. Soit A = {1, 2, 3, 4}. L'ensemble possède-t-il un plus grand élément ? Un plus petit élément ?
Dr. I.Medjadj
2
Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientique
Université des Sciences et de la Technologie d'Oran Mohammed Boudiaf
Faculté de MI
Solution de la Fiche de TD 2(2024/2025)1ère année ING INFO
Exercice 01 : On considère les ensembles suivants :
A = {0, 1, 2}, B = {{0, 1}, 2}, C = {0, {0, 1}, {2}, ∅}, D = {0, 1}.
1)a)0 ∈ B Fausse, 0 n'est pas un élément de B .
b){0, 1} ⊂ B, Fausse, car c'est un élément de B .
c)∅ ∈ C, Vraie.
d)∅ ⊂ C, Vraie, l'ensemble vide est inclus dans tous les ensembles.
e){∅} ⊂ C Vraie, car ∅ est un élément de C.
2. A ∩ B = {2}, A ∩ C = {0}, A − B = {0, 1}, C − B = {0, {2}, ∅},
A × D = {(0, 0), (0, 1), (1, 0, ), (1, 1), (2, 0), (2, 1)}
P(A) = {∅, {0, 1, 2}, {0}, {1}, {2}, {0, 1}, {0, 2}, {1, 2}} = 23 = 8,
P(D) = {∅, {0, 1}, {0}, {1}}, P(P(D)) = {∅, P(D), {∅}, {{0, 1}}, {{0}}, {{1}},
{∅, {0, 1}}, {∅, {0}}, {∅, {1}}, {{0, 1}, {0}}, {{0, 1}, {1}}, {{0}, {1}}
{∅, {0, 1}, {0}}, {∅, {0, 1}, {1}}, {∅, {0}, {1}}, {{0, 1}, {0}, {1}}} = 24 , .
3.Soient E, F deux ensembles, supposons que P(E) = P(F ). Montrons que E = F :
1. On montre que E ⊂ F Soit x ∈ E
x ∈ E ⇒ {x} ⊂ E ⇒ {x} ∈ P(E) ⇒ {x} ∈ P(F ) ⇒ {x} ⊂ F ⇒ x ∈ F.
De la même manière on montre que F ⊂ E. D'où le résultat.
Exercice 02
Étant donné A, B et C trois parties d'un ensemble E ,
Montrer que :
1. (A ∩ B) ∪ B c = A ∪ B c .
x ∈ (A ∩ B) ∪ B c ⇔ (x ∈ A ∧ x ∈ B) ∨ (x ∈/ B)
⇔ (x ∈ A ∨ x ∈/ B) ∧ (x ∈ B ∨ x ∈
/ B)
c c
⇔ x ∈ (A ∪ B ) ∧ x ∈ (B ∪ B )
⇔ x ∈ (A ∪ B c ) ∩ E
⇔ x ∈ A ∪ Bc.
Car E = B c ∪ B et A ∪ B c est un sous ensemble de E.
2. (A − B) − C = A − (B ∪ C).
x ∈ (A − B) − C ⇔ (x ∈ A ∧ x ∈
/ B) ∧ (x ∈ / C)
⇔ x ∈ A ∧ (x ∈
/ B∧x∈ / C)
⇔ x ∈ A ∧ (x ∈ B ∧ x ∈ C c )
c
⇔ x ∈ A ∧ (x ∈ B c ∩ C c )
⇔ x∈A∧x∈ / (B ∪ C),
⇔ x ∈ A − (B ∪ C).
3. A ∪ B = A ∩ C ⇔ B ⊂ A ⊂ C.
(⇒) Supposons que A ∪ B = A ∩ C :
soit x ∈ B ⇒ x ∈ A ∪ B ⇒ x ∈ A ∩ C ⇒ x ∈ A ∧ x ∈ C ⇒ x ∈ A, ainsi B ⊂ A,
soit x ∈ A ⇒ x ∈ A ∪ B ⇒ x ∈ A ∩ C ⇒ x ∈ A ∧ x ∈ C ⇒ x ∈ C, A ⊂ C, alors B ⊂ A ⊂ C.
(⇐) Supposons que B ⊂ A ⊂ C : A ∪ B = A = A ∩ C. D'où le résultat.
4. CE A∆CE B = A∆B
x ∈ CE A∆CE B ⇔ (x ∈ CE A − CE B) ∨ (x ∈ CE B − CE A)
⇔ (x ∈ CE A ∧ x ∈
/ CE B) ∨ (x ∈ CE B ∧ x ∈
/ CE A)
⇔ (x ∈
/ A ∧ x ∈ B) ∨ (x ∈/ B ∧ x ∈ A)
⇔ (x ∈ B − A) ∨ (x ∈ A − B) ⇔ x ∈ (B − A) ∪ (A − B)
⇔ x ∈ A∆B
b) Simplier :
1.(A ∪ B) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∩ (C ∩ A) = (A ∩ A) ∩ (B ∩ C) = ∅ ∩ (B ∩ C) = ∅.
2.(A ∩ B) ∪ (C ∩ A) = (A ∪ B) ∪ (C ∪ A) = (A ∪ A) ∪ (B ∪ C) = E ∪ (B ∪ C) = E.
Exercice 03 :
A C
4
B
3
I. 1 2 3 4 A, B et C , forment une partition de E × E, car ils sont
disjoints deux à deux et A ∪ B ∪ C = E.
Exercice 04 Soit f : E → F, une applications, soit A ⊂ E, B ⊂ F. Montrons que :
:
1. f (f (B)) ⊂ B, Soit y ∈ f (f −1 (B)) ⇒ ∃x ∈ f −1 (B) tel que y = f (x), d'autre part
−1
x ∈ f −1 (B) ⇒ ∃y ∈ B/y = f (x) ∈ B, d'où le résultat.
Non l'égalité n'a pas lieu voici un contre exemple : Soit f : IR → IR, dénie par f (x) = x2 ,
soit B = {−1}, f −1 ({−1}) = {x ∈ IR/x2 = −1} = ∅, f (f −1 ({−1})) = f (∅) = ∅.
On remarque B = {−1} ̸⊂ ∅ = f (f −1 (B)).
Autre contre exemple : soit f : {0, 1} → {0, 1, 2} telle que
f (0) = 1, f (1) = 2, B = {0}, f −1 ({0}) = {x ∈ IR/f (x) = 0} = ∅, f (f −1 ({0})) = f (∅) = ∅.
On remarque B = {0} ̸⊂ ∅ = f (f −1 (B)).
Remarque : B = f (f
−1
(B)) si f es surjective.
2. A ⊂ f −1 (f (A)), soit x ∈ A; on a f (x) ∈ f (A) ⇒ x ∈ f −1 (f (A)),d'où le résultat.
Non l'égalité n'a pas lieu voici un contre exemple : Soit f : IR → IR, dénie par f (x) = x2 ,
soit A = {1}, f ({1}) = {f (x) ∈ IR/x = 1} = {1}, f −1 (f ({1})) = {x ∈ IR/x2 = 1} = {−1, 1}.
On remarque f −1 (f (A)) = {−1, 1} ̸⊂ {1} = A.
4
Autre contre exemple : soit f : {0, 1} → {0, 1, 2} telle que
f (0) = 1, f (1) = 1, A = {1}, f ({1}) = {f (x) ∈ IR/x = 1} = {1},
f −1 (f ({1})) = {x ∈ {0, 1}/y = 1}
On remarque f −1 (f (A)) = {0, 1} ̸⊂ {1} = A.
Remarque : f
−1
(f (A)) = A, si f est injective.
Exercice 05
I. Soit l'application f : IR → IR, f (x) = x2 + 1.
A = [−2, 1], B = [0, 3]
1.f (A) = {f (x), x ∈ A}
= {f (x), x ∈ [−2, 0] ∪ [0, 1]}
= [1, 5] ∪ [1, 2] = [1, 5],
f (B) = {f (x)/x ∈ [0, 3]} = [1, 10]
A ∩ B = [0, 1] ⇒ f (A ∩ B) = [1, 2]
f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B)
= [1, 5] ∩ [1, 10] = [1, 5].
2. On sait que f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B) (Voir cours)
Soit y ∈ f (A) ∩ f (B) ⇒ y ∈ f (A) ∧ y ∈ f (B)
⇒ ∃x1 ∈ A/y = f (x1 ) ∧ ∃x2 ∈ A/y = f (x2 )
⇒ y = f (x1 ) = f (x2 ) ⇒? x1 = x2 ∈ A ∧ x1 = x2 ∈ B
x1 ∈ A ∩ B d'où f (A) ∩ f (B) ⊂ f (A ∩ B).
Il faut que f soit injective.
3. F est
√ surjective : ∀y ∈ IR, ∃x ∈ IR/y = f (x).
x = ± y − 1, pour y = −1, x n'existe pas ainsi f −1 ({−1} = ∅ y = −1 n'a pas d'antécédent. f
n'est pas surjective. √
4.Soit g : [0, +∞] → [1, +∞[ la restriction de f , sa bijection g −1 (y) = y − 1.
Exercice 06
Soit f : [0, 2[∪]2, +∞[→] − ∞, 0]∪]1, +∞[, f (x) = x2
x2 −4
1)(f est injective) ⇔ (∀x1 , x2 ∈ E, f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ x1 = x2 ).
Soit x1 , x2 ∈ E tels que f (x1 ) = f (x2 ) on a :
x21 x22
f (x1 ) = f (x2 ) ⇒ = ⇒ x21 = x22
x21 − 4 x22 − 4
⇒ |x1 | = |x2 | ⇒ x1 = x2 , x1 , x2 ≥ 0.
2)f est surjective ⇔ (∀y ∈ F ), (∃x ∈ E)/f (x) = y.
Soit y ∈] − ∞, 0]∪]1, +∞[/y = f (x)
x2 4y
y= 2
⇒ x2 = , sachant que y ̸= 1.
x −4 y−1
r
4y
De plus 4y(y − 1) ≥ 0 suivant F =] − ∞, 0]∪]1, +∞[ ainsi x = . f est bien surjective.
y−1
Conclusion : f est bijective.
2) Déterminer les ensembles : f −1 ({2}), f −1 ([ 21 , 1]), f ([0, 2[∪]2, +∞[).
√
f −1 ({2}) = {x ∈ [0, 2[∪]2, +∞[, y = 2} = {2 2}.
5
√
r
4.2
ou bien f est bijective f (2) =
−1
= {2 2}.
2−1
1 1
f −1 ([ , 1]) = {x ∈ [0, 2[∪]2, +∞[, y ∈ [ , 1]} = ∅,
2 2
car [ 2 , 1] ⊈] − ∞, 0]∪]1, +∞[
1
f ([0, 2[∪]2, +∞[) = f (E) = F =] − ∞, 0]∪]1, +∞[
Car f est surjective.
Autres méthode : f ([0, 2[∪]2, +∞[) = f ([0, 2[) ∪ f (]2, +∞[) sachant que f est décroissante sur les
deux intervalles
−8x
(f ′ (x) = 2 2
et c'est une bijection .
(x + 4)
f ([0, 2[) =] lim− f (x), f (0)[=] − ∞, 0],
x→2
f (]2, +∞[) =] lim f (x), lim− f (x)[=]1, +∞],
x→+∞ x→2
ainsi
f ([0, 2[∪]2, +∞[) =] − ∞, 0]∪]1, +∞[
Exercice 07 Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives, bijectives ?
1. f1 : IR → Z, x → f1 (x) = [x],
(f1 n'est pas injective car ) ⇔ (∃x1 = 0, x2 = 0.5 ∈ R, f (x1 ) = f (x2 )) = 0 ∧ x1 ̸= x2 ),
f1 est surjective car ∀y ∈ Z, ∃x = y ∈ Z/y = [x].
2. f2 : IR2 → IR2 , (x, y) → f2 (x, y) = (x + y, x − y),
(f2 est injective) ⇔ (∀(x1 , y1 ), (x2 , y2 ) ∈ IR, f2 (x1 , y1 ) = f2 (x2 , y2 ) ⇒
(x1 , y1 ) = (x2 , y2 ).
x1 + y 1 = x 2 + y 2
f2 (x1 , y1 ) = f2 (x2 , y2 ) ⇒ (x1 + y1 , x1 − y1 ) = (x2 + y2 , x2 − y2 ) ⇒ ∧ ⇒
x −y =x −y
1 1 2 2
x1 = x2 ⇒ y1 = y2 . d'où le résultat. f2 est surjective
∀(X, Y ) ∈ IR2 , ∃(x, y) ∈ IR2 /f2 (x, y) = (X, Y ).
X +Y
x=
x+y =X
2
f2 (x, y) = (x + y, x − y) = (X, Y ) ⇒ ∧ ⇒ ∧
x−y =Y
X −Y
y=
2
2x + 1
3. f3 : IR − {−1} → IR, x → f3 (x) = . f3 est injective ⇔ f3 (x1 ) = f3 (x2 ) ⇒ x1 = x2 .
x+1
2x1 + 1 2x2 + 1
f3 (x1 ) = f3 (x2 ) ⇒ = ⇒ 2x1 x2 +x2 +2x1 +1 = 2x1 x2 +x1 +1+2x2 ⇒ x1 = x2 .
x1 + 1 x2 + 1
D'où le résultat.
f3 est surjective ∀y ∈ IR, ∃x ∈ IR − {−1}/, f3 (x) = y.
2x + 1 1−y
y= ⇒ xy + y = 2x + 1 ⇒ x(y − 2) = 1 − y ⇒ x = , x n'est pas dénie pour
x+1 y−2
y = 2. Donc f3 n'est pas surjective.
Exercice 08 :
n+m
1. On dénit sur IN la relation R par : nRm ⇔ ∈ IN.
2
R n'est pas anti-symétrique : ∃n = 0, m = 2 ∈ IN, nRm ∧ mRn ∧ n = 0 ̸= 2 = m.
6
est transitive
R
n+m
⇔ nRm ∧ mRh ⇒ nRh.
nRm ⇔ ∈ IN n+h n+h
2 ⇒( + m) ∈ IN ⇒ ∈ IN ⇒ nRh.
mRh ⇔ m + h 2 2
∈ IN
2
2. On dénit sur Z la relation R par : nRm ⇔ n = −m. R n'est réexive car n ̸= −n.
R n'est pas anti-symétrique ssi ∃n = 1, m = −1 ∈ Z, nRm ∧ mRn ∧ n ̸= m.
Exercice 09 R est une classe d'équivalence si et seulement si elle est réexive et symétrique et
transitive.
1. a) R est réexive si et seulement si ∀(x, y) ∈ IR2 , (x, y)R(x, y)
(x, y)R(x, y) ⇔ x2 + y 2 = x2 + y 2 .
D'où R est réexive.
b) R est symétrique si et seulement si
∀(x, y), (x1 , y1 ) ∈ IR2 , (x, y)R(x1 , y1 ) ⇒ (x1 , y1 )R(x, y)
(x, y)R(x1 , y1 ) ⇒ x2 + y 2 = x21 + y12
⇒ x21 + y12 = x2 + y 2
⇒ (x1 , y1 )R(x, y)
D'où R est symétrique.
c) R est transitive si et seulement si
∀(x, y), (x1 , y1 ), (x2 , y2 ) ∈ IR2 ,
(x, y)R(x1 , y1 ) ∧ (x1 , y1 )R(x2 , y2 ) ⇒ (x, y)R(x2 , y2 )
(x, y)R(x1 , y1 ) ∧ (x1 , y1 )R(x2 , y2 )
x2 + y 2 = x21 + y12
⇒ ∧
x2 + y 2 = x2 + y 2
1 1 2 2
⇒ x21 + y12 = x22 + y22
⇒ (x, y)R(x2 , y2 )
D'où R est transitive, Ainsi R est une
relation d'équivalence.
2. Trouvons la classe d'équivalence du couple (a, b).
C((a, b)) = {(x, y) ∈ IR2 /(x, y)R(a, b)}
= {(x, y) ∈ IR2 /x2 + y 2 = a2 + b2 }
Si a2 + b2 = 0 ⇒ a = b = 0 ainsi C(a, b) = {(0, 0)} est le point O = (0, 0) origine. Sinon si
p + b ̸= 0, C(a, b) = {(x, y) ∈ IR /x + y = a + b } un cercle de de centre (0, 0) de rayon
2 2 2 2 2 2 2
a
(a2 + b2 ).
Exercice 10 :
On dénit sur IR la relation R par : xRy ⇔ xey = yex .
a) R est une classe d'équivalence si et seulement si elle est réexive et symétrique et transitive. 1.
R est réexive si et seulement si ∀x ∈ IR, xRx
7
xRx ⇔ xex = xex . D'où R est réexive.
2. R est symétrique si et seulement si
∀x, y ∈ IR, xRy ⇒ yRx
xRy ⇒ xey = yex
⇒ yex = xey
⇒ yRx
D'où R est symétrique.
3. R est transitive si et seulement si
∀x, y, z ∈ IR,
xRy ∧ yRz ⇒ xRz
xRy ∧ yRz
xey = yex xe−x = ye−y
⇒ ∧ ⇒ ∧ ⇒ xez = zex ⇔ xRz
yez = zey ye−y = ze−z
D'où R est transitive, Ainsi R est une relation d'équivalence.
b) Pour x ∈ IR, déterminer le cardinal de la classe d'équivalence de x pour la relation R :
Cx = {y ∈ IR/xRy} = {y ∈ IR/yex = xey }. ye−y = xe−x .
Soit la fonction f : IR → IR dénie par f (t) = te−t ⇒ f ′ (t) = (1 − t)e−t . f est strictement
croissante sur l'intervalle ] − ∞, 1] et strictement décroissante sur l'intervalle [1, +∞[.
te−t
1
Suivant le graphe ou la table de
variation on remarque : Pour x ∈]0, 1[∪]1, +∞[ alors f ∈]0, e−1 [ et alors f a deux antécédents,
Card(Cx ) = 2.
Pour x ∈] − ∞, 0[∪{1} alors f ∈] − ∞, 0] ∪ {e−1 } et alors f a un seul antécédent, Card(Cx ) = 1.
Exercice 11
a) ≺ est réexive si et seulement si ∀(x, y) ∈ IR2 , (x, y) ≺ (x, y)
(x, y) ≺ (x, y) ⇔ x − x ≥ 0 ∧ y = y.
D'où ≺ est réexive.
8
b) ≺ est anti-symétrique si et seulement si
∀(x, y), (x′ , y ′ ) ∈ IR2 , ((x, y) ≺ (x′ , y ′ )) ∧ ((x′ , y ′ ) ≺ (x, y))
⇒ (x, y) = (x′ , y ′ )
(x, y) ≺ (x′ , y ′ ) ∧ (x′ , y ′ ) ≺ (x, y)
x − x′ ≥ 0 ∧ y ′ = y
⇒ et
′
x − x ≥ 0 ∧ y = y′
⇒ x = x′ , y = y ′ .
D'où (x, y) = (x′ , y ′ ), alors ≺ est anti-symétrique.
c) ≺ est transitive si et seulement si
∀(x, y), (x′ , y ′ ), (x”, y”) ∈ IR2 , ((x, y) ≺ (x′ , y ′ )) ∧ ((x′ , y ′ ) ≺ (x”, y”))
⇒ (x, y) ≺ (x”, y”)
(x, y) ≺ (x′ , y ′ ) ∧ (x′ , y ′ ) ≺ (x”, y”)
x − x′ ≥ 0 ∧ y ′ = y
⇒ et
x′ − x” ≥ 0 ∧ y” = y ′
⇒ x − x” ≥ 0 ∧ y” = y
⇒ (x, y) ≺ (x”, y”)
D'où ≺ est transitive, alors c'est un relation d'ordre.
L'ordre n'est pas total car ∃(x, y) = (2, 5) et (x′ , y ′ ) = (4, 3) tels que si on suppose que
(x, y) ≺ (x′ , y ′ ) ⇒ 2 − 4 ≥ 0 ∧ 3 = 5 ce qui absurde.
De plus (x′ , y ′ ) ≺ (x, y) ⇒ 4 − 2 ≥ 0 ∧ 5 = 3 faux.
Exercice 012 :
Dans IN∗ , on dénit une relation R par : nRm ⇔ n divise m
1. Montrer que R est une relation d'ordre : R est réexive si et seulement si ∀n ∈ IN∗ , nRn
nRn ⇔ n divise n, car n = 1 × n. D'où R est réexive.
2. R est anti-symétrique si et seulement si
∀n, m ∈ IN∗ , nRm ∧ mRn ⇒ n = m
nRm ⇔ ∃k ∈ IN∗ m = kn
mRn ⇔ ∃k ′ ∈ IN∗ n = k ′ m
⇒ m = kn = kk ′ m ⇒ kk ′ = 1 ⇒ k = k ′ = 1 ⇒ n = m.
D'où R est anti-symétrique.
2. R est transitive si et seulement si
∀n, m, h ∈ IN∗ , nRm ∧ mRh ⇒ nRh
nRm ⇔ ∃k ∈ IN∗ m = kn
mRl ⇔ ∃k ′ ∈ IN∗ l = k ′ m
⇒ l = k ′ m = kk ′ n ⇒ l = k ′′ n ⇒ nRl, k” ∈ IN∗ .
D'où R est transitive.
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2. L'ordre est partiel car ∃3, 5 qui ne sont pas comparable.
3. Soit A = {1, 2, 3, 4}. L'ensemble possède-t-il un plus grand élément ? Un plus petit
élément ? : 1 est le plus petit élément au sens de R car ∀n ∈ A, ∃k = n ∈ IN∗ , n = k × 1.
le seul plus grand élément possible serait 4 mais il n'existe pas de k ∈ IN∗ tel que 4 = k.3
donc le plus grand élément n'existe pas.
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