Corriges_05
Corriges_05
Exercice 5.3
a) �π
2 2
b) π
4
c) π 1
4 + 2 ln 2.
d) 2π
�
3 3
Exercice 5.4
a) −4
b) n!
c) �π
3
Exercice 5.5
Le changement de variable proposé ne convient pas sur [0, π], il faut changer l’intervalle d’intégration. La fonction f : x �→ 1 est définie
�π/2 1 + a sin2 x
et continue sur R, elle est également paire et de période π. Ainsi I = 2 f (x) d x. On peut exprimer sin2 x assez facilement à l’aide de tan2 x
0
puisque sin2 x = cos2 x tan2 x soit sin2 x = tan2 x si x ∈ [0, π/2[. La fonction φ : t �→ arctan t est une bijection de classe C 1 de [0, +∞[ sur
1 + tan2 x
[0, π/2[ et f est intégrable sur [0, π/2] donc sur [0, π/2[ ce qui permet d’effectuer le changement de variable dans l’intégrale
�+∞ �+∞
1 1 1
I = 2 2 2
dt = 2 dt
0 t 1+t 0 1 + (a + 1)t 2
1+a
1+ t2
�+∞
2 1
= dt .
a +1 0 2 1
t +
a +1
�+∞
1 arctan t est une primitive sur R de t �→ 1 1 π
En utilisant le fait que t �→ α α 2 2 si α �= 0 et que par conséquent, 2 2
dt = si α > 0, on
t +α 0 t +α 2α
obtient �
2 π a +1 π
I= =� .
a +1 2 a +1
Exercice 5.6
� �
� f (t ) �
Dans le cas où f est intégrable sur [1, +∞[, la majoration �� α �� � | f (t )| si t � 1 permet de conclure. Sinon on revient à la définition de la
t �x �+∞
convergence. Appelons F la primitive de f sur [1, +∞[ qui s’annule en 1 : ∀x ∈ [1, +∞[, on a F (x) = f (t )dt . La convergence de f (t )dt
1 1
signifie, par définition, que F admet une limite finie en +∞. Pour tout x � 1, par intégration par parties sur [1, x] (les fonctions sont bien de classe
C 1 sur ce segment), �x �x
f (t ) F (x) F (1) F (t )
α dt = α − 1 + dt
1 t x 1 t α+1
De plus F est continue sur [1, +∞[ et admet une limite � finie
� en +∞ donc F est bornée sur [1, +∞[. Notons M un majorant �+∞de |F | sur [1, +∞[.
F (x) � F (t ) � F (t )
Ainsi lim = 0, et pour tout t ∈ [1, +∞[, on a � � � M . Donc t �→ F (t ) est intégrable sur [1, +∞[, l’intégrale dt est donc
x→+∞ x α � α+1 � α+1 α+1 α+1
�x t t t �+∞ 1 t
f (t ) f (t )
convergente et finalement, α dt admet une limite finie lorsque x tend vers +∞, ce qui signifie bien que dt converge. On obtient,
�+∞ �+∞1 t 1 tα
f (t ) F (t )
de plus, dt = .
1 tα 1 t α+1
Exercice 5.8
année 2024/2025
S OLUTIONS
Exercice 5.9
2
→ La fonction f est continue sur ]0, 1[. On a f (x) ∼ −x2 = −1, ainsi f est prolongeable par continuité en 0 et donc intégrable sur ]0, 1/2].
x→0 x
Par ailleurs, f (x) ∼ ln((1 − x)(1 + x)) = ln(1 − x) + ln(1 + x) ∼ ln(1 − x). La fonction t �→ ln t est intégrable sur ]0, 1/2], donc par symétrie,
x→1 x→1
f est intégrable sur [1/2, 1[. Donc f est intégrable sur ]0, 1[.
→ Soit 0 < a < b < 1. En intégrant par parties, on obtient
�b � �b �b
1 2x
f (x) d x = − ln(1 − x 2 ) − dx
a x a a x(1 − x 2 )
�b
ln(1 − b) + ln(1 + b) ln(1 − a 2 ) 2
= − + − d x.
b a a (1 − x)(1 + x)
Or ln(1−b)− ln(1 − b) = (b − 1) ln(1 − b) tend vers 0 par croissances comparées lorsque b tend vers 1. Finalement, en faisant tendre a vers
b b
0 et b vers 1, on obtient �1
f (x) d x = − ln 2 + 0 + 0 − ln 2 − 0 = −2 ln 2.
0
Exercice 5.10
2
1. → Soit f : x �→ ln(1 +2 x ) . Cette fonction est continue sur ]0, +∞[, de limite finie 1 en 0 (d’où l’intégrabilité sur ]0, 1[) et est négligeable
x
devant 1/x 3/2 en +∞. La fonction est donc intégrable sur R∗ +.
→ Soit 0 < ε < a. On a
�a � �a �
ln(1 + x 2 ) a 2x
f (x) d x = − + dx
ε x ε x(1 + x 2 ) ε
ln(1 + ε2 ) ln(1 + a 2 )
= − + 2(arctan(a) − arctan ε)
ε a
�+∞
ln(1 + x 2 )
Par équivalent (en 0) et croissances comparées en +∞, on peut passer aux limites et obtenir d x = π.
0 x2
2. L’application f est intégrable sur R∗ 1 1 ∗
+ et φ : t �→ t est un C -difféomorphisme de R+ sur lui-même. On obtient, via ce changement de
variable,
�+∞ �0 �+∞
ln(1 + x 2 ) 1 1
d x = − ln(1 + )dt = ln(1 + 2 )dt = π.
0 x2 +∞ t2 0 t
Exercice 5.11
année 2024/2025
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mais la majoration est trop forte. On doit réintégrer par parties comme précédemment,
�+∞ �+∞
cos t sin x sin t
dt = − + 3 dt .
x t3 x3 x t4
�+∞
3 1
Le premier terme est un O(1/x 3 ), le second aussi en majorant la valeur absolue de l’intégrale par dt = 3 .
x t4 x
3. On propose deux méthodes...
→ On cherche d’abord à comprendre comment va apparaître le ln x. On sépare l’intégrale en 2 afin de ne pas conserver une difficulté en
�+∞ �1
+∞ en écrivant F (x) = f (t )dt + f (t )dt et on étudie cette seconde intégrale. On a f (t ) ∼ 1t et t �→ 1t n’est pas intégrable sur
1 t →0
�1 x �1
1
]0, 1] et on s’attend donc à ce que f (t )dt se comporte comme dt = − ln x. On évalue la différence :
x x t
�1 � � �1 � �
sin t 1 sin t − t
− = dt .
x t2 t x t2
On note g : t �→ sin t2− t pour tout t ∈]0, 1] prolongée par continuité en 0 par 0. On note de nouveau g la fonction prolongée sur [0, 1],
t �1 �1 �1
sin t
elle est continue sur [0, 1] ce qui implique que g (t )dt tend vers la constante g (t )dt . Ainsi dt − (− ln x) tend vers une
x 0 x t2
constante, et ln x admet une limite −∞ lorsque x tend vers 0 donc
�1
sin t
dt ∼ − ln x
x t2 t →0
�+∞
Puisque f (t )dt est constant et donc négligeable devant − ln x en 0, on a le résultat souhaité.
1
→ On utilise tout simplement les résultats sur l’intégration des relations de comparaison. Au voisinage de 0, on a sin2 t ∼ 1t . On ne peut
t t →0
pas l’utiliser directement sur ]x, +∞]. On découpe en 1. L’équivalent précédent, la continuité et la positivité des fonctions sur ]0, 1] et
la non-intégrabilité de t �→ 1t permet d’appliquer le théorème, ce qui donne
�1 �1
sin t dt
2
dt ∼ = − ln x.
x t x→0+ x t
�+∞
sin t
Puisque dt est une constante, on a
1 t2
�1 �+∞
sin t sin t
F (x) = dt + dt ∼ − ln x.
x t2 1 t2 x→0+
4. La fonction F est continue sur ]0, +∞[. On a F (x) ∼ − ln x et ln est intégrable sur ]0, 1] donc F également. De plus, |F (x)| = O(1/x 2 ) en
x→0
+∞ donc F est intégrable sur [1, +∞[. Finalement F est bien intégrable sur R∗
+ . Le résultat le plus simple concernant F est la valeur de sa
dérivée. On imagine donc qu’on va intégrer par partie. Soit 0 < ε < A,
�A �A
F (x) d x = [xF (x)]εA − xF � (x) d x
ε ε
�A
sin x
= AF (A) − εF (ε) + x dx
ε x2
Or εF (ε) ∼ −ε ln ε de limite nulle lorsque A tend vers +∞, AF (A) = cos A + O(1/A 2 ) de limite nulle, ce qui donne en limite
ε→0 A
�+∞ �+∞
sin x
F (x) d x = d x.
0 0 x
Exercice 5.12
On cherche simplement à majorer |g |. Pour tout x ∈ I , |g (x)| � max(| f (x)|, |h(x)|) et plus simplement, pour se débarrasser des valeurs absolues
(elles sont positives), |g (x)| � | f (x)| + |h(x)|. La fonction | f | + |h| est intégrable sur I , par comparaison g aussi.
Exercice 5.13
1. La fonction f est décroissante donc admet une limite finie ℓ ou −∞ en +∞. Dans le cas où la limite est infinie, on peut majorer f par −1,
d’où la non-intégrabilité. Dans le cas d’une limite finie ℓ �= 0, on a f (x) ∼ ℓ, non intégrable sur R+ . En conclusion ℓ est nécessairement
x→+∞
nulle (ce n’est pas suffisant). On en déduit également que f est à valeurs positives.
�x �x �x/2
2. On écrit f (t )dt = f (t )dt − f (t )dt . Puisque f est intégrable sur R+ , chacune des deux intégrales a la même limite finie lorsque
x/2 0 0
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�x
x tend vers +∞. Par différence, lim f (t )dt = 0.
x→+∞ x/2
3. Par décroissante (et positivité de f ), �x �x
0� f (x)dt � f (t )dt .
x/2 x/2
�x
x
Or f (x)dt = f (x). par encadrement, on obtient lim x f (x) = 0.
x/2 2 x→+∞
Exercice 5.14
On en déduit notamment l’existence d’une limite finie pour f f � (X ) en +∞ (les deux intégrales convergent). Si cette limite est non nulle,
la question 3 redonne une limite infinie pour f 2 et de nouveau la non-intégrabilité. Ainsi f f � tend vers 0 en +∞. On obtient ainsi
�+∞ �+∞
f �2 (t )dt = − f f �� (t )dt .
0 0
�X
On applique l’inégalité de Cauchy-Schwarz sur f f �� (t )dt , on passe à la limite X → +∞, ce qui donne une inégalité de Cauchy-Schwarz
0
��+∞ �2 �+∞ �+∞
� ��
� 2
�
� f f (t )dt � �
� f (t )dt . f ��2 (t )dt .
0 0 0
Exercice 5.15
1. Si x > 0, alors ax < bx. Puisque f est décroissante, on en déduit que g est positive sur R∗ + . Elle est bien évidemment continue sur cet
intervalle. Pour justifier l’intégabilité, il suffit de prouver la convergence de l’intégrale sur ]0, +∞[. Soit 0 < ε < A. On a
�A �A �A
f (ax) − f (bx) f (ax) f (bx)
dx = dx − dx
ε x ε x ε x
�a A �b A
f (x) f (x)
= dx − dx
aε x bε x
�b A �bε
f (x) f (x)
= dx − d x.
aA x aε x
On s’intéresse aux deux nouvelles intégrales. Par encadrement, on a ( f est décroissante),
�b A �b A �b A
f (b A) f (x) f (a A)
dx � dx � dx
aA x aA x aA x
c’est-à-dire �b A
bA f (x) bA
f (b A) ln
� d x � f (a A) ln .
aA aA x aA
�b A
f (x) b
Par encadrement, on en déduit l’existence de la limite lim d x = ℓ ln . On opére de même avec l’autre intégrale, ce qui donne
A→+∞ a A x a
une limite f (0) ln b
a . Finalement �+∞
f (ax) − f (bx) b
d x = (ℓ − f (0)) ln .
0 x a
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2. La fonction f : x �→ − arctan x est décroissante mais négative, ce qui n’est finalement pas contrariant car on n’a jamais utilisé le signe de
f , seulement l’existence d’une limite finie en +∞ (on peut sinon considérer x �→ π 2 − arctan x). On peut donc écrire l’intégrale demandée
�+∞
f (x) − f (3x)
sous la forme d x. La valeur est π
2 ln 3. On peut refaire le même type de calculs sur ce cas particulier, ou les refaire avec
0 x
la fonction croissante x �→ arctan x.
3. On peut refaire le même type de calculs pour prouver la convergence de l’intégrale (pas l’intégrabilité cette fois puisque le signe n’est plus
fixe). L’encadrement utilisé à la fin de fonctionne plus. On utilise la continuité en 0 ou la limite en +∞. On traite le cas de +∞. Soit ε� > 0,
il existe B > 0 tel que, pour u > B , | f (u) − ℓ| < ε� . Alors, pour a A > B (i.e. pour A > B /a), on a (car si x ∈ [a A, b A], alors x > B )
� �b A �b A � �b A
� f (x) ℓ � | f (x) − ℓ| b
�
� d x − d x ��
� d x � ε� . ln .
aA x aA x aA x a
��b A �b A � �b A
f (x) ℓ ℓ b
On en déduit que lim dx − d x = 0. Puisque d x = ℓ. ln , on retrouve la limite. On conclut avec le même
A→+∞ a A x aA x aA x a
résultat.
�x
4. C’est une version déguisée de l’exercice précédent : on pose F (x) = − f (u) d u. On se retrouve dans la situation de la première question
�+∞ 0 ��+∞ �
avec g (x) = F (x) −xF (2x) . Cela donne l’intégrabilité de g sur R∗ + et g (x) d x = f (t )dt ln 2. Évidemment, la question était seule.
0 0
On doit donc refaire le même style de calculs (tant qu’à faire directement sans le signe − dans F ).
Exercice 5.16
� �
On note f (t ) = ln 1 + sinαt . La fonction est continue sur ]0, +∞[. On va utiliser les résultats suivants (voir ou adapter le cours) :
t
→ t �→ sina t est intégrable sur [1, +∞[ si et seulement si a > 1,
�+∞ t
sin t
→ dt converge si et seulement si a > 0.
1 ta
1. Étude sur ]0, 1] : on a sina t ∼ ta = t 1−a .
t t →0 t
→ si a = 1, la fonction f se prolonge par continuité en 0 (par la valeur ln 2) et f est intégrable sur ]0, 1],
→ si a < 1, on a f (t ) tend vers 0 en 0 et f est intégrable sur ]0, 1],
→ si a > 1, on a ln(1 + sina t ) ∼ ln(t 1−a ) = (1 − a) ln t = o( �1 ) et f est intégrable sur ]0, 1].
t t →0 t
2. Étude sur [1, +∞[ :
| sin t |
→ On a | f (t )| ∼ a et les deux fonctions sont intégrables sur [1, +∞[ si et seulement si a > 1.
t →+∞ t
→ Si on s’intéresse à la convergence de l’intégrale. On effectue un développement asymptotique :
� �
sin t sin2 t sin2 t
f (t ) = a − 2a + o .
t 2t t 2a
�+∞ �+∞
sin t 2
On note g (t ) = f (t ) − sina t . L’intégrale a dt converge. Puisque g (t ) ∼ − sin2at � 0, l’intégrale g (t )dt converge si et
t 1 t t →+∞ 2t 1
seulement si g est intégrable sur [1, +∞[ donc si et seulement si 2a > 1 ou a > 1/2.
Exercice 5.17
année 2024/2025
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Exercice 5.18
1. On suppose que f est décroissante sur ]0, 1]. On encadre les termes par comparaison à une intégrale. Pour tout k ∈ �1 ; n − 1�, on a
� k+1 � �
n 1 k
f (t )dt � f ,
k
n
n n
n � � �1
1 � k
f � f (t )dt .
n k=1 n 0
Puisque f est intégrable, lorsque n tend vers +∞, on a la limite par encadrement.
�n k
2. On note u n le logarithme de ce terme. Il vaut, en écrivant n!n = ,
n k=1 n
1 �n k
un = ln .
n k=1 n
On se retrouve dans la situation précédente avec la fonction logarithme. Elle est bien décroissante et intégrable sur ]0, 1]. On a alors
�1
lim u n = ln t dt = [t ln t − t ]10 = −1. La limite cherchée vaut 1
e.
n→+∞ 0
��1 �
πt
3. Pour les mêmes raisons que dans la question précédente, on obtient comme limite exp ln sin dt qui vaut également, après change-
� �π/2 � 0 2
2
ment de variable linéaire exp π ln sin t dt (on doit montrer que la fonction est bien décroissante et intégrable). Il reste la seconde
0
méthode de calcul... c’est une autre histoire puisqu’il faut effectivement calculer le produit des sinus. Le moyen le plus simple est de
considérer le polynôme
Xn −1 ��
n−1 �
P= = 1 + X + . . . + X n−1 = X − e 2i kπ/n ,
X −1 k=1
n−1 � �
� kπ n
de l’évaluer en 1 et de faire apparaître les sinus en factorisant 1 − e 2i kπ/n par e i kπ/n . On trouve finalement sin = n−1 et
k=1 2n 2
�π/2 �π/2
1 2 π
lim u n = . Cela donne π ln sin t dt = − ln 2 et ln sin t dt = − ln 2.
n→+∞ 2 0 0 2
Exercice 5.19
1. Tout est basé sur un développement asymptotique de la fonction ( f est continue sur [1, +∞[) :
� � � �
� � � cos t 1/2 cos t 1
f (t ) = t − cos t − t = t (1 − ) −1 = − � +O .
t 2 t t 3/2
On note f 1 (t ) = − cos
� t et f 2 = f − f 1 . La fonction f 2 est intégrable sur [1, +∞[, donc f l’est si et seulement si f 1 l’est. Ce n’est pas le cas
2 t
(voir
�+∞cours ou autres exercices). En revanche l’intégrale de f 1 sur [1, +∞[ est convergente (par intégration par parties), donc l’intégrale
f (t )dt l’est également.
1
| cos
� t | . On va utiliser le théorème de sommation des équivalents : les fonctions | f | et | f 1 | sont non
2. On a f (t ) ∼ f 1 (t ) et | f (t )| ∼
t →+∞ t t →+∞ 2
intégrables et équivalentes en +∞ donc �x �x
| cos t |
| f (t )|dt ∼ � dt .
1 x→+∞ 1 2 t
�x
| cos t |
Pour trouver un équivalent, on se contente d’obtenir celui de � dt .
�x π/2 2 t
→ méthode 1 : on note G(x) = | cos t |dt . si − π π π π
2 + nπ � x < 2 + nπ, on a G(− 2 + nπ) � G(x) < G( 2 + nπ). Par encadrement, il suffit
π/2 �π/2+nπ
2
d’avoir un équivalent de G(x) lorsque x = π 2 + nπ. Un calcul simple donne | cos t |dt = 2n ∼ x si x = π
2 + nπ. On en déduit
π/2 π
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�n 1 �n
dt �
� ∼ � ∼ 2 n,
n→+∞ t n→+∞
k=1 k 1
on trouve finalement �
2 � 2� 2 π
In ∼ � n ∼ nπ ∼ + nπ.
n→+∞ π n→+∞ π n→+∞ π 2
�x
2�
Pour x quelconque, on l’encadre en π
2 + nπ � x < π + (n + 1)π, on utilise l’équivalent précédent et on trouve
2 | f (t )|dt ∼ x.
1 x→+∞ π
Exercice 5.20
�+∞
0 et 2 | f (t )|dt .
−∞
Exercice 5.21
2
1. D’abord f est bien définie sur R puisque 0 � e −x /2 � e −x/2 pour tout x � 1. Soit x ∈ R∗
+ . On intègre par parties :
2
�+∞ 2 �+∞ −t � �+∞ �+∞ −t 2 /2 2 �+∞ −t 2 /2
− t −t e 2 1 2 e e −x /2 e
e 2 dt = dt = − e −t /2 − 2
dt = − dt
x x −t t x x t x x t2
le calcul étant justifié par l’existence de la limite du terme entre crochets. Ainsi
�+∞ −t 2 /2
1 2 e 1
f (x) = − e x /2 dt <
x x t2 x
2. La fonction f est dérivable et
x 2 �+∞ − t 2 x2 − x2
∀x ∈ R, f � (x) = xe 2 e 2 dt − e 2 e 2 = x f (x) − 1
x
�
Posons g : x ∈ R �→ x 2 + 4 − x , qui est elle-même dérivable, et remarquons que g � (x) > xg (x) − 1 pour tout x ∈ R. Fixons en effet x ∈ R et
2
calculons
1 x 1 4x
g � (x) − xg (x) + 1 = � − − �� � +1
2 x2 + 4 2 2 2
x +4+x
� �� �2
1 x + x2 + 4 2x 1 x2 + 4 − x
= � −� = � >0
2 x2 + 4 x2 + 4 + x 2 x2 + 4
� �
car |x| = x2 < x 2 + 4. Par suite, en posant h = g − f , on trouve
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On écrit cela sous forme d’une équation différentielle. En notant u(x) = h � (x) − xh(x) pour x ∈ R+ , on a h � (x) − xh(x) = u(x). On résout
cette équation différentielle par la méthode de variation de la constante, ce qui donne
�x � �x �
2 2 2 2 2
h(x) = C e x /2 + e x /2 u(t )e −t /2 dt = e x /2 C + u(t )e −t /2 dt .
0 0
L’inégalité de la première question donne lim f (x) = 0 et on vérifie facilement que lim g (x) = 0. On en déduit que lim h(x) = 0. On
x→+∞ �+∞ x→+∞ x→+∞
−x 2 /2 −t 2 /2
en déduit que lim h(x)e = 0 et finalement C + u(t )e dt = 0 (avec la convergence de l’intégrale). En reportant, on obtient
x→+∞ 0
�+∞
2 2
∀x � 0, h(x) = −e x /2 u(t )e −t /2 dt
x
Exercice 5.22
Exercice 5.23
�x
f (t ) − f (t + 1)
Si on note, pour x � 1, F (x) = dt , alors F est positive, strictement croissante et admet soit une limite finie en +∞ soit une limite
1 f (t )
+∞. On suppose que la limite est finie. Soient a et b deux entiers tels que b > a � 0. On a
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�b � �1 f (x + k) − f (x + k + 1)
b−1
f (x) − f (x + 1)
F (b) − F (a) = dx = dx
a f (x) k=a 0 f (x + k)
�1 b−1
� f (x + k) − f (x + k + 1)
� dx
0 k=a f (x + a)
�1 �1
f (x + a) − f (x + b) f (x + b)
= dx = 1− dx.
0 f (x + a) 0 f (x + a)
�b
f (x + b) f (b) f (x) − f (x + 1) f (b)
Or, pour tout x ∈ [0, 1], � . Cela donne dx � 1 − .
f (x + a) f (a + 1) a f (x) � f (a + 1)
+∞ f (x) − f (x + 1) 1
Puisque F admet une limite finie en +∞, il existe un entier a > 1 tel que dx � . On fixe cet entier a. Pour tout b > a, on a
a f (x) 2
�b �+∞
f (x) − f (x + 1) f (x) − f (x + 1) 1
dx � dx � .
a f (x) a f (x) 2
�b
f (x) − f (x + 1) f (b)
On a également dx � 1 − de limite 1 lorsque b tend vers +∞. Cela donne une contradiction et ainsi lim F (x) = +∞.
a f (x) f (a + 1) x→+∞
Exercice 5.24
1. Comme g est la primitive de − f qui tend vers 0 en +∞, on réalise une intégration par parties : pour tout x ∈ R,
�x �x
g (t )dt = xg (x) + t f (t )dt
0 0
�+∞
Si l’intégrale t f (t )dt converge, alors
0
�+∞ �+∞
0 � xg (x) = x f (t )dt � t f (t )dt −→ 0
x x x→+∞
�+∞ �+∞ �+∞
Finalement g (t )dt converge avec l’égalité g (t )dt = t f (t )dt .
0 0 0
�+∞ �x
Réciproquement si g (t )dt converge, alors comme g est décroissante et positive, on a 0 � x2 g (x) � g (t )dt −→ 0 et on conclut
0� x/2 x→+∞
+∞ �+∞ �+∞
comme ci-dessus que t f (t )dt converge. Finalement, g= x f (x)dx dans R
0 0 0
�x
2. Comme f est continue et positive, x �→ f (t )dt est croissante et continue sur R+ , valant 0 en 0 et tendant vers 1 en l’infini. Par théorème
0 �m
1
des valeurs intermédiaires, on dispose donc d’un m ∈ R∗ + tel que f (x)dx = . Par l’absurde, si on disposait de m < m � vérifiant tous
0 2
�m �
� �
deux cette propriété, f = 0 et ( f étant continue et positive) f serait nécessairement nulle sur m, m � . Comme elle est décroissante
m �
et positive, elle serait nulle sur [m, +∞ [ et on aurait alors f = 1/2. On a donc bien l’unicité de m.
R+
3. Comme g � = − f est croissante, g est convexe. Elle est donc au-dessus de sa tangente en m : pour tout x ∈ R+ , g (x) � g (m)+g � (m)(x −m) =
1 − f (m)(x − m). On intègre cette inégalité sur [0, 2m] et on obtient :
2
�+∞ �+∞ �2m �2m � �
1
x f (x)dx = g� g (x)dx � − f (m)(x − m) dx = m
0 0 0 0 2
année 2024/2025