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Faculté des Sciences de Tunis

Analyse IV (LMI2-LMSD2) Année universitaire 2023-2024

Feuille 4 : Intégrales dépendant d’un paramètre

1 2 2
e−x t
Z
−x2
Exercice 1 Soit F (x) = e 2
dt
0 1+t
1. Montrer que F est continue sur R.
2. Calculer F (0) et montrer que lim F (x) = 0.
x→+∞
3. Montrer que F est dérivable sur R et donner F ′ (x) sous forme intégrale.
Z x
2
4. On pose G(x) = ( e−t dt)2 .
0
a) Montrer que G (x) = −F ′ (x).

En déduire que G(x) = π4 − F (x).


Z +∞
2
b) Montrer que l’intégrale e−t dt est convergente.
Z +∞ 0 √
−t2 π
c) En déduire que e dt = .
0 2

Solution :

1. La fonction définie par


2 2 2
e−x e−x t
f (x, t) = ,
1 + t2
est continue sur R × [0, 1], donc F est continue sur R.
2. Z 1
dt π
F (0) = 2
=
0 1+t 4
−x2
et pour tout x ∈ R on a, 0 ⩽ F (x) ⩽ e donc lim F (x) = 0.
x→+∞
∂f −x2 (1+t2 )
3. On a ∂x
= −2xe
(x, t) existe et est continue sur R × [0, 1] par suite, F est dérivable
sur R et on a
Z 1 Z 1
′ −x2 (1+t2 ) −x2 2 2
F (x) = −2xe dt = −2xe e−x t dt
0 0
Z x
−x2 2
= −2e e−u du.
0

4. a) G est de classe C 1 sur R et


Z x
′ −x2 2
G (x) = 2e e−t dt = −F ′ (x)
0

donc
π
G(x) = F (0) − F (x) = − F (x)
4
1
Z +∞
2
2 −t2
b) On a, lim t e = 0, par conséquente−t dt converge.
t→+∞
Z0 +∞ √
π −t2 π
c) Comme lim G(x) = 4 , on déduit que e dt = .
x→+∞ 0 2

Exercice 2 Soient a et b deux réels tel que 1 < a < b.


Calculer Z π
b − cos t
I= ln( )dt.
0 a − cos t

Solution :

On a, Z π Z b 
dx
I= dt
0 a x − cos t
1
La fonction définie par f (x, t) = est continue sur [a, b]×[0, π]. Le théorème de Fubini
x − cos t
donne Z b Z π 
dt
I= dx.
a 0 x − cos t

Par suite en posant u = tan 2t , on obtient


Z b
π 
I= √ dx = π Argsh(b) − Argsh(a) .
a x2 − 1
Exercice 3 On considère, pour t réel la fonction
Z π/2
arctan(t sin x)
h(t) = dx.
0 sin x
1. Montrer que h est de classe C ∞ sur R.
2. Exprimer h à l’aide de fonctions usuelles.

Solution :

1. On considère l’application g définie sur R × [0, π/2] par

arctan(t sin x)
(
g(t, x) = si x ̸= 0
sin x
t si x = 0

∂g 1
g est continue sur R × [0, π2 ] et (t, x) = existe et est continue sur R × [0, π/2]
∂t 1 + t sin2 x
2
donc, la fonction h définie par
Z π/2 Z π/2
arctan(t sin x)
h(t) = dx = g(t, x)dx
0 sin x 0

2
est de classe C 1 sur R et on a,
Z π/2
′ dx
h (t) = , t ∈ R.
0 1 + t2 sin2 x
1
D’autre part, la fonction φ définie par φ(t, x) = est de classe C ∞ sur R × [0, π/2]
1 + sin2 x t2
donc h′ est de classe C ∞ sur R et par suite h est de classe C ∞ sur R.
2. En faisant le changement de variable u = tan(x) dans l’expression de h′ (t) on obtient
π
h(t) = Argsht, t ∈ R.
2
Z +∞ Z +∞
dt dt
Exercice 4 1. Calculer I = et J(x) = pour tout x > 0.
0 1 + t4 0 1 + x2 t2
2. En déduire l’expression de la fonction f définie par
Z +∞
t arctan(xt)
f (x) = dt , x ∈ R.
−∞ 1 + t4
Solution :

1
1. On décompose en éléments simples la fraction rationnelle , on obtient,
1 + X4
√ √
1 1 − 42 X + 12 4
2
X + 12
= √ √ = √ + √ .
1 + X4 (X 2 − X 2 + 1)(X 2 + X 2 + 1) X2 − X 2 + 1 X2 + X 2 + 1
Ainsi,
√ Z √ √ Z √
t− 2
Z
1 2 2 t+ 2
dt = − √ dt + √ dt
1 + t4 4 (t − 2 2
) + 1 4 (t + 2 2
) + 1
√ √2 2 √  2 2
2  t2 + t 2 + 1  2 √ √ 
= ln √ + arctan(t 2 + 1) + arctan(t 2 − 1) + c.
8 t2 − t 2 + 1 4
Z +∞
1 π
On en déduit que, I = dt = √ .
0 1 + t4 2 2

Un calcul simple donne J(x) = , x > 0.
x2
t arctan(xt) 2 ∂g t2
2. La fonction définie par g(x, t) = est continue sur R , (x, t) =
1 + t4 ∂x (1 + x2 t2 )(1 + t4 )
2
∂g t
existe et est continue sur R2 et (x, t) ⩽ sur R2 , ainsi f est dérivable sur R et
∂x 1 + t4
Z +∞
′ t2
f (x) = 2 dt
0 (1 + x2 t2 )(1 + t4 )
Z +∞
2x2 2 t2
= [I − J(x)] + dt.
1 + x4 1 + x4 0 1 + t4
1
Or le changement de variable s = t
nous donne que
Z +∞
t2
dt = I, par suite
0 1 + t4
π 1
f ′ (x) = √ × √ .
2 1 + 2x + x2

3
Sachant que f (0) = 0 on a
√ π2
f (x) = π arctan(x 2 + 1) − .
4
Exercice 5 1. On pose Z +∞
cos tx
F (x) = dt
0 1 + et
Montrer que F est une application définie, continue et bornée sur R.
2. Montrer que F (0) = ln 2.
3. Montrer que F est indéfiniment dérivable sur R et donner l’expression de F (p) sous forme
d’une intégrale.
4. En intégrant par parties, montrer que
+∞
et (et − 1) cos tx
Z
1 1
F (x) = 2 − 2 dt, x ̸= 0.
4x x 0 (et + 1)3
En déduire que
1
F (x) ∼ .
∞ 4x2
Solution :

1. Posons f (x, t) = cos


1+et
tx
. La continuité de f sur R×[0, +∞[ et la majoration |f (x, t)| ⩽ 1
1+et
⩽ e−t
permettent de conclure que l’application F définie par
Z +∞
F (x) = f (x, t)dt est définie et continue sur R.
0
Z +∞
t du
2. Le changement de variable u = e donne, F (0) = = ln 2.
1 u(1 + u)
3. Par récurrence sur p on vérifie que
p cos tx
∂ pf (−1)p/2 × t 1+e

t , pour p pair
(x, t) = p+1/2 tp sin tx
∂x p (−1) × 1+et , pour p impair

∂ pf
d’où | p (x, t)| ⩽ |t|p e−t pour tout x dans R.
∂x
On en déduit que F est indéfiniment dérivable sur R.
En outre, Z +∞ p
(p) ∂ f
F (x) = (x, t)dt.
0 ∂xp
4. Une première intégration par parties donne

1 +∞ et sin tx
Z
F (x) = dt, x ∈ R∗ .
x 0 (1 + et )2
D’où l’on déduit par une deuxième intégration par parties l’égalité suivante
Z +∞
2
4x F (x) = 1 − 4 g(t) cos txdt
0

4
t t−1)
avec g(t) = e(e(et +1)3 .

Une troisième intégration par parties donne

4 +∞ ′
Z
2
4x F (x) = 1 + g (t) sin txdt, x ∈ R∗
x 0

2(et + 1)3 + 3(et + 1)3


et on a, |g ′ (t)| ⩽ t 4
⩽ 5e−t .
(eR + 1)
2 20 +∞ −t
Ainsi, |4x F (x) − 1| ⩽ x 0 e dt → 0.
x→+∞
1
En conclusion F (x) ∼ 2 (F est paire).
∞ 4x

Exercice 6 Etablir que


+∞
ln(1 + x2 t2 )
Z
dt = π ln(1 + |x|), x ∈ R.
0 1 + t2
Solution :

ln(1 + x2 t2 )
La fonction f définie par f (x, t) = est continue sur R × [0, +∞[ et on a,
1 + t2
ln(1 + a2 t2 )
|f (x, t)| ⩽ , (x, t) ∈ [−a, a] × [0, +∞[, a > 0.
1 + t2
∂f 2xt2
De plus, la fonction (x, t) = existe et est continue sur R × [0, +∞[ et
∂x (1 + x2 t2 )(1 + t2 )
∂f 2 1 2
|
(x, t)| ⩽ 2
⩽ , x ⩾ b > 0 et t ⩾ 0.
∂x x1+t b(1 + t2 )
R +∞
On conclut que la fonction F (x) = 0 f (x, t)dt est continue sur R, de classe C 1 sur ]0, +∞[ et
Z +∞
′ 2xt2
F (x) = dt, x > 0.
0 (1 + x2 t2 )(1 + t2 )

A l’aide d’une décomposition en éléments simples on a pour tout x ∈]0, 1[∪]1 + ∞[,
Z +∞  
′ 2x 1 1 π
F (x) = 2 2 2
− 2
dt = .
1−x 0 1+x t 1+t 1+x

Comme F ′ est continue en 1 on a F ′ (x) = π


1+x
, x > 0.
La continuité en 0 de F donne

F (x) = π ln(1 + x), x ∈ [0, +∞[ .

Or F est paire donc


F (x) = π ln(1 + |x|), x ∈ R.
Z +∞
sin t
Exercice 7 1. Montrer que pour x ∈ [0, +∞[, l’intégrale dt converge.
Z +∞ 0 x + t
sin t
On note φ(x) = dt.
0 x+t

5
2. a) Montrer que φ est de classe C 2 sur ]0, +∞[.
b) Montrer que φ est continue en 0.
3. Montrer que φ est l’unique solution du système
(
y ′′ + y = x1 sur ]0, +∞[
lim y(x) = 0.
x→+∞

+∞
e−tx
Z
On pose ψ(x) = dt.
0 1 + t2
4. Déduire de ce qui précède que Zφ(x) = ψ(x) sur ]0, +∞[.
+∞
sin t
Déterminer alors la valeur de dt.
0 t

Solution :
Z +∞
sin t
1. L’intégrale dt converge pour tout x ∈ ]0, +∞[ en vertu du critère d’Abel.
0 x+t
Z +∞
sin t
Et pour x = 0, l’intégrale dt converge car l’application
0 t Z +∞
sin t sin t
t 7→ est prolongeable par continuité en 0 et dt converge (critère d’Abel).
t 1 t
sin t
2. a) La fonction f définie par f (x, t) = est continue sur ]0, +∞[×[0, +∞[. De plus,
x+t
∂f sin t
(x, t) = − existe et est continue sur ]0, +∞[×[0, +∞[ et
∂x (x + t)2

∂f 1
| (x, t)| ⩽ , x ⩾ a > 0.
∂x (a + t)2

Par conséquent, φ est de classe C 1 sur [a, +∞[ pour tout a > 0, donc φ est de classe C 1
sur ]0, +∞[ et pour x > 0, Z +∞
′ sin t
φ (x) = − dt.
0 (x + t)2
La même argumentation s’applique à φ′ et on en déduit que φ est de classe C 2 sur ]0, +∞[
et que pour x > 0, Z +∞
′′ 2 sin t
φ (x) = dt.
0 (x + t)3
b) Pour tout x > 0
+∞ +∞
sin(u − x)
Z Z
sin t
= du
0 x+t x u
Z +∞ Z +∞
sin u cos u
= cos x du − sin x du
x u x u
D’une part, Z +∞ Z +∞
sin u sin u
lim du = du.
x→0 x u 0 u

6
D’autre part, pour tout x de ]0, 1],
Z +∞ Z 1 Z +∞
cos u du cos u
| du| ⩽ +| du|
x u x x 1 u
Z +∞
cos u
= − ln x + | du|
1 u
R +∞
donc, lim+ sinx x cosu u du = 0, il en résulte que
x→0
Z +∞ Z +∞
sin t sin u
φ(x) = dt → φ(0) = du,
0 x + t x−→0+ 0 u
d’où la continuité en 0 de φ.
3. Une double intégration par parties donne
Z X  X  X Z X
2 sin t − sin t − cos t sin t
3
dt = 2
+ − dt.
0 (x + t) (x + t) 0 x+t 0 0 x+t
et quand X → +∞ on obtient
Z +∞ Z +∞
2 sin t 1 sin t
3
dt = − dt.
0 (x + t) x 0 x+t
C’est à dire φ′′ (x) = 1
x
− φ(x) sur ]0, +∞[.
De plus, Z +∞ Z +∞
sin u cos u
φ(x) = cos x du − sin x du.
x u x u
Z +∞ Z +∞
sin u cos u
Comme du et du convergent alors
1 u 1 u
Z +∞ Z +∞
sin u cos u
lim du = lim du = 0
x7→+∞ x u x7→+∞ x u
donc lim φ(x) = 0. Par conséquent φ est solution du système.
x−→+∞
Pour prouver l’unicité on suppose que y1 et y2 sont deux solutions de y ′′ + y = 1
x
, donc
y = y1 − y2 est solution de y ′′ + y = 0 c’est à dire

y(x) = A cos x + B sin x, (A, B) ∈ R2 .

Or lim y(x) = 0, ainsi A = B = 0 d’où y1 = y2 .


x7→+∞
e−tx
4. L’application h définie par h(x, t) = est continue sur [0, +∞[×[0, +∞[ et la majoration
1 + t2
1
|h(x, t)| ⩽ , (x, t) ∈ [0, +∞[×[0, +∞[
1 + t2
permettent de conclure que ψ est une fonction définie continue sur [0, +∞[ .
∂h te−tx
De plus (x, t) = − existe et est continue sur [0, +∞[×[0, +∞[ et
∂x 1 + t2
∂h te−bt
| (x, t)| ⩽ , x ⩾ b > 0,
∂x 1 + t2

7
par conséquent ψ est de classe C 1 sur [0, +∞[ et
Z +∞
′ te−bt
ψ (x) = − dt.
0 1 + t2

La même argumentation s’applique à ψ ′ et on en déduit que ψ est de classe C 2 sur [0, +∞[ et
que Z +∞ 2 −tx
′′ te
ψ (x) = dt, x ∈ [0, +∞[.
0 1 + t2
Par ailleurs, Z +∞
′′ 1
ψ (x) + ψ(x) = e−xt dt = , x > 0.
0 x
Z +∞
1
D’autre part, 0 ⩽ ψ(x) ⩽ e−tx dt = → 0, on en déduit que φ(x) = ψ(x) sur
0 x x−→+∞
]0, +∞[ et on a
Z +∞
sin t
φ(0) = dt = lim+ φ(x) = lim+ ψ(x) = ψ(0)
t x→0 x→0
Z0 +∞
dt π
= 2
= .
0 1+t 2

Exercice 8 1. On pose
+∞
1 − e−xt
Z
F (x) = cos tdt.
0 t
Montrer que F est une application définie et continue sur [0, +∞[.
2. Montrer que F est de classe C 1 sur ]0, +∞[ et calculer F ′ (x).
3. En déduire la valeur de +∞
1 − e−t
Z
I= cos tdt.
0 t

Solution :

1. La fonction f définie par


1−e−xt

cos t si t ̸= 0
f (x, t) = t
x si t = 0
R1
est continue sur [0, +∞[×[0, 1] donc 0 f (x, t)dt est définie, continue sur [0, +∞[.
En vertu du critère d’Abel uniforme, l’application
Z +∞ −xt
e
x −→ cos tdt
1 t

est définie continue sur [0, +∞[.


On en déduit alors que
Z 1 +∞ +∞
e−xt
Z Z
cos t
F (x) = f (x, t)dt + dt − cos tdt
0 1 t 1 t

est définie continue sur [0, +∞[.

8
∂f
2. La fonction (x, t) = e−xt cos t existe et est continue sur ]0, +∞[×[0, +∞[ et pour x ⩾ a > 0,
∂x
∂f
(x, t) ⩽ e−at .
∂x
Par conséquent F est de classe C 1 sur [a, +∞[ pour tout a > 0, donc F est de classe C 1 sur
]0, +∞[ et on a
Z +∞ Z +∞ 
′ −xt (−x+i)t x
F (x) = e cos tdt = Re e dt = 2 .
0 0 x +1

3. Comme F (0) = 0, on en déduit que


1
F (x) = ln(x2 + 1).
2
Ainsi I = F (1) = 12 ln 2.
Z +∞
Exercice 9 On pose Γ(x) = tx−1 e−t dt.
0
1. Donner le domaine de définition de Γ.
2. Montrer que Γ est de classe C ∞ sur ]0, +∞[.

On rappelle que Γ(x + 1) = xΓ(x) pour tout x > 0.


3. Montrer que
a) Il existe x0 ∈]1, 2[ tel que Γ′ (x0 ) = 0,
b) lim Γ(x) = +∞,
x→+∞
Γ(x)
c) lim = +∞,
x→+∞ x
d) Les fonctions Γ et lnΓ sont convexes,
1
e) Γ(x) ∼+ .
0 x
4. Donner l’allure de la courbe de Γ.

Solution :

1. La fonction fx , x ∈ R, définie par fx (t) = tx−1 e−t est continue sur ]0, +∞[ et on a, fx (t) ∼+ t1−x
1
0
Z 1 Z +∞
par suite fx (t)dt converge si, et seulement si x > 0. D’autre part fx (t)dt converge
0 1
car lim t2 fx (t) = 0.
t→+∞
Par suite Γ est définie sur ]0, +∞[.
2. Pour x > 0, on écrit Γ(x) = Γ1 (x) + Γ2 (x) où
Z 1 Z +∞
x−1 −t
Γ1 (x) = t e dt et Γ2 (x) = tx−1 e−t dt.
0 1

L’application (x, t) 7−→ tx−1 e−t est continue sur ]0, +∞[×]0, 1] et pour x ⩾ a > 0,

|tx−1 e−t | ⩽ ta−1 e−t .

9
Par suite Γ1 est de classe C 0 sur [a, +∞[ pour tout a > 0. Donc, Γ1 est de classe C 0 sur ]0, +∞[.
Supposons que Γ1 est de classe C n sur ]0, +∞[ et que
Z 1
(n)
Γ1 (x) = (ln t)n tx−1 e−t dt.
0

On a,

((ln t)n tx−1 e−t ) = (ln t)n+1 tx−1 e−t
∂x
existe et est continue sur ]0, +∞[×]0, 1] et
(ln t)n+1 tx−1 e−t ⩽ | ln t|n+1 ta−1 e−t , x ⩾ a, pour tout a > 0.
Γ1 est de classe C n+1 sur ]0, +∞[. Par récurence on en déduit que Γ1 est de classe C ∞ sur
]0, +∞[.
Un raisonnement analogue montre que Γ2 est de classe C ∞ sur ]0, +∞[, d’où Γ est de classe
C ∞ sur ]0, +∞[.
3. a) Γ est continue sur [1, 2], dérivable sur ]1, 2[ et Γ(1) = Γ(2) = 1. Le théorème de Rolle
montre qu’il existe x0 ∈]1, 2[ tel que Γ′ (x0 ) = 0.
b) On a Z +∞ Z +∞
Γ(x) ⩾ e−t tx−1 dt ⩾ ex−1 e−t dt, x > 0.
e e
Par suite, lim Γ(x) = +∞.
x→+∞
c)
Γ(x) (x − 1)Γ(x − 1)
lim = lim = +∞
x→+∞ x x7 → +∞ x
R +∞
d) Γ est de classe C 2 sur ]0, +∞[ et Γ′′ (x) = 0 tx−1 (ln t)2 e−t dt est positive sur ]0, +∞[ par
suite Γ est une fonction convexe sur ]0, +∞[.
Comme Γ(x) > 0 on a

′′ Γ′′ Γ − Γ 2
(ln Γ) =
Γ2
Z +∞ Z +∞
′′ 1 x−1 −t
(ln Γ) (x) = 2
t e ln tdt 2
tx−1 e−t dt
Γ (x) 0 0
Z +∞ 
−( tx−1 e−t ln tdt)2 , x > 0.
0

En utilisant l’inégalité de Cauchy-Schwarz, soit


Z +∞ 2 Z +∞ Z +∞
x−1 −t x−1 −t
t e ln tdt ⩽ 2
t e ln tdt tx−1 e−t dt.
0 0 0
′′
On en déduit que (ln Γ) est positive. Par suite ln Γ est une fonction convexe.
e) On a
Γ(x + 1) Γ(1) 1
Γ(x) = ∼+ = , x > 0,
x 0 x x
par suite lim+ Γ(x) = +∞.
x→0
4.

10
11

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