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UAA 6 Évolution

Cours sur l'apparition de la vie et l'évolution 6TT Bio 3H

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Classe : …… (2h/sem.) Année scolaire : 20..-20..

UAA 5 – L’évolution du vivant

Mme Cambier
I. L’apparition de la vie sur Terre.
1. Introduction.
Voici un document se nommant la "reconstitution d'une scène" présentée
dans un musée américain (musée de Petersburg, dans le Kentucky aux
Etats-Unis). Qu’évoque pour toi les idées véhiculées par cette illustration.
Noter au tableau les
réactions des élèves.

Préciser ensuite aux élèves


que cette scène est
présentée dans le Musée du
Créationnisme du Kentucky
(USA), où est développée
l'idée que les dinosaures et
les humains vivaient côte à
côte, il y a 6000 ans, lorsque
la Terre a été "créée". Il est
demandé aux élèves si cette
idée est plausible ? Les
réponses sont notées au
tableau.

- La Terre a-t-elle toujours été comme on la connaît actuellement ?


- Serait-il possible qu'il y ait eu d'autres espèces disparues ?
- Serait-il possible que des espèces, à l'instar des Hommes, soient
apparues il y a quelques millions d’années ?

Ce thème va nous permettre de répondre à toutes ces questions.

Devoir 1 : Questionnaire : L’odyssée des origines

UAA 16 : L’évolution du vivant. 2


2. Les grandes étapes de la vie sur Terre.
- Gradue la ligne du temps de la page 8 ;
- Places-y les événements majeurs depuis la formation de la Terre ;
- Indiques-y les principales modifications du milieu en relation avec le
développement de la vie à la surface de la Terre ;
- Identifies-y les périodes durant lesquelles se traduit l’influence de la
Terre sur la vie et celles durant lesquelles se traduit l’influence de la
vie sur la composition de l'atmosphère et de l'eau des océans.

Document 1. Quelques dates clés depuis le Big Bang jusqu'à nos


jours
Il y a environ 13,7 milliards d’années se
produisait le Big Bang. Les scientifiques
connaissent encore très peu de l’état antérieur
de l’Univers avant cette énorme "explosion" qui
a entrainé la formation rapide des premiers
éléments chimiques : l’hydrogène et l’hélium.
Cette matière s’agglomère en amas pour donner
les futures galaxies, qui s’éloignent les unes des
autres. Au sein d’une galaxie, des nuages
gazeux se concentrent localement sous l’action
de la gravitation, formant des boules
d’hydrogène. Des réactions de fusion nucléaire s’opèrent : ce sont les
premières étoiles.
Au sein des étoiles géantes, de nouveaux éléments chimiques sont
formés. Au bout de quelques millions d’années, ces étoiles géantes
explosent pour donner naissance à des supernovas. Les éléments
chimiques sont alors dispersés dans tout l’Univers. Pendant 7 à 8 milliards
d’années, le même phénomène se reproduira un grand nombre de fois,
dispersant une quantité importante d’atomes, de gaz et de poussières
dans l’Univers.
Notre système solaire s’est formé il y a 4,55 milliards d’années : une
explosion de supernova crée l’agglomération d’un nuage de gaz et de
poussières, appelée la nébuleuse présolaire. La partie centrale formera
notre étoile, c'est-à-dire le Soleil. Le reste de la nébuleuse donnera

UAA 16 : L’évolution du vivant. 3


naissance aux planètes du système solaire. Cela prendra plusieurs
centaines de millions d’années.
Notre Terre est issue de ce phénomène. Elle y a acquis sa taille actuelle,
il y a 4,44 milliards d’années.
La Terre est constituée d’un noyau au centre, d’un manteau de plusieurs
centaines de kilomètres d’épaisseur et d’une croûte externe. Les premiers
"jours" de la Terre ont été très mouvementés : le volcanisme, permettant
un dégazage rapide d’une partie du manteau, a permis la formation d’une
atmosphère primitive, formée de CO, CO2, N2, gaz rares, H2O, CH4 et NH3
– mais pas d’O2. La condensation de l’eau, elle, est à l’origine des océans.
La dissolution du CO2 de l’atmosphère par les océans a permis, d’une
part, la formation des roches calcaires dans les océans et, d’autre part, la
diminution de la température de l’atmosphère due à la réduction de l’effet
de serre.
Dans cette atmosphère primitive, dépourvue d’oxygène, il n’y avait pas de
couche d’ozone à haute altitude. Ainsi les radiations UV n’étaient pas
arrêtées et pouvaient fournir l’énergie nécessaire à la synthèse d’un grand
nombre de molécules organiques. Ces molécules organiques
s’accumulent dans les eaux, constituant la soupe primitive, dans laquelle
la vie serait vraisemblablement née. Cela aurait eu lieu il y a 4 milliards
d’années.

Les premiers organismes unicellulaires, les


bactéries seraient apparues il y a 3,8 milliards
d’années. Il s’agit d’archéobactéries (photos ci-
contre) dont les cellules sans noyau sont
connues pour leur capacité à vivre dans des
conditions extrêmes comme les geysers
(températures élevées), les fonds des océans
(forte salinité …) : ce sont des procaryotes.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 4


Il y a 2,8 milliards d’années, la présence de
cyanobactéries, ou algues bleues-vertes, possédant
de la chlorophylle va permettre la photosynthèse aux
dépends de l’eau. L’oxygénation de l'eau puis de
l’atmosphère provenant de ce type de photosynthèse
permettra la formation de la couche d’ozone et la
respiration des vivants. Et la Terre ferme va devenir
accessible aux êtres vivants car la couche d'ozone va
protéger la surface terrestre des rayons UV en
provenance du Soleil.

Il aura fallu attendre plus de 2 milliards d’années,


soit il y a 1,5 milliards d’années, avant que
n’apparaissent les premières cellules
eucaryotes. Et un milliard d’années
supplémentaire pour que les organismes
pluricellulaires ne fassent leur apparition, soit il y
a 555 millions d’années.

Il y a 600 millions d’années, le


développement de la vie s’est accéléré,
avec notamment l’apparition de nombreux
animaux étranges de la faune d’Ediacara
(Australie) qui est composée en grande
partie d’organismes à corps mous.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 5


Il y a 525 millions d’années, on
assiste au "Big Bang de la Vie"
avec la faune de Burgess
contenant au moins 120
organismes répertoriés :
organismes ordinaires possédant
un exosquelette (éponges, algues,
brachiopodes, trilobites,
échinodermes, mollusques) ;
organismes à corps mou.

Les premiers Vertébrés sont


apparus il y a environ 500 millions
d’années (image ci-contre :
l’ichtyostéga, l’un des premiers
tétrapodes terrestres datant de 360
millions d’années). Les premiers
animaux terrestres (acariens,
insectes, ancêtres du scorpion),
seraient sortis de l’eau il y a 410
millions d’années.

Les premiers dinosaures apparaissent il


y a 230 millions d’années, pour
disparaitre, il y a 65 millions d’années.
(Ci-contre, un Eodromaeus)

UAA 16 : L’évolution du vivant. 6


Les premiers Mammifères, quant à eux, sont
apparus il y a plus ou moins 200 millions
d’années (ci-contre, Adel basileus). Les
premiers Primates dateraient d’environ 70
millions d’années. Il y a 15 millions d’années, on
assiste à une séparation au sein des Primates
qui va donner naissance à 2 lignées de singes,
l’une d’elle menant aux Hominidés.

Il y a moins de 9 millions d’années, la lignée humaine est apparue. Cette


branche est très proche de celle des grands singes africains car nous
avons avec eux un ancêtre commun. Mais, contrairement à ces singes,
nous avons quitté les forêts, entraînant des changements : les mains
libérées sont devenues plus habiles, le corps s’est allongé, le cerveau
s’est développé. A chaque étape de cette histoire de l’humanité,
différentes espèces sont apparues et se sont parfois croisées. Aujourd’hui,
il n’en reste qu’une seule, la nôtre.

Ci-contre, reconstitution de Lucy, squelette


d'Australopithecus afarensis daté de 3,2 millions d'années,
Cette reconstitution accueille le public à l'entrée de la
nouvelle exposition du Musée national d’Éthiopie.

Le genre Homo serait apparu il y a environ 2,5 millions d’années, et notre


espèce, Homo sapiens, a vu le jour il y a 200 000 années. Ce qui fait que
notre espèce est relativement jeune.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 7


Classe : Nom :
Prénom :

Devoir 2. Ligne du temps


3. Les crises de la biodiversité ou évènements
d’extinction massives.

Document 1. Les grandes crises de la biodiversité


90 à 99 % des espèces ayant existé sur Terre se sont éteintes. La très
grande majorité a disparu dans le cadre d'un processus d'extinction
normale des espèces, du fait de la durée limitée de l'existence biologique
de celles-ci. Cette durée fluctue d’un million d'années chez les
mammifères, à onze millions d'années dans le cas de certains invertébrés
marins.
Outre la disparition progressive d'espèces, notre planète a connu de
nombreuses extinctions de biodiversité : au cours des 540 derniers
millions d'années (MA), une vingtaine de crises plus ou moins intenses se
sont ainsi succédées. La plupart sont dues à des éruptions volcaniques
majeures comme en témoignent les trapps1. Certaines extinctions ont été
massives c'est à dire qu'elles ont entraîné la disparition d'une majorité des
espèces vivantes. Pourtant, à chaque fois, ces extinctions ont entraîné
une nouvelle explosion de la vie, toujours plus florissante, principalement
sous de nouvelles formes jusqu'alors inconnues. Les extinctions massives
jouent donc un rôle déterminant dans la diversification des formes
vivantes.

Document 2. Assiste-t-on actuellement à une 6e crise de la


biodiversité ?
Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans
l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de
l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales
sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue
géographique, ou les deux. La disparition d'espèces fait partie du cours
naturel de l'histoire de la Terre. Cependant, l'activité humaine a accéléré
le rythme d'extinction, qui est au moins 100 fois supérieur au rythme
naturel d'extinction, un rythme qui ne cesse d'augmenter, certains
biologistes renommés comme E.O. Wilson parlent de 1000 fois !

1Trapps = empilement de coulées de basalte ayant lieu lors des éruptions volcaniques.
Causes
L'extinction actuelle, provoquée par les activités
humaines, est comparable à une crise biologique
majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25
à 50 % des espèces auront disparu.
Ainsi, presque partout où les sociétés humaines se
sont installées et ont prospéré, les grands animaux
ont été massacrés. Or, plusieurs millions d'années sont nécessaires pour
recouvrir une diversité biologique suite à une extinction massive.
Ainsi, les sociétés humaines, qui ont amorcé cette extinction de masse
scellent définitivement le sort de l'humanité : nous serons à la fois la cause
et les victimes de cette sixième extinction de masse...

Document 3. La vie sur Terre au cours du temps

UAA 16 : L’évolution du vivant. 10


Classe : Nom : Prénom :

Devoir 3 : Les extinctions de masse /10


a) Explique ce qu'est une crise de la biodiversité.
On appelle crise de la biodiversité ou évènement d'extinction massive une période
assez courte au niveau des temps géologiques durant laquelle un grand nombre
d'espèces animales et végétales disparaissent simultanément à l'échelle du globe.
Pour être définie comme une crise, il faut que plus de 60% des espèces disparaissent
; ces disparitions touchent la plupart des espèces vivantes sans distinction ; elle
concerne l'ensemble de la planète.
Les crises sont souvent suivies d'une radiation adaptative, c'est-à-dire
l'augmentation importante du nombre d'espèces. Les évènements d'extinction
massive jouent donc un rôle déterminant dans la diversification des formes
vivantes.

b) Identifie le nombre de crises de la biodiversité répertoriée depuis 540 millions d'années


Une vingtaine de crises plus ou moins intenses se sont succédées mais on
compte 6 extinctions majeures.

c) Complète la ligne du temps (page 7) en y indiquant les extinctions majeures

d) Identifie les principales causes des crises de la biodiversité


Les causes possibles de ces crises de la biodiversité sont :
Une période de volcanisme intense qui perturbe le climat mondial à différentes
époques ; l'impact de météorites ; la baisse du niveau des mers suite à d'importantes
glaciations ; la réorganisation permanente des continents par la tectonique des
plaques, les séparant ou les rapprochant, modifiant la profondeur, la composition
chimique et les courants océaniques.

e) Explique les particularités de la vraisemblable 6e crise de la biodiversité.


Actuellement, les scientifiques s'accordent à dire que l'on assisterait au sixième
évènement d'extinction massive. Les particularités de cet évènement sont :
Les activités humaines seraient à l'origine de cet évènement ;

UAA 16 : L’évolution du vivant. 11


La disparition des espèces se fait à une vitesse 100 fois supérieure à celle d'une
extinction massive naturelle.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 12


II. La dérive des continents et l’histoire
de la vie.
A partir de documents, réalise une synthèse qui :
- Explique la répartition géographique de quelques fossiles, en lien avec
la dérive des continents ;
- Met en relation l’histoire de la Terre avec celle de la vie.

Document 1. Qu'est-ce qu'un fossile ?


Les fossiles sont des restes d'animaux ou de plantes conservés dans des
roches sédimentaires. Cela peut être une coquille, un
os, une dent, une graine, des feuilles ou même un
simple moulage d'un être vivant qui a existé. Le mot
"Fossile" signifie "tirer de la terre" (du latin fodio, fodi,
fossum = creuser, fouir).

Formation d'un fossile


Il faut d'abord comprendre qu'un fossile n'est que Un tronc d'arbre fossilisé

rarement à proprement parler le reste d'un être vivant.


C'est en réalité une minéralisation progressive de ce dernier, autrement
dit le fait que de la roche remplace petit à petit par des processus
chimiques naturels les différentes parties de l'être vivant décédé, comme
par exemple les os ou la coquille.
Cette minéralisation requiert toutefois des circonstances bien
particulières, à savoir l'immersion des restes vivants dans un fluide plus
ou moins visqueux ainsi qu’une quasi absence de mouvement qui
perturberait le long processus de minéralisation (parfois des millions
d’années !).
On peut citer en exemple les fossiles d'ambre, cette dernière étant en fait
à la base de la résine (produite par certains arbres) qui aura lentement
mais complètement enveloppé un insecte ou un reste végétal par exemple
comme on en retrouve souvent dans certains gisements qui ont connu à
une époque les conditions nécessaires à la formation de ceux-là.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 13


D'autres fossiles plus répandus sont ceux des fonds
sédimentaires marins comme les ammonites retrouvées
ou d'autres coquillages, où le processus de
sédimentation correspond à l'ensevelissement (ou le
recouvrement) plus ou moins rapide de ces différents
organismes par divers éléments minéraux et organiques
Fossile d'un oursin
constituant finalement une roche sédimentaire. Il est à
noter que les roches calcaires par exemple sont quasiment
essentiellement constituées de fossiles.

Dans d'autres cas, ce sont les traces de l'activité des animaux qui seront
conservés dans la roche sédimentaire : trace de pas de dinosaures, par
exemple.
À longueur d'année et depuis bien longtemps, les roches
s'érodent (perdent de la matière à cause du vent, des pluies,
etc.), les restes des organismes morts se désagrègent et
forment, au fur et à mesure que les matériaux s'empilent au
fil des années, des couches superposées de roches,
appelées roches sédimentaires. Après des millions
d'années, l'empilement des strates (couches formées de
roches de même type) différentes atteindra une épaisseur de
plusieurs dizaines de mètres ! Fossile d'un trilobite

Un organisme vivant (ou un fragment de cet organisme) pris dans cette


roche va lentement se minéraliser (les particules organiques vont être
remplacées par des minéraux) et devenir un fossile.
Dans d'autres cas, ce sont les traces de l'activité des animaux qui seront
conservées dans la roche sédimentaire : trace de pas de dinosaures, par
exemple.
Découverte d'un fossile
La croûte terrestre est sans cesse en mouvement. Certaines couches de
roches sédimentaires enfouies dans le sol peuvent lentement remonter à
la surface. C'est par ce mécanisme qu'apparaissent les montagnes, par
exemple. Certains fossiles datant de plusieurs millions d'années peuvent
ainsi remonter à la surface et être découverts.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 14


L'activité des hommes peut également favoriser leur mise au jour :
creusement de carrières, de mines…
Datation des fossiles
La datation des fossiles est très importante pour les scientifiques. Jusqu'à
une soixantaine d'années, on estimait l'âge d'un fossile d'après la couche
de roche où il se trouvait. En effet, un fossile situé plus profondément
qu'un autre était logiquement plus ancien.
Avec les techniques de datation modernes, on est capable de donner un
âge beaucoup plus précis. Avec le temps, certaines matières contenues
dans ces roches se désintègrent régulièrement. L'étude de ce
changement de la matière permet de donner un âge à celles-ci.
Il existe de nombreuses techniques selon la matière étudiée.
Intérêt pour la science
L'étude des fossiles est le domaine des paléontologues. Elle permet de
connaître des espèces animales aujourd'hui disparues, leur évolution et
donc leur parenté avec les espèces actuelles (par exemple : la parenté
des dinosaures avec les crocodiles). Les fossiles sont à la base de
l'échelle des temps géologiques.
Les combustibles fossiles
Le pétrole, le charbon, la tourbe et le gaz naturel sont appelés
combustibles fossiles. Ils se sont formés au départ de matière organique
(résidus d'êtres vivants).

UAA 16 : L’évolution du vivant. 15


Document 2. Répartition géographique actuelle de quelques fossiles.
La carte reprend la répartition des fossiles découverts dans les continents
situés plutôt dans l'hémisphère sud. Par exemple, on a retrouvé des
fossiles de Mesosaurus dans le sud de l'Amérique du Sud et dans la pointe
sud de l'Afrique.

Document 3. Brève description des fossiles considérés

Mesosaurus : petit reptile marin qui Cynognathus : reptile prédateur


terrestre qui aurait vécu entre -247 et -237 millions
aurait vécu entre -290 et -270 millions d'années
d'années

Lystrosaurus : reptile terrestre qui Glossopteris : plante terrestre,


notamment présente aux alentours de -240
aurait vécu aux alentours de -250 millions d'années
millions d'années

UAA 16 : L’évolution du vivant. 16


Document 4. La dérive des continents
En 1910, Alfred Wegener
(1880-1930, astronome et
climatologue allemand)
énonce une idée
surprenante pour l’époque :
le continent américain et le
bloc Europe-Afrique,
autrefois soudés, se sont
éloignés l'un de l'autre au
cours des temps
géologiques. Sa théorie,
appelée "dérive des
continents", est fondée sur
les similitudes
géographiques qui existent
entre l'Amérique du Sud et
l'Afrique, mais aussi sur la
continuité des terrains
géologiques, sur l'identité
des faunes et des flores
fossiles anciennes…
Cette hypothèse a été fortement contestée en son temps pour, ensuite,
être confirmée, conduisant alors à l'élaboration de la théorie de la
tectonique des plaques".
Au fil du temps, selon la théorie de la tectonique des plaques, les
mouvements des plaques ont progressivement façonné la surface de la
Terre. Il y a 250 millions d'années, la planète ne montrait qu'un seul
continent appelé Pangée (du grec pan, "tout", et géo, "terre"), entourée
d'un unique océan, la Panthalassa (littéralement, "toute la mer"). La
dislocation progressive de ce supercontinent et le déplacement des
plaques sont à l'origine du visage actuel du globe terrestre (voir ci-contre).
Des mesures récentes réalisées grâce au positionnement par satellite
prouvent, de façon incontestable, que l'Amérique du Sud et l'Afrique
continuent de s'écarter l'une de l'autre de 2 cm en moyenne.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 17


Classe : Nom : Prénom :

Devoir 5 : La dérive des continents

1. Synthèse des documents

L'analyse des documents montre que des fossiles appartenant aux mêmes espèces
ont été découverts dans des régions aussi différentes que la moitié sud de
l'Amérique du Sud, le sud de l'Afrique, Madagascar, l'Inde, l'Australie et
l'Antarctique, séparés par des océans.

2. Votre explication.
A une époque, toutes ses régions étaient reliées et formaient un seul continent.
Il y a 240 millions d'années, les terres émergées ne constituaient qu'un seul
continent, la Pangée. Il y a 200 millions d'années, la Pangée s'est disloquée pour
donner la Laurasie au nord et le Gondwana au sud. Ensuite, les continents tels
que nous les connaissons aujourd'hui se sont éloignés les uns des autres.

3. Illustration de votre explication.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 18


III. Les mécanismes de l’évolution
1. La sélection naturelle et les mutations
Dans le sud de l’Arizona (sud-ouest des États-Unis), vivent plusieurs
populations d’une même espèce de souris : la Souris à abajoues. Ces
populations se distinguent par la couleur de leur pelage et leur milieu de
vie. Certaines peuplent de vastes zones formées de roches claires et de
sables blancs, tandis que d’autres habitent des zones plus petites
recouvertes d’anciennes coulées de laves très sombres.
On trouve, en moyenne :
- 90% de souris au pelage sombre et 10% de souris au pelage clair
chez les populations de souris qui vivent sur des sols sombres ;
- 90% de souris au pelage clair et 10% de souris au pelage sombre
chez les populations qui vivent sur des sols clairs.
En utilisant les documents ci-dessous et les connaissances acquises au
travers de l’UAA13 (consacrée à la génétique), tu dois émettre des
hypothèses qui pourraient expliquer la situation ci-dessus, si à l’origine il
y a 50% de souris au pelage clair et 50% de souris au pelage foncé.

Document 1. Les souris à abajoues

Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC154334/figure/F1/

UAA 16 : L’évolution du vivant. 19


L’origine de la coloration du pelage des souris à abajoues
Initialement, l’espèce n’était constituée que d’individus au pelage clair. La
couleur foncée est apparue suite à une mutation, un phénomène très rare
au sein d’une espèce et qui se fait au hasard.
La souris à abajoues compte 40 chromosomes associés par paires. La
coloration du pelage des souris est contrôlée par différents gènes, mais
l’un d’entre eux est particulièrement important et est situé sur la paire de
chromosomes 16. On connait deux allèles de ce gène : D et d.
L’allèle d conduit à la formation du pelage clair et l’allèle D conduit à la
formation du pelage foncé. L’allèle D est donc apparu suite à une mutation
et on sait que l’allèle D est dominant sur l’allèle d.

Source :
http://slideplayer.fr/slide/10725525/

Les principaux prédateurs des souris à abajoues : les rapaces


nocturnes

Le grand hibou à cornes (photo de gauche), bien qu’il chasse la nuit, est
capable de distinguer le pelage des souris.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 20


Noms et prénoms : Date :
Classe :

Devoir 6 : Vous devez (par groupe de 2) réaliser une première analyse


de la situation, à partir des connaissances acquises au cours de l’UAA
13.

À part les cellules reproductrices (ovules et spermatozoïdes), toutes les


autres cellules d’un organisme possèdent des chromosomes associés par
paires ; chaque paire étant constitué d'un chromosome d'origine paternelle
et d'un chromosome d'origine maternelle. Dans une cellule, chaque gène est
donc présent en deux exemplaires appelés des allèles ; l’un étant d’origine
paternelle et l’autre d’origine maternelle. Au cours de leur formation,
chaque cellule reproductrice reçoit la moitié du nombre total de
chromosomes présent dans chaque noyau des autres cellules de l’organisme,
un de chaque paire. La séparation des chromosomes de chaque paire et leur
répartition dans les cellules reproductrices se fait au hasard. Ce phénomène
se déroule au cours de la méiose et porte le nom de « brassage
interchromosomique ». Lors de la fécondation, la rencontre d’un
spermatozoïde et d’un ovule se fait également par hasard. Le noyau d’un
spermatozoïde s’unit au noyau d’un ovule afin de reconstituer le matériel
génétique complet dans la cellule-œuf formée, ce qui permet la formation
d’un nouvel individu. La reproduction sexuée est à l’origine de la diversité
de l’information génétique .

UAA 16 : L’évolution du vivant. 21


Synthèse
 Le pelage des souris dépend de la couleur de leur milieu naturelle.
En effet, si le sol est sombre, le pelage est très souvent sombre
et vice-versa. Les souris au pelage « adapté »au milieu ont plus
de chance de survivre.
 C’est ce qu’on appelle la sélection naturelle.

Conclusion :La sélection naturelle entraîne une variation non-aléatoire


de la fréquence des allèles au cours du temps.

 En l’absence de prédateur, le pelage des souris est soit clair, soit


foncé. L’apparition d’une couleur différente provient de la mutation
d’un allèle qui se traduit par l’apparition d’un nouveau pelage.

Conclusion :Les mutations sont des phénomènes spontanés, aléatoires


et très rares et sont à l’origine de nouveaux caractères.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 22


2. La sélection artificielle.

Il existe un autre type de sélection : la sélection artificielle.


A partir du document suivant, détermine la/les différences entre sélection
naturelle et artificielle.

Les variétés de choux cultivés


La moutarde des champs, est une mauvaise herbe qui pousse un peu
partout en Europe. Elle produit un poison pour se défendre contre les
insectes. Ce poison est sans danger pour l'Homme et donne à la plante
un goût âcre, une saveur plutôt relevée. C'est cette saveur qui attira nos
ancêtres, il y a des milliers d'années. On faisait des soupes avec les
feuilles, des pâtes et des huiles avec les graines et des salades avec les
bulbes.
Quand l'Homme compris qu'il pouvait cultiver les plantes, la moutarde des
champs qui poussait déjà partout fût une cible de choix pour ces nouveaux
agriculteurs.
Le schéma ci-dessous montre les différentes sélections variétales à
l’origine de quelques variétés actuelles de choux. On peut constater que
la plupart des choux cultivés ont un ou plusieurs organes hypertrophiés.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 23


La sélection artificielle est la manipulation intentionnelle par homme de
l'aptitude biologique des individus d'une population pour produire une
réponse évolutionnaire désirée.
La sélection artificielle est une sélection orientée par l’Homme afin de
mieux « exploiter » les caractéristiques d’une plante ou d'un animal.

3. La dérive génétique
Expérience à l’aide de la modélisation.
La modélisation nous permet de mieux comprendre la
notion de dérive génétique.

Lors du choix des paramètres, le nombre de couleurs correspond au


nombre d’allèles possibles pour un caractère et le nombre d’effectif correspond
au nombre d’individu possédant cet allèle.

Complète le tableau pour noter les observations de cette manipulation.


Effectif Billes rouges Billes Bleues Billes Jaunes
Génération
total Effectif Fréquence Effectif Fréquence Effectif Fréquence
N 12 4 33% 4 33% 4 33%
N+1
N+2
N+3
N+4
N+5
N+6
N+ …
N+ …

Conclusion : Après X générations, il ne reste que 2 couleurs/ allèles et après y


générations, il ne reste qu’une seule couleur/allèle.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 24


La dérive génétique est l'évolution d'une population ou d'une espèce causée par des

événements aléatoires, impossible à prévoir, comme le hasard des rencontres


des spermatozoïdes et des ovules. Du point de vue génétique, c'est la modification
de la fréquence d'un allèle, ou d'un génotype, au sein d'une population,
indépendamment des mutations, de la sélection naturelle et des migrations.

4. La spéciation
Qu'est-ce qu'une espèce ?
Le premier critère est le critère morphologique, basé sur l'observation
de l'aspect extérieur de l’individu : le chat est différent du chien.
Le deuxième critère est le critère biologique, basé sur la possibilité
d’avoir une descendance fertile.
Le troisième critère est le critère génétique. Les individus d'une espèce
sont différents génétiquement de ceux d'une espèce voisine
Observe l’illustration suivante et note tes observations.

Si des individus d’une


même espèce se retrouve .
séparer les uns des autres .
durant une longue période,
ils vont s’adapter à des .
conditions .
environnementales .
différentes entrainant .
l’apparition de .
changements génétiques .
Ces changements .
génétiques seront tellement
importants qu’ils .
empêcheront tout .
croisement entre les 2 .
espèces .

UAA 16 : L’évolution du vivant. 25


Les mécanismes de spéciation sont généralement lents : des études sur
ces mécanismes ont montré que le temps nécessaire à la formation d’une
nouvelle espèce est variable, de plusieurs centaines à plusieurs millions
d’années.
L’évolution des populations peut engendre une divergence génétique telle
que les individus ne peuvent plus s’hybrider : ce processus de spéciation
s’effectue suite à l’isolement des populations.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 26


Il y a apparition d’ un nouveau caractère suite à une mutation de
l’ ADN. Si cette mutation donne un avantage aux individus, cette
Sélection naturelle
mutations/ ce nouveau caractère se retrouvera de plus en plus chez les
descendants. C’ est le milieu naturel qui effectue une pression sélective.

C’ est l’ homme qui décide du caractère qu’ il veut garder ou amplifier


dans une population. Pour cela, il réalise des croisements entre individus
Sélection artificielle
porteurs de la caractéristique.

C’ est la modification de la fréquence d’ un caractère dans différentes


populations. Cette modification est due au hasard et non pas à une
Dérive génétique
pression naturelle ou humaine..

C’ est l’ apparition d’ une nouvelle espèce suite à un isolement


géographique de plusieurs individus qui vont évoluer différemment car les
spéciation
conditions de vie sont différentes et que les mutations bénéfiques le seront
Synthèse des 4 mécanismes d’évolution.

aussi.

UAA 16 : L’évolution du vivant.


27
IV. Les théories de l’évolution.
1. Principes de la théorie de Lamarck
La première théorie de l’évolution de LAMARCK (1744-1829) :
le transformisme ou lamarckisme
Les êtres vivants sont adaptés à leur milieu ; face à des variations
durables de leur milieu de vie, les êtres vivants se transforment (principe
de transformation) mais selon Lamarck, les espèces ne disparaissent
jamais (il n’y a ni extinction ni bifurcation) : elles se transforment en
d’autres espèces ;
La transformation est réalisée par modification du corps ; c'est le principe
d'usage et de non-usage - les organes utiles se développent, les organes
inutiles s'atrophient - principe exprimé par " la fonction crée l'organe "
Les transformations sont graduelles et difficilement perceptibles ;
Les transformations acquises par l'individu sont transmises à la
descendance (principe de l'hérédité des caractères acquis) et
s’additionnent au fil du temps ; l'évolution va dans le sens d'une
complexification des êtres vivants.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 28


2. Principe de la théorie selon Darwin
La théorie de l’évolution selon Darwin (1809-1882) qui est véritablement
le père de la théorie de l'évolution. Il a démontré (grâce à de nombreux
exemples) que les populations évoluaient. Cette transformation des
espèces d'une population donnée se fait sous l'action d'une sélection
naturelle : le milieu favorise le développement des espèces adaptées à
leur milieu de vie, tandis que les autres disparaissent.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 29


V. Les arbres phylogénétiques.
1. Introduction
CLASSER, c’est tenter d’éclairer les causes de la diversité du vivant en
utilisant la théorie de l’évolution. La classification phylogénétique tient
compte uniquement des caractères que partagent les organismes ainsi
que les innovations évolutives. Son but est de répondre à la question :
« Qui est plus proche parent de qui ? »
La phylogénie est l’étude de la phylogenèse, c’est-à-dire des processus
par lesquels un taxon (exemple : une espèce) est apparu au cours de
l’évolution.
Un arbre phylogénétique montre les
relations de parenté supposées entre
les taxons.
La base de chaque embranchement
(ou nœud) correspond à l’ancêtre
hypothétique et chaque branche est
attribuée à un taxon. Deux taxons
sont d’autant plus proches qu’ils
possèdent un ancêtre commun récent.

Pour reconstituer des relations de parenté entre espèces, on ne cherche


pas « qui descend de qui », mais « qui est proche de qui ». Cette parenté
est définie par le partage plus ou moins grand de nombreux caractères
homologues. On peut également établir le « portrait-robot » de l’ancêtre
commun hypothétique : ses caractères sont ceux qui sont partagés par ses
descendants.
On utilise, pour définir les caractères ancestraux et dérivés, des données
anatomiques, embryologiques, cytologiques… Actuellement,
l’établissement des relations phylogénétiques s’appuie de plus en plus sur
des données moléculaires (ADN).
Ces différents critères permettent de connaître les états des caractères
choisis. Si les individus possèdent le caractère à l’état ancestral, on
placera dans la matrice un « 0 » ; s’ils le possèdent à l’état dérivé, on
placera un « 1 ».

UAA 16 : L’évolution du vivant. 30


Exemple :

On commence donc par placer les caractères les plus partagés en


premiers. Nous pouvons ainsi obtenir l’arbre suivant :

– Les ronds noirs correspondent à l’apparition d’un nouveau caractère.


– Les carrés noirs correspondent aux ancêtres communs.
– Le nom de chaque espèce est indiqué en rouge à l’extrémité des
branches.
– Le sens de lecture de l’arbre est du bas vers le haut. Plus un élément
est placé en hauteur sur l’arbre, plus il sera récent.

https://www.youtube.com/watch?v=s43FbLGpwRI

UAA 16 : L’évolution du vivant. 31


2. Exercices arbres phylogénétiques à réaliser sur feuilles
de bloc

a) Réalise l’arbre phylogénétique en te basant sur le tableau suivant.


Attention à bien respecter les symboles (longueur des lignes, carrés,
ronds)

b) Réalise l’arbre phylogénétique en te basant sur le tableau suivant.


Attention à bien respecter les symboles (longueur des lignes, carrés,
ronds)

UAA 16 : L’évolution du vivant. 32


VI. Evolution de la lignée humaine
Jusque dans les années 1970, lorsque l’on parlait de la lignée humaine,
tout semblait facile et linéaire. Les découvertes récentes semblent montrer
une toute autre histoire, qui évolue à chaque nouvelle trouvaille et ce
grâce à des techniques de pointes.
Ce dont nous sommes sûrs c’est que l’Homme actuel (Homo sapiens) est,
aujourd’hui, le seul représentant vivant des Homininés.

1. Différences Homme et Singe

https://static1.assistancescolaire.com/t/images/t_svt_04i03z.jpg

UAA 16 : L’évolution du vivant. 33


Sciences pour se qualifier 6, Van In

A l’aide des images ci-dessus, relève les différences entre le squelette


d’un chimpanzé et celui d’un homme.
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……………………………………………………………………

UAA 16 : L’évolution du vivant. 34


A l’aide du documentaire CPS « La bipédie c’est le pied » mets en
évidence les caractères physiques qui favorisent ou limitent la bipédie.
+ -

UAA 16 : L’évolution du vivant. 35


2. Evolution « buissonnante » de la lignée humaine
L’image ci-dessous reprend l’évolution de la lignée humaine.
Pourquoi parle-t-on d’évolution « buissonnante » ?
……………………………………………………………………………………
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Certaines espèces de la lignée humaine ont coexisté et évolué à des
rythmes différents. Lesquelles ?
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Pourquoi est-il incorrect de déclarer « L’être humain descend du singe » ?
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……………………………………

UAA 16 : L’évolution du vivant. 36


Les grands singes et les hommes ont ancêtre commun, localise sa place
sur l’arbre phylogénétique.

https://www.forumfr.com/applications/core/interface/imageproxy/imageproxy.php?img=http://www.hominides.com/data/images/ill
us/image-prehistoire/famille-des-
hominides.jpg&key=d4c197b31c0cb1bca1563da6f36f0d72564934020bce122948d24f4079f928a6
Actuellement, la seule espèce vivante des homininés est
……………………………………………………… Mais grâce à l’étude de
différents fossiles retrouvés, il est possible d’étudier l’évolution de la lignée
humaine depuis 6 millions d’années.
Même si nous possédons
………………………………………………………………………. avec les
grands singes, la lignée humaine n’a pas évoluée linéairement. Les
fossiles retrouvés ne représentent pas nécessairement une succession
d’espèces descendant les unes des autres. Ces fossiles peuvent être des
ancêtres de l’homme actuel ou des représentants de branches disparues.
Cette évolution ……………………………………………………… est
également justifiée par la coexistence de différentes espèces d’homininés
pendant de longues périodes : …………………………………………
……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………..

UAA 16 : L’évolution du vivant. 37


3. La place de l’Homme dans l’arbre phylogénétique des
primates

L’Homme fait partie


- du Règne Animal, qui rassemble les organismes eucaryotes pluricellu-
laires généralement mobiles et hétérotrophes;
- de l'Embranchement (Phylum) des Chordés, dont les attributs com-
muns sont une structure de soutien dorsale durant certains stades du
développement, un tube neural2 dorsal; des poches ou fentes pharyn-
giennes3;
- de la Superclasse des Vertébrés, dont les organismes sont munis de
vertèbres;
- de la Classe des Mammifères, regroupant les organismes munis de
mamelles;
- du Superordre des Euthériens, dont les organismes présentent des
placentas lors de la gestation;
- de l'Ordre des Primates, qui rassemblent les organismes présentant
des mains préhensiles, des ongles, une denture complète, un cerveau
développé;
- de la Famille des Hominidés, dont les organismes sont génétiquement
très proche de l'Homme;
- du Genre Homo;
- de l'Espèce Sapiens.

2 Le tube neural est l'ébauche tubulaire (en forme de tube) du système nerveux central chez l'embryon.
3 Les poches ou fentes pharyngiennes sont des ouvertures latérales dans la paroi du pharynx, qui
permettent à l'eau entrée par la bouche de ressortir par le pharynx; ces structures sont présentes chez
l'embryon.

UAA 16 : L’évolution du vivant. 38


UAA 16 : L’évolution du vivant. 39

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