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Paludisme Sante Publique

Le paludisme, maladie parasitaire causée par des protozoaires du genre Plasmodium, représente un enjeu de santé publique majeur, surtout en Afrique subsaharienne. Les symptômes incluent fièvre et fatigue, avec des formes graves pouvant être mortelles, tandis que le diagnostic et le traitement varient selon l'espèce de parasite. Des mesures préventives et des recherches sur un vaccin sont essentielles pour réduire l'impact de cette maladie.

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Le paludisme, maladie parasitaire causée par des protozoaires du genre Plasmodium, représente un enjeu de santé publique majeur, surtout en Afrique subsaharienne. Les symptômes incluent fièvre et fatigue, avec des formes graves pouvant être mortelles, tandis que le diagnostic et le traitement varient selon l'espèce de parasite. Des mesures préventives et des recherches sur un vaccin sont essentielles pour réduire l'impact de cette maladie.

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Le Paludisme : Aspects Cliniques,

Epidémiologiques et Prévention

Introduction
Le paludisme est une maladie parasitaire grave causée par des protozoaires du genre
Plasmodium. Il constitue un problème majeur de santé publique, particulièrement en
Afrique subsaharienne.

1. Historique
Le paludisme est connu depuis l’Antiquité. Le parasite Plasmodium a été identifié au XIXe
siècle. Depuis, d’importantes avancées scientifiques ont permis de mieux comprendre et
combattre cette maladie.

2. Agent causal et transmission


Les principales espèces responsables chez l’homme sont Plasmodium falciparum, P.
vivax, P. malariae et P. ovale.

La transmission se fait par la piqûre d’un moustique femelle du genre Anopheles, qui
injecte les sporozoïtes dans le sang.

3. Manifestations cliniques
Les symptômes apparaissent après une incubation de 7 à 14 jours.

Signes principaux : fièvre, frissons, sueurs, céphalées, myalgies, fatigue intense.

Formes graves : neuropaludisme, anémie sévère, atteinte multiviscérale pouvant entraîner


le décès.

4. Diagnostic et traitement
Le diagnostic repose sur l’examen microscopique (goutte épaisse, frottis sanguin) et les
tests rapides de détection d’antigènes.

Le traitement dépend de l’espèce en cause. Pour P. falciparum, on utilise des


combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA).
5. Prévention et lutte anti-vectorielle
Mesures de prévention : moustiquaires imprégnées, pulvérisation d’insecticides, drainage
des eaux stagnantes.

La chimioprophylaxie est recommandée pour les voyageurs en zones endémiques.

Des recherches sont en cours pour un vaccin efficace, avec le RTS,S/AS01 déjà utilisé
dans certains pays.

Conclusion
Le paludisme reste une maladie redoutable mais évitable. La combinaison de mesures
préventives, de traitements efficaces et de recherches innovantes ouvre la voie à une
réduction significative de son impact mondial.

Références
• OMS – Rapport mondial sur le paludisme.

• Greenwood B., 'Malaria: Progress, Perils, and Prospects'.

• Ministère de la Santé – Programmes nationaux de lutte contre le paludisme.

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