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UNIVERSITE CATHOLIQUE CATHOLIC UNIVERSITY OF

D’AFRIQUE CENTRALE – CENTRAL AFRICA -


ECOLE DES SCIENCES SCHOOL OF HEALTH
DE LA SANTE SCIENCES

EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE DES URINES (ECBU)

Réalisé par : BELINGAR OUNITA CAROLINE


19B009

Supervisé par : Pr. KENGNE MICHEL

1
PLAN
INTRODUTION
PRELEVEMENT ET TRANSPORT
DEMARCHE DU DIAGNOSTIC
EXAMEN MACROSCOPIQUE
EXAMEN MICROSCOPIQUE
CULTURE
LECTURE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
AUTRES EXAMENS
AUTRES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC

2
INTRODUCTION

• Les voies urinaires fabriquent et stockent l'urine, l'un des


déchets liquides du corps.
• Les voies urinaires comprennent : Reins, Uretères, Urètre,
Vessie.
•Une infection urinaires est une infection du système urinaire.
• Ce type d'infection peut toucher : l'urètre (une affection
appelée urétrite), les reins (une affection appelée
pyélonéphrite), la vessie (une affection appelée cystite).

3
INTRODUCTION

LE SYSTÈME URINAIRE
4
INTÉRÊT BIOLOGIQUE

L’ECBU consiste en l’analyse des urines pour


pouvoir mettre en évidence une éventuelle
infection urinaire (IU)/infection du tractus
urinaire (ITU) chez un patient présentant les
signes de cette affection tels que les brulures
au niveau du conduit urinaire ou la présence
de douleur lors de la miction.

5
LES DIFFÉRENTS FACTEURS DE
RISQUE DE L'IU

• Les anomalies anatomiques : chez l'adulte, il pourra


s'agir de tout obstacle présent sur les voies
excrétrices (lithiase (a présence dans les reins de
cristaux), hypertrophie prostatique, etc.), et chez
l'enfant, de malformations favorisant la stase
urinaire (rétention urinaire) ;
• Les anomalies fonctionnelles rencontrées
notamment chez le patient diabétique, au cours de
la grossesse ou chez la personne âgée ;

6
LES DIFFÉRENTS FACTEURS DE
RISQUE DE L'IU

• Les anomalies fonctionnelles rencontrées


notamment chez le patient diabétique, au cours de
la grossesse ou chez la personne âgée ;
• Les facteurs iatrogènes (survenir après un acte
medical sur les voies urinaires ), avec en particulier
le sondage urinaire, pour lequel le risque cumulé
d'infection urinaire est de 100 % après 30 jours de
sondage (Botto, 2003).

7
PRINCIPE

L’examen repose sur l’analyse des urines


recueillies dans des conditions strictes
d’asepsies, permettant la mise en évidence
d’une éventuelle infection urinaire chez un
patient présentant les signes de cette
affection.

8
LA DEMARCHE DU DIAGNOSTIC

9
PRELEVEMENT

Le mode de prélèvement idéal des urines est la ponction


vésicale sus-pubienne (PSP) qui permet d'éviter toute
contamination par la flore de l'urètre. L'alternative à la PSP est
représentée par le sondage « aller-retour ». Toutefois, ces
deux techniques sont invasives pour être utilisée en première
intention. En pratique, le recueil d'urine se fait le plus souvent
chez l'adulte coopératif par voie naturelle selon la technique
dite du « milieu de jet ».

10
PRELEVEMENT

• Sujet adulte coopératif et enfant avec miction volontaire :


« milieu du jet » .
• Sujet adulte non coopératif ou incontinent : sondage urinaire
chez la femme avec une sonde de petit calibre et collecteur
pénien pour l’homme car le sondage urinaire peut entrainer
une prostatite.
• Chez le petit enfant sans miction volontaire : sac
collecteur/poche à urine.
• Chez les porteurs de sonde à demeure (voir vidéo)

11
PRELEVEMENT

PRELEVEMENT CHEZ L’HOMME PRELEVEMENT CHEZ LA FEMME


12
PRELEVEMENT

13
PRELEVEMENT

14
PRELEVEMENT

15
TRANSPORT

Elle doit être acheminée rapidement au laboratoire,


Elle ne doit pas rester plus de 2 heures à
température ambiante.
Elle peut être conserver 24 heures a + 4 °c sans
modification de la bactériurie (en sachant que la
réfrigération ne préserve pas les leucocytes)

16
RENSEIGNEMENTS
ACCOMPAGNANT LE PRÉLÈVEMENT

• l'âge et le sexe du patient, le mode et l'heure du


prélèvement, les motifs de la demande, les
antécédents d'IU, la notion de maladie
concomitante (présence d’une autre maladie en
dehors de l’IU), le traitement éventuellement déjà
institué.
• Ces renseignements permettront au microbiologiste
d'optimiser l'ECBU et son interprétation.

17
MATERIEL UTILISE LORS DE L’EXAMEN
Matériels Caractéristiques rôles

Les pipettes pasteur Plastique Pour prélever un volume d’échantillon

De forme rectangulaire
Les lames Utilisées pour l’étalement des échantillons
25.4×76.2mm (en verre)

Utilisées pour les examens


Lamelles 18×18 mm (en plastique)
de l’état frais

Cellule de Malassez ou
En plastique Lecture pour comptage des cellules au microscope
de Nageotte

Les micropipettes Plastique Pour prélever un volume d’échantillon


Boites de pétri Plastique Couler les milieux de cultures
Bec bunsen En acier Garder le milieu stérile
Anse de platine En acier Permet de réaliser les ensemencements

Tube à essaie En plastique Permet de mettre le produit pathologique à centrifuger

18
MILIEUX DE CULTURE

Milieu gelose au sang : patients


immunodéprimés pour
rechercher Corynebacterium
urealyticum Milieu sabouraud: levure et
antifongigramme

Milieu CLED (Cystine-Lactose-


Electrolyte Deficient) : milieu
non sélectif (bacilles ou cocci)
Milieu Muller Hinton :
antiobiogramme
19
REACTIFS

Réactifs Compositions Rôles

Chlorohydrates de violet 5- et -6
Le violet de
méthyle et de violet hexa Colore les parois des bactéries en Violet.
gentiane
méthyle ou cristaux violet

Diiode et d’iodure de potassium


Le lugol Permet de fixer le violet de gentiane
dans de l’eau

Fuchsine basique, phénol, Permet de colorer les bactéries à gram


La fuchsine
éthanol et eau distillé négatif.

Utiliser pour décolorer les parois des


L’alcool /
bactéries lors de la coloration de GRAM.

20
EXAMEN MACROSCOPIQUE
JOUR 0

• Couleur (jaune clair, jaune orangée, coca-cola) de


l’urine.

• Aspect (limpide, trouble) après homogénéisation,

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EXAMEN MICROSCOPIQUE

Quantitatif (Urine entière)


• Sur urine homogénéisée : Numération des leucocytes sur
cellule malassez eet d’hématies si possible. Ou à défaut de
ces cellules (entre lame et lamelle),d’automate cytologie
urinaire.

Qualitatif (Centrifugation)
• Il permet de visualiser : les hématies, les cristaux (oxalate,
urate, phosphate),les cylindres, les bactéries, les levures, les
parasites.

22
MONTAGE DE LA CELLULE DE COMPTAGE

Montage de la cellule de comptage

23
CALCUL APRÈS COMPTAGE

24
25
ETAT COLORE
• Confection d’un frottis
• Coloration de GRAM
• Observation microscopique (x100 avec huile à immersion)

26
MÉTHODES D'ENSEMENCEMENT

• Méthode originale de Kass : on fait des dilutions en


série de 10 en 10. Un volume connu de chaque
dilution est étalé sur une boîte de Pétri.
• Méthode simplifiée de Véron : l'urine est diluée au
1/100 e en eau distillée stérile. On étale 0,1 ml de
cette dilution. Une colonie correspond à 1 000
bactéries par millilitre.
• Méthode de l'anse calibrée : cette méthode est
actuellement la plus utilisée.

27
MÉTHODES D'ENSEMENCEMENT

• Méthode de la lame immergée : on plonge dans


l'urine fraîchement émise une lame portant des
milieux nutritifs, généralement CLED. Cette
méthode permet l'ensemencement des urines au lit
du malade. Toutefois, elle présente le désavantage
de ne pas obtenir des colonies isolées pour des
concentrations de 106 bactéries par ml et donc
nécessite souvent le réensemencement en
isolement de l'urine en cas d'infection.

28
METHODE DE L’ANSE CALIBREE

• Déposer 10 µl d’urine bien homogénéisée sur un


rayon de la boite à l’aide d’une anse calibrée stérile
(a)
• Etaler le dépôt en stries perpendiculaires au rayon
sur toute la surface de la gélose (b)
• Incuber 18 à 24 heures à 37°C bactéries et 30°C
levures

29
LECTURE DES BOITES DE PETRIS
JOUR 1

• Regarder les boites de pétrie dans lesquelles


l’ensemencement
• S’il y a pousse significative, procéder à l’identification
(décrire la morphologie, la forme (convexe, concave, ), la
taille, la couleur et l’aspect des colonies sur les boites de
pétrie ) puis gram de controle puis et antibiogramme
• Au cas contraire, réincuber de nouveau pendant 24 heures
c’est-à-dire 48 heures d’incubation au total.

30
31
Exemple : Escherichia coli

Escherichia coli sur CLED

32
REALISATION DU GRAM DE
CONTROLE

Etalement et coloration d’une colonie isolé de la


boite de pétrie pour

But :

Identifier la pousse et confirmer les résultats du gram


obtenus à la première réalisation du gram

33
ALGORITHME D’IDENTIFICATION

34
Tests d’orientation

catalase coagulase

35
Tests d’orientation

36
ANTIBIOGRAMME

37
IDENTIFICATION DU GERME ET
LECTURE DE L’ANTIBIOGRAMME

38
Classement des germes retrouvés en culture dans
les ECBU en fonction de leur niveau
d'implication dans l'étiologie des infections
urinaires fait par un groupe de microbiologistes
européens (European Confederation of
Laboratory Medicine, 2000)
• Un premier groupe pouvant être considéré comme pathogène lorsque les
germes sont isolés, même en petites quantités (10 3 UFC/ml) : Escherichia
coli et Staphylococcus saprophyticus ;

• Un deuxième groupe, plus habituellement impliqué dans le cadre des


infections urinaires nosocomiales, lorsqu'il existe des facteurs anatomiques
ou iatrogènes favorisants et pour lequel un taux de 10 4 UFC/ml peut être
proposé : tribu Proteae , Klebsiella spp. , Enterobacter spp., Serratia spp.,
Citrobacter spp. , Pseudomonas aeruginosa, Enterococcus spp. et
Staphylococcus aureus ;
39
Classement des germes retrouvés en culture dans
les ECBU en fonction de leur niveau
d'implication dans l'étiologie des infections
urinaires fait par un groupe de microbiologistes
européens (European Confederation of
Laboratory Medicine, 2000)
• Un troisième groupe, dont l'implication comme pathogène exige un niveau de
bactériurie > 105 UFC/ml. Ce groupe comprend des espèces à Gram positif
(Streptococcus agalactiae , les staphylocoques à coagulase négative autres que
Staphylococcus saprophyticus ), à Gram négatif ( Acinetobacter spp.,
Stenotrophomonas maltophilia , autres Pseudomonaceae ) ou les Candida spp.;

• Un quatrième groupe comprenant les espèces considérées comme contaminants


qui appartiennent habituellement à la flore uréthrale ou génitale de proximité :
lactobacilles, streptocoques α-hémolytiques, Gardnerella vaginalis,
Bifidobacterium spp., bacilles diphtérimorphes (sauf Corynebacterium
urealyticum). Seul leur isolement à partir d'une ponction sus-pubienne peut
permettre d'évoquer leur rôle pathogène. 40
Tableau I : taux de bactériurie pouvant justifier l’identification et l’antibiogramme
du germe isolé en fonction du patient, des germes et du nombre d’espèces
Mode de Patient Type de germes* Nombre d’espèces Taux de bactéruirie
prélèvement isolées significative
(UFC/ml)

« milieu de jet » Symptomatique Groupe 1 1 ou 2 103


Groupe 2 1 104
Groupe 3 1 105
Asymtomatique Groupe 1-3 1 105
Sondage simple Symptomatique Groupe 1-3 1 ou 2 103

Asymptomatique

Ponction sus- Symptomatique Groupe 1-4 1 ou 2 101


pubienne
Asymptomatique

Sur sonde à Symptomatique Groupe 1-3 1 ou 2 104


demeure

41
AUTRES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC

• Bandelette urinaire: ici les paramètres importants pour


détecter une infection sont les nitrites et les
leucocytes(positivité).

• l’imagerie qui permet de détecter les anomalies de


l’appareil urinaire , d’affirmer une atteinte
parachymenteuse, rechercher des complications.

• Echographie(reins et voies excrétrices, prostate)

42
CONCLUSION
En sommes, il était question de présenter l’examen
cytobactériologique des urines. Il en ressors que bien
que cet examen est la plus demandé par les médecin,
sont interprétation doit prendre en compte plusieurs
paramètres tels que le contexte clinique, la
technique que prélèvement de l’échantillon, la
leucocyturie, l’examen bactériologique, etc.

43
MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION

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Leucocyturie sans bactériurie Bactériurie sans leucocyturie

Causes néphrologiques Néphrites tubulo-interstitielles (lupus, Patient neutro-pénique.


maladie de Kawazaki, etc.)

Causes infectieuses MST : uréthrites à gonocoque, C. Jeune nourrisson. Début d'infection.


trachomatis, vaginite, leucorrhée.
Tuberculose rénale. Jeune nourrisson.

Infection urinaire décapitée

Inflammation de l'arbre Calculs. Radiothérapie. Sondage.


urinaire

45

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