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Granulopoïèse SBM2

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Granulopoïèse

Dr Ngo Bitoungui Epse Essomba


Valentina Josiane
DÉFINITIONS

• La granulopoïèse est l'ensemble de mécanismes


qui assurent le renouvellement adapté et
continu des granulocytes tout au long de la vie.
• Les granulocytes sont des cellules renfermant
dans leur cytoplasme de nombreuses
granulations dont l'affinité tinctoriale permet de
distinguer les neutrophiles, les éosinophiles et
les basophiles.
• Le polynucléaire est une cellule essentielle de
notre organisme car c’est une cell terminale et
effectrice de l’immunité.
• La MO hématopoïétique renferme au sein de
ses logettes les CS de différentes lignées.
• La lignée Granulomonocytaire donne nais à la
lignée granulocytaire d’une part et Monocytaire
d’autre part.
• Chaque lignée possède sa propre cellule souche
qui effectue sa prolifération, puis sa maturation
sous l’effet des facteurs de croissance qui sont
mono ou pluri spécifiques.
• La production des cell matures s’effectue par étape
depuis la cell souche d’origine.
• On dist: le compartiment des cell souches, des
progéniteurs, des précurseurs, et des cell matures.
• La succession de ces compartiments permet à la
cell granuleuse de passer du stade de CS à celui de
blaste, puis du PN
• Cette progression se fait par des divisions
cellulaires et la maturation.
• La phase de maturation permet la segmentation
des noyaux, l’apparition des granules primaires,
puis secondaires ds le cyto.
A- Granulopoïèse Neutrophile
• Les granulocytes neutrophiles matures sont des cell
contenant de nombreuses granulations brun-rouge dans le
cytoplasme et un noyau segmenté en ++ lobes : c’est pour
cela qu’on les appelle « polynucléaires neutrophiles » (PNN).
• Ces PNN st le point final de la différenciation au sein de la
MO de la lignée neutrophile.
• Les PNN matures migrent dans le sang périph
avant de sortir des vaisseaux sanguins pour se
localiser dans les tissus où ils vont exercer
leurs fonctions, dont la principale est la lutte
antibactérienne par phagocytose puis
bactéricidie.
• Les PNN meurent dans les tissus en 1 à 3
jours.
• La MO produit 50 milliards de PNN/j.
• En cas de besoin accru en PNN il existe
– des compartiments de réserve, mobilisables en
quelques minutes, puis, si nécessaire,
– la production médullaire peut augmenter, régulée
par des cytokines et leurs récepteurs à la surface des
progéniteurs et des précurseurs.
I- étapes de différentiation granuleuse
I-1 Les progéniteurs
Ils rassemblent plusieurs types cellulaires non
identifiables morphologiquement qui présentent des
niveaux de différenciation croissant dans la lignée.
À chaque niveau correspond un type de progéniteur
que l’on pt identifier par la descendance en culture
a- Progéniteur précoce = CFU-GM (Colony Forming
Unit Granulocytaire Monocytaire).
• Il provient de la différenciation des CFU-GEMM, sous
l’influence de diverses cytokines :
– SCF, FLT3L (Fms-related tyrosine kinase 3 ligand),
– GM-CSF (colony stimulating Factor),
– IL-3 (les 2 dernières agissent sur la prolifération /
amplification),
• M-CSF et G-CSF agissent sur la différenciation
respectivement en CFU-M ou CFU-G.
• La CFU-GM produit après culture in vitro des
colonies (mixtes, de grande taille) en 14-21 j
• Marqueurs : HLA-Dr+, CD34+, CD45 RA+, CD117 +,
MPO -
b- Progéniteur tardif = CFU-G.
• Donne après culture in vitro des colonies
(monolignée, plus petites) en 7 J.
• C’est un progéniteur spécialisé (perte de la
pluripotence).
• Marqueurs: CD34+, HLA-Dr+, CD45 RA+, CD33+,
CD117+, MPO +/-.
• Se différencie en myéloblastes en présence de G-
CSF.
I-2 Précurseurs Neutrophiles

• Caractérisés par la présence de granulations +/-


visibles après coloration (MGG), qui apparaissant
progressivement au cours de la maturation de la
lignée.
• Le 1er précurseur neutrophile morpho identifiable est
– le myéloblaste, qui se divise successivement en
– promyélocytes,
– myélocytes, puis en
– métamyélocytes.
• Les métamyélocytes ne se divisent pas : c’est à ce stade
que le noyau se segmente en lobes pour produire les
PNN.
• Au cours de ces étapes la chromatine se condense
progressivement
• La basophilie disparaît progressivement dans le
cytoplasme (diminution de la quantité d’ARN) et
des granulations apparaissent en grand nombre.
• Chez le sujet sain, les divers précurseurs
s’observent uniquement dans la MO ;
• ils représentent 50 – 70 % du total des cellules
médullaires
a) Myéloblaste.
• Grande taille : 20 – 25 µm de diamètre, arrondi ou
ovalaire.
Rapport N/C (= volume du noyau / volume de la
cellule): 0.8.
• Noyau : volumineux, arrondi ou ovalaire ; chromatine
fine (= claire = euchromatine) ; 1 – 3 nucléoles.
• Cytoplasme : taille réduite, basophile (couleur bleue
liée à l’ARN), avec quelques granulations primaires
rouges (= azurophiles), correspondant à des
lysosomes.
Contour externe de la cellule : régulier.
b) Promyélocyte.
• Provient de la division des myéloblastes: C’est le
stade au cours duquel les granulations primaires sont
produites en grande quantité.
• Taille: variable (20 – 30 µm), rapport N/C = 0.6-0.7.
• Noyau ovalaire : la condensation chromatinienne est
faible, et il persiste souvent un nucléole.
• Cytoplasme : encore basophile. Présence de très
nombreuses granulations azurophiles, souvent
dispersées dans tout le cytoplasme et posées sur le
noyau:
• Elles semblent parfois provenir d’une zone claire
cytoplasmique proche du noyau
c) Myélocyte.
• Provient de la division des promyélocytes.
• A ce stade la production de granulations primaires cesse et
celle des granulations secondaires ou « spécifiques » est
maximale.
• Taille : 20 – 25 µm, avec rapport N/C = 0.5 – 0.6.
• Noyau arrondi ou ovalaire, ou avec une face aplatie vers le
cytoplasme : chromatine dense (la texture se rapproche de
celle du PNN) ; il n’y a plus de nucléole.
• Cytoplasme : a perdu sa basophilie et sa couleur se
rapproche de celle du PNN ; il contient de nombreuses
granulations, mélange de granulations primaires et de
granulations secondaires « spécifiques », plus petites et de
couleur brune.
d) Métamyélocyte
• A la suite de 3 divisions, les myélocytes se transforment en
métamyélocytes : la majorité des synthèses protéiques cesse.
• Taille proche de celle du PNN (15 - 18 µm de diamètre), avec
rapport N/C = 0.3 – 0.4.
• Noyau incurvé ou allongé en fer à cheval ou en saucisse ;
chromatine dense, proche de celle du PNN. Ce noyau allongé
va subir un à trois pincements (strictions), pour donner
naissance aux lobes nucléaires.
• Cytoplasme : aspect comparable à celui du PNN, riche en
granulations secondaires brunes (à ce stade les granulations
primaires (20%) ne sont plus visibles).
I-3 Le compartiment de maturation /PNN
• Ici il y’a segmentation du noyau du métamyélocyte. NB: pas
de division cellulaire.
• Taille : 15 µm de diamètre en moyenne, avec rapport N/C =
0.3 – 0.4.
• Cytoplasme : riche en granulations brunes sur un fond clair
discrètement rosé.
• Noyau : 2 à 5 lobes (majoritairement 3 ou 4) reliés entre eux
par un fil de chromatine. La chromatine est densément
mottée.
• Le nombre de lobes est déterminé pour un PNN donné, et ne
correspond pas réellement à un niveau de maturité ou
d’immaturité.
• NB: Il n’y a pas d’explication fonctionnelle quant à l’utilité de
la lobulation nucléaire.
I-4 aspects cinétiques

Il existe:
• 2 compartiments intra-médullaires,
• 2 compartiments sanguins,
• 1 compartiment tissulaire
I-4 1 Compartiments intra-médulaire
a) Compartiment de prolifération (ou mitotique) :
il comprend les myéloblastes, promyélocytes
et myélocytes. On y observe plusieurs
divisions cellulaires :
• le myéloblaste (durée de vie = 1 j) se divise
en 2 promyélocytes (1 à 2 j) qui se divisent
en 4 myélocytes (durée de vie = 2 à 7 j),
lesquels se divisent 2 ou 3 fois pour donner
les métamyélocytes.
b) Compartiment de maturation et de stockage :
Il comprend:
• les métamyélocytes (durée de vie = 1 à 3 j) et
• les PNN (durée de vie = 1 à 8 j dans la MO) : ces
cellules ne se divisent pas, mais leur maturation
se poursuit.
• La quantité totale de PNN du compartiment de
stockage médullaire est de 10 fois supérieure à
celle du compartiment sanguin.
Shema de la division aucours de la granulopoièse
I-4-2 Compartiments vasculaire et tissulaire

• Les PNN de la MO traversent les interstices entre


les cellules endothéliales des sinusoïdes
médullaires et arrivent dans le sang.
• Les mécanismes qui régulent ce passage vers le
compartiment sanguin sont mal connus, mais
sont influencés par diverses cytokines : tumor
necrosis factor (TNF)-α, TNF-β, G-CSF, GM-CSF,
IL-8 et C5a.
• Environ 50% des PNN sanguins circulent dans les
vaisseaux (= pool circulant) et 50% sont collés
aux parois (= pool marginé) : il y a équilibre
permanent entre ces 2 compartiments.
• Les PNN st déversés ds le sang circulant de façon
continue au fur et à mesure de leur maturation
en fct des besoins périphériq.
• Leur passage tissulaire est très restreint ds les
conditions physiologiques et est déclenché par les
agressions.
• Ils st facilement mobilisable en cas d’agression
• Les PNN du pool tissulaire vont (ou non) exercer leur
fonction antimicrobienne.
• Leur durée de vie est de 1 à 3j dans les tissus.
• ils meurent après avoir exercé leur fonction, ou par
un mécanisme de dégénérescence cytoplasmique ou
par apoptose .
• Les débris des PNN sont phagocytés par les
macrophages
• Le secteur circulant est le seul mesuré lors de la
NFS
• Le secteur marginal contient des PNN plaqués
contre les parois des vaisseaux, surtt de la rate,
du foie, et des poumons.
• Ils st fonctionnelles et imédiatement dispo.
NB:
• l’excès de margination entraine la Neutropénie
• l’excès de libération entraine polynucleose
sanguine
II- Caractéristiques de la granulopoïèse
neutrophile
• Il existe quatre types de granulations:
II-1 Granulations primaires ou azurophiles
• Nettement visibles dans le cyto des myéloblastes et
promyélocytes : colorées en rouge par le colorant azur
de méthylène contenu dans le MGG (=lysosomes).
• Produites en majorité au stade promyélocyte.
• Constituent environ 20% du total des granulations du
PNN mature (peu visibles à ce stade, car peu
colorées).
• Fonction principale: antimicrobienne, par fusion puis
déversement de leur contenu dans les vacuoles de
phagocytose.
Principaux constituants des granulations primaires:
• Myéloperoxydase (MPO) : enzyme qui produit de
l’hypochlorite (ClO-) à partir du perhydrol généré
par le stress oxydatif ;
• Protéines cationiques antimicrobiennes (contre :
bactéries, virus, champignons) ou défensines
(Human Neutrophil Defensins ou HNP-1 à HNP-3) ;
• De nombreux autres composants : élastase,
lysozyme (dégrade les parois bactériennes),
azurocidine (action particulière contre C. albicans),

• La membrane porte les antigènes CD66c, CD63,
CD68.
II-2 Granulations secondaires ou spécifiques
• Nettement visibles et majoritaires aux stades
myélocyte, métamyélocyte et PNN mature ;
couleur brun foncé (+/- rouge ou « lilas »).
• Produites principalement au stade myélocyte.
• Dans le PNN elles constituent la majorité (60-80%)
des granulations.
• Fonction principale: libération de leur contenu dans
le milieu extérieur (et les vacuoles de
phagocytose).
Principaux constituants des granulations
spécifiques:
• Apolactoferrine: protéine à activité
antibactérienne par liaison au fer (nécessaire à
la croissance bactérienne);
• Collagénase: dégradation du collagène (pour la
migration) et participation au remodelage
tissulaire (cicatrisation) ;
• Autres:
– lysozyme,
– activateur du plasminogène,
– Vitamine B12-binding protein, …
Fonctions spécifiques :
– Action antibactérienne,
– modulation de l’inflammation,
• participation à la chimiotaxie et la migration
cellulaire
• Sur la membrane des granulations secondaires on
retrouve diverses molécules également présentes
sur la membrane cellulaire externe (récepteurs de
molécules d’adhésion).
II-3 Granulations tertiaires
• Ou granulations contenant de la gélatinase.
• Apparaissent au stade métamyélocyte. On ne les
voit pas en microscopie optique
• Rôle: aider à la migration tissulaire.
II-4 Vésicules sécrétoires
• Petites vésicules, non visibles au microscope optique
• Elles contiennent de l’albumine, de la phosphatase alcaline
et des récepteurs FMLP, et portent en surface les
récepteurs pour le complément receptor 1 (CR1) (ou
CD35) et CR3 (CD11b) :
– ce sont des sources de ces récepteurs, qui se redirigent
rapidement vers la surface du PNN quand celui-ci est stimulé.
• Elles apparaissent tardivement, aux stades métamyélocyte
et polynucléaire mature.
Remarque:
• La phosphatase alcaline leucocytaire est fortement
exprimée au cours des infections, des polynucléoses
réactionnelles et de la grossesse, et quasiment absente
des PNN de la
Granulations
Contenu des Primaires
Granulations
secondaires

I II
Myeloperoxydase Oui N
Hydrolases acides Oui N
Elastase Oui N
Cathepsine Oui N
Protéines cathioniques Oui N
Lysozyme Oui Oui
Lactoferrine N Oui
Collagenase spécif N Oui
collagenase non spécif Oui N
TranscobalamineI N Oui
Phosphatase alcaline N ?
Cytochrome b N Oui
III- Antigènes membranaires
• Myéloblaste: CD34+ , CD117+, CD13+, CD33+
• Promyélocyte: CD34 -, CD117+/-, CD13+ , CD33+
CD65+ CD15+/-
• Myélocyte: CD13+, CD33+, CD65+ CD15+ CD11b+/-
• Métamyélocyte: CD13+ CD33+/- CD65+ CD15+
CD11b+ CD16+
• PNN: CD13+ CD33+/- CD65+ CD15+ CD11b+
CD16+ CD35+ CD10+
La membrane externe des polynucléaires
neutrophiles.
• Les molécules de surface du PNN regroupées dans des régions
particulières ou microdomaines :
- elles jouent divers rôles dans la réponse neutrophile,
- on retrouve plusieurs de ces molécules également sur la
membrane des granulations.
- elles sont identifiables par des anticorps monoclonaux,
• La membrane externe est également riche en phospholipides,
en inositol tri phosphate (IP3) et en diacylglycérol, intervenant
dans la voie d’activation de la protéine kinase C (PKC), en
glycolipides, leucotriènes, prostaglandines, …
• Ces lipides se retrouvent également pour partie au sein des
membranes des granulations.
MOLÉCULES UTILES À LA RÉPONSE IMMUNE :
• CD16, CD32, et CD 64,
récepteurs respectivement à très faible, faible,
et forte activité pour le Fc des IgG
• Le CD16 est utile pour marquer les poly
neutrophiles; il est absent des poly
éosinophiles.
• Récepteurs pour les facteurs de
chimiotactisme :
– n-formyl-met-leu-phe (FMLP),
– C5a, leucotriene B4, platelet-activating factor et
PF-4, macrophage inflammatory protein (MIP)-1 et
MIP-2, …
MOLÉCULES D’ADHÉSION :
• Utiles à la migration dans les tissus :
– sélectine CD62 L, CD66 (famille de molécules de la
superfamille des Ig),
– intégrines CD11a (LFA1), CD11b (Mac-1) et CD11c
(p150) : toutes 3 sous forme d'hétérodimères avec le CD18 (=
bêta-2 intégrine)
– Leurs ligands sont principalement les ICAM, présentes à la
surface de nombreuses cellules (dont les cellules
endothéliales)
– Forte implication dans la mobilité dans la matrice
extracellulaire, vers les sites de l'inflammation.
• Le CD11c est un marqueur très utilisé en cytométrie
de flux (CMF) pour marquer les PNN.
AUTRES :
• Aminopeptidase N (ou CD 13) : peut inactiver l’IL-8
et donc limiter son effet chimiotactique,
• Endopeptidase neutre (ou CD 10) : peut inactiver
le peptide chimiotactique FMLP. (impliquée dans la
migration intra tissulaire)
• CD15, ou antigène Lewis X
• CD45, ou antigène leucocytaire commun (thyrosine
phosphatase) : rôle dans le chimiotactisme.
• Nombreuses autres : CD65, CD114 (G-CSF
receptor), …
LES ANTIGÈNES DE GROUPES LEUCOCYTAIRES.
• Ils sont appelés HNA (Human Neutrophil Antigens) : ce sont
principalement :
– HNA-1a, et son allèle HNA-1b, portés sur la molécule FcR gamma
III (anciennement NA1 et 2).
– HNA-2a (anciennement NB1), ou CD117.
– Diverses autres molécules (HNA-3 à -5).
• Selon les antigènes leur expression est associée à de petites
modifications fonctionnelles des PNN : affinité différente pour
les Ig, capacité de phagocytose.
• Ils sont importants pour comprendre les neutropénies
immunes.
• Les molécules d’adhésion mises en jeu dans le
roulement/adhésion sont très nombreuses : certaines sont
présentes sur les PNN et leurs récepteurs présents sur les
cellules endothéliales, alors que d’autres molécules (parfois
les mêmes ou proches) sont présentes sur les cellules
endothéliales et leurs récepteurs présents sur les PNN.
IV- Régulation de la granulopoièse
• Elle se réalise à plusieurs niveaux:
1- Stimulation de la prolifération et de
l’engagement des progéniteurs vers la lignée
granulocytaire :
• avec divers facteurs de croissance dont les 2
principaux sont le GM-CSF, qui agit sur
l’orientation myélo/monocytaire des progéniteurs,
et
• le G-CSF, qui oriente les progéniteurs vers une
différenciation en myéloblastes
2- Stimulation du recrutement des neutrophiles matures
du pool de stockage médullaire :
• Libération accrue des PNN dans le sang provoqué par
l’endotoxine bactérienne, les G- CSF et GM-CSF, TNF
alpha et bêta, IL-8, …
3- Stimulation de la fonction neutrophile :
• Activation des mécanismes de phagocytose/bactéricidie
par diverses cytokines (G-CSF, TNF-α, IL-6, IL-1, et IL-8).
• les PNN stimulés par les lipopolysaccharides peuvent
produire diverses cytokines : IL-1, TNF-α, …
4- Inhibiteurs de la granulopoïèse
• La lactoferrine présente dans les granulations
secondaires, se lie partiellement à des récepteurs
spécifiques sur les macrophages et induit une diminution
de production de certaines cytokines, dont le GM-CSF.
• La transferrine Inhibe la production de GM-CSF par les
lymphocytes T.
5- Aspects moléculaires
• L’expression du facteur de transcription C/EBP (Enhancer-
Binding Protein) alpha dans le progéniteur commun
lymphoïde myéloïde permet une différenciation en
progéniteur granulocytaire-monocytaire (GMP) ;
6- autres facteurs
• En dehors des FC classiques, d’autres molé impliquées
ds la différenciation st la Vit A et ses dérivés rétinoïdes
nec au déroulement harmonieux de la maturation
granuleuse
IV-Fonction des polynucléaires neutrophiles
• La fonction majeure du PNN est de détruire et
d’éliminer les agents infectieux qui pénètrent ds
l’organisme, et les cell ou molé devenues
anormales.
• Leur efficacité dépend de leur nbre et de leur
capacité fonctionnelle:
-Déplacement
-Adhérence
-Phagocytose
-Activité tueuse
-Dégradation
A) ADHÉSION DES PNN À L’ENDOTHÉLIUM, DIAPÉDÈSE ET
MIGRATION TISSULAIRE.

• A l’état normal environ 50% des PNN adhèrent +/- fortement à


l’endothélium vasculaire (= pool marginé).
• Les PNN du flux sanguin adhèrent d’abord faiblement à la paroi
vasculaire : cette adhésion faible implique les sélectines, et leurs
récepteurs à la surface des cellules endothéliales;
• L’adhésion est augmentée si l’expression des intégrines de la
membrane du PNN est suffisante, ce qui leur permet de se lier à des
récepteurs spécifiques en surface de l’endothélium : les PNN sont
marginés.
• En présence de chimioattactants (produits libérés par les bactéries,
anticorps et facteurs du complément), captés par les PNN
(récepteurs spécifiques), l’expression des intégrines est augmentée
à la surface membranaire.
• Après adhésion les PNN traversent la paroi vasculaire (diapédèse),
puis migrent (déplacement amiboïde) dans les tissus en remontant
le gradient de chimioattractants jusqu’à leur lieu d’action.
• Remarque. Les chimioattactants induisent
l’activation d’une cascade de transduction,
complexe et impliquant des protéines G, la
phospholipase C, le phosphatidylinositol
bisphosphate (PIP2), le diacylglycérol et
l’inositol 3 phosphate (IP3)
• [d’autres voies sont également stimulées,
comme celle des sérine thréonine kinases].
Endocytose, pinocytose et phagocytose.
• Endocytose = englobement d’éléments du milieu extérieur par le
PNN.

• Pinocytose = englobement de fractions de membranes sur


lesquelles sont fixés des éléments étrangers (anticorps,
complément) ou de liquide extérieur.

• Phagocytose. La membrane du PNN emet autour de la particule


étrangère (recouverte d'Ac, de C') des pseudopodes, qui
s’unissent ensuite en formant une vacuole (= phagosome).
• Les granulations primaires (et secondaires) se collent à la
membrane de cette vacuole et y libèrent leur contenu à action
bactéricide et digestive (= phagolysosome ou vacuole de
digestion).
Systèmes antimicrobiens du PNN.
• Au sein de la vacuole de digestion l’effet antimicrobien est pour partie
oxygène indépendant : le pH acide du lysosome et diverses molécules
inhibent la croissance ou lysent les bactéries (lysozyme, lactoferrine,
défensines, protéines cationiques).
• Il existe aussi un système dépendant de l’oxygène, produisant diverses
molécules à visée bactéricide.
• Le « burst oxydatif » ou burst respiratoire correspond à une brusque
augmentation de la consommation en oxygène qui a pour finalité la
production d’anion superoxyde (O2-), de perhydrol et l’oxydation du glucose
par le shunt des hexoses monophosphates. L’activation d’une enzyme, la
NADPH oxydase, est la clé de ce burst : elle permet de catalyser la
transformation de l’O2 en O2- en transformant le NADPH en NADP+ + H+.
• Une autre enzyme, la superoxyde dismutase, transforme l’anion superoxyde
O2- en perhydrol (O2- + 2H+ = H2O2).
• La myéloperoxydase utilise l’H2O2 pour oxyder des radicaux halogénés
(chlore et brome) et former de l’hypochlorite et de l’hypobromite, à grande
activité antimicrobienne.
CAPACITÉS SÉCRÉTOIRES DES POLYNUCLÉAIRES
NEUTROPHILES.
• Au cours de la phagocytose les granules spécifiques et les
granules tertiaires libèrent aussi leur contenu dans le milieu
extérieur :
• activation de la cascade du complément et de diverses
molécules de surface, libération de composants
antimicrobiens (apolactoferrine), de collagénase et
gélatinase qui permettent l’hydrolyse de la matrice
extracellulaire et donc facilitent la locomotion, mais aussi le
remodelage du tissu environnant (cicatrisation).
• Parfois l’élément englobé n’est pas digéré
[certains staphylocoques, les cristaux d’urate
(goutte) ou d’hydroxyapatite], et le phagosome se
détruit et lyse le PNN en libérant des composants
qui peuvent endommager le milieu environnant
(lésions tissulaires) et causer une inflammation
secondaire.
• A l’état normal il existe une exocytose, faible, qui
libère notamment un peu de lysozyme et les
transcobalamines I et III [fixent la B12 sérique de
manière stable et la libèrent peu aux cellules
utilisatrices, expliquant l’augmentation de la
transcobalamine I et donc de la vit B12 sérique.
IV- Exploration de la granulopoïèse

V-1 Données quantitatives


a) hémogramme
• Permet avec un automate de déterminer le
nombre de PNN du sang périphérique : 1,5 – 7
G/L chez l’adulte.
• Le frottis sanguin coloré au MGG permet l’étude
de la morphologie des PNN.
b) Myélogramme
• Permet l’étude morphologique des diverses
étapes de la granulopoïèse.
• La ponction de la MO permet de réaliser des
étalements ou frottis du suc médullaire, qui seront
colorés (MGG) et permettront l’étude
morphologique et la réalisation du myélo
• Sujet normal : les cellules de la granulopoïèse
neutrophile représentent 50 – 70 % du total des
cellules de la MO.
c) La biopsie de MO permet d’obtenir une « carotte »
d’os spongieux, que l’on va étudier par des
méthodes histologiques (fixation, inclusion en
paraffine, coupes histologiques colorées ensuite
avec divers protocoles).
d) La culture in vitro des progéniteurs
• Réalisable sur divers supports (agarose, collagène),
elle permet une étude quantitative et qualitative
des progéniteurs.
e) La cytométrie de flux.
• Peut mettre en évidence l’absence ou l’expression
anormale d’un ou plusieurs antigènes (usage dans
le cadre des myélodysplasies).
IV-2 Etude fonctionnelle
C’est une étape imp de l’exploration des sujets
présentant un état de susceptibilité vis-à-vis des
agents bactériens.
NB: Explorations onéreuses ne sont réalisées que ds un
nbre restreint de labo:
• Migration spontanée du chimiotactisme in vitro ou
Chambre de Boyden ou en gel d’agarose
• Etude de la phagocytose in vitro de germes, de levures
ou de particules de latex.
• Etude du pouvoir bactéricide: production de radicaux
actifs de l’02, par la meth de chimioluminescence
produite par les PNN stimulées par l’étude de la
réduction du nitrobleu de tetrazolium.
B) Eosinopoïèse, Basopoïèse,
Mastocytopoïèse
I Etapes de la différenciation Eo, et Baso
• Les 2 lignées dérivent de la CS commune
hématopoïétique médullaire.
• L’engagement d’une cell vers la différenciation
myéloïde va générer par prolifération et
différenciation une pop de progéniteurs
pluripotents myéloïdes à l’origine des lignées
granuleuse, érythroblastique et mégacaryocytaire
Le progéniteur myéloïde pluripotent se différencie en
progéniteur commun éosinophile/basophile :
l’acquisition du CD125 (IL-5R) oriente vers une
différenciation éosinophile
• Les marqueurs du progéniteur éosinophile
précoce : CD34+, IL-5R +, CCR3+.
• L'orientation vers une différenciation éosinophile
est sous l'influence de:
– l’IL-3 et du GM-CSF, puis de l’IL-5 : ces 3 cytokines sont
produites par les lymphocytes TCD4+ et CD8+.
• L’IL-5R est présent presque exclusivement sur les
éosinophiles, du progéniteur à la cellule mature
(alors que son expression est faible sur les
basophiles).
• L’IL-5 régule la différenciation en agissant par
l'intermédiaire de son récepteur, en stimulant la voie
JAK2 - STAT1, mais aussi la voie RAS - MAP kinases.
• Les chémokines CC, incluant l'éotaxine et RANTES
(regulated under activation, normal T cell expression
and secretion) sont également importantes pour le
développement des éosinophiles.
• Sur le plan moléculaire les facteurs de transcription
GATA1, PU – 1, et C/EBP sont les éléments
importants de l’orientation éosinophile.
• Il existe un pool important de PE dans la MO, qui
sont libérables dans le sang grâce à l’IL-5 produite à
distance, aux sites de l’infection parasitaire ou de
l’allergie.
• La durée totale de la différenciation (progéniteur /
éosinophile mature) est de 3 à 5 jours
II Etape tardive
• Les précurseurs Eo et Baso morpho identifiables st minoritaires
ds le compartiment de maturation
2-1 Eosinopoïèse
• La 1ère cell morpho identifiable est le promyélocyte Eosinophile:
– Cell de grde taille
– Cyto basophile ou apparaissent les grains 2ndaires spécifiques de
couleur orangée ds l’app de golgi
• Myélocyte Eosinophile:
– Taille et basophilie du cyto diminuées
– noyau arrondi, cytoplasme rempli de granulations
orangées
– ++ grains éosino caractéristiques
• Métamyélocyte éosinophile : noyau
allongé, nombreuses granulations
orangées.
• Polynucléaire éosinophile mature: noyau bilobé ; des
vacuoles sont parfois visibles

La taille du PE mature est à peine supérieure à celle du PNN


(environ 15 µm de diamètre)

Remarque. Dans certaines situations des précurseurs éosino-


basophiles peuvent être libérés dans le torrent circulatoire : ils
permettent une maturation extra médullaire dans des tissus où
s'accumulent par ailleurs des éosinophiles
2-1-1 Données biochimiques et phénotypiques

i) Granulations
a) Les granulations majoritaires :
- Visibles au MGG, orangées, ovalaires, de 0,5 à 0,8
µm de diamètre.
- Leur membrane exprime le CD63.
- En microscopie électronique les granulations sont
formées d’un cristalloïde, qui contient la MBP et
des cytokines, entouré d’une matrice contenant :
EPO, ECP, EDN, des cytokines et des facteurs de
croissance.
la Major basic protein (MBP) cstue l’essentiel du
cristalloïde libéré lors de la dégranulation du PNEo
(50%).
Elle se fixe à la membrane des parasites et la
désorganise
Elle a aussi une activité toxique pr les cell tumorales.
Elle pt déclencher la lib d’histamine par les
Basophiles.
Les autres prot st localisées ds la matrice:
• Eosinophil cationic protein (ECP) et eosinophil
derived neurotoxin (EDN)= Prot cationique riche en
Arginine qui se fixent =mt sur la mb des parasites,
• Eosinoperoxydase (EPO) : 25 % du contenu des
granulations ; cap de se fixer à la mb des parasites
et participe à la formation de complexe bactéricide
en catalysant l’oxydation des halogènes en produits
oxydants (eau oxygéné- halogénure).
• Neurotoxine susceptible d’entrainer une
démyélinisation.
– Elle est respo des signes neurologiques et
syndromes hyper eosinophilique.
• Diff autres enz tq: la collagénase, la catalase,
l’histaminase, l’acetyl choline estérase,
l’ATPase, Desoxyribonucléase, β-glucuronidase
et cathepsine contribueraient à atténuer les
réactions d’hypersensibilté immédiates en
agissant sur leur substrat spécifique.
b) Granules primaires
• Petites, correspondant à des lysosomes, diamètre = 0.1 –
0.5 µm.
• On les retrouve dans les éosinophiles immatures et
matures.
• Elles sont riches en protéine de Charcot-Leyden, de
fonction inconnue, que l’on retrouve sous forme cristalline
au cours d’hyperéosinophilies gastrointestinales (selles) ou
respiratoires (crachats).
c) Autres inclusions.
• - Des globules lipidiques (4 à 5 par PE mature), riches en
acide arachidonique et en enzymes du métabolisme des
leucotriènes ;
• - des vésicules sécrétoires (voir plus loin)
ii) la membrane
• Sa strut est similaire à celle du PNN.
• Elle présente de nbreux récepteurs de surface pour:
• le Fc des Ig G (= CD32) et des Ig A (= CD89), pour certaines
fractions du complément, pour les cytokines de la
croissance éosinophile (IL-3R, IL-5R, GM-CSFR), pour
d’autres cytokines : IFN-a et TNF-a, pour des molécules
d’adhésion, des prostaglandines, le PAF, des molécules
Toll-like, …
• Les lipides membranaires interviennent dans la
physiologie de la cellule
• La mb est le siège d’imptes activités enzymatiques:
– Activité oxydative dépendante de la NADPH
– Lysophospholipase: c’est la polymérisation de cet enz à l’origine
des cristaux de charcot- Leyden.
2-1-2 Données numériques
• Chez l’adulte sain, le nombre de PNEo circulant est
faible et < 0,7 x109/l rep 1 à 3% de GB à
l’hémogramme. Ces valeurs st + élevées chez le Nné:
1,9x 109/l
2-1-3 Répartition des Eosinophiles
Comme les PNN, les PNEo arrivés en maturité se
repartissent en 3 secteurs:
i) Secteur médullaire dt l’expression qtive est apparemt
faible;
ii) Dans le sang
• Il existe des variations au courant de la journée : taux
le plus faible le matin et maximal le soir (jusqu'à 40 %
de différence).
• Il existe 2 pop principales de PE chez le sujet
sain, définies par leur densité sur gradient :
– la majorité (> 90 %) des PE est « normodense »
(richesse normale en granulations),
– quelques uns sont « hypodenses » (vacuolisés, plus
riches en globules lipidiques, et leurs granulations
sont plus petites que celles des PE normodenses).
iii) Dans les tissus
• Comme pour les PNN, les PEo sont présents dans le sang
circulant (pendant environ 18 H), puis se collent à la paroi
des vaisseaux (margination), puis migrent ensuite vers
les tissus.
• Les molécules RANTES (regulated on activation, normal T
cell expressed and secreted)., l’éotaxine, et des
molécules d'adhésion permettent la traversée de
l'endothélium.
• Il n'y a pas de retour vers le courant circulatoire.
• A l’état normal ils migrent principalement dans le tractus
gastro-intestinal, où ils peuvent vivre jusqu’à 2 semaines.
• Dans les tissus ils peuvent s'accumuler et rester
quiescents, ou s'activer en libérant des médiateurs
2-1-3 Activité fonctionnelles de base
a) Activité migratoire
La migration spontanée des Eo est limitée.
Ils répondent à de nbreux facteurs
chimiotactiques dt certains st identiques à ceux
qui mobilisent les PNN et d’autres spécifiques.
b) Adhésion
Elle met en jeu des récepteurs spécifiques.
Entraine l’activation de la NADPH oxydase et
provoque une augmentation des récepteurs
membranaires
c) Endocytose
Elle s’effectue de façon identique à celle des
PNN vis-à-vis de bact, de champignon, de
particules inertes du complexe Ag-Ac et
entraine la dé granulation de la cell.
d) Activation du metab oxydatif
Elle met en jeu la glycolyse par la voie d’emden
meyerhoff et aboutit à une impte production
de H2O2 lié au tx élevé de NADPH oxydase
mbnaire.
e) Activité bactéricide: + faible que celle de PNN.
2-1-4 Rôle fonctionnels spécifiques
a) Hypersensibilité immédiate
Le PNEo joue un rôle modulateur, atténuateur
des phéno allergiques aigüs liés à la formation
de complexes Ag-Ac qui conduisent à la
formation de complexes en contre courant les
effets de l’activation mastocytaire à diff niveau
– blocage de la granulation des baso par la sécrétion
des prostaglandines d’origine mbnaire.
– Phagocytose de complexe immun des corps
étrangers et dégranulation des baso.
– Neutralisation des médiateurs libérés par les baso.
b) Défense contre l’infestation parasitaire
Le PNEo est surtt efficace sur les stades
larvaires des helminthiases attirés par les
facteurs chimiotactiques.
Ils exercent une activité tueuse sans
internalisation par un phéno de cytotoxicité Ac
dépendant.
2-1-5 Régulation

a) Lignée Eosinophile
i) Facteurs de croissance
3 cytokines st capables de stimuler la croissance
des précurseurs Eo:
GM-CSF, IL3 partagé avec d’autre lignée
hématopoiétique et l’IL5 qui est plus
spécifique
b) Inhibiteurs
Les effets inhibiteurs sur l’hématopo Eo de
l’IL4, IL2 et interféron s’inscrivent également
ds la cadre de la régulation de la rep
immunitaire d’hypersensibilité.
c) Les autres régulateurs
Le rôle du micro environnement médullaire et
des interactions cell-cell ou cell-stroma est
probable.
2-2 Basopoïèse
• Les précurseurs des PNB st encore moins nbreux ds la
MO.
• Leur reconnaissance repose sur l’aspect des
granulations spécifiques très foncées, de forme et de
taille irrégulières, mais tjrs plus volumineuses que les
granulations neutro.
• Le noyau dt la forme est celle d’un trèfle ds les cell
matures est svent masqué par des grains très opaques.
• Malgré une origine médullaire certaine, les
précurseurs des mastocytes restent à identifier ds la
MO.
Myélocyte Basophile
Métamyelocyte Basophile
2-2-1 Polynucléaires basophiles
• Le PNB du sang est caractérisé au sein des
granulocytes par ses granulations
métachromatiques app granulations basophiles,
en raison de leur couleur bleu noire
• Ils st très peu représenté ds l’org
2-2-2 Données morphologiques

a) Microscopie optique
Sur frottis coloré au MGG, le PNB se présente comme
une cell arrondie d’environ 10 à 15 µm de diamètre.
Son noyau central est régulier
Ses 2 à 3 lobes svent à peine esquissés lui donne un
aspect massif.
La chromatine est condensée, mais les mottes st
moins perceptibles que ds le PNN, d’autant que les
granulations se projettent sur le noyau.
Elles st volumineuses, de tailles variables de couleur
foncée bleu noir
b) Microscopie électronique
Les granulation spécifiques st limitées par une
mb identique à celle de la cell.
Elles contiennent des petits grains denses et très
homogènes,
des granulations de plus petites tailles et ne
contenant pas de peroxydase et limités par
une mb + fine ont été décrite.
Les mitochondries st volumineuses et plus
nombreuses et l’app de golgi bien développé.
2-2-3 Cytochimie
Les réactions de la péroxydase et du PAS
(periodic acid Shiff) st positives.
Les réactions des phosphatases alcaline et acide
st négatives
La réaction au bleu de toluidine révèle la
métachromasie des granulations liées à la
présence de mucopolysaccharide acide.
2-2-4 Données Biochimiques et phénotypiques

• Les granulations contiennent l’héparine,


l’histamine, la bradikinine peroxydase, certaines
leucotriènes, le PAF, la Kalicréine, la trypsine, les
enz de type chimiotrypsine, le MPB, ECF .
• La mb exprime de multiples récepteurs pr le
fragmt Fc des IgG, des IgE, pr les cytokines,
(l’IL2, IL3, IL4, IL5, IL8). Elle exprime aussi les
molécules d’adhésion et le HLA-Dr
2-2-5 Données numériques

• Ds le sang, la VN PNB = 0 à 0,14x 109/l chez


l’adulte sain.
• Le nbre de PNB est élevé chez le Nné pr
atteindre sa VN au 5ème jour.
• Ds la MO, les PNB st très peu nombreux, sans
que les précurseurs de mat puissent être
observés
2-2-6 Données fonctionnelles
a) Répartition des PNB ds l’org
Après différenciation ds la MO, les PNB passent ds
la sang de la mm façon que les autres
granulocytes.
Ils pourraient apparaitre ds les synoviales
articulaires et le myocarde, mais être aussi
normalemt présent ds les revêtements extérieur
(peau, tractus digestif, voie resp)
b) Propriétés fonctionnelles de base
• Elle st communes à ts les phagocytes,
• leur migration est lente, mais ils pvent s’accumuler
sur le lieu d’injection de prot étrangère.
• La fraction du C5a du complémt, le C3a et la
Kallicréine constituent les chimio-attractant, fav
l’acc des baso ds les zones de conflit allergique.
• leur activité phagocytaire est réduite.
• Ils possèdent essentiellemt une activité sécrétoire
grâce à des récepteurs de haute affinité pr les IgE
2-2-7 Rôles fonctionnelles spécifiques
a) Dans l’HSI
• Elle s’exprime lors d’un 2ème contact avec un allergène
chez un sujet sensibilisé.
• Elle est directement due au déversement du contenu
des granules spécifiques des baso.
b) Dans HS retardée
Le recrutement des PNB se fait ss l’effet de médiateur
libéré ou activé, qui pvent jouer un
• rôle amplificateur en favorisant l’appel de cell
effectrices, et
• un rôle modérateur par activation du lympho T
suppresseur
c) Dans la défense anti-parasitaire
• Le PNB, par sa localisation, ne pt avoir l’impce
du mastocyte tissulaire vis-à-vis des parasites
à migration tissulaire.
d) Ds le métab des lipides
• Le PNB libèrent de l’héparine au cour de la
lipidémie post prandiale.
2-2-8 régulation de la lignée basophile
Très peu d’elts st connus sur la régulation de
cette lignée,
Comme pr les Eo, L’IL3 est cap de stimuler la
prolifération de progéniteurs basophiles
conclusion
• Les PNB st doués de chimiotactisme,
• n’ont pratiquement pas de capacité de phago ni
de bactéricidie.
• Ils interviennent ds les phéno d’HSI grâce à leur
récepteur de surf pr les IgE.
• Les interactions des IgE mbnaires avec l’Ag
correspondant entrainent une dégranulation des
PNB.
• Cette dégranulation libère des produits très actifs.

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