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Chapitre 01 (1) Du Hast Mich

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Chapitre 01 (1) Du Hast Mich

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Réseau d’accès optique Stic l2

1
INTRODUCTION
2
INTRODUCTION

De nos jours, la vulgarisation de l’Internet, la fourniture des services avec une bonne
qualité(QoS), la forte demande de la Télévision haute définition (TV HD), le besoin du partage des données
multimédia entre les utilisateurs des quatre coins du monde ont poussé les opérateurs de télécommunications et les
fournisseurs d’accès à Internet (FAI) a déployé les réseaux d’accès optiques qui exploite les fibres optiques.

3
INTRODUCTION
Trois solutions sont possibles pour raccorder un abonné en fibre optique:
 Réseau Ethernet en point à point: chaque utilisateur est relié au réseau via le nœud de raccordement
d’abonné par une fibre optique dédiée,
 Réseau en point à multipoint connu sous le nom du réseau optique passif (PON): Les liens optiques
sont partagés entre plusieurs abonnés par une série de coupleurs passifs en cascade,
 Réseau optique actif : qui met en oeuvre des équipements soit au niveau de l'immeuble (point de
concentration), soit à celui d'un répartiteur de rue (sousrépartiteur).

4
INTRODUCTION
Malgré des origines et des problématiques différentes, les deux mondes des télécommunications et de l’audiovisuel voient leurs sphères
d’influence s’entremêler en raison de leur ouverture respective sur une palette plus large de services et d’applications.

On peut distinguer plusieurs types de réseaux :


 les réseaux traditionnels de télécommunications, orientés téléphonie, dont les infrastructures évoluent
aujourd'hui vers le haut débit grâce à l'ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line),
 les réseaux informatiques, orientés données, comprenant les réseaux locaux d’entreprise (LAN - Local
Area Network), les réseaux de collecte dits métropolitains (MAN - Metropolitan Area Network), sans
oublier les réseaux d’entreprise étendus (WAN - Wide Area Network),

 les réseaux câblés de télédistribution, orientés image, initialement destinés aux usagers résidentiels.
A l'origine séparés, ces différents réseaux évoluent aujourd'hui pour s'appuyer sur des technologies et des infrastructures
communes et convergentes. 5
INTRODUCTION
-Les réseaux optiques trouvent leur origine dans l’envie d’exploiter pour le haut débit, les
propriétés photoniques de la fibre optique (imperceptible aux interférences électromagnétiques).
-Les tous premiers systèmes de transmission optique ont été réalisés pour les communications sous- marines
longues distances.

- Bien d’autres liens à fibre optique ont ensuite vu le jour et été déployés en masse.

 Les réseaux optiques fournissent d’énormes capacités de transmission de données et offrent une
infrastructure commune dans laquelle de nombreux services peuvent être transmis.

6
Les Services et les Applications
- Les besoins des utilisateurs sont très variables selon la catégorie à la quelle ils appartiennent: usagers
résidentiels, télétravailleurs, travailleurs nomades, entreprises de toutes tailles.
- De plus, il faut traiter le cas particulier des besoins propres des Collectivités Territoriales, notamment
pour certains services, comme la vidéo surveillance éventuellement au travers de GFU(Groupes
Fermés d’Utilisateurs).

7
Les Services et les Applications
USAGERS PROFESSIONNELS

- La plupart des entreprises, même de petite taille, disposent d’un réseau LAN(Local Area Network)
pour interconnecter leurs PC et les périphériques associés. Par ailleurs, les communications
téléphoniques sont traditionnellement gérées à travers un Autocommutateur téléphonique privé
PABX (Private Automatic Branch eXchange), il se relie à une ligne analogique (prise en T).

- Sans oublier la convergence voix/données à travers des PABX fondés sur IP (Internet Protocol)
Les Services et les Applications
USAGERS PROFESSIONNELS

 Au-delà du réseau d’entreprise limité à un territoire privé, il est nécessaire de mettre en


œuvre des solutions à couverture plus large permettant la mise en place d’applications telles
que l’Intranet et l’Extranet sans oublier l’interconnexion avec les télétravailleurs distants.

 On parle alors de WAN (Wide Area Network) ou de V.LAN (Virtual LAN).

 Le WAN est établi sur la base de lignes spécialisées louées à un opérateur. C’est une pratique très
répandue, mais coûteuse. La notion de VPN (Virtual Private Network) permet d’offrir une
alternative aux WAN, par le déploiement des liaisons sur des infrastructures partagées.
9
Les Services et les Applications
USAGERS PROFESSIONNELS
• Les besoins des entreprises varient fortement en fonction du nombre de postes
de travail et du type d’échange avec le monde extérieur. Pour la majorité des
entreprises, le besoin dépassera plusieurs centaines de Mbit/s d’ici les
prochaines années, même si toutes n’en ont pas encore pris conscience.

• Dans la majorité des cas, il s’agit de liaisons symétriques, c'est-à-dire que les débits
sont équivalents sur la voie descendante (vers l’utilisateur) et la voie retour (vers le
cœur du réseau).
Les Services et les Applications
USAGERS RESIDENTIELS

• Pour les usagers résidentiels, il est nécessaire de proposer une offre «triple-play» qui comprend des
services de vidéo, gourmands en bande passante, de téléphonie et d’accès à l’Internet.

• Les debits nécessaires pour les services de télévision dépendent des technologies de codage et de
compression utilisées; le tableau suivant résume la situation:

débit nécessaire par programme


11
TV
Les Services et les Applications
USAGERS RESIDENTIELS
Les besoins associés à chaque logement sont fondés, à moyen terme, sur les hypothèses suivantes:
 Télévision: en moyenne trois terminaux (téléviseur ou enregistreur) pour des services simultanés de programmes
de télévision diffusée (broadcast) ou dédiés(VOD), en qualité numérique, avec prise en compte de la haute
définition (HD),

 Accès Internet à haut débit: navigation, transfert de fichiers, jeux enligne, etc.

 Téléphonie (VoIP)et autres services (visiophonie IP, télétravail, etc.).


 En conséquence, les besoins par logement s’expriment conformément au tableau suivant:

12
Notions D’Architecture des Réseaux
L’architecture d’un réseau est la représentation des différents éléments qui constituent sa structure hiérarchique
(découpe fonctionnelle et géographique) et sa configuration topologique.

Les architectures logiques permettent d’optimiser les liaisons en


fonction des contraintes économiques et opérationnelles.

Parmi celles-ci on trouve les grandes familles suivantes :


 les liaisons point à point, qui s’assemblent sous la forme de réseaux maillés,
 les architectures en étoile, pour lesquelles chaque liaison emprunte un support dédié,
 les architectures arborescentes (point à multipoint), pour lesquelles le support est partagé entre
plusieurs flux,
13
 les architectures en bus (multipoint à multipoint).
Notions D’Architecture des Réseaux
Les fonctions réalisées dans les réseaux de communication sont les suivantes :

 Les fonctions liées à la transmission, qui comprennent le codage, la modulation et le multiplexage des signaux,

 Les fonctions liées à la commutation et au routage : il s’agit alors de mettre deux entités en relation, que ceci

s’opère en mode avec connexion (le cas le plus fréquent) ou en mode sans connexion, comme c’est le cas pour la

messagerie. Différents types de commutation sont utilisables : commutation de circuits, de messages, de paquets (cas

de l’IP), de trames ou de cellules,

 Des fonctions complémentaires comme la concentration, le brassage et bien sûr les systèmes de gestion et de

supervision des réseaux. 14


Hiérarchie des Réseaux de Communication
Les clients, résidentiels ou professionnels, peuvent ainsi accéder à des serveurs ou à des personnes quelle
que soit leur situation géographique, passant ainsi du niveau local au niveau national ou mondial.

hiérarchie des 15
Réseaux Longue Distance
Les réseaux longue distance (nationaux, continentaux ou intercontinentaux) assurent l’interconnexion entre

plusieurs réseaux de collecte à travers des passerelles, souvent appelés "Points de Présence Opérateur" (POP).

Les technologies mises en œuvre à ce niveau sont de plusieurs types :

 les liaisons par faisceaux hertziens,

 les liaisons optiques, terrestres ou sous-marines,

 les liaisons satellitaires, fondées sur des satellites de télécommunications.


16
Réseaux De Collecte

Les réseaux de collecte, souvent appelés MAN, sont la base des boucles régionales, départementales ou

locales. Ils réalisent l'interconnexion entre les réseaux longue distance et les réseaux d'accès (également

appelés réseaux de desserte) qui connectent les usagers au travers des nœuds d'accès.

17
Réseaux De Collecte

architecture et segmentation du réseau


18
téléphonique
Réseaux De Collecte
• Les réseaux de collecte sont principalement fondés sur des architectures en boucles et des technologies fibre optique. En

outre, on démultiplie la capacité de chacune des fibres optiques par les techniques de multiplexage en longueurs d’ondes

(WDM).

• Les solutions techniques se déclinent selon deux approches:

 l’approche traditionnelle télécom, fondée sur les technologies SDH (Synchronous Digital Hierarchy) et ATM

(Asynchronous Transfer Mode),

 Une approche plus récente, orientée IP(c’est-à-dire données) et connue sous le nom MPLS (MultiProtocol Label

Switching), qui présente des avantages indéniables, notamment vis-à-vis des VPN(Virtual Private Network) avec Qualité

de Service (QoS). Moins coûteux et plus évolutif, ce protocole permet d’intégrer plusieurs techniques dont l’ATM.
19
Réseaux De Collecte
• Les technologies mises en œuvre sur ces réseaux sont principalement fondées sur les fibres optiques. On emploie
souvent le terme de "boucles optiques". Néanmoins, dans certains cas particuliers, elles peuvent être complétées
par des liaisons hertziennes ou des liaisons FSO.

• Les collectivités territoriales sont dorénavant sensibilisées aux réseaux de collecte car elles peuvent intervenir de
façon volontariste sur ce domaine, en mettant en place des projets d’investissement. Ceux-ci peuvent couvrir les
infrastructures proprement dites (fourreaux, chambres et génie civil associé), le tirage de câbles à fibres optiques
et la location de ces fibres à des opérateurs ("fibres noires", c'est-à-dire sans équipements actifs), voire la vente
en gros de bande passante ou de lignes activées.

20
Réseaux D’accès ou de Desserte
Les réseaux d'accès, aussi appelés "réseaux de desserte" réalisent la connexion des usagers. Ils constituent le
dernier lien ("the last mile") vers les utilisateurs du réseau. Ils représentent généralement le maillon crucial
du réseau en termes économiques et de performance.

A ce niveau, on dispose d’une panoplie importante de technologies filaires ou hertziennes qui ont chacune
leurs avantages et inconvénients en fonction des applications.

Leur mise en œuvre répond à des critères très variés selon que l’on s’adresse à des usagers résidentiels, des
petits professionnels (SOHO-Small Office Home Office) ou à des entreprises.
21
Réseaux D’accès ou de Desserte
Pour les infrastructures filaires, citons:
 la boucle locale cuivre qui est le champ d’action privilégié de l’opérateur historique et, à ce jour, des principaux
opérateurs alternatifs qui accèdent à cette boucle via le dégroupage. L’introduction des technologies xDSL apporte un
certain nombre de contraintes, notamment vis-à-vis de la portée.
 Les réseaux câblés de télédistribution, centrés sur les zones urbaines.

 Les réseaux optiques passifs qui sont, entre autres, le support privilégié d’Ethernet à haut débit (Fast Ethernet
ou Gigabit Ethernet). Ils peuvent être déployés sous la forme de liaisons spécialisées (point à point) ou à partir
d’architectures partagées telles que les PON (Passive Optical Network= Réseau Optique Passif) dans des
configurations comme le FTTB (Fiber To The Building) ou FTTH (Fiber To The Home),
 Les courants porteurs en ligne, qui sont adaptés aux réseaux locaux d’entreprise ou aux réseaux domestiques.
22
Réseaux D’accès ou de Desserte
Contrairement à certaines idées reçues, il est tout à fait dommageable d’opposer les différentes
technologies dans le réseau d’accès. Les technologies se doivent d’être neutres.

Elles ne doivent pas constituer la nourriture du débat. Il est nécessaire de positionner ces technologies par
rapport à trois paramètres:
 La satisfaction des besoins des utilisateurs, qu’ils soient résidentiels ou professionnels, qu’ils
demandent l’accès Internet et/ou la vidéo,
 l’environnement démographique et topologique,

 Les aspects économiques.


23
STRUCTURE DES RÉSEAUX
OPTIQUES
24
Réseaux Cœurs
 Les réseaux cœurs représentent le nœud central du réseau télécom et fournissent les nombreux
services aux abonnés connectés via les réseaux d’accès. Les réseaux cœurs transportent d’importantes
données d’un nœud à un autre en interconnectant différents pays ou régions et s’étendent sur des
centaines voire des milliers de kilomètres entre nœuds.

25
Réseaux Métropolitains
 Encore appelés « Réseaux de distribution », les réseaux métropolitains représentent la partie du réseau
déployé dans les grandes villes ou régions.

 Le réseau métropolitain regroupe l’ensemble du trafic d’une région ou d’une surface limitée et
transfère cela aux réseaux cœurs. Le réseau métropolitain est l’interface entre le réseau cœur et le
réseau d’accès.

 Il connecte l’ensemble des centres offices (CO) à l’intérieur d’une région ou d’une ville.

 Ce type de réseau peut s’étendre de quelque kilomètre à plusieurs dizaines de kilomètres entre
offices.

Tout comme la capacité de transport du réseau cœur est en pleine augmentation, des études sur le26réseau
Réseaux D’Accès
• Les réseaux d’accès (first or last mile network) représentent la partie du réseau qui relie le
fournisseur de service (CO : Centre Office) à l’abonné.

• C’est l’interface entre l’abonné et le réseau métropolitain qui se charge de collecter le flux total
d’informations provenant des abonnés puis de son transfert vers le réseau métropolitain via les (CO).
Dans ce cas, on parle de transmission en « sens montant ».

• Dans le « sens descendant », les réseaux d’accès allouent des sous-porteuses pour fournir la voix, des
données, la vidéo et d’autres services aux différents abonnés.

 Compte tenu de la dimension géographique limitée des réseaux d’accès, l’enjeu actuel est basé sur
l’usage de nouvelles technologies, d’architectures et infrastructures d’accès permettant d’apporter de
connections hauts débits aux abonnés avec un déploiement rentable, bas coût. 27
Technologies D’Accès
 La demande croissante en termes de débits et l’apparition de nouveaux services trop gourmands en
bande passante a conduit à une énorme pénétration dans les réseaux d’accès et cœurs.

 Le débit de transmission dans le réseau d’accès optique a 100 fois augmenté ces dix dernières années.
Ce qui a entrainé également une forte croissance du débit dans les réseaux cœurs.

 Le débit dans les réseaux d’accès sans fil a aussi considérablement accru avec l’apparition des
technologies mobiles LTE (Long Terme Evolution) où à larges bandes.

28
Technologies D’Accès

Débits de transmission
des
réseaux d’accès 2
8
Technologies D’Accès
 Afin de pouvoir satisfaire les besoins en bande passante des utilisateurs (abonnés), plusieurs technologies
d’accès ont donc été déployées. La plus courante d’entre elles est le xDSL (Digital Suscriber Loop) qui
peut être subdivisé en deux standards communément déployés : l’ADSL (Asymmetric DSL) et le VDSL
(Very high speed DSL).

 Parmi les autres types de connexions présentes, on peut citer : le RTC (Réseau téléphonique Commuté), le
WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access), le CDMA (Code Division Multiple
Access), le Wi-Fi (Wireless Fidelity) et diverses liaisons Spécialisées.

 Le réseau d’accès à base de fibre optique FTTx, qui a beaucoup évolué pendant ces trente dernières
années est la technologie d’accès la plus prometteuse en termes de déploiement, de débit et de maintien.
30
Technologies D’Accès à Déployées

31
PANORAMA DES ARCHITECTURES DE
DESSERTE DE TYPE FTTX
32
Types D’Architectures Déployées
l’augmentation des besoins des utilisateurs:

1. Les besoins des entreprises en communications symétriques sont en croissance régulière quelles que
soient leur taille et leur activité, pour passer de 1 à 10 puis 100 Mbit/s, voire des Gbit/s à terme,

2.. Les besoins des usagers résidentiels combinent l’accès à plusieurs programmes de télévision (en haute
définition), la navigation Internet, le téléchargement et le transfert de fichiers et les communications
téléphoniques et visiophoniques.
 Le déploiement des réseaux de desserte optique, désignés par le terme générique FTTx , constitue aujourd’hui un
enjeu d’aménagement, d’attractivité et de compétitivité des territoires.
 Ils représentent des investissements très importants (notamment sur la partie terminale du réseau) dépendant des
architectures qui seront mises en œuvre. Aussi, il est fondamental que ces architectures respectent une neutralité
technologique favorisant une concurrence saine entre les fournisseurs de services et permettant d’offrir le meilleur
service aux usagers, et s’appuient sur des principes de mutualisation des infrastructures afin d’optimiser les
33
investissements consentis par les différents acteurs (opérateurs, collectivités territoriales, …).
Types D’Architectures Déployées
La convergence des applications et des terminaux, favorisée par l’utilisation du protocole IP, conduit à utiliser un média
large bande et transparent,
- Les technologies traditionnelles (cuivre) atteignent leurs limites liées aux lois de la physique, alors que les technologies
alternatives (radio, satellite, CPL) ne sont que des solutions d’attente sur des applications ciblées.
- Même si tout le monde s’accorde à penser que le réseau cible, satisfaisant tous les critères de pérennité, est fondé sur la fibre
optique jusqu’à l’abonné, les aspects économiques ralentissent son déploiement immédiat.
- Pours part, le coût des équipements optoélectroniques est déjà en forte réduction et bénéficiera encore des effets de volume; la
vraie question est liée au coût du génie civil, bien plus important que celui des composants optiques (câble, connectique,
équipements actifs).
Types D’Architectures Déployées
La fibre optique est déployée jusqu’au point de distribution (situé par exemple, à l’entrée d’une Zone
d’Activité (ZA), ou au cœur d’un quartier résidentiel), puis la distribution terminale des usagers est
réalisée par une autre technologique (câble, ADSL, réseaux hertzien, …).

Réseau de desserte optique jusqu’à un point de distribution


Le point de distribution peut être situé au niveau :
• D’un NRA ou d’une station de base (Wi-Fi, Wi-Max). On parle alors de FTTN (Fiber to the Node),
• D’un sous-répartiteur ou d’une armoire de rue (FTTC pour « Fiber to the Cabinet » ou « Fiber to the Curb »),
• Du dernier amplificateur dans le cas des réseaux des câblo-opérateurs (FTTLA, pour « Fiber to the Last Amplifier ») : On
parle alors de réseaux HFC (Hybrid Fiber Coaxial), la fibre optique étant déployée en remplacement du câble jusqu’au
dernier amplificateur (situé à quelques centaines de mètres des logements), puis prolongée sur la partie terminale par le
câble coaxial.
36
Types D’Architectures Déployées
Les réseaux de desserte optique jusqu’à l’usager, pour lesquels on distingue :
• Les réseaux de desserte optique déployés jusqu’au bâtiment d’une entreprise, ou au pied d’un immeuble (FTTO / FTTB,
pour Fiber to the Office / Building). La desserte interne de l’entreprise ou des foyers au sein de l’immeuble est ensuite
réalisée généralement via un réseau « cuivre ».
• Les réseaux de desserte optique jusqu’au foyer de l’abonné (FTTU / FTTH, pour Fiber to the User / Home).

Réseau de desserte optique jusqu’à l’usager


Topologies de desserte FTTH
Les réseaux FTTH sont structurés en plaques organisées autour d’un Nœud de
Raccordement Optique (NRO). Le NRO a un rôle équivalent dans le réseau de desserte
optique à celui réalisé par le NRA dans la boucle locale cuivre. Il s’agit d’un local
technique abritant les équipements actifs de l’opérateur et concentrant les paires de fibres
optiques provenant des usagers. Un NRO peut desservir plusieurs milliers, voire dizaines de
milliers, de foyers. Dans la topologie du réseau de l’opérateur, le NRO marque ainsi la
frontière entre son réseau de collecte (en amont) et son réseau de desserte (en aval).

Localisation du NRO
Topologies de desserte FTTH
Dans une topologie FTTH, plusieurs systèmes peuvent être envisagés:
 Les systèmes «point à point» (P2P) sont les plus simples à conceptualiser puisque chaque
client est relié au nœud d’accès par une fibre qui lui est dédiée:

 Cette architecture nécessite un


investissement initial important mais
présente l’avantage d’une gestion simplifiée
(débit quasi-illimité par abonné, gestion de la
qualité de service simplifiée), et d’un coût
d’exploitation modéré. 39
Topologies de desserte FTTH
Les systèmes peuvent également être conçus dans une configuration en «double étoile active», que
l’on appelle AON (Active Optical Network):
 Un équipement «actif» est installé à proximité d’une «grappe» d’utilisateurs d’un secteur
géographique donné et regroupe ces utilisateurs,
 La terminaison finale peut être réalisée en fibre optique après avoir opéré une nouvelle
conversion électro-optique du signal.

40
Topologies de desserte FTTH
Les systèmes «point à multipoint» regroupés sous le terme générique de PON (Passive Optical
Network), L’architecture PON permet de partager une fibre optique sur une longue portion du réseau, puis
de la diviser en plusieurs fibres sur des distances plus courtes pour desservir plusieurs abonnés.
 Un coupleur optique passif est installé en lieu et place de l’équipement actif décrit précédemment,
 Ces systèmes recouvrent plusieurs normes qui se sont succédées au cours du temps (B-PON, E-PON et
maintenant G-PON).

41
Topologies de desserte FTTH
Les architectures PON peuvent être organisées en étoile (un coupleur), en arbre (en cascadant les coupleurs)
et/ou en bus (sérialisation des coupleurs). C’est l’architecture en arbre qui est la plus souvent déployée, avec
deux niveaux de coupleurs optiques (par exemple, un coupleur situé au NRO ou dans un sous-répartiteur
optique, et un deuxième coupleur situé au plus près des abonnés.

Différentes architectures Point-Multipoint

 Comparée à une architecture P2P, l’architecture PON permet un investissement plus progressif mais présente des coûts
d’exploitation et de maintenance plus élevés (gestion des abonnés plus complexe, interventions au niveau des points de
flexibilité accueillant les coupleurs optiques). On notera également que le débit est partagé par l’ensemble des abonnés
raccordés au(x) même(s) coupleur(s).
Architecture Générique des Réseaux D’Accès
ARCHITECTURE CIBLE

Lors de la conception d’une infrastructure d’accès, il convient de disposer d’une vision à long terme sur les fonctions que celle-ci
devra satisfaire à un horizon de plus de 20 ans. A ce titre, les éléments suivants doivent être pris en considération:
 Les couches les plus basses (infrastructure physique, fourreaux, chambres) sont des éléments très structurants:

 Elles constituent un élément important du patrimoine des collectivités,

 Contrairement aux équipements, notamment actifs, leur amortissement est généralement calculé sur une période
longue.
 Ces éléments structurants sont le plus souvent les plus stables et ne font pas l’objet de prise de risque inconsidérée:

 Le graphe de cheminement des fourreaux et des câbles sera presque toujours calqué sur la topographie des voiries,

 On peut sans risque garantir qu’au final le réseau sera «tout optique».
43
Architecture Générique des Réseaux D’Accès
 Dans la plupart des cas, l’architecture cible FTTH sera mise en œuvre dès l’origine par décision stratégique des
acteurs dans une logique d’aménagement à long terme.

 Par ailleurs, en fonction des opportunités, on pourra envisager une mise en œuvre par paliers successifs avant
d’atteindre la cible.

 Dans ce cas, l’architecture devra impérativement autoriser l’évolution des solutions mises en œuvre: les
nœuds constituant le graphe du réseau devront éventuellement héberger des équipements actifs ou passifs
selon le palier considéré.

 Pour faciliter la transition d’un palier au suivant, on disposera de points de flexibilité permettant d’articuler les
éléments.

Certains nœuds seront définis comme points de flexibilité; ils permettront la transition sans nécessité de
44
modifier l’ensemble.
Architecture Générique des Réseaux D’Accès

MODELISATION DE L'ARCHITECTURE
 L'architecture mise en œuvre dans le réseau
d'accès vers les usagers est de type
arborescent.
 Le niveau central de l’architecture du réseau
d’accès est le nœud d’accès (NA). Le niveau le
plus proche de l’abonné peut être défini sous le
terme générique PR (point de raccordement).
Entre ces deux points, il est nécessaire de définir
des nœuds de flexibilité (NF).
45
Architecture Générique des Réseaux D’Accès
La zone de raccordement
 Elle s’étend des prises d’abonnés au premier coffret de brassage (PR). Elle peut être câblée ultérieurement en
fonction des besoins.
Point de Raccordement d’usagers PR
 C’est le premier point de flexibilité. Le coffret, en fonction de la configuration de l’habitat, peut être situé
dans l’immeuble hébergeant les abonnés ou sur le trottoir. Le PR ne contient pas de matériel actif.
Nœud de Flexibilité NF
 Les points de flexibilité permettent d'affecter les fibres et le cas échéant de réduire le nombre de fibres à
mesure que l’on remonte du point de raccordement vers le nœud d’accès en utilisant des matériels actifs ou
passifs.
 Selon l’architecture, ce nœud peut contenir ou non du matériel actif. Tous les points de flexibilité pouvant
abriter du matériel actif devront cependant prendre en compte les besoins de puissance électrique,
climatisation éventuelle, sécurité, dégroupage ou co-localisation (interconnexion avec plusieurs opérateurs).
 Il est par ailleurs possible que dans une même armoire deux nœuds de flexibilité soient placés en cascade.
 Un réseau donné peut présenter plusieurs niveaux de flexibilité(NF). Le niveau de flexibilité le plus proche
de l’abonné peut être accolé au PR.
46
Architecture Générique des Réseaux D’Accès
 Le nœud d’accès (NA) est généralement installé dans un local technique adapté, éventuellement dans un «shelter». Il héberge
les équipements actifs du réseau d’accès et ceux qui assurent l’interface avec le réseau de collecte.
 Les nœuds de flexibilité (NF) sont installés dans des armoires de trottoir (comme c’est le cas pour les sous-répartiteurs du
réseau téléphonique cuivre) ou des locaux techniques en pied d’immeuble. Ils permettent d’assurer la mutualisation de
manière transparente vis-à-vis de la couche système. Dans le cas des PON, ils accueillent les coupleurs optiques.
 Les points de raccordement (PR) sont des petits coffrets installés en borne, sur façade ou dans les gaines verticales des
immeubles. Ils assurent l’interface avec le câble de branchement d’abonné.
 Selon la configuration de l’habitat, ces différentes fonctions ne sont pas positionnées au même endroit, notamment quand
on distingue les zones d’habitat collectif et pavillonnaire.
De plus, comme le montre la figure suivante, certains de ces éléments sont installés dans le domaine privé, ce qui induit un
certain nombre de contraintes supplémentaires.

47
Architecture Générique des Réseaux D’Accès

48
Architecture Générique des Réseaux D’Accès
Un notification complémentaire est lié à la propriété des matériels à l’intérieur de l’installation d’usager,
selon qu’ils appartiennent à l’opérateur de l’infrastructure active, à l’opérateur de services ou à l’usager.

Comme on le montre sur la figure suivante, on peut trouver:


 l’adaptateur de média (transducteur optoélectronique), toujours de la responsabilité de l’opérateur d’infrastructure
active,
 La passerelle IP ou le modem, dont certaines fonctions concernent les opérateurs de services,
 Le décodeur, qui est lié à l’opérateur de services,
 Les terminaux propres à l’usager (téléviseur, PC,
combiné téléphonique).

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