Les enjeux sociaux

éthiques et
juridiques de
l’intelligence
artificielle.
Entre promesses d'innovation et défis moraux, l'intelligence
artificielle redéfinit notre société et nos cadres juridiques
Sous l’encadrement de Pr. HALIMI Dalal
• « L’IA est la plus grande menace existentielle pour l’humanité.
» Elon Musk

Musk, E. (2017). Elon Musk’s warning about AI

 Définitions et types de l'intelligence
artificielle
• Définition de l'IA : technique et juridique
Aspect juridique :
• Selon Alexandre Vial, l'intelligence artificielle (IA) est un
programme informatique doté de la capacité d'apprendre et de
prendre des décisions de manière autonome, grâce à l'usage
d'algorithmes sophistiqués. Ce type de technologie, fondé sur le
traitement de grandes quantités de données, permet à l'IA de
s'adapter à de nouvelles situations sans intervention humaine
directe.
 Définition de l'IA : technique et juridique

Aspect juridique :
• Cette caractéristique confère à l'IA une certaine autonomie,
qui lui permet de réaliser des tâches complexes, telles que
la reconnaissance d'images et la prise de décisions
stratégiques. Cependant, cette autonomie soulève des
questions juridiques, notamment en matière de
responsabilité, de protection des données, et de
transparence algorithmique.
 

Définition de l'IA : technique et juridique

Aspect juridique :

• En complément, la Déclaration de Montréal pour un

développement responsable de l’IA (2018) définit l’IA comme «
l’ensemble des techniques qui permettent à une machine
de simuler l’intelligence humaine, notamment pour
apprendre, prédire, prendre des décisions et percevoir le
monde environnant ».
•
 Définition de l'IA : technique et juridique

 Aspect technique :
• D'un point de vue technique, l'intelligence artificielle se
présente comme un système informatique capable d'imiter
certaines capacités cognitives humaines, telles que
l'apprentissage, la prise de décision et la perception. L'IA
fonctionne en analysant des volumes massifs de données à
l'aide d'algorithmes complexes, afin de dégager des modèles et
de faire des prédictions.
• Parmi les techniques phares permettant cette avancée, on
retrouve l'apprentissage automatique (machine learning) et
plus spécifiquement l'apprentissage profond (deep learning),
qui permettent à l'IA d'améliorer ses performances de manière
autonome au fil du temps.
 Définition de l'IA : technique et juridique

Aspect technique :

• Ces avancées techniques offrent des perspectives

prometteuses dans divers domaines, mais elles posent
également des questions éthiques et sociales majeures.
Parmi ces préoccupations, on trouve les biais
algorithmiques, l'impact de l'IA sur l'emploi, et la
sécurité des données personnelles.
 Les deux principaux types
d'intelligence artificielle :
• L'intelligence artificielle se divise en deux grandes
catégories :

IA IA
faible forte
 Les deux principaux types
d'intelligence artificielle
IA faible :
• Elle est conçue pour accomplir des tâches spécifiques,
comme reconnaître des visages ou traduire des textes.
Elle n'a pas de conscience ni de compréhension
générale du monde, mais elle est très efficace dans les
domaines pour lesquels elle a été programmée.
 Les deux principaux types
d'intelligence artificielle
IA forte :
• C'est l'IA imaginée dans les films de science-fiction,
une machine capable de penser, ressentir et être
consciente d'elle-même. Cette forme d'IA n'existe
pas encore.
Le cadre juridique de l’intelligence
artificielle au Maroc

• Le Maroc n'a pas encore de loi

spécifique dédiée à l'intelligence
artificielle (IA), contrairement à
certains pays qui ont déjà mis en
place des cadres réglementaires
adaptés. Cependant, plusieurs lois
existantes abordent des aspects
importants liés à l'IA.
Le cadre juridique de l’intelligence
artificielle au Maroc
La loi n° 09-08 protège les données personnelles et
encadre leur utilisation, ce qui est essentiel puisque l'IA
repose souvent sur l'analyse de grandes quantités de
données.

La loi n° 07-03 concerne les systèmes automatisés de

traitement des données et lutte contre la cybercriminalité,
un enjeu crucial pour la sécurité des systèmes d'IA.

Le Code de commerce régule l'usage de l'IA dans les

activités commerciales, en s'assurant que la concurrence
et la responsabilité civile sont respectées.

Le Code de la propriété intellectuelle traite des droits

relatifs aux algorithmes et aux créations générées par l'IA.
 Problématique
Le développement accéléré de
l'intelligence artificielle expose les
faiblesses des régulations juridiques
et des normes éthiques existantes,
révélant une urgence de repenser la
responsabilité et la protection des
utilisateurs face aux risques
psychologiques et aux dérives
potentielles de cette technologie.
 Plan
Première partie : L’Intelligence Artificielle : Entre Progrès et Paradoxes Sociaux

1) L’IA comme moteur d’innovation et de progrès : Avancées technologiques et

développement des services et Accessibilité et simplification de la vie quotidienne

2) Paradoxes et inégalités sociales : Automatisation et précarisation de l’emploi,

inégalités d’accès et dépendance technologique et vie privée et liberté individuelle

Deuxième partie : L’Intelligence Artificielle : Un Défi Éthique et Juridique

3) Les promesses d’une IA éthique et encadrée : Développement de codes éthiques

et réglementations spécifiques, Éthique intégrée aux algorithmes, Responsabilisation
des acteurs

4) Les limites des régulations et dilemmes éthiques non résolus : Difficulté de

réguler une technologie en constante évolution, Responsabilité juridique complexe,
Éthique et dilemmes moraux insolubles
 Conclusion

 Bibliographie
• Première partie : L’Intelligence
Artificielle : Entre Progrès et
Paradoxes Sociaux
L’IA comme moteur d’innovation et de
progrès
• L'intelligence artificielle (IA) transforme des secteurs clés
comme la santé, l'éducation et la sécurité, rendant les
services plus efficaces, précis et rapides.
• En santé, des algorithmes comme ceux de Google Health
permettent un diagnostic précoce en analysant de grandes
quantités de données, facilitant l’élaboration de traitements
adaptés et améliorant les chances de guérison.
L’IA comme moteur d’innovation et de progrès

• L'IA en éducation personnalise l'apprentissage en adaptant les

contenus aux besoins des élèves, favorisant ainsi leur
engagement et réduisant le décrochage scolaire. Des
plateformes comme Google Classroom allègent la charge
administrative des enseignants, leur permettant de mieux
accompagner les élèves.
• En sécurité, l'IA prévient les crimes grâce à des systèmes de
surveillance détectant des comportements suspects en temps
réel, et à des outils comme PredPol, qui analysent des
données historiques pour identifier les zones à risque, facilitant
une intervention rapide des autorités.
L’IA comme moteur d’innovation et
de progrès
 Accessibilité et simplification de la vie quotidienne
• L'IA rend la vie quotidienne plus accessible grâce à des
assistants virtuels, des maisons connectées et des
applications de service à la personne.
• Des technologies comme Siri, Alexa et Google Assistant
facilitent la gestion des tâches et le contrôle des appareils
domestiques par simple commande vocale. Cela est
particulièrement bénéfique pour les personnes âgées ou à
mobilité réduite, leur permettant d'interagir avec leur
environnement sans effort physique, améliorant ainsi leur
qualité de vie.
L’IA comme moteur d’innovation et de
progrès
Accessibilité et simplification de la vie quotidienne
• Dans le domaine de la maison connectée L'IA crée des
habitats intelligents où les appareils interconnectés, comme
les thermostats et les systèmes d'éclairage, s'ajustent
automatiquement aux habitudes des occupants pour
optimiser le confort et la consommation d'énergie. Cette
gestion proactive entraîne des économies financières tout
en favorisant un mode de vie plus durable.
 L’IA comme moteur d’innovation
et de progrès
Accessibilité et simplification de la vie quotidienne
• L'IA améliore la vie quotidienne grâce à des applications
innovantes, comme les aides à la conduite, qui fournissent des
informations en temps réel sur le trafic tout en respectant les
lois de sécurité routière.
De plus, des outils de diagnostic médical basés sur l'IA
•
permettent des auto-évaluations de santé, tout en étant
conformes aux normes du Code de la santé publique pour
garantir leur sécurité et efficacité. Ces technologies rendent la
vie plus accessible, sûre et efficace.
 2- Paradoxes et
inégalités sociales :
• "L'intelligence artificielle n'est pas
seulement une question
technologique, mais aussi une
question sociale et éthique. Elle
peut créer des opportunités, mais
elle pose aussi de nombreux défis,
notamment en ce qui concerne le
travail et la responsabilité."

Klaus Schwab, Fondateur du Forum économique mondial

Paradoxes et inégalités sociales
Impact sur l'emploi :
• L'IAremplace des tâches humaines, menaçant
l’emploi et augmentant les inégalités. Jusqu'à
300 millions d'emplois pourraient être
remplacés, notamment dans les secteurs
administratif (46 %) et juridique (44 %).
 Création de nouveaux emplois :
• L'IA pourrait générer 97 millions de nouveaux
postes d'ici 2025 dans des secteurs spécialisés en
technologie. Besoin de programmes de reconversion
pour les travailleurs, avec 120 millions de personnes
devant acquérir de nouvelles compétences.
 Enjeux de l'IA dans la Vie Privée
• Collecte massive de données par l'IA (surveillance,
commerce, services publics).
•Enjeux de protection des données, encadrés par la
Convention européenne des droits de l’Homme et le
RGPD.
• La transparence et la dignité des individus sont
renforcées par des règles strictes du RGPD.
 Influence sur la démocratie :
• IA utilise des données pour cibler les électeurs (ex :
campagne Obama 2012).
• Risque de manipulation de l'opinion publique,
menaçant la liberté de choix démocratique.
• Besoin de réguler l'IA en politique pour garantir la
transparence.
 Santé :
•IA améliore les diagnostics, traitements et gestion
des soins, permettant une médecine personnalisée.
• Enjeu de sécurité pour les données sensibles,
protégé par le RGPD.
• Transformation des emplois et besoin d'équité
d'accès aux technologies dans le secteur de la
santé.
Deuxième
partie :
L’Intelligence
Artificielle : Un
Défi Éthique et
Juridique
 Les promesses d’une IA éthique et
encadrée
• Le droit suppose de se constituer le cœur battant d’une technologie
fondée, veillant l’affermissement de son encadrement en haut voltige. Le
statut de la robotique et de l’intelligence artificielle a été tracée en 1942
par la réforme des trois lois de robotique ASIMOV où la règle première
présume « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni
en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au
danger ».
• A priori, il faudrait bien souligner qu’elle y’avait pas d’une définition
légale et universelle de l’intelligence artificielle (hard Law) sauf des
tentatives locales dont le Maroc ne désormais pas partie encore
• Se hisser au niveau des défis exige de prendre en relai une conscience
holistique les enjeux ayant la mise en tension d’actions, des valeurs et
d’un reversoir animant l’intelligence artificielle. Ladite règles éthiques et
juridiques à savoir :
 1) Le biais de la discrimination :
 Lesalgorithmes sont souvent influencés par les valeurs et croyances des
ingénieurs qui les conçoivent. Cela peut conduire à des biais involontaires qui
se reflètent dans les décisions prises par l'algorithme.
 Unbiais de programmation peut causer des effets d'exclusion. Par exemple,
Amazon n'offrait pas son service de livraison 24h/24 dans certains quartiers
afro-américains, provoquant des critiques pour discrimination. Après une
intervention des autorités, Amazon a dû étendre son service.
 Certaines plateformes, comme Netflix, adaptent leurs recommandations selon
les préférences des utilisateurs. Plus la plateforme est utilisée, plus les
suggestions deviennent spécifiques, mais cela peut limiter la diversité des
contenus proposés.
 1) La propriété intellectuelle :

Sous la plume de l’article 27 de la déclaration universelle des droits de l’homme «

Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de
toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur ».

L’article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme protège les intérêts liés
aux créations scientifiques, littéraires et artistiques. Au Maroc, l’OMPIC encadre la
propriété industrielle, assurant une protection via des brevets et des enregistrements.

L’IA, capable de générer des œuvres artistiques ou littéraires, soulève la question de la

titularité des droits d'auteur. Actuellement, ces droits sont réservés aux créateurs
humains, rendant complexe la protection des œuvres produites par l’IA et créant un
risque de plagiat ou d’usage abusif.

L’IA peut concevoir des inventions ou optimiser des procédés, mais la qualité
d’inventeur reste limitée aux personnes physiques, ce qui complique l’octroi de brevets
pour des inventions réalisées uniquement par des machines. Ce vide juridique expose
les entreprises à des risques de contrefaçon et appelle une adaptation des lois de
propriété industrielle.
  L’atteinte à la cybersécurité :

 L'essor
de l'intelligence artificielle pose des défis importants en
cybersécurité, notamment en matière de protection de la confidentialité
des données sensibles. En effet, l'IA nécessite une collecte massive de
données, ce qui accroît le risque de violations en cas de failles de
sécurité ou d'usages non autorisés.
 AuMaroc, la cybersécurité est encadrée par la loi n° 05-20, définissant
des mesures de protection des systèmes d’information, tandis que des
régulations comme le RGPD en Europe imposent des obligations strictes
de transparence et de minimisation des données. Les entreprises
doivent donc trouver un équilibre entre l’efficacité de l’IA et le respect
des droits à la confidentialité, sous peine de sanctions.
 Les limites des régulations et
dilemmes éthiques non résolus
• La régulation de l’intelligence artificielle se heurte à des obstacles
qui mettent en lumière des dilemmes éthiques et juridiques
complexes, encore peu ou mal encadrés par les lois actuelles.
• L’IA progresse rapidement et soulève des questions inédites,
notamment sur la responsabilité en cas de préjudice et la
protection des utilisateurs, notamment les plus vulnérables.
Bien que plusieurs initiatives législatives aient émergé pour
•
prévenir les dérives, leur application reste complexe et souvent en
retard par rapport aux innovations.
 Une technologie en constante évolution et des législations inadaptées:
La régulation de l'intelligence artificielle reste complexe en raison de
son évolution rapide et de ses nombreuses applications. Les
législateurs tentent d’imposer des restrictions, mais la Directive
2019/770 de l’Union Européenne, par exemple, ne couvre pas
totalement les risques spécifiques aux IA autonomes.
À l’échelle internationale, l’UNESCO a adopté en 2021 une
Recommandation sur l’éthique de l’IA, promouvant transparence et
équité, mais celle-ci reste non contraignante. Ce contexte montre
l’urgence de créer une régulation juridiquement solide pour mieux
protéger les droits des individus face à cette technologie en mutation
constante.
  Responsabilité juridique complexe : qui est responsable en cas de préjudice ?
La responsabilité juridique en cas de préjudice causé par une IA reste complexe,
car le cadre actuel peine à désigner un responsable unique, notamment dans des
interactions prolongées ayant un impact psychologique.
Cela a été illustré par le cas de Sewell Setzer, un adolescent américain qui s’est
suicidé après des échanges troublants avec un chatbot de Character.AI. Sa mère
a porté plainte contre la plateforme, révélant les lacunes de protection pour les
utilisateurs et l’absence de clarté sur la responsabilité en cas d’effets négatifs.

En Europe, la Directive 2001/29/CE et la Charte des droits fondamentaux

visent en partie la responsabilité des plateformes et la protection des données
personnelles, mais elles n’abordent pas explicitement les effets psychologiques
potentiellement nocifs des IA, laissant un vide juridique. Cette situation souligne
le besoin de réformes pour encadrer la responsabilité des IA, notamment en
matière de sécurité des utilisateurs, en particulier les jeunes.
  Dilemmes éthiques insolubles : IA dans des situations complexes
Les IA, en particulier les chatbots interactifs, posent des dilemmes
éthiques complexes que les lois actuelles peinent à réguler. En effet, ces
systèmes peuvent interagir longuement avec des utilisateurs, sans réelle
compréhension de l'impact émotionnel de leurs réponses, comme le
montre le cas de Character.AI. La frontière entre une IA qui "répond" et une
IA consciente des émotions de l’utilisateur est floue, laissant place à des
risques importants.
La Recommandation de l'UNESCO sur l'éthique de l'IA promeut la
transparence et la protection, mais elle ne résout pas le manque de
discernement moral des algorithmes. Elle appelle les États à intensifier leur
contrôle, soulignant l'urgence d'adapter l'éthique et les lois aux réalités de
l’usage des IA, surtout dans des contextes sensibles.
• L'intelligence artificielle, bien
qu'elle offre de nombreuses
opportunités pour améliorer les
conditions de vie humaines,
soulève des questions complexes
sur les plans social, éthique et
juridique. Si l'IA peut révolutionner
des secteurs comme la santé,
l'éducation ou les transports, son
évolution rapide dépasse souvent
les capacités des régulations
existantes.
• À mesure que l'intelligence
artificielle progresse, nous nous
retrouvons face à une question
cruciale : jusqu'où pouvons-nous
laisser la technologie interagir avec
nos vies sans compromettre nos
principes fondamentaux de liberté,
de sécurité et d'humanité ? Si l’IA
peut offrir des solutions
révolutionnaires, elle expose aussi
des vulnérabilités profondes qui
nécessitent une révision urgente
de nos cadres juridiques et
éthiques. Alors, comment trouver
l'équilibre entre innovation et
protection des droits humains ?
 Bibliographie
Ouvrage Législation Législation Site web
internationale nationale

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artificielle au Maroc : enjeux et défis Artificial Intelligence Act:
traitement des données et la artificielle générative crée plus
pour le cadre juridique Regulating AI in Europe - Le lutte contre la cybercriminalité de métiers qu’elle n’en élimine
• Vial, A. (2020). L’intelligence artificielle : projet de législation de l'UE (2003). », Le Monde, 2 avril 2023,
Définitions et enjeux
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• «AI and law» WOODROW BARFEILD
• «La responsabilité du fait de
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l'intelligence artificielle» Adrien Bonnet systèmes d’IA (2020). CYBERSÉCURITÉ
• «Cybercriminalité au Maroc »Ali • La Déclaration universelle des
ELAZOUZI
droits de l'homme
• Charte des Droits
Fondamentaux de l’Union
Européen,
 Présenté Par :

ELAAGAD Nossair

El MOUSTAHI Meriem
Merci pour
LAHMITI Maryam
votre
attention ! LAMDASSNI Maryam

MANSSOUR Ibtissam

Sous l’encadrement de Pr. HALIMI Dalal