Mémoire Final
Mémoire Final
Thème :
L’analyse de la politique de
communication commerciale d’un produit
agro-alimentaire fromage à pate molle « le
cerisier » cas de l’entreprise : pâturage
d’Algérie, Tizi-Ouzou
Réalisé par :
NAILI Lynda
Promotion : 2019/2020
Remerciements
Nous remercions le bon dieu qui nous a donné courage, la volonté et la santé pour élaborer
ce modeste travail.
Nos vifs remerciements sont également destinés à nos très chers parents pour nous avoir
Nos remerciement tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce
Mme MERZOUK Anya pour son orientation au sein de l’entreprise pâturage d’Algérie.
Nous remercions également tous les membres de jury d’avoir accepté d’évaluer notre travail.
Lydia et Lynda
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail en premier lieu aux prunelles de mes yeux mes parents mon père
Nacer et ma mère Ouardia que dieu les protègent à qui je témoigne ma profonde gratitude,
A ma sœur Tamazouzt qui a été toujours avec moi, mon frère Abaouz, ma nièce Tassadit
A tous mes amis surtout les plus proches qui mont toujours soutenu Mohamed, Zakia, Wafia,
Amira et Amina.
Lydia
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail en premier lieu aux prunelles de mes yeux mes parents mon père
Brahim et ma mère Djamila que dieu les protègent à qui je témoigne ma profonde gratitude,
A ma sœur Amel, mes frères Amar et Lyes, ma belle-sœur Nassima et mon neveu Axel
A tous mes amis surtout les plus proches qui m’ont toujours soutenu surtout Amar.
Lynda
Liste des abréviations
AB : Agriculture Biologique
Conclusion générale.....................................................................................................126
Introduction générale
Toute entreprise trouve sa raison d'être dans l'accomplissement d'une tache spécifique
au sein de son environnement. Ayants dans ses attributions la vente des biens et services, elle
met en place des politiques et des systèmes qui lui permettent d'atteindre les résultats
escomptés.
La communication est une des variables essentielles du marchéage, elle constitue une
politique à part entière au sein de l’entreprise, avec la combinaison des variables d’action
commerciale en vue d’atteindre les objectifs marketings de l’entreprise.
Elle consiste à transmettre des messages aux différents publics de l’entreprise afin de
modifier leurs niveaux d’information, leurs attitudes et leurs comportements. En ce qui
concerne l'Algérie, la communication commerciale a pris de l'importance dans les années
1990 avec le passage de l'économie planifiée à l'économie de marché.
Dans nos jours, les entreprises algériennes (publiques ou privés) ont pris conscience
du rôle que joue la communication commerciale pour leur survie. Ce qui signifie que les
entreprises algériennes sont mieux à l'écoute des besoins et des attentes du consommateur au
lieu de leur imposer des produits qui ne se vendront pas ou par des consommations forcées
par rapport aux années précédentes.
1
Introduction générale
L’industrie agroalimentaire en Algérie est d’une grande importance. Elle joue un rôle
considérable dans l’économie Algérienne. Sur le plan économique, le secteur agroalimentaire
a un impact important, l’agriculture et le secteur agroalimentaire représentent près de 23% de
la population active. L’Agriculture contribue à hauteur de 10% au PIB de l’Algérie et le
chiffre d’affaires réalisé par l’industrie agroalimentaire représente 40% du total du chiffre
d’affaires des industries algériennes hors hydrocarbures.1
Notre choix est porté sur l’entreprise Pâturage d’Algérie à caractère économique, est
considérée l’une des entités spécialisées dans la production laitière, dont sa direction
commerciale est chargée de la communication commerciale, dans le prétexte de positionner,
et de préserver ses parts de marché.
En l’occurrence et pour mieux illustrer et apporter une valeur ajoutée à notre thème, on
a opté pour la problématique qu’on a jugée nécessaire de poser de cette manière :
1
Riad, quotidien national d’information, jeudi 3 janvier 2013
2
Wikipédia
2
Introduction générale
L’objectif de l’étude
Méthodologie du travail
Nous avons réparti notre travail en trois chapitres qui sont présentés comme suit :
3
Introduction générale
4
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Introduction
Etudier un marché, concevoir un produit, lui attribuer un prix et le distribuer sont des
étapes importantes dans le marketing. Mais compter sur « le bouche à oreille » pour faire
connaître son produit ne suffit pas dans la plupart des cas.
La communication est l’ensemble des signaux émis par l’entreprise en direction du public
afin de modifier leur niveau d’information, leurs attitudes et leurs comportements.
« Le fait de communiquer étant celui de transmettre des informations dans le but d’obtenir de
la part du destinataire une modification de comportement ou attitudes »2 La communication
est donc l’ensemble de moyens techniques qui permettent la diffusion de messages auprès
d’une audience.
LENDREVIE LEVY, MERCATOR : tout le marketing à l’ère numérique, 11ième édition, Dunod, Paris 2014, P.398.
1
2
LENDREVIE.J et LINDON.D, « La communication », 6e Ed, Ed.Dalloz, Paris, 2000, p566
5
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Nous entendons donc par la communication autour d’une marque ou d’une entreprise
l’ensemble de tous les messages et signaux sur la marque ou l’entreprise envoyés par tous les
émetteurs à tous les public.
Communiquer consiste à :
Transmettre.
Donner connaissance.
Faire partager.
être en relation
Parmi les définitions qui ont été données par les différents auteurs, on propose:
- Celle de Y. Chirouze : « la communication est ensemble des méthodes, des moyens et des
actions déployés en direction du public interne et externe dont l’opinion est déterminante pour
l’entreprise. Dans le but d’être connue, et d’avoir une image spécifique positive, d’être mieux
acceptée politiquement, socialement et commercialement par son environnement. Elle
comprend dons tous les signaux et messages émis par l’entreprise ». 3
- Celle de Denis Lindon : « la communication consiste à transmettre des messages à ses divers
publics (clients, prescripteurs et les influenceurs) en vue de modifier le niveau d’information
et/ou leur attitude et par voie de conséquence leur comportement ».4
3
LENDREVIE.J et LINDON.D, « La communication », 6e Ed, Ed.Dalloz, Paris, 2000, p567
4
JOLY.BRUNO, « La communication », Edition Boeck, Bruxelles, 2010, p.71
6
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
l'entreprise ne doit plus simplement se demander : « Comment contacter mes clients ? » mais
aussi : « Comment permettre à mes clients de me contacter ? ».
Le point de départ d'une réflexion sur la communication prend la forme d'un audit de
toutes les interactions reliant l'entreprise à son marché, actuel et potentiel.
Ainsi, l'acheteur d'un véhicule voudra en parler à ses amis, regardera des émissions de
télévision, lira des magazines spécialisés, se rendra dans différents points de vente.
Source: Philip Kotler, Kevin Keller, Marketing management, Pearson Education, Twelfth edition, 2006, p 539.
7
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
1-2-1 L’émetteur
Il s’agit d’une entité personne ou entreprise mais ce peut être aussi toute autre forme
d’organisation tel que les associations ou l’Etat à l’origine du message.
L’émetteur est celui qui exprime le message, celui qui procède l’information ou celui qui est
en mesure de la transmettre, c’est celui qui doit parler, il a donc une personnalité.
L’important dans cette procédure de communication est que la source soit identifiée par le
récepteur.
1-2-2 Le codage
Il s’agit donc de passer d’une information contenant des signes (qui, en eux même, pris
isolément n’ont pas de signification particulière) à un ensemble d’indications ayant un sens
pour le récepteur
1-2-3 Le message
Le message sera verbale au non verbal, oral au écrit, ou encore symbolique. On présentera le
message sous une forme transmissible convenant au canal de communication employé.
En publicité, il s’agit simplement d’écrire quelque mot ou un texte qui feront une publicité
radiophonique, ou de produire un message publicitaire couteux en vue de sa diffusion télévisé.
Dans bien des cas, ça ne seront pas tant les mots ou le message qui détermineront l’efficacité
de la communication, mais plutôt l’impression que la publicité suscitera.
1-2-4 Le canal
8
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Les canaux de communication impersonnels sont de deux types : les medias imprimés
et les media électroniques, les medias regroupent les journaux, les magazines, le publipostage
et les panneaux-affiches ; les medias électronique, la radio et la télévision.
1-2-5 Le décodage
1-2-6 Récepteur
Le récepteur est celui auquel l’émetteur destine le message qu’il a conçu et réaliser.
L’émettre doit : définir les caractéristiques de son récepteur, tenter d’identifier les éléments
qui pourraient constituer les obstacles à la communication afin d’introduire dans le message
des informations susceptibles de les réduire, chercher à connaitre les besoins et les intérêts de
ses récepteurs et savoir écouter.
9
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Le but de l’émetteur est donc que son message soit reçu par celui auquel il le destine.
1-2-7 Feedback :
La rétroaction est la réaction normalement engendrée chez les récepteurs par la diffusion d’un
message : si un tel phénomène ne se produit pas, c’est que la communication a échoué.
A entraine B, B entraine C, mais C renvoi à A (et non pas à un hypothétique D qui lui-même
engendrait un E, etc.) : le système est donc circulaire.
Le feedback sert à :
1-2-8 Le bruit :
Un bruit peut aussi survenir lorsque les champs d’expérience de l’émetteur et du récepteur ne
se chevauchent pas.
L’absence de langage commun peut ainsi se traduire par un codage erroné du message,
c’est-à-dire le recours à un signe, un symbole ou des mots qui ne sont pas familiers ou qui ont
une autre signification pour le récepteur. Plus grand sera le langage commun entre l’émetteur
et le récepteur, moins ce type de bruit risquera de brouiller pistes. La difficulté pour
l’émetteur est de faire arriver son message jusqu’au destinataire dans un environnement ou les
bruits sont nombreux. Donc, trois difficultés surgissent :
10
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Il n’en remarque consciemment que quelque uns génèrent une réaction, d’où l’importance
de capter l’attention en jouant sur la nouveauté, le contraste, la force des images et des
titres, et parfois la provocation.
- La rétention sélective : Les individus n’intègrent à leur mémoire de long terme qu’une
faible part des messages qu’ils perçoivent les pistes.
De nos jours la communication est devenue un outil indispensable pour tout organisme
(entreprise, association, collectivité territoriale).
Elle prend des différentes formes en fonction de but poursuivi et des medias utilisés ainsi que
le public visé.
5
LENDREVIE LEVY, MERCATOR : tout le marketing à l’ère numérique, 11ième
édition, Dunod, Paris 2014, p, 275
11
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
« Elle cherche à créer des attitudes favorable à l’achat et à influencer les circuits de
distribution pour qu’ils commercialisent les produit »
12
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Elle contribue à créer un territoire de marque distinctif qui permet de fidéliser les
consommateurs »6
L’entreprise prend la parole, dans le but principale de se créer une identité forte et de
valoriser son image. Elle peut s’adresser7 :
-A ses partenaires (actionnaires, banquiers, fournisseurs, etc.) pour leur donner confiance ;
-Au grand public au des catégories précises d’individus (consommateur potentiels, clients
actuels, etc.) Pour se faire connaitre et se faire apprécier ;
-Aux individus pris en tant que citoyens pour montrer ses grands combats (le développement
durable, les actions en faveur de la santé, la lutte contre la pauvreté…)
Est l’une des outils les plus spectaculaires de l’action commerciale d’une entreprise et
sauvent le plus utilisé en raison de son importante influence sur le comportement de la cible
déterminée de l’informer et de la convaincre à acheter un produit ou service par ses moyens
d’action qui ont les cinq grands medias à savoir la presse, la télévision, la radio ,l’affichage et
le cinéma publicitaire ayant pour fonction principale de transmettre un message.8
Consiste à transmettre don message d’une manière moins direct en développant des
techniques de communication des grands media qui englobe principalement les relations
publiques, relation de presse, mécénat, internet enfin la participation à des foires, expositions
et des salons professionnel. 9
6
DEMONT-LOGOL.L, KEMPF.A, RAPIDEL.M, SCIBETTA.CH « communication des entreprises », 2eEd
ARMANDCOLIN , paris, 2006, p23
7
Idem
8
BROCHAND et LENDREVIE « le nouveau publicitor », Ed DALLOZ, 2001
9
MICHALON.B et autres « action commerciale », BREAL, 1999, p158
13
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Est une déclinaison de la communication d’entreprise. Elle est destinée aux différents
personnels de l’entreprise pour but de l’informer, de le motiver, de créer et d’entretenir dans
l’entreprise un bon climat social. 10
Elle s’adresse à tous les intervenants qui ne sont pas des membres directs de la société.
Elle se devise en plusieurs parties en fonction des destinataires du message, elle est pour but
d’entretenir des relations publiques par des évènements ou des relations publiques aves la
presse, de promouvoir les extérieurs notamment avec les pouvoirs publics et également de
réaliser du lobbying.11
De même qu’une entreprise qui choisit un mix de produits, doit adopter un dosage de
communication. Entre tous les moyens de communication qui sont à sa disposition, elle doit
définir la meilleure combinaison, celle qui a le plus de chances de lui permettre d’atteindre les
objectifs qu’elle s’est fixée.
1 4-1 Définitions
14
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
existent d’autres telles que la promotion des ventes, les relations publiques, la force de vente
et le marketing direct ». 12
Mais avant de décider acheter, un consommateur passe à travers différents stades qu’il
est important d’identifier. En général, un responsable marketing attend de cible une réponse
cognitive, affective ou conative, en d’autres termes, la réaction souhaitée peut prendre la
forme d’une connaissance, d’un sentiment, ou d’un comportement.14
Cette séquence « savoir, ressentir, agir » est pertinente lorsque la cible est fortement
impliquée dans l’achat est considère qu’il existe des différences majeures entre les produits
existants. Une séquence alternative « agir, ressentir, savoir » s’applique lorsque l’implication
est forte mais les produits peut différencier. Une troisième séquence « savoir, agir, ressentir »
correspond aux produits peu impliquant et peu différenciés.
12
J.P.Helfer et Orsni « Marketing Vuibert » 1995 Page 219
13
J.P.Helfer et J.P.Orsoni, « politique commerciales », édition Vuilbert, 1987, p 133
14
KOTLER.F et BUBOIS.B, le marketing management », 11eme édition, Ed. Pearson éducation, Paris, 2004, p.60
15
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
La communication de marque :
Elle illustre les valeurs qu’elle véhicule. Elle privilégie les mass media, parce que la marque
est universelle, au sens on ne peut changer sa personnalité, ses valeurs et donc ses modes
d’expressions.
La communication de produit :
Elle met en avant les caractéristiques et performances du produit. Elle se transmet via la
communication segmentée et l’one-to-one, car l’offre des entreprises comportent une
multitude de variantes pour un seul et même produit, chaque combinaison ciblant un segment
du marché (pour les produits de grande consommation) ou un individu en particulier (pour le
produit spécialisé ou de luxe), nécessitant tous une communication produit adéquate.
Elle s’inscrit dans une trajectoire globale. Sa mission consiste à positionner l’entreprise et
lui donner une personnalité reconnaissable par tous ses publics et une identité distincte de la
concurrence. Elle se décline en communication de masse, segmentée et individualisée.
La communication relationnelle :
La marque et la relation client entretiennent une relation étroite qui s’inscrit dans le long
terme. Le marketing relationnel émergea, au dépit de la communication transactionnelle,
lorsque les entreprises se rendirent compte, que dans des marchés saturés et ultra
15
Pierre-Louis DUBOIS, Alain JOLIBERT, Le Marketing ; fondement et pratique,
4ième ED, ECONOMICA, Paris 2005.p.98
16
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
La communication « PUSH »
Elle est envoyée, à l’initiative d’une entreprise d’une marque ou d’un distributeur sans
avoir été sollicité par le destinataire, c’est une communication intrusive. Par exemple, un spot
publicitaire à la télévision. La communication push « autorisée » représente les messages
envoyés à des individus qui ont expressément autorisé l’entreprise ou la marque à le faire.
Cet accord est préalable. Il ne se donne généralement pas message par message mais
porte sur un type et un mode de communication dont l’objectif et la nature sont clairement
identifiés par le destinataire.
Entreprise On vise
On cible des
Cible Individus un à un. Marketing
direct: mails, e-mails…
17
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
La communication « PULL »
Par exemple, une demande de renseignement sur un produit par oral dans un magasin, ou
faite par écrit, par téléphone, par internet. Les points de vente avec vendeurs (lorsqu’un client
s’adresse au vendeur) et les courriers des consommateurs (renseignements et réclamations)
constituaient à eux seuls la communication pull, qui s’est vue enrichie, ces dernières années,
grâce au progrès informationnel et le développement d’internet.
En plus de deux formes de communication suscitées, il est à rajouter deux autres forme de
communication, l’une est interactive et l’autre relayée. 16
16
KOTLER.P et DUBOIS.B : Marketing et Management, 13ième édition, Pearson,
Paris, 2009.p, 312
18
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Entreprise
Communication interactive
Cible
Comme son nom l’indique, fait appel à des personnes susceptibles de relayer les
messages qui leurs sont transmise par les entreprise, comme des leaders d’opinions, des
journalistes, des experts ou simplement des individus qui font du « bouche-à-oreille ». Ces
derniers constituent une cible primaire qui essaye plus au moins fidèlement de colporter le
message au destinataire final (cible secondaire). Grace à cette communication, les messages
gagnent en efficacité car les leaders d’opinions (journalistes, stars, savants) peuvent avoir un
écho considérable susceptible d’accroitre la crédibilité du message. Cette communication
inclue les relations publiques, les relations presse, les communautés, le bouche-à-oreille et le
viral.
19
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Entreprise
Communication relayée
Leaders d’opinion
On distingue trois (03) formes de communication selon la taille des publics ciblés, il
s’agit : de la communication de masse, communication segmentée et communication
individualisée.
La communication de masse
C’est une communication pas ou peu ciblée ou on élabore des messages identiques pour
tous les publics que l’on présente via les médias de masse.17
La communication segmentée
C’est une communication ciblée vers des groupes homogènes, par des messages
spécifiques à chaque segment, transmis sur des supports bien ciblés et grâce au marketing
direct.
La communication individualisée :
17
www.love-communication.eklablog.fr
20
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Quant à celle-ci, elle est transmise à une personne à la fois, ce qui implique l’utilisation
de bases de données individuelles. Ici, les messages sont créés d’une façon personnalisée et
sont communiqués par des commerciaux, ou par voie de mailing, e-mailing et forums, etc.
En général, une entreprise est amenée à faire de la communication à la fois sur elle-
même et sur ses différents produits, les moyens qu'elle peut mettre en œuvre sont multiples et
varié pour lui assurer un maximum de cohérence, d'efficacité et de rentabilité, elle doit établir
une action de communication. La figure ci-dessous présente les huit étapes d'élaboration
d'une communication marketing intégré.
Identifier la cible de
communication
Elaborer le message
Etablir le budget
Définir le mix de
communication
Gérer la
communication
marketing intégrée
21
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Le choix de la cible de communication exerce une profonde influence sur ce qu'il faut
dire, comment le dire, où et quand le dire, et à qui il faut le dire.
L'IMAGE : L'entreprise doit commencer par analyser les différentes composantes de son
image auprès de la cible.
« On appelle image l’ensemble des croyances, des idées et des impressions qu’un individu
entretient à l’égard d’un objet. L’image influence les attitudes et les comportements adoptés
par rapport à l’objet »18
18
P. KOTLER, et all op.cit PP642, 643
22
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Je n'en ai
jamais
entendu Je connais un Je connais
parler peu bien très bien
J'en ai Je connais
vaguement bien
entendu
parler
Très Très
favorable Indifférent favorable
Défavorable Favorable
23
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Source : www.aunege.fr/cibledecommunication
Dans ce dernier cas, la réponse finale prendra, bien sûr, la forme d'un achat. Mais avant
de se décider à acheter, un consommateur passe à travers différents stades qu'il est important
d'identifier. En général, un responsable marketing attend de sa cible une réponse cognitive,
affective ou comportementale, autrement dit, la réaction souhaitée à la communication peut
correspondre à une connaissance, un sentiment ou un comportement.
En d'autres termes, la réaction souhaitée peut prendre la forme d'une connaissance, d'un
sentiment ou d'un comportement.
On considère souvent que le stade cognitif précède l'affectif, qui lui-même précède le
comportement.
24
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Cette séquence «savoir - ressentir - agir » est pertinente lorsque la cible est fortement
impliquée dans l'achat et considère qu'il existe des différences majeures entre les produits
existants. C'est, par exemple, le cas des achats de voitures. 19
Réception
Connaissance
Réponse
cognitive
Conviction
Stade Action Essai Comportement
comportemental
Achat
Adoption
19
http://sauser.e-moniste.com/pages/content/cours
25
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Émettre une communication revient à imaginer ce qu'il faut dire pour provoquer la
réponse désirée chez le récepteur. On distingue les axes rationnels, émotionnels et éthiques.
• Un axe rationnel s'efforce de démontrer que le produit délivrera ses promesses. Un message
rationnel évoque donc la qualité, l'économie, ou la performance.
• Les axes émotionnels : sont destinés à engendrer une réaction affective (positive ou
négative) de nature à provoquer l'achat .Les approches négatives font principalement appel à
la peur, la culpabilité, ou la honte notamment lorsqu'il s'agit de mettre en place des
comportements socialement valorisés (dont aux organismes charitables, port de la ceinture de
sécurité) ou de supprimer des comportements indésirables (tabagisme, alcoolisme,
toxicomanie).les messages émotionnels positifs sont le plus souvent construits sur l'humour,
l'amour, l'orgueil ou la joie.
• Les axes éthiques, enfin, s'appuient sur le sens moral du récepteur. Ils sont souvent utilisés
pour des campagnes d’intérêt général, tels que la protection de l'environnement, l'aide aux
pays du tiers-monde, le soutien aux handicapés.
20
P.kotler, et all, op.cit, p645-648
26
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
« Lors d'une expérimentation auprès de consommateurs n'ayant pas utilisé leur carte de
crédit depuis trois mois, on a transmis à une partie des clients un message expliquant l'intérêt
d'utiliser la carte et à une autre un message décrivant les inconvénients de ne pas l'utiliser, Ce
deuxième groupe a enregistré un taux de réutilisation deux fois plus élevé que le groupe ayant
reçu un message positif».
Cette expérience montre que la manière de présenter une information a une incidence
majeure sur son efficacité.
Des nombreuses études conduites par Howland et ses disciples, à l'université de Yale,
ont permis de répondre à un certain nombre de questions concernant la rhétorique d'un
message.
L'émetteur doit-il lui-même tirer les implications du message pour son audience, ou
au contraire les laisser implicites? Les premières recherches avaient établi que le message
était plus efficace lorsque la conclusion était explicitement déclarée.
D'autres travaux, cependant, aboutirent à des résultats inverses, et il semble que, dans
certaines situations, il vaille mieux renoncer à expliciter la conclusion. Ainsi : 21
• Lorsqu'elle n'a pas confiance dans l'émetteur, l'audience peut être hostile à une démarche
visant à l'influencer.
• Lorsque le message est simple et l'audience experte, elle peut considérer que la
conclusion va de soi.
• Lorsque le message touche à des problèmes d'ordre personnel, l'audience peut s'opposer
à une interférence de l'émetteur.
En marketing, présenter une conclusion de façon trop explicite peut, notamment pour un
nouveau produit, limiter le succès commercial. Si ceux qui ont lancé la Peugeot 206 avaient
répété que cette voiture était destinée aux jeunes, une telle présentation aurait pu écarter
d'autres classes d'âges attirées par cette voiture. Une certaine ambiguïté dans le stimulus
facilite l'extension du marché et une utilisation spontanée du nouveau produit. Une conclusion
explicite est plus adaptée au cas de produits complexes ou destinés à une utilisation précise.
27
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
obtenu avec une présentation à sens unique ; c'est d'ailleurs l'approche la plus couramment
pratiquée dans les argumentations commerciales, les discours politiques ou l'éducation des
enfants. La question, toutefois, n'est pas aussi simple. Tout dépend de l'attitude initiale de
l'audience, de son niveau d'éducation et de son exposition éventuelle à d'autres
communications.
• Un message à sens unique est d'autant plus efficace que l'audience est initialement
favorable au point de vue développé dans le message. Inversement, un message à double sens
est plus approprié dans le cas d'une audience hostile.
• Un message à double sens est d'autant plus efficace que le niveau de connaissance de
l'audience est élevé.
• Un message à double sens est plus efficace auprès d'une audience soumise à une contre-
propagande.
Il faut par ailleurs choisir les formes symboliques les plus appropriées pour mettre en
œuvre le contenu et la structure du message. S'il s'agit d'une annonce presse, l'annonceur doit
choisir le format du titre, tu texte, de l'image et de la couleur s'il s'agit d'un spot radio, il faut,
sélectionner les mots, le ton, la voix et le rythme.
Un leader politique doit faire attention à ses expressions faciales, gestes, vêtements,
attitude et style de coiffure. Enfin, si le message s'exprime à travers le produit ou son
emballage, il faut en surveiller l'aspect, l'odeur, le bruit, la forme et la couleur. 22
L'émetteur influence également son audience par la Façon dont le message est perçu
par le public. On donne à ce dernier élément le nom d'effet de source. Une source crédible
renforce d'autant l'efficacité du messager.
22
Philip Kotler, Kevin Keller, Marketing management, Pearson Education, Twelfth edition, 2006, p 539.
28
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Ainsi, les laboratoires pharmaceutiques font appel à des médecins pour promouvoir les
avantages de leurs médicaments ; les organismes de lutte antitabac à d'anciens fumeurs pour
témoigner de l'efficacité de leur programme de désintoxication. Mais quels facteurs confèrent
de la crédibilité à une source ? Trois éléments ont été identifiés : l'expertise, la confiance, et la
popularité.
L'expertise est liée aux compétences que la personne est censée posséder pour parler
du produit. Les médecins, savants et professeurs sont perçus comme des experts. La confiance
est accordée à la source dans la mesure où elle est perçue comme désintéressée. On fait
davantage confiance à un ami qu'à un vendeur.
La popularité, enfin, est fonction de l'attrait que la source exerce sur l'audience. Une
source est d'autant plus crédible qu'elle est perçue favorablement sur chacun de ces traits.
Après avoir défini la cible, les objectifs et le message, le responsable marketing doit
réfléchir aux différents canaux à utiliser pour transmettre sa communication. Ceux-ci peuvent
être classés en deux grandes catégories : les canaux personnels et les canaux impersonnels.23
Ils comprennent tous les moyens permettant un contact individualisé et direct avec
l'audience. Il peut s'agir d'un entretien de face à face, d'une communication téléphonique, ou
d'une messagerie électronique. Les communications interpersonnelles tirent leur efficacité de
ce qu'elles permettent un feedback et un ajustement permanent.
Constitués par les représentants et autres agents de l'entreprise qui vont au-devant de
l'acheteur dans le but de l'influencer.
23
P. Kotler, et all op.cit P649,650
29
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Constitués par les relations de l'acheteur, notamment ses voisins, ses amis, sa famille. Ces
canaux, qui exercent souvent une influence considérable dans le domaine de la
consommation, sont également appelés bouche-à-oreille. Une étude paneuropéenne effectuée
dans sept pays a ainsi révélé que 60 % des acheteurs d'une nouvelle marque estimaient avoir
été influencés par la famille ou les amis.
Ils rassemblent tous les médias qui acheminent le message sans contact personnalisé avec
l'audience. On peut les répartir en trois catégories :
C'est-à-dire la presse, la radio, la télévision, et l'affichage, sont surtout utiles pour toucher
de larges audiences, peu différenciées (à l'exception des médias sélectifs, qui s'adressent à des
publics spécialisés). On peut y ajouter Internet pour les bannières et les pages web.
Sont des environnements conçus pour susciter des réactions positives de la part de
l'audience à l'égard d'une entreprise ou d'un produit. Ainsi, les dentistes ou les avocats
décorent leur cabinet de façon à communiquer une atmosphère de confiance. Les entreprises
de services (hôtels, restaurants, banques) et les enseignes de distribution travaillent beaucoup
ce canal de communication.
30
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Nombre d'entreprises fixent leur budget publicitaire à partir de leur chiffre d'affaires.
Une telle pratique présente un certain nombre d'avantages.
D'abord, elle fait varier le budget en fonction du revenu de l'entreprise, ce qui satisfait la
direction financière. Ensuite, elle stimule la réflexion sur la relation entre l'effort de
communication, le prix de vente et la marge unitaire.
Enfin, elle évite un conflit avec la concurrence, dans la mesure où les autres fabricants
appliquent plus ou moins le même pourcentage.
D'autres entreprises préfèrent établir leur budget en fonction des dépenses de leurs
concurrents, de façon à maintenir une certaine parité.
Cette méthode suppose que le responsable marketing définisse précisément ses objectifs
de communication, identifie les moyens permettant de les atteindre, et évalue les coûts de ces
moyens.
C'est la somme totale obtenue qui constitue le budget. Appliquée au cas du lancement d'une
nouvelle voiture, une telle approche s'articule autour de cinq étapes qu'il faut successivement
déterminer :
31
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Une fois le budget fixé, il faut le répartir entre les cinq principaux outils de
communication : publicité, promotion des ventes, marketing direct, relations publiques et
force de vente. Les entreprises diffèrent beaucoup dans la façon dont elles effectuent ce choix,
même à l'intérieur d'un secteur donné.24
Communication hors-média
Outils Marketing Parrainage Salons et foires
de Publicité Promotion direct Relations
communication des ventes publiques
Formes Publicité Primes, jeux, Service Parrainage Relations
Publi- Réductions consommateur sportif presse
rédactionnel Animation Publipostage Mécénat Lobbying
magasins Club fidélité Fondations Relations
PLV Internet Evénementiel prescripteurs
Dégustation Foires et salons
professionnels
Cible Consommateur Consommateur Consommateur Consommateur Distributeurs
Principale Grand public distributeur Grand public Grand public Presse
Distributeurs Force de vente Prescripteurs
24
Jean-Marc DECAUDIN, Afifa BOUGUERRA : La communication Marketing Intégrée, 4ième édition,
ECONOMICA, Paris 2011,P.350-355.
32
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Pouvoirs public
Objectifs Notoriété Préférence Préférence Notoriété Référencement
principaux Préférence Référencement Préférence Notoriété
(en plus de Référencement Préférence
l’achat)
Source : P.AURIER, L. SIRIEIX Le Marketing des Produits Agroalimentaires, Paris, 2004, p 266
Dans ce but, on mènera une enquête auprès des consommateurs de la cible pour
déterminer s'ils ont été exposés au message (et combien de fois), s'ils s'en souviennent, s'ils
l'ont compris, s'ils l'attribuent bien à la marque et non à un concurrent, ce qu'ils en ont pensé
et s'ils ont modifié leur attitude vis-à-vis de l'entreprise et de ses produits.
25
P. KOTLER, op.cit, P661
26
Idem
33
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Pour que la communication soit efficace il faut suivre les conditions suivantes:27
Une des lois fondamentales de la communication c’est que, plus le message émis est
complexe, moins il a de la chance d’être perçu, compris et retenu par son destinataire, pour
qu’une communication soit efficace, il faut donc qu’elle soit simple, c’est à dire qu’elle ne
contient qu’un petit nombre d’informations, d’idées ou d’arguments.
27
Jean-Marc DECAUDIN, Afifa BOUGUERRA : La communication Marketing Intégrée, 4ème édition,
ECONOMICA, Paris 2011,P.350-355.
34
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Répétition et redondance supposent que l’on inscrive les actions de communication dans
la durée. L’impératif de la continuité est essentiel. Or, Les politiques de communication ont
souvent deux défauts :
Les investissements se font souvent par à-coups, ils sont trop dispersés dans le temps.
Les positionnements et les promesses changent trop souvent.
C’est un défaut fréquent que l’on retrouve chez de très nombreux annonceurs. Les annonceurs
se fatiguent plus vite de leur communication que les consommateurs. Ils devraient
certainement apprendre à être plus patients.
La communication émise par une entreprise est généralement multiforme. D’une part,
elle peut concerner plusieurs produits différents, d’autre part, elle utilise un grand nombre de
vecteurs. Il est nécessaire de s’assurer de l’unité, ou du moins de la cohérence des messages
émis, qui doivent être convergents ou complémentaire plutôt que contradictoires, c’est pour
assurer une telle cohérence qu’il est important de définir, dans l’entreprise, une politique
globale de communication.
Une promesse doit être forte, sa forme peut être exagérée, mais elle ne peut pas être
mensongère. On a trois obligations doit être respectée :
Le mix communication est défini comme étant « l’ensemble de éléments émis par un
produit, un service, une marque ou une institution et ayant un effet de communication sur
35
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
l’ensemble des personnes concernées, que cette action soit directe ou indirecte, consciente ou
inconsciente positive ou négative ».28
3-1-1 Définition
Est une action visant à faire connaître l'existence d'un produit, à vanter certaines de ses
qualités, à générer une image favorable afin de provoquer chez les consommateurs le désir
d'achat.
A pour but de créer et de promouvoir une image de l'entreprise auprès de tous ses publics
internes et externes (voir les relations publiques).
Concerne indistinctement une classe de produits et non pas des marques particulières.
La publicité peut servir de multiples objectifs : la construction à long terme d'une image, le
développement de la notoriété d'une marque, la diffusion d'une information relative à une
vente ou un événement à court terme, etc.
36
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Elle permet en général, de toucher une large audience pour un coût relativement
raisonnable. Certains médias (presse spécialisée) sont compatibles avec les petits budgets,
tandis que d'autres (télévision) requièrent des investissements conséquents.
A) Les annonceurs
B) Les media
C) Les agences
30
Yves CHIROUZE « le marketing » ed,PEIMPRESSION, Alger, 1990, p.110
31
KOTLER.P et all op.cit P.580
32
Idem, p.581
37
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Il existe plusieurs gans media qui sont : affichage, presse quotidienne, magazines,
télévision, radio, cinéma
3-1-2-1 L’affichage
C’est un média choc à bon effet d’annonce et de bonne couverture. Il est à utiliser dans
le cadre de produits ou marques nouveaux, aussi que pour asseoir rapidement une notoriété.
Mais il est éphémère et relativement cher. 33
33
P.KOTLER, B.DUBOIS, le marketing management, 11eme édition, Paris,P.657,658
38
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
3-1-2-2 La presse
• Presse quotidienne : media de bonne implantation, il est crédible comme tout ce qui est
écrit et il bénéficié en plus d’une audience fidèle, mais comme l’affiche, ce media est
éphémère.
• Magazine : media a fort aspect visuel, par sa nature, il permet un argumentaire. Sa durée de
vie est plus longue que pour la PQR (presse quotidienne régionale) ou PGN (presse
quotidienne nationale). Media intéressant pour toute stratégie à forte argumentation, de plus il
permet une bonne sélectivité.
Source : www.universite.fr
3-1-2-3 La télévision
C’est un media de grand public pour excellence média puissant et de notoriété mais aussi
couteux. Si l’on choisit mal sa tranche horaire, en plus, il se révèle être media entrainement
encombré avec un taux de mémorisation faible, ce type de media est à utiliser si le budget le
permet
39
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Source : www.universite.fr
3-1-2-2 La radio
3-1-2-3 Cinéma
C’est un média assez marginal mais très typé, dont l’impact est très fort, avec une
pénétration très forte sur la cible des jeunes urbaine appartenant aux classes socioculturelles
les plus favorisées.
C’est un media ayant la meilleure mémorisation mais la nature de sa cible (15/35) lui
interdit un grand nombre d’annonceurs34.
Tableau n°07: les points forts et les points faibles des medias publicitaires
34
MARCENAC.L, MILON.A, SAINT-MICHEL.S-H, stratégie publicitaire, 5eme édition, Ed. BREAL, Paris, 2005, p.203
40
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Ce sont deux medias qui présentent de nouveaux supports pour la publicité, il s’agit de
l’internet et des medias tactiques.
3-1-3-1 L’internet
La publicité sur internet représente des insertions publicitaires dans des sites sous forme
de bannières de sponsoring, de rubriques et de liens commerciaux. Ces supports sont
principalement les sites et le courrier électronique. C’est un moyen très utilisé par les
41
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
entreprises, même algérienne car il offre une bonne capacité de ciblage. Il est par contre
difficile de faire rapidement beaucoup de répétitions, ce qui constitue sa principale faiblesse. 35
Ils sont récents, et représentent toutes formes de publicité que les cibles reçoivent sur
leurs mobiles (SMS, MMS, e-mailing) ils ne sont pas encore très développée en Algérie.
Seuls les opérateurs de téléphonie mobiles en usent pour le moment.
La promotion client
La promotion distributeur
La promotion commerciale
La promotion réseau
35
P.KOTLER et B.DUBOIS « marketing management », 10eme édition, Ed, PERSON EDUCATION, paris, 2000,
p.649
36
42
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
qualité-prix packaging…)
43
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Jeux et Jeux sans lot Sur les packagings (devinettes, rébus, quizz…)
concours Loteries Soit ponctuelles, soit sur plusieurs achats.
- Provoquer un achat rapide sans pour autant d’agir dans le temps pour valoriser la marque ou
pérenniser la fidélité.
Ce type de communication regroupe tous les autres outils qui permettent à une entreprise
de communiquer. Il peut s’agir de parrainage ou du mécénat, mais également d’action de
37
relations publiques ou de publicité sur le lieu de vente.
La communication hors media se caractérise par des actions de marketing direct et les
actions de promotion de ventes qui visent à doper les ventes rapidement.
37
E.Vernette : l’essentiel du Marketing, 2 ième édition, d’organisation, P.321.
44
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
3-3-2-1 Le phoning 39
Les compagnes de phoning ne doivent pas être trop fréquentés afin d’éviter la saturation du
client.
Le mailing est l’envoi massif de courriers postaux. C’est un outil de marketing direct
peu couteux qui permet une communication rapide, ciblée et personnalisée
3-3-2-3 L’e-mailing
L’e-mailing est un mailing effectué par courriel. Les campagnes d’e-mailing représentent
40% de totalité des emails envoyés chaque année. L’e-mailing est outil de marketing direct
moderne, rapide et interactif qui peut comporter des animations visuelles et sonores.
45
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
La force de vente qui est l'un des outils de la communication marketing intégrée, sert
également de multiples desseins entre autres : développer la notoriété d'un produit, susciter
l'intérêt et la préférence, négocier le prix et les conditions, conclure un contrat et fournir un
service.
De sa nature la force de vente, tout comme les autres outils, revêt de multiples formes :
vente sur terrain effectué par une visite d'un représentant à un client, vente en détail par une
assistance sur le point de vente, négociation d'affaire sous plusieurs aspects qu'on peut
envisager. Considérant la vente comme étant un élément du mix promotionnel, elle présente
trois principaux traits dont nous avons :
Premièrement une vision à terme qui permet d'établir toutes sortes de relation, allant
du simple contact commercial à une profonde amitié personnelle.
40
Jean-Marc DECAUDIN, Afifa BOUGUERRA : La communication Marketing Intégrée, 4ième édition,
ECONOMICA, Paris 2011,
P.122.
41
La présentation traditionnelle (McCarthy, 1957) du marketing mix place la force de vente dans la composante
promotion, soit le 4e P des 4 P du mix.
46
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Considèrent la vente comme étant un élément du mix promotionnel, elle présente trois
principaux traits :
- Une vision à terme qui permet d'établir toutes sortes de relation, allant du simple contact
commercial à une profonde amitié personnelle,
- Une dimension d'échange interpersonnel qui suppose un contact direct entre deux ou
plusieurs personnes,
L’Etat met en place des politiques d’incitation fiscale pour les entreprises qui
souhaitent parrainer une autre entreprise et prouvent l’intérêt ou l’efficacité de leurs actions.
42
J.J. Lambin présente la force de vente comme l’une des deux techniques de communication dont dispose
l’entreprise, la seconde technique regroupant la publicité médias, les relations publique, la promotion des
ventes… in J.J. Lambin, op. cit.
43
Jean-Marc DECAUDIN, Afifa BOUGUERRA : La communication Marketing Intégrée, 4ième édition,
ECONOMICA, Paris 2011,
P.124.
47
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
l’entreprise. Le choix de l’entreprise que l’on parraine se fait en fonction de l’image que l’on
souhaite se donner.
L’entreprise qui procure des aides n’attend pas des retombées immédiates. C’est une
action de communication qui opèrera sur le long terme et qui aura un plus grand impact que le
parrainage. En effet, aux yeux du consommateur, le fait de pratiquer le mécénat est plus
désintéressé et accroit l’image de l’entreprise. Contrairement au parrainage, la présence du
nom et du logo du mécène reste très discrète.
Sponsoring Mécénat
Finalité Économique : créer un lien Institutionnelle : créer un lien
entre une marque et un entre l'entreprise et un
événement médiatique événement
marquant, à des fins d'image présentant une utilité sociale à
et de notoriété de la marque des fins d'identité sociale
48
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Source :www.universite.fr
• Le salon
C’est une manifestation commerciale regroupant des exposant qui rencontre le grand
public ou des professionnels afin de leur présenter leurs produits, hors que les, produits
49
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
appartiennent au même secteur d’activité, on parle de salon spécialisé, en générale, ils sont
réservé en professionnels.44
• La foire
Consiste pour le responsable marketing de se fixer en amont, un objectif qui est affiché,
clair et précis en se posant deux questions :
Le but pour l’entreprise est de comprendre, connaitre ses cibles, réduire les risques et
aider à la prise de décision. De ce fait, l’objectif fixé doit être SMART :
- Spécifique : qui n’est pas ambigu, qui est simple à comprendre par tous. Si l’objectif est trop
complexe, il faut le décomposer en plusieurs plus petits objectifs.
44
idem
50
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
Menée auprès d’un plus petit échantillon, elle se présente sous forme de questions
ouvertes dans un questionnaire par exemple, elle permet de répondre à la question
‘’pourquoi’’ et ‘’comment’’ ?
Conclusion
Nous comprenons qu’une Une entreprise doit aussi communiquer avec ses clients,
actuels et potentiels, ses fournisseurs, ses revendeurs et toute autre partie prenante à l'activité
de la firme. Le mix de communication comporte cinq modes d'action majeurs : la publicité, la
promotion des ventes, les relations publiques, la vente et le marketing direct.
51
CHAPITRE I : LE CONCEPT DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
COMMERCIALE POUR UN PRODUIT AGRO-ALIMENTAIRE.
52
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Introduction
De même, l'agroalimentaire constitue un des domaines que tous les pays surveillent et
tentent de développer en raison de son importance dans la valeur ajoutée et la main d'œuvre
qu'il mobilise. Ce secteur sera examiné par rapport à deux niveaux, la filière agricole et la
filière industrielle, dite de transformation.
L’industrie agroalimentaire en Algérie est d’une grande importance. Elle joue un rôle
considérable dans l’économie Algérienne. Que ce soit aux niveaux économique, politique ou
sociale, le développement de secteur agricole et agroalimentaire est un enjeu majeur pour
l’Algérie. Selon un article publié par Réflexion 2datant de janvier 2013 : « Sur le plan
intérieur, le secteur emploi 1.6 million de personnes, soit 23% de la population active » ; son
importance est tell, que « les ménages algériens consacrent en moyenne 45% de leurs
dépenses à l’alimentation ».
L’industrie alimentaire entretient des liens étroits avec son amont agricole et joue
ainsi, un rôle important en matière environnementale et rurale. L’appui à cette industrie se
1
www.wikipedia.com
2
Quotidien national d’information, article écrit par Riad, janvier 2013
52
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
fait à travers « la Politique de Renouveau Agricole », lancée en 2008 et qui s’étendra
jusqu’en 2025, et « le plan de développement des industries agroalimentaires » lancé en
2010.
Chacun d’entre nous est concerné par ce qu’il mange : consommer un produit
alimentaire n’est pas un acte banal car il entraine l’incorporation d’un élément étranger. Dans
les sociétés développer ou la crainte de la famine a disparu, l’aliment n’est plus un élément de
survie mais il devient un outil au service de la santé, de plaisir, de l’intégration sociale, de
l’apparence physique ou de l’expression d’une certaine éthique.
Toutes ces raisons expliquent l’importance que beaucoup d’entre nous portent à leurs
propres consommations.
On entend par cela le domaine qui recouvre l'ensemble des procédés destinés à
modifier les produits bruts fournis par le secteur primaire.
Pour James. E. Austin (Une agro-industrie est une entreprise qui transforme des
matières premières agricoles, qu'elles proviennent de la cure du sol, de l'arboriculture ou de
l'élevage).
La transformation des produits agricoles peut prendre un long parcours: elle va, par
exemple, du lavage et du tri des pommes au traitement du riz, ou encore à la cuisson, au
mélange et à la transformation chimique qui aboutissent à des aliments d'origine végétale
d'apparence nouvelle.
3
B. YON, marketing agro-alimentaire, Dalloz Gestion, 1976, p.10.
53
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
la satisfaction des biens alimentaires d'un groupe de consommateurs dans un espace
géographique donné (région, Etat, entité supranationale). »
Une telle situation a justifié la naissance d'une industrie alimentaire surtout avec le
développement des technologies de l'information. Dans ce secteur, on distingue les volets
suivants:
Avant la première guerre mondiale, la quasi-totalité des produits agricoles du sol étaient
vendus en l'état après avoir subi, le plus souvent, des transformations faites essentiellement à
la ferme ou dans les unités proches de la ferme (moulin, fruiterie, etc.). Aussi, le beurre et les
fromages à pâte molle ne sont produits en laiterie qu'après la seconde guerre mondiale. Durant
cette période des grandes entreprises alimentaires ont été créées: Nestlé en Suisse ou Joseph
CARASS en Espagne (Danone).
La majorité du budget des ménages des pays en voie de développement est consacré
pour l’agroalimentaire, et il est assez élevé dans les pays développés.
La consommation au sens de manger est directement liée au consommateur, c’est un
rapport fusionnel. C’est-à-dire que nous somme ce que nous mangeons.
54
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
La périssabilité du produit : qui n’a pas une grande durée dans le temps,
Le marketing permettra la conservation des aliments avec l’innovation en matière de
stockage, il doit aussi provoquer le désir d’achat et faire tourner les stocks.
Le marketing joue le rôle de planificateur car les produits agricoles sont saisonniers et
ont un cycle croissance à respecter.
Nécessité de trouver en quantité, qualité et en variété les denrées agricoles qui sont de
plus en plus utilisées comme matières premières dans les industries agroalimentaires
de transformation.
1-4 Evaluation de la science alimentaire
La science alimentaire est définie comme étant une « combinaison des sciences
fondamentales et des sciences appliquées s'occupant des diverses étapes comprises entre la
production primaire des aliments végétaux et animaux et la consommation des produits fini ».
L'être humain a toujours essayé depuis longtemps de conserver ses produits agricoles.
Cette préoccupation d'avoir des aliments sous forme de réserves s'explique par le souci de:
4
Idem,p.30
55
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Utiliser l'aliment comme une arme, et pour des raisons de sécurité, les populations ont
toujours cherché à réduire leur dépendance alimentaire, en conservant des produits
tout au long de l'année.
La chaîne de transformation des produits agroalimentaires peut être résumée dans le schéma
ci-après:
La récolte/la capture/l’abattage
Matières premières
Stockage
Emballage
Entreposage
Distribution
Consommation Résidus
56
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
1-5 L’évolution des produits et la consommation alimentaire
5
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : Le marketing agroalimentaie, édition DUNOD, Paris 2004, P.11.
57
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Figure N°10 : Evolution des produits agroalimentaires en volume par habitant (base 100
en 1960)
Remarque :
Tous les produits bruts voient leur consommation stagner depuis 1960, alors que les
produits préparés progressent régulièrement. Même si le consommateur reste attentif au prix,
il délaisse le produit exigeant des temps de préparation importants. Il se tourne vers des
produits correspondant mieux aux nouveaux modes de vie : des produits offrants plus de
variété, de plaisir…etc. Dans l’ensemble de ces produits transformés, la plus forte progression
est celle de « l’univers santé et forme » dans laquelle l’INSEE inclut les produits pour enfants
et les produits diététiques, les soupes et potages, les céréales du petit déjeuner…etc.6
6
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : Le marketing agroalimentaire, édition DUNOD, Paris 2004, P.15-16.
58
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
ont tendance à manger de tout et en grande quantités plus que les femmes ; ils consomment
ainsi beaucoup plus de viandes, de charcuteries, volailles, fromages…etc. De ce fait « les
entreprises doivent donc concilier dans leur offre des couples tels que santé/ plaisir,
industrialisation/ naturalité, individualisation/ partage…etc. » 7
1-6-1 Le produit :
Comme nous l’avons vu au premier chapitre, le produit est l’une des composantes du «
marketing-mix ». Ceci signifie que le choix de qualité du produit (relativement au coût pour
l’obtenir et donc au prix de vente anticipé) est un élément de décision préalable à toute
démarche commerciale sur le terrain.
Selon BERNARD YON 8 « … le produit doit être perçu comme étant capable de procurer
toute satisfaction lors de sa consommation. Ces satisfactions sont relatives aux attributs que le
produit contient… ». Il nous dit aussi : « un produit est préféré s’il a au moins toutes les
qualités de ses concurrents plus une qualité dans laquelle il les surpasse tous. C’est l’idée du
‘’plus’’ produit que l’on met en valeur par un marketing adapté. »
1-6-3 La distribution
Egalement élément du « marketing mix », la distribution doit pouvoir gérer des flux
importants de produits à des coûts très restreints.
Selon B.YON 9 : « La distribution est le client quasiment obligatoire des fabricants. Les
chaînes de distribution sont de puissantes organisations qui disposent d’un pouvoir de
négociation certain vis-à-vis de n’importe quel fournisseur ».
7
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : Le marketing agroalimentaie, édition DUNOD, Paris 2004, P.26.
8
BERNARD YON ; le Marketing Agro-Alimentaire, édition ESKA, Paris 1996, P.100.
9
BERNARD YON ; le Marketing Agro-Alimentaire, édition ESKA, Paris 1996, P.133.
59
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Il nous dit aussi dans la même réflexion que : « La grande distribution a fait progresser le
milieu de l’agroalimentaire en termes de performance industrielle, de qualité de service, de
logistique, de marketing produit, de marchandising, de gestion des marges et finalement de
compétitivité ».
Le prix tarif de départ doit être dans le marché ; c’est-à-dire ne être au-dessus de celui
de tous les autres concurrents, même pour le produit de marque très forte ;
Les dégradations tarifaires sont à négocier avec le distributeur et leur répartition entre
les différents postes est principalement de la responsabilité du distributeur lui-même ;
Les hausses tarifaires sont difficiles à faire admettre aux distributeurs ; celles qui sont
destinées à restaurer des marges chez le fabricant le seront encore plus (sauf dans le
cas d’un réel pouvoir monopolistique du fabricant, pouvoir très rare et temporaire) ;
Il faut plutôt organiser le travail de l’entreprise pour qu’elle soit capable d’inclure
dans le prix ‘’net/net/net’’11des baisses de prix de l’ordre de 1.5% par an ;
L’entreprise de distribution est heureuse d’annoncer qu’elle contribue à la maitrise de
la hausse des prix. En cela elle sera toujours la ‘’bien vue’’ des pouvoirs publics.
Telle est la perspective dans laquelle le marketing agroalimentaire a avantage à se placer pour
qu’une entreprise puisse remporter un bon succès auprès de ses clients.
1-6-5 La négociation
« La négociation permet de vendre et d’acheter, ce qui est l’acte même du commerce. Elle
désigne en même temps l’action du vendeur et de l’acheteur qui fait évoluer les positions
initiales vers une position intermédiaire acceptée de l’une et de l’autre partie ». 12
10
Idem, P.165, 166.
11
Le prix NET/NET/NET correspond au prix réellement payé par le distributeur, après remise sur facture
d’achat, remise de
ristournes différées et de la coopération commerciale, sachant que : « le prix net/net/net – coût de revient
total= Marge
NETTE. ». Source : http://www.buis-avocat.fr/definition-du-triple-net
12
BERNARD YON ; le Marketing Agro-Alimentaire, édition ESKA, Paris 1996, P.133
60
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
C’est donc un ensemble de démarches et de processus de communication ayant pour but
de confronter les positions, points de vue, intérêts et attentes, dans le but de parvenir à un
accord ou non, entre les parties concernées.
Claude Fischler disait aussi : « tout aliment nouveau représente un danger potentiel pour
le consommateur, il y’a chez lui une tension constante, qui fait que par nature, l’homme est
14
un animal anxieux vis-à-vis de l’alimentation » En effet, le sentiment dominant est que les
consommateurs ne savent ni comment, ni où sont produits les aliments qui arrivent dans leurs
assiettes. Une alimentation technicisée, loin d’être perçue comme sécurisée, apparaît d’abord
comme distante et, par la suite, suspecte.
En mettant ainsi les consommateurs devant le fait accompli, on ne peut que renforcer leur
méfiance et les amener à porter un regard nouveau et inquiet sur la filière agro-alimentaire.
15
Selon B. YON pour qu'un produit agricole devienne un produit alimentaire, il doit subir
quatre transformations principales :
Une transformation physique: C'est lorsque par exemple le lait devient fromage.
Une transformation de taille de lot: C'est lorsque par exemple un bovin devient un
morceau de viande de 250 gr;
13
D’après un article paru dans la revue de l'Observatoire des IAA en mars 2001
14
www.scienceshumaines.com/les-ressorts-des-paniques-alimentaires-rencontre-avec-claude-
fischler_fr_27585.html.
15
14 Idem, P.165, 166.
61
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Une transformation dans le temps: Le blé récolté en juillet devient une brioche offerte
à la vente sur toute l'année;
Une transformation dans l'espace: C'est-à-dire un déplacement du produit d'une région
à une autre.
Les trois autres transformations font l'objet d'un domaine appelé marketing des produits
agroalimentaires.
62
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
On peut distinguer trois types de marché:
Généralement, les critères de classification pour qu'un produit banal agricole soit
transformé sont les suivants :
Celle-ci est totalement différente des autres produits, car elle dépend d'une production
non industrielle. La demande sur les marchés agricoles est dispersée, irrégulière, saisonnière
et peu évolutive et dont les produits sont hétérogènes et périssables.
De nos jours, le consommateur ne consomme qu'une partie des produits à l'état brut
(légumes, fruits et lait), le reste de sa consommation est répartie entre «la betterave et le sucre,
entre le bœuf et le steak, entre le lait et le fromage, entre le raisin et la bouteille de vin », c'est-
à-dire que le produit agricole laisse de plus en plus sa place au produit alimentaire. 16
16
BERNARD YON ; le Marketing Agro-Alimentaire, édition ESKA, Paris 1996, P.169.
63
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Afin de pouvoir adapter l'offre à la demande, un ensemble de techniques sont de plus en plus
utilisées :
Le stockage: aujourd'hui les céréales sont stockées dans des silos, les vins dans les
caves coopératives, les fruits dans les stations fruitières, la viande et le beurre dans des
entrepôts frigorifiques. Tous ces produits sont mis sur le marché au fur et à mesure de
la demande;
La transformation: on entend par transformation, la conservation des produits
agricoles, légumes, plats cuisinés, champignons, tomates, etc. Les techniques les plus
utilisées sont la surgélation et la lyophilisation.
Deux possibilités sont offertes au producteur agricole afin de pouvoir vendre ses produits:
La vente traditionnelle
Le négociant privé achète les céréales par exemple à un prix donné auprès d'un grand nombre
d'agriculteurs.
La vente directe
L'agriculteur se met en contact direct avec le consommateur. Cette possibilité est seulement
offerte à l'agriculteur dont l'exploitation est située près d'une zone urbaine ou près d'une route
très fréquentée. Dans une telle situation l'agriculteur remplit tout seul les principales fonctions
de la commercialisation: le conditionnement, le stockage, l'assortiment, et le transport.
L'agriculteur signe un contrat d'exclusivité avec une société commerciale. Cette formule
présente des risques pour les deux parties, dans la mesure où l'un courant les risques de la
production ou de la récolte, l'autre ceux du marché.
Ici, trois options sont possibles, les coopératives agricoles, les sociétés d'intérêt collectif
agricole, et les groupements de producteurs.
64
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Les coopératives agricoles
Une coopérative agricole est une société à capital et personnel variables, regroupant un
certain nombre d'agriculteurs. Ceux-ci au nom de tous les agriculteurs sont chargés de vendre
leur production, ou d'assurer leurs approvisionnements. Cette formule renforce
considérablement le pouvoir de négociation des producteurs agricoles.
Ce sont des sociétés qui ont le même statut juridique que les coopératives, mais qui sont
plus souples. C'est-à-dire même les non adhérents peuvent vendre leurs produits sous le nom
de la société. Ce type est généralement développé dans les secteurs où la commercialisation
est la plus difficile, fruits et légumes, viandes et produits avicoles.
Ils sont constitués sous une forme de syndicat ou même d'association. Ils ont pour objectif
principal d'organiser la production et sa mise en marché dans des conditions techniques bien
définies. Les groupements qui arrivent à commercialiser auront le statut juridique de
coopérative ou de SICA.
65
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
2-1 La marque
2-1-1 Définition
La marque est un nom, un terme, un symbole, dessin ou toute autre combinaison de ces
éléments qui permet d’identifier les produits proposés par un producteur ou un distributeur et
de les différencier des produits concurrents. La marque est donc un signal (qualité, réponse à
des besoins, style de vie, valeurs partagées.) 17
le début du bonheur ».
Pour remplir correctement ses fonctions, un nom de marque doit remplir certaines
caractéristiques.
- Il faut, avant tout, qu’elle soit disponible c’est à dire que personne ne se la soit attribuée
avantet non déposée et enregistrée auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle
(INPI).
- Le nom de marque doit être évocateur des qualités du produit que l’entreprise souhaite
mettre en évidence et suffisamment distinctif pour se démarquer de la concurrence.
- Il doit être original et se distinguer clairement des concurrents notamment des marques
leaders sauf dans le cas où l’on opte pour une stratégie « me-too ».
17
Pierre-Louis DUBOIS, Alain JOLIBERT, Le Marketing ; fondement et pratique, 4ième ED, ECONOMICA, Paris
2005, P.263
66
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
- Il est également nécessaire que le nom soit euphonique c’est à dire facile à prononcer et à
mémoriser. Il doit être éventuellement déclinable et utilisable sur le plan international.
- La marque ne doit pas être « décevante » c’est à dire qu’elle ne doit pas décevoir le
consommateur sur l’origine, la nature, les qualités du produit ou du service concerné.
Une entreprise a le choix entre utiliser une ou plusieurs marques. Elle peut également
employer une marque ou faire appel à une marque distributeur. Lesprincipales stratégies de
marque sont :
2-1-2-1 La marque-produit
L'entreprise donne à chacun de ses produits un nom de marque différent. Cette stratégie
permet de donner un positionnement différent à chacun des produits. Par exemple : Unilever
et les produits Omo, Skip, Choral…etc.
2-1-2-2 La marque-gamme
Cette stratégie consiste à associer sous un même nom et une même promesse un ensemble
de produits homogènes. La même nature de produits assure une cohérence dans la stratégie de
marque. Par exemple : Dove avec les savons, les gels de douches, les shampoings…etc.
18
2-1-2-4 La marque caution :
La marque caution peut désigner deux types de marque selon qu’il s’agisse d’une marque
classique ou d’une marque de distributeur. Dans le domaine de la marque classique, la marque
caution est la marque ombrelle associée à la marque produit. Comme son nom l’indique, la
18
Définition Marketing, l’Encyclopédie illustré du Marketing, écrit par B.Bathelot, 2017.
67
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
marque caution apporte la caution d’une marque connue à un produit qui n’est pas forcément
initialement connu du consommateur.19
Remarque : Il existe aussi quatre autres stratégie de marque qui sont les suivantes :
La marque ligne : Elle regroupe sous un même nom des produits qui s'adressent à une
clientèle particulière et bénéficient d'une promesse spécifique. Avoir une marque par
ligne de produit :
19
Idem
68
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
2-1-3 Le rôle stratégique de la marque
- Simplifie la tâche des consommateurs, notamment pour les achats répétitifs ; elle
favorise la fidélisation ;
- La marque est un gage de qualité, une sorte de garantie donnée par l'entreprise de la
qualité de son produit. Précisément, elle garantit au consommateur un standard uniforme
de performances, quels que soient le lieu d'achat et le mode de distribution ;
- La marque facilite et guide le choix des consommateurs. La marque, qui apparaît sur
l'emballage, active la mémoire du consommateur au moment où celui-ci effectue un achat
et lui permet de fonder son choix sur une expérience passée, personnelle ou non ;
- La marque crée aussi de la valeur pour l'entreprise. Tout comme l'emballage, la marque
permet de personnaliser le produit et de positionner l'entreprise sur le marché en y
véhiculant des éléments distinctifs. La marque véhicule l'image de l'entreprise et contribue
à la construction de la reconnaissance du nom de l’entreprise sur les marchés étrangers.
L’idée que nous venons d’évoquer sur l’importance du capital immatériel est confortée
par la théorie vasée sur les ressources affirment que la croissance d’une entreprise et
l’acquisition d’une position concurrentielle proviennent de « l’unicité de ressources
immatérielles » avec la capacité de les reproduire dans le temps. L’entreprise doit être
donc, à l’écoute de ses clients et anticiper leurs demandes, ce qui permet à la marque de
gagner en notoriété.
69
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
2-1-3-2 Le capital marque
La marque a pris une telle importance auprès des consommateurs que certains auteurs
n’hésitent plus à parler de personnalité de la marque. Contrairement à l’image de marque,
qui est une perception du consommateur, la personnalité de la marque est : « l’ensemble
des traits de personnalité humaine associée à une marque ».
- Description de la marque
- Force de la marque
- Avenir de la marque
Notons que le découpage que nous venons de citer concerne la marque produit car une
autre approche tout aussi intéressante parle du concept la marque corporate. Donc les
caractéristiques sont :
70
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
- Produits et services (Products and services)
Pour qu’une marque ait les résultats escomptés c’est-à-dire une reconnaissance, une
notoriété et un pouvoir d’influence, il est impératif de prendre en compte toutes ces
considérations que ce soit au niveau de la marque produit ou la marque corporate. Une
bonne image de marque donne de ma force de l’assurance à l’entreprise.
Longtemps le couple produit-marché était considéré comme seul levier valable pour
la réussite de l’entreprise. L’intérêt pour la marque de plus en plus grandissant est apparu
au cours des années 1980 aux États-Unis. Une marque durable qui suscite l’intérêt du
consommateur doit faire partie de son imaginaire et le faire réagir émotionnellement.
Une marque « forte » se traduit par une notoriété, une forte identité, une large
distribution, des territoires de communication propres à elle et une force d’attachement.
Aussi, une marque forte passe essentiellement par quatre périodes :
71
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
2-1-3-6 L’attachement à la marque
La marque est une unité symbolique à qui le consommateur confère des propriétés
humaines, ce qui rend l’attachement à une marque possible. Elle doit pour cela refléter
auprès du consommateur des critères essentiels :
L’homme est un être humain social qui a besoins de trois composantes pour vivre. Si
la marque peut les lui faire refléter, elle peut ainsi espérer durer.
a) Le réel : il est souvent perçu et vécu lors du comportement d’achat du produit ou bien
lors de sa consommation dans des endroits spécifiques.
La création de marque
72
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Des mesures doivent être prises du point de vue symbolique, visuel et sonore (étude
sémiologique). Car ne faut-il pas oublier que même Coca-Cola ne s’appelle plus ainsi en
Chine car elle a une connotation négative. Cette même marque qui est vendue sous le nom
de « Diet Coke » dans beaucoup de pays. En France le nom utilisé est « Coca Light »
car le mot « diète » n’a pas la même signification.
20
LENDREVIE LEVY, MERCATOR : tout le marketing à l’ère numérique, 11ième édition, Dunod, Paris 2014, P.227.
73
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
- La consommation alimentaire est une variable clé, l’aliment étant, depuis son origine, un
champ privilégié d’application de la démarche marketing,
- Le consommateur est souvent l’objet central des études marketing et plus généralement
des sondages d’opinion. Qu’il est un statut de citoyen, de ménage, consommateur ou de
client, il en est l’unité d’analyse la plus fréquente, donc sa compréhension est primordiale
pour la réalisation d’études de marché,
Quelle que soit sa nature ou son format, une information disponible dans n'est pas
directement exploitable. De nombreux processus interviennent pour que les informations
disponibles soient éventuellement remarquées, puis recomposées ou transformées pour
être interprétées.
22
Selon Richard Ladwein : « L’interprétation consiste à produire du sens ou à tirer une
signification d’une situation ou d’un message. Cela revient à attribuer une idée ou un
concept à un ensemble déjà structuré d’informations issues de l’environnement, autrement
dit à l’expliquer ou à le spécifier », dès lors, pour que l’interprétation soit efficace,
l’information passe par un processus que nous montre la figure qui suit :
21
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : le marketing des produits agroalimentaires, édition DUNOD, Paris 2004, P.58.
22
Richard LADWEIN : Le comportement du consommateur et de l’acheteur, 2ième édition, ECONOMICA, Paris
2003, P.127.
74
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Figure N°13 : Le processus de traitement des informations
Traitement de l’information
Attention
extraction des caractéristiques
Connaissances
Interprétation
75
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
2-1-2 La sensation
2-1-3 L’attention
C’est un processus de sélection qui détermine quel stimulus aura la voie libre et sera
perçu par le consommateur. Ainsi, si le consommateur s’intéresse à un produit ou à une
marque particulière, l’attention ne pose pas de problème majeur. Si l’intérêt suscité par un
produit est élevé, l’attraction de l’attention par des stimuli devient moins importante. Par
contre, si l’intérêt manifesté envers un produit est faible, les facteurs stimulants
deviennent plus importants pour attirer l’attention. Les facteurs qui influencent l’attention
sont internes et externes :25
Externes
- L’intensité : par exemple : des sons forts et des couleurs vives et éclatantes,
- La taille : les grandes taille attirent plus l’attention que les petites,
- Le contraste : par exemple : une publicité faite en couleur dans un journal est plus
susceptible d’attirer l’attention du lecteur que celle faite en noir et blanc,
23
Richard LADWEIN : Le comportement du consommateur et de l’acheteur, 2ième édition, ECONOMICA, Paris
2003, P.128.
24
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : le marketing des produits agroalimentaires, édition DUNOD, Paris 2004, P.61.
25
Richard LADWEIN : Le comportement du consommateur et de l’acheteur, 2ième édition, ECONOMICA, Paris
2003, P.128.
76
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
- La répétition : augmente la sensibilité envers un stimulus et attire l’attention
momentanément seulement, c’est pour cela que la plupart des publicités sont répétées
plusieurs fois.
- Le mouvement : le fait de mettre par exemple dans les étalages en vitrine, un système
animé dans le but d’attirer l’attention des passants.
Internes
- La motivation : pour trouver ce qui pourra attirer l’attention de quelqu’un, il faut d’abord
chercher ses motivations.
- L’état d’esprit : qui consiste en la façon selon laquelle nous somme disposé à percevoir
les stimuli.
- Rôle et statut : des personnes de rôles et statuts différents percevrons des stimuli de
façons différentes. 26
a) Les besoins :
MASLOW a distingué :
26
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : le marketing des produits agroalimentaires, édition DUNOD, Paris 2004, P.61.
77
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
- De sécurité (se loger) ;
- Les besoins innés (liés à notre nature : manger, boire) s’opposent aux besoins construits
(liés à notre appartenance à la société : Facebook) ;
- Les besoins exprimés (qui s’expriment facilement) se distinguent des besoins latents
(non exprimés), voire inconscients.
La motivation est une force positive qui pousse une personne à agir pour satisfaire un
besoin. À l’origine de la motivation, il y a un besoin reconnu par le consommateur.
À l’inverse, les freins sont une force négative qui empêche l’individu d’agir. On peut
par exemple distinguer trois types de freins à l’achat :
- les inhibitions : blocages qui relèvent de l’inconscient et qui sont difficiles à surmonter.
Exemple : achat d’un vêtement fantaisiste pour une personne timide.
- Les risques : incertitudes qui affectent l’achat (opinion des autres, santé, perte d’argent,
mauvaise qualité…).
- Les peurs : craintes qui affectent l’achat notamment liées à la difficulté d’utilisation du
produit. Exemple : les produits techniques peuvent sembler complexes d’utilisation.
Identifier les freins permet aux entreprises de rechercher des leviers pour les contourner,
et permettre ainsi l’acte d’achat.
78
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
c) La personnalité
L’attitude peut être définie comme l’ensemble des éléments d’évaluation personnelle
dont dispose un individu à l’égard d’une marque ou d’un produit. On considère
généralement que l’attitude se compose de trois types d’éléments :
- Cognitive : les connaissances et les croyances autour d’un produit, d’une marque…etc.
27
Définition Marketing : www.definitions-marketing.com/definition/attitude/
79
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
e) Les caractéristiques sociodémographiques
f) L’implication
Elle se définit par l’intensité plus ou moins prononcée avec laquelle le consommateur
se sentira concerné par l’achat d’un bien ou d’un service. Cette implication varie en
fonction de la nature du produit, de sa destination, de la fréquence d’achat, etc. :
- l’implication sera minime pour un achat routinier comme celui d’une baguette de pain ;
- elle sera forte pour un achat réfléchi qui nécessite une réflexion ou une comparaison (une
voiture) ;
- l’implication sera forte mais brève pour un achat impulsif : c’est l’achat « coup de cœur
».
Les facteurs sociologiques sont liés aux environnements sociaux et culturels dans
lesquels évolue le consommateur. On peut par exemple, citer les facteurs suivants :
- Les leaders d’opinion : personnes qui ont plus de poids que d’autres pour influencer les
achats. Ces leaders sont souvent des personnalités auxquelles on attribue des compétences
et du prestige.
- Les classes sociales : statut donné à des individus selon des critères économiques comme
le revenu et des critères sociaux comme le niveau d’éducation et la profession…
80
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
- La culture : celle-ci correspond à la manière de faire, de penser et d’agir en référence à
des valeurs, que partagent les membres d’une même communauté humaine. Celle-ci a une
influence sur les façons de se nourrir, de se vêtir…
- Les styles de vie : ce sont des activités et des centres d’intérêt communs à un ensemble
de personnes au-delà des caractéristiques sociodémographiques et/ou psychologiques.
81
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Figure N° 14 : Les étapes du processus d’achat
Identfication
du besoin
Sentiments Recherche de
post-achat l'information
Décision Evaluation
d'achat ou des
non-achat altérnatives
Source : Nous-même
Chaque situation d’achat est unique. Les étapes du processus d’achat peuvent être plus
ou moins longues selon :
le type d’achat
- Achat impulsif : processus court. La décision relève de l’émotion favorisée par les
facteurs situationnels.
Les enjeux liés au produit : le processus est d’autant plus long que les risques
82
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Sont importants (coûts financiers, peur de se tromper, forte implication émotionnelle dans
l’achat) ;
De plus, le choix du bien sera différent selon qu’on achète une résidence secondaire, un
bien à louer ou à habiter.
Les changements de prix, à court et à long terme, sont sans doute les actions marketing
qui influencent le plus les comportements alimentaires.
Une étude expérimentale en super- marché a montré qu’une baisse de prix de 25% sur
les produits frais poussait les consommateurs à augmenter leur consommation de 11% sur
ces produits, sans réduire pour autant leur consommation d’autres produits (cet effet a par
ailleurs persisté pendant 6 mois après la fin de la promotion) ; cette étude montre et
confirme que les aliments prêts à être consommés achetés à bas prix sont consommés plus
28
Les effets du marketing sur les comportements alimentaires, P.Chandon, Q. André, www.sciencedirect.com
29
Idem
83
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
rapidement que les autres. Cela signifie que la réduction du prix à court terme apporte un
effet d’opportunité pour le consommateur et le pousse ainsi à acheter et consommer plus
(de par les promotions par exemple, qui les encouragent à stocker plus de nourriture que
d’habitude).
Au-delà de l’information sur les prix, les attributs, ou la distribution des produits, la
communication augmente le sentiment de familiarité avec la marque, ce qui encourage les
consommateurs à lui rester fidèle même si d’autres produits pourraient potentiellement
leur procurer davantage de satisfaction. Elle augmente également les bénéfices perçus à la
consommation du produit, qu’ils soient sensoriels (meilleur goût) ou d’autre nature (image
positive de soi par exemple). Enfin, même si toutes les campagnes de communication ne
réussissent pas à convaincre les consommateurs des bénéfices du produit, elles contribuent
en tout cas à rendre certains critères plus importants que d’autres. On constate ainsi que le
goût et le prix (critères systématiquement mis en avant par la publicité) sont perçus
comme bien plus importants que les valeurs nutritionnelles (beaucoup plus rarement
mentionnées) dans le choix d’un produit alimentaire. 30
La qualité est une notion complexe. Pour les consommateurs, et concernant les
produits alimentaires, elle ne saurait se résumer à une question d’aspect. Sans sous-
30
Ni Mhurchu C, Blakely T, Jiang Y, Eyles HC, Rodgers A. Effets des réductions de prix et de l'éducation
nutritionnelle sur mesure sur les achats de super marché: un essai contrôlé randomisé. Am J Clin Nutr 2010;
917, rapporté par ,P.Chandon, Q. André, www.sciencedirect.com,
84
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
estimer bien entendu le rôle essentiel de l’apparence des aliments pour « mettre en appétit
» ou susciter l’acte d’achat, la qualité d’un aliment, c’est aussi et surtout :
Fondamentale pour les produits alimentaires, c’est une dimension qui est lié au goût et
au plaisir. Concernant les fruits et légumes, on est parfois en droit de se demander si les
efforts de la recherche agronomique n’ont pas été, ces dernières années, totalement
concentrés sur l’aspect, le mode de conservation ou le transport, au détriment du goût. Si
les pommes et tomates sont parfois bien rouges sur les étals, elles sont aussi dures et sans
saveur dans l’assiette.
C’est une dimension qui regroupe des éléments très divers concernant l’origine des
produits, le processus de production, le comportement des entreprises en matière
d’environnement et d’éthique sociale…etc.
85
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
3-2 Le risque alimentaire et ses dimensions
-Le risque physique à court ou long terme qui renvoie aux dimensions de la santé de
l’alimentation,
- Le risque financier : le prix d’achat d’un produit qui n’est pas satisfaisant ou des frais
supplémentaires en cas d’un problème de santé lié au produit,
- Le risque de perte de temps : comme le précédent, peut être lié à l’achat d’un nouveau
produit ou en cas de maladie ou contamination,
31
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : Le marketing agroalimentaire, édition DUNOD, Paris 2004, P.29
86
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
3-3 Le risque : entre réalité et perception
La notion de risque alimentaire a deux sens. Le premier, historique, vient du fait que le
risque était lié à la difficulté d'accès à la nourriture. C'est toujours le cas des pays en
développement. (Food Security)32, Le second touche les populations les plus riches où le
risque cette fois est de nature sanitaire, lié à l'hygiène imposée tout au long du circuit, de
la production à la consommation (Food safety)33.
Parallèlement, il existe le risque réel qui est un échec du marketing mis en place par
l’entreprise et qui renvoi à un effet psychologique chez le consommateur (risque existant
et avéré) dont le marketing agroalimentaire s’intéresse par des mesures de contrôle. Un
acte obligatoire en continu, en amont et en aval du processus de production jusqu’à la
commercialisation du produit pour un maintien de la qualité.
Aussi, on retrouve le risque perçu par le consommateur (souvent n’est pas avéré), qui
peut être la conséquence d’une publicité mensongère ou de rumeurs infondées. Le rôle du
marketing ici est de rassurer, de réduire à défaut de stopper ce mouvement « de panique »
qui souvent nuit énormément aux entreprises avec des « conséquences désastreuses ».
Il nous faut donc distinguer le risque alimentaire réel de celui perçu et dont le
marketing a la lourde tâche de prendre en compte et de résoudre.
Pour le marketing c'est le risque perçu qui est mis en avant du fait de l'incorporation
lui donnant une dimension particulière. Bauer (1960) a été l’initiateur du concept de
risque perçu en marketing, concept fortement répandu et utilisé depuis lors dans la
recherche en Marketing, plus particulièrement en ce qui concerne les problématiques du
comportement du consommateur.34
Aussi, le risque perçu est intimement lié à la qualité perçu, pour cela, il est primordial
d’avoir une bonne stratégie de communication qui va permettre à l’entreprise de réduire le
risque perçu par le consommateur et ainsi lui donner des moyens pour maitriser les
indicateurs de qualité.
32
Philippe Aurier, Lucie Sirieix : Le marketing agroalimentaire, édition DUNOD, Paris 2004, P.27
33
Idem. P.28.
34
Mémoire de TALAOUANOU Mouhamed Fawzi « Marketing de l’Agroalimentaire : cas des produits de terroir,
exemple de la Deglet Nour en Algérie », 2012-2013
87
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
35
Ainsi, (P. Aurier et L. Sirieix 2004) distinguent deux types d’indicateur permettant pour
le consommateur, de juger la qualité du produit : « intrinsèques et extrinsèques » :
Entre temps, les mêmes auteurs (P. Aurier et L. Sirieix 2004) donnent des attributs à la
qualité et qui sont de deux types :
Le consommateur fait confiance à des signes privés comme une marque, ou publics
comme un label. Par exemple, le label AB (Agriculture Biologique) rassure le
consommateur sur la non-utilisation d'engrais chimiques lors de la production.
35
Idem , p. 32
88
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Tableau N°09 : présente quelques exemples d’indicateurs et d’attribut de qualité
-Informations nutritionnelles
(ex : % de matière grasse)
Au plan théorique, le risque fait partie des plus anciens, des plus solides et centraux
concept du marketing (Bauer, 1960) 36. Mais il a presque exclusivement été abordé par
l’intermédiaire du risque fonctionnel perçu de l’usage du produit.
36
M. BERGADAÀ, B. URIEN, "Le risque alimentaire perçu comme risque vital de consommation", Revue
Française de Gestion, p.127
89
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
La santé et le bien-être du consommateur sont étroitement liés à leurs consommations
du fait de l’incorporation des aliments. Cet acte de la vie quotidienne constitue à la fois
une satisfaction, et une peur lorsqu’il s’agit d’un nouveau produit, c’est pour cela qu’il est
considéré comme risque « vital » en alimentation.
37
Idem.
90
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
- Le renforcement d'appartenance à une communauté et d'entente au sein de la filière : une
bonne entente entre vendeur et acheteur a un résultat positif sur la confiance des
consommateurs.
Source : M. BERGADAÀ, B. URIEN, "Le risque alimentaire perçu comme risque vital de
consommation", p.128.
91
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
3-6 La sécurité sanitaire et protection du consommateur
La sécurité sanitaire des aliments tient compte de tous les risques, chroniques ou aigus,
susceptibles de rendre les aliments préjudiciables à la santé du consommateur. Cet
impératif n’est pas négociable. 38
La qualité désigne toutes les autres caractéristiques qui déterminent la valeur d’un
produit pour le consommateur. Parmi celles-ci figurent des caractéristiques tant négatives
telles que l’état de détérioration, la souillure, la décoloration, les odeurs - que des
caractéristiques positives telles que l’origine, la couleur, la saveur, la texture, ainsi que la
méthode de traitement de l’aliment considéré. La distinction entre sécurité sanitaire et
qualité a des implications pour l’action des pouvoirs publics et détermine la nature et la
teneur du système de contrôle alimentaire le mieux adapté à des objectifs nationaux
préalablement déterminés.
La confiance dans la sécurité sanitaire et la pureté des aliments est une exigence
primordiale des consommateurs ; leurs craintes sont accentuées par ce que les systèmes
agricoles modernes, la transformation des produits et leur commercialisation n’offrent pas
des garanties satisfaisantes en matière de santé publique.
Ainsi, les facteurs qui contribuent aux risques potentiels que présentent les aliments sont les
suivants :
38
Mémoire LHADJ MOHAND Moussa « l’intégration de la démarche marketing au sein de
l’entreprise Algérienne : cas du secteur Agroalimentaire », 2013.
92
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Les consommateurs s’attendent à être protégés contre les risques présents tout le long
de la chaîne alimentaire, depuis le producteur primaire jusqu’au consommateur (démarche
souvent qualifiée de «de la fourche à la fourchette» ou «de la ferme à la table»). La
protection ne sera assurée que si tous les maillons de la chaîne fonctionnent de manière
intégrée et si les systèmes de contrôle alimentaire prennent en considération chacun des
maillons.
Jusqu’à une date récente, la plupart des systèmes de réglementation de la salubrité des
aliments étaient fondés sur des définitions juridiques des produits alimentaires insalubres,
des programmes de mise en application prévoyant le retrait des aliments insalubres du
marché et des sanctions à posteriori à l’encontre des responsables. Ces systèmes
traditionnels ne sont pas en mesure de répondre aux défis actuels et émergents en matière
de sécurité sanitaire des aliments, puisqu’ils ne favorisent pas une approche préventive. La
dernière décennie a été marquée par l’adoption progressive du concept d’analyse des
risques fondé sur une meilleure connaissance scientifique des maladies d’origine
alimentaire et de leurs causes. Cette approche définit un cadre préventif pour l’adoption de
mesures réglementaires en matière de sécurité sanitaire des aliments aux niveaux national
et international et s’appuie sur les informations recueillies concernant les moyens les plus
appropriés et les plus efficaces de délimitation des dangers d’origine alimentaire.
En effet, l’étiquette est bien plus qu’un simple support autocollant : pour les
consommateurs, c’est un point de référence qui permet d’être informé sur tel produit avant
d’envisager un achat éventuel. En peu de mots et dans un espace restreint, l’étiquette doit
réussir à convaincre les consommateurs sur la bonne qualité du produit : sa provenance, sa
conformité (condition de fabrication, d’entreposage, son authenticité…etc.) Dans le but de
réduire son sentiment de méfiance, et ainsi et surtout de le convaincre d’acheter.
93
Chapitre II : Le marketing des produits agroalimentaire
Conclusion
À court terme, la majorité des consommateurs préfèrent une nourriture plus sucrée, salée
et grasse, mais aussi meilleur marché, plus variée et plus facile à préparer à des aliments
meilleurs pour la santé. Dans ce contexte, le rôle du marketing est d’innover en créant des
aliments qui répondent toujours mieux à ces attentes, de communiquer et de protéger ces
innovations par la marque. De ce point de vue, le marketing alimentaire a totalement rempli sa
mission. Toutefois, en facilitant l’accès à une variété inouïe d’aliments toujours plus
appétissants, moins chers, en grosses quantités et faciles à préparer, le marketing a contribué à
la dégradation des comportements alimentaires, à la surconsommation, ce qui a engendré
l’obésité, et dans les cas où les produits sont avariés, peuvent atteindre la santé du
consommateur.
Les consommateurs sauront en tirer les leçons pour consommer « autrement ». Du coté
des producteurs, pour restaurer la confiance, sans doute est- il temps de substituer à la logique
du toujours plus, celle du toujours mieux, et de replacer l’homme au centre des innovations et
des décisions.
94
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Introduction
Pâturage d’Algérie est une entreprise Algérienne créée en 1996, elle est spécialisée
dans la production laitière. L’entreprise a confirmé son positionnement dans le marché
domestique et son but est de pérenniser à position dans le domaine des produits lait iers.
Pour aller plus loin et avoir une meilleure position au niveau national et même
conquérir des marchés à l’exportation, elle est appelé à maitriser toute technique lié à la
communication commerciales pour mieux faire connaitre et placer ses produits et bien sûr
augmenter son chiffre d’affaire. Dans ce chapitre on va premièrement présenter cette
entreprise, ses différents produits ainsi que ses concurrents, A la suite on va présenter le
produit qu’on va analyser et enfin on va présenter un questionnaire qu’on a demandé au
responsable du département marketing de répondre dessus, on va voir les outils de
communication utilisées pour communiquer le produit.
Localisation
L’unité est située à la zone de dépôts Lot n° 12 au sud-ouest de la ville de Tizi-Ouzou, à 100
mètres de la RN 12 reliant Alger et Tizi-Ouzou.
E-mail : [email protected]
Historique
Pâturage d’Algérie est une société privée de droit algérien, constituée juridiquement en
SARL (société par actions à responsabilité limitée). Elle est dotée d’un capital social de
95
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
100.000.000DA, détenu majoritairement par MADANI OUNNOUGHENE, gérant promoteur
de la société.
Et Pour ce qui est de la distribution, l’entreprise assure une distribution nationale avec
une importante concentration dans l’est du pays, et pour ce qui est de lait en sachet le produit
est disponible dans les wilayas du centre comme Tizi-Ouzou, Bouira, Médéa et Bordj Bou
Aréridj.
A son actif une équipe dynamique et bien expérimenté environ de 268 ouvriers dont
218permanents et 50 contractuels dont 02 cadres dirigeants, 36 cadres supérieurs dont 19
hommes et 17femmes, 30 agents de maitrise dont 10 femmes et 20 hommes et 200 agents
d’exécution. Une grande partie de ces personnels a bénéficié d’une formation spécifique dans
le domaine de lait et du fromage notamment.
1
Document interne à l’entreprise.
96
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
1-2-1 Organisation et organigramme de l’entreprise
Elle a pour mission d’assurer la production des produits finis suivant les procèdes de
fabrication et de produire selon les objectifs fixés tout en optimisant les couts de
production et en respectant les normes en matière de production et de fabrication, ainsi
que la mise en application des mesures d’hygiène et de sécurité. La DP englobe :
Ils assurent le contrôle et le suivie de la qualité des produits et tous leurs processus de
production. Elle est composée de :
97
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
1-2-2-5 Service commerciale
Elle gère toutes les relations avec l’environnement de l’entreprise, elle assure la
commercialisation des produits finis et le suivi de ses clients qui sont repartis
principalement à travers le territoire national.
La comptabilité générale ;
La gestion trésorerie ;
Finances.
C’est le service des moyens humains afin de garantir l’exécution de toutes les taches,
et de s’assurer que les salariés travaillent dans des bonnes conditions.
La correspondance sociale ;
La gestion personnelle.
2
Document interne à l’entreprise.
98
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
1-2-2-8 Service des moyens généraux
99
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Figure N° 16 : Organigramme général de l’entreprise « Pâturage d’Algérie »
Direction général
Secrétariat
Gestion des
Gestion stocks Gestion parc
trésorerie produits finis roulant
100
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
1-3-1 Fromages à pâte molle (le petit Brie, le cerisier, le figuier, et le brie galette)
Ces fromages sont le fruit d’une coagulation mixte. Le lait utilisé doit être fortement
peuplé en ferments lactiques, aussi elles ont fait subir un pré maturation. Selon le degré
d’acidification préalable du lait et la quantité plus ou moins importante de présure utilisée,
le caillé présentera des caractéristiques différentes qui donnent des fromages de saveur
différente (un égouttage, démoulage et salage), les fromages sont placés dans la salle de
ressuyage. Cette phase de ressuyage est accompagnée d’un ensemencement du pénicillium
en surface.
Les fromages sont affinés dans des caves durant quelques jours, et la qualité de la pâte
fromagère dépend surtout de la maîtrise de la température, de l’humidité et de la teneur en
oxygène des locaux.
Ces fromages sont élaborés à base d’un seul fromage ou de mélange de plusieurs
variétés de fromages. Pour cela les fromages sont écroutés, découpés, râpés et broyés, puis
mélangés avec les autres produits laitiers (beurre, crème, etc.). La cuisson est effectuée à
une température qui permet d’obtenir dans des conditions d’hygiènes parfaite une bonne
durée de conservation. Pour obtenir une pluralité de gout elle associe des fromages jeunes
fabriqués dans des ateliers à la saveur fraiche et acide, à des fromages affinés qui ajoutent
leurs originalités spécifiques.
1-3-3 Fromage frais (tartiner aux fines herbes et à l’ail, tartiner à la crème d’olives,
délices d’Algérie, cheddar)
C’est des produits laitiers obtenus par la mise en œuvre de procédés connus depuis la
haute antiquité et transformés en processus de fabrication industrielle. Ces processus
respectent à la fois l’essentiel des méthodes traditionnelles et les normes d’hygiène et de
sécurité exigées par la légitime protection du consommateur moderne. Ces fromages frais
élaborés dans des ateliers à partir de lait reconstitué. Sous l’effet des ferments lactiques,
les micelles de caséine du lait passent de l’état de suspension à celui de flocons pour finir
par former un gel homogènes à prédominance lactique, elle incorpore peu de présure au
lait, l’égouttage du gel formé donne le fromage frais.
101
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Ce fromage à consistance molle salé, enrichi en crème, peut s’allier aux herbes
aromatiques aux épices, à la crème d’olives ou à l’ail.
Le contrôle qualité est effectué conjointement par son laboratoire« l’institut pasteur »,
le laboratoire régional de Tizi-Ouzou et le laboratoire REGILAQC. Ainsi elle obtient une
bonne fabrication pour de bon produits.
Des tests scientifiques impératifs vérifient que leurs fromages sont bien élaborés selon
des règles précises et qu’il répond parfaitement aux normes de composition et de qualité
hygiénique.
102
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
-La mise en place des dépôts régionaux -Les produits laitiers et dérivés de
assurant la diffusion des produits laitiers et l’entreprise « Pâturages d’Algérie » ne sont
dérivés ; pas disponibles d’une manière régulière
-Lancement d’un nouveau produit exclusif dans les hypermarchés.
sur le marché des produits laitiers et dérivés
«Le lait concentré ».
Source : Elaboré par nos soins à partir des documents internes de l’entreprise « Pâturages d’Algérie ».
L’analyse externe de l’environnement est composée de facteurs qui sont hors du contrôle
de l’entreprise qui peuvent être des opportunités ou des menaces.
Source : Elaboré par nos soins à partir des documents internes de l’entreprise « Pâturages d’Algérie ».
103
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
3.3 Les principaux concurrents de l’entreprise « Pâturage d’Algérie »
Le marché des produits laitiers est très visé par les investisseurs, car c’est un secteur
porteur, fertile et générateur de gains conséquents. Après avoir été sous le monopole de l’État
durant des décennies, ce marché est devenu concurrentiel après le passage de l’Algérie à
l’économie de marché. Ceci c’est caractérisée par l’apparition de nombreuse société
spécialisée dans la fabrication des produits laitiers, ce qui engendre une concurrence entre ces
dernières ; l’entreprise Pâturage en fait partie.
Le choix des médias (télévision, radio, presse, affichage…etc.), est une décision
stratégique faisant appel à des considérations multiples : adéquation au message,
adéquation à la cible et qualités des données. En fait, les médias ont pour rôle de
transmettre le message dans les meilleures conditions d’efficacités à la cible visée.
Ce fromage est le fruit d’une coagulation mixte. Le lait utilisé doit être fortement
peuplé en ferments lactiques, aussi ils lui font subir une pré-maturation pendant quelques
heures à basse température, ensuite une maturation.
Une boite de ce produit est disponible 250 g et une autre avec des portions.
104
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
2-2 Les moyens de communication utilisés
2-2-1 La télévision
Considéré comme un media lourd qui touche un nombre important en une période de
couverture très courte.
En plus elle fait intervenir le son, l’image, le mouvement, pour une valorisation du produit et
surtout donner un statut à l’entreprise, mais en contrepartie elle présente un cout très élevé
pour une faible sélectivité à certaines heures.
Berbère Télévision et TV4 se sont les habilitées à recevoir les ordres de publicité concernant
l’ensemble des opérations de commercialisation du produit (Le cerisier), sa première publicité
sur la télévision c’était sur Berbère télévision.
Les passages audiovisuelles se fait par la diffusion d’un spot de durée de 30 à 35 secondes.
Les spots audiovisuels permettent une diffusion à la fois à travers l’image et le son qui
vise un large public, lors d’un programme télévisé, les chaines diffusent les spots publicitaires
sur écran par des tranches horaires choisis :
2-2-2 L’affichage
Pour le produit qu’on a cité ou d’autres Pâturage d’Algérie a choisi des emplacements
dans différents endroits tels que les axes routiers et l’habillage des véhicules.
105
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
2-2-3 L’internet
Pâturage d’Algérie n’utilise pas de site Web par contres ses fait ces dernières années
recourt à l’internet plus exactement es réseaux sociaux pour la diffusion de ses insertions
publicitaires dans leurs page Facebook qu’elle dispose au sein de son public, le fromage a
pat mole ( le cerisier ) a plusieurs publicités sur leurs page Facebook et qui a pas mal de
téléspectateurs.
2-2-4 La radio
C’est un media qui a un grand public qui suscite l’intérêt de multiples catégories
d’individus (adultes, seniors, jeunes…), elle constitue un media de proximité, les
massages transmises sont peu couteux à produire à travers le son uniquement.
Les journaux par leur grande couverture permettent une sélectivité selon le profil du
lecteur avec une grande pénétration, une crédibilité et une souplesse d’utilisation car les
délais de réservation sont courts à l’inverse de la télévision. Mais le principal inconvénient
est que le message est éphémère, car cela nécessite une répétition importante pour
imprimer le souvenir et le message transmis.
Faire connaitre ses produits à travers la presse écrite est une opération rentable.
Néanmoins l’entreprise Pâturage d’Algérie la délaisse au profit de l’affichage et
l’habillage véhicule. Ceci est motivé par la contrainte budgétaire vu les résultats souhaités.
106
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
consommateurs peuvent être déterminés à travers les recommandations et les conseils de
leurs amis et elle cible des endroits à travers le capital-client.
Autrement dit, les clients fidèles de ce fromage qui est un véritable capital, ils font de
la promotion auprès de leur entourage et environnement et ils deviennent ainsi un acteur
très efficace par voie de bouche-à-oreille positif parce qu’ils sont bien informés.
De plus, l’entreprise fait appel à la participation aux foires, aux salons et expositions
nationales et internationales. A titre d’exemple, leur participation au From International
d’Agriculture, la Foire Nationale Djazagro, la Foire d’Agriculture et la Petite Foire
Nationale d’exposition.
Elle adopte une stratégie de pression dite aussi « Push » qui a pour objectif de pousser
les produits laitiers et dérivés efficacement, à travers son réseau de distribution dans les
quatre coins du pays avec la coopération des distributeurs en matière d’espace de vente.
Cela avec la disposition de l’entreprise de plusieurs dépôts de vente dans différentes
wilayas, en offrant de bonnes conditions d’achat tels que les remises. Et aussi en assurant
la promotion de leur produits sur le marché (Par exemple, la baisse temporaire des prix)
dont le but est soit d’augmenter le volume d’achat des clients, c’est-à-dire stimuler la
demande en augmentant le rythme ou le niveau des achats, soit de fidéliser la clientèle.
2-2- L’affichage
L’internet
Pâturage d’Algérie n’utilise pas de site Web par contres ses fait ces dernières
années recourt à l’internet plus exactement es réseaux sociaux pour la diffusion de ses
insertions publicitaires dans leurs page Facebook qu’elle dispose au sein de son public, le
fromage a pat mole ( le cerisier ) a plusieurs publicités sur leurs page Facebook et qui a
pas mal de téléspectateurs.
107
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Section 03 : Réalisation d’une enquête (Questionnaire)
Les réponses seront dénombrées à chaque question une par une ; dans un tableau ou l’on
calculera les pourcentages des réponses.
Sexe
Pourcentage
Nombre
Homme 40 57%
Femme 30 43%
Total 70 100%
43% Homme
Femme
57%
Commentaire :
108
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Notre échantillon est composé de plus d’hommes que de femmes, sur les 70
personnes interrogées, 57% représentent les hommes et les 43% qui restent
représente les femmes, soit respectivement 40 et 30.
3%
14%
moins de 18 ans
27%
de 18 ans à 25 ans
de 25 ans à 35 ans
26%
de 35 ans à 45 ans
plus de 45 ans
30%
Commentaire :
109
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
D’après nos résultats , nous remarquant que notre échantillon est composé d’une population
de tous âgés, des personnes moins de 18 ans, qui représentent 3% des interrogés, d’autres
personnes âgés entre 18 ans à 25 ans représentent 27% des enquêtés, des personnes âgés entre
25 ans à 35 ans est qui représentent 30% des enquêtés, et d’autres âgés de 35 ans à 45 ans
représentent 26% des interrogés, et d’autres âgés de 45 ans et plus est qui représentent 14%
des enquêtés.
7%
Marié
célibataire
40% 53%
autre
Commentaire :
110
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Le tableau montre que les célibataires dominent avec un pourcentage de 40%, contre 53%
pour les mariés, et 7% qui restent représente d’autres situations.
3%
17%
27% Étudiant (e)
Profession libérale
Employé (e)
Sans emploi
16% Retraité
37%
111
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
11%
moins de 18000 DA
45% 21% de 18000 à 40000 DA
plus de 40000 DA
sans revenu
23%
Commentaire :
112
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
On constate que 45% des interrogés ont un revenu entre 18000 Da et 40000 Da, 23% ont plus
de 40000 Da, 21% sans revenu et 11% ont un revenu moins de 18000 Da.
0%
Oui
Non
100%
113
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
D’après nos résultats, les 100% des interrogés connaissent l’entreprise de « Pâturage
d’Algérie », donc l’entreprise a différencié ses produits sur le marché des concurrents.
0%
Oui
Non
100%
114
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
D’après nos résultats, les 100% des interrogés sont des consommateurs des produits de «
Pâturage d’Algérie ».
0%
Oui
Non
100%
115
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
D’après nos résultats, les 100% des interrogés consomment le fromage à pâte molle (Le
cerisier) de « Pâturage d’Algérie ».
1%
16%
46%
116
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Source : construit par nous même à partir des données de l’enquête.
Commentaire :
D’après les résultats, on remarque que les interrogés avec un pourcentage de 46% achètent le
camembert une fois par semaine, 37% l’achètent 2 à 3 fois par mois, 16% l’achètent plusieurs
fois par semaine et enfin 1% l’achètent moins souvent.
Tableau N°21: La première fois que vous avez achetez ce produit, par quoi la décision
d’achat est-elle influencée ?
La famille 10 14%
Les amis 7 10%
Les moyens de 40 57%
communication
Autres 13 19%
Total 70 100%
19% 14%
la famille
10%
les amis
les moyens de communication
autres
57%
117
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
D’après les résultats on remarque que 57% des personnes interrogés leurs achat du produit
« le cerisier » était influencé par les moyens de communication, 19% par autres moyens, 14ù
par leurs famille et 10% par leurs amis.
Télévision 35 50%
La radio 17 24%
L’affichage 10 14%
La presse 8 11%
Total 70 100%
11%
14% Télévision
Radio
51%
L'affichage
La presse
24%
118
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
D’après les résultats, on remarque que 51% des personnes interrogés ont pris connaissance du
produit « le cerisier » par la télévision, 24% par la radio, 14% par l’affichage et 14% par la
presse.
Total 70 100%
Figure N°28 : Les moyens de communication que l’entreprise « pâturage d’Algérie » utilisé pour
communiquer son produit
33%
A acheter un produit de paturage
d'Algérie
A ne pas acheter un produit de
paturage d'Algérie
67%
119
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
On remarque que 67% des interrogés ont été incité par les moyens de communication pour
l’achat des produits, et 33% ne sont pas incités par les moyens de communication pour l’achat
des produits de « Pâturage d’Algérie ».
Tableau N°24 : la qualité des moyens de communication utilisée par le pâturage d’Algérie
Figure N°29 : la qualité des moyens de communication utilisée par le pâturage d’Algérie
0%
17%
Très bonne
33%
Bonne
Assez bonne
Mauvaise
Très mauvaise
50%
120
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
L’analyse des résultats ci-dessus montre que 50% des personnes interrogées déclarent que
la qualité des communications de cette entreprise sont de bonne qualité, 33% attestent que
la qualité est très bonne et 17% qualifient la qualité est assez bonne, pour cela on constate
que les interrogés jugent que la qualité des moyens utilisés est bonne vu les résultats.
Tableau N°25: la qualité des moyens de communications utilisées par pâturage d’Algérie pour
communiquer son produit par rapport à d’autres marques
Figure N°30 : la qualité des moyens de communications utilisées par pâturage d’Algérie pour
communiquer son produit par rapport à d’autres marques
27% 24%
Meilleure
Equivalente
moins bonne
49%
121
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
D’après les résultats, on remarque que l’avis des interrogés la qualité des moyens de
communications utilisées par pâturage d’Algérie pour communiquer son produit par rapport à
d’autres marques est de 49% ont dit qu’elle est équivalente, 24% ont dit qu’elle est meilleure
et le reste 27% ont dit qu’elle moins bonne.
oui
non
44%
56%
122
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
A partir de ces résultats que 56% des consommateurs interrogés ont étaient satisfait de la
communication de l’entreprise avec les consommateurs et 44% ne sont pas satisfait.
10%
très satisfait
44% moyennement satisfait
29%
satisfait
pas vraiement satisfait
17%
123
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Commentaire :
D’après les résultats on constate que 44% des interrogés ne sont pas vraiment satisfait, 29%
moyennement satisfait, 17% sont satisfait et 10% sont très satisfait.
Quel avis avez-vous sur le fromage à pâte molle « Le cerisier » de la marque « pâturage
d’Algérie» ainsi que les moyens de communication utilisé par cette dernière pour inciter
à l’achat du produit?
L’analyse des résultats obtenus à travers notre enquête sur le fromage à pâte molle
« Le cerisier » de «Pâturage d’Algérie », nous fournit des informations sur les
consommateurs de ce produits dans la ville de Tizi-Ouzou et aussi de déterminer le degré
de notoriété de l’entreprise.
Durant notre enquête, on a constaté que « Pâturage d’Algérie » connait une forte
notoriété du fait tous les 70 consommateurs qu’on a interrogés connaissent l’entreprise
ainsi 100% des enquêtés consomment les produits de « Pâturage d’Algérie ».
Ainsi que, on a constaté que l’entreprise « Pâturage d’Algérie » possède une bonne
réputation dans la ville de Tizi-Ouzou, non seulement le produits est consommé, en plus
les consommateurs les trouvent de bonne qualité.
Les résultats de cette enquête nous ont aussi permis de constater, en termes de
communication les moyens utilisés ne sont pas vraiment efficace, mais ce sont de bonne
qualité, aussi on a constaté que le produit est reconnu par les consommateurs interrogés
que la télévision était le meilleur moyen de découverte du produit « fromage à pâte molle
(Le cerisier) de l’entreprise suivi par les autres (radio, affichages, presse).
124
Chapitre III : Etude du cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Les suggestions
Conclusion
125
Conclusion générale
Les Industries Agroalimentaires (IAA) en Algérie ont connu leur essor dans les années
1970 avec les programmes publics de développement visant à la création de sociétés
nationales, notamment dans les filières céréales, lait, eaux et boissons. Ces filières restent les
plus importantes mais sont suivies maintenant par celles du sucre, des corps gras, des
conserves, des viandes…etc.
Les entreprises ont appris qu’il n’est plus suffisant d’avoir un produit de qualité avec
un prix abordable mais il faut désormais convaincre le client et à susciter en lui le désir de
consommation. À cet effet la communication commerciale constitue le moyen par excellence
pour guider et orienter les attitudes de consommateur. Cette démarche nécessite des outils et
des techniques satisfaisantes et cohérentes avec l’ensemble de politique de cette entreprise.
Notre travail de recherche nous a permis de comprendre les différents aspects liés à la
politique de communication (La communication commerciale) qui sont des aspects essentiels
dans notre recherche et que nous avons présenté au premier chapitre. Car à travers cet
élément, nous avons pu atteindre l’objectif qu’on s’était fixé à savoir « connaitre la
communication commerciale et les outils mis en place par l’entreprise PATURAGE
D’ALGERIE pour communiquer avec les consommateurs et quel est le rôle qu’elle occupe au
sein de cette dernière, sur leurs produit (Le fromage à pâte molle « Le cerisier »).
Dans le deuxième chapitre, nous avons vu le rôle que joue marketing alimentaire dans
l’accompagnement du consommateur dans sa volonté de consommer non pas plus mais
mieux, en mettant l’accent sur les différents aspects des risques et sécurité alimentaire sans
126
Conclusion générale
oublier le rapport qualité prix. Ainsi, nous avons pu faire le lien entre le marketing
agroalimentaire et le comportement du consommateur et on a constaté que ce dernier joue un
rôle important dans le processus de décision et d’achat.
Finalement dans le dernier chapitre, nous avons essayé de montrer l’impact et l’effet
de la communication commerciale sur le produit de l’entreprise Pâturage d’Algérie le fromage
à pâte molle (camembert) « Le cerisier » , on a répondu à notre problématique de départ à
savoir les moyens de communication commerciale à mener par l’entreprise pour
communiquer avec ses clients, pour se faire, nous avons présenté les outils de
communications utilisés par l’entreprise « Pâturage d’Algérie » pour communiquer avec le
consommateur, avec un questionnaire qui nous a permis de découvrir l’efficacité des moyens
de communication, et le moyen les plus efficace et qui incite à l’achat du produit.
127
Référence bibliographique
1- Ouvrages :
128
Référence bibliographique
- Pierre-Louis DUBOIS, Alain JOLIBERT, Le Marketing ; fondement et pratique, 4ième
ED, ECONOMICA, Paris 2005.
- Richard LADWEIN : Le comportement du consommateur et de l’acheteur, 2ième édition,
ECONOMICA, Paris 2003.
- Yves CHIROUZE « le marketing » ed,PEIMPRESSION, Alger, 1990.
2- Mémoires et thèses :
- www.wikipedia.com
- www.scienceshumaines.com/les-ressorts-des-paniques-alimentaires-rencontre-avec-
claude-fischler_fr_27585.html
- www.definitions-marketing.com/definition/attitude/
- www.aunege.fr/cibledecommunication
- www.universite.fr
- www.love-communication.eklablog.fr
129
Liste des tableaux
Tableau N°01: communication commerciale et communication institutionnelle ................ 12
Tableau N°02: Les modèles des niveaux hiérarchiques de réponse ..................................... 24
Tableau N° 03 : Les différents outils de communication mobilisables. ............................... 32
Tableau N°04 : Caractéristiques des publicités ...................................................................... 37
Tableau N°05 : Types de presses ........................................................................................... 38
Tableau N°06 : La publicité .................................................................................................... 39
Tableau N°07: les points forts et les points faibles des medias publicitaires ....................... 40
Tableau N°08 : Exemples de techniques promotionnelles ................................................... 42
Tableau N°09 : Différence entre le Sponsoring et le Mécénat.............................................. 48
Tableau N°09 : présente quelques exemples d’indicateurs et d’attribut de qualité ............. 90
Tableau N° 10:L’analyse interne de l’entreprise « Pâturages d’Algérie » ........................... 90
Tableau N°11 :L’analyse externe de l’entreprise « Pâturages d’Algérie » .......................... 91
Tableau N° 12 : Identification de l’apprenant........................................................................ 91
Tableau N°21 : La première fois que vous avez achetez ce produit, par quoi la décision
d’achat est-elle influencée ? .................................................................................................... 98
Tableau N°23 : Les moyens de communication que l’entreprise « pâturage d’Algérie » utilisé
pour communiquer son produit .............................................................................................. 100
Liste des tableaux
Tableau N°24 : la qualité des moyens de communication utilisée par le pâturage d’Algérie
................................................................................................................................................... 101
Tableau N°25: la qualité des moyens de communications utilisées par pâturage d’Algérie pour
communiquer son produit par rapport à d’autres marques .............................................. 102
Tableau N°26 : La satisfaction de leurs communications avec les consommateurs ............ 103
En vue de la préparation du mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme de master en sciences
commerciales option « Marketing management », nous avons élaboré ce questionnaire comme instrument de
l’analyse de l’impact des moyens de communication commerciale sur la décision d’achat des consommateurs,
du fromage à pâte molle ( camembert ) « Le cerisier » de « Pâturage d’Algérie ».
A cet effet, nous sollicitons votre attention pour répondre aux questions suivantes. Nous tenons à vous
assurer que le but de cette étude n’est pas commercial mais elle s’inscrit dans le cadre d’une recherche
universitaire. De même les renseignements tirés sont d’ordre général et ils resteront strictement confidentiels.
Nous vous remercions pour votre collaboration et votre aide qui nous sera très précieuse.
4 Homme
2 Femme
Moins de 18 ans
De 18 ans à 25 ans
De 25 ans à 35ans
De 35 ans à 45 ans
De 45 ans et plus
Marié(e)
Célibataire
Autre
132
Question 4 : Quelle est votre catégorie socio professionnelle ?
Etudiant(e)
Profession libérale
Employé(e)
Non salarié(e)
Retraité
Moins de 18000 DA
Plus de 40000 DA
Sans revenu
Oui
Non
Oui
Non
Question 08 : Si oui, Etes-vous un consommateur dufromage à pâte molle (camembert) << le cerisier>> de
pâturage d’Algérie ?
Oui
Non
133
2 à 3 fois par mois
Moins souvent
Question 10 : La première fois que vous avez achetez ce produit, par quoi la décision d’achat est-elle
influencée ?
La famille
Les amis
Autres
Question 11 : par quel moyen de communication avez-vous pris connaissance de ce fromage à pâte
molle « le cerisier » ?
La télévision
La radio
L’affichage
La presse
Question 12 : Les moyens de communication que l’entreprise « pâturage d’Algérie » utilise pour
communiquer son produit incite-elle à ?
Question 13 : Comment juger-vous la qualité des moyens de communication que pâturage d’Algérie
utilise pour attirer le consommateur et l’inciter à acheter son produit ?
Très bonne
Bonne
Assez bonne
Mauvaise
Très mauvaise
134
Question 14: Comment trouvez-vous la qualité des moyens de communications utilisées par pâturage
d’Algérie pour communiquer son produit par rapport à d’autres marques ?
Meilleure
Equivalente
Moins bonne
Bonne
Oui
Non
Très satisfait
Moyennement satisfait
Satisfait
Question 17 : Quel avis avez-vous sur lefromage à pâte molle « Le cerisier » de la marque « pâturage
d’Algérie » ainsi que les moyens de communication utilisé par cette dernière pour inciter à l’achat du
produit?...........................................................................................................................
135
Tables de matières
Remerciements
Dédicaces
Lite des abréviations
Liste des tableaux et figures
Sommaire
Introduction générale ................................................................................................................ 1
Chapitre I : le concept de la politique de communication commercial pour un produit agro-alimentaire
Section 01 : Définition et généralités sur la politique de communication d’un produit agro-alimentaire
................................................................................................................................................... 5
1-1 Définitions de la communication .......................................................................................... 5
1-2 Processus de communication ............................................................................................. 6
1-2-1 L’émetteur ...................................................................................................................... 8
1-2-2 le codage ......................................................................................................................... 8
1-2-3 le message ...................................................................................................................... 8
1-2-4 Le canal ............................................................................................................................ 8
1-2-5 le décodage ..................................................................................................................... 9
1-2-6 Récepteur ........................................................................................................................ 9
1-2-7 Feedback .......................................................................................................................... 10
1-2-8 le bruit ............................................................................................................................. 10
1-3 Types de communication ..................................................................................................... 11
1-3-1 les types de communication selon le but poursuivi ........................................................... 12
1-3-1-1 La communication commerciale ..................................................................................... 12
1-3-1-2 La communication d’entreprise (institutionnelle) ......................................................... 13
1-3-2 les types de communication selon les canaux de communication ...................................... 13
1-3-2-1 La communication media ou bien la publicité ................................................................ 13
1-3-2-2 La communication hors media ...................................................................................... 13
1-3-3 les types de communication selon le public visé ............................................................... 13
1-3-3-1 La communication interne ............................................................................................ 14
1-3-3-2 La communication externe .......................................................................................... 14
1-4 La communication commerciale .......................................................................................... 14
1 4-1 Définitions ........................................................................................................................ 14
1-4-2 Objectifs de la communication commerciale ................................................................... 15
1-4-3 Les différentes formes de la communication .................................................................... 16
1-4-3-1 Selon les objectifs stratégiques recherchés .................................................................. 16
1-4-3-2 Selon leur mode de fonctionnement ........................................................................... 17
1-4-3-3 La communication interactive ...................................................................................... 18
1-4-3-4 La communication relayée ........................................................................................... 19
1-3-3-5 Selon la taille des publics ciblés .................................................................................... 20
Section 02 : Le fonctionnement de la communication ............................................................... 21
2-1 Identifier La cible de communication................................................................................... 22
2-2 fixer Les objectifs de la communication ............................................................................... 24
2-3 construire Le message ........................................................................................................ 26
2-3-1 Le contenu du message .................................................................................................... 26
2-3-2 La structure du message ................................................................................................. 26
2-3-3 Le format du message ..................................................................................................... 28
2-3-4 La source du message ..................................................................................................... 28
2-4 Les canaux de communication ........................................................................................... 29
136
Tables de matières
2-4-1 Les canaux personnels ..................................................................................................... 29
2-4-1-1 Les canaux commerciaux ............................................................................................. 29
2-4-1-2 Les canaux d'experts ................................................................................................... 29
2-4-1-3 Les canaux sociaux ...................................................................................................... 29
2-4-2 Les canaux impersonnels ............................................................................................... 30
2-4-2-1 Les masses media ......................................................................................................... 30
2-4-2-2 Les ambiances .............................................................................................................. 30
2-4-2-3 Les événements .......................................................................................................... 30
2-5 Etablir Le budget de communication ................................................................................. 30
2-5-1 La méthode fondée sur les ressources disponibles ......................................................... 30
2-5-2 Le pourcentage du chiffre d'affaire .................................................................................. 31
2-5-3 L'alignement sur la concurrence ................................................................................... 31
2-5-4 La méthode fondée sur les objectifs et les moyens ......................................................... 31
2-6 La répartition du budget de communication ..................................................................... 32
2-7 La mesure des résultats ...................................................................................................... 33
2-8 La planification d'une communication intégrée ................................................................. 33
2-9 Les conditions d’une bonne communication ........................................................................ 34
2-9-1 Ne pas vouloir trop en dire .............................................................................................. 34
2-9-2 La répétition et la redondance ......................................................................................... 34
2-9-3 La continuité et la durée .................................................................................................. 34
2-9-4 La cohérence globale ...................................................................................................... 35
2-9-5 L’obligation de vérité : ..................................................................................................... 35
Section 03 : Publicité, promotion de ventes et communications hors-médias ........................... 35
3-1 les moyens de communication media (la publicité) ............................................................ 35
3-1-1 Définition ......................................................................................................................... 35
3-1-2 les medias de la publicité ............................................................................................... 37
3-1-2-2L’affichage ...................................................................................................................... 38
3-1-2-2 La presse ...................................................................................................................... 38
3-1-2-4 La télévision ................................................................................................................. 39
3-1-2-5 La radio ....................................................................................................................... 40
3-1-2-6 Cinéma ......................................................................................................................... 40
3-1-3 Les nouveaux médias ..................................................................................................... 41
3-1-3-1 L’internet ...................................................................................................................... 41
3-1-3-2 Les médias tactiques .................................................................................................... 41
3-2 la promotion des ventes....................................................................................................... 41
3-2-1 Les objectifs de la promotion de vente ............................................................................ 42
3-3 Les moyens de communication hors media ...................................................................... 44
3-3-1 Le marketing direct ........................................................................................................ 44
3-3-2-1 Le phoning ................................................................................................................... 45
3-3-2-2 Le mailing (publipostage) .............................................................................................. 45
3-3-2-3 L’e-mailing: .................................................................................................................. 45
3-3-2-4 L’envoi de SMS et MMS sur les téléphones portables : .................................................. 45
3-3-3 Les relations publiques .................................................................................................... 45
3-3-4 la force de vente ............................................................................................................. 46
3-3-5 Sponsoring, parrainage et mécénat .............................................................................. 47
3-2-6 les salons et les foires .................................................................................................... 49
3-3 Mesure et l’évaluation des résultats .................................................................................... 49
3-3-1 Les outils et unités de mesure ......................................................................................... 50
137
Tables de matières
3-3-1-1 L’approche quantitative ............................................................................................... 50
3-3-1-2 L’approche qualitative .................................................................................................. 50
3-3-1-3 Autres approches ......................................................................................................... 50
Conclusion ................................................................................................................................. 50
Chapitre II: Le marketing des produits agroalimentaire
Section 01 : Notions de base sur l’agroalimentaire ................................................................... 53
1-1 Définition de l’agroalimentaire ............................................................................................ 53
1-2 L’origine du terme agroalimentaire ..................................................................................... 54
1-3 L’utilité du marketing agroalimentaire ................................................................................ 54
1-4 Evaluation de la science alimentaire ................................................................................... 55
1-5 L’évolution des produits et la consommation alimentaire ................................................... 57
1-5-1 Evolution du produit agricole en produit alimentaire ....................................................... 57
1-5-2 Evolution de la consommation alimentaire ...................................................................... 57
1-5-3 Des disparités en consommations alimentaire ................................................................. 58
1-6 Les facteurs qui influent sur la consommation ................................................................... 59
1-6-1 Le produit ....................................................................................................................... 59
1-6-2 Le conditionnement et l’emballage ............................................................................... 59
1-6-3 La distribution ................................................................................................................. 59
1-6-4 La détermination du Prix ................................................................................................ 60
1-6-5 La négociation ................................................................................................................ 60
1-7 L’évolution du rapport entre le consommateur et alimentation ......................................... 61
1-8La relation entre la production et la production alimentaire ................................................. 61
1-9 La mise en marché des produits agricole ............................................................................ 63
1-9-1 Vendre seul ....................................................................................................................... 64
1-9-2 Vendre groupés ............................................................................................................... 65
1-10Les caractéristiques de la production agroalimentaire ......................................................... 66
Section 02 : La marque et le comportement du consommateur et de l’acheteur face aux produits
agroalimentaire.......................................................................................................................... 66
2-1 La marque ........................................................................................................................... 66
2-1-1 Définition .......................................................................................................................... 66
2-1-2 Les stratégies de nom de marque...................................................................................... 67
2-1-2-1La marque-produit........................................................................................................... 67
2-1-2-2La marque-gamme .......................................................................................................... 67
2-1-2-3La marque ombrelle ........................................................................................................ 67
2-1-2-4 La marque caution ........................................................................................................ 67
2-1-3 Le rôle stratégique de la marque....................................................................................... 69
2-1-3-1 Notion de capital immatériel ........................................................................................ 69
2-1-3-2 Le capital marque ......................................................................................................... 70
2-1-3-3 La marque, un être vivant ............................................................................................ 70
2-1-3-4 La marque corporate .................................................................................................... 70
2-1-3-5 La durabilité de la marque ............................................................................................ 71
2-1-3-6 L’attachement à la marque .......................................................................................... 72
2-1-3-7 La marque entre le réel, le symbolique et l’imaginaire .................................................. 72
2-1-3-8 Les employés et représentants, vecteur de réussite de la marque.................................. 73
2- Le comportement du consommateur et de l’acheteur face aux produits agro-alimentaire .... 73
2-1 Perception et interprétation des informations .................................................................... 74
2-1-1 La sensation ..................................................................................................................... 76
2-1-2 L’attention ...................................................................................................................... 76
138
Tables de matières
2-2 Les facteurs explicatifs du comportement du consommateur .............................................. 77
2--2-1 Les facteurs psychologiques individuels ......................................................................... 77
2-2-2 Les facteurs socio-culturels / sociologiques ..................................................................... 80
2-3 Le processus d’achat .......................................................................................................... 81
2-3-1 Les étapes du processus d’achat ...................................................................................... 81
2-3-2 La variabilité du processus d’achat ................................................................................... 82
2-4 L’effet du marketing sur le comportement alimentaire ........................................................ 83
2-4-1 Le rôle du prix ................................................................................................................. 83
2-4-1-1 A long terme ................................................................................................................. 83
2-4-1-2 A court terme ............................................................................................................... 83
2-5 Le rôle de la compagne de communication ......................................................................... 84
Section 03 : Qualité, risque et sécurité alimentaire.................................................................... 84
3-1 La qualité des produits et ses dimensions ............................................................................ 84
3-1-1 Ses qualités organoleptiques ............................................................................................ 85
3-1-2 Ses dimensions nutritionnelles et propriétés sanitaires .................................................... 85
3-1-3 Dimensions de praticités .................................................................................................. 85
3-1-4 Dimension sociale et symbolique ..................................................................................... 85
3-1-5 Dimension éthique ou sociétale ....................................................................................... 85
3-2 Le risque alimentaire et ses dimensions ............................................................................. 86
3-3 Le risque : entre réalité et perception ................................................................................. 87
3-4 Les risques et le marketing ................................................................................................. 87
3-5 Notion de nouveaux produits et de risque vital en alimentation ........................................ 89
3-5-1 La gestion sociale du risque vital ...................................................................................... 90
3-5-2 La cogestion consommateur-distributeur ........................................................................ 90
3-5-3 La gestion individuelle du risque ..................................................................................... 91
3-6 La sécurité sanitaire et protection du consommateur .......................................................... 92
3-6-1 Le rôle de l’étiquetage ..................................................................................................... 93
Chapitre III : Etude de cas pratique « Pâturage d’Algérie »
Section 01 : Présentation de Pâturage d’Algérie, ses produits et ses concurrents ..................... 95
1-1. Historique et situation géographique de l’entreprise ........................................................... 95
1-2 Mission et objectif de l’entreprise ....................................................................................... 96
1-2-1 Organisation et organigramme de l’entreprise ................................................................. 97
1-2-1-1 La direction générale .................................................................................................... 97
1-2-2-2 La direction de production ............................................................................................. 97
1-2-2-4 La direction technique .................................................................................................. 97
1-2-2-4 Service approvisionnement ........................................................................................... 98
1-2-2-5 Service commerciale ...................................................................................................... 98
1-2-2-6 Service finance & comptabilité....................................................................................... 98
1-2-2-7 Service du personnel .................................................................................................... 98
1-2-2-8 Service des moyens généraux ....................................................................................... 99
1-3 La gamme de produit de « Pâturage d’Algérie » .................................................................. 100
1-3-1 Fromages à pâte molle (le petit Brie, le cerisier, le figuier, et le brie galette) .................... 101
1-3-2 Fromages de fonte (fromage fondu, crème de gouda, crème de camembert).................. 101
1-3-3 Fromage frais (tartiner aux fines herbes et à l’ail, tartiner à la crème d’olives, délices d’Algérie,
cheddar) ..................................................................................................................................... 101
1-4 Le contrôle de qualité au sein de « pâturage d’Algérie » ..................................................... 102
1-5 L’analyse interne et externe de l’entreprise « Pâturages d’Algérie » ................................... 102
1-5-1 L’analyse interne............................................................................................................... 102
139
Tables de matières
1-5-2 L’analyse externe ............................................................................................................. 103
3.3 Les principaux concurrents de l’entreprise « Pâturage d’Algérie » ...................................... 104
Section 02 : La politique de communication commerciale au sein de l’entreprise « Pâturage d’Algérie»
pour le fromage à pâte molle « Le cerisier » .............................................................................. 104
2-1 Présentation du produit (Le cerisier) .................................................................................. 104
2-2 Les moyens de communication utilisés ............................................................................... 105
2-2-1 La télévision .................................................................................................................... 105
2-2-2 L’affichage ....................................................................................................................... 105
2-2-3 La radio ............................................................................................................................ 106
2-2-4 Les journaux..................................................................................................................... 106
2-2-5 L’internet .......................................................................................................................... 106
2-2-6 La communication hors média ......................................................................................... 106
Section 03 : Questionnaire ......................................................................................................... 108
3-1 Analyse et interprétation des résultats ................................................................................ 108
3-1-1 La fiche signalétique......................................................................................................... 108
3-1-2 Autres questions ............................................................................................................. 113
3-2 Synthèse de l’enquête .......................................................................................................... 124
Conclusion générale .................................................................................................................. 126
Bibliographie .............................................................................................................................. 128
Annexe ....................................................................................................................................... 130
Tables des matières ................................................................................................................... 136
140
Résumé :
Mots clés :
Abstract :
Communication is the set of signals sent by the company to the public in order to
change their level of information, their attitudes and their behavior. Commercial
communication is the set of signals that the company sends to its customers. The commercial
communication policy of an agri-food product "Soft pate cheese (Le Cerisier)" case of the
company Pâturage d'Algérie, the choice of the means of communication used is a strategic
decision calling on multiple considerations : adequacy to the message, adequacy to the target
and quality of the data. The role of the media is to get the message across in the best possible
way. The means used by the company to communicate with their customers their "Cherry
Tree" products are TV, billboards, the press (newspapers) and the Internet, non-media
communication done by word of mouth. The company adopts a so-called "push" strategy.
Keywords :