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Caraktere Trucks Tanks No07 SD KFZ 251

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- a & Tanks Magazine 1 il esas oa) ee aC OR ad ks-8-Tanks-Magazine BT Le magazine historique et technique des engins et vehicules militaires du XK° siecle Cee NN ata ‘BEN GURION » vs T-62A nose 72 Peay eae CSG iin meh) ee cen Dee PE felt ace ee roe Tel eR Ree ee Ua oe ee eM www.caraktere.com Binestre. 1 A cA Ae Fe} eT ee =] Lao (kor ed Rega ew ae ame Ree 1900-2000 : un Siecte De GUERRE TERRESTRE : 84 procs coucuns Pier ele ec AG Go ee ee Am eo Pelee ee meee RL Oa coe Aérojournal sipessae Poel ee a a en Pastel) _ estan ae CARAKTERE - 306, avenue du Prad: pa i ao | So.Kez. 251 Le staxi» blindé dela Wehrmacht @ Sa.Kfz, 251 est une machine indissociable du succ’s irrutke de Tanks Maguaine #7 des Panera Eft, uti pitas sient "Sia uaa . parcellaire du champ de bataile, surtout lorsqu‘ls @voluent sur des terrains offrant de multiples couverts —coanesaee 4 ennemi ou en zone urbaine. Plus ou moins enfermés soars a dans leurs machines, les équipages rencontrent parfois, [SAAL nscale 1000 eos ‘quelques difficultés @ repérer les menaces qui guettent Tosco tna sere lours engins. Pour que les biindés ne se transforment Service Commercial: 049441 8209, Telcopie 049179 1163, BEER So.kr, 251, veritable « taxi» blinds de la Wohrmachr. infoeearaktore.com vitara sus ies chert s"ulawacher sul plod aa de Ia ligne de front, les Allemands comptent sur leur we ya) 20 | Le premier « tueur de chars » du Reich La campagne de Pologne est un indéniable succés pour Wierrmacht et plus particulétement pour se composs biindée, Pourtant, nen reste pas moins vat que les combi mentees face & une Armée polonase accrocheuse ont mis en lee teeta fe manque de moblité des unités de Panzerager ainsi que cca, ade open déficit en puiseance de feu des bindés allemands. Et'on ne {oxo pegee pes cs grenens puss, te ~ ‘peut pas dire que Ia force mécanisée polonaise soit en 1939 eats fa plus puissante d'Europe | Des inqutudes allemandes tencore renforoses par la déclaraton de quere dela France. © B1-tis est effecivement autrement plus dangereux 9 les chenilettes polonaises. Pour redonner du punch et offi de la moblté & leurs unités de + casseurs de cher », les Service un blindé capable de gonfler le potentiel antichar de ia Wehrmacr ren était encore qu’d son numéro 1, un letour & Feccent © | comassances techriques : / de Facousl,c2 lecteur pit Thabitude do mappele, de med temps & autre, De ft en ous rencontanes autour d'une bonne table. homme en question se nome Laurent Tone, A nes, de latout i ‘ccasonnel pus requir. Et d'auteur, passa lsboratur sala de Caaktire pour aujourd'hui davererédactow en chef de « Trucks & Tanks magazine »; c'est donc avec joie qu’ compter du présent num, je uss ere les main de Laurent qu, en suis conweiney, ne vous décovra pas | 1 est décormals temps deh leo la parle. Quant & mo, je vous ds biontét dane Baals & Bins » mais ass alles car de rouveaux projets sort en tran de voile ou. Cries pas sans une certain émotion qu je signe mon premiar ctor depuis que a intr équipe de Carakttre, Le lecteur que él remercie pour eala Yanris adr de voir donné ma chance en tant quauteur pus en tant que radactaren chef de cette bel revue. Je Vous remercie aussi, ches leceurspassionnés, cr c'est. ‘ous a fates le suc de ce magazine, Autant vous ede, le larcement une revue aussi spécaisée sur les véhicules mites représentat une certane ps de risque. Vote magazine, care’est avant out le vote, aateint son rythme de crise et présente un bion fate. Et nous alos pas nous ater en i bon chamin | Sommaire fps sommaire, nous alons vous conter la gendse et Vhistore dengins mitares paroisextraornaas, Des stars des salons de mequettiome comme le S.Kf. 257 & lamors connue chenilete Hotchkiss TTS, tous ont leur place dans Trucks & Tanks magazine». len ne sara oul et nous vous préparons dors et dj quelques suprises | Sur ce, e vous souhaite une bonne lecture. Laurent Trone,rédactour en chet de TAT ot passonné avant tout A41 Centurion Mx.5 “Ben Gurion VERSUS T-62A mopéte 1972 Le samedi 6 octobre 1973, & 14 heures, au moment méme oi les unités égyptiennes partent a I’assaut, l'Armée syrienne fait tonner 690 canons sur le front du Golan. Cinquante minutes plus tard, des centaines de chars se ruent sur les ligne: israéliennes. La guerre du Kippour et ses immenses combats de chars viennent de débuter. Pour vaincre leur ennemi, les divisions blindées syriennes alignent 500 T-62 alors considérés comme les chars les plus puissants du Moyen-Orient. En face, les Israéliens peuvent compter sur leur version modernisée du Centurion pour tenir téte aux troupes arabes. Uhistoire du Centurion au sein de V’Armée israélienne commence dans les années 60. Pour renforcer son parc de blindés, alors constitué d’AMX-13 et de « Super » Sherman, Tsahal se procure des Centurion Mk. V. Son arrivée est impatiemment attendue par les tankistes israéliens qui pen- sent enfin pouvoir compter sur un char moderne capable de tenir téte aux T-54 et autres T-55 arabes. A cette impatience succéde une cruelle désillusion. Originellement destiné a affronter le Panther dans les plaines européennes, I'engin britannique se révéle totalement inadapté aux condi- tions climatiques moyen-orientales. Poussiére, sable et chaleur se conju- guent pour rendre le Centurion « fra- gile comme du verre », dixit 'un de ses utilisateurs de I'époque. Comme si les pannes multiples ne suffi- saient pas, le canon de 20 Pounder (83,4mm) est si mal réglé que la pré- cision des tirs est largement inférieure au 75mm frangais. Les Israéliens réagissent en remplacant le tube d'origine par l'excellente piéce L7 anglaise de 105mm. Immédiatement, les chars sont engagés contre les Syriens dans la « guerre de l'eau ». Hélas, malgré leur puissant canon, les Israéliens ne peuvent venir & bout des quelques Panzer IV lang syriens périmés. Ces demiers se permettent méme de mettre des coups au but sur les Centurions ! Un échec si humiliant que les équipages ne veulent plus entendre parler de cet engin de mal- heur et préférent rejoindre les unités équipées de Sherman... Larrivee du général Tal remet les pendules Wheure. Il sait que le Centurion dis- pose d’un potentiel militaire élevé, il suffit juste de savoir s’en servir. Les équipages subissent alors un entrai- nement intensif tandis que les armu- riers passent des heures a étalonner les canons. Et, bientdt, le résultat est 2 la hauteur des espérances des uns et des autres. Bien mené, le Centurion surclasse les chars arabes & des dis- tances supérieures & 2.000 metres. Loin de s'endormir sur ses lauriers, Tal lance un vaste programme de modernisation du Centurion. Le « Ben Gurion » venait de naitre. De leur cété, depuis la cuisante défaite de la Guerre des Six jours, les dirigeants arabes s'attachent & redresser leur potentiel militaire. Une tache qui passe par une restauration de la confiance perdue des soldats, un accroissement des effectifs ot un réarmement massif. L’Union Soviétique livre ainsi des quantités de matériels modernes a la Syrie, dont des centaines de T-62. Simple 6volution du T-55, ce char est la réponse soviétique a la mise en ser- vice par les Occidentaux du canon L7 de 105mm. La piéce anglaise est en effet nettement supérieure aux tubes de 100mm des machines alors en dotation dans I’Armée soviétique. Pour rééquilibrer un rap- port de forces qui penche en faveur des chars de I'OTAN, les militaires russes équipent le nouveau fer de lance de leur armée d'un canon de 115mm a ame lisse réputé dél- vrer des performances balistiques hors du commun. Le choc des deux blindés ne se fera pourtant pas dans les plaines de Centre Europe mais dans les déserts du Moyen-Orient. Alors qui du « Ben Gurion » ou du 62 avait le plus de chance de Vemporter dans un duel & mort 2 Seca beta Le Centurion trouve ses origines dans la Seconde Guerre mondiale. Le cahier des charges initial précise que I'A41 devait résister aux coups des 8,8cm équipant les Tiger allemands. Si les 152mm dacier du blindage frontal offrent une protection conséquente contre les obus perforants d’ancienne génération, il n’en va pas de méme au sujet des munitions apparues aprés {uerre. Pour contrer cette menace, les Israéliens modifient la cuirasse de leur char. Tsahal ne communiquant que rarement de telles informations, les chiffres repris dans cette étude sont ‘ceux de la version Mk. V qui ne doi- vent pas étre trop éloignés de la ver~ sion israélienne. Le Centurion de base pase en effet 51,82 tonnes contre 53,8 tonnes pour sa version modi- fige. Une bonne part de I'augmenta- tion du poids étant due & I'installation du canon de 105mm et a la greffe de réservoirs plus volumineux, la cuirasse n'a pu étre épaissie de maniére signi- fictive. Mais, modernisée ou pas, la cuirasse du « Ben Gurion » reste vul- nérable aux obus fldches. Ces pro- jectiles sonnent effectivement le glas des blindages classiques. Seuls ceux constitués de matériaux composites Peuvent espérer résister & un pro- jectile APFSDS (Armour Piercing Fin Stabiised Discarding Sabot ou obus perforant & sabot détachable stabilisé par ailettes). Les mémes doutes peu- vent étre émis pour le blindage du T-62. Solon les sources, les 243mm de la tourelle sont parfois réduits 4 188mm. Dans I'absolu, ces valeurs le placent devant le « Ben Gurion ». La caisse du T-62 est constituée de plaques d’acier laminé, entirement assembiées par soudage, tandis que, pour améliorer ssa résistance structurelle, la tourelle est moulée dune seule pidce. L’acier homogéne standard qui constitue le blindage est & base de chrome, de mangandse et de silicone, le tout durci & chaud. Théoriquement, cet alliage fest censé offrir une bonne protection face aux obus fléches israéliens et aux ‘charges creuses. Dans les faits, le blin- cdage du char soviétique n’apporte guére plus que celui du T-55. C'est dans le domaine de la taille que Wécart se creuse en faveur du T-62. Comme a leur habitude, les Soviétiques ont coneu un char ramassé. Cette sil houette compacte permet de limiter le volume du biindé et donc le poids qui reste mesuré compte tenu de la protection affichée. Bas sur chenille, le T-62 est une cible moins facile & repérer puis & atteindre que son adver- saire. Sa faculté de survie sur le champ de bata en est accrue. Le Centurion affiche pas moins de 60 centimetres de plus en hauteur et sa caisse est plus longue d'un bon metre. Difficle & camoufier, le « Ben Gurion » est une cible de choix pour les tireurs syriens. Les tankistes de Tsaha! connaissent parfaitement le défaut principal de leur char et vont, dans la mesure du pos- sible, engager les T-62 a défilement de tourelle. Revers de la médaille pour les équipages syriens, les conditions de vie dans leur blindé sont particuliérement Pénibles. Encore plus plate que sur le T-55, quin’est déja pas réputé pour son confort, la tourelle du char soviétique offre que peu d’espace. La fatigue s‘installe rapidement, accentuée par la mauvaise aération de I'étroit poste de pilotage. Le systéme de ventilation des gaz produits par les tirs est déficient, au point que la tourelle se remplit rapi- dement d’oxyde de carbone. En cas de combat prolongé, I'atmosphére dans le 1-62 devient irrespirable. Un inconvé- nient particuliérement sensible dans les climats désertiques. Le Centurion pro- fite de son volume supérieur pour offrir un confort acceptable. ‘Aussi, malgré son _ergonomie défaillante, le T-62 surclasse le « Ben Gurion ». Non pas grace & I'épaisseur de son blindage, qui reste une valeur relative face aux performances balis- tiques des obus fléche, mais par sa diserétion qui en fait une cible moins facile a acquérir. aaa eed EM acm Cog pec ey Nad Ea Pe @> COMPARATIF Puissance (en chevaux) Rapport puissance / poids (en chevaux / tonnes) UT 3 Le« Ben Gurion » estmu par un V12 diesel ‘américain Teledyne Continental AVDS 1790-2AC refroidi par air. Beaucoup plus fiable et performant que le Meteor d'ori gine, ce bloc propulseur de 750 chevaux lui permet d’afficher des performances tespectables. Pour améliorer I'autonomie, les réservoirs de carburants ont &té pro- fondément modifiés pour atteindre une contenance de 1190 litres. L’engin eut ainsi parcourir 500 kilomatres sur Toute et assurer d'importantes étapes de liaison entre deux points du front. Le « Ben Gurion » peut alors occuper le ter- rain sans avoir & ravitailler trop souvent. ‘Avec 870 kilometres parcourus, le T-62 ‘n'a dans ce domaine rien & envier & son adversaire. Si la contenance interne de ses réservoirs ne peut rivaliser, le blindé soviétique se rattrape avec sa capacité d'emport extérieure Le « Ben Gurion » profite de sa longueur supérieure d'un métre pour devancer le 7-62 en terme de capacité de franchisse- ‘ment. Les obstacles sont avalés sans di ficulté par le chassis du Centurion, Si le char soviétique est un peu a la peine pour suivre son adversaire, il se rattrape par sa rmeilleure manoeuvrabilité en terrain peu « porteur ». Sa pression au sol inférieure = 0,75kgicm* contre 0,90kgicm? — tui ermet de moins s'enfoncer quand le sol devient trop sablonneux ou gras. Malgré sa masse plus réduite de 13,5 tonnes, le T-62 ne parvient toutefois pas 2 faire la différence dans le domaine de la mobilité. La faute en revient principa- lement 8 son moteur V-2-62 diesel de 580 chevaux refroidi par eau et... dérivé du bloc-propuiseur du vénérable T-34 | Si sa puissance est en augmentation par apport au T-64, elle ne compense pas la prise des quatre tonnes supplémen- taires par rapport ce demier. Au final, le rapport puissance/poi tengins est quasiment simi chars se valent en termes d’accélération, de vitesse maximale et de croisiere, Uécart se creuse néanmoins quand fon aborde la facilité de conduite. Pour améliorer la fiabilité de la transmission, les Israéliens ont remplacé la boite de vitesses manuelle Merrit-Brown d’ origine ar une boite hydraulique Allison avec ‘seulement deux vitesses en avant et ui fen arriére. Particuliérement souple et simple & manipuler avec un seul levier de commande au lieu de deux aupar vant, elle permet la suppression de tout le mécanisme d'embrayage. En plus de réduire le cot dentretien du cher, cette ‘modification rend la conduite de "engin plus aisée, notamment en supprimant les contraignants changements de vitesses. Toujours délicates avec une machine de 53 tonnes, les prises de virages s’en 750 4 2 400 t/min {580 & 2 000 tr/min trouvent aussi facilitées. Ce confort de conduite, qui préserve la fralcheur de Véquipage, contraste avec Ia vie & I'n- térieur du T-62. Le pilote doit se bate avec une direction manuelle et une boite récalcitrante & cing vitesses en avant et lune marche-arriare. Malgré_I'adoption d'un embrayage assistance pneuma- tique, les légendaires difficultés du cha gement de vitesses sur les chars sovié tiques perdurent. En outre, cette assis. tance & la conduite est sujette & de nom: breux dysfonctionnements. La moitié des panes du T-62 sont dues & une détaillance de Yembrayage. Un probléime technique qui entraine immobilisation déf- nitive du blindé et son remorquage vers les ateliers, car les équipes de maintenance ne peuvent effectuer les réparations sur le tet rain, Malgré sa rusticté, la fiabilté du T-62 est inférieure & celle du « Ben Gurion ». Les ‘sradliens ont en effet depuis longtemps identifi, et résolu, tous les problemes du Centurion, comme les surchauffes récur rentes de son moteur. Bien que sa pression massique soit supé- rieure, le « Ben Gurion » s'impose en ce ui concerne la mobilité. Ses capacités de franchissement supérieures et sa facilité de conduite permettent au char israélien de contrer un T-62 difficile & piloter et dont la fiabilité est en dega de celle de son adversaire, Perforation : Proveemus APFSDS Armour Piercing Fn Stabilsed Discarding Sabot J AQ1 Centurion Mx.5 “Ben Gunton” VS T-62A moive 1972 (bus perforant sabot détachable stablisé par alette «Bex Gurion »_ Peforaton/distance/ Las performances balistiques du canon de 118mm 8 ame lisse U-STS & haute vitesse intiale ont dabord été surestimées par les ‘@oerts oceidentaux puis dénigrées par ces mémes hommes du fait des piétres presta- tions des T-62 lors des querres moyen-orier tales. Les Soviétiques ont concu leur blindé pour affronter les chars occidentaux dans las laines européennes 8 des distances de combat n’excédant pas 1.600 métres. A de teles portées, le 115mm se révéle étre une ‘excelente pidce capable de percer le blindage frontal « acer » de tous les chars del'époque. Sa traectoire plate lui donne une grande pré- sion de ti & courte ou moyenne distances. Associé& son systéme de visée par réticule statia-métrique, aussi efficace que simple & utier, {UTS affiche une importante capa Cité de destruction dés le premier coup au but. Avec. 280mm de blindage percé 8 1 000 matres (1 616m/s) sous une incidence de 90°, un projectile fléche BM-6 APFSDS de 115mm a toutes les chances de mettre hors. 4 combat un « Ben Gurion ». Le canon rayé L7 de 105mm de 62 cali- tyes du char isradlien affiche lui aussi des. performances balstiques remarquables. Sa phénoménale pression de 5,6 tonnesicm* ft son obus & sabot détachable lui permet tent de perforer 310mm 2000 métres (1.475mis) sous une incidence de 90° ; ‘urement dit, largement de quoi pulvériser w» T-62 | Pourtant, la différence entre les deux tubes se creuse lorsque les distances engagement s‘aliongent. Alors qu’alongue distance, les performances du projectile de 115mm se dégradent d’un coup, le 105mm conserve tout son potentiel, bien aidé par des systémes de télémétrie sophistiqués et précis. Les tankistes isradliens vont utliser Vallonge supérieure du L7 pour porter des ‘coups destructeurs aux T-62 syriens ince- pables de répliquer efficacement. Ce deficit fexplique les scores impressionnants des équipages de Tsahal sur leurs adversaires. Un écart encore accentué par le manque dYentrainement des Syriens pour les com- bats a longue portée ainsi que des doctrines engagement héritées des Soviétiques et mal adaptées & la guerre au Moyen-Orient. En outre, 'U-BTS est entaché de défauts qui le rendent moins efficace que le L7. Pour facilter le travail du chargour, les Soviétiques Cont installé un systéme automatique d’lec- tion des douilles via une trappe située & I'ar- ridce de la tourelle, Son utilisation n’est pas ‘exempte de danger pour I'équipage. Les tré- pidations engendrées par les parcours ten- dent & déréglerI’éjecteur qui ne s’aligne plus paarfaitement sur la fenétre. La douile en Ccuivre rebondit alors dangereusement dans '’étroite tourelle. Pour palier ce dysfonction- ‘nement, le chef de char dispose d'une plaque de fer censée le protéger. Mais, le tireur et le ‘chargeur ne disposent d’aucune protection. Pour ne rien arranger, la séquence de char: {gement est aussi fastidiouse que pénible. Le chargeur est obligé d’attendre que le tube se replace vers le haut en position de sécurité pour pouvoir enfourner avec énormément de force un obus de 22 kilos dans la culasse & fermeture horizontale. Ce systéme se révélera si peu fiable que les tankistes israé- liens ahuris verront des T-62, canon bloqué vors le ciel, quitter le champ de bataile & toute vitesse | Tous ces inconvénients font cchuter la cadence de tir de sept & quatre ‘coups par minute, A contrario, le 105mm se révéle exempt de tout défaut rédhibitoire. De plus, il peut ‘soutenir sans difficultés une cadence de dix ‘coups par minute. Un avantage certain dans la mesure oi un tireur doit en moyenne faire {feu trois fois pour toucher une cible mobile. Pour enfoncer le clou, la dotation en muni- ‘tions réduite & 40 projectiles du T-62 ne peut soutenir la comparaison avec les 72 embat- ‘qués & bord du « Ben Gurion ». Sur les hau- tours du Golan, les tankistes vont trer de 140 {160 coups par jour. La dotation supérieure du char isralien lui permet alors d'occuper le terrain plus longtemps face & un adversaire obligé de ravitaller frequemment. Le chapitte de la puissance de fou se clot done sur une victoire du L7 du «Ben Gurion ». Vefficacité du 116mm du T-62 est remise en cause par son inadeptation au ‘combat & longue distance et ses dysfonction- ‘ements chroniques. Reciouc ene akctarnies Se aes ee are Cae et la piace! ea CREE} Eee Preece ey _9,33m (6,60m sans canon) 3,00m 3,40m 330m ‘A41 Centurion Mx.5 "Ben Gurion WS T-62A movéte 1972 (© abet Cane! Tes & Tanks Magazine 7008 ote: oar eben espn au 72 mip plana VT pa 28% AAI Centurion Mi.5 «Ben Gurion» / «Sto’D> A estaba SUITE & FIN LE TITAN AUX PIEDS D'ARGILE Par Bruno Collin Si l'apparition des KV-1 sur le champ de bataille est une bien mauvaise surprise pour les Panzerschiitzen, il n’en reste pas moins vrai que leur fiabilité aléatoire et leur mobilité médiocre réduisent d’autant leur potentiel face aux blindés allemands. L’urgence de la situation ne permet évidemment pas de lancer|’étude d’un nouveau char. Les Soviétiques décident alors d’améliorer leur char lourd pour tenter d’en atténuer les défauts les plus criants. En paraliéle, il s‘avere nécessaire de simplifier sa fabrication pour permettre une production de masse. La progression des Panzer-Divisionema travers le territoire russe prend toutefois de court les ingénieurs qui travaillent sur le KV-1. Tout en tentant de remettre & niveau leur chatyils doivent se préparer & LVotfensive de la Heeresgruppe « Nord » allemande vise & faire tomber Leningrad. Si cette grande cité ‘est le berceau de la Révolution communiste, elle fest aussi une ville industrielle de premiére impor tance. A Vété 1941, usine LKZ de Leningrad est dileurs le seul centre de production du char lourd KV-1. Davant les menaces imminentes pesant sur son industrie militaire, Staline ordonne le trans- fort vers !Oural des usines d'armement. Des aoat 1941, des mesures sont prises pour mettre hors de porte de t'ennemi outillage et la main d’couvre (quaifiée de la LKZ en transférant l'ensemble & Chelyabinsk. Grace a la résistance acharnée des Twoupes de Joukov, cette évacuation se déroule fans trop de heurts. Le démontage des chaines assemblage du KV-1 représente un véritable jeu de mécano gant que les Sovistiques exécutent favee brio. A partir de septembre 1941, la pro- duction de la nouvelle usine peut méme passer au stade industriel ! Malgré le raid aérien qui frappe le 10 septembre 1941 T'usine Kirov, les KV sortent tes chaines ‘assemblage & un rythme soutenu. Cependant, la rapidité de 'avance allemande en Unine entraine la perte d'autres centres indus tiels et miniers comme le bassin du Donets, véri table coeur industriel de I'Union Soviétique et prin pale région d'extraction des matiéres premiares nécessaires & la production des aciers des chars En prime, la conquéte par la Wehrmacht de cette partie du territoice prive le pays de sa principale Source d'approvisionnement en charbon et en fer. Crest ainsi que 63% de la production de charbon tombent aux mains des Allemands ! La capture es aigries entraine une chute de la production de 11,4 milions de tonnes pour le premier semestre 1941 & 3,9 millions de tonnes pour 1942. Une inure qui s'ajoute la perte de l'usine des moteurs de Kharkov. Les Soviétiques ont certes aussi évacuer les machines-outils & temps, mais, ‘atte délocalisation forcée vers Chelyabinsk a de graves conséquences sur I'assemblage des blocs (4. V1 Etranami dap dos rnowoles roves reforoos avec Jantos non peroras. La miaiouse do 7 62mm do nugue et un sanactroniame gl va perce Sur les KV-1 dots dune ours sudo. le disparalt propressiorent sur ‘cupantie K-18. ‘chives Caaktre (Call Anderson << Sonmatoment ect de cei Toren cn Kt Mos 141 de début fe production apis du sore sous les couleur alomances. sone PanzrkomeagenKV:1 8 755) Cansteromensatire dela Heer cot ‘replace es encore arms dy canon F's2 un peu mons peerant ue e 25. Vane dela aurole mae ‘stnatorent vibe sul pho ans {ue ls protcions aries de sa (Co Teriten propulseurs V-2K qui équipent les KV. En atten dant que la Zavod 1°75 retrouve une production satisfaisante, les ingénieurs installent en urgence le moteur & essence M-17 du char lourd T-35 dans la calsse du KV. Si sa puissance de 500 chevaux est ‘grosso modo similaire & la valeur réelle du V-2K, 8a consommation est nettement supérieure. Cette ‘ Gros plan suri lasso ‘une pace de Tom ‘alle ext« nage» sours amnees 1-2 Tiger dole dune curses renovate Sex ertomancestemques Dour essere peers Bindage sarees aut ditncee uci comet aux stor omens) On prootie ‘he ne encore pat setecn ducer td storandt ta got Sun Aibece ese ne combo pas sat eoles aan des 392 pours Tttoyer is Panter | Taper eriscum | eto stratégique pour les Soviétiques, mais la pte n’est pas encore gagnée | Le nombre de chars aisponibles sur le front a chuté a 10 % de ce ql était en juin 1941. Pour compléter ses unités biindes, Moscou a un seul mot d'ordre : produire tovjours plus | Eventuellement, produire mieux, si ce nest pas au détriment de la quantité. Grace & Vepport des matérels occidentaux du Lend-Lease ull « Prét-Bal», les Russes peuvent se focalser sutla construction des chars, les Américains four. rissant le reste. industri sovidtique assume alors un effort sans précédent. En 1937, la construction de chars en Union Soviétique utilisit 0,6 % de la production d'acier. En 1943, cette part atteint les 17,8 %. Malgré la monté en régime de leurs Usines, les Russes ne sont pas encore satisfaits des rythmes de production du KV-1. Une nouvelle fois, les ingénieurs soviétiques se penchent sur leurs plenches & dessin pour améliorer la machine tout nia simpifiant. Le KV-1 Modéle 41 est désormais assemblé avec dx types de tourelles : moulée ou soudée. Cotte Civerstication des sources d’approvisionnement met d'augmenter la production de chars. Les Sovidtiques ne s'arrétent pourtant pas 18, Dés décembre 1941, une autre usine du complexe de Chelyabinsk, la Zavod n®200, propose une nouvelle tourelle mouiée. Celle-ci est trés similaire dans ses formas & la « 257 » qui entre alors en production, Rlereneé comme étant len°957, ce mode apporte (quclgues amelorations supplémentaires, notar iment un renforcement de certaines parties jusque [8 considérées comme insuffisamment protégées. CekV-1 Mode 1942 vialement tvtime dune ou le moins inhabited de iu bindage qu atonties 110 ‘20mm dépasseur Le Modele 42 a prod seulement ene janet aod 1942 avant que cchaines d'assemblage. A noter, ” partes ee Col Kas Lépaisseur du blindage atteint désormais le chifre impressionnant de 120mm. Et cela sans en aug enter la masse gre & une répartition rationnelle du blindage aux endroits stratégiques. Les deux versions sont extérieurement trés similis. El ne se distinguent que par des détails visuels tels qu'un anneau a la base de la tourelle plus large et Un « collier » de blindage autour de la rotule de la mitraileuse arriére pour le nouveau modéle. La tou relle « 957 » rentre en production en janvier 1942. Ce sont maintenant trois modéles, une soudée et deux moulées, qui sont indifféremmont installs sur les caisses de KV-1. Toujours dans I'optique d'une simplification et donc d'une augmentation de la production, le char voit sa plage arriére modifiée. Depuis forigine, la plage-moteur des KV se clot paar une plaque de blindage massive. Cintrée vers le bas, elle protége le systtme d’évacuation d'sir ‘chau provenant du radiateur et expulsé par le ver tilateur. La fabrication de cotte pidce nécessite un ‘travail de laminage et de cintrage cotiteux en temps ‘comme en main-d'ceuvre. Aussi les ingénieurs du ‘SKB-2 décidentiis de la remplacer par une plaque de biindage plate bien plus facile & produire. Celle fest soude sur les extrémités de la caisse qui sont dorénavant coupées en biseau et non plus en arrondi. A protection égale, cette simplification permet d'ac Cclérer la production du KV-1 Modele 1942. En paralléle, les Soviétiques cherchent a remporter la course entre « la cuirasse et le glaive » qui les oppose aux Allemands. Le blindage de la caisse passe de 75 8 90mm. Cette augmentation de la protection n’est pas ‘sans conséquence sur le poids total du Modéle 1942. Une telle surcharge aggrave encore la fragilité du train de roulement, Les roues cassont & une telle vitesse que la plupart des KV-1 sont immobilisés avant méme de partir au combat! Le phéno mone est si inguiétant que ls résolution du probleme devient une prioité pour les ingénieurs. Ainsi, un modéle moulé dit « & ailettes » est mis au point. Plus solides, ces oues sont aussi plus économiques & pro: duire grace & la suppression, sur les galets de retour, des bandages en caoutchouc. Le KV-1 Modéle 1942 bénéficie de ces amélo rations tout comme les versions antérieures ui sont encore sur les chaines d'assem: blage. Le ModBle 1941 avec tourelle soudée est ainsi produit jusqu’en aott 1942. Toujours pour simplifer le train de roule: ment, de nouvelles chenilles dites « allé aées » sont introduites, Elles se distinguent fen ayant seulement une dent de guidage ‘ous les deux maillons le patin intermédiaire étant en deux parties. Chaque fournisseur ayant son propre moule, de multiples varia tions de dessins des patins existent. Des différences qui ne les empéchent pas d’étre ‘compatibles entre eux. Un modéle égale- ment « allégé » est créé de la fagon la plus simple et la plus radicale possible. Sur un jeu de chenilles « classiques », une dent sur deux est tout simplement arasée | En outre, les supports des garde-boue sont désormais constitués de plaques triangulaires pleines ‘ou creuses tandis que, sur la plage arriéro, la trappe d’accas au moteur est elle aussi simplifiée par la suppression du dome qui surplombe le fltre& air. Toutes ces modifi cations n‘apparaissent pas en méme temps tt les photos des chaines de montage de usine de Chelyabinsk en 1942 montrent Clairement que le panachage des compo: ants est possible. Ainsi, par exemple, des ccaisses de type 1941 avec l'arigre arrondi recoivent des tourelles moulées « renfor «957» de 1942. Toutes KV-1 Le TrTan aux PIEDS D’ARGILE les combinaisons se cdtoient. De plus, les ‘chars subissant une révision lourde et les paves réparables sont dotés des éléments de demiéres générations. Pendant la ‘querra, plus de 400 000 véhicules blindés font 616 révisés, voire reconstruits pour certains, par les usines. Un char russe est ainsi « reconstruit » en moyenne quatre fois pendant sa vie opérationnelle Malgré les déménagements des sites de production et la raréfaction des matiéres premiéres, l'année 1942 voit a fabrication du KV-1 battre son plein. Toutefois, les Soviétiques veulent faire encore mieux Das Ie printemps 1942, des mesures drastiques d’économie et de simplifica tion permettent d'atteindre des niveaux de production sans précédent. Le nombre d’heures de main d'couvre nécessaires la fabrication d'un char @ ainsi chute 9.007 on janvier 1942. il était de 23 453 fen mai 1941 et encore de 11647 en ‘octobre... Ainsi, 542 KV-1 sont produits lors du premier trimestre, 602 au second, 703 au troisiéme. Le record est obtenu au quatridme trimestre avec 718 exem: plaires sortis des chanes. La production totale pour 1942 atteint le chitfre impres- sionnant de 2 665 KV-1 ! Le mot d'ordre 8 &t6 respecté : produire en masse. Mais, sur le plan de la qualité, le KV est toujours confronté aux mémes pro: blémes de fiabilité. Si la forme a évolué et Ia protection s'est accrue, le bloc propulseur est toujours le méme depuis 1939. Et ses tates n'ont toujours pas 6té cortigées ! Les unités blindées sovié tiques possédent désormais un nombre impressionnant de chars. Cependant trop d’engins sont encore indisponibles suite & des casses mécaniques. Un nou veau modéle est alors mis a l'étude dés le début de l'année 1942. Sale demande de ours capaci incurs, a owe moulbe de ce KY Modole 42 fo une éssiance supsreure a ture sob es corde de soudure consist nell stant de pois fais. Une echrique aa va dre repie sures JS-2 et Ul perder surlos chars soviquesdapri-guere “he Arve of Modern Confit = E096528 LEKV-1S, UN COMPROMIS TROP TARDE Depuis sa naissance, le KV-1 est ma parle ‘moteur V-2K, Initialement prévu pour pre pulser les trente tonnes d'un T-34, ce dou cylindres diesel est concu pour déveloooe tenviron 500cv & 1 800t/mn. Une puissance inguffisante pour assurer au KV-1 des pera: rmances décentes. En augmentant le taux de ‘compression et en faisant tourner le mote {8 2.000timn, les motoristes de la Zavod 1n°75 de Kharkov ont pu en trer 600cv. Mais lune grande différence existe entre un moteur ‘assemblé avec « amour » dans un bureas d'études par des ingénieurs attentionnés et ccompétents et celui fabriqué & la chain par des ouvriers peu qualifiés. Le probléme est encore accentué aprés les évacuations de Fété 1941. « Vite et bien faisant rarement bon ménage », le soin apporté & la fabrics tion du moteur n'est plus le méme. Les tole ances mécaniques plus. importantes font que le V-2K atteint trés rarement les 600 chevaux nécessaires pour mouvoir le KV Tres souvent, la vitesse maximale fixée & 35km/h n’est pas atteinte, Les pilotes pau vent méme dire que leur engin est loin ‘compte car le char se traine plutdt & 20 vote 1kmh | Fortement solicité, le moteur est confronté & d‘importants problémes de su chauffe. Le retroidissement de I'huile motau ‘est si déficient que le précieux liquide ne out plus son réle de lubrfiant. Les conséquences pour la mécanique sont catastrophiques aver des serrages et des grippages en cascade. la situation ne fait qu’empirer avec les aout de poids successits que connalt le KV-1 Comme sia faiblesse de son moteur ne sit fisait pas, le KV-1 est en outre atfigé dune transmission défaillante. Depuis le début Vopération « Barbarossa », les casses se sue ccédent, au point qu'ly a plus de KV-1 perdis du fait de pannes que des destructions pat 'ennemi ! Mal congue ds le début la transmission support elle aussi cif- ficloment les contraintes d/une pro- ction de masse, Surtout lorsque les ouviers spéciaisés sont remplacés ar des jeunes manquant d'expérience fet de connaissances. En moyenne, un KV-1 parcourt 120 & 130 kilométres avant de tomber en panne de trans: mission... Une anecdote est d’aileurs tits révelatioe de cet état de fait. En 1943, les mécaniciens constatent que les pignons de boites de vitesses per dent leurs dents | Immédiatoment, les Sovidtiques lancent une enquéte. Savéce que la main d'onuvee inexpéri mentée usine par erreur des piéces en acior& partir de cisques fats de métal ou ésistant. Les disques daliage spé- ifique pour les pignons de boites de \ vitesses sont en effet stockés juste & été. Et les deux se ressemblent quand ils ne sont pas encore mis en forme. La seule solution qui s‘impose face & ces pietres prestations mécaniques est Une réduction drastique du poids du char. Si les Soviétiques ne se sont pas attaqués aux problémes avant, c'est ‘ue, tout simplement, is n’en voyaient pas la nécessité ! D'un part, des modi- fications tellement profondes seraient aliées a I'encontre d'une production cde masse. D’autre part, jusqu’a la fin 1941, l'Armée Rouge est acculée & la défensive, Nul besoin dans ce cas de disposer d’un char agile et rapide, dlautant que le T-34 existe ; mais maintenant que les Soviétiques com- mencent & reprendre Initiative, les tares du KV-1. sont de plus en plus criantes, Les études commencent d3s février 1942 et le principe est adopté le 6 juin par Moscou. Le coup d'art porté & l'otfensive allemande pen dant V'hiver 1941-42 laisse espérer que I’Armée Rouge pourre reprendre Vavantage et contre-attaquer dés que ses réserves seront reconstituées. Et i faudra, & ce moment42, disposer d'un char lourd doté d'une fiablité accrue et d'une plus grande vélocité. Des te 20 acat, les plans définitfs du KV-1S (ou Skorosiniy pour «rapide » sont acceptés. La production en grande série commence ds le mois de sep- tembre 1924, Sans étre radicalement différent des précédentes. moutures, ce blindé « allégé » tranche avec les autres KV-1. En effet, Ia nouvelle tou- relle moulée adoptée pour le KV-1S offre une protection supérieure grace 2 sa forme et sa hauteur réduite. KV Modo 1941 ‘Unie iconnve ‘amb Rouge Fronts Leningrad RSS, 1041 Cot Moctie 1942 Srourate mouge a Intro. La volonce 8 ‘son ogoment! Maire (de surat son (qupoge. Lépasseur {e son Bindage le met 8 poces alomandes. Son ‘moteur sol imo asst Tesrisques dincene, ls rappes evacuation Sort toutes en nombre inant et mal Sepostes Cone £020196 Mois surtout, et c'est une promigre chez les Russes, ella est équipde d'un tourelleau pour le chef de char. Cet Glément offre une meilloure vision périphérique du champ de_batail I nest ainsi plus obligé d’ouvrir sa ttappe et de s'exposer_inutilement. De toute facon, ce nouveau tourelleau est dépourvu de trappe 1A r'intérieur, Féquipage adopte une nouvelle répar: tition des taches. Le chef de char est décalé sur la crote, derrire le tireur, et Vexrmtralleur acice devient le char eur. Au combat, atte organisation Bus rationnelle permet une meilleure sfficscitétactique. A la méme période apparait sur le T-34 une tourelle elle ‘aussi dotée de cette installation mais ‘veo une trappe en prime. ‘Avec une épaisseur de biindage rédute & 75mm, le chassis reviont 8 la configuration du Modéle 1941 Il s0 distingue par une plage arriére plus Idgbre qui s‘incine & partir des éehappements. De nouveaux galets permettent également de gagner du poids. Plus important. encore, cette nowele configuration protage une transmission entidrement cemaniée. Coll-ci apporte enfin la fiablté qui faisait tant défaut au KV-1, Construits en ult, les 62 exemplaires de présé- fis sont encore équipés de l'ancienne transmission. Mais cette transition ne due que peu de temps et les chars (ui arivent en unité en septembre 1942 Font enfin adoptée. En paralléle cette « cure d'amaigrissement », le V2K est poussé & 650cv. Le gain fest proprement stupéfiant. Les 43 tonnes du KV-1 S atteignent Ia vitesse de 43km/h, en lieu et place des 15 & 2Okm/habituels ! Des performances {ui rapprochent le char lourd du T-34 qui, @ contrario, @ pris de l'embon- point. En septembre 1942, la dotation fen obus passe de 90 & 114, amenant le poids en charge & 43,4 tonnes. introduction du KV-1S permet enfin 2 Armée Rouge de disposer d'un « lourd » fiable et relativement rapide. Les 43km/h sont néanmoins difficles 2 reproduire sur le terrain si le plote ‘veut épargner moteur et transmission. Cependant, ses performances |auto risent enfin & mangeuvrer de concert ‘avec le T-34 sur le champ de bataile, La fiabilité dela machine est certes loin d'etre parfaite mais elle est désormais ‘acceptable. Pourtant, le KV-1, méme dans sa version amiéliorée, ne répond plus aux exigences du front. Cette variante réussie du char lourd sovistique arrive malheureusement ‘op tard, La Panzerwaffe align main tenant des engins dotés de canons de plus en plus puissants. Les com bats de M'été 1842 démontrent que le KV-1 n'est plus un titan indestruc tible, La mise en service progressive des Panzer IV et StuGe i & canons longs donne aux Panzerschiltzen les moyens de détruire le KV-1 s'ls par viennent & latteindre dans ses points foibles. L'arivée en quantité de plus fon plus grande du Pak 40 de 7,5cm redone confiance a infanterie quin’a plus & systématiquement faire eppel ‘aux 8 80m de la Flak pour arréter une k (sey charge de KV-1. Sie blindage du char russe lui permet encore de faire bonne figure, son tube de 76,2mm est par Contre désormais dépassé au point de devenirinopérant contre les cuirasses des nouveaux Panzer, Tiger en téte Les autorités soviétiques ne s'y trom pent pas et prennent la décision de stopper la production du KV-1 & canon de 76,2mm. Celu-ci est alléjusqu’au bout de son potential et sa concep tion remontant aux années 30 ne pout plus évoluer sous sa forme actuelle Dass été 1942, la décision est prise de reconvertir une partie des chaines d'assemblage de « Tankograd » vers la production du 7-34. En effet, celui ci sfavire beaucoup plus efficace ’ usage et nettement plus écono rmique & construire. Pour le prix, main d'cauvre et matériaux compris, d'un KV-1, il est ainsi possible de fabriquer dicsept T-34 ! De ce fait, le KV-1S est construit qu’a 1085 exem plaires jusqu’a 'été 1943. Le KV-1 est l'enfant chéri de tin énieur Kotin qui est luiméme tres bien introduit dans la Nomenklatura qui gravite autour de Staline. Ceci expliquerait jusqu’a lexistence du char selon certains. Sa conception fest un mélange de technologie pas- séiste, & linstar de sa transmission copiée sur celle d'un tracteur Holt Caterpillar des années 20, et de modernisme, avec son assemblage par soudure et son moteur en alu ‘minium, Cette combinaison plus ou ‘moins heureuse aboutit & un engin extrémement puissant et efficace. quand il fonctionne ! 0418 (Shorasiny {0 76.amm ate tnt dos pertoeaneas ‘tants sont ouene ‘ranemission supe ‘toontnue de easeor ‘voc a réuats fun aarmoin plus homogene (ue sos précossours Son impact uo chomp e bata este pourart lente La Panzereto ‘igre on oft ds engins Capables dee detruire Tiga en te. Cate fo, leu de 762mm ext ‘defeiovement dapases Le choe qu'il cause aux troupes allemandes lors de sa découverte en juin 1941 est indéniable et déclenche la course & I'armement chez les ingé: niours du Ml. Reich. Cependant, sa fragiité méca nique ne lui permet pas de s‘imposer de facon durable sur le champ de batalla. Le KV permet en 1941 de ralentir ‘avancée allemande et méme de la stopper ponetuellement en de rares occasions. Mais, & V'été 1942, il a perdu son avantage. Les nouveaux canons allemands sont désormais capa bles de perforer son blindage. Et lorsque "Armée Rouge passe a Voffensive, il est définitivement dépassé, au sens propre comme au figuré. Le Général Katukov le souligne amérement lors d'une conférence avec Staline le 17 septembre 1942 «Le char lourd KV, les T-60 et T-70 ne sont pas appréciés des troupes. Le KV est lourd et de co fait peu mancouvrable. I franchit les obstacles avec difficult, & oppose du T-34. De plus, i! endonr mage les ponts et cause beaucoup de destruc tions. | est armé du méme canon que le T-34. roti Varo Le T2t ota KV sont os dou star » dos arsenaux de FAmée Rigo, Sle -34 connat une ros Tongue came, le KV ne curv pas la Soconde Guore monde "Tp fragile, top peu mable et ince, son potent est pus en ndéquaton avec i stuaion mire ‘Nearmoin, pour la Wetemacht ‘atlours pa liner aur les moyens umuiesants comme le Japotie:. ‘rchves Caraktore V1 S« Neolas Osvowss > Alors, quels avantages nous offre-il au combat? (ui, sil avait un canon plus gros, nous nous accom ‘moderions de son poids élevé et de ses suites défauts de conception ». Le KV est tout au long de 2 carriére mis en concurrence avec le T-34 dont partage l'armement. C'est d’aileurs une des a sons qui conduisent & son abandon. Quelle est aio Futiité d'un char aussi lourd s'il n’apporte pas de ‘plus » surle terrain ? Une version dotée dun canon de 85mm voit bien le jour mais fa concurrence du T-34/85 lu est encore fatale. Aprds I'assemblage de. 4181 exemplaires, tous types confondus, le KV-1 est remplacé au sein des unités bindées sovitiques par le JS-2, mieux profié et plus fortement arms Dépassé face aux Panzer de demire génératon, engin est encore utilisé contre les Finlandais en 1944 et un exemplaire unique partcipe mime 2 offensive contre les Japonais en septembre 1845; A cette époave, la majorité des KV aura été soit détruite, soit transformée en tracteurs lourds de dépannage eprés suppression de Ia tourele, kvl LE TITAN AUX PIEDS D’ARGILE Haber Cane Tucks Tans Mogae 2008 KV-1 Monéte 1942 (© aber Cnc Trucks & Tans Mgaive 208 er gee ee Pe oe ate Se as AC a create Siac ae ea de la ligne de front, les All DO aay ‘Accompagner les blindés au combat est une ide qui date de la Premiére Guerre mondiale, Toutetois, bien que prometteurs les concepts relatifs & la guerre mécanisée sont progressivement oubliés dans I’An gloterte et la France des années 20. Cos théories ne manquent pourtant pas de per tinence. Mais la volonté politique ne suit pas. Faute de budgets, d’ouverture des prit, de volonté de remise en question et d'autres raisons aussi mauvaises les unes que les autres, l'expérience acquise dans le sang par les vainqueurs est perdue. Il est partois bien plus difficile de digérer ses vie toires que ses défaites. Malheureusement pour les anciens vaingueurs, le vaincu, lu va appliquer & la lettre cette maxime. Et le moins que l'on puisse dire, c’est que les théories franco-britanniques ne sont pas perdues pour tout le monde | Tandis que la Grande-Bretagne et la France se fourvoient dans 'élaboration de chars d'infantere, Allemagne des années 30 commence & mettre en place ce qui deviendra plus Scag ScHiTZENPANZERWAGEN SONDERKRAFTFAHRZEUG 251 Caen Cie re meeta tas "Evoluent sur des terrains offrant de multiples couverts & 'ennemi ou en zone urbaine. Plus ou moins enfermés tard I'une des plus redoutables machines de guerre de tous les temps : la Panzer- Division. Et pour accompagner les blindés, le besoin d'un véhicule dinfanterie spécia lisé se fait sentir. Toutefois, du fait du Diktat de Versailles les Allemands ne peuvent se lancer dans la production de nouveaux engins, du moins sur le plan militaire... Aussi les recherches dans le domaine civil se poursuivent-elles pour aboutic en 1926 au développement des premiers semi-chenilés. L’ Armée alle- mande sforiente ainsi vers des tracteurs d'artilerie capables de s‘affranchir des contraintes du terrain, Les premiers ta vaux se basent sur des véhicules & quatre roues motrices Kraus-Mattei. Les roves artiére de ces engins sont « simplement » remplacées par un train chenille. Lorsque le sol devient gras ou chaotique, les gains cde mobilité sont évidents en comparaison des véhicules & roves. Les années passant, Vartllerie nest plus la seule a s'intéresser {de tels engine et le général Hens von Seockt, Chef der Heeresieitung et organi sateur de la Reichswehr, entrevoit le poten quelques difficultés & repérer le: eee ney eek cay Ce ge ecru a eee ed Pee ie tiel opérationnel de ces engins. L'idée fat son chemin et, en 1932, des firmes fat ‘quant des automobiles sont approchées pour la réalisation de prototypes de véhi: cules semi-chenillés de transport. Pe are RYA UPL La nécessite de disposer d'un semi-che nillé blindé apparait dans I'esprit des mi ‘aires allemands au fur et & mesure que se met en place la future organisation de leur Armée. Au milieu des années 30, du fait de 1a volonté politique de Hitler et des idées de Guderian, l’Allemagne recom mence & se lancer dans des programmes d’armements lourds. C’est a cette époque que naissent les Panzer ill et IV. Bien loin des chars d’infanterie britanniques et frangais, ces erigins|pouvert tra Ell dérés comme les premiers chars d’assa ecidentaux construits en grande série Cos blindés n’ont plus grand-chose a voir avec leurs ancétres. Véloces, mobiles maniables, leurs performances en tou terrain surclassent sans peine celles de tous les autres véhicules allemands alors en dotation. Les camions transportant I'infanterie sont ainsi incapables de suivre leur rythme de progression fn ase-campagne. Or, sans fantassins pour les faccompagner, les chars sont vulnérables. Au: els des problames spécifiques des Panzer de époque, comme une cuirasse insuffisante, les hats peuvent étre considérés comme pratique. mont aveugles dépassé de leur environnement immédiat, Et encore, les angles morts de man: quent pas... A ces considérations tactiques inforques s‘ajoute l'expérience de la guerre Espagne. Si les chars peuvent enfoncer un front défensit, ils tiennent difficilement le ter fain en cas de contre-attaque. Autant de raisons {ui poussent au développement d'un véhicule de transport de troupes capable d’accompa- gner les blindés quel que soit I'état du terrain. Et ces besoins se font prossants car, dans les années 30, l'infanterie ne peut compter que sur des camions pour se déplacer, quand ce rest pas sur ses piods ! Les véhicules a roue rancontrant de réelles difficultés & évoluer en teutterrain, la solution retenue est celle d'un viicule pourvu de chenilles. ‘ate poetn, le piste peut oncore [erage les rouse ne tron plus leat Ent, a conde au Sapost de plage & Storer! Een raquées selon un angle Bundesareni-Badarchiy En 1935, Heinz Guderian rédige un rapport dans. lequel il explicite ce que devra étre ce futur véhi ‘cule pour las troupes diassaut. L'engin doit pou: voir aceueilr un groupe de combat de dix & douze hommes et son équipement. Les soldats doivent pouvoir en descendre rapidement pour combattre 8 pied ou bien ouvrir le feu depuis Vintérieur de leur machine, tout en profitant de la protection offerte par une casemate blindée. Reste mainte rant & défini le type de chassis & retenir. La solu tion d’un engin & roues étant éliminée d'office, les véhicules équipés de chenilles apparaissent sous un jour nouveau. Une solution rationnelle aurait été de distraire des chassis entidrement chenilés pour les transformer en « taxi » biindé. Proposée par certains auteurs contemporains, cette proposition logique se heurte pourtant & des factours typiques de I'époque. D’une part, il est difficile d’augmenter les cadences de production des chsines d'assem blage des chars car celles-ci sont déja bien en pine & fournir le nombre d’engins nécessaires aux Panzer Divisionen. D’autre part, si un semi-chenillé fest généralement plus complexe & produire qu'un ‘tout chenillé », il est par contre beaucoup plus aisé & conduire. Les chars de 'époque sont cifficles & manceuvrer et nécessitent un long apprentissage. over pure mietlouse ‘stale au desoue ds poets o pletage, Un dfut gu arpa pari do TAU 2 Los vrares anspor ‘ropes os Sd 251 Sent ganerleent aos "Se deux WG-3 ris remiven version ps de > Sate 251 Aust Cote ‘erson est diposrae de Mo-2 urls ergs de protucion ave conene THs ol Tatts ScuiiTzenpanzERWAGEN SONDERKRAFTFAHRZEUG 251 RW FEN be Tee ieBIIN CLA) @ bec t a Plus simple grace 8 son volant, le semi-chenillé impose aux yeux des décideurs allemands, En ovtre, il est généraloment admis que le So.Kfz 251 revient, sans radio ni armement, ® environ 22 000 Reichsmark. Or, un Panzer est estimé & plus de 96 000 Reichsmark | En paralléle @ ces ques tions économiques, I'une des raisons ddu choix du semi-chenillé tient sans doute dans l'état d'esprit des militares de'époque qui, tout simplement, n‘en Visagesient pas le véhicule transport de troupe entiérement chenillé comme lune solution appropriée. Le concept du Mittlorer Schitzenpanzerwagen est enfin posé. La firme Hansa-Loyd-Goliath- Werke AG de Brome est alors sollicitée pour fournir les premigres ébau hes du transport de troupe de la Wehrmacht. Celle-ci posside déja une bonne expérience en matiere de semi-chenillés avec les proto types HL kl 7 livrés en 1933 et HL K/2 en 1934 (HL pour Hansa-Lloyd) Pour limiter les coos et accélérer sa mise au point, la future monture des Panzer-Grenadiere est dérivée d'un tracteur d'artillerie de trois tonnes de charge utile. Les. ingénieurs reprennent la base du HL &/ 3, un semi-chenillé @ caisse non blindé apparu en 1936. Lergement amé: lioré par Hanomag, notamment par le remplacement de la motorisation drorigine, ce dernier évolue vers le Sonderkraftfahrzeug 11. Testées & Kummersdort, les performances de ce tracteur d’artillerie semi-chenillé répondent aux cahiers des charges édictés en 1937 ; il suffit juste de adapter aux exigences spécifiques d'un twansport de troupe. Référencé HL kI 6p (P pour Panzer| dans la nomenclature allemande, le premier prototype apparu en 1938 se voit ‘reffer un compartiment de combat & pans coupés trés inclinés aptes a résister aux projectiles de petits calibres. II peut paraitre paradox que le transport de troupe adopte le principe des blindages inclinés alos Je les chars de combet conserver des profils verticaux. A lorigine, i n'est pas forcément certain que les ingénieurs aient voulu amélirer a protection balistique de leur engin Certains démonstrateurs de préséte voient leur moteur installé & 'atiére de la caisse. Une fois les tests surle chassis terminés, le bloc propulse fest déplacé vers I'avant pour gagner de la place dans le compartimen réservé aux soldats. Le volant est i aussi légérement repositionné pou faciiter la conduite, Le prototype définitit est désigné Gepanzerter Mittlerer Mannschafttransportwagen pour véhicule blindé moyen de tans port de troupe ou d’infanteri. Les fessais sur le terrain confirment les qualités du chassis semi-chenilé Sans regret, les Panzer-Grenadiere peuvent abandonner leurs camions pour un véritable véhicule de combat. Dés 193 tune commande d’un miller d'engins est lancée. Lacarrtre opérationnelle du Sonderkraftfahrzeug 251 vient de commencer. TE) Pour contenir le poids de leur machine, les ingé: rieurs allemands ont limité l'épaisseur dublin ddage du Sd.Kfz. 251 Aust. A. Ainsi, le compart ment de combat est seulement blindé & hauteur de 8mm. Grace & deux banquettes rembourrées Placées longitudinalement, il peut accueil dix soldats et leur équipement. Ces banquettes peu- vent besculer pour faciliter 'accbs aux munitions es mitrailleuses de bord installées sur le plan. er. Disséminés sur les cloisons internes, des supports permettent se stocker différents usten sles comme les canons de rechange des MG-34. ‘A portée de mains des soldats, des casiers métaliques sont prévus pour servir de range- ments & leurs armes personnelles. Ouverte sur le dessus, cette superstructure noffre aucune pro. teotion face aux tirs de mortiers ou aux lancés de grenades, sans oublier les intempéries. Pour permettre aux soldats d’observer 'extérieur sans S'exposer inutilement, deux tapes de vision sont montées sur les flancs du 257. A Vextériour, trois caissons amovibies destinés & contenir les affsres des deux membres 4’équipage ainsi que quelques ustensiles du lot de bord sont disponi bles. Blindées 8 hauteur de 6mm, deux portes profiles installées & I'arriére permettent de mmonter et de descendre du véhicule. Elles sont ‘Tres reseeblan isetoment aun ‘hus B.TAust A ent facerent vision surle compartment de combat Bundesarchi-Badarchiv ¥ 00 Sake 25 Aust. Ast un Yehvele état major enable (Rartonisn) sue at-dessus du posta de ploage ‘ouvertes grace & deux bras pivotants fixes & in térieur du compartiment de combat. Pour sa part, le poste de pilotage est protégé par une cuirasse épaisse de 8 & 10mm. Il comprend deux siages. Le gauche est occupé par le pilote tandis que le droit est réservé au chef d’engin ou de peloton, Le moteur est la partie de engin qui bénéficie de la meileure cuitasse avec un « nez » de 12mm d’épaisseur. Le blindage du capot varie pour sa part de 9.8 10mm. Une protection censément capable de stopper des balles de 7,92mm a une distance cde 30 matres. Comme le toit du poste de pilotage le plancher est protégé par un blindage de 6,5mm. ScuiTzenPANZERWAGEN SONDERKRAFTFAHRZEUG 251 > hbert Cancers & Tanks Magazine 2008 Rare Moa lose 17/23) aac) Une épaisseur insuffisante pour que peu d'air frais, le radiateur sera vitesse de 52,5 km/h sur route et de expire résister 8 explosion d'une rapidement modifié pour assurer un 21,2 km/h en tout-terrain. En marche mine. Quatre meurtridres permettent meilleur refroidissement tandis qu'un arriére, le Sd.Kfz. 251 ne dépasse onducteur et au chef de bord ventilateur supplémentaire est ajouté. pas les 9 km/h sur route et les 3.6 avoir une vue, partielle, de I'ex- Malgré cola, le NL38 continue de sur- km/h en tout-terrain. Bien qu’hono- tidour. Lorsque le véhicule circule chauffer. ll semble que son remplace- rable dans I'absolu, engin est géné- dans une zone sécurisée, les tapes ment par le Maybach HI 42 résolve ralement considéré comme sous- de protection peuvent étre ouvertes une partie du probléme. Toutefois, motorisé. Un déficit de puissance pour facilter le pilotage. Le conduc- les chauffeurs sont parfois obligés de qui ne fera que s'agoraver avec des teurest alors protégé par un bloc de rouler capot ouvert lorsque la tem- variantes de plus en plus lourdes. verte qui peut luirméme pivoter vers pérature extérieure est trop élevée. Pour que le pilote puisse jouir plus letaut pour accroitre encore un peu Alimenté par un carburateur Solex 40 _aisément de la puissance disponible plus le champ de vision. IFF Il, ce moteur essence d'une cylin: une bolte de transfert 8 deux régimes Le moteur est séparé des person drée de 4,171 litres développe 100cv double le nombre de vitesses. Les nals par une cloison pare-feu des- & 2 800t/mn. Un petit moteur auxi- 160 litres de carburant sont stockés tinge & limiter les conséquences d’un liaire facilite la tache du conducteut dans un réservoir installé dans la coup au but dans la partie avant. lors de la procédure de démarrage. partie centrale du chassis. Uaimentation en air frais du bloc- Les mécaniciens accBdent au bloc Pour lui assurer un maximum de propuiseur se fait par des ouies blin- moteur grace & deux portes blindées. mobiité, le Schitzenpanzerwagen tes situées sur les flancs du capot Associée & une boite de vitesses & Sonderkraftfahrzeug 261 adopte un par une grile située sur le dessus. quatre marches avant et une arrigre, train de roulement trés sophistiqué. Le-capot blindé ne lsissant passer cette puissance permet d’atteindre la Si sur le papier le Sd.Kfz. 257 est un — ssemi-chenilé, il doit plutot étre consi déré comme un trois quart-chenllé ‘compte tenu de la longueur de son train de roulement. Ce dernier sup: porte le poids du véhicule, la force motiice est transmise aux chenilles via Un barbotin situé & avant. Le pour- tour de ce barbotin n’est pas équipé de dents entrainant la chenille: mais de rouleaux en caoutchouc. Le pilote imprime Ia direction grace a un volant classique. Ce qui ’est moins este ds- posit appelé Cletrac. Monté dans le systéme de transmission sur I'essiou ‘avant de la suspension, ce dispositf repose sur un différentiel asservi avec frein de direction sur arbre. Equipées de pneumatiques, les roues avant en acier embouth du Su.Kfz. 257 ne sont pas motiices mais directrices. pian “un Sate 251 Aust A leredeis Carpagne co loge, La presence (de serchenl do ‘anepon de topes a sxeiinae | ‘ste a merle fos foarmelogqueetdocing osteo eucames Fost Saou DSorodoal de vor 36 lyr ‘sen dune mime ‘ama des chow dos ‘rapes de Foes a5 mmodemes pout cat ‘Bat fate chargers Jamas pela Weharactt! Col. reson hav reed Ce cer meth Pres erred Can Pees Perera ee peter tae’ promires versions, Les paiebetotr ied errs Siegen Perera Crete eet tg Petree tt oer Erne Cntr SCHUTZENPANZERWAGEN SONDERKRAFTFAHRZEUG 25 1 La conduite du semi-chenillé est facllitée grace au dispositit de pilo: tage a différentiel asservi qui entre fen action lorsque les roves sont braquées. Le systéme Cletarc agit progressivement sur les che- nilles pour alder engin & le virage. Les mé brayage et de frein barbotin intérieur au virage et lerent I'extérieur dés que le teur imprime un mouvement supé fieur 4 15° son engin. Bion que complexe, cette aide au pilotage simplifie considérablement le travail du pilote. Fabriquées en manga nnése moulé, les chenilles adoptent tun dessin original mais bien concu Les roulements 4 aiguilles & bain d'huile sur les axes de chenilles les patins en caoutchoue amovi bles vers I'intériour pour amortir passage des roues et enclencher les rouleaux dentés assurent une longévité et une adhérence supé jeures aux systémes classiques. La suspension adopte le principe des barres de torsion suspendues. Les sept galets métalliques de roulement sont décalés et imbriqués entre eux pour une meilleure répartition du poids. Les galets sont réunis par paires. Celui placé a l'arriére joue le le de roue tendeuse et directrice, Leur pourtour est pourvu d'un ban dage en caoutchouc. Cette matidre souple permet de réduire I'usure et le bruit. Plus puissant que sion dite civile & cause de sa masse supérieure, le freinage est assuré pa des tambours solidaires des roues motrices. Le Sd.Kfz. 267 se révile 8 I'usage un engin efficace et facle & conduire. Revers de la médaile cette sophistication extreme dd train de roulement ralentit cons dérablement Ia production tout en demandant un entretien poussé et régulier sous peine ‘aussi régulidtes. Le Sd.Kf2. 257 est plus sophistiqué que les véhicules fen service dans les autres ar qui ne sont que des imita systéme mis au point par Kég La défense du semi-chenil assurée par deux mitrilleses MG-34 de 7.92mm qui peuvent éte utilisées contre des cibles terre. tres ou aériennes. Dépourvues de ppare-éclats, elles sont généralement installées sur un affat tubulaire, Le premiére est positionnée au cent du toit de I’habitacle accueillant le pilote, tandis que la seconde est in tallée 8 arridre, aud deux portes d’acct tis de saturation, Ja MG-34 avant du ‘Sd.Kfz, 251 peut étre équipée a'un affat lourd. Deux autres sont tenus n tBserve, stockés sur des sup ports spécifiques. Enginréussis'ilen est, le 251 southe que les ingénieurs allemands vont tenter de résoudre en int lune nouvelle version que l'on peut qualifier de modéle de transition on non ove, et 1961 ‘Sitkte 2 Belglgue, tv rae PN sea ae aes Llexpérience des premiers combats amene a produire une version améliorée du semi-chenillé Assembié courant 1939, I'Ausf. B se distingue principalement de son prédécesseur par la sup: pression des fentes de visées situées sur le com paartiment de combat. Les Allemands évoluent vers un début de simplification, bien que, pour Vinstant, leur priorité nalle pas vers une pro- duction de masse. Le compartiment de combat est aussi réagencé ot le lot de bord organisé de ‘maniere plus rationnelle, Une partie de l'outilage est ainsi placée sur les garde-boue. L’antenne radio est déplacée du garde-boue avant droit vers la partie haute de la coque, juste au-dessus ScHiTZENPANZERWAGEN SONDERKRAFTFAHRZEUG 251 14. Au we de son capot moteur vet oe Sak. 251 Aus! B semble Site dim enn mecanigu. La ‘ispanson adopole pipe des bares de oon suspenauos avec os gales do roves dcals et Une conde scuple mais sore fe boeage aque neige oun ‘hives Care - Cal Anderson {Yc Kf 2511 Aust Bc Douce ‘Atha Kops. Ls tance corootnt ‘oi castors bindes deste membres dequoge ars gue quelques ustonsies ut de bod ‘mates sles i promis versions, ox ener de tage sri para suite nerpoes a compartment de combat su Aust D. ‘hives Casi - Cal Anderson TBH de apparel transmettour. Le probléme de Fab sence de protection du tireur MG avant est ésolu par l'adoption d'un nouveau systéne d’affat muni d'un bouclier blindé qui doit plutt tre comparé & un pare-éclat compte tenu es faible épaisseur. Cette greffe a une conséque inattendue mais bénéfique sur la précision du tt de la mitralleuse. Plus stable, 'affat se dérégle ‘moins facilement lorsque le tireur ouvre le feu de ‘maniére soutenue. eae a WON nea aed Au printemps 1941, le Sd.kfz. 251 Ausf. C fat son apparition, Cette version bénéficie pleine ‘ment des retours d’informations des combats des Panzer-Grenadiere. Au passage, l'engin prend a désignation de Mittlerer Schiitzenpanzerwagen ou m.SPW (transporteur de troupe blindé moyen). La protection du compartiment moteur est amé liorée avec I'installation d'une plaque unique de blindage inclinée d'une épaisseur de 14,8mm qu remplace la calandre profilée en deux partes. Une découpe permet au pilote d'introduire une manivelle pour lancer le moteur. Le radiateur est ‘aussi déplacé pour prendre en compte cette nou velle disposition. Dans un souci de simplification, le pare-chocs tubulaire disparait tandis que les phares sont désormais montés & méme la carts: serie blindée. Pour améliorer le refroidissoment du Maybach, l'arrivée d'air est déplacée sous caisse. La grille ouverte sur le sommet du capot est supprimée et les trappes d’aération situées sur les flancs ne sont plus recouvertes d'une tape articulée mais remplacées par des oves fixes protégées par une boite & air formant une cloche blindée ouverte par le dessous. Les dew premiéres versions du S0.Kfz. 257 péchent par le manque daccessibilté des barbo: tins. La boue ou la neige ont ainsi tendance & s‘accumuler, bloquant le train de roulement. Les Allemands déplacent alors les trois caissons extrieurs vers I'arrdre du compart ment de combat pour pouvoir modi: fie les garde-boue et supprimer ce point faible. Le déplacement des ran ements permet de disposer le lot de bord sur la partie avant des garde- ‘hous enveloppant es chenilles. Dans le souci de réduire la vulnérabilité es elements extérieurs, I'extincteur pyend place sur la porte intérieure Sans bouleverser son organise: tion, les modifications les plus importantes concernent I'agence- iment intéieur du compartiment de combat. Considérablement sim: pifiées et adoptant désormais un mode «route » ou « combat », les fssises constituées d'un chassis, tubulaite sont séparées en deux par- ies. Les soldats s‘assoient désor mais sur trois places du c6t6 avant ft deux sur autre. Chacune forme le couvercle d'un des quatre cals sans de stockage fixés au plancher. Les dossiers peuvent aussi étre bas. iés pour faciliter V'acc’s au clo Sonnement interne qui abrite des fitaers d'armes, Pour standardiser la production avec les autres mate: riels, les sidges du compartiment de pilotage sont remplacés par des ‘modeles installés & bord des Panzer. Montées sur abattants sur I'Ausf. A et &, les trappes blindées de protec tion du poste de pilotage sont équi ppées d'une crémaillére permettant de régler leur ouverture, L’équipement radio est déplacé devant le siége du commandant engin et sous le blin ddage frontal, & la place de la trousse de secours, Des rangements tubu laires sont aussi installés derriére le siége du passager pour accueillr des cartes d’état-major. Les sup ports de chargeurs tambours de 50 coups sont positionnés sur l'arriére et des sacs de récupération des douilles vides font leur apparition. es logements pour deux MP.38 et leurs munitions sont aussi installés tandis que l'éclairage intérieur est supprimé au profit d'une lampe & main reliée & un cordon d’alimen- tation de cing metres de long. Les portes arriére sont aussi modifiées. 4 sakte 251 Aust 8. Binds hauler de Bem, le compartment de comet out accel ae soats tour equpement. Ouver furl dessus, Inotte ScHUTZENPANZERWAGEN SONDERKRAFTFAHRZEUG 251 | q fles sont désormais constituées une seule pidce courbée. Les bras gemmettant ouverture ne sont plus soudés mais boulonnés tandis que les oignées des portes sont soudée: Cet aménagement interne est consi éré comme le plus rationnel et in: modifications majeures. Ef combat, le 1 est réclam par fa troupe qui en demande tou: jou plus. Pour satisfaire les besoins ela Wer il est décidé dim- plguer d'autres industriels dans la fabrication du m.SPW. possédent pas le savoir-fare outils pour souder les ‘ques d'acier homogénes qui consti tuent le compartiment de combat Pour contourner cette difficulté technique, 88 de production. Considéré comme complexe et coiteux, le Sd.Kfz. 261 va done étre simplifié pour s'adapter aux contraintes d'une joduction de masse aaa aad EVENS ese a ea ea La production de la version D com mence en 1943. Pour réduire les temps de soudure, le compart ment de combat est redessiné. Plus dépouillé, le nouvel agen cement des plaques de blindage ‘éduite leur nombre et d’en faciliter assemblage. Les sou dures sont ainsi réduites de 50% Cette version abandonne son profil anguleux en épurant au maximum les lignes de la caisse blindée. ScuiizenpanzeRwacew SONDERKRAFTFAHRZEUG 251 © fet ace / Trucs & Ths Mage 2008 So.Kez. 251 Ausr. C (Fin DE PRopucTioN) Skt. 251 Aust 24: Panzer Dison Operation « Barbarossa » Union Soviet 1941 ScuiTzenpanzeRwAGEn SONDERKRAFTFAHRZEUG 251 Dans le méme ordre d'idées, la partie avant est retravailée pour que sa fabrication demande moins de temps et de main d’oeuvre. Les ouies d’aération laérales du capot moteur disparaissent. Désormais, Tir destiné & refroidir le moteur passe sous les plaques supérioures grace & un élargissement des. flan. Le bas de caisse courbé du compartiment moteur sur les premiers modéles est remplacé par de petites plaques assemblées par soudure. De lus grande contenance, les caissons cadenassés fe stockage sont intégrés aux flanes du compar tment de combat. Leur fond fait désormais office de garde-boue du train de roulement chenilé. Cette fawvelle disposition impose de positionner une partie du lot de bord & Vintérieur de ces casiers, la pioche prenant place sur les garde-boue avant. Lenouveau profil adopté par les plaques de blindage fst juoé suffisant pour arréter la ferraile du champ batalla, Grace & son inclinaison, il offre une bonne deflection des projectiles de petit calibre. Les ttappes de vision latérales du poste de pilotage sont. tussi remplacées par de simples fentes. La partie rire est désormais plate et incinge en dévers. Les. portes d'acoés sont d’un seul tenant. Leurs articu lations abandonnent le systéme de chamidres tubu lates rétractables bien trop complexes au profit de simples pivots. Une modification qui n'est pas sans danger car les portes doivent étre bien verroullées per une poignée en « T » et non plus simplement taldes sous peine de s‘ouvrr sous leur propre poids lxsque engin est en marche! L/aménagement ieme du compartiment de combat ne change quite et souls certains matériaux « stratégiques » sent remplacés pour faire des économies. Le bois fait ainsi son apparition dans I'assemblage des ban- quettes. L’armement se compose désormais de nivaileuses MG-42. Affats et racks sont légere ment modfiés pour accueil a nouvelle arme. Enrémement sophistiquées sur les premiéres ver. sins, les cheniles sont montées avec des roulements ‘ aguiles & bain d'huile sur leurs axes. Efficace, ce systéme n’en demande pas moins un entretien régu- lt. Les verifications des niveaux d’huile prennent tsi énormément de temps & "Equipage. Sur I Ausf D, ce systime est remplacé par un axe sec dénué de roulement. Toutes ces modifications permettent. ferfin une production de masse et, le Sd.Kfz. 257 Austitrung D est construt & plus de 10 500 exem- ples contre 4 650 pour les Ausf. A, Bet C. 1. Lanod en 1989, fe Sat 251 ‘uD est ute vit 3s then stermand Plas ong ets loud que ua A Wes surtout pos fee rap 8 assembler grace 3 [Baimplteaton de cara Se ses fomgosais Stes Cara ¥ bee Sate 2511 Aust C rogressont dans os planes russes. Le ron oti suelo ares plots ot adopt une ferraton resarée ele oles Se sontnsals a Festrir dos ceampariments de combat Ce cert eaten fet n ou Yop eo pout ‘sss un minimum de confor huantes orgs wats. Cato vorson "gre apne dos ngagoments ‘roctdonts Les ges bos sent anes mec pou Ie = ‘tourage » do bows, fctou 2 Siecage au tan de ulm ot "a comparrant so combat et profondmentreamanage pout pow erporer ps de matrals ‘twee Carat (or Aaderson Bete de somme et « taxi» blindé, le semi-che rillé allemand est sans conteste une véritable réussite voire une véritable prouesse technolo gique. Ce tour de force technique réussi par les ingénieurs allemands est paradoxalement son principal point faible. Trop complexe, méme dans son ultime version, I'engin est mal adapté a une production de masse pourtant indispensable pour fépondre aux besoins de la Wehrmacht. Sans compter que, faute de véhicules spécialisés, les Allemands vont adapter le Sd.Kfz, 267 & leurs besoins, eréant des versions d'appul, antichars, antiaériennes, etc. distrayant ainsi autant de chassis nécessaires & la motorisation des Panzer- Grenadiere qui, jusqu'’s la fin de la guerre, res teront malgré tout tributaires des camions. De maniére plus générale, si lo semi-chenillé ost la solution « idéale » en 1939, six ans plus tard, il n’est plus adapté aux conditions de combat Les Allemands ne s'y trompent dailleurs pas et envisagent de le romplacer par un véhicule entibrement chenillé et mieux protégé basé sur le chassis d'un Panzer 38(t). ScudTzenpanzeRwacen SoNDERKRAFTFAHRZEUG 251 | puter cance Tuk Tans Mogg 206 Bara a aa ou)

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